Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

deauville - Page 17

  • Programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2014

    Cette 16ème édition du Festival du Film Asiatique de Deauville aura lieu du 5 au 9 mars 2014. La présidente de son jury sera la réalisatrice Claire Denis.

    denis4.jpg

    Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le festival sur le site officiel du festival www.deauvilleasia.com, sur la page Facebook officielle et sur les comptes twitter officiels du festival ( @deauvilleasia @lpscinema). Vous pouvez par ailleurs d’ores et déjà acquérir vos pass, ici: http://badgecid.com .

      Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l’ouverture à la clôture sur mes différents sites et principalement sur Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodlemag.com et Inthemoodforcinema.com mais aussi sur twitter (@moodforcinema, @moodfdeauville, @moodforfilmfest). Je vous informerai bien entendu de la programmation ici dès qu’elle sera dévoilée.

    Le 16e Festival du Film Asiatique de Deauville rendra hommage au réalisateur japonais Hideo Nakata, en sa présence, réalisateur des films cultes DARK WATER et RING.

    A l’occasion de cet hommage, son nouveau film MONSTERZ sera projeté en avant-première mondiale, en sa présence.

    monsterz.jpg

    Filmographie sélective (source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville)  2014 MONSTERZ 2012 THE COMPLEX 2010 TV SHOW 2010 CHATROOM 2008 DEATH NOTE : L CHANGE THE WORLD 2007 KAIDAN 2005 LE CERCLE – THE RING 2 2002 DARK WATER 2001 SADISTIC AND MASOCHISTIC documentaire 2001 LAST SCENE 2000 SLEEPING BRIDE 2000 CHAOS 1999 RING II 1999 LE CERVEAU DE VERRE

    Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 rendra également hommage  à TSAI MING-LIANG. En sa présence, sera projeté le film « Les Chiens errants » Lion d’Argent au Festival de Venise (en collaboration avec La Cinémathèque française ).

    chiens.jpg

    Filmographie sélective ( source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville)
    2014 VOYAGE EN OCCIDENT 2013 LES CHIENS ERRANTS 2009 VISAGE 2007 I DON’T WANT TO SLEEP ALONE 2005 LA SAVEUR DE LA PASTÈQUE 2003 GOOD BYE, DRAGON INN 2001 ET LÀ-BAS, QUELLE HEURE EST-IL ? 1999 THE HOLE 1997 LA RIVIÈRE 1994 VIVE L’AMOUR 1992 LES REBELLES DU DIEU NÉON

    deauvilleasia20144.jpg

    La 16e édition du Festival Asiatique de Deauville rendra également hommage à la « Reine du cinéma sri-lankais », la comédienne MALANI FONSEKA, à l’occasion de l’ouverture du Festival, en sa présence.

    La 16e édition du Festival du Film Asiatique de Deauville présentera 8 films en compétition, dont trois premiers longs métrages, et proposera dix films hors compétition.

    LA COMPÉTITION

    HAN GONG-JU de Lee Su-jin (Corée du Sud) 1er film

    Han Gong-ju, une jeune lycéenne, se retrouve impliquée malgré elle dans une histoire sordide. Délaissée par ses parents et contrainte de s’inscrire dans un autre établissement, elle emménage chez la mère d’un enseignant. Victime des circonstances et n’ayant rien à se reprocher, Gong-ju doit tout faire pour éviter d’attirer l’attention sur elle… Mais un jour, Eun-hee, une nouvelle camarade de classe qui fait partie du club de chant a capella du lycée, découvre les prédispositions de Gong-ju au chant et décide de lui proposer d’intégrer la chorale.

    MATER DOLOROSA d’Adolfo B. Alix Jr. (Philippines)

    Lourdes Lagrimas est à la tête d’une organisation criminelle qui sévit dans un petit quartier de la ville. Elle tient, avec ses enfants, les rênes du commerce illégal local : vols de voitures, jeux d’argent et trafics de drogue. A l’aube de la nouvelle année, le maire de la ville lance une campagne anti-corruption qui met en péril les activités de la famille Lagrimas. Lourdes va tout faire pour maintenir sa famille soudée malgré les événements qui vont remettre en cause son statut de mère et de criminelle.

    NAGIMA de Zhanna Issabayeva (Kazakhstan)

    Nagima est une jeune femme disgracieuse, illettrée et peu diserte qui a été abandonnée à la naissance et placée dans un orphelinat. Elle partage dorénavant un petit studio dans les environs de la ville d’Almaty avec son amie Anya rencontrée à l’orphelinat et qui est enceinte. Mais Anya meurt lors de l’accouchement et le nouveau-né – une fille – se retrouve à son tour placé dans un orphelinat. Afin d’arrêter ce cercle vicieux, Nagima décide de l’adopter…

    NO MAN’S LAND de Ning Hao (Chine) Film d’ouverture

    Dans un tribunal d’une ville située au beau milieu du désert de Gobi, Xiao Pan, un jeune avocat charismatique, fait innocenter Big Boss, suspecté de meurtre. Il reçoit en guise d’émoluments la Sedan rouge flambant neuve de son client, visiblement contrarié. Au volant de cette voiture, Xiao Pan prend la direction de l’autoroute qui traverse cette région totalement isolée nommée No Man’s Land. Mais un des hommes de main de Big Boss a été dépêché afin de récupérer son bien…

    STEEL COLD WINTER de Choi Jin-seong (Corée du Sud) 1er film

    Yoon-soo a lancé une rumeur dans son lycée sur un camarade de classe qui a fini par se suicider. Incapable de supporter sa culpabilité, il essaye de se suicider à son tour mais sa tentative échoue. Sa famille décide alors de déménager à la campagne afin de l’aider à se remettre sur pied. Là-bas, le jeune garçon fait la rencontre d’Hae-won, une jeune fille mystérieuse qui a tout le village à dos. Se voyant lui-même en elle, il lui offre réconfort et compassion. Peu à peu, Hae-won s’ouvre à son contact. Mais Yoon-soo se détourne finalement d’elle lorsqu’il entend des rumeurs peu flatteuses la concernant.

    TOILET BLUES de Dirmawan Hatta (Indonésie) 1er film

    Anjani s’enfuit du foyer familial le jour où elle est accusée d’avoir commis un acte obscène avec ses amis du sexe opposé. Elle décide d’accompagner Anggalih, son amour platonique depuis le collège, qui est en route pour rejoindre une communauté catholique où il doit rentrer dans les ordres et devenir prêtre. Ce voyage ne sera pas seulement l’occasion pour Anggalih de questionner sa vocation, mais également le moyen pour les deux d’échapper à leur vie toute tracée…

    TRAPPED de Parviz Shahbazi (Iran)

    Nazanin est une étudiante en première année de médecine. Ne trouvant pas de places disponibles dans le dortoir de l’université, elle cherche à louer un studio. Comme Téhéran est une ville chère, Nazanin n’a pas assez d’argent pour payer seule son loyer et se résout à partager un logement avec Sahar, une jeune femme qui travaille dans une parfumerie. Désireuse de quitter l’Iran, Sahar a dû emprunter de l’argent à un commerçant qui décide finalement de porter plainte contre elle. Sahar se retrouve emprisonnée du jour au lendemain. Nazanin va alors tout faire pour la sortir de là…

    Rahul et Shalini, les parents de Kali, dix ans, sont divorcés. La fillette vit désormais avec sa mère et son beau-père, Shoumik, responsable d’une brigade de la police de Bombay. Un samedi, alors que Kali passe la journée avec son père Rahul, elle disparaît…

    HORS COMPÉTITION

    LE PROMENEUR D’OISEAU Film de clôture

    de Philippe Muyl (Chine & France)

    Afin de tenir la promesse qu’il avait faite à sa femme, Zhigen, un vieux paysan chinois, décide de faire le grand voyage de Pékin à Yangshuo et de ramener à son village l’oiseau qui fût son seul compagnon durant toutes ces années passées loin de chez lui. Qianing, sa belle-fille, riche et belle femme d’affaire, lui demande d’emmener Renxing, sa fille unique élevée dans le luxe. Tandis que le grand père et sa petite fille cheminent à travers les magnifiques paysages de la Chine – Zhigen vers ses souvenirs, Renxing vers ses racines familiales – le père et la mère de Renxing se penchent sur le sens de leur vie uniquement axée sur la réussite et l’argent.

    LES CHIENS ERRANTS de Tsai Ming-Liang (France &
    Taiwan)

    Un père et ses deux enfants vivent en marge de Taipei, entre les bois et les rivières de la banlieue et les rues pluvieuses de la capitale. Le jour, le père gagne chichement sa vie en faisant l’homme sandwich pour des appartements de luxe pendant que son fils et sa fille hantent les centres commerciaux à la recherche d’échantillons gratuits de nourriture. Chaque nuit, la famille trouve refuge dans un immeuble abandonné…

    MONSTERZ de Hideo Nakata (Japon)

    Un homme qui a la capacité de contrôler les gens par la seule force de son regard préfère mener une vie solitaire au lieu de faire plier l’humanité à son bon vouloir. Lorsqu’il fait usage, avec parcimonie, de son pouvoir, il s’assure que personne ne se souvienne d’avoir été manipulé. Sa petite vie sans saveur prend une tournure particulière lorsqu’il croise le chemin de Shuichi Tanaka. Ce dernier semble être le seul à pouvoir résister à ses pouvoirs télékinétiques. Troublé et furieux de ne pouvoir contrôler Shuichi, il décide de le faire disparaître coûte que coûte…

    OUR SUNHI de Hong Sangsoo (Corée du Sud)

    Sunhi, diplômée en cinéma, vient chercher auprès de son ancien professeur une lettre de recommandation pour partir étudier aux États-Unis. Enfin épanouie après une longue période d’introspection, elle rencontre alors au même moment deux anciennes relations : Munsu, son ancien petit ami, et Jaehak, un réalisateur diplômé de la même école qu’elle. Le temps passé ensemble, les trois hommes vont prodiguer à Sunhi leurs conseils sur la vie, pleins de bonnes intentions.

    PATEMA ET LE MONDE INVERSÉ Séance enfants

    de Yasuhiro Yoshiura (Japon)

    Après une catastrophe écologique, la terre se trouve séparée en deux mondes inversés ignorant tout l’un de l’autre. Dans le monde souterrain, Patéma, une jeune fille de quatorze ans espiègle et aventurière, rêve d’ailleurs. Sur la terre ferme, Age, un lycéen mélancolique, a du mal à s’adapter à son monde totalitaire. Le hasard va provoquer la rencontre des deux adolescents en défiant les lois de la gravité.

    PRESENT FOR YOU de Yoshihiko Dai (Japon)

    Lorsque les employés d’une entreprise véreuse, vantant les mérites d’une alimentation diététique, partent avec l’argent de la caisse, Kajiwara, un employé à temps partiel, se retrouve seul à devoir remettre l’entreprise à flot et à rendre des comptes au Boss, le président de la maison-mère. En un temps record, il parvient à faire rentrer dans les comptes de la société un demi-milliard de yen et à s’attirer les faveurs du Boss. Ce dernier le nomme alors président d’une autre entreprise, Present For You…

    REAL de Kiyoshi Kurosawa (Japon)

    Atsumi, talentueuse dessinatrice de mangas, se retrouve plongée dans le coma après avoir tenté de mettre fin à ses jours. Son petit-ami Koichi ne comprend pas cet acte insensé, d’autant qu’ils s’aimaient passionnément. Afin de la ramener dans le réel, il rejoint un programme novateur permettant de pénétrer dans l’inconscient de sa compagne. Mais le système l’envoie-t-il vraiment là où il croit ?

    RUIN de Michael Cody & Amiel Courtin-Wilson (Australie & Cambodge)

    Phirun et Sovanna, deux jeunes amants liés par un meurtre, décident de s’enfuir ensemble de Phnom Penh, la capitale cambodgienne gangrénée par la violence et la corruption. Inexplicablement attirés l’un vers l’autre, ils s’aventurent dans les profondeurs de la jungle. Au fil de leur errance, leur fragile amour se délie et fait ressurgir les traumatismes de leur vie passée et leur haine envers le monde…

    Yujin, élève de terminale promis à un avenir brillant, est retrouvé assassiné. Très rapidement, les soupçons se portent sur June, l’un de ses camarades de classe. Mais en remontant le fil des événements, c’est un univers d’ultra-compétition et de cruauté qui se fait jour au sein de ce lycée d’élite, où la réussite au Suneung, l’examen final qui conditionne l’entrée des élèves dans les meilleures universités, est une obsession. Pour obtenir la première place, certains sont prêts à tout, et même au pire…

    THE FAKE de Yeon Sangho (Corée du Sud) Film d’animation

    Les habitants d’un village qui sera bientôt englouti par les flots suite à la construction d’un barrage deviennent les victimes d’un escroc prénommé Choi. Se faisant passer pour un prophète, Choi sermonne ses ouilles à longueur de journée, aidé dans sa tâche par le pasteur Chung, et parvient à convaincre les villageois de verser leurs indemnités de relogement à cette religion d’un nouveau genre. Mais Min-chul, un bon-à-rien méprisé de tous, découvre le pot aux roses…

    Après cet aperçu sur l’édition 2014, je vous propose un petit retour sur l’édition 2013, l’occasion aussi pour moi de vous parler de mon amour inconditionnel pour ce festival et la ville qui l’accueille.

    En bas de page, vous trouverez également le concours qui vous permettra de remporter vos pass pour le Festival. Quelques réponses aux questions du concours pourraient bien se trouver parmi les lignes à venir…

    asia5.jpg

    asia6.jpg

    asia29.jpg

    L’an passé, un soleil insolent irradiait les planches tandis que, au CID, les spectateurs effectuaient une plongée dans la noirceur d’une société asiatique souvent oppressée par une crise décidément bel et bien mondiale, du moins pour ce qui concernait les films en compétition qui ne furent pas moins passionnants justement parce qu’ils mettaient en lumière cette face sombre et souvent ignorée ou en tout cas masquée par d’autres (ir)réalités.

    Vous pourrez retrouver mon compte rendu complet et détaillé du Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 en cliquant ici.

     Parmi ces films qui mettaient en lumière une face sombre de l’Asie à l’image des trois exemples très différents cités ci-dessous, il y eut notamment le film philippin « APPARITION »  de Vincent SANDOVAL qui a reçu le prix du public, un film qui se déroule dans un lieu en apparence hors du temps, un récit tragiquement universel sur la barbarie, la lâcheté, l’oppression.  Un cri dans le silence, vibrant, notamment grâce à des interprètes exceptionnelles et une réalisation maîtrisée qui joue habilement du clair obscur, de la blancheur et de la noirceur, un défi relevé en 8 jours seulement.

    Le grand prix décerné à « I.D » de Kamal K.M était une plongée dans l’envers du décor de Bollywood et de l’Inde mais surtout le reflet pertinent d’une société mondialisée (et car mondialisée) individualiste.

     Le prix de la Critique, décerné à TABOOR de Vahid VAKILIFAR (Iran) était non moins sombre et passionnant même s’il avait décontenancé les spectateurs. Je me souviens encore de son premier (long) plan d’une beauté et d’une singularité étranges et marquantes : un homme revêt une combinaison métallique dans une roulotte tapissée d’aluminium. La scène s’étire en longueur et nous laisse le temps d’appréhender la composition de l’image, d’une fascinante étrangeté, une fascinante étrangeté qui ne cessera ensuite de croître. Tout semble rare, dans ce film : les dialogues, les personnages…et même le scénario. Malgré tout, la fascination opère pour cet univers et ce personnage entre la science-fiction et une réalité métaphorique bien sûr impossible à traiter frontalement dans un pays soumis à la censure, la surveillance et l’oppression. Tout est à la fois banal et étrange, quotidien et irréel comme cette viande qui cuit longuement filmée (et qui aura fait fuir plus d’un spectateur) qui prend soudain un tout autre sens. Un film radical et « absurde » dans un pays dont l’Etat l’est lui-même au point sans doute de ne pas se reconnaître dans cet univers carcéral, répétitif, cloisonné, oppressant, dans cette société qui étouffe, déshumanise, condamne à l’isolement, au silence, à se protéger des « radiations », d’un ennemi invisible mais bel et bien là. Le temps s’étire (longs couloirs, tunnels, longs plans fixes) quand il est dicté par une force supérieure qui « irradie », invisible et redoutable, et réduit l’être humain à être cette machine silencieuse et désincarnée. Un film qui s’achève par un plan splendide d’un homme dans la lumière qui se détache de la ville et la surplombe loin de « la violence du monde extérieure » rappelant ainsi le beau discours du réalisateur avant la projection qui avait dédié le film à son père « qui a toujours su préserver sa belle nature de la violence du monde extérieur ».  Un film qui ne peut laisser indifférent, une qualité en soi. Un prix de la critique prévisible pour le film visuellement le plus inventif, opaque et radical, et malin.

    Vous pourrez retrouver la suite de mon compte rendu de l’édition 2013 du Festival du Film Asiatique de Deauville en cliquant ici.

    asia21.jpg

    9 films étaient ainsi l’an passé projetés dans le cadre de la compétition et autant de regards, d’univers différents que de nationalités malgré cette noirceur commune et un instructif voyage dans la société, la culture et le cinéma asiatiques. Seuls, égarés, broyés par la crise, la solitude, oppressés, perdus dans la multitude, les personnages des films de cette compétition étaient tous en errance sous ou en quête d’ une identité et d’un ailleurs souvent inaccessible.

    L’édition 2013 fut aussi marquée par deux hommages et par la venue de deux grands cinéastes: Wong Kar Wai et Sono Sion (comme vous le verrez sur mes vidéos ci-dessous).

    asia15.jpg

    Le plus beau film de cette édition 2013 fut pour moi « The Land of hope » de Sono Sion, d’ailleurs même pour moi le plus beau film de l’année 2013 toutes nationalités et catégories confondues, un film dont la beauté mélancolique et poétique fait écho à celle de Deauville qui ne cessera jamais de me surprendre et ravir. Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Un film d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables. Vous pourrez retrouver la critique complète de ce film que je vous recommande plus que vivement dans le compte rendu précité.

    asia18.jpg

    asia9.jpg

    Si j’aime le cinéma asiatique, j’aime aussi passionnément la ville qui lui sert de décor et sa douce mélancolie qui lui fait judicieusement écho. Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Oui, Deauville a mille visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés. A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.

     Mais plutôt que d’effectuer une nouvelle déclaration d’amour à Deauville je vous propose quelques liens à ce sujet:

    asia37.jpg

    -Mon article sur « Une journée idéale à Deauville » avec de nombreux bons plans et bonnes adresses (dont les quelques phrases ci-dessus sont extraites)

    asia34.jpg

    -Mon recueil de 13 nouvelles romantiques et cruelles sur le cinéma  »Ombres parallèles » publié à compte d’éditeur aux Editions Numeriklivres qui comprend plusieurs nouvelles qui se déroulent à Deauville, ville à laquelle la couverture rend d’ailleurs hommage. Un roman qui vous pouvez acquérir directement en cliquant ici mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc.

    asia22.jpg

    ouest.jpg

    Image ci-dessus, Ouest-France de septembre 2013

    org7.jpg-Mon roman « Les Orgueilleux » qui a pour cadre le Festival du Cinéma Américain de Deauville et qui est aussi une déclaration d’amour à Deauville, également publié à compte d’éditeur aux Editions Numeriklivres et que vous pouvez acquérir directement en cliquant là (j’en profite pour vous dire qu’il fait partie du Calendrier de l’Après de mon éditeur et est à 1,49 € au lieu de 4,99€ jusqu’à fin janvier) mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc . Vous pouvez aussi retrouver mon interview à ce sujet dans le magazine « L’ENA hors les murs » (magazine des anciens élèves de l’ENA) en cliquant ici.

    Le roman et le recueil de nouvelles font partie de la collection e-LIRE de mon éditeur Numeriklivres défini par celui-ci comme « un écrin pour des bijoux littéraires » et j’en profite pour vous annoncer que j’aurai l’honneur d’être sur le stand de mon éditeur au Salon du Livre de Paris 2014 avec ces deux ouvrages.

    deauville,cinéma,film,festival du film asiatique de deauville,claire denis,hideo nakata,monserz,roman,littérature

    asia20.jpg

    Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 se déroulera comme chaque année au CID de Deauville (cf photo ci-dessous).

    asia30.jpg

    CONCOURS

    Cette année comme les années précédentes, 16 pass sont en jeu. Ils seront ainsi répartis

    1er et 2ème prix: 4 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7, 1 pour le 8, 1 pour le 9)

    3ème et 4ème prix: 2 pass (1 pour le 8, 1 pour le 9)

    5ème et 6ème prix : 2 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7)

    soit 6 gagnants qui se répartiront les 16 pass.

    Vous pouvez participer jusqu’au 25 février 2014 à minuit. Vos réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email « Concours Festival du Film Asiatique de Deauville 2014″. N’oubliez pas de me communiquer vos coordonnées (nom, prénom, email, numéro de téléphone). Les gagnants seuls seront contactés, par email après le 25 février.  Pour faire partie des heureux gagnants, répondez correctement aux 10 questions suivantes. Les réponses ont toutes un lien avec Deauville et/ou le cinéma asiatique et/ou le Festival du Film Asiatique de Deauville. Bonne chance à tous!

    1. Donnez-moi le titre du film dont est extraite l’image ci-dessous.

    question1.jpg

    2. Citez le précèdent film du réalisateur du film dont est extraite l’image ci-dessous.

    question2.jpg

    3. Quel est le rapport entre le film dont est extraite l’image ci-dessous et un des films primés au Festival du Film Asiatique de Deauville 2013.

    question3.jpg

    4. De l’affiche de quelle édition du Festival du Film Asiatique de Deauville est découpée l’image ci-dessous?

    question4bis.jpg

    5. De quel film est extraite l’image ci-dessous?

    question5.jpg

    6. Comment se nomme le film dont est extraite l’image ci-dessous?

    question6.jpg

    7. 2 indices pour découvrir un film. Quel est ce film?

    -Primé au Festival du Film Asiatique de Deauville.

    -En se référant au titre du film, Woody Allen aurait pu dire, pour paraphraser une citation qu’il affectionne… « …, c’est long, surtout vers la fin ».

    8. Qui a reçu le nouveau prix créé lors du Festival du Film Asiatique de Deauville de l’an passé?

    9. En quelle année le Festival de Deauville a-t-il rendu hommage à ce cinéaste?

    question9.jpg

    10. Que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous?

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2014 Pin it! 0 commentaire
  • Concours: gagnez vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014

    deauvilleasia2014.jpg

    Comme chaque année, j'ai le grand plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville, un rendez-vous festivalier devenu incontournable, pour moi bien sûr mais aussi désormais pour les cinéphiles et passionnés de cinéma asiatique, un festival qui a gagné en qualité, renommée et festivaliers au fil des années pour constituer désormais un évènement cinématographique essentiel de l'année. 

    Cette 16ème édition aura lieu du 5 au 9 mars 2014. Son affiche (que vous pouvez découvrir ci-dessus) a été dévoilée avant-hier. Vous pouvez également retrouver toutes les informations sur le festival sur www.deauvilleasia.com, sur la page Facebook officielle et sur twitter ( @deauvilleasia). Vous pouvez par ailleurs d'ores et déjà acquérir vos pass, ici: http://badgecid.com .   Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mes différents sites et principalement sur Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodlemag.com et Inthemoodforcinema.com mais aussi sur twitter (@moodforcinema, @moodfdeauville, @moodforfilmfest). Je vous informerai bien entendu de la programmation ici dès qu'elle sera dévoilée.

     Avant de vous parler de cette édition 2014, je vous propose un petit retour sur l'édition 2013, l'occasion aussi pour moi de vous parler de mon amour inconditionnel pour ce festival et la ville qui l'accueille. Quelques réponses aux questions du concours pourraient bien se trouver parmi les lignes à venir...

    asia5.jpg

    asia6.jpg

    asia29.jpg

    L'an passé, un soleil insolent irradiait les planches tandis que, au CID, les spectateurs effectuaient une plongée dans la noirceur d’une société asiatique souvent oppressée par une crise décidément bel et bien mondiale, du moins pour ce qui concernait les films en compétition qui ne furent pas moins passionnants justement parce qu’ils mettaient en lumière cette face sombre et souvent ignorée ou en tout cas masquée par d’autres (ir)réalités.

    Vous pourrez retrouver mon compte rendu complet et détaillé du Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 en cliquant ici.

     Parmi ces films qui mettaient en lumière une face sombre de l'Asie à l'image des trois exemples très différents cités ci-dessous, il y eut notamment le film philippin « APPARITION »  de Vincent SANDOVAL qui a reçu le prix du public, un film qui se déroule dans un lieu en apparence hors du temps, un récit tragiquement universel sur la barbarie, la lâcheté, l’oppression.  Un cri dans le silence, vibrant, notamment grâce à des interprètes exceptionnelles et une réalisation maîtrisée qui joue habilement du clair obscur, de la blancheur et de la noirceur, un défi relevé en 8 jours seulement.

    Le grand prix décerné à "I.D" de Kamal K.M était une plongée dans l’envers du décor de Bollywood et de l’Inde mais surtout le reflet pertinent d’une société mondialisée (et car mondialisée) individualiste.  

     Le prix de la Critique, décerné à TABOOR de Vahid VAKILIFAR (Iran) était non moins sombre et passionnant même s'il avait décontenancé les spectateurs. Je me souviens encore de son premier (long) plan d’une beauté et d’une singularité étranges et marquantes : un homme revêt une combinaison métallique dans une roulotte tapissée d’aluminium. La scène s’étire en longueur et nous laisse le temps d’appréhender la composition de l’image, d’une fascinante étrangeté, une fascinante étrangeté qui ne cessera ensuite de croître. Tout semble rare, dans ce film : les dialogues, les personnages…et même le scénario. Malgré tout, la fascination opère pour cet univers et ce personnage entre la science-fiction et une réalité métaphorique bien sûr impossible à traiter frontalement dans un pays soumis à la censure, la surveillance et l’oppression. Tout est à la fois banal et étrange, quotidien et irréel comme cette viande qui cuit longuement filmée (et qui aura fait fuir plus d’un spectateur) qui prend soudain un tout autre sens. Un film radical et « absurde » dans un pays dont l’Etat l’est lui-même au point sans doute de ne pas se reconnaître dans cet univers carcéral, répétitif, cloisonné, oppressant, dans cette société qui étouffe, déshumanise, condamne à l’isolement, au silence, à se protéger des « radiations », d’un ennemi invisible mais bel et bien là. Le temps s’étire (longs couloirs, tunnels, longs plans fixes) quand il est dicté par une force supérieure qui « irradie », invisible et redoutable, et réduit l’être humain à être cette machine silencieuse et désincarnée. Un film qui s’achève par un plan splendide d’un homme dans la lumière qui se détache de la ville et la surplombe loin de « la violence du monde extérieure » rappelant ainsi le beau discours du réalisateur avant la projection qui avait dédié le film à son père « qui a toujours su préserver sa belle nature de la violence du monde extérieur ».  Un film qui ne peut laisser indifférent, une qualité en soi. Un prix de la critique prévisible pour le film visuellement le plus inventif, opaque et radical, et malin.

    Vous pourrez retrouver la suite de mon compte rendu de l'édition 2013 du Festival du Film Asiatique de Deauville en cliquant ici.

     

    asia21.jpg

     

    9 films étaient ainsi l'an passé projetés dans le cadre de la compétition et autant de regards, d’univers différents que de nationalités malgré cette noirceur commune et un instructif voyage dans la société, la culture et le cinéma asiatiques. Seuls, égarés, broyés par la crise, la solitude, oppressés, perdus dans la multitude, les personnages des films de cette compétition étaient tous en errance sous ou en quête d’ une identité et d’un ailleurs souvent inaccessible.

    L'édition 2013 fut aussi marquée par deux hommages et par la venue de deux grands cinéastes: Wong Kar Wai et Sono Sion (comme vous le verrez sur mes vidéos ci-dessous).

    asia15.jpg

     

     

    Le plus beau film de cette édition 2013 fut pour moi "The Land of hope" de Sono Sion, d'ailleurs même pour moi le plus beau film de l'année 2013 toutes nationalités et catégories confondues, un film dont la beauté mélancolique et poétique fait écho à celle de Deauville qui ne cessera jamais de me surprendre et ravir. Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Un film d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables. Vous pourrez retrouver la critique complète de ce film que je vous recommande plus que vivement dans le compte rendu précité.

    asia18.jpg

    asia9.jpg

     

    Si j'aime le cinéma asiatique, j'aime aussi passionnément la ville qui lui sert de décor et sa douce mélancolie qui lui fait judicieusement écho. Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Oui, Deauville a mille visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés. A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.

     Mais plutôt que d'effectuer une nouvelle déclaration d'amour à Deauville je vous propose quelques liens à ce sujet:

    asia37.jpg

    -Mon article sur "Une journée idéale à Deauville" avec de nombreux bons plans et bonnes adresses (dont les quelques phrases ci-dessus sont extraites)

    asia34.jpg

    -Mon recueil de 13 nouvelles romantiques et cruelles sur le cinéma "Ombres parallèles" publié à compte d'éditeur aux Editions Numeriklivres qui comprend plusieurs nouvelles qui se déroulent à Deauville, ville à laquelle la couverture rend d'ailleurs hommage. Un roman qui vous pouvez acquérir directement en cliquant ici mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc.

    asia22.jpg

    ouest.jpg

    Image ci-dessus, Ouest-France de septembre 2013

     

    org7.jpg-Mon roman "Les Orgueilleux" qui a pour cadre le Festival du Cinéma Américain de Deauville et qui est aussi une déclaration d'amour à Deauville, également publié à compte d'éditeur aux Editions Numeriklivres et que vous pouvez acquérir directement en cliquant là (j'en profite pour vous dire qu'il fait partie du Calendrier de l'Après de mon éditeur et est à 1,49 € au lieu de 4,99€ jusqu'à fin janvier) mais aussi sur fnac.com, chapitre.com, Amazon, iBookstore Apple, Numeriklire.net, Cultura, Google play etc . Vous pouvez aussi retrouver mon interview à ce sujet dans le magazine "L'ENA hors les murs" (magazine des anciens élèves de l'ENA) en cliquant ici.

    Le roman et le recueil de nouvelles font partie de la collection e-LIRE de mon éditeur Numeriklivres défini par celui-ci comme "un écrin pour des bijoux littéraires" et j'en profite pour vous annoncer que j'aurai l'honneur d'être sur le stand de mon éditeur au Salon du Livre de Paris 2014 avec ces deux ouvrages.

    asia20.jpg

    Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 se déroulera comme chaque année au CID de Deauville (cf photo ci-dessous).

     

    asia30.jpg

     

    CONCOURS

    Cette année comme les années précédentes, 16 pass sont en jeu. Ils seront ainsi répartis

    1er et 2ème prix: 4 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7, 1 pour le 8, 1 pour le 9)

    3ème et 4ème prix: 2 pass (1 pour le 8, 1 pour le 9)

    5ème et 6ème prix : 2 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7)

    soit 6 gagnants qui se répartiront les 16 pass.

    Vous pouvez participer jusqu'au 25 février 2014 à minuit. Vos réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email "Concours Festival du Film Asiatique de Deauville 2014". N'oubliez pas de me communiquer vos coordonnées (nom, prénom, email, numéro de téléphone). Les gagnants seuls seront contactés, par email après le 25 février.  Pour faire partie des heureux gagnants, répondez correctement aux 10 questions suivantes. Les réponses ont toutes un lien avec Deauville et/ou le cinéma asiatique et/ou le Festival du Film Asiatique de Deauville. Bonne chance à tous!

    1. Donnez-moi le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous.

    question1.jpg

    2. Citez le précèdent film du réalisateur du film dont est extraite l'image ci-dessous.

    question2.jpg

    3. Quel est le rapport entre le film dont est extraite l'image ci-dessous et un des films primés au Festival du Film Asiatique de Deauville 2013.

    question3.jpg

    4. De l'affiche de quelle édition du Festival du Film Asiatique de Deauville est découpée l'image ci-dessous?

    question4bis.jpg

    5. De quel film est extraite l'image ci-dessous?

    question5.jpg

    6. Comment se nomme le film dont est extraite l'image ci-dessous?

    question6.jpg

    7. 2 indices pour découvrir un film. Quel est ce film?

    -Primé au Festival du Film Asiatique de Deauville.

    -En se référant au titre du film, Woody Allen aurait pu dire, pour paraphraser une citation qu'il affectionne... "..., c'est long, surtout vers la fin".

    8. Qui a reçu le nouveau prix créé lors du Festival du Film Asiatique de Deauville de l'an passé?

    9. En quelle année le Festival de Deauville a-t-il rendu hommage à ce cinéaste?

    question9.jpg

    10. Que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous?

     

  • Critique de LES GARÇONS ET GUILLAUME, A TABLE ! de Guillaume Gallienne (et vidéos de Guillaume Gallienne au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013)

    gallienne4.jpg

    P1100309.JPG

    P1100308.JPG

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Guillaume Gallienne, vous pourrez difficilement l’oublier après avoir vu « Les Garçons et Gauillaume, à table ! » (en salles, demain).

     

    « Jet set », « Fanfan la tulipe », « Narco », « Fauteuils d’orchestre »,  « Le concert », « Ensemble, nous allons vivre une très très grande histoire d’amour », « Sagan »,  « Marie-Antoinette » , tels sont quelques-uns des films dans lesquels ce Sociétaire de la Comédie Française a joués jusqu’à présent mais rien de comparable avec « Les garçons et guillaume, à table ! », adaptation du spectacle éponyme de Guillaume Gallienne qui en est le chef d’orchestre…et l’orchestre puisqu’il en signe le scénario, la mise en scène…et deux des rôles principaux (dans son spectacle, il incarnait tous les rôles). Pour son premier film, il ne s’est donc pas facilité la tâche.

     Guillaume Gallienne a déjà reçu de multiples récompenses pour ce film, notamment à la Quinzaine des réalisateurs, où je l’ai vu la première fois, et où il a été acclamé, puis au Festival du Cinéma Américain de Deauville où il a reçu le prix Michel d’Ornano, où je l’ai vu, et avec au moins autant de plaisir, une deuxième fois…et où il a été à nouveau ovationné (cf ma vidéo ci-dessus). Il a également reçu le prix du public au Festival du Film francophone d’Angoulême.

     Ne vous arrêtez donc pas à ce titre de série B qui ne vous semblera plus du tout l’être une fois que vous aurez vu le film, le titre se justifiant alors parfaitement. C’est ainsi que sa mère les appelait, son frère et lui, pour qu’ils viennent dîner : « Les Garçons ET Guillaume, à table ! ». A part déjà. Tout un programme. Très efféminé, il a toujours été considéré par tout le monde comme la fille que sa mère n’a jamais eue, enfin surtout par lui-même, fasciné par cette mère à qui il aurait tant aimé ressembler. Un amour fusionnel (le fond rejoignant alors la forme puisqu’il interprète son rôle) dont il va peu à peu dénouer les fils pour apprendre à savoir qui il est et aime vraiment...   

     Cela débute dans la loge d’un théâtre, celle de Guillaume Gallienne qui se (dé)maquille, enlève son masque de clown (triste ?) avant d’entrer en scène. A nu. La salle retient son souffle. Nous aussi. Dès le début, il happe notre attention et emporte notre empathie, par son autodérision, son écriture précise, cinglante, cruelle et tendre à la fois, ne ressemblant à aucune autre. Puis sa voix, posée et précise comme s’il lisait une partition, nous emporte dans son tourbillon de folie, de dérision, de lucidité tendre et caustique : « Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : "Les garçons et Guillaume, à table !" et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant: "Je t’embrasse ma chérie"; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus. »

     Et s’il ne s’est pas facilité la tâche, c’est parce que non seulement il interprète le rôle de sa mère, aimante (trop ou mal peut-être), sachant rester élégante tout en étant vulgaire, masquant sa tendresse derrière un air revêche et des paroles (fra)cassantes, mais parce qu’il joue aussi son propre rôle… à tous les âges ! Avec un talent tel qu’on oublie d’ailleurs rapidement et totalement qu’il n’a pas l’âge du personnage. La magie du cinéma. Et le talent d’un grand acteur, à tel point qu’il en devient follement séduisant malgré son allure parfois improbable.

     Gallienne multiplie les mises en abyme  et effets narratifs suscitant ainsi un comique de situation en plus de celui du langage qu’il manie avec une dextérité déconcertante et admirable, et qu’il aime visiblement d’un amour immodéré, comme sa mère, à la folie même, avec pour résultat un rythme effréné, un film sans temps mort, d’une drôlerie ravageuse au moins autant que la tendresse et l’émotion qui nous cueillent aux moments parfois les plus inattendus, à l’image d’un autre clown, à la canne et au chapeau melon, qui savait nous bouleverser autant que nous faire rire.

     Dommage que deux scènes cèdent à la facilité, notamment une avec Diane Krüger,  alors que, auparavant, jamais le film n’essayait d’être consensuel ou de répondre aux codes de la comédie. L’interprétation réjouissante nous les fait néanmoins regarder avec indulgence tant la performance de Gallienne est exceptionnelle, y compris dans cette scène et du début à la fin, avec des scènes d’anthologie, sans parler de rôles secondaires tout aussi réjouissants notamment celui incarné par Françoise Fabian, la grand-mère fantasque et doucement folle.

     

    Ce film est aussi et avant tout une déclaration d’amour fou  à sa mère (quel personnage !) et aux femmes dont il aime et scrute jusqu’à la respiration, mais aussi aux mots, avec lesquels il jongle admirablement, et au théâtre, qui libère, et même au cinéma avec les codes duquel il s’amuse ici. Même s’il lorgne parfois du côté d’Almodovar, Woody Allen ou de Wilder (avec une réplique finale comme un écho à son « nobody’s perfect »), ce film peut difficilement être plus personnel tout en étant universel et il faut sans aucun doute une tonne de talent et de sensibilité pour transformer son mal être en film burlesque, en ce rafraichissant plaidoyer pour la différence (qui n’est jamais militant), en film aussi atypique, inclassable que celui qui en est l’auteur et l’acteur. Un grand auteur et un très grand acteur. Et une comédie tendre et caustique à voir absolument.

     Sortie en salles : le 20 novembre 2013

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2013 Pin it! 2 commentaires
  • Palmarès du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

     

    Cet article sera prochainement complété avec l'ajout de vidéos (notamment celle du discours du Président du jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013, Vincent Lindon, sans aucun doute le meilleur discours d'un président de jury de festival de cinéma!) et de mes commentaires sur ce palmarès ainsi que de très nombreuses photos, ainsi que du bilan de cette édition. En attendant, pour les plus impatients, voici le palmarès complet:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    PALMARÈS - AWARDS

     

    Le Jury de la 39e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, présidé par Vincent Lindon, entouré de Lou Doillon, Jean Echenoz, Hélène Fillières, Xavier Giannoli, Famke Janssen, Pierre Lescure, Bruno Nuytten et Rebecca Zlotowski a décerné les prix suivants :  

     

    GRAND PRIX

     

    NIGHT MOVES de Kelly Reichardt

     

    PRIX DU JURY ex-aequo

     

    ALL IS LOST deJ.C. Chandor

     

    &

     

    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS de Sam Fleischner

     

    Le Jury Révélation Cartier de la 39e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, présidé par Valérie Donzelli, entourée de Laurence Arné, Vincent Lacoste, Géraldine Maillet et Woodkid a décerné son Prix de la Révélation Cartier à:

     

     

    PRIX DE LA RÉVÉLATION CARTIER

     

    FRUITVALE STATION  de  Ryan Coogler

     

    Le Jury de la Critique Internationale, composé de journalistes internationaux, a décerné le prix suivant :

     

    PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE

     

    THE RETRIEVAL de Chris Eska

     

    Le Prix du Public de la ville de Deauville a été remis au film suivant :

     

    PRIX DU PUBLIC DE LA VILLE DE DEAUVILLE -

     

    FRUITVALE STATION de/by Ryan Coogler

     

     

    PRIX LITTÉRAIRE LUCIEN BARRIÈRE

     

    Richard FORD pour son roman "Canada"/ for his novel "Canada" (Éditions de l’Olivier)

     

    PRIX MICHEL D’ORNANO

     

    LES GARCONS ET GUILLAUME, À TABLE ! de Guillaume Gallienne

     

     

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2013 Pin it! 0 commentaire
  • L'étincelante et éblouissante ouverture du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

    Promis, ce soir, je vous dirai tout de cette étincelante et éblouissante ouverture du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (et aussi pourquoi elle le fut!), ainsi que du film d'ouverture "Ma vie avec Liberace", ce qui nécessite plus que les quelques minutes qu'il me reste avant de partir pour la conférence de presse de Michael Douglas et Steven Soderbergh que je vous narrerai également ce soir.

     Pour vous faire patienter, voici quelques images de cette enthousiasmante première journée de festival et de l'ouverture qui a eu lieu hier soir dans un CID bondé. A ce soir...

    P1100037.JPG

    P1100043.JPG

    P1100035.JPG

    P1100028.JPG

    P1090965.JPG

    P1090972.JPG

    P1090971.JPG

    P1090968.JPG

    999470_10151885546940820_483782938_n.jpg

     

  • 39ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE : programme complet détaillé et commenté!

    deauville20135.png

    Une 39ème édition au programme enthousiasmant: retour sur mes 20 années de Festival de Deauville!

    Ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville aura pour moi une saveur toute particulière, tout d’abord parce que ce sera mon 20ème (!). Que de souvenirs! (Que des bons souvenirs, d’ailleurs.) Que de moments exaltants! Que de belles rencontres cinématographiques, à commencer par celle avec ce lieu et ce festival, très jeune, une rencontre qui a sans aucun doute modifié le cours de mon existence. Un vrai coup de foudre pour ce festival et pour Deauville.

    Ce Festival du Cinéma Américain de Deauville  a exacerbé ma passion pour le cinéma, l’a transformée en doux mal incurable. Je l’ai expérimenté (et savouré) d’une multitude de manières, adolescente comme simple public d’abord (peu importaient les files d’attente –jusqu’à 5h !- ce fut l’occasion de créer des amitiés cinéphiles) mais aussi, comme jurée cinéphile (il y a 13 ans déjà !), accréditée public, vip, presse (peu importe d’ailleurs, quel que soit le statut, le festival est très accessible et permet une vraie immersion cinématographique)…mais toujours et depuis la première fois en restant tout le festival pour en avoir une vue aussi exhaustive que possible.

    Chaque fois, ce furent de belles découvertes cinématographiques (quelle bonne idée que d’avoir institué la compétition de films indépendants en 1995, l’occasion de découvrir tant de pépites que je vous fais chaque année partager ici), de passer des films indépendants aux derniers blockbusters, de voir des monstres sacrés du cinéma américain, d’apprendre et de s’enrichir avec les master classes, et puis de rêvasser en arpentant les planches dont la mélancolie joyeuse et envoûtante ne me lasse jamais.

     Et s’il est de bon ton d’être blasée, je revendique d’y aller chaque année, avec la même curiosité et le même enthousiasme, cette année plus que jamais.

     2009_0914clôture0012.JPG

     Deauville, festival indissociable de ma passion pour le cinéma, ses prémisses autant que son exacerbation; où les dédales de mon existence ont pris un autre chemin et finissent toujours par me ramener: aujourd’hui encore. Depuis 1994, le rendez-vous est délicieusement immuable pour moi. Que de souvenirs engrangés ! Deauville c’est Hollywood et Sundance à la fois, depuis l’instauration de la compétition de films indépendants en 1995. Ce sont les blockbusters et les films indépendants.

    Deauville, c’est un tapis rouge auquel sied mieux le noir et blanc nostalgique. Terre de contrastes et paradoxes. C’est Al Gore qui vient présenter son sidérant  documentaire contre le réchauffement climatique et dire des « vérités qui dérangent ». Ce sont aussi les films au dénouement desquels flotte glorieusement et insolemment la bannière étoilée.

     Deauville, c’est la discrétion et la tonitruance. C’est Cannes sans l’exubérance.  Ce sont les premiers balbutiements de jeunes cinéastes et la consécration de leurs aînés. C’est Kirk Douglas qui marche difficilement mais non moins majestueusement sur la scène du CID. C’est James Coburn et son flegme légendaire qui envoûtent le Salon des Ambassadeurs. C’est Laurent Bacall qui vient accompagnée de Nicole Kidman.

    Le cinéma d’hier y côtoie celui d’aujourd’hui et l’un et l’autre s’enrichissent mutuellement. Deux époques se rencontrent, deux Amérique aussi.  C’est ainsi Gus Van Sant qui vient présenter « Gerry », la quintessence du film indépendant, non moins sublime. C’est aussi Sylvester Stallone qui vient présenter son dernier film. C’est un festival qui satisfait à la fois les amateurs de cinéma d’action et les cinéphiles les plus exigeants, les spectateurs et les « professionnels de la profession ».

    Ce sont James Ellroy, Meryl Streep, George Clooney, Geena Rowlands ou tant d’autres qui stupéfient l’assistance lors de mémorables conférences de presse. C’est Cyd Charisse qui esquisse quelques pas de danse sur la scène du CID. Ce sont des soirées interminables à refaire le monde du cinéma sous les étoiles dans la villa Canal plus-Orange-Cartier, selon les époques et les sponsors, et pas seulement les étoiles de la bannière. C’est Paul Haggis qui y gagne ses premiers galons de réalisateur en remportant le grand prix du festival avec « Collision ».

     Ce sont Steve Buscemi ou Charlie Kaufman qui y donnent de passionnantes leçons de cinéma. C’est Joel Grey qui entonne avec grâce quelques notes dans un CID silencieusement attentif. C’est le charismatique Al Pacino qui ne peut retenir ses larmes d’émotion, instant inoubliable.  Ce sont les applaudissement effrénés pendant la projection de « Tigre et Dragon » d’Ang Lee. Ce sont Clint Eastwood, Tom Hanks, Morgan Freeman, Harrison Ford, Steven Spielberg, Sydney Pollack et tant d’autres prestigieux invités habitués des Planches. C’est la présence d’un trio inoubliable et inégalable : Spielberg-Lucas-Coppola. Ce sont Tom Di Cillo, Jonathan Nossiter, Karyn Kusama, John Cameron Mitchell… qui ont vu leurs films présentés en compétition officielle, couronnés.

     Ce sont les derniers feux de l’été, souvent les plus brillants et intenses, qui auréolent les Planches d’une luminosité incomparable comme sortie d’un songe d’une nuit d’été. Deauville, c’est ainsi aussi le prix Michel d’Ornano qui récompense le meilleur traitement de scénario de long-métrage d’un jeune scénariste français.

    C’est encore  le prix littéraire Lucien Barrière.  Ce sont aussi les hommages qui ont amené à Deauville les plus grands noms du cinéma américain.  Ce sont les Docs de l’Oncle Sam pour découvrir un autre Amérique. Ce sont les Nuits Américaines pour bercer nos journées et nuits de classiques du cinéma américain. Depuis 4 ans ce sont aussi les séries américaines.

    ombrespcouv.jpg

     

    Ensuite, si cette édition a pour moi une saveur particulière, c’est parce que cette année est celle où mon roman « Les Orgueilleux«  qui se déroule intégralement dans le cadre de ce festival a été publié (j’en profite pour vous rappeler que, en partenariat avec mon éditeur Numeriklivres, jusqu’au 15 septembre 2013, les lecteurs du roman peuvent remporter une liseuse électronique Kobo en participant à ce concours), et celle où mon recueil de nouvelles « Ombres parallèles » (dont je vous dévoile la couverture en avant-première, quelques jours avant la sortie, ci-dessus) dont 2 se déroule à Deauville, sera également publié (quelques jours avant l’ouverture du festival, je vous en reparlerai). Je vous parle d’ailleurs de cette passion pour ce festival dans l’interview publiée sur le site de mon éditeur, ici, et  dans le magazine des anciens élèves de l’ENA  "L'ENA hors les murs", ici.

     300x250

     

    Et évidemment, ce festival aura une saveur particulière parce que, malgré les années écoulées, ce festival est un rendez-vous toujours aussi délectable, a fortiori après la formidable édition 2012 dont vous pouvez retrouver mon best of en cliquant ici et quelques images ci-dessous .

    liam 013.JPG

    week deauville 086.JPG

    Harveykeitel 008.JPG

     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

     Enfin, si cette édition 2013 a pour moi une saveur particulière, c’est parce que la programmation de cette 39ème édition s’annonce particulièrement enthousiasmante. Je suis d’ailleurs ravie de vous faire gagner vos pass pour cette édition, comme chaque année, en partenariat avec le CID (pour voir les modalités du concours, c’est en bas de cette page). Vous retrouverez plus bas, le programme complet, du moins ses grandes lignes puisque le programme complet sera annonce le 15 août et, ci-dessous, le programme en bref.

    Retrouvez également mon article sur Une journée idéale à Deauville, avec de nombreux bons plans, en cliquant ici.

    LE PROGRAMME 2013 EN BREF:

    Annonçons-le d’emblée : cette programmation 2013 devrait ravir tout le monde, les cinéphiles comme les simples amateurs de cinéma de pur divertissement, ceux qui veulent voir des stars et ceux qui veulent découvrir les dernières pépites du cinéma indépendant américain. Ce programme est le meilleur depuis plusieurs années et allie et concilie judicieusement films indépendants alléchants, avant-premières de grosses productions très attendues, hommages variés et prestigieux, sans oublier un jury éclectique, glamour et cinéphile.

    En bref:

    -une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    - une compétition particulièrement éclectique avec 14 films dont deux films dont je peux déjà vous garantir qu’ils sont exceptionnels : « Ma vie avec Liberace » et surtout « All is lost » de J.C Chandor, mon coup de coeur du dernier Festival de Cannes dont je vous parle ici et dont je vous parlerai également à la fin du mois dans le journal de l’ENA.

    lost.jpg

     

    -les Docs de l’Oncle Sam pour découvrir l’Amérique contemporaine, des documentaires souvent de grande qualité que je vous recommande

    -De beaux hommages, à : Gale Anne Hurd, Cate Blanchett, Nicolas Cage, John Travolta, Larry Clark en leur présence

    -Deauville Saison 4 qui accueillera, lors du week end de clôture, les séries télévisées et leurs créateurs.

    -Une journée dédiée aux professionnels le 2 septembre

    -le film corner dédié aux vendeurs et aux acheteurs

    -de belles Masterclasses dont une de Steven Soderbergh et une autre consacrée aux « Bêtes du Sud sauvage » de Benh Zeitlin, le lauréat de l’édition 2012 dont vous pouvez retrouver ma critique ici

    -des Premières exceptionnelles parmi lesquelles « Ma vie avec Liberace » en ouverture, en présence de ce dernier et de ses acteurs principaux, Michael Douglas et Matt Damon, mais aussi « Blue Jasmine » de Woody Allen que j’attends avec beaucoup d’impatience et beaucoup d’autres que je vous laisse découvrir ci-dessous comme « Le Transperceneige », film surprise de clôture signé Bong Joon Ho, en avant-première internationale.

    -comme toujours, le prix Michel d’Ornano qui récompense un premier film français, cette année l’excellent « Les Garçons et Guillaume, à table! » de Guillaume Gallienne et, comme toujours également, le prix littéraire Lucien Barrière

    -comme chaque année, deux jurys, l’un présidé par Vincent Lindon, l’autre, le jury Révélation Cartier par Valérie Donzelli

    -Seront également présents, en plus des personnalités précitées et celles auxquelles il sera rendu hommage: Channing Tatum et Jamie Foxx, Dakota Fanning …

     

    Retrouvez, plus bas, le programme et les jurys détaillés.

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville sur les réseaux sociaux

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

     festd20.jpg

    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l’honneur à partir de maintenant, jusqu’en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville . Quant à mes écrits sur Deauville, vous pourrez en savoir davantage sur ma page Facebook « auteur »: http://facebook.com/inthemoodforwriting .

     300x250

    Avant d’en venir aux alléchantes annonces de cette conférence de presse du 19 juillet, petit récapitulatif de ce que nous savions déjà.

    Récapitulatif de ce que nous savions avant la conférence de presse du 19 juillet:

     -Vincent Lindon présidera le jury de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

     lindon.jpg

    - C’est l’actrice réalisatrice Valérie Donzelli qui présidera le jury Révélation Cartier.

     donzelli.jpg

    - « Ma vie avec Liberace » de Steven Soderbergh fera l’ouverture du festival,  vendredi 30 août 2013, en présence de ses interprètes exceptionnels, Michael Douglas et Matt Damon. Ayant eu le plaisir de découvrir ce film à Cannes (le grand oublié du palmarès), et même si je vous vous en reparlerai plus longuement, je vous le recommande d’ores et déjà, pour la réalisation inspirée de Soderbergh mais aussi et surtout pour les prestations exceptionnelles de Michael Douglas et Matt Damon.

     liberace2.jpg

    -Steven Soderbergh donnera une master class (qui s’annonce passionnante!) le samedi 31 août

    -La ville de Deauville permettra au public de remettre son prix institué lors du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville.

    - sur la très belle affiche 2013, on retrouve les couleurs de la bannière étoilée, les étoiles, les planches, le(s) parasol(s), référence à la paradoxale joyeuse mélancolie deauvillaise, référence aussi au cinéma d’hier que met également à l’honneur le festival, et évidemment à un classique du cinéma américain « Singing in the rain » de Stanley Donen et Gene Kelly.

    affichedeauville2013.jpg

    singing.jpg

     

     -le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013, composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur et journaliste), François Forestier (journaliste et écrivain), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journaliste et écrivain), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Eric Neuhoff (journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain), décernera ce prix le mardi 3 septembre à  RICHARD FORD  pour son roman  CANADA Éditions de l’Olivier.

     canada5.png

    - le prix Michel d’Ornano 2013  sera  attribué cette année à « LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! » écrit et réalisé par Guillaume Gallienne que j’ai déjà eu le plaisir de voir, dans le cadre du dernier Festival de Cannes, un film que je vous recommande déjà vivement, un petit bijou d’originalité, de sensibilité et de drôlerie dont je vous reparlerai.

     garons.jpg

    FILM DE CLÔTURE

     

    « Snowpiercer » (Le Transperceneige) de Bong Joon Ho, film surprise de clôture du festival

    « Contrôler la Machine, c’est contrôler le Monde ! »

    2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

    SNOWPIERCER, le Transperceneige, coproduit par Opus Pictures, est l’adaptation de la bande dessinée culte de Jacques Lob, Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette, Le Transperceneige.

    En clôture du Festival le samedi 7 septembre, le réalisateur présentera son film en avant-première internationale.

    Sortie en salles le 30 octobre.

    LES FILMS EN COMPETITION:

    A SINGLE SHOT

     
    A SINGLE SHOT  un film de David M. Rosenthal
     
    Synopsis:Dans la lumière bleu pâle de l’aube, John Moon quitte son mobile home avec son chien et son fusil. Après s’être frayé un chemin à travers les montagnes boisées sans tenir compte du panneau y interdisant la chasse et la pêche, il vise un cerf, le rate puis tire à nouveau. Peu de temps après, il trouve une jeune femme agonisant dans la boue, avec, à ses côtés, une lettre et des liasses de billets. À partir de cet instant, John Moon, de chasseur, est alors devenu proie…
     
     
    BLUE RUIN
     
    BLUE RUIN un film de Jeremy Saulnier
     

    Synopsis : Un vagabond solitaire voit sa vie bouleversée par une terrible nouvelle. Il se met alors en route pour la maison de son enfance afin d’accomplir sa vengeance…

     
    BREATHE IN
     
    BREATHE IN  un film de Drake Doremus
     
    Synopsis:  L’été touche à sa fin. Keith Reynolds, un professeur de musique, songe avec nostalgie à son passé d’artiste en devenir dans les rues de New York. Sa femme Megan et leur fille Lauren sont quant à elles en pleine effervescence à l’approche de la rentrée en terminale de la jeune fille. Keith ne semble pas partager leur enthousiasme, trouvant son seul échappatoire lors des soirées où il joue du violoncelle dans un prestigieux orchestre symphonique de Manhattan. Lorsque Megan décide d’accueillir chez eux Sophie, une lycéenne anglaise, dans le cadre d’un programme d’échange scolaire, Keith voit resurgir un aspect refoulé de sa personnalité au contact de la jeune fille…
     
    FRUITVALE STATION
     
    FRUITVALE STATION  un film de Ryan Coogler
     
     
    Synopsis: Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant, vingt-deux ans, croise des agents de police dans la station de métro Fruitvale près de San Francisco. Cette rencontre va transformer un inconnu en fait divers. Le film raconte les vingt-quatre heures qui ont précédé cet événement.
     
     
     
    LES AMANTS DU TEXAS
     
    LES AMANTS DU TEXAS un film de David Lowery
    Synopsis:  Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dès lors, Bob n’aura qu’une obsession : s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant. Mais quand il y parvient, quatre ans plus tard, le rêve correspond mal à la réalité…
    LILY
     
    LILY  un film de Matt Creed
    Synopsis:  Son traitement du cancer du sein touchant à sa fin, Lily fait le point sur sa vie avec une clarté renouvelée. Errant dans les rues de New York remplies de souvenirs, elle voit sous un nouveau jour sa relation avec son compagnon plus âgé et ses sentiments à l’égard de son père, longtemps absent.
     
    SHÉRIF JACKSON
     
    SHÉRIF JACKSON  un film de Logan Miller  | Noah Miller

    Synopsis: Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c’est sans compter sur l’arrivée de l’extravagant shérif Jackson…

    SHORT TERM 12
     
    SHORT TERM 12  un film de Destin Cretton
     
    Synopsis:Grace, la vingtaine, est surveillante dans un foyer d’accueil pour adolescents en difficulté : le Short Term 12. Tourmentée par un sombre passé, elle n’en reste pas moins passionnée par son travail et s’occupe des jeunes pensionnaires avec le plus grand soin. Lorsque Jayden, une adolescente douée mais très perturbée, est admise dans l’établissement, Grace doit alors affronter ses propres démons…
     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS
     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS  un film de Sam Fleischner
     
    Synopsis:  Ricky est un adolescent autiste qui vit à Far Rockaway, dans le Queens. Alors que sa famille tente de surmonter les effets de la crise économique, Ricky essaye de s’intégrer du mieux qu’il peut dans son école. Le jour où il est réprimandé pour avoir manqué des cours, il s’enfuit dans le métro et entreprend une odyssée souterraine, se mêlant aux habitants disparates de ce lieu tandis que sa mère redouble d’effort pour le retrouver. Pendant ce temps, témoin de ce chassé-croisé, l’ouragan Sandy se rapproche de la ville.
     
    THE RETRIEVAL
     
    THE RETRIEVAL  un film de Chris Eska
    Synopsis:À la veille de la guerre de Sécession, un jeune garçon est envoyé au nord du pays par un gang de chasseurs de primes afin de retrouver la trace d’un homme recherché par la justice.
     
    WE ARE WHAT WE ARE
     
    WE ARE WHAT WE ARE  un film de Jim Mickle
     
    Synopsis:  Les Parker, sont connus dans le village pour leur grande discrétion. Derrière les portes closes de leur maison, le patriarche, Frank, dirige sa famille avec rigueur et fermeté. Après le décès brutal de leur mère, Iris et Rose, les deux adolescentes Parker, vont devoir s’occuper de leur jeune frère Rory. Elles se retrouvent avec de nouvelles responsabilités et n’ont d’autre choix que de s’y soumettre, sous l’autorité écrasante de leur père, déterminé à perpétuer une coutume ancestrale à tout prix. Une tempête torrentielle s’abat sur la région, les fleuves débordent. Les autorités locales commencent à découvrir des indices qui les rapprochent du terrible secret des Parker…
     

    BLUE CAPRICE d’Alexandre Moors 1er Film

     

    INTERPRÉTATION Isaiah Washington, Tequan Richmond, Tim Blake Nelson, Joey Lauren Adams, Leo Fitzpatrick, Cassandra Freeman

    Synopsis : À Antigua, dans les Caraïbes. Lee, un jeune garçon abandonné par sa mère, erre dans les rues et sur les plages quasi désertes de l’île. Il y fait la rencontre de John, lequel devient immédiatement pour l’adolescent la figure paternelle et protectrice qui lui manque, celui qui peut l’aider à perfectionner son anglais comme le ramener avec lui aux États-Unis. Mais John est un homme colérique et violent, nourrissant une haine des plus profondes envers son ex-femme – qui, contre lui, a réussi à obtenir la garde de leurs enfants –, soumettant Lee à ses coups de gueule ou l’obligeant même à lui prouver son attachement pour lui en commettant des actes illégaux…

     

    NIGHT MOVES de Kelly Reichardt

     

    Synopsis : Trois écologistes radicaux, Josh, Dena et Harmon, se retrouvent pour exécuter l’action la plus spectaculaire de leurs vies : l’explosion d’un barrage hydroélectrique, qui représente pour eux le symbole de la culture industrielle, destructrice des ressources naturelles…

    JURY de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:

     Président du jury : Vincent LINDON

    Lou DOILLON

    Jean ECHENOZ

    FAMKE JANSSEN

    Hélène FILLIÈRES

    Xavier GIANNOLI

    Pierre LESCURE

    Bruno NUYTTEN

    Rebecca ZLOTOWSKI

    JURY Révélation Cartier de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:

    Présidente du jury : Valérie DONZELLI

    Laurence ARNÉ

    Vincent LACOSTE

    Geraldine MAILLET

    WOODKID

    LES DOCS DE L’ONCLE SAM:

     

    DANCING IN JAFFA

     

     
    DANCING IN JAFFA
    un film de Hilla Medalia
    INEQUALITY FOR ALL
    INEQUALITY FOR ALL
    un film de Jacob Kornbluth
    OUR NIXON
    OUR NIXON
    un film de Penny Lane
    SEDUCED AND ABANDONED
    SEDUCED AND ABANDONED
    un film de Kames Toback
     
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    un film de Morgan Neville
     
    EVENEMENT : Carte blanche au duo Justice
     

    justice.jpg

    Voici le communiqué de presse du Festival à ce sujet qui confirme une édition décidément exceptionnelle. Retrouvez le programme complet sur http://inthemoodforfilmfestivals.com .

     Depuis 2011, le Festival offre une Carte blanche à des personnalités du monde des arts et des lettres qui fera découvrir et partager, à travers une sélection de films de son choix, sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle.

     Après deux premières éditions animées par des créateurs de mode, le Festival est heureux de confier cette année une Carte blanche au duo français de musique électro  Justice.

     « En musique comme en cinéma, les américains ont une science du divertissement qui nous touche énormément, dans le fond comme dans la forme. Nous avons sauté sur l’occasion de programmer cette carte blanche pour partager notre amour décomplexé pour ce cinéma avec lequel nous avons grandi, en choisissant des illustrations de cet art de l’Entertainment, qui ont forgé nos fantasmes d’enfants puis d’adolescents des années 80/90.» Justice

     Le duo sera présent le mercredi 4 septembre à Deauville  pour présenter sa sélection, annoncée très prochainement.

     

    DEAUVILLE SAISON 4

    DEAUVILLE SAISON 4 accueillera une nouvelle fois les séries télévisées et leurs créateurs lors du week-end de clôture. Au programme, de nombreuses AVANT-PREMIÈRES, des SÉRIES INÉDITES et des RENCONTRES autour de l’écriture. La programmation de Deauville Saison 4 s’attachera à confronter, analyser et rapprocher les différentes passerelles entre l’écriture européenne et la plume made in USA.

     
    BATES MOTEL
    BATES MOTEL
    un film de Tucker Gates
    ONCE UPON A TIME
    ONCE UPON A TIME
    un film de Mark Mylod   | Greg Beeman
    THE FOLLOWING
    THE FOLLOWING
    un film de Marcos Siega
     
    MASTER CLASS VINCE GILLIGAN, créateur de la série BREAKING BAD
     

    Vince Gilligan sera à Deauville les vendredi 6 et samedi 7 septembre

     

    AVANT-PREMIÈRE : LA MALÉDICTION D’EDGAR

     

    A l’occasion du 50ème anniversaire de l’assassinat de JFK, l’avant-première d’une fiction documentée mêlant images d’archives et fiction. Une forme singulière d’écriture télé.

    CRÉATION Marc Dugain

    RÉALISATION Marc Dugain en collaboration avec Véronique Lagoarde-Ségot

    De 1960 à 1963, la présidence de John F. Kennedy incarne tout ce que l’inoxydable patron du FBI exècre. Face à l’Amérique libre, catholique et Technicolor du clan Kennedy, celle traditionaliste, protestante et conservatrice de J. Edgar Hoover est menacée. Clyde Tolson, le bras droit et l’amant d’Hoover, est le dernier survivant de cette lutte acharnée au sommet du pouvoir. En 90 minutes, entre fiction et images d’archives, ce témoin privilégié nous raconte Hoover, le stratège politique, et perce comme jamais la personnalité énigmatique d’Edgar, l’homme rongé par sa malédiction au moment le plus critique de son parcours exceptionnel.

     

    Fort du succès de ses trois premières éditions, Deauville Saison 4 poursuit cette année son exploration des mécanismes d’écriture scénaristique en organisant une table ronde qui confrontera les méthodes de travail de scénaristes du petit et du grand écran.

     

    Cette année, auteur, scénaristes de longs métrages et scénaristes de séries télévisées questionneront la transversalité de leurs écritures : de la page à l’écran, du grand au petit, du documentaire à la fiction, du genre au transgenre. Un dialogue riche qui confrontera les points de vue, les esthétiques et les intentions.

     

    Cette rencontre, animée par STÉPHANE FOENKINOS*, réunira :

    MARC DUGAIN,

    FABRICE GOBERT ,

    ÉRIC OVERMYER,

    FRANK SPOTNITZ,

     

    PREMIERES DU 39ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE

    BLUE JASMINE
    BLUE JASMINE
    un film de Woody Allen
    JOE
    JOE
    un film de David Gordon Green
     
    KILLING SEASON
    un film de Mark Steven Johnson
    MA VIE AVEC LIBERACE
    MA VIE AVEC LIBERACE
    un film de Steven Soderbergh
    PLANES
    PLANES
    un film de Klay Hall
    RUSH
    RUSH
    un film de Ron Howard
    VERY GOOD GIRLS
    VERY GOOD GIRLS
    un film de Naomi Foner-gyllenhaal
    WHITE HOUSE DOWN
    WHITE HOUSE DOWN
    un film de Roland Emmerich
    WRONG COPS
    WRONG COPS
    un film de Quentin Dupieux
     
     
    LE MAJORDOME
     
    LE MAJORDOME
    un film de Lee Daniels
     
    LOVELACE
    LOVELACE
    un film de Rob Epstein  | Jeffrey Friedman
     
    NO PAIN NO GAIN
    NO PAIN NO GAIN
    un film de Michael Bay
    PARKLAND
    PARKLAND
    un film de Peter Landesman
    SUNLIGHT JR.

     

    SUNLIGHT JR.
    un film de Laurie  Collyer
    SUSPECT
    SUSPECT
    un film de Scott Walker
    THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN
    THE NECESSARY DEATH OF CHARLIE COUNTRYMAN
    un film de Fredrik Bond
    THE WAIT
    THE WAIT
    un film de M. Blash
    UPSTREAM COLOR

    HOMMAGES

     Gale Anne Hurd

     Cate Blanchett

    Larry Clark (avec une intégrale de ses films)

    Nicolas Cage

    John Travolta, en leur présence

     et une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    MASTERCLASSES

    LEÇON DE CINÉMA STEVEN SODERBERGH  - Samedi 31 août

    Dans le cadre de la présentation de son nouveau film MA VIE AVEC LIBERACE, le réalisateur Steven Soderbergh donne une Leçon de cinéma, animée par le réalisateur & scénariste Nicolas Saada (ESPION(S), 2009). Steven Soderbergh succède ainsi à Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter, Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary et William Friedkin l’année dernière.

    MASTERCLASS « LES BÊTES DU SUD SAUVAGE » – Jeudi 5 septembre

    Masterclass exceptionnelle animée par Christopher Vogler autour de l’analyse filmique des BÊTES DU SUD SAUVAGES de Benh Zeitin, Grand Prix du Festival l’an dernier.

    EVENEMENT- TWEET ME IF YOU CAN

     Analyse et étude comparative de l’usage des réseaux sociaux par le top des acteurs français et américains au box-office.

    Présentation de l’étude le 7 septembre à 17H, salon Lexington du CID

    INFORMATIONS PRATIQUES

    ACCUEIL, INFORMATIONS & POINTS DE VENTES

    Centre International de Deauville (C.I.D)

    Les Planches – 1 avenue Lucien Barrière 14801 DEAUVILLE

    Tél. : 02 31 14 14 14 email@congres-deauville.com

    www.festival-deauville.com

    Facebook Festival du Cinéma Américain de Deauville / Twitter #Deauville2013

    HORAIRES D’OUVERTURE

    Accueil – Informations – Retrait Accréditations – Achat Pass

    vendredi 30 août / 15h-19h

    du samedi 31 août au dimanche 8 septembre / 9h ou 30 mn avant la 1e séance du jour – 19h ou 30 mn avant la dernière séance du jour

    LIEUX DU FESTIVAL

    Les salles de projection

    C.I.D / Auditorium Michel d’Ornano / 1 497 places – 1 avenue Lucien Barrière / 02 31 14 14 14

    C.I.D / Salle Lexington / 220 places – Pour les masterclasses uniquement – Entrée libre – Accréditations et Pass Festival prioritaires

    Cinéma du Casino / 460 places – Rue Edmond Blanc / 02 31 88 07 09

    Morny Club / 271 places – 23 rue du Général de Gaulle / 08 92 68 72 27

    Les autres lieux :

    Les Terrasses du Festival

    Au coeur du Festival, sous la tente officielle ou au Bar du Festival !

    Photocalls et conférences de presse : sur la terrasse à l’arrière du C.I.D en front de mer / Horaires mentionnés dans le Programme des projections

    Le Bar du Festival

    Pour un moment de détente et d’échange !

    du samedi 31 août au samedi 7 septembre / 10h – 18h

    Dimanche 8 septembre : 10h-13h

    SÉANCES

    L’accès aux projections est autorisé pour tous les publics sauf indication particulière mentionnée dans le Programme des projections. 89

    Séance bleue : en journée dans les 3 lieux de projection du Festival et en soirée au Casino et au Morny Club / accessible sur simple présentation du pass ou de l’accréditation à l’entrée de la salle

    Séance rouge : séance en soirée au C.I.D uniquement / accessible après retrait préalable d’une carte d’accès à présenter à l’entrée du C.I.D.

    Les modalités d’accès aux séances bleues et rouges sont identiques pour le détenteur d’une accréditation professionnelle ou d’un pass payant.

    Selon le pass acheté ou l’accréditation obtenue, suivre en journée comme en soirée, la signalétique Pass ou Accréditations présente à l’entrée du lieu de projection.

    Le Pass Festival / 150 euros Tarif réduit (-26 ans / demandeur d’emploi*) / 100 euros Valable du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus et dans toutes les salles de projection du Festival. Strictement nominatif, avec photo et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues inscrites sur le programme des projections. Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES). Le catalogue officiel est remis gracieusement pour tout achat d’un pass Festival. Pour +1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».
    Le Pass Journée / 30 euros Tarif réduit (– 26 ans / demandeur d’emploi *) / 15 euros Valable pour les séances d’une même journée (à compter du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus) et dans toutes les salles de projection du Festival. Strictement nominatif et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues d’une même journée inscrites sur le Programme des projections. Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES). Pour 1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».
    Le Pass Les Nuits américaines / 10 euros Ou tarif spécial : +1 € supplémentaire avec tout autre pass acheté. Nominatif et non cessible. Donne accès, dans la limite des places disponibles, aux Nuits américaines.
    Le catalogue officiel / 10 euros L’affiche du Festival / 5 euros Le catalogue officiel + l’affiche du Festival / 12 euros En vente à l’Accueil du C.I.D et à l’Office de Tourisme de Deauville
    * sur présentation d’un justificatif en cours de validité au moment de l’achat
    POINTS DE VENTES

     Avant le Festival : Accueil administration du C.I.D / Office de Tourisme de Deauville / Pré-réservations sur www.badgecid.com / www.fnac.com / www.ticketnet.com www.billetreduc.com Pendant le Festival : Banques Accueil & Ventes Pass – Entrée principale du C.I.D
  • Réponses au concours "Gagnez vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville"

    deauville20135.png

    Vous trouverez, ci-dessous, les réponses au concours vous permettant de remporter vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013. Je vous rappelle que cette 39ème édition aura lieu du 30 Août 2013 au 8 septembre 2013. Vous avez été très nombreux à participer et aussi très nombreux à trouver toutes les bonnes réponses... J'aurais aimé pouvoir offrir des pass à tous, ce n'est malheureusement pas possible. Je vous remercie d'avoir participé. Vous trouverez de nombreux autres concours dans la rubrique "Concours" de ce blog. Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mon site http://inthemoodforfilmfestivals.com et sur http://inthemoodfordeauville.com  

    Vous pouvez retrouver mon compte-rendu de  la formidable édition 2012, ici .

     

     

    Harveykeitel 008.JPG

     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

    festd20.jpg

    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l’honneur à partir de maintenant, jusqu’en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

     En attendant l’édition, 2013, vous pouvez également retrouver mon best of de l’édition 2012 en cliquant ici avec de nombreuses critiques, photos, vidéos. Un tout petit aperçu ci-dessus.

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE DETAILLE SUR LE PROGRAMME DE L’EDITION 2013

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE SUR UNE JOURNEE IDEALE A DEAUVILLE AVEC DE NOMBREUX BONS PLANS

     CONCOURS - REPONSES

    deauvillet.jpg

    Pour la 6ème année consécutive, j’ai donc eu le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 (  grâce au Centre International de Deauville).

     

    REPONSES :

    1. Comment s’appelle le personnage féminin principal du (magnifique) film dont est extraite l’image suivante?

    concours1.jpg

    Cette image est extraite du film qui fut le grand vainqueur de l'année 2012, "Les Bêtes du Sud sauvage" de Benh Zeitlin dont le personnage féminin principal se prénomme Hushpuppy. Retrouvez ma critique en cliquant ici.

     

    2.  En quelle année le réalisateur du film dont l’image a été découpée ci-dessous est-il venu à Deauville pour la dernière fois ? Quel est ce réalisateur?

    cp2.jpg

    Il s'agit d'une image extraite de "Lincoln" de Steven Spielberg dont vous pouvez retrouver ma critique, ici. Steven Spielberg est venu à Deauville en 2004 pour la dernière fois.

     

    lincoln.jpg

    3. De quel classique du cinéma américain est extraite l’image ci-dessous?

    concours4.jpg

    Il s'agit d'une image extraite du film "Les Ensorcelés" de Vincente Minelli dont vous pouvez retrouver la critique, ici.

    ensorceles.jpg

     

    4. Si je vous dis à propos de la photo ci-dessous « il n’y en eut que trois », à quels films pensez-vous?

    cp11.jpg

    Cette image est extraite du film "Géant", un des trois films tournés par James Dean: « Géant » , « La fureur de vivre » et « A l’est d’Eden ».

     

    5. Quel est le film américain ci-dessous dont a été extraite une image légèrement modifiée?

    cp9.jpg

    Il s'agit d'une image de "Little miss sunshine" de Jonathan Dayton.

    concours, cinéma, Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

     

    6.  Quel rapport entre les deux images suivantes extraites de deux films différents (la première découpée et l’autre intacte) et le 39 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    cp5.jpg

    Cette image est extraite du film "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé dont vous pouvez retrouver la critique ici. Vincent Lindon est l'acteur principal de ce film.

    chambon.jpg

     

    cp6.jpg

    Il s'agit bien d'une image de "Vincent, François, Paul et les autres" de Claude Sautet dans lequel Vincent est incarné par Yves Montand. Vincent Lindon joua dans l'excellent "Quelques jours avec moi" de Claude Sautet.

    Vincent Lindon était le point commun. Il sera le président du jury de cette 39ème édition.

     

    7. Quel acteur est à droite sur cette photo (dont cet élément sur la photo ci-dessous devrait aisément vous faire trouver le titre du film dont il s’agit)?

    cp14.jpg

    Il s'agit d'Humphrey Bogart dans "Le Faucon maltais".

    bog.jpg

     

    8. Ce fut un de mes grands coups de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville ces dernières années. De quel film est extraite l’image ci-dessous?

    cp18.jpg

    Cette image est extraite du film "Elle s'appelle Ruby" de Jonathan Dayton et Valérie Faris dont vous pouvez retrouver la critique, ici.

    ruby.jpg

    9. L’année 1995 a marqué un tournant dans l’histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Pourquoi? Donnez-moi le nom du film qui en a été le « symbole ».

    C'est en 1995 que débuta la compétition de films indépendants. C'est le film "ça tourne à Manhattan" de Tom DiCillo qui reçut le Grand Prix.

    10. En une phrase, quels sont pour vous les atouts de ce festival, que vous connaissez si vous y êtes déjà allé ou que vous imaginez dans le cas contraire?

    Si vous voulez connaître quelques uns des atouts de ce festival retrouvez mes deux articles suivants:

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE DETAILLE SUR LE PROGRAMME DE L’EDITION 2013

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MON ARTICLE SUR UNE JOURNEE IDEALE A DEAUVILLE AVEC DE NOMBREUX BONS PLANS

     

     11. Regardez cette photo. Quel est le nom du personnage principal du roman éponyme (mais qui n’a aucun lien avec le film dont est extraite l’image ci-dessous) dont je vous ai parlé dans cette page?

    concours5.jpg

    Il s'agit d'une image extraite du film "Les Orgueilleux" d'Yves Allégret qui est aussi le titre de mon roman se déroulant dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le personnage principal se nomme Martin Rastello Et si vous n'avez pas gagné à ce concours, j'en profite pour vous rappeler que je fais actuellement gagner une liseuse électronique Kobo aux lecteurs du roman, ici. J'en profite aussi pour vous annoncer que dans quelques jours sortira mon recueil de nouvelles "Ombres parallèles" (également publié chez Numeriklivres) dont plusieurs se déroulent dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville.