Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la symphonie des rêves

  • Programme complet du 11ème Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule ( 25 au 29 juin 2025)

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Selon Stendhal, « il faut que la musique commence par nous égarer pour nous faire regarder comme des possibles des choses que nous n'osions espérer. » Voilà ce peut représenter la musique (même si là n'est pas sa seule vertu), et en particulier la musique de film : un doux égarement qui éveille à l'espoir, au rêve, et à la volonté farouche de les réaliser. 

    L'an passé, le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule célébrait (déjà !) sa dixième édition. Déjà dis-je car je l'ai couvert toutes ces années et j'ai ainsi eu le plaisir de le voir évoluer, changer de saison, mais conserver ses principes fondateurs, celui d'un festival ouvert à tous, qui met en avant la musique de films (trop souvent oubliée des festivals, critiques...et même du Festival de Cannes qui ne lui décerne toujours pas de prix "officiel" car même si elle est mise en avant par le Prix de la création sonore et divers évènements organisés par la SACEM, il n'existe toujours pas de prix attribué à la musique lors de la cérémonie du palmarès) dans un cadre qui est là aussi une invitation au rêve, celui de La Baule et de sa plage légendaire.

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    En 2024, les projections et l’ensemble des événements proposés ont réalisé plus de 28000 entrées (un record) pendant les 5 jours d’avant-premières (plus d’une trentaine en présence des équipes de films et une soixantaine de projections au total), master classes, rencontres et expositions autour de la musique de film et du cinéma francophone. 

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Le concert de ce 10ème anniversaire qui a mis à l'honneur les musiques de Francis Lai et les films de Claude Leouch, restera un évènement marquant de ce 10ème anniversaire, qui fit tournoyer les souvenirs, la joie, la nostalgie : Dabadabada, Montmartre 1540, la voix veloutée de Trintignant, le bonjour d’Anconina. Comme s'il s'agissait là du scénario, pétri d'émotions, d'un de ses films, Claude Lelouch, a commencé par dédier ce concert à tous ceux qui ne sont plus « Anouk, Jean-Louis, Jean-Paul… » et a terminé sur scène en filmant le public et les musiciens. L’émotion était également au rendez-vous lors de la diffusion de l’extrait des cinq premières minutes du film Les plus belles années d’une vie, le festival ayant eu lieu peu de temps après la disparition d’Anouk Aimée. Elle l'est d'autant plus a posteriori alors que, hier, disparaissait Nicole Croisille.

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Au fil des ans, ce festival, fondé par Sam Bobino et Christophe Barratier, s'est imposé comme un rendez-vous incontournable, d'abord en novembre puis fin juin, mettant en lumière la musique de films mais aussi des films qui, souvent, ont ensuite connu un succès auprès de la critique et/ou du public. 

    Vous pouvez retrouver ici mon compte-rendu très détaillé de cette dixième édition, de la master class et du concert-hommage à Claude Lelouch aux différents films primés et notamment mes coups de cœur comme Le Fil de Daniel Auteuil ou encore Le roman de Jim des frères Larrieu, mais aussi le documentaire Il était une fois Michel Legrand de David Hertzog Dessites. Retrouvez aussi là, mon compte-rendu de la 9ème édition, et, là, celui de la 8ème édition, et toutes les éditions précédentes dans les archives.

    Cette édition 2024 revêtait une saveur particulière pour moi qui n'en ai manqué aucune puisque j'ai eu le plaisir de dédicacer au festival (merci aux équipes du Cinéma Le Gulf Stream pour le chaleureux accueil) mon roman La Symphonie des rêves qui a en partie cet évènement pour cadre, un roman à l'origine de l'idée duquel était...une musique d'un film qui y fut également primée. Je remercie également à nouveau La Maison de La Presse (devenue La Librairie Les Oiseaux) qui m'a reçue trois fois l'été dernier pour dédicacer ce roman.

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Photo prise depuis l'hôtel Barrière L'Hermitage de La Baule, cadre d'une partie du roman

    Un festival découvreur de talents

    Les films découverts dans le cadre de ce festival sont souvent les meilleurs de l’année parmi lesquels il y eut : Paterson, À peine j’ouvre les yeux, Tanna, Le Prophète, Demain tout commence, Born to be blue, Jalouse, L’attente, Mr. Turner, Carole Matthieu, Tout nous sépare, Guy, La tortue rouge, Les hirondelles de Kaboul et, rien que pour l’année 2019, en compétition, sans doute les meilleurs films de l’année (Les Éblouis, J’ai perdu mon corps, La Belle époque, La dernière vie de Simon, La nuit venue, Lola vers la mer)…et tant d’autres et aussi de nombreux documentaires comme Abdel Rahman El Bacha - Un piano entre Orient et Occident, ou encore des courts-métrages mais aussi des documentaires comme Ennio de Giuseppe Tornatore, ou encore en compétition les films I love Greece de Nafsika Guerry-Karamounas, Flee de Jonas Poher Ramussen, mais aussi Maria rêve de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller...

    Des concerts mémorables

    Chaque année, le festival propose aussi  des master classes passionnantes et des concerts mémorables comme le furent ceux de Francis Lai, Michel Legrand, Lalo Schifrin, Eric Serra, Gabriel Yared, Vladimir Cosma, Philippe Sarde, Alexandre Desplat, Kyle Eastwood...

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule,la symphonie des rêves,roman,sandra mézière

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule,la symphonie des rêves,roman,sandra mézière

    11ème édition

    La onzième édition du Festival de Cinéma et de Musique de Film de La Baule aura lieu du 25 au 29 juin 2025. Comme chaque année, la soirée de remise de prix sera suivie d'un concert. Cette année, Lambert Wilson sera l'invité d'honneur et donnera un concert hommage aux plus belles chansons de cinéma. Le film d'ouverture sera celui d'une cinéaste indissociable de La Baule, Diane Kurys (qui avait présenté son film Ma mère est folle à La Baule, en 2018, ma critique ici), Moi qui t'aimais (sélectionné à Cannes Classics), et le film de clôture sera le dernier film en tant que réalisateur d'Alex Lutz (également sélectionné à Cannes, dans le cadre de Cannes Première), Connemara, une adaptation d'un livre de Nicolas Mathieu, deux ans après la présentation à La Baule de sa promenade nocturne dans les rues de Paris, Une Nuit.

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Au programme de cette édition : 41 projections, 21 longs métrages en avant-première, 5 courts métrages, 2 longs métrages classiques, 13 reprises de longs métrages (projections du lendemain), 4 master class, 1 rencontre avec les scolaires, 1 résidence de jeunes compositeurs à l’image, 1 projection solidaire, 1 exposition, 1 opération avec les commerçants et le concert précité.

    Neuf trophées seront décernés : meilleur film 2025, meilleure musique de film 2025, meilleure interprétation 2025, meilleur court métrage 2025 –Transpalux & Program Store, prix du Public 2025 – Groupe Barrière, prix du doc musical 2025, meilleure musique de l’année 2025, révélation Jeune Talent Compositeur 2025, prix d’honneur 2025.

    Le jury sera présidé par l’actrice, réalisatrice, scénariste et metteuse en scène Zabou Breitman. Elle sera accompagnée de l’autrice, compositrice, interprète, réalisatrice, Aurélie Saada, du trompettiste compositeur Ibrahim Maalouf, de l’actrice Mélanie Bernier et de l’actrice Caroline Anglade.

    Pour célébrer l’invité d’honneur, Lambert Wilson, sera ainsi projeté le chef-d’œuvre d’Alain Resnais, On connaît la chanson (dont je vous propose la critique en bas de cet article).

    L’AFFICHE

    Pour cette nouvelle édition les organisateurs ont opté pour une affiche qui symbolise le lien entre le cinéma et la musique de film et la transmission entre les générations, représentés par ses deux mains qui se rejoignent, entre ciel et mer : l’une qui offre et l’autre qui reçoit. Au centre, le trophée du festival, doré et éclatant comme le soleil de La Baule, station balnéaire baignée de lumière toute l’année, où l’art se vit les pieds dans le sable et la tête dans les étoiles.

    UN FESTIVAL INTERGÉNÉRATIONNEL

    Depuis sa création, le Festival de Cinéma et de Musique de Film de La Baule, qui est destiné au grand public comme aux professionnels, met l’accent sur le partage d’expériences. D’une part en accompagnant les étudiants en classe de musique à l’image avec des ateliers créatifs (la factory) et un prix spécial dédié (le prix de la révélation jeunes compositeurs), et d’autre part avec des rencontres dédiées aux scolaires sous forme d’initiation à la musique de film. Avec ces deux mains tendues l’une vers l’autre, c’est aussi cette notion de transmission qu’ont souhaité illustrer avec cette affiche l’artiste Sébastien Dupouey (à l’origine des premières affiches du festival) et Mathilde Huaulmé (studio La Femme assise).

    LAMBERT WILSON INVITÉ D’HONNEUR : UN CONCERT HOMMAGE AUX PLUS BELLES CHANSONS DU CINÉMA

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    © Igor Shabalin

    À l’occasion des 130 ans de la naissance du cinéma (retrouvez ici mon article sur le documentaire de Thierry Frémaux, Lumière, l'aventure continue !), le Festival de La Baule a souhaité célébrer cette date anniversaire en proposant un concert en clôture autour des plus belles chansons du cinéma français : Lambert Wilson Chante.

    Sur la scène du Palais des congrès et des festivals Jacques Chirac - Atlantia de La Baule, Lambert Wilson fera renaître les grandes heures du cinéma en chansons. Il convoquera les mélodies mythiques des films, les airs inoubliables des comédies musicales et rendra un hommage vibrant à Yves Montand. De Renoir à Montand, de Truffaut à Demy, de Prévert à Deneuve, l’interprète d’ On connaît la chanson célèbrera plus d’un siècle de titres qui ont marqué notre imaginaire collectif. Il tissera un pont entre musique, cinéma et mémoire et redonnera vie à ce répertoire riche en émotions. Lambert Wilson nous invitera à revivre le cinéma en musique, à travers ce récital totalement inédit en guise de voyage dans l’histoire du cinéma.

    BRIGITTE BARDOT, UNE FEMME LIBRE : exposition, films, dédicace

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    © Jacques Heripret

    Brigitte Bardot, icône éternelle, sera mise à l’honneur cette année au Festival de La Baule avec cette exposition exceptionnelle, Brigitte Bardot, une femme libre, à l’occasion de son 90ème anniversaire. Photographies rares, objets emblématiques, affiches mythiques et trésors intimes, issus de la collection personnelle de Bruno Ricard, raconteront la légende d’une femme libre, d’une star planétaire et d’un visage devenu symbole de la France, à la fois mannequin, actrice, chanteuse, militante des droits des animaux et écrivaine. Des plateaux de cinéma aux plages de Saint-Tropez, cette exposition retracera le parcours et la vie hors du commun d’une star absolue dont la vie a été faite de passions.

    Elle sera aussi à l’honneur  avec la séance de dédicaces du livre Brigitte Bardot, Internationale BB de et par Vincent Perrot et Bruno Ricard mais aussi avec la projection du film Bardot d’Alain Berliner qui fut projeté au 78ème Festival de Cannes dans le cadre du Cinéma de la Plage (musique de Laurent Perez del Mar, récemment récompensé du Prix de la meilleure musique pour un long métrage 2025 pour Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois de Michel Fessler, un prix décerné par l’U2C, Union des Compositrices et Compositeurs de Musique pour l’Image).

    Sera également projeté le film de Roger Vadim, Et Dieu créa la femme.

    LES FILMS EN COMPETITION

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Marcel et Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet

    Météors de Hubert Charuel

    Les Aigles de la République Tarik Saleh

    Classe moyenne de Antony Cordier

    Fils de de Carlos Abascal Peiró

    LES DOCS MUSICAUX EN COMPETITION

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Becoming Led Zeplin de Bernard MacMahon

    Mistify Michael Hutchence de Richard Lowenstein

    Yael Naim Une nouvelle âme de Jill Coulon

    Madness prince du ska, roi de la pop de Christophe Conte

    LES COURTS METRAGES EN COMPETITION

    Bo Jacquo de Mickaël & Grégory Fitoussi

    Ligne de vie de Hugo Becker

    Le photographe de Christèle Billaut

    Le Colisée de Nabil Kechouhen

    Le Père de Noël de Stanislas Perrin

    FILM D’OUVERTURE HORS COMPETITION

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Moi qui t’aimais de Diane Kurys (le 25 juin à Atlantia, précédé de la cérémonie d’ouverture)

    FILM DE CLÔTURE HORS COMPETITION

    Connemara de Alex Lutz (le 29 juin au cinéma le Gulf Stream)

    LES LONGS METRAGES HORS COMPETITION

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Moi qui t’aimais de Diane Kurys

    Bardot de Alain Berliner

    Regarde de Emmanuel Poulain-Arnaud

    Connemara de Alex Lutz

    CINE CLASSIQUE HORS COMPETITION

    Et Dieu créa la femme de Roger Vadim

    COUPS DE PROJECTEUR LONGS METRAGES HORS COMPETITION

    Baise en ville de Martin Jauvat

    L’Épreuve du feu de Aurélien Peyre

    Silver Star de Ruben Amar, Lola Bessis

    LA SEANCE SPECIALE HORS COMPETITION

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    L’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme de, avec et en présence de Pierre Richard

    MASTER CLASS / RENCONTRES

    PIERRE RICHARD ET OLIVIER DEFAYS

    LAMBERT WILSON ET BRUNO FONTAINE

    ZABOU BREITMAN

    SYLVAIN CHOMET

    RENCONTRE DES SCOLAIRES  - Initiation à la musique à l’image

    Cette rencontre aura lieu à Atlantia. Un évènement pour les 800 élèves des écoles primaires de La Baule. Avec Laetitia Pansanel-Garric, compositrice.

    CINE JEUNESSE HORS COMPETITION

    Y’a pas de réseau de Edouard Pluvieux

    Buffalo Kids de Pedro Solis et J.J Garcia Galocha

    Comme le disait l'an passé Claude Lelouch, "on ne meurt pas d'une overdose de rêves", alors ne manquez pas la 11ème édition de ce festival qui ne devrait pas en être avare ...

    Infos & réservations sur : www.festival-labaule.com

    Tarif unique, actuellement en vente sur le site : 50 €

    En soutien à l’association du Festival. Nombre limité. Donne accès de façon prioritaire et garantie à toutes les projections, rencontres et à la cérémonie d’ouverture. (sauf cérémonie de remises de prix et concert)

    Billet individuel : 8 € (plein tarif), 5 € (tarif réduit)*, ouverture des ventes le 16 juin sur le site et sur place à Atlantia ou au Gulfstream à partir du 24 juin.

     * Moins de 18 ans, étudiants jusqu’à 25 ans, personnes en situation de handicap (sur présentation d’un justificatif)

    Exposition « Brigitte Bardot, une femme libre » (du 21 juin au 6 juillet/Espace culturel Chapelle Sainte-Anne) : entrée libre

    CONCERT

    Vente en ligne via le site du Festival : www.festival-labaule.com ou directement sur le site d’Atlantia : https://billetterie.atlantia-labaule.com au 02 40 11 51 51 ou sur place

    LAMBERT WILSON « CHANTE ET ENCHANTE » LE CINÉMA ACCOMPAGNÉ PAR BRUNO FONTAINE Catégorie 1 (parterre) Catégorie 2 (mezzanine et strapontin) 69 €  59 €

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    CRITIQUE DE ON CONNAÎT LA CHANSON de Alain Resnais

    cinéma,la baule,festival du cinéma et musique de film de la baule 2025,11ème festival du cinéma et musique de film de la baule,lambert wilson,sam bobino,christophe barratier,zabou breitman,pierre richard,alex lutz,brigitte bardot,bardot,alain berliner,hôtel barrière l'hermitage la baule

    Toute la malice du cinéaste apparaît déjà dans le titre de ce film de 1997, dans son double sens, propre et figuré, puisqu’il fait à la fois référence aux chansons en playback interprétées dans le film mais parce qu’il sous-entend à quel point les apparences peuvent être trompeuses et donc que nous ne connaissons jamais vraiment la chanson…

    Suite à un malentendu, Camille (Agnès Jaoui), guide touristique et auteure d’une thèse sur « les chevaliers paysans de l’an mil au lac de Paladru » s’éprend de l’agent immobilier Marc Duveyrier (Lambert Wilson). Ce dernier est aussi le patron de Simon (André Dussolier), secrètement épris de Camille et qui tente de vendre un appartement à Odile (Sabine Azéma), la sœur de Camille. L’enthousiaste Odile est décidée à acheter cet appartement malgré la désapprobation muette de Claude, son mari velléitaire (Pierre Arditi). Celui-ci supporte mal la réapparition après de longues années d’absence de Nicolas (Jean-Pierre Bacri), vieux complice d’Odile qui devient le confident de Simon et qui est surtout très hypocondriaque.

    Ce film est pourtant bien plus que son idée de mise en scène, certes particulièrement ludique et enthousiasmante, à laquelle on tend trop souvent à le réduire. À l’image de ses personnages, le film d’Alain Resnais n’est pas ce qu’il semble être. Derrière une apparente légèreté qui emprunte au Boulevard et à la comédie musicale ou du moins à la comédie (en) »chantée », il débusque les fêlures que chacun dissimule derrière de l’assurance, une joie de vivre exagérée, de l’arrogance ou une timidité.

    C’est un film en forme de trompe-l’œil qui commence dès la première scène : une ouverture sur une croix gammée, dans le bureau de Von Choltitz au téléphone avec Hitler qui lui ordonne de détruire Paris. Mais Paris ne disparaîtra pas et sera bien heureusement le terrain des chassés-croisés des personnages de On connaît la chanson, et cette épisode était juste une manière de planter le décor, de nous faire regarder justement au-delà du décor, et de présenter le principe de ces extraits chantés. La mise en scène ne cessera d’ailleurs de jouer ainsi avec les apparences, comme lorsqu’Odile parle avec Nicolas, lors d’un dîner chez elle, et que son mari Claude est absent du cadre, tout comme il semble d’ailleurs constamment « absent », ailleurs.

    Resnais joue habilement avec la mise en scène mais aussi avec les genres cinématographiques, faisant parfois une incursion dans la comédie romantique, comme lors de la rencontre entre Camille et Marc. L’appartement où ils se retrouvent est aussi glacial que la lumière est chaleureuse pour devenir presque irréelle mais là encore c’est une manière de jouer avec les apparences puisque Marc lui-même est d’une certaine manière irréel, fabriqué, jouant un personnage qu’il n’est pas.

    Le scénario est signé Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri et témoigne déjà de leur goût des autres et de leur regard à la fois acéré et tendre sur nos vanités, nos faiblesses, nos fêlures. Les dialogues sont ainsi des bijoux de précision et d’observation mais finalement même s’ils mettent l’accent sur les faiblesses de chacun, les personnages ne sont jamais regardés avec condescendance mais plutôt lucidité et indulgence. Une phrase parfois suffit à caractériser un personnage comme cette femme qui, en se présentant dit, « J’suis une collègue d’Odile. Mais un petit cran au-dessus. Mais ça ne nous empêche pas de bien nous entendre ! ». Tout est dit ! La volonté de se montrer sous son meilleur jour, conciliante, ouverte, indifférente aux hiérarchies et apparences…tout en démontrant le contraire. Ou comme lorsque Marc répète à deux reprises à d’autres sa réplique adressée à Simon dont il est visiblement très fier « Vous savez Simon, vous n’êtes pas seulement un auteur dramatique, mais vous êtes aussi un employé dramatique ! », marquant à la fois ainsi une certaine condescendance mais en même temps une certaine forme de manque de confiance, et amoindrissant le caractère a priori antipathique de son personnage.

    Les personnages de On connaît la chanson sont avant tout seuls, enfermés dans leurs images, leurs solitudes, leur inaptitude à communiquer, et les chansons leur permettent souvent de révéler leurs vérités masquées, leurs vrais personnalités ou désirs, tout en ayant souvent un effet tendrement comique. De J’aime les filles avec Lambert Wilson au Vertige de l’amour avec André Dussolier (irrésistible ) en passant par le Résiste de Sabine Azéma. C’est aussi un moyen de comique de répétition dont est jalonné ce film : blague répétée par Lambert Wilson sur Simon, blague de la publicité pour la chicorée lorsque Nicolas montre la photo de sa famille et réitération de certains passages chantés comme Avoir un bon copain.

    Chacun laissera tomber son masque, de fierté ou de gaieté feinte, dans le dernier acte où tous seront réunis, dans le cadre d’une fête qui, une fois les apparences dévoilées (même les choses comme l’appartement n’y échappent pas, même celui-ci se révèlera ne pas être ce qu’il semblait), ne laissera plus qu’un sol jonché de bouteilles et d’assiettes vides, débarrassé du souci des apparences, et du rangement (de tout et chacun dans une case) mais la scène se terminera une nouvelle fois par une nouvelle pirouette, toute l’élégance de Resnais étant là, dans cette dernière phrase qui nous laisse avec un sourire, et l’envie de saisir l’existence avec légèreté.

    Rien n’est laissé au hasard, de l’interprétation (comme toujours chez Resnais remarquable direction d’acteurs et interprètes judicieusement choisis, de Dussolier en amoureux timide à Sabine Azéma en incorrigible optimiste en passant par Lambert Wilson, vaniteux et finalement pathétique et presque attendrissant) aux costumes comme les tenues rouges et flamboyantes de Sabine Azéma ou d’une tonalité plus neutre, voire fade, d’Agnès Jaoui.

    On connaît la chanson a obtenu 7 César dont celui du meilleur film et du meilleur scénario original. C’est pour moi un des films les plus brillants et profonds qui soient malgré sa légèreté apparente, un mélange subtile –à l’image de la vie – de mélancolie et de légèreté, d’enchantement et de désenchantement, un film à la frontière des émotions et des genres qui témoigne de la grande élégance de son réalisateur, du regard tendre et incisif de ses auteurs, et qui nous laisse avec un air à la fois joyeux et nostalgique dans la tête. Un film qui semble entrer dans les cadres et qui justement nous démontre que la vie est plus nuancée et que chacun est forcément plus complexe que la case à laquelle on souhaite le réduire, moins lisse et jovial que l’image « enchantée » qu’il veut se donner. Un film jubilatoire enchanté et enchanteur, empreint de toute la richesse, la beauté, la difficulté, la gravité et la légèreté de la vie. Un film tendrement drôle et joyeusement mélancolique à voir, entendre et revoir sans modération…même si nous connaissons déjà la chanson !

  • Programme du 10ème Festival de Cinéma et Musique de Film de La Baule (26-30.06.2024) : sélection officielle et jury

     

    la baule,festival de cinéma et musique de film de la baule,2024,hommage,concert hommage à claude lelouch

    Ce lundi 27 mai ont été dévoilés la sélection officielle et le jury du 10ème Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule.

    Selon Kant, "la musique est la langue des émotions". Le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, qui n'est avare ni de l'une ni des autres, le prouve chaque année depuis 10 ans.

    10 ans déjà ! Le Festival du Cinéma et de Musique de Film de La Baule auquel j'assiste depuis la première édition et pour lequel je vous partage ici chaque année mon enthousiasme célèbrera en effet déjà ses 10 ans cette année.

    Le jury de cette 10ème édition sera présidé par l'acteur, réalisateur, scénariste, producteur Franck Dubosc. Il sera accompagné de : Leslie Medina (actrice, réalisatrice), Ludovic Bource (compositeur), Samuel Le Bihan (acteur), Audrey Dana (actrice, réalisatrice, écrivaine).

    la baule,festival de cinéma et musique de film de la baule,2024,hommage,concert hommage à claude lelouch

    Pour fêter cet anniversaire comme il se doit, les organisateurs ne pouvaient trouver meilleure idée qu'un hommage au réalisateur français Claude Lelouch et aux plus belles musiques de ses films !

    En effet, en 2014, Claude Lelouch et son compositeur fétiche Francis Lai avaient été les premiers invités d’honneur du Festival de La Baule. Claude Lelouch avait alors déclaré être « le parrain de cœur du Festival ». Je vous avais longuement parlé ici de cette première édition. Vous pourrez retrouver mon compte-rendu de cette première édition ici.

    la baule,festival de cinéma et musique de film de la baule,2024,hommage,concert hommage à claude lelouch

    Au fil des ans, ce festival s'est imposé comme un rendez-vous incontournable, d'abord en novembre puis en été, mettant en lumière la musique de films mais aussi des films qui souvent ont ensuite connu un succès auprès de la critique et/ou du public.  Rien que l'an passé, le festival avait ainsi projeté des films tels que les formidables Le Théorème de Marguerite d'Anna Novion, Toni, en famille de Nathan Ambrosioni, Comme par magie de Christophe Barratier, Les Algues vertes de Pierre Jolivet etc. Autant de films que je vous avais vivement recommandés. Retrouvez, ici, mon compte-rendu de l'édition 2023 du festival.

    la baule,festival de cinéma et musique de film de la baule,2024,hommage,concert hommage à claude lelouch

    Chaque année, le festival met également un compositeur à l'honneur. La 9ème édition fut ainsi portée par les battements trépidants de jazz de Kyle Eastwood. 

    Vous trouverez sur ce blog de très nombreuses critiques de films de Claude Lelouch : L'amour, c'est mieux que la vie, Un + Une, mais aussi le récit du spectacle symphonique pour ses 85 ans en 2022, ici, la critique du film Les plus belles années d'une vie et le récit de la conférence de presse à Cannes, ou encore la critique d'Itinéraire d'un enfant gâté qui avait d'ailleurs été projeté dans le cadre du Festival de La Baule 2016, en présence de Richard Anconina.

    "Dix ans après la première édition du festival, alors que Francis Lai nous a quittés, Claude Lelouch reviendra à La Baule pour recevoir un second trophée d’honneur et pour participer à un grand concert en hommage aux plus belles musiques de ses films. Le samedi 29 juin, à 19 h, sera donné un grand « Concert Hommage aux Musiques des films de Claude Lelouch », sur la scène du Palais des Congrès et des Festivals – Jacques Chirac Atlantia – de La Baule, par l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL). Ce concert exceptionnel sera dirigé par le chef d’orchestre Nicolas Guiraud, l’arrangeur des musiques des films de Claude Lelouch, en sa présence. L’occasion de célébrer non seulement les 60 ans de carrière de Claude Lelouch et plus de 50 films à son actif, mais également de fêter les 10 ans du Festival de La Baule."

    Claude Lelouch, c’est bien sûr plus de 60 ans de carrière et presque autant de films, en tant que réalisateur, mais aussi comme producteur, scénariste et cadreur, puisque la caméra à l’épaule en est devenue sa marque de fabrique. Claude Lelouch c’est une filmographie à rendre jaloux n’importe quel cinéaste, avec des films aussi emblématiques qu’Un Homme est une femme, – Palme d’Or à Cannes et Oscar du meilleur scénario original et du meilleur film étranger en 1967 –, Un homme qui me plaît, Les uns et les autres, Itinéraire d’un enfant gâté,
    Il y a des jours... et des lunes, La Belle Histoire, L’Aventure c’est l’Aventure, Tout ça... pour ça !, Les Misérables, Hommes, femmes : mode d’emploi, Hasards ou coïncidences, And Now... Ladies and Gentlemen, Roman de Gare, Ces amours-là, Salaud, on t’aime, Un + une, L’Amour c’est mieux que la vie, pour ne citer que quelques films de sa très longue et impressionnante filmographie. 60 ans durant lesquels Claude Lelouch n’a jamais cessé de filmer nos petites histoires, avec nos travers, notre sensibilité et nos défauts d’êtres humains, souvent sur fond de grande histoire. 60 ans de bonheur et autant de nominations et de prix reçus auxquels le Festival de La Baule voulait ajouter sa pierre à l’édifice et récompenser, une fois de plus, cette carrière si singulière et extraordinaire à la fois.

    Le concert événement « Hommage aux Musiques des Films de Claude Lelouch » aura lieu au Palais des Congrès et des Festivals –Jacques Chirac Atlantia – de La Baule, le samedi 29 juin 2024, à 19 h (précédé de la cérémonie de remise des prix du Festival). 

    Un grand concert symphonique totalement inédit, autour des bandes originales lelouchiennes emblématiques signées Francis Lai et Michel Legrand, sera donné sur la scène du Palais des congrès et des festivals Atlantia-Jacques Chirac de La Baule, par l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL). Il sera dirigé par le chef Nicolas Guiraud, l’arrangeur des musiques des films de Claude Lelouch. Il comptera parmi ses solistes Randy Kerber le grand pianiste, claviériste, compositeur et orchestrateur américain qui a travaillé sur plus de 800 films dont Titanic, Lincoln, Harry Potter et Forrest Gump (le piano au début et à la fin du film c’est lui) ou encore La La Land (c’est lui qui double au piano Ryan Gosling) et qui a été nommé aux Oscars avec Quincy Jones pour la musique du film La Couleur Pourpre (il a également collaboré aux côtés des plus grands artistes de la variété américaine comme Michaël Jackson, Whitney Houston, Barbra Streisand, Céline Dion...)."

    Voici les 5 longs-métrages en compétition parmi lesquels je peux d'ores et déjà recommander Le Fil de Daniel Auteuil et Le roman de Jim d'Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu, deux films remarquables vus au dernier Festival de Cannes (section Cannes Première) dont vous pourrez retrouver mes critiques ici dans les jours prochains.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

     

    Cette année, le festival a également la bonne idée de proposer 4 documentaires musicaux en compétition. Le documentaire My way de Thierry Teston sera également projeté dans le cadre du festival.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

     

    Comme chaque année, la compétition des courts métrages constituera aussi un des temps forts du festival.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Le festival sera aussi l'occasion de découvrir 5 longs-métrages hors compétition parmi lesquels Prodigieuses de Frédéric Potier et Valentin Potier, en ouverture, mais aussi D'un film à l'autre, dont je vous parle en bas de cet article.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Sera également projeté le film de Michel Hazanavicius, La plus précieuse des marchandises, qui figurait en compétition du 77ème Festival de Cannes, par ailleurs lauréat du Prix de la Semaine du Cinéma Positif.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Sera également projeté le film Seul de Pierre Isoard (avec le président du jury Samuel Lebihan).

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Trois "coups de projecteur" seront également projetés hors compétition.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Le festival proposera trois rencontres et master class : avec Vincent Delerm, Claude Lelouch et Franck Dubosc.

    Les amateurs de frissons et sueurs froides ne seront pas en reste avec la séance de minuit consacrée à Nous les zombies de RKSS.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Le festival, comme chaque année, proposera deux films classiques, Les Misérables de Claude Lelouch et Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy. 

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Enfin, le jeune (et moins jeune) public pourra se régaler avec Petit Panda en Afrique.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    J'en profite enfin pour vous dire que, après le Salon Livres et Musiques de Deauville, et le Festival de Cannes, j'aurai le plaisir de dédicacer mon roman La Symphonie des rêves (qui a en partie le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule pour cadre, une ode à la puissance émotionnelle de la musique, notamment la musique de films), après la séance du film Il était une fois Michel Legrand, le vendredi 28 juin à 18h, dans le hall du cinéma Le Gulf Stream. Et voilà un hasard et une coïncidence qui ne devraient pas déplaire à Claude Lelouch. Dans ce roman, comme fils directeurs figurent en effet les films de Jacques Demy et les musiques de Michel Legrand auxquels sont consacrés deux documentaires projetés dans le cadre de ce Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule 2024. Je vous en dis aussi davantage sur ce roman et ma passion pour les musiques de films dans cette interview.

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,cinéma,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Parmi les films évoqués dans le roman, figurent aussi des films qui furent projetés à La Baule comme La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit.

    Pour en savoir plus sur le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, et pour réserver vos pass, rendez-vous sur le site officiel du festival.

    CRITIQUE - D'un film à l'autre

    cinéma,festival du cinéma et musique de film de la baule 2024,10ème festival du cinéma et musique de film,la baule,musique,franck dubosc,sam bobino,audrey dana,ludovic bource,christophe barratier,la symphonie des rêves,roman

    Lelouch. Prononcez ce nom et vous verrez immédiatement l’assistance se diviser en deux. D'un côté, les adorateurs qui aiment : ses fragments de vérité, ses histoires d’amour éblouissantes, sa vision romanesque de l’existence, sa sincérité, son amour inconditionnel du cinéma, ses aphorismes récurrents, une musique et des sentiments grandiloquents, la beauté parfois cruelle des hasards et coïncidences. De l'autre, les détracteurs qui lui reprochent son sentimentalisme et tout ce que les premiers apprécient, et sans doute de vouloir raconter une histoire avant tout, que la forme soit au service du fond et non l’inverse. Je fais partie de la première catégorie et tant pis si pour cela je dois subir la condescendance des seconds. Le cinéma est pour moi avant tout affaire de passion, de sincérité, d’audace et quoiqu’en disent ses détracteurs, le cinéma de Claude Lelouch se caractérise par ces trois éléments comme le démontre magnifiquement de documentaire « D’un film à l’autre » réalisé à l’occasion des 50 ans des films 13.  Un documentaire qui résume un demi-siècle de cinéma du Propre de l’homme à Ces amours-là.

    Ayant pourtant lu l’autobiographie de Claude Lelouch (Itinéraire d’un enfant très gâté, Robert Laffont) que je vous recommande et ayant vu un grand nombre de ses films, j’ai néanmoins appris pas mal d’anecdotes et en ai réentendu d’autres comme l’histoire de la rencontre de ses parents auquel fera formidablement écho la remise de son Oscar des années plus tard (je vous laisse la découvrir si vous ne connaissez pas l’anecdote). Magnifique hasard à l’image de ceux qu’il met en scène.

    Un parcours fait de réussites flamboyantes et d’échecs retentissants. « C’est plus difficile aujourd’hui de sortir d’un échec, aujourd’hui la terre entière est au courant. A l’époque, cela restait confidentiel. Derrière un échec on peut rebondir autant qu’on veut si on ne demande rien aux autres. Etant donné que j’ai toujours été un spécialiste du système D, j’ai toujours trouvé le moyen de tourner des films » a-t-il précisé lors du débat qui avait suivi la projection lors de laquelle j'avais vu ce documentaire.

     La plus flamboyante de ses réussites fut bien sûr Un homme et une femme, palme d’or à Cannes en 1966, Oscar du meilleur film étranger et du meilleur scénario parmi 42 récompenses … à 29 ans seulement ! Film que Claude Lelouch a, comme souvent réalisé, après un échec. Ainsi le 13 septembre 1965, désespéré, il roule alors vers Deauville où il arrive la nuit, épuisé. Réveillé le matin par le soleil, il voit une femme depuis sa voiture,  elle  marche sur la plage avec un enfant et un chien. Sa « curiosité est alors plus grande que la tristesse ». Il commence à imaginer ce que peut faire cette femme sur cette plage, avec son enfant, à cette heure matinale. Cela donnera Un homme et une femme, la rencontre de deux solitudes blessées qui prouve que les plus belles histoires sont les plus simples et que la marque du talent est de les rendre singulières et extraordinaires.

    Une histoire que vous redécouvrirez parmi tant d’autres comme les derniers instants de Patrick Dewaere,  et une multitude d’autres hasards et coïncidences et d’histoires sur les uns et les autres que Lelouch nous raconte en voix off, avec passion et sincérité, comme un film, celui de son existence, une existence à 100 à l’heure, à foncer et ne rien regretter à l’image de son court-métrage C'était un rendez-vous qui ouvre le documentaire. L’histoire d’une vie et une histoire, voire une leçon, de cinéma. Claude Lelouch souligne notamment l’importance de la musique tellement importante dans ses films : « L’image, c’est le faire-valoir de la musique ». « Chaque nouvelle invention modifie l’écriture cinématographique. Mes gros plans c’est ma dictature, et les plans larges c’est ma démocratie, et pas de plan moyen. » a-t-il précisé lors du débat. « Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui va très vite et on n’a plus le temps de lire le mode d’emploi alors que de mon temps on avait le temps de lire le  mode d’emploi mais il y a quelque chose qui n’a pas fait de progrès c’est l’amour.  La montée et la descente d’une histoire d’amour  m’ont toujours fasciné. »

    Claude Lelouch est né avec la Nouvelle Vague qui ne l’a jamais reconnu sans doute parce que lui-même  n’avait « pas supporté que les auteurs de la Nouvelle Vague aient massacré Clouzot,  Morgan, Decoin, Gabin », tous ceux qui lui ont fait aimer le cinéma alors qu’il trouvait le cinéma de la Nouvelle Vague « ennuyeux ».

     Quel bonheur de revoir Jean-Paul Belmondo, Jacques Villeret, Yves Montand, Annie Girardot,  Jean Louis Trintignant, Anouk Aimée, Fabrice Luchini Evelyne Bouix, Catherine Deneuve, Lino Ventura, Fanny Ardant,  Francis Huster, Alessandra Martines, tantôt irrésistibles ou bouleversants, parfois les deux, magnifiés par la caméra de Claude Lelouch qui sait si bien, par sa manière si particulière de tourner et surtout de diriger les acteurs, capter ces fameux fragments de vérités. « Les parfums de vérité plaisent au public français. Donner la chair de poule, c’est l’aristocratie de ce métier. » Comment ne pas être ému en revoyant Annie Girardot dans Les Misérables ( film qui lui vaudra ce César de la meilleure actrice dans un second rôle, en 1996, et sa déclaration d’amour éperdue au cinéma ), Jean-Paul Belmondo et Richard Anconina dans Itinéraire d’une enfant gâté (d'ailleurs projeté à La Baule, il y a quelques années) ? Des extraits comme autant de courts-métrages qui nous laissent un goût d’inachevé et nous donnent envie de revoir les films de Lelouch.

    « Il n’y a pas de vraies rencontres sans miracles » d’après Claude Lelouch et chacun de ces miracles en a donné un autre, celui du cinéma.  «L’idée était de raconter l’histoire des films 13 et comment je suis allée d’un miracle à l’autre car un film est toujours un miracle. »

    Alors tant pis si une certaine critique continue de le mépriser (il y est habitué lui dont un critique clairvoyant disait à ses débuts  "Claude Lelouch... Souvenez-vous bien de ce nom. Vous n'en entendrez plus jamais parler.")  voire les professionnels de la profession ( car  comme il le dit lui-même :  « Un seul critique qui compte sur moi, c’est le temps qui passe ».

     Alors si comme moi, vous aimez le cinéma de Claude Lelouch et les fragments de vérité, si vous croyez aux  hasards et coïncidences, fussent-ils improbables, ne manquez pas ce documentaire qui est aussi la leçon d’une vie d’un homme  qui a su tirer les enseignements de ses succès et surtout de ses échecs et d’un cinéaste qui a sublimé l’existence et les acteurs, ce dont témoigne chaque seconde de ce documentaire passionnant, l'itinéraire d'un enfant gâté, passionné fou de cinéma.

  • La FNAC Cannes fait son cinéma : en dédicace de "La Symphonie des rêves", le 20 mai, à 16H

    fnac,cannes,fnac de cannes,la fnac fait son cinéma,festival de cannes,77ème festival de cannes,festival de cannes 2024,dédicace,la symphonie des rêves,sandra mézière,lolita chammah,aliocha schneider,vahina giocante,alain chamfort,laurent hopman – renaud hoche,samuel le bihan

    Je suis ravie de faire partie de cette belle programmation « La Fnac Cannes fait son cinéma » (un programme qui vient de s'étoffer avec l'ajout de Golshifteh Farahani et Camille Etienne, en plus de  Lolita Chammah, Aliocha Schneider, Vahina Giocante, Alain Chamfort, Laurent Hopman – Renaud Hoche, Samuel Le Bihan - en tant que parrain de la 9ème semaine du cinéma positif-, Alice Pol, Hippolyte Girardot), à la Fnac de Cannes, pendant le 77ème Festival du Film, et de vous retrouver en dédicace, le lundi 20 mai, de 16h à 18H, autour de mon roman La Symphonie des rêves.

    fnac,cannes,fnac de cannes,la fnac fait son cinéma,festival de cannes,77ème festival de cannes,festival de cannes 2024,dédicace,la symphonie des rêves,sandra mézière,lolita chammah,aliocha schneider,vahina giocante,alain chamfort,laurent hopman – renaud hoche,samuel le bihan

     
    En une vingtaine d’années de ce festival dans le cadre duquel les émotions sont décuplées, j’en ai appréhendé les tumultes, les frénésies, les véhémences, les impatiences, les exaltations, les versatilités, la promptitude des festivaliers à déifier ou à piétiner. Mais, surtout, j’y ai engrangé des souvenirs fantasques, fantastiques, fantasmagoriques, des souvenirs de vie et de cinéma s’entrelaçant parfois en une curieuse mise en abyme. 23 ans après mon premier festival cannois (un concours d’écriture de critiques nommé Prix de la Jeunesse organisé par le Ministère de la Jeunesse et des sports permettait à de jeunes européens d’être invités au Festival de Cannes, je n’aurais pas imaginé alors le couvrir chaque année et y vivre tant de moments inoubliables), je sais déjà que quand résonnera Aquarium de Saint-Saëns, les frissons seront là. Vivaces. Inaltérés. 
     
    L’un de ces souvenirs de cinéma figure d’ailleurs dans ce roman qui vous emmène au Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, à Venise, Athènes, Hydra, Dinard, Trouville, Nice…mais aussi au Festival de Cannes. 
     
     Cette année, j’aurai le plaisir de couvrir à nouveau le festival (à partir du 19.05), et de vous livrer mes coups de cœur cinématographiques, mais donc aussi de faire partie du programme « La Fnac fait son cinéma » et de dédicacer La Symphonie des rêves, roman dans lequel musique (notamment de films) et cinéma bousculent et relient les destinées. 
     
    Merci à Sophie Queval, à la Fnac de Cannes, à mon éditeur Blacklephant Editions et en particulier à Charlène.
     
    Retrouvez mes articles consacrés au Festival de Cannes sur Inthemoodforcinema.com  et Inthemoodforcannes.com.
     
    Ci-dessous, le programme de la FNAC pendant le 77ème Festival de Cannes (communiqué de la Fnac).

    La Fnac Cannes a le plaisir d’accueillir de nombreux auteurs, acteurs et musiciens pour des rencontres et des showcase exceptionnels sur la terrasse du magasin.

    Dans le cadre prestigieux du festival de Cannes, la Fnac Cannes se pare de ses plus beaux atours et accueille actrices et acteurs, journalistes cinéma, auteurs et musiciens pour des rencontres, dédicaces et showcase exceptionnels, sur la terrasse du magasin à partir du 16 mai 2024.

    Découvrez le programme en cliquant sur le nom des invités :

    RENCONTRE DEDICACE AVEC LOLITA CHAMMAH 

    JEUDI 16/05 à 14H00 

    SHOWCAS ET DEDICACE AVEC ALIOCHA SCHNEIDER 

    JEUDI 16/05 à 17H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC VAHINA GIOCANTE 

    VENDREDI 17/05 à 16H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC ALAIN CHAMFORT 

    SAMEDI 18/05 à 14H00

    RENCONTRE DEDICACE ET EXPOSITION BD AVEC  LAURENT HOPMAN ET RENAUD ROCHE

    SAMEDI 18/05 à 18H00

    DEDICACE AVEC SANDRA MEZIERE 

    LUNDI 20/05 à 16H00

    PARTENARIAT PROJET MOTEUR! PROJECTION DES FILMS DES LAUREATS DU CONCOURS 2024

    MERCREDI 22/05 à 15H30

    RENCONTRE DEDICACE AVEC ALICE POL

    JEUDI 23/05 à 11H00

    RENCONTRE AVEC CAMILLE ETIENNE, lauréate du Humann Prize dans le cadre de la 9ème Semaine du Cinéma Positif

    JEUDI 23/05 à 16H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC HIPPOLYTE GIRARDOT

    VENDREDI 24/05 à 11H00

    RENCONTRE AVEC GOLSHIFTEH FARAHANI, lauréate du Humann Prize, dans le cadre de la 9ème Semaine du Cinéma Positif

    VENRDEDI 24/05 à 14H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC SAMUEL LE BIHAN, PARRAIN DE LA 9e SEMAINE DU CINEMA POSITIF

    SAMEDI 18/05 à 11H00

    ÉVÉNEMENTS GRATUITS ET OUVERTS AU PUBLIC DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES, ORGANISES EN PARTENARIAT AVEC :

    Logo-BFM-Nice-CoteAzur

    Liens : 

    Le programme complet "La Fnac Cannes fait son cinéma" sur le magazine L'Eclaireur Fnac

    Le programme de ma séance de dédicaces sur le Magazine L'Eclaireur Fnac

    L'article du magazine littéraire Lettres Capitales sur La Symphonie des rêves

    Mon interview au sujet de La Symphonie des rêves sur le site littéraire A la lettre

    De nombreux avis de lecteurs sur mon compte Instagram @Sandra_Meziere

  • En dédicace au Festival livres & musiques de Deauville 2024

     

    Festival livres & musiques de Deauville, Deauville, littérature, La Symphonie des rêves, Sandra Mézière, roman, littérature

    Festival livres & musiques de Deauville, Deauville, littérature, La Symphonie des rêves, Sandra Mézière, roman, littérature

    Le Festival littéraire Livres et Musiques de Deauville aura lieu du 3 au 5 mai prochain, dans le splendide musée des Franciscaines de Deauville. J’ai le grand plaisir d’être invitée le samedi 4 mai, de 15h30 à 17H30, pour la fameuse « grande dédicace », avec mon roman La Symphonie des rêves.

    Festival livres & musiques de Deauville, Deauville, littérature, La Symphonie des rêves, Sandra Mézière, roman, littérature

     
    La magnifique affiche de cette édition rend hommage à Françoise Sagan (et à son livre Aimez-vous Brahms…, si vous regardez attentivement).
     
    Que de douces réminiscences pour moi au simple énoncé de ce nom de Deauville. D'abord, les débuts de mon histoire avec les festivals de cinéma puisque le premier auquel j’ai assisté fut le Festival du Cinéma Américain de Deauville, il y a une vingtaine d’années, un festival dont je n’ai pas manqué une édition depuis lors, juste deux jours l’an passé…pour relire les épreuves de La Symphonie des rêves
     
    Deauville, c’est aussi évidemment pour moi le film de Lelouch (que j'avais regardé déjà tant de fois avant de venir à Deauville !), et plus récemment ce remake avec P.Cruz et B.Pitt en introduction du défilé Chanel (c’est à Deauville qu’elle ouvrit sa première boutique). Dans le film de Lelouch, le montage et les alternances de noir et blanc et de couleurs jouent et jonglent habilement avec les méandres du temps et de la mémoire émotive, entre le présent et le bonheur passé qui ressurgit sans cesse. C’est un peu aussi mon histoire avec Deauville. À chaque retour à Deauville, une chaleureuse nostalgie m’envahit, le parfum de l’insouciance qui, là seulement inaltéré, flotte dans l’air. Comme la voix de Jean-Louis Trintignant quand il prononce « Montmartre 1540 » ou lorsque dans sa Ford Mustang il prépare ce qu'il dira à Anne lorsqu’ils se retrouveront. J’ai parfois aussi l’impression d’y entrevoir cet homme avec son chien qui marche dans la brume qui lui font penser à Giacometti.  Vous rappelez-vous sa question dans le film : « Qu'est-ce que vous choisiriez : l'art ou la vie ? ». Il semblerait qu’à Deauville, pour moi, les deux s’entremêlent constamment, et se confondent même parfois. 
     
    De Sagan, à l'honneur lors de cette édition 2024 du festival, j'aime tout : la mélancolie, la nostalgie, la lucidité, le romantisme désenchanté, l’humour, la petite musique des mots, l’élégance, le sens du détail, la gravité légère… Je crois avoir lu tous ses livres. Et il ne se passe pas une année sans que j’en relise un, voire plusieurs.

    Depuis 2004, le  Festival littéraire Livres & Musiques célèbre, chaque printemps, les mots et la musique...ou la fameuse musique des mots.

    Le Festival se déroule en deux temps : avec le Prix des Ados, remis en avril. En mai, romanciers, biographes, illustrateurs et auteurs de BD, auteurs jeunesse, se retrouvent à Deauville pour des lectures musicales, des concerts littéraires et des rencontres singulières. Un Jury d’écrivains et de musiciens, présidé par Jérôme Garcin, décerne depuis 2004 le Prix Livres & Musiques de Deauville qui récompense un roman inspiré par la musique.

    Depuis 2021, le Festival Livres & Musiques se déroule sur  3 jours de festivité dans les différents espaces des Franciscaines.


    En 2024, il revient pour sa 21ème édition, du vendredi 4 au dimanche 6 Mai 2024, et rendra un hommage aux petites et grandes musiques de Françoise Sagan à l’occasion du 20e anniversaire de la mort de celle-ci. Retrouvez le programme détaillé, ici.

    La Symphonie des rêves poursuit ainsi sa jolie route qui passera aussi bientôt par Cannes, le salon Quartier du Livre à Paris, le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule...
     
    « On ne m'ôtera jamais de l'idée que c'est en se colletant avec les extrêmes de soi-même, avec ses contradictions, ses goûts, ses dégoûts et ses fureurs que l'on peut comprendre un tout petit peu, oh, je dis bien, un tout petit peu ce que c'est que la vie. » (Françoise Sagan - Des bleus à l’âme).
     
    « Ce n'est pas parce que la vie n'est pas élégante qu'il faut se conduire comme elle. » (Des bleus à l’âme -Françoise Sagan).
     
    Et trois autres citations de Sagan auxquelles je souscris… :
     
    « Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l'on est tant soi peu sensible, on est écorché partout et tout le temps. »
     
    « Un ami qui comprend nos larmes a beaucoup plus de valeur que plein d'amis qui ne comprennent que notre sourire. »
     
    « Écrire, c'est comme avoir un rendez-vous d'amour dangereux. J'ai toujours aimé la littérature. Elle m'a toujours aidée. C'est la seule réponse à la terre. Je n'ai jamais pensé que je lui rendais service. »
  • Les films de mon roman "La Symphonie des rêves" à l’honneur sur Universcine

    cinéma,la symphonie des rêves,universcine.com,roman,littérature,musique,musique de films,bo

    cinéma,la symphonie des rêves,universcine.com,roman,littérature,musique,musique de films,bo

    cinéma,la symphonie des rêves,universcine.com,roman,littérature,musique,musique de films,bo

    Mon roman La Symphonie des rêves, à partir de mercredi, sera doublement à l’honneur sur la plateforme de VOD Universcine.com (@universcine), puisque non seulement trois exemplaires du roman seront à gagner pour les abonnés mais aussi parce que les 15 films dont les titres figurent ci-dessous, évoqués dans le livre, sont à l'honneur sur la page d’accueil du site.

    cinéma,la symphonie des rêves,universcine.com,roman,littérature,musique,musique de films,bo

    cinéma,la symphonie des rêves,universcine.com,roman,littérature,musique,musique de films,bo

     Inutile de vous dire que je vous recommande ardemment chacun de ces longs-métrages. Dans tous, la musique joue un rôle primordial. D’ailleurs, c’est la puissance émotionnelle d'une de ces musiques et l'émotion que procure la musique en général (son potentiel comme lien romanesque) qui on suscité l’idée de ce roman (et son rôle consolateur que définit si bien cette citation de Stendhal qui figure au début du roman « La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l’âme chercher le chagrin qui nous dévore ») dont une large partie se déroule ainsi dans le cadre du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule.

    Alors, avant de vous retrouver pour de nouvelles séances de dédicaces, notamment au Festival de Cannes (Fnac de Cannes, probablement le 20 Mai), au Salon Livres et Musiques de Deauville (le 4 mai), à Saint-Malo (Cultura, le 20 avril),...je vous laisse avec ces films que vous croiserez au fil des pages du roman dans lequel ils sont cités plus ou moins explicitement…

    Pour certains, vous retrouverez mes critiques ci-dessous. Je remercie Universcine.com pour ce magnifique coup de projecteur.

    En rouge, les films dont mes critiques figurent ci-dessous.

    César et Rosalie de Claude Sautet

    Monsieur Klein de Joseph Losey

    In the mood for love de Wong Kar Wai

    La tortue rouge de Michael Dudok de Wit

    Le temps de l'innocence de Martin Scorsese

    Les parapluies de Cherbourg de Jacques  Demy

    Les choses de la vie de Claude Sautet

    La main au collet d'Alfred Hitchcock

    La bête humaine de Jean Renoir

    Deux hommes dans la ville de José Giovanni

    Le Train de Pierre Granier-Deferre

    Une vie cachée de Terrence Malick

    Le Chat de Pierre Granier-Deferre

    Sueurs froides d'Alfred Hitchcock

    Lawrence d'Arabie de David Lean

    Lire la suite

  • Roman - La Symphonie des rêves (Editions Blacklephant) - premiers épisodes de la belle aventure : critiques et dédicaces

    La Symphonies des reves 3.jpg

    Ci-dessus, La Symphonie des rêves à la librairie du Bon Marché Rive Gauche

    La Symphonie des rêves roman librairie Albin Michel.jpg

    Ci-dessus, La Symphonie des rêves à la nouvelle librairie Albin Michel, Boulevard Raspail, à Paris

    symphonie des rêves 2.jpg

    Ci-dessus et ci-dessous, à la FNAC

    symphonie 4.jpg

    Ci-dessous, à la librairie Gibert à Paris

    FB_IMG_1704466268430.jpg

    Il est là. Le rêve qui se concrétise. Au milieu des autres. Un peu intimidé par ce prestigieux compagnonnage. Un peu fier d’y être, enfin. Je me souviens de ce sentiment d’exaltation quand l’idée s’est imposée, obsessionnelle, quand l’envie irréfragable d’écrire ce livre m’a transportée, quand j’ai établi un véritable plan d’attaque pour en bâtir l’univers en six mois alors que j’écris d’habitude à l’instinct, me laissant porter par mes personnages et émotions. L’émotion. C’est toujours la source et le but. Une émotion qui me submerge et m’envahit tant qu’il est vital de la transformer en histoire. Celle que j’espère réussir à vous transmettre, aussi. Je me souviens de cette énergie démente pendant ces six mois, à l’image de l’émotion d’alors qui la guidait. Je me souviens de ce journal intime auquel, à huit ans, j’avais confié le rêve secret, celui de devenir romancière. La voie me semblait impossible mais aussi être la seule possibilité de faire résonner ma voix. Je me souviens de ces livres dits d’adultes (Balzac, Hugo, Stendhal), que je dévorais à l’âge où ce n'était pas "normal", où au cours imposé de lecture à l’école je feignais de lire des BD pour avoir l’air « comme les autres ». Je me souviens que la normalité n’est qu’une invention des êtres sans fantaisie pour claquemurer celles des autres, et se rassurer. Je me souviens que les livres furent les derniers compagnons de vie de mon père qui m'en a transmis la passion, qu’ils nous relient au passé, aux disparus, aux rêves et êtres impossibles. Je me souviens qu’il vaut mieux éviter de se souvenir, parfois. Je me souviens d’une musique qui a tout enclenché, consolante et magnétique. Je me souviens que j’écris, à la fois pour me souvenir et pour oublier, pour une seule personne et pour tous. Et comme l’héroïne sur la couverture, pour regarder vers la mer, l’avenir, l’ailleurs, l’espoir.
    Je me souviens enfin de ces deux phrases déjà citées mais qui évoquent si bien la genèse de ce roman :
    « Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas il n'est qu'écriture. » Cocteau
    « Écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Duras

    blacklephant la symphonie des rêves.jpg

    Je pourrais vous parler des chemins détournés et épineux qu'empruntent les rêves pour se concrétiser. Je pourrais vous parler de tous les hasards et coïncidences, des turbulences et des rebondissements qui ont jalonné ces derniers mois avant et après la publication de ce roman. Je pourrais vous parler de ce qui, profondément, viscéralement, a suscité l'envie irrépressible de raconter cette histoire sur la force des rêves et la puissance émotionnelle de la musique qui, dans ce roman, bouscule et relie les destinées, enfièvre et console. Je pourrais vous parler des désillusions, des drames, des joies, des rencontres, des doutes qui l'ont nourri. Mais au fond je ne "parlerai" jamais aussi sincèrement et aussi bien de tout cela qu'à travers les personnages de La Symphonie des rêves, sorte de kaléidoscope de toutes ces émotions qui vous feront voyager, d'Athènes à Venise, de Trouville à Nice, de Dinard à Cannes, de La Baule à Hydra, de Beaune à Paris, du Festival de Cannes au Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, au rythme des élans musicaux et de leurs élans du cœur.

    D'autres, aussi, en ont parlé magnifiquement, et je les remercie, tout particulièrement Dan Burcea pour son sublime article et sa magnifique analyse dans la revue littéraire Lettres Capitales, une chronique que vous pouvez lire, ici.

    littérature,roman,la symphonie des rêves,sandra mézière,la symphonie des rêves de sandra mézière,cinéma,musique,critique,librairie,dédicace,paris,deauville,la baule,festival de cinéma,critique littéraire,blacklephant éditions,rentrée littéraire,avis roman la symphonie des rêves,salon littéraire

    Retrouvez également mon interview sur le site littéraire A la lettre pour en savoir plus sur le roman, sa genèse, mes goûts cinématographiques, en matière de musiques de films...

    littérature,roman,la symphonie des rêves,sandra mézière,la symphonie des rêves de sandra mézière,cinéma,musique,critique,librairie,dédicace,paris,deauville,la baule,festival de cinéma,critique littéraire,blacklephant éditions,rentrée littéraire,avis roman la symphonie des rêves,salon littéraire

    littérature,roman,la symphonie des rêves,sandra mézière,la symphonie des rêves de sandra mézière,cinéma,musique,critique,librairie,dédicace,paris,deauville,la baule,festival de cinéma,critique littéraire,blacklephant éditions,rentrée littéraire,avis roman la symphonie des rêves,salon littéraire

    Quelques avis de lecteurs, aussi (partagés avec leur accord) :

    avis La Symphonie des rêves sandra mézière.jpg

    avis la symphonie des rêves sandra mézière 2.jpg

    littérature, roman, La Symphonie des rêves, Sandra Mézière, La Symphonie des rêves de Sandra Mézière, cinéma, musique, critique, librairie, dédicace, Paris, Deauville, La Baule, festival de cinéma, critique littéraire, Blacklephant éditions, rentrée littéraire, avis roman La Symphonie des rêves, salon littéraire

    littérature,roman,la symphonie des rêves,sandra mézière,la symphonie des rêves de sandra mézière,cinéma,musique,critique,librairie,dédicace,paris,deauville,la baule,festival de cinéma,critique littéraire,blacklephant éditions,rentrée littéraire,avis roman la symphonie des rêves,salon littéraire

    littérature,roman,la symphonie des rêves,sandra mézière,la symphonie des rêves de sandra mézière,cinéma,musique,critique,librairie,dédicace,paris,deauville,la baule,festival de cinéma,critique littéraire,blacklephant éditions,rentrée littéraire,avis roman la symphonie des rêves,salon littéraire

    avis 3.jpg

    Merci à radio J pour l'invitation, et en particulier à Line Toubiana et Lise Gutman, les premières à avoir parlé de La Symphonie des rêves.

    roman 6.jpg

    roman 9.jpg

    Enfin, les premières séances de dédicaces furent un bonheur, à la Librairie du Marché de Deauville, à la FNAC de Laval et à la Librairie du Cinéma du Panthéon de Paris que je remercie pour leur confiance.

    dedi 6.jpg

    dedi 5.jpg

    Photo ci-dessus, copyright Dominique Saint

    dedi 4.jpg

    dedi Deauville 3.jpg

    dedi 7.jpg

    dedicace la symphonie des rêves fnac.jpg

    roman 4.jpg

    littérature,roman,la symphonie des rêves,sandra mézière,la symphonie des rêves de sandra mézière,cinéma,musique,critique,librairie,dédicace,paris,deauville,la baule,festival de cinéma,critique littéraire,blacklephant éditions,rentrée littéraire,avis roman la symphonie des rêves,salon littéraire

    littérature,roman,la symphonie des rêves,sandra mézière,la symphonie des rêves de sandra mézière,cinéma,musique,critique,librairie,dédicace,paris,deauville,la baule,festival de cinéma,critique littéraire,blacklephant éditions,rentrée littéraire,avis roman la symphonie des rêves,salon littéraire

    Retrouvez d'autres photos et vidéos des séances de dédicaces sur mon compte Instagram @Sandra_Meziere.

     

  • Librairie du Cinéma de Panthéon à Paris - Dédicace du roman "La Symphonie des rêves"

    dedicace Pantheon.jpg

    J'ai le grand plaisir de vous inviter à découvrir mon deuxième roman La Symphonie des rêves ( Editions Blacklephant) à l'occasion de cette première séance de dédicaces parisienne à la Librairie du Cinéma du Panthéon, le mercredi 24.01, à 19h. Ce moment littéraire, cinématographique et convivial sera accompagné d'un cocktail de la "meilleure table étrangère", le restaurant / traiteur des merveilleuses Maria et Dina Nikolaou, Evi Evane.
     
    Ode à la puissance émotionnelle et salvatrice de la musique, La Symphonie des rêves est en effet aussi une invitation au voyage qui vous emmènera notamment en Grèce mais aussi en Italie. Empreint de ma passion pour le septième art, ce roman vous transportera également au cœur des festivals de cinéma, notamment le Festival de Cannes et le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, des festivals de cinéma que je couvre depuis plus de vingt ans.
    Extrait de l'analyse de la revue littéraire Lettrescapitales.com par Dan Burcea qui, peut-être vous donnera envie de le découvrir (à lire en entier, ici : https://lettrescapitales.com/la-symphonie-des-reves-de.../) :
     
    "Sandra Mézière utilise avec intelligence autant le fond que la forme littéraire de son récit. Pour elle, la construction romanesque suit intimement le titre de son histoire, étant structurée en quatre mouvements dont on reconnait, s’il fallait encore le rappeler, ceux d’une symphonie. C’est au fil de cette structure que le lecteur est invité à suivre les histoires de ces quatre personnages, dans une évolution bien maîtrisée et qui ne manque pas de lui faire découvrir, à chaque étape ou plutôt à chaque partition, le chemin que chacun emprunte pour arriver à accomplir leur rêve.
    Les références nombreuses au monde du cinéma, l’ambiance des festivals et les accords de la musique remplissent un espace suffisant, une scène dans le sens propre du terme. Sandra Mézière maîtrise avec tout autant de talent à la fois cette ambiance dorée, placée sous les feux de la rampe que l’introspection du récit intime qui lui permet d’exprimer le vécu intense, passionné, souvent dramatique des protagonistes de son roman.
    Le roman de Sandra Mézière confirme son talent et sa capacité très remarqués de construire des personnages complexes, d’une vraie beauté et d’une authenticité incontestables. Plus encore, mais à cette question elle seule serait capable d’y répondre, n’est-ce pas à se demander si derrière Carole, Rebecca, Catherine et Stéphanie ne se cacherait pas une seule et unique personne ? Peut-être la narratrice elle-même ? Peut-être l’autrice ?
    La réponse, en lisant ce passionnant roman !"
     
    Pour ne pas oublier la date ou pour en savoir plus, rejoignez la page de l'événement :
     
    Pour en savoir plus sur le roman :
     
    Pour retrouver le récit des deux premiers mois de cette belle aventure :