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FESTIVAL DE CANNES 2010(2)

  • Critique de "Poetry" de Lee Chang-dong (compétition officielle 2010)

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    Lee  Chang-dong est lui aussi un habitué de la Croisette puisque, en 2000, il y présentait déjà son deuxième long-métrage, « Peppermint candy » adapté de l'un de ses romans (il fut d'abord écrivain)et puisque l'actrice Jeon Do-yeon a reçu le prix d'interprétation féminine en 2007 pour « Secret sunshine ». C'est cette fois avec « Poetry » qu'il revient en compétition officielle.

    Dans une petite ville de la province du Gyeonggi traversée par le fleuve Han, Mija vit avec son petit-fils, qui est collégien. C'est une femme excentrique, pleine de curiosité, qui aime soigner son apparence, arborant des chapeaux à motifs floraux et des tenues aux couleurs vives. Le hasard l'amène à suivre des cours de poésie à la maison de la culture de son quartier et, pour la première fois dans sa vie, à écrire un poème.
    Elle cherche la beauté dans son environnement habituel auquel elle n'a pas prêté une attention particulière jusque-là. Elle a l'impression de découvrir pour la première fois les choses qu'elle a toujours vues, et cela la stimule. Cependant, survient un événement inattendu qui lui fait réaliser que la vie n'est pas aussi belle qu'elle le pensait.

    Un film à la fois doux et âpre, sensible et violent dans lequel la poésie devient une arme contre l'oubli et le désarroi et un moyen de supporter les épreuves de l'existence (et il faut dire que Mija en travers un certain nombre : elle apprend que son petit-fils est l'auteur d'un viol et dans le même temps qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer sans compter qu'elle est seule et sans argent, qu'elle fait des ménages pour vivre et qu'elle doit « dédommager » la mère de la victime...).

    Dommage qu'il y ait quelques longueurs, que les malheurs soient un peu trop chargés et que certaines scènes manquent de crédibilité : la résignation de la mère qui accepte d'être simplement dédommagée par les parents des enfants qui ont violé sa fille et l'ont poussée au suicide, ou ce soudain oubli de Mija lorsqu'elle vient d'apprendre qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer et alors que rien ne le laissait présager auparavant.

    Grand retour de la comédienne Yoon Hee-jeong absente des plateaux de cinéma depuis 15 ans, sa présence, son jeu tout en nuances, sont néanmoins le grand atout de ce film qui pourrait bien lui valoir un prix d'interprétation. Lee Chang-dong : indéniablement un grand directeur d'acteurs et un grand amoureux des mots...

    Prix que je lui attribuerais et prix potentiel : prix d'interprétation féminine

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  • Semaine de la Critique (séance spéciale)- « Copacabana » de Marc Fitoussi avec Isabelle Huppert, Lolita Chammah, Aure Atika

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    Alors que « la ville qui ne dort jamais » ( pour reprendre les termes de Kristin Scott Thomas lors de l'ouverture) commence à m'imprégner délicieusement de ce sentiment étrange que cette vie festivalière entre cinéma et réalité, sous un soleil lui aussi irréel, ne s'achèvera jamais, et que ces journées cette année plus que jamais extraordinaires sont parfaitement normales, hier soir, c'est vers un quartier d'une autre ville qui ne semble jamais dormir, Copacabana, que je me suis dirigée. C'est en tout cas ainsi que se nomme le film de Marc Fitoussi présenté dans le cadre de la 49ème Semaine de la Critique avec notamment dans la distribution : Isabelle Huppert (présidente du jury la 62èmé édition du Festival de Cannes qui revient donc ici dans un tout autre rôle), Lolita Chammah, (et en leur présence) Aure Atika.

     Babou (Isabelle Huppert) y incarne une femme joviale, délurée,  qui ne se soucie pas du lendemain. Ce n'est pourtant pas au Brésil qu'elle vit mais à Tourcoing. Quand elle découvre que sa fille a trop honte d'elle pour l'inviter à son mariage, elle décide pourtant de rentrer dans le droit chemin. En plein hiver, elle trouve ainsi un emploi de vente d'appartements en multipropriété à Ostende.

    Le grand atout de ce film c'est le personnage de Babou et évidemment celle qui l'incarne, Isabelle Huppert, qui lui insuffle une folie inhabituelle, loin des rôles en retenue et en silence auxquels elle nous a habitués. Si besoin était ce rôle confirme qu'elle peut tout jouer, y compris donc un personnage joyeusement désinvolte et iconoclaste. Elle est absolument étonnante dans ce rôle aux antipodes de ceux qu'elle a incarnés jusqu'alors. A l'image du film auquel son personnage apporte son extravagante empreinte malgré le cadre  a priori grisâtre (Ostende) d'ailleurs filmé avec une belle luminosité, elle est à la fois fantasque, drôle et touchante. Un véritable arc-en-ciel (que l'on retrouve aussi dans son apparence vestimentaire) que ne reflète malheureusement pas l'affiche du film, sans doute à dessein mais c'est bien dommage...

    Cinquième film du réalisateur Marc Fitoussi qui avait notamment réalisé « La vie d'artiste » dans lequel on trouvait également ce mélange d'émotion et de drôlerie, c'est ici  à une autre artiste finalement que s'intéresse Marc Fitoussi, quelqu'un qui en tout cas refuse les règle, et vit dans une forme de marginalité. Elle préfère d'ailleurs la compagnie de marginaux à celle de sa fille (incarnée par Lolita Chammah, également sa fille dans la réalité loin de démériter face à elle) qui souhaite une vie à l'opposé de cette de sa mère.

     Moins léger qu'il n'y paraît cette comédie est aussi le moyen de dénoncer une société qui exploite, broie, cherche à formater ceux pour qui  un travail devient une nécessité vitale, peu en importe le prix, parfois même celui de leur dignité et liberté.

     A signaler également Aure Atika une nouvelle fois formidable avec un rôle très différent de celui qu'elle incarnait dans « Melle Chambon » dans lequel elle excellait également.

    La vitalité de l'impétueux personnage d'Isabelle Huppert pour qui la vie est un jeu nous fait oublier les imperfections scénaristiques qui à l'image des défauts de cette dernière rendent ce film ludique, attachant et jubilatoire et font souffler un vent de gaieté brésilienne et de liberté salvateur.

    Présentation du film par ses actrices: (en m'excusant pour les problèmes de visibilité dus à des passages inopinés devant la caméra).

     

    Bonus: Critique de "La vie d'artiste" de Marc Fitoussi

    « La vie d’artiste » qu’est-ce donc alors ? (voir pitch ici).  Ici, en tout cas, ce sont : le plaisir viscéral d’exercer son art, la rage (de dire, d’écrire, chanter, jouer … ou de paraître) les amitiés intéressées  feintes avec tellement d’habileté, les rancœurs assassines, les coups du destin (oui, encore), les concessions à ses idéaux, les vicissitudes de la chance,  un directeur de casting arrogant, des applaudissements qui résonnent comme des coups de poignard ou comme des regrets amers, des regards qui se détournent  ou captivés en fonction d’un succès ou d’un échec,  des situations cocasses,  la duplicité de ceux qui la méprisent ou feignent de la mépriser, des masques de  jalousies si réussis. C’est oublier un peu la vie, l’autre, celle que certains disent la vraie. C’est un désir avoué ou inavoué, un regret, un remords. La vie d’artiste, c’est ce qui altère les comportements de ceux qui la vivent, de ceux qui  les côtoient ou  ceux qui les regardent plus encore. Si certaines situations sont prévisibles, elles n’en demeurent pas moins très justes. « La vie d’artiste » me fait penser à cette phrase de Martin Scorsese lors du dernier Festival de Cannes : pour faire un film il faut le vouloir plus que toute autre chose au monde. La vie d’artiste c’est le vouloir plus que toute autre chose au monde. Une nécessité impérieuse. Parfois, au détriment des autres. La vie d’artiste, c’est être parfois égocentrique à moins que ce ne soit être injustement jugé comme tel. La vie d’artiste c’est être aveugle au monde extérieur. A moins que ce ne soit un moyen de l’oublier ou de le sublimer ou de le regarder. Autrement. Dommage que les passions des trois protagonistes, ou de qui devraient être leurs passions ( le personnage de Denis Poladydès semble ainsi davantage être guidé par l’envie  de reconnaissance que par celle d’écrire) semblent vécues davantage comme un poids que comme une libération. La passion : poids ou liberté (ou libération) : hein, je vous le demande… J’ai bien ma petite idée… Dommage que certains personnages soient aussi caricaturaux (certes délibérément, comme ressorts de la comédie  que ce film est avant tout) comme celui d’Aure Atika non moins irrésistible en patronne d’Hippopotamus irascible, ou comme celui de Valérie Benguigui jalouse de la passion, de la « vie d’artiste « de son amant qui le lui vole. La vie d’artiste c’est surtout  ce qui donne cette petite flamme dans les yeux et la vie de ceux qui la vivent ou y aspirent. La petite lueur dans les yeux du spectateur au dénouement de ce film drôle et prometteur qui explore toutes les situations ou sensations insolites (souvent), magiques (presque pas, pas suffisamment) que suscitent la « vie d’artiste ». La vie, passionnément. Plus intensément. Un désir ardent que le film ne reflète peut-être pas suffisamment ayant néanmoins ainsi gagné en comédie et drôlerie ce qu’il perd en profondeur.

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  • La sélection officielle du Festival de Cannes 2010 détaillée

    cannes4.jpgSur In the mood for Cannes, chaque jour, jusqu'à l'ouverture du 63ème Festival de Cannes, retrouvez de nouveaux articles sur tout ce qui fait le Festival de Cannes (films, soirées, médias...) avec, chaque jour, un film ou plusieurs films de la sélection officielle présenté(s) en détails. Pour l'instant les films cités ci-dessous ont été présentés. Pour en savoir plus sur ces films, cliquez sur leurs titres.  D'autres articles suivront bientôt.

    "Biutiful"d'Alejandro Gonzales Inarritu (compétition)

    "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois-(compétition)

    "Fair game" de Doug Liman (compétition)

    "La nostra vita" de Daniele Luchetti (compétition)

    "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier (compétition)

    "Le Guépard" de Luchino Visconti (Cannes classics )

    "Robin des bois" de Ridley Scott (film d'ouverture)

    "Socialisme"de Jean-Luc Godard (Un Certain Regard)

    "Tournée" de Mathieu Amalric (compétition)

    "You will meet a dark stranger"-Woody Allen(hors compétition)

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  • Marco Bellocchio donnera la "Leçon de cinéma" du Festival de Cannes 2010

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    Après les frères Dardenne l'an passé ou encore Quentin Tarantino il y a deux ans, c'est cette année le cinéaste italien Marco Bellocchio, oublié du palmarès avec "Vincere" en compétition l'an passé, qui donnera la leçon de cinéma du Festival de Cannes 2010. Un rendez-vous toujours passionnant auquel je vous conseille vivement d'assister (tous les badges y sont admis).

    Le parcours de Marco Bellocchio au Festival de Cannes:

    Films présentés à Cannes

    • 2009 - VINCERE - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 2006 - IL REGISTA DI MATRIMONI (LE METTEUR EN SCÈNE DE MARIAGES) - Un Certain Regard , Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 2002 - "L'ORA DI RELIGIONE" (IL SORRISO DI MIA MADRE) ("L'ORA DI RELIGIONE" (LE SOURIRE DE MA MERE)) - En Compétition Scénario & Dialogues, Réalisation
    • 1999 - LA BALIA (LA NOURRICE) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1997 - IL PRINCIPE DI HOMBURG DI HEINRICH VON KLEIST (LE PRINCE DE HOMBOURG DE HEINRICH VON KLEIST) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1994 - IL SOGNO DELLA FARFALLA (REVE DE PAPILLON) - Un Certain Regard Scénario & Dialogues, Réalisation
    • 1986 - DIAVOLO IN CORPO (DIABLE AU CORPS) - Section parallèle Réalisation
    • 1984 - ENRICO IV (HENRI IV, LE ROI FOU)- En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1980 - SALTO NEL VUOTO (LE SAUT DANS LE VIDE) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues
    • 1977 - IL GABBIANO (LA MOUETTE) - Hors Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

    Membre du Jury

    • 2007 - Sélection officielle - Membre

    Filmographie de Marco Bellocchio

    1962 : Ginepro fatto uomo

    1965 : La colpa e la pena

    1965 : Les Poings dans les poches (Pugni in tasca)

    1967 : La Chine est proche (La Cina è vicina)

    1969 : Évangile 70 (Amore e rabbia)

    1972 : Au nom du père (Nel nome del padre)

    1972 : Viol en première page (Sbatti il mostro in prima pagina)

    1975 : Fous à délier (Matti da slegare)

    1976 : La Marche triomphale (Marcia trionfale)

    1980 : Vacanze in Val Trebbia

    1980 : Le Saut dans le vide (Salto nel vuoto)

    1982 : Les Yeux, la bouche (Gli occhi, la bocca)

    1984 : Henri IV, le roi fou (Enrico IV)

    1986 : Le Diable au corps (Il diavolo in corpo)

    1988 : La Sorcière (La visione del sabba)

     1991 : Autour du désir (La condanna)

    1994 : Rêve de papillon (Il sogno della farfalla)

    1995 : Sogni infranti

    1997 : Elena

    1997 : Le Prince de Hombourg de Heinrich Von Kleist (Il principe di Homburg)

    1998 : La religione della storia

    1999 : La Nourrice (La balia)

    2000 : L'affresco

    2001 : Un altro mondo è possibile

    2002 : Le Sourire de ma mère (L'Ora di religione - Il sorriso di mia madre)

    2003 : Buongiorno, Notte

    2006 : Le Metteur en scène de mariages (Il regista di matrimoni)

    2006 : Sorelle

    2008 : Vincere (sélection officielle du Festival de Cannes 2009)

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  • "Pieds nus sur les limaces" avec Ludivine Sagnier et Diane Krüger en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs 2010

    pieds.jpgC'est le nouveau film de Fabienne Berthaud, "Peids nus sur les limaces" avec Diane Krüger et Ludivine Sagnier qui fera la clôture de la Quinzaine des Réalisateurs 2010.

    Il sera présenté vendredi 21 mai à 19H30 au Théâtre Croisette (Palais Stéphanie) pour la clôture de la 42ème Quinzaine des Réalisateurs.

    Synopsis: Clara est mariée à Pierre, jeune avocat plein d'avenir. Elle vit et travaille avec lui à Paris. C'est un couple normal et sans problème. A la mort brutale de sa mère, Clara se retrouve responsable de sa soeur cadette, Lily.
    Car Lily n'est pas comme les autres.
    Sa trop grande sensibilité la rend vulnérable vis-à-vis du monde extérieur et l'empêche d'être autonome. Elle a besoin de protection. Elle s'est construit un univers bien à elle, dans lequel elle a trouvé un " certain " équilibre dont il lui est difficile de sortir. Elle vit à la campagne, dans la maison de famille, en Province.
    Clara, dont la vie s'est organisée loin de sa soeur, va devoir faire des choix.
    Et apprendre que la normalité est une idée très subjective.

    4 ans après Frankie, Fabienne Berthaud retrouve Diane Krüger  pour l'adaptation de son propre roman paru en 2004. Elle en signe l'adaptation avec Pascal Arnold.

    Bonus: Critique de "Frankie" de Fabienne Berthaud

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  • Les trailers de "Socialisme" de Jean-Luc Godard (sélection Un Certain Regard - Festival de Cannes 2010)

    En attendant de vous parler demain en détails de "Socialisme" de Jean-Luc Godard, sur In the mood for Cannes, comme je le fais chaque jour avec un film différent de la sélection officielle, je vous laisse découvrir les 6 trailers aussi originaux que le cinéaste. Un des films que j'attends le plus de ce Festival 2010 et dont je ne manquerai évidemment pas de vous parler en direct de Cannes.

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  • Programme de Cannes Classics 2010

    La programmation de Cannes classics est toujours un régal pour les cinéphiles, cette année ne déroge pas à la règle. Je vous laisse la découvrir ci-dessous (source: communiqué de presse du Festival de Cannes):

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    Boudu sauvé des eaux 

    Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir dans une version restaurée doté d'une séquence inédite. René Clément, Luchino Visconti, Hector Babenco, Volker Schöndorff, Mrinal Sen, et Luis Buñuel à nouveau en sélection officielle. Une rareté de Marcel Lherbier. Une restauration de Psycho d'Alfred Hitchcock dont le travail sur le son donne le film à entendre d'une façon nouvelle. Jack Cardiff, Ingmar Bergman et le « surf au cinéma ».

    Cannes Classics, créé en 2004, accompagne les œuvres contemporaines de la Sélection officielle par un programme de films restaurés, de films retrouvés, dans le cadre de leur ressortie en salle ou en DVD. Les projections ont lieu dans le Palais des Festival et les rediffusions à La Licorne.



    PROGRAMME

     - LA BATAILLE DU RAIL (France, 1946, 82') de René Clément, Prix du Jury en 1946, restaurée par l'INA et Full Images, sera projetée en présence de Mme. Johanna Clément.

    - BOUDU SAUVE DES EAUX de Jean Renoir (France, 85', 1932), une restauration présentée par Pathé dans une version inédite qui réintègre une scène coupée à l'époque. Copie restaurée par la Cinémathèque de Bologne.

    -TRISTANA (Espagne/France/Italie, 99' 1970) de Luis Buñuel, sélectionné à Cannes en 1970, sera projeté dans le cadre d'une célébration du cinéma espagnol, à l'initiative du Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand qui invite son homologue espagnol et de nombreux artistes espagnols d'aujourd'hui. Copie préservée par la Filmoteca Espagnole. Le film sera présenté par Pedro Almodovar.

    - IL GATTOPARDO (Le Guépard) (Italie, 185', 1963) de Luchino Visconti, Palme d'Or en 1963. Restauré en association avec la Cinémathèque de Bologne, L'Immagine Ritrovata, le Film Foundation, Pathé, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Twentieth Century Fox et le Centro Sperimentale di Cinematografia-Cineteca Nazionale. Avec le soutien de Gucci et le Film Foundation. Restauration numérique par Colorworks ; restauration son, L'Immagine Ritrovata. Merci en particulier à Martin Scorsese, Titanus et Giuseppe Rotunno.

    - DIE BLECHTROMEL (Le Tambour) (Allemagne, 140') de Volker Schlöndorff, Palme d'Or en 1979, restaurée et remonté par Kinowelt dans une « director's cut » présentée par l'auteur.

    - KHANDAHAR (Les Ruines) (Inde, 102') réalisé en 1983 par Mrinal Sen, doyen du cinéma indien qui sera présent à la projection. Restauration par Reliance MediaWorks avec le soutien de l'Etat indien et les Archives nationale du film de l'Inde.

    - LA CAMPAGNE DE CICERON (France, 111', 1989) de Jacques Davila, décédé en 1991 en présence de l'équipe du film, reconstituée pour l'occasion. Restauration présentée par la Cinémathèque de Toulouse avec le soutien de la Fondation Groupama Gan pour le cinéma. Le film ressort en DVD chez Carlotta.

    - LA 317e SECTION (France, 94'), Prix du Scénario en 1965, copie restauré par la Cinémathèque française et StudioCanal avec le soutien du Fonds Culturel franco-américain, en présence de son réalisateur Pierre Schoendoerffer et du Président de la Cinémathèque Costa-Gavras.

    - LE GRAND AMOUR (France, 87'), en compétition à Cannes en 1969, réalisé et présenté par Pierre Etaix. Copie restaurée par Studio 37, la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma, La Fondation Groupama Gan pour le cinéma.

    - AFRICAN QUEEN (Etats-Unis / Royaume-Uni, 105', 1951) de John Huston. Copie restaurée par Paramount Pictures et ITV, et parrainée par Angelica Huston.

    - AU PETIT BONHEUR de Marcel L'Herbier (France, 102', 1946). Copie restaurée par les Archives Française du film (CNC) et StudioCanal.

    - PSYCHO (Psychose) (Etats-Unis, 109', 1960) d'Alfred Hitchcock. Copie restaurée par Universal Pictures et Audionamix. A noter que le film fait l'objet d'une restauration/reconstruction de la bande-son.

    - KISS OF THE SPIDERWOMAN (Le Baiser de la femme-araignée)  (Etats-Unis / Brésil, 120') d'Hector Babenco, (Prix d'interprétation masculine - Cannes - 1985). Copie restaurée par Ascent Media et Prime Focus, en présence de l'équipe du film à l'occasion de son 25e anniversaire. Le film prochainement ressort en France (Carlotta Films).
    Enfin, la World Cinema Foundation, fondée à Cannes par Martin Scorsese en 2007, présente : MEST (La Flute de roseau) d'Ermek Shinarbaev, (Kazakhstan, 96', 1989), KÉT LÁNY AZ UTCÁN (Deux filles dans la rue) d'André de Toth (Hongrie, 85', 1939,) et TITASH EKTI NADIR NAAM (Une rivière nommé Titash) de Ritwik Ghatak (Inde, 158', 1973,). Les copies proviennent des archives cinématographiques nationales du Kazakhztan, de la Hongrie et de l'Inde. Elles ont été restaurées par la Cinémathèque de Bologne / l'Immagine Ritrovata.

    La Cinémathèque de Bologne présentera aussi deux courts métrages : IL RUSCELLO DI RIPASOTTILE (Itlaie, 1941, 6') de Roberto Rossellini, et THE ELOQUENT PEASANT de Chadi Abdel Salam (Egyptien, 1970, 8').


    Documentaires

    -HOLLYWOOD DON'T SURF (Etats-Unis, 2010, 85') de Greg MacGillivray, explore le thème du surf dans les films américains avec des témoignages, entre autres, de John Milius et de Steven Spielberg.

    -CAMERAMAN: THE LIFE AND WORK OF JACK CARDIFF (Royaume-Uni, 2010, 90') de Craig McCall, documentaire sur la vie et le travail d'un des plus grands chef-opérateur britannique qui travailla pour Michael Powell et Emeric Pressburger, Alfred Hitchcock, Richard Fleischer, John Huston.

    -MEN FILMEN ÄR MIN ÄLSKARINNA (... Mais le cinéma reste ma maîtresse) (Suède, 2010, 66') de Stig Bjorkman, est le deuxième volet d'images inédites de - et par - Bergman, document produit par l'Ingmar Bergman Foundation.

    -TOSCAN d'Isabelle Partiot-Pieri (France, 2010, 90') est une sorte d'« autoportrait posthume » de Daniel Toscan du Plantier, producteur français, disparu en 2003.

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