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FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2007

  • Compte-rendu du Festival du Film Asiatique de Deauville 2007

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    Printemps, été, automne, hiver et printemps. Deauville s’est parée des couleurs d’un film de Kim Ki Duk pour cette medium_asiab11.JPGmedium_asiab15.JPG9ème édition. Des couleurs lunatiques, mélancoliques et poétiques. Des couleurs qui nous emportent dans leur tourbillon coloré. Des couleurs qui, en quelques jours, d’une image à l’autre, d’un épais et mystérieux brouillard à une neige sublimement impromptue et fugace à un soleil étincelant et éblouissant nous font passer d’une saison et d’un sentiment à l’autre. Comme au cinéma. Fantaisiste, elle aussi. Deauville s’est en effet mise au diapason avec le cinéma qu’elle honore. Deauville n’a pas fini de me surprendre et m’envoûter. Le Ccnéma asiatique non plus. Mais le cinéma asiatique ne se résume pas au Coréen Kim Ki Duk d’ailleurs absent de cette édition même si le cinéma coréen… du Sud (évidemment, le cinéma Coréen du Nord existe-t-il d’ailleurs ? Aurait-il la possibilité d’exister ?) a été prédominant dans cette sélection avec 16 films sur 47.

    En foulant les Planches pour la énième fois, je me remémore les instants marquants de ce festival.                                                                     

    Mes coups de coeur

    medium_asiab4.JPG-Le film d’ouverture d’abord. Le mariage de Tuya de Wang Quan’an  qui a obtenu l’ours d’or de la 57ème Berlinale.

    Au cœur de la Mongolie Chinoise, Tuya se bat pour faire vivre ses deux enfants et son mari, blessé lors d’un accident, et pour s’occuper de sa centaine de moutons. Afin de résoudre ses problèmes, elle décide de divorcer et de trouver un nouvel époux à la seule condition que celui-ci accepte de subvenir aux besoins de toute sa famille, dont son premier mari. L’objectif du réalisateur était avant tout de témoigner d’une réalité sociale avant qu’elle ne disparaisse, celle de la vie des bergers de Mongolie intérieure menacée par l’expansion industrielle.  Ce film ne se réduit néanmoins pas à un témoignage, c’est bien plus que cela : à la peinture de la dureté de leur existence s’oppose la beauté fulgurante des paysages, des medium_asiab50.JPGvisages, sublimés par l’acuité du regard du réalisateur. C’est aussi le portrait émouvant d’une femme qui se bat pour (sur)vivre dans un milieu aride et en parallèle c’est le portrait d’un pays que le film met magnifiquement en lumière, dans les deux sens du terme. De longs plans fixes soulignent ces contrastes et immergent ainsi le spectateur dans cette réalité si lointaine terriblement belle et bouleversante, au rythme de leurs journées laborieuses, dont l’observation pour le spectateur est lénifiante, parfois, mais surtout jamais ennuyeuse. L’émotion contenue pendant le film surgira au dénouement : le jour du mariage, deux enfants se battent à l’extérieur de la yourte  où se déroule la cérémonie, les deux maris, le nouveau et l’ancien, aussi, à l’intérieur. Ils se révèlent, enfin. Infantiles. Amoureux aussi pour l’ancien mari qui semblait jusque là indifférent. Le film s’achève sur les larmes et le regard de Tuya qui contient toute la tristesse d’une vie passée et à venir à laquelle elle avait cru l’espace d’un instant pouvoir échapper. Un film à la fois drôle (aussi) et poignant servi par des acteurs magnifiques dont il faut souligner qu’ils sont tous des amateurs à l’exception de Yu Nan qui interprète Tuya.

    medium_vieux_jardin.JPGMon deuxième coup de cœur du Festival :  Le vieux jardin de  Im Sang-soo qui était déjà venu à medium_jardin.JPGDeauville pour Une femme coréenne qui avait obtenu le lotus d’or du meilleur Film au Festival du Film Asiatique en 2004 et dont The President’s last bang  avait fait sensation au Festival de Cannes, où il était sélectionné dans le cadre de la quinzaine des réalisateurs.  Mai 1980. Lors d’une manifestation réprimée par l’armée, Hyun-woo un jeune militant socialiste trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee, une jeune enseignante. Après avoir vécu une histoire d’amour avec elle, Hyun woo retourne à ses activités politiques, la laissant seule. Arrêté puis incarcéré, il sort de prison dix-sept ans plus tard et se souvient... Si ce film n’a rien de révolutionnaire contrairement à son sujet, les combats qu’il met en scène n’en demeurent pas moins particulièrement cinématographiques : celui de l’Histoire et de l’histoire, celui de l’amour et des idéaux politiques, celui d’un homme avec l’Etat et finalement celui d’un homme avec lui-même. Choix cornélien entre l’amour et la politique. Le vieux jardin est une ode à la liberté avec en arrière-plan les changements politiques et sociaux de la Corée. Ce film aurait aussi pu s’intituler une femme coréenne puisque c’est aussi le portrait d’une femme qui meurt d’un cancer, c’est donc enfin un mélodrame qui s’assume comme tel…Ce vieux jardin mérite donc qu’on en arpente les allées certes déjà parcourues depuis longtemps mais néanmoins plaisantes à (re) découvrir.

    Le vieux jardin sortira sur les écrans français le 11 Avril 2007

    medium_deau79.JPG Mon troisième coup de cœur de ce Festival est le dernier film de Park Chan-Wook présenté en avant-première au titre aussi étrange que pourtant peu prometteur Je suis un cyborg.  De celui que le directeur du Festival surnomme le « Spielberg coréen »,  nous pouvions néanmoins nous attendre à une belle surprise au souvenir  de son célèbre « Old boy », deuxième film de sa trilogie sur la vengeance auquel Quentin Tarantino et son jury avaient remis le prix spécial au Festival de Cannes 2004. Il avait également remporté le Grand Prix à Deauville, en 2001, avec Joint security Area. Cette année c’est donc pour un hommage et la présentation de son dernier film que Park Chan-Wook était invité au festival. Dans un asile, Youg-goon est une jeune fille  persuadée d’être un robot. Elle ne s’alimente donc que de piles. Elle est prise sous l’aile de Park Il-Soon, un autre pensionnaire, qui s’approprie l’identité et la folie des autres pensionnaires. Il va tenter de la ramener vers le réel, son réel… Une histoire d’amour va se nouer entre ces deux êtres étranges qui nous embarquent medium_deau80.JPGdans leur vision du monde, celui de la folie mais aussi d’une belle naïveté. Ce film qui a reçu le prix du film le plus innovant au dernier Festival de Berlin est une œuvre singulière et indéfinissable, une comédie romantique atypique et déjantée qui ne nous laisse pas une seconde de répit. C’est l’enfant de la rencontre entre Spielberg et Jeunet, Amélie Poulain et A.I .  Un voyage au bout de la folie et de l’imagination savoureusement fantasque de Park Chan-Wook qui prouve que l’hommage que lui a rendu Benoît Jacquot et tout son jury était amplement mérité. Poétique et fantaisiste, visuellement et scénaristiquement inventif et audacieux, Je suis un cyborg est un film à l’humour noir où le romantisme affleure.  Un film qui mêle astucieusement ralentis, accélérés, split screens, qui décontenance autant par le fond que par la forme. LE film de ce festival à voir et revoir.

    La plupart des films de la compétition officielle étaient eux aussi particulièrement inventifs même si beaucoup plus consensuels que le film de Park Chan-Wook d’ailleurs difficilement égalable dans ce domaine. Parmi ceux-ci les plus remarquables :

    Route 225 de Nakamura Yoshihiro. En préambule, le réalisateur explique que ce film a divisé le Japon à cause de son medium_asiab14.JPGaspect fantastique qui a perturbé beaucoup de spectateurs. Probablement ont-ils été perturbé parce que le fantastique ne provient pas vraiment de ce que nous voyons à l’écran mais de la vision qu’en ont les deux protagonistes. Il nous renvoie ainsi à des peurs enfouis et enfantines qui révèlent des peurs plus profondes : celles de la disparition et de la fin de l’enfance et de la fin de l’insouciance. Les deux protagonistes se retrouvent en effet dans un univers en apparence parfaitement similaire à leur quotidien qui est pourtant celui d’un univers parallèle auquel ils ne peuvent échapper.   La mère de Eriko, une jeune fille de 15 ans, lui demande ainsi d’aller chercher son jeune frère Daigo à la sortie de l’école. Mais quand ils rentrent  leur décor habituel a changé, la mer a remplacé les lotissements. Puis, lorsqu’ils parviennent enfin à rentrer chez eux, la maison est vide. La nuit passe et leurs parents ne reviennent toujours pas. Bien que déboussolée, Eriko décide de faire comme si de rien n’était. Des changements  s’insinuent peu à peu dans leur vie quotidienne : un bouquet de fleurs change de couleurs etc. 225 c’est la route que les deux enfants empruntent pour rentrer chez eux.  15, c’est la racine carrée de 225.  15 c’est l’âge de Eriko, celui de tous les changements. L’âge au carrefour. De sa vie. Le deuil de l’enfance. Route 225 est une fable ludique, intrigante, parfois inquiétante  sur des sujets qui le sont moins : le deuil (de l’enfance donc et pas seulement), le refus de grandir.  Un film qui capte notre attention du début à la fin, qui nous interroge et nous donne envie de refaire le chemin à l’envers : celui-là et un autre…

    Le Pensionnat de Songyos Sugmakanan : à 12 ans, Ton est forcé par son père de quitter la maison familiale pour aller au pensionnat. Il n’a qu’un seul ami avec qui il joue de temps en temps derrière l’école, là où il y avait auparavant une piscine, là où un élève s’est paraît-il noyé.  Le Pensionnat présente plusieurs points communs avec le film précèdent : l’enfance, une disparition étrange, l’intrusion du fantastique. Là où « Route 225 » laissait judicieusement le soin au spectateur de se créer sa propre explication Le Pensionnat apporte une solution ouvertement fantastique, annihilant ainsi l’effet d’un suspense pourtant efficace. Ce qui s’annonçait comme un film sur la cruauté enfantine se révèle finalement être un film assez sirupeux sur le pardon. A voir néanmoins pour son atmosphère inquiétante et ses jeunes comédiens exemplaires.

    Dans Teeth of love de Zhuang Yuxin, Qian Yehong, une jeune femme originaire de Pékin, va connaître les mutations importantes de la Chine durant la période allant de 1977 à 1987. Pendant ces dix années, elle aura également trois histoires d’amour. Ces trois histoires d’amour ont la particularité d’être reliées dans la mémoire de Qian Yehong par la douleur qui en ravive le souvenir. Trois histoires d’amour impossibles dépeintes avec en arrière-plan l’Histoire de la Chine. Quand l’Histoire est douloureuse, l’histoire individuelle le devient aussi forcément. Un film sensible, moins conventionnel qu’il n’y paraît qui emprunte des chemins détournés pour critiquer implicitement la rigidité du régime mais aussi au premier degré le beau portrait d’une femme chinoise (oui, encore un portrait de femme !) à travers trois histoires d’amour impossibles, trois époques de sa vie.

    Getting home de Zhang Yang : Zhao et Liu deux collègues de travail et amis de longue date, sont en train de s’enivrer lorsque Liu meurt soudainement. Voulant honorer la promesse qu’il avait faite à son ami, Zhao décide de parcourir des milliers de kilomètres à travers la Chine afin de ramener le corps du défunt dans sa ville natale. Un road movie chinois à la réalisation inégale mais dont le personnage chaplinesque nous entraîne avec plaisir dans ses mésaventures burlesques…

    medium_asiab49.JPGFamily Ties de Kim Tae-yong : Mira, une femme célibataire, qui tient un snack bar, tombe des nues lorsque réapparaît son jeune frère dont elle n’avait plus eu de nouvelles depuis 5 ans. De surcroît, il est accompagné de sa femme qui a 20 ans de plus que lui… Même si ce film au sujet assez classique ne perd jamais notre intérêt grâce à des personnages plutôt attachants, son originalité se trouve plutôt dans sa construction en forme de puzzle dont l’explication finale et ironique apparaît au dénouement et modifie notre regard sur ce film qui entrelace trois histoires dont le lien n’apparaît que dans les dernières minutes.

    medium_asiab100.JPGPalmarès : Le  lotus du meilleur film a été attribué à Syndromes and a century  du Thaïlandais  Apichatong Weerasethakul.  La première partie du film s’intéresse à une femme médecin et se situe dans un environnement rappelant  celui dans lequel le cinéaste est né et a grandi. La deuxième partie s’intéresse à un homme, médecin lui aussi, et se déroule dans un environnement plus proche du monde dans lequel nous vivons.  Deux médecins. Deux visions d’un même pays. L’un évolue dans un univers glacial et aseptisé, l’autre voit pousser des orchidées rares. Syndromes and a century est un film aux limites de l’expérimental basé sur un jeu d’oppositions : entre couleurs et blancheur aveuglante et inquiétante. Malgré ses accents lynchiens, Syndromes and a century nous égare sans nous envoûter, amorçant des intrigues qui n’aboutissent pas, usant de la métaphore et des plans fixes à outrance. Syndromes and a century est une critique de la modernisation et un hymne à la nature dont les objectifs sont affichés avec trop d’évidence pour avoir une réelle portée. Dommage…

    medium_king.JPGLe lotus du jury a été attribué à King and the clown de Lee Jun-Ik : Dynastie Chosun vers 1500. Jang-Seng et Gong-Gil sont arrêtés après avoir joué une pièce satirique prenant pour cible le roi. Conduits de force au palais royal, ils proposent au roi de jouer la pièce devant lui et d’être libérés s’ils arrivent à le faire rire.

    Ce film est l’adaptation d’une comédie musicale coréenne et a connu un succès sans précèdent en Corée. Si la mise en scène est, il est vrai, assez fastueuse, l’intérêt ne réside pas tant dans ce qui nous est montré que dans ce qu’il dénonce. C’est bien connu : on ne parle jamais aussi bien d’aujourd’hui qu’en parlant d’hier. C’est une farce dramatique qui à l’image de son titre oscille et passe brusquement de la comédie à la tragédie. Comme les « clowns » qu’il met en scène, le réalisateur pratique un jeu de masques pour ridiculiser les régimes dictatoriaux en plaçant au centre de son intrigue un roi aussi cruel et violent que ridicule. Evidemment on songe à la Corée du Nord. On peut déplorer quelques longueurs mais la fin justifie les moyens. Pour le roi…et pour le réalisateur.

    Le lotus de la critique internationale a été attribuée à Ad lib night de Lee Yoon-ki : Trois hommes persuadent une jeune fille vivant à Séoul de les accompagner à la campagne où elle doit se faire passer pour la fille d’un homme qui doit bientôt mourir et dont la dernière volonté est de revoir sa fille qu’il n’a pas vue depuis des années. Certains plans sont d’un réel esthétisme, dommage que le mystère qui plane autour de l’identité de la jeune fille  (est-elle finalement la fille du mourant ?) soit finalement et aussi maladroitement levé et que certaines scènes de la famille éplorées littéralement grotesques nuisent à ce film qui comprend néanmoins de beaux moments de cinéma  en hommage à la Nouvelle Vague.

    Le prix Action Asia a été attribué à :  Dog Bite Dog de Soi Cheang

    medium_asiab51.JPGDe nouveau, ce Festival du Film Asiatique nous a apporté d’agréables surprises avec des medium_PICT0223.JPGfilms particulièrement novateurs autant dans le fond que dans la forme prouvant une nouvelle fois l’inventivité et le modernisme du cinéma asiatique. La proximité du Festival de Cannes (le Festival du Film Asiatique de Deauville se déroule habituellement plutôt début mars) a probablement empêché que certains films, ayant préféré la Croisette aux Planches, y soient projetés. Vous pourrez en trouver un résumé complet sur mon nouveau blog entièrement consacré au Festival de Cannes 2007 : In the mood for Cannes.

    Liens :

    Compte-rendu du Festival du Film Asiatique 2005

    Compte-rendu du Festival du Film Asiatique 2006

    Site Officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville 2007

    medium_deau78.2.JPGFestivals à suivre  prochainement sur In the mood for cinema : le Festival de Cannes (et sur In the mood for Cannes), le Festival du Film Romantique de Cabourg, le Festival du Cinéma Américain de Deauville (création prochaine d’un nouveau blog pour l’occasion « In the mood for Deauville 2007 »).

    Sandra.M

  • Festival du Film Asiatique de Deauville 2007: le programme complet en attendant mes commentaires en direct!

    medium_deau2.3.JPGMercredi prochain 28 Mars 2007 débutera le 9ème Festival du Film Asiatique de Deauville où « In the mood for cinema » sera présent comme chaque année.

    Cette année le Festival du Film Asiatique vous proposera 47 films dont 34 inédits et 5 premières internationales.

    HOMMAGES

    Il mettra notamment à l’honneur Park Chan-wook, le réalisateur et scénariste sud-coréen. A l’occasion de son hommage ce dernier présentera en ¨Première française « Je suis un cyborg ».

     Le Festival portera également son Regard sur le travail du réalisateur et scénariste malaisien : James Lee qui y  présentera notamment « Things we do when we fall in love ». Pendant le festival, vous pourrez également découvrir d’autres films du cinéaste.

    DOCUMENTAIRES

    Le festival proposera également trois documentaires sur la Corée du Nord réalisés et produits par le britannique Daniel Gordon.

    JURYS

    Le jury longs métrages sera présidé par Benoît Jacquot et composé de Bruno Coulais, Marina de Van, Jean-Pierre Dionnet, Laure Marsac, Mazarine Pingeot, Dominique Pinon, Gilles  Taurand, Gaspard Ulliel. Ce jury décernera, parmi les 9 films de la compétition, le Lotus du meilleur film (grand prix) et le Lotus du jury (Prix du jury).

    Le jury Action Asia sera présidé par Alain de Greef et composé de : Aurore Auteuil, Loo Hui Phang, Jocelyn Quivrin et Gérard Pirès. Ce jury décernera le Lotus Action Asia (Grand prix Action Asia), parmi les 6 films de cette sélection.

    PANORAMA

    De nombreux longs métrages seront également proposés dans la section Panorama, dont certains en première internationale comme « Things we do when we fall in love » de James Lee.

    OUVERTURE ET CLOTURE

    medium_photosordi_1301.jpgLe film d’ouverture (projeté au CID le 28 mars à 20H30) sera le film chinois « Le mariage de Tuya » de Wang Quan’an (ours d'or au Festival de Berlin 2007!) et le film de clôture sera également un film chinois : « The go master » de Tian Zhuangzhuang, projeté après la cérémonie du palmarès qui aura lieu à 18H, le dimanche 1 er Avril.

                                                                                VILLAGE ASIA

    medium_photosordi_1296.jpgCette année, le Village Asia, situé au Centre International de Deauville  ouvrira ses portes dès le mercredi 28 Mars à 14H30. Plus de 3000 m2 seront dédiés aux 4 thématiques suivantes : « Les Arts et la Culture », « La Gastronomie Asiatique », « La Santé et le Bien –être », « L’Economie et la formation ». De nombreuses animations et expositions seront également proposées en accès libre et gratuit au public. Au total, plus de 60 exposants seront présents au village Asia qui sera ouvert tous les jours jusqu’à 20H30 et jusqu’à 17H le dimanche 1er Avril. Le Mercredi 28 Mars de 14H à 19H, au Centre International de Deauville se tiendront des conférences sur le thème « Les défis que l’Asie lance à l’Europe et à la France », ces conférences seront ouvertes au public dans la limite des places disponibles.

    FLASH-BACK SUR LES EDITIONS 2005 ET 2006

    Le Festival du Film Asiatique de Deauville que je connais bien pour y avoir fait partie d’un jury de cinéphiles en 2005 et pour y assister depuis plusieurs années est un festival  dont les films projetés sont aussi divers que de grande qualité. Je le recommande vivement. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire mes comptes-rendus des années passées :

    -Compte-rendu du Festival du Film Asiatique de Deauville 2005

    -Compte-rendu du Festival du Film Asiatique de Deauville 2006

    INFORMATIONS  PRATIQUES

                                                                      Tarifs des accréditations public :

    Jeudi 29 Mars et Vendredi 30 mars : 9€ la journée

    Samedi 31 Mars et Dimanche 1er Avril : 11 €

    Forfait permanent : 33€

    Gratuit pour les étudiants et les chômeurs (sur présentation d’une carte en cours de validité)

    Vous pouvez entrer à la projection d’ouverture avec les badges des 29, 30, 31 et 1er.

    medium_photosordi_1303.jpgAccréditations public : sur place ou sur http://www.badgecid.com

    Accréditations presse ou professionnels : http://www.lepublicsystemecinema.com

    Site officiel du festival: http://www.deauvilleasia.com

     

    Programmation du Festival : http://www.congres-deauville.com:81//programme.pdf

     

    En attendant mes commentaires en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville dès mercredi prochain, je vous invite à découvrir mon nouveau blog entièrement consacré au Festival de Cannes 2007 intitulé « In the mood for Cannes » !

    Sandra.M

  • Festival du Film Asiatique de Deauville 2007: premières informations!

    medium_deau2.2.JPGDu 28 Mars au 2 Avril prochain aura lieu le Festival du Film Asiatique de Deauville où « In the mood for cinema » sera présent comme chaque année, pour vous le relater en direct.

    Nous savons d’ores et déjà que Benoît Jacquot sera le président du jury et succédera ainsi à Jacques Weber. Quant au jury Action Asia, c’est à Alain de Greef qu’il reviendra de le présider.

    Comme chaque année le Festival proposera une quarantaine de films parmi ses 3 sections : Compétition, Panorama, Action Asia. 

    Le village du festival  situé au CID sera ouvert dès le mercredi après-midi et vous proposera de nombreux débats et animations.

    Très bientôt de nouvelles informations sur le festival sur « In the mood for cinema ». En attendant, pour en savoir plus sur ce Festival, vous pouvez relire mes comptes-rendus du Festival du Film Asiatique de Deauville 2005 et du Festival du Film Asiatique de Deauville 2006 ou flâner sur le site officiel du Festival.

    Accréditations: http://www.badgecid.com

    Sandra.M