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FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2011

  • Compte rendu et palmarès du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011

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    C’est, exceptionnellement, seulement de retour  du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 que je vous livre mon compte rendu, un 13ème festival qui, cette année plus que n’importe quelle autre édition, a témoigné de la richesse et de la diversité du cinéma asiatique et de la sélection deauvillaise d’une qualité qui m’a particulièrement impressionnée. Diversité de styles donc, en revanche j’ai constaté, comme souvent, une résonance thématique entre ces différents films, une réelle noirceur et un pessimisme qui faisaient involontairement écho à l’actualité tragique dont l’ombre a évidemment plané sur Deauville, plusieurs équipes japonaises ayant de surcroît fait le déplacement. Le festival n’a d’ailleurs pas tardé à réagir mettant en place une page destinée à recueillir les témoignages de soutien.

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    Revenons au cinéma (même si cette effroyable réalité en est déjà pour certains qui peut-être planchent sur le scénario d’un blockbuster). Deuil, kidnapping, suicide, violence familiale ou sociale : les thèmes de cette édition 2011 (du moins de la compétition longs-métrages à laquelle je me suis cantonnée)  étaient d’une édifiante noirceur mettant constamment en exergue la solitude des personnages, en quête d’échappatoires et d’ailleurs. Paradoxalement, le film lauréat du grand prix « Eternity » de Sivaroj Kongsakul parlait aussi de deuil mais était sans doute aussi le film le plus lumineux de cette sélection 2011.

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    La 13ème édition du Festival du Film Asiatique de Deauville a débuté par une cérémonie sobre, et un peu mélancolique, à l’image du film d’ouverture « La ballade de l’impossible » de Tran Anh Hung. Ce sont le président du festival, Lionel Chouchan, et le maire de Deauville, Philippe Augier, qui ont déclaré ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 ouvert, le premier insistant sur le voyage que constitue ce festival, a fortiori cette année puisque pas moins de 7 nationalités étaient représentées par les films sélectionnés, le second insistant sur l’ouverture sur l’extérieur de Deauville qui recevra ainsi très prochainement le G8.

    Le premier de ces voyages nous emmenait donc au Japon avec « La ballade de l’impossible » (Norwegian wood) de Tran Anh Hung (« L’odeur de la papaye verte », « A la verticale de l’été »), une adaptation du roman éponyme de Haruki Murakami, vendu à 10 millions d’exemplaires au Japon et à trois millions à l’international. Premier des films en compétition, ce nouveau film du réalisateur de nationalité française (né dans l’ancien royaume du Laos) nous embarque dans une ballade qui en plus d’être impossible, est particulièrement mélancolique et monotone et non moins jalonnée de fulgurances poétiques visuelles.

    Synopsis: Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.

    Un film dans lequel s’entrelacent amour, deuil et sexualité. Un film d’une mélancolie poignante et éprouvante à l’image de celle qui accompagne parfois le passage à l’âge adulte, celui vécu en tout cas par les personnages. Un film qui oscille entre la douceur de l’enfance et la violence de  la fin de l’adolescence avec ses personnages qui se heurtent à une nature incontrôlable face à laquelle ils sont impuissants et minuscules, incontrôlable à l’image des démons qui les habitent et des tempêtes (au propre comme au figuré) qu’ils devront surmonter. La caméra de Tran Anh Hung flotte, fragile, perturbée, instable comme l’existence. A cela s’ajoute la complainte mélancolique des violons et la bande originale très réussie de Jonny Greenwood. « La ballade de l’impossible » sortira en salles le 4 mai 2011.

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    Ensuite, à nouveau direction le Japon pour le second film en compétition, « Sketches of Kaitan city » de Kazugoshi Kumakari  qui relate cinq évènements en apparence sans importance  qui se déroulent à Kaitan City, une ville du Nord du Japon. Les tramways filent à travers la vie des personnes liées à ces évènements et la neige finit par recouvrir chacune d’entre elles. Chaque protagoniste continue à vivre tout en sachant ce qu’il a perdu, regretté et pleuré. En adaptant des nouvelles de Yasushi Sato, Kumakari nous fait passer subtilement, parfois subrepticement, d’une histoire à l’autre les faisant s’entrecroiser, parfois se répondre et, chacune criant la détresse, la solitude, la pauvreté des différents personnages mais ne forçant jamais l’émotion. Le ciel étoilé ou  ensoleillé, seul ailleurs accessible et gratuit, vers lequel se tournent la plupart des personnages reflète cette autre envie d’ailleurs, elle inaccessible. Le plan de la fin d’une vieille femme égarée au milieu de pelleteuses destructrices se rattachant à sa dernière béquille, son chat qu’elle caresse, des caresses que la caméra accompagne longuement, résonne longtemps  comme un cri déchirant de douleur.  

     « Sketches of Kaitan city » est (déjà) le huitième film du (jeune) réalisateur  Kazuyoshi Kumakari, un film produit avec l’aide de la population, souvent interprété par des comédiens amateurs et qui pourtant relève de tout sauf de l’amateurisme et dans lequel le jeu et les situations sont d’une justesse étonnante.

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    "Sketches of Kaitan city" est mon premier coup de cœur qui a été récompensé du prix du jury ex-aequo, un prix qu’il a partagé avec un film sud-coréen « The journals of Musan » (déjà lauréat de l’Etoile d’or au Festival de Marrakech), le premier film de Park Jungbum qui y interprète d’ailleurs le rôle principal, celui d’un homme d’origine nord-coréenne handicapé par le numéro de sa carte d'identité qui révèle son origine nord-coréenne. Jeon Seungchul peine ainsi à trouver du travail et à créer des liens avec les personnes qu'il croise à l'église. Il subit de nombreuses discriminations à l'image du chien errant qu'il a recueilli.  Jeon Seungchul est un marginal au sein de la société capitaliste sud-coréenne. Emane de ce film, là encore, un profond pessimisme, un désarroi même. Même si la nationalité du protagoniste n’est évoquée en apparence que de manière presque secondaire, les drames que cela engendre pour lui n’en sont que plus palpables, enfermé dans cette identité à laquelle il se trouve réduit, enfermé dans sa solitude, enfermé sans cette ville dans laquelle son seul ami est un chien condamné à la même errance, et sans doute au même triste sort. Ce personnage incarné par le réalisateur est bouleversant et semble trimballer avec lui toute la détresse d’un peuple. Mon deuxième coup de cœur du festival.

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    Mon troisième coup de cœur c’est « Eternity » dont je vous parlais précédemment, qui a reçu le grand prix de cette 13ème édition du Festival du Film Asiatique de Deauville.

    Synopsis : Dans un petit village à la campagne, un fantôme revient hanter les lieux de sa jeunesse. Il s'appelle Wit et il est mort trois jours auparavant. Il se souvient des jours où il était tombé amoureux de Koi, sa future épouse. Il l'avait ramenée chez lui afin qu'elle rencontre ses parents. Bien qu'elle était au départ peu encline à une vie rurale, elle accepta peu après d'y passer le restant de ses jours auprès de l'homme qu'elle aimait…

    Ce film est sans doute celui qui a découragé le plus grand nombre de festivaliers non pas à cause de sa violence dont il ne fait nullement preuve (ce qui, à mes yeux auraient été plus logique) mais de sa lenteur. Réaction sans doute symptomatique d’une époque où l’ennui est la pire des souffrances, où tout doit aller très vite, où tout doit être immédiatement traduisible en un sms ou un twitt,  où il faut aller directement à l’essentiel. Si cette lenteur a été  pour beaucoup visiblement synonyme d’ennui, elle est pour moi ici synonyme de sérénité, de poésie, de sensibilité, de confiance en la patience et l’intelligence du spectateur (quand tant cherchent à l’infantiliser). Il fallait en effet accepter de se laisser (em)porter par ce film thaïlandais qui, à l’image de la palme d’or du Festival de Cannes 2010 signée Apichatpong Weerasethakul (la ressemblance s’arrête là, car autant j’ai été charmée par « Eternity », autant je suis restée hermétique à « Oncle Bonmee » , vu après 12 jours de Festival de Cannes néanmoins, ceci expliquant peut-être cela), évoquait également le réincarnation et qui débute par de longs plans séquences au cours desquels un homme traverse des paysages à moto, prisonnier du cadre cinématographique comme de l’éternité.  Sibaroj Kongsakul a réalisé ce film pour rendre hommage à ses parents et à leur histoire d’amour. Amos Gitaï en lui remettant le grand prix a défini ce film comme un “film de challenge, à la limite du projet artistique abstrait qui fait preuve d’ironie et de tendresse dans sa description d’un couple”.  Très beau film d’amour aussi où tout se déroule en douceur, en gestes esquissés ou maladroits comme deux mains qui se rejoignent presque imperceptiblement à travers une moustiquaire, où la nature impassible et radieuse semble être un troublant pied de nez à la mort , où tout dit la douleur de l’absence dans un présent simple et évanescent, une absence qui tisse sa toile avant de se révéler, poignante. Un film plein de délicatesse qui imprègne peu à peu, ne cherche jamais la facilité ou l’émotion mais finit par conquérir la seconde.

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    Poursuite du voyage avec le seul film dont je regrette qu’il ne figure pas au palmarès : « Birth right », premier film  du Japonais Naoki Hashimoto qui commence comme un film contemplatif, se poursuit comme un thriller, lorgne vers un huis-clos pour se terminer en tragédie.

    Synopsis : Depuis quelques jours Mika observe à distance un couple marié et leur fille Ayano. elle décide alors de prendre une décision irrévocable. En chemin vers l'école, Mika parle à Ayano, gagne sa confiance et la kidnappe. Elle l'emmène ensuite dans un bâtiment désaffecté et l'enferme à double tour…

    Mika apparaît d’abord comme une ombre fantomatique, irréelle, peut-être là aussi une réincarnation, invisible en tout cas aux yeux de tous comme elle l’est depuis toujours. Elle observe cette vie familiale, heureuse, paisible, une vie qui lui est étrangère. La composition de chaque plan est d’une intelligence et d’une épure remarquables et nous dit à chaque fois quelque chose (parfois a posteriori) du personnage observateur ou observé. Les scènes dans la quasi-obscurité du bâtiment désaffecté sont d’une intensité suffocante. Hashimoto ne juge pas ses personnages mais donne une explication à leurs actes horribles. Sans doute un flashback très explicatif mais non moins réussi avec une belle économie de mots, et  le symbolisme exacerbé, en irriteront-ils certains comme cette fin où la mère accouche et avorte symboliquement d’une fille qui se retrouve dans la mer, mère symbolique, enfin rassurante. La tension va crescendo et vous fait passer de la tranquillité à « l’intranquillité », du calme et la douceur du giron familial( qui s’avèrera fallacieux) à la violence et vous donnera envie de revoir le film comme dans les meilleurs thrillers.  A noter également les performances des deux actrices principales dont la plus jeune a dit avoir été beaucoup malmené par le réalisateur pour parvenir à ce résultat. (photo ci-dessous)

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     Dans « Donor », film philippin de Mark Meily qui a ironiquement annoncé que c’était le « feel good movie de l’année »  Lizette vend des DVD pirates dans les rues de Manille. Devant la recrudescence des descentes de police elle cherche désespérément un moyen de gagner sa vie. Elle décide de vendre un de ses reins au marché noir afin d’avoir suffisamment d’argent pour quitter le pays et s’installer à Dubaï.

     Moins abouti que d’autres films de la compétition, sa démonstration comme une addition de malheurs dont le résultat tragique semble inéluctable, là encore dans la solitude et la tragédie, est d’une logique et d’une force aussi implacables que dramatiques.

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    Dans « Buddha Mountain » de la Chinoise Li Yu, là encore il s’agit de faire face au deuil et à la solitude et surtout du chemin vers leur acceptation qui mènera à Buddha Mountain…

    Synopsis : Trois amis, ding bo, nan feng et fatso, ont terminé leur dernière année de lycée. Malgré la pression parentale, ils préfèrent arrêter leurs études et refusent de s'inscrire aux examens d'entrée à l'université. Impatients de voler de leurs propres ailes et de trouver du travail, ils se rendent dans la ville de Chengdu où ils louent plusieurs chambres dans la maison d'une ancienne chanteuse de l'opéra de pékin…

     

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    Enfin dans « Udaan », Vikramaditya Motwane montre qu’il existe une alternative à Bollywood même si le film s’y réfère par de petites touches musicales et entraînantes. C’est surtout l’unique film de la compétition qui s’achève par une belle note d’espoir qui faisait cruellement défaut à cette compétition (même si, ici aussi, le personnage principal rêve d’un ailleurs, mais qui contrairement aux autres réussit à y accéder), le lauréat de l’applaudimètre et sans aucun doute le prix du public s’il y en avait eu un cette année à nouveau. Là encore un réalisateur à suivre et une belle découverte de cette édition 2011.

    Synopsis : Après avoir passé huit ans dans un pensionnat, Rohan revient dans la petite ville industrielle de Jamshedpur. Il se retrouve à l'étroit entre un père autoritaire et un jeune demi-frère, dont il ne connaissait pas l'existence. Contraint à travailler dans l'usine sidérurgique de son père ainsi qu'à poursuivre des études d'ingénieur, il tente malgré tout de forger sa propre vie en réalisant son rêve : devenir écrivain.

    J’ai manqué « The old donkey » du Chinois Li Ruijun et « Cold fish » de Sion Sono qui a reçu le prix de la critique internationale.

    Malgré la noirceur et le pessimisme des films présentés cette année qui mettaient presque tous en scène une réalité accablante, je n’ai pas moins été éblouie par ces films qui, chaque fois, m’ont embarquée dans un univers et ailleurs même si les personnages ne rêvaient, eux, que d’y échapper. Le Festival du Film Asiatique de Deauville qui en était déjà et seulement à sa 13ème édition a donc de beaux jours devant lui.  Comme à chaque fois, la douce, réjouissante et incomparable mélancolie de Deauville m’a ensorcelée, revigorée et je reviens avec des projets pleins la tête et l’envie d’y revenir, une fois de plus, pour le prochain Festival du Cinéma Américain de Deauville que vous pourrez donc suivre sur inthemoodforcinema.com et sur inthemoodfordeauville.com, du 2 au 11 septembre.

    Prochain festival à suivre en attendant : le Festival de Cannes que je vous commenterai en direct du 11 au 23 mai sur Inthemoodforcinema.com et sur Inthemoodforcannes.com mais en attendant d’autres évènements à découvrir sur ce blog : ma critique des « Yeux de sa mère » de Thierry Klifa et ma rencontre avec l’équipe du film notamment une certaine Catherine Deneuve, l’inauguration du Salon du livre, les Etoiles d’or et de nouveaux concours…

    Je vous laisse découvrir le palmarès ci-dessous et au préalable mes photos et ma vidéo de l’hommage à Hong Sangsoo.

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    PALMARES

    Le Jury Longs Métrages présidé par Amos Gitaï, entouré de Jacques Fieschi, Mia Hansen-Love, Reda Kateb, Pavel Lounguine, Noémie Lvovsky, Catherine Mouchet, Anne Parillaud et Marc Weitzmann a décerné les prix suivants:

    LOTUS DU MEILLEUR FILM - Grand Prix

    ETERNITY de  Sivaroj KONGSAKUL (Thaïlande )

    LOTUS DU JURY - Prix du Jury ex-aequo

    SKETCHES OF KAITAN CITY de Kazuyochi KUMAKIRI (Japon )

    et THE JOURNALS OF MUSAN de PARK Jungbum (Corée du Sud )

    Le jury composé de journalistes internationaux a décerné le prix suivant:

    LOTUS AIR FRANCE - Prix de la Critique Internationale

    COLD FISH de Sion SONO (Japon )

     Le Jury Action Asia présidé par Pierre Morel, entouré de Yannick Dahan, Lola Doillon, Lika Minamoto, Yves Montmayeur et Jules Pélissier a décerné son prix au film:

     LOTUS ACTION ASIA - Grand Prix Action Asia

    TRUE LEGEND de/by YuenWOO-PING (Chine)

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  • Palmarès du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 (en attendant le compte rendu détaillé)

    kaitan.jpgCi-dessous vous trouverez le palmarès complet du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011.

    Exceptionnellement cette année, je ne vous ai pas commenté le festival en direct mais vous pourrez en retrouver mon compte rendu détaillé très bientôt ainsi que de nombreuses photos de cette édition 2011 et le palmarès commenté.

     Je peux d'ores et déjà vous dire que cette édition 2011 était d'une qualité exceptionnelle et que je suis ravie du palmarès, trois de mes 4 films favoris y figurant.

    Lotus Action Asia : "TRUE LEGEND " de Yuen Woo-Ping  (Chine)

    Lotus Air France (prix de la critique) : "COLD FISH"  de Sion Sono (Japon)

    Lotus du jury ex-æquo : "SKETCHES OF KAITAN CITY"  de Kazuyoshi Kimakari  (Japon) et  "THE JOURNALS OF MUSAN" de Park Jungbum (Corée du Sud)

    Lotus du meilleur film : "ETERNITY " de Sivaroj Kongsakul (Thaïlande)

    Reprise intensive des articles sur le blog dès demain après-midi avec de nombreux évènements en avant-première...

     

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  • Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 en direct : récapitulatif avant l’ouverture (programme, hommage, jurys…)

     

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    C’est demain soir, à 19H30, au CID, que débutera la 13ème édition du Festival du Film Asiatique de Deauville, un festival, que, comme chaque année, vous pourrez suivre en direct sur mon blog principal In the mood for cinema et sur In the mood for Deauville, entièrement consacré aux festivals de Deauville, même s’il faudra probablement attendre l’après festival pour retrouver mon compte rendu complet du festival et se contenter de commentaires succints en attendant. Vous pourrez également me suivre en direct sur le compte twitter d’In the mood for Deauville, déclinaison ponctuelle du compte twitter d’In the mood for cinema. Vous pouvez également rejoindre la page Facebook d'In the mood for Deauville.

    C’est le film japonais « La ballade de l’impossible » (Norwegian wood) de Tran Anh Hung qui fera l’ouverture, un film qui fait par ailleurs partie des 10 films en compétition et qui est une adaptation du roman éponyme de l’auteur japonais Haruki Murakami. Je vous livrerai bien entendu mes impressions sur ce film ici.

    Comme chaque année, les films du festival se répartissent en trois sections : Action Asia, Compétition longs-métrages, panorama.

    Le jury longs métrages est composé de Amos Gitai (Président), Jacques FIESCHI (réalisateur, scénariste, écrivain), Mia HANSEN-LOVE (réalisatrice, scénariste, comédienne), Reda KATEB (comédien), Pavel LOUNGUINE (réalisateur, scénariste), Noémie LVOVSKY (réalisatrice, scénariste, comédienne), Catherine MOUCHET (comédienne), A...nne PARILLAUD (comédienne), Marc WEITZMANN (écrivain).

    Le jury Action Asia est composé de PIERRE MOREL (Président), Yannick DAHAN (Réalisateur, scénariste et critique de cinéma), Lola DOILLON (réalisatrice, scénariste), Lika MINAMOTO (comédienne), Yves MONTMAYEUR (Réalisateur et critique de cinéma), Jules PELISSIER (Comédien)

    Dans la section panorama, sera notamment projeté le premier film de Park Chanwook (Old boy, Thirst…) avec son frère Park Chan-kyong   réalisé à 100% avec un iphone :  « Night fishing ».

    Le Festival se penche également cette année sur le travail du cinéaste sud-coréen Kim Jeewoon, qui reviendra à Deauville après avoir remporté le Grand Prix Action Asia en 2006 pour son film « A Bittersweet Life ». Kim Jeewoon donnera une Master Class exceptionnelle ouverte au public, le samedi 12 mars à 13h00, au CID (salle Lexington).  L’intégralité de ses films sera projetée durant ces 5 jours.

    Le festival rendra également hommage au cinéaste sud-coréen Hong Sangsoo avec projections de ses films.

    La clôture aura lieu le dimanche 13 mars, à 19H avec projection du grand prix du festival.

    Vous trouverez mes bonnes adresses à Deauville sur In the mood for luxe.

    Pour d’autres informations, rendez-vous sur le site officiel du festival, la page Facebook officiel du festival.

    Nouveauté cette année, le Bar du Festival, lieu de rencontre des Festivaliers, se situe sous la verrière du C.I.D pour vous permettre de vous rencontrer et d'échanger !

    Tarifs :

    Forfait journalier :

    jeudi 12 : 10 €

    vendredi 13 : 10 €

    samedi 14 : 12 €

    dimanche 15 : 12 €

    Forfait permanent : 34 €

    Forfait permanent étudiants et demandeurs d’emploi : 5 €

    (sur présentation d’un justificatif en cours de validité)

    Affiche : 2 €

    Catalogue : 5 €

    Affiche + Catalogue : 6 €

     Les lieux de vente :

    Dès à présent :

    - sur le site internet : http://ww.badgecid.com

    - à l’accueil du Centre International de Deauville ouvert de 8h30 à 19h

     Bon festival à tous… et aux 11 gagnants des concours organisés sur ce blog.

    Découvrez également le blog in the mood consacré au Festival de Cannes : In the mood for Cannes, sa nouvelle page Facebook et son compte twitter.

     

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  • Jurys et grille de programmation du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011

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    Voici les compositions des jurys du Festival du Film Asiatique de Deauville (jury longs-métrages "classique" et jury Action Asia). Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct de ce festival sur In the mood for Deauville et sur le compte twitter d'inthemoodfordeauville.

    Jury Longs-métrages:

    Amos Gitai (Président), Jacques FIESCHI (réalisateur, scénariste, écrivain), Mia HANSEN-LOVE (réalisatrice, scénariste, comédienne), Reda KATEB (comédien), Pavel LOUNGUINE (réalisateur, scénariste), Noémie LVOVSKY (réalisatrice, scénariste, comédienne), Catherine MOUCHET (comédienne), A...nne PARILLAUD (comédienne), Marc WEITZMANN (écrivain)

    Jury Action ASia:

    PIERRE MOREL (Président), Yannick DAHAN (Réalisateur, scénariste et critique de cinéma), Lola DOILLON (réalisatrice, scénariste), Lika MINAMOTO (comédienne), Yves MONTMAYEUR (Réalisateur et critique de cinéma), Jules PELISSIER (Comédien)

    Rendez-vous vous sur le site officiel du Festival pour mieux voir la grilles de programmation.

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  • "Night Fishing"le tout premier film de Park Chanwook en avant-première exceptionnelle à Deauville

    Alors que les noms des jurés du Festival du Film Asiatique de Deauville n'ont pas encore été communiqués, le festival vient d'annoncer une nouvelle avant-première exceptionnelle: la première collaboration entre le cinéaste sud-coréen PARK Chan-wook et son frère PARK Chan-kyong qui marque les débuts d’un cinéma d’un nouveau genre puisque ce film a été réalisé avec un iphone.

    NIGHT FISHING Corée du Sud / Avant-première française

    De PARKing CHANce (Park Chanwook et Park Chankyong)

    Avec Oh Kwangrok, Lee Junghyun, Uhuhboo Project

    Au fin fond de la forêt, à travers un épais brouillard, un homme marche, un panier de pêcheur à la main. Il arrive au bord d’une rivière. L’homme prépare tranquillement son matériel de pêche et lance ses hameçons. Quelques heures plus tard, la nuit tombe peu à peu sur les berges tranquilles. L’homme n’a pas attrapé grand-chose mais reste assis à attendre. C’est alors qu’une de ses cannes à pêche plie sous le poids d’une prise qui semble très lourde…

    PARK CHAN-WOOK

    FILMOGRAPHIE SELECTIVE

    2000 GONGDONG GYEONGBI GUYEOK JSA (Joint Security Area)

    2002 BOK SU NEUN NA YI GEOT (Sympathy for Mr. Vengeance)

    2003 OLD BOY

    2009 BAK-JWI (Thirst, Ceci est mon sang…- Thirst)

    2011 PARANMANJANG (Night Fishing) – court métrage

    PARK CHAN-KYONG

    FILMOGRAPHIE SELECTIVE

    2010 DASI TAEERNAGO SIPFIRYO, ANYANGAE (Anyang, Paradise City)

    2011 PARANMANJANG (Night Fishing) – court métrage

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  • Programme des films en compétition pour le 13ème Festival du Film Asiatique de Deauville

     

     

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre ce 13ème Festival du Film Asiatique sur ce blog et sur mon blog  entièrement consacré au Festival du Film Asiatique de Deauville et au Festival du Cinéma Américain de Deauville "In the mood for Deauville" et que je vous permets de remporter 10 pass permanents pour le festival.

    Cliquez ici pour retrouver la liste et les synopsis des films en compétition (longs-métrages et Action asia).

     Je vous invite également à suivre le compte twitter d'Inthemoodfordeauville pour suivre le festival en direct. Pour en savoir plus, rendez-vous également sur le site officiel du festival.

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  • Concours : 10 pass permanents pour le Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 à gagner !

    deau0.jpgCette année ne déroge pas à la règle puisque je serai de nouveau au Festival du Film Asiatique de Deauville dont j’ai fait partie du jury de cinéphiles en 2005 et auquel j’assiste quasiment depuis l’origine du festival (ce sera cette année la 13ème édition qui aura lieu du 9 au 13 mars 2011). Vous pourrez donc retrouver mon compte rendu ici et sur mon blog qui y est entièrement consacré (ainsi qu’au Festival du Cinéma Américain de Deauville) : In the mood for Deauville. Vous pourrez également me suivre sur le compte twitter dédié : http://twitter.com/moodfdeauville ou sur la page Facebook d'In the mood for Deauville.

    Comme l’an passé, en partenariat avec Orange, j’ai le plaisir de vous faire gagner 10 pass permanents pour le festival (valables à partir du jeudi, jusqu’au dimanche). Afin que les pass soient acheminés à temps au lauréat, vous avez jusqu’au 1er mars pour participer.

    Pour remporter l’un de ces pass, répondez aux 7 questions suivantes. La 7ème question (facultative) est destinée à départager les gagnants dont je ne doute pas qu’ils seront beaucoup plus de 7  si c’est comme les années précédentes donc je vous conseille d’y répondre si vous souhaitez vraiment faire partie des gagnants… d’autant plus que les questions sont plus faciles que d’habitude.

     

     

     

    CONCOURS:

    1.       Quel est le titre du film du réalisateur qui donnera cette année une master class pour lequel ce dernier a remporté un prix au Festival du Film Asiatique de Deauville ?

    2.       De l’affiche de quel (très beau) film est extraite l’image ci-dessous ?

     

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    3.       Qui présidait le jury Action Asia du Festival du Film Asiatique de Deauville 2009 ?

    4.       Qui présidera le jury des longs-métrages de l’édition du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 ?

    5.       De quel film présenté à Deauville est extraite l’image ci-dessous ?

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    6.       De l’affiche de quelle année du Festival du Film Asiatique est extraite l’image ci-dessous ?

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    7.       En une phrase ou en une page, que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous ? Il y a chaque année de très nombreux participants alors si vous êtes passionné(e)  par le Cinéma Asiatique et le Festival de Deauville, c’est le moment de le dire !

     Envoyez vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email « Concours Festival du Film Asiatique de Deauville » en n’oubliant pas de joindre vos coordonnées postales.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS, FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2011 Pin it! 0 commentaire