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  • PROGRAMME DU FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2013 (Conférence de presse du 19 juillet 2013)

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     Pour une meilleure lisibilité de cet article, cliquez ici pour le lire sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com.     

    Une 39ème édition au programme enthousiasmant: retour sur mes 20 années de Festival de Deauville!

    Ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville aura pour moi une saveur toute particulière, tout d'abord parce que ce sera mon 20ème (!). Que de souvenirs! (Que des bons souvenirs, d'ailleurs.) Que de moments exaltants! Que de belles rencontres cinématographiques, à commencer par celle avec ce lieu et ce festival, très jeune, une rencontre qui a sans aucun doute modifié le cours de mon existence. Un vrai coup de foudre pour ce festival et pour Deauville.

    Ce Festival du Cinéma Américain de Deauville  a exacerbé ma passion pour le cinéma, l’a transformée en doux mal incurable. Je l’ai expérimenté (et savouré) d’une multitude de manières, adolescente comme simple public d’abord (peu importaient les files d’attente –jusqu’à 5h !- ce fut l’occasion de créer des amitiés cinéphiles) mais aussi, comme jurée cinéphile (il y a 13 ans déjà !), accréditée public, vip, presse (peu importe d’ailleurs, quel que soit le statut, le festival est très accessible et permet une vraie immersion cinématographique)…mais toujours et depuis la première fois en restant tout le festival pour en avoir une vue aussi exhaustive que possible.

    Chaque fois, ce furent de belles découvertes cinématographiques (quelle bonne idée que d’avoir institué la compétition de films indépendants en 1995, l’occasion de découvrir tant de pépites que je vous fais chaque année partager ici), de passer des films indépendants aux derniers blockbusters, de voir des monstres sacrés du cinéma américain, d’apprendre et de s’enrichir avec les master classes, et puis de rêvasser en arpentant les planches dont la mélancolie joyeuse et envoûtante ne me lasse jamais.

     Et s’il est de bon ton d’être blasée, je revendique d’y aller chaque année, avec la même curiosité et le même enthousiasme, cette année plus que jamais.

     

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    Deauville, festival indissociable de ma passion pour le cinéma, ses prémisses autant que son exacerbation; où les dédales de mon existence ont pris un autre chemin et finissent toujours par me ramener: aujourd’hui encore. Depuis 1994, le rendez-vous est délicieusement immuable pour moi. Que de souvenirs engrangés ! Deauville c’est Hollywood et Sundance à la fois, depuis l’instauration de la compétition de films indépendants en 1995. Ce sont les blockbusters et les films indépendants.

    Deauville, c’est un tapis rouge auquel sied mieux le noir et blanc nostalgique. Terre de contrastes et paradoxes. C’est Al Gore qui vient présenter son sidérant  documentaire contre le réchauffement climatique et dire des « vérités qui dérangent ». Ce sont aussi les films au dénouement desquels flotte glorieusement et insolemment la bannière étoilée.

     Deauville, c’est la discrétion et la tonitruance. C’est Cannes sans l’exubérance.  Ce sont les premiers balbutiements de jeunes cinéastes et la consécration de leurs aînés. C’est Kirk Douglas qui marche difficilement mais non moins majestueusement sur la scène du CID. C’est James Coburn et son flegme légendaire qui envoûtent le Salon des Ambassadeurs. C’est Laurent Bacall qui vient accompagnée de Nicole Kidman.

    Le cinéma d’hier y côtoie celui d’aujourd’hui et l’un et l’autre s’enrichissent mutuellement. Deux époques se rencontrent, deux Amérique aussi.  C’est ainsi Gus Van Sant qui vient présenter « Gerry », la quintessence du film indépendant, non moins sublime. C’est aussi Sylvester Stallone qui vient présenter son dernier film. C’est un festival qui satisfait à la fois les amateurs de cinéma d’action et les cinéphiles les plus exigeants, les spectateurs et les « professionnels de la profession ».

    Ce sont James Ellroy, Meryl Streep, George Clooney, Geena Rowlands ou tant d’autres qui stupéfient l’assistance lors de mémorables conférences de presse. C’est Cyd Charisse qui esquisse quelques pas de danse sur la scène du CID. Ce sont des soirées interminables à refaire le monde du cinéma sous les étoiles dans la villa Canal plus-Orange-Cartier, selon les époques et les sponsors, et pas seulement les étoiles de la bannière. C’est Paul Haggis qui y gagne ses premiers galons de réalisateur en remportant le grand prix du festival avec « Collision ».

     Ce sont Steve Buscemi ou Charlie Kaufman qui y donnent de passionnantes leçons de cinéma. C’est Joel Grey qui entonne avec grâce quelques notes dans un CID silencieusement attentif. C’est le charismatique Al Pacino qui ne peut retenir ses larmes d’émotion, instant inoubliable.  Ce sont les applaudissement effrénés pendant la projection de « Tigre et Dragon » d’Ang Lee. Ce sont Clint Eastwood, Tom Hanks, Morgan Freeman, Harrison Ford, Steven Spielberg, Sydney Pollack et tant d’autres prestigieux invités habitués des Planches. C’est la présence d’un trio inoubliable et inégalable : Spielberg-Lucas-Coppola. Ce sont Tom Di Cillo, Jonathan Nossiter, Karyn Kusama, John Cameron Mitchell… qui ont vu leurs films présentés en compétition officielle, couronnés.  

     Ce sont les derniers feux de l’été, souvent les plus brillants et intenses, qui auréolent les Planches d’une luminosité incomparable comme sortie d’un songe d’une nuit d’été. Deauville, c’est ainsi aussi le prix Michel d’Ornano qui récompense le meilleur traitement de scénario de long-métrage d’un jeune scénariste français.

    C’est encore  le prix littéraire Lucien Barrière.  Ce sont aussi les hommages qui ont amené à Deauville les plus grands noms du cinéma américain.  Ce sont les Docs de l’Oncle Sam pour découvrir un autre Amérique. Ce sont les Nuits Américaines pour bercer nos journées et nuits de classiques du cinéma américain. Depuis 4 ans ce sont aussi les séries américaines.

    Ensuite, si cette édition a pour moi une saveur particulière, c'est parce que cette année est celle où mon roman "Les Orgueilleux" qui se déroule intégralement dans le cadre de ce festival a été publié (j'en profite pour vous rappeler que, en partenariat avec mon éditeur Numeriklivres, jusqu'au 15 septembre 2013, les lecteurs du roman peuvent remporter une liseuse électronique Kobo en participant à ce concours), et celle où mon recueil de nouvelles "Ombres parallèles" dont 2 se déroule à Deauville, sera également publié (quelques jours avant l'ouverture du festival, je vous en reparlerai). Je vous parle d'ailleurs de cette passion pour ce festival dans l'interview publiée sur le site de mon éditeur, ici, et très bientôt dans le journal de l'ENA également mais de cela aussi je vous en reparlerai.

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    Et évidemment, ce festival aura une saveur particulière parce que, malgré les années écoulées, ce festival est un rendez-vous toujours aussi délectable, a fortiori après la formidable édition 2012 dont vous pouvez retrouver mon best of en cliquant ici et quelques images ci-dessous .

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood - Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

     

     Enfin, si cette édition 2013 a pour moi une saveur particulière, c'est parce que la programmation de cette 39ème édition s'annonce particulièrement enthousiasmante. Je suis d'ailleurs ravie de vous faire gagner vos pass pour cette édition, comme chaque année, en partenariat avec le CID (pour voir les modalités du concours, c'est en bas de cette page). Vous retrouverez plus bas, le programme complet, du moins ses grandes lignes puisque le programme complet sera annonce le 15 août et, ci-dessous, le programme en bref.

    LE PROGRAMME 2013 EN BREF:

     Annonçons-le d’emblée : cette programmation 2013 devrait ravir tout le monde, les cinéphiles comme les simples amateurs de cinéma de pur divertissement, ceux qui veulent voir des stars et ceux qui veulent découvrir les dernières pépites du cinéma indépendant américain. Ce programme est le meilleur depuis plusieurs années et allie et concilie judicieusement films indépendants alléchants, avant-premières de grosses productions très attendues, hommages variés et prestigieux, sans oublier un jury éclectique, glamour et cinéphile.

     En bref:

    -une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    - une compétition particulièrement éclectique avec 14 films dont 12 ont déjà été annoncés dont deux films dont je peux déjà vous garantir qu'ils sont exceptionnels : "Ma vie avec Liberace" et surtout "All is lost" de J.C Chandor, mon coup de coeur du dernier Festival de Cannes dont je vous parle ici et dont je vous parlerai également à la fin du mois dans le journal de l'ENA.

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    -les Docs de l'Oncle Sam pour découvrir l'Amérique contemporaine, des documentaires souvent de grande qualité que je vous recommande

    -De beaux hommages, à : Gale Anne Hurd, Cate Blanchett, Nicolas Cage, John Travolta, en leur présence

    -Deauville Saison 4 qui accueillera, lors du week end de clôture, les séries télévisées et leurs créateurs.

    -Une journée dédiée aux professionnels le 2 septembre

    -le film corner dédié aux vendeurs et aux acheteurs

    -les Nuits Américaines (dont nous n'avons pas encore le programme) pour se laisser bercer par les classiques du cinéma américain

    -de belles Masterclasses dont une de Steven Soderbergh et une autre consacrée aux "Bêtes du Sud sauvage" de Benh Zeitlin, le lauréat de l'édition 2012 dont vous pouvez retrouver ma critique ici

    -des Premières exceptionnelles parmi lesquelles "Ma vie avec Liberace" en ouverture, en présence de ce dernier et de ses acteurs principaux, Michael Douglas et Matt Damon, mais aussi "Blue Jasmine" de Woody Allen que j'attends avec beaucoup d'impatience et beaucoup d'autres que je vous laisse découvrir ci-dessous.

    -comme toujours, le prix Michel d'Ornano qui récompense un premier film français, cette année l'excellent "Les Garçons et Guillaume, à table!" de Guillaume Gallienne et, comme toujours également, le prix littéraire Lucien Barrière

    -comme chaque année, deux jurys, l'un présidé par Vincent Lindon, l'autre, le jury Révélation Cartier par Valérie Donzelli

    -Seront également présents, en plus des personnalités précitées et celles auxquelles il sera rendu hommage: Channing Tatum et Jamie Foxx, Dakota Fanning ...

     

    Retrouvez, plus bas, le programme et les jurys détaillés.

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville sur les réseaux sociaux

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l'honneur à partir de maintenant, jusqu'en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville . Quant à mes écrits sur Deauville, vous pourrez en savoir davantage sur ma page Facebook "auteur": http://facebook.com/inthemoodforwriting .

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    Avant d'en venir aux alléchantes annonces de cette conférence de presse du 19 juillet, petit récapitulatif de ce que nous savions déjà.

    Récapitulatif de ce que nous savions avant la conférence de presse du 19 juillet:

     -Vincent Lindon présidera le jury de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    - C'est l'actrice réalisatrice Valérie Donzelli qui présidera le jury Révélation Cartier.

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    - "Ma vie avec Liberace" de Steven Soderbergh fera l'ouverture du festival,  vendredi 30 août 2013, en présence de ses interprètes exceptionnels, Michael Douglas et Matt Damon. Ayant eu le plaisir de découvrir ce film à Cannes (le grand oublié du palmarès), et même si je vous vous en reparlerai plus longuement, je vous le recommande d'ores et déjà, pour la réalisation inspirée de Soderbergh mais aussi et surtout pour les prestations exceptionnelles de Michael Douglas et Matt Damon.

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    -Steven Soderbergh donnera une master class (qui s'annonce passionnante!) le samedi 31 août

    -La ville de Deauville permettra au public de remettre son prix institué lors du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville.

    - sur la très belle affiche 2013, on retrouve les couleurs de la bannière étoilée, les étoiles, les planches, le(s) parasol(s), référence à la paradoxale joyeuse mélancolie deauvillaise, référence aussi au cinéma d'hier que met également à l'honneur le festival, et évidemment à un classique du cinéma américain "Singing in the rain" de Stanley Donen et Gene Kelly.

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    -le Jury du Prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013, composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur et journaliste), François Forestier (journaliste et écrivain), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (journaliste et écrivain), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Eric Neuhoff (journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain), décernera ce prix le mardi 3 septembre à  RICHARD FORD  pour son roman  CANADA Éditions de l’Olivier.

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    - le prix Michel d'Ornano 2013  sera  attribué cette année à « LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! » écrit et réalisé par Guillaume Gallienne que j’ai déjà eu le plaisir de voir, dans le cadre du dernier Festival de Cannes, un film que je vous recommande déjà vivement, un petit bijou d’originalité, de sensibilité et de drôlerie dont je vous reparlerai.

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    GRANDES LIGNES DU PROGRAMME ANNONCE LORS DE LA CONFERENCE DE PRESSE

     

    LES FILMS EN COMPETITION:

    A SINGLE SHOT

     
    A SINGLE SHOT  un film de David M. Rosenthal
     
    Synopsis:

    Dans la lumière bleu pâle de l’aube, John Moon quitte son mobile home avec son chien et son fusil. Après s’être frayé un chemin à travers les montagnes boisées sans tenir compte du panneau y interdisant la chasse et la pêche, il vise un cerf, le rate puis tire à nouveau. Peu de temps après, il trouve une jeune femme agonisant dans la boue, avec, à ses côtés, une lettre et des liasses de billets. À partir de cet instant, John Moon, de chasseur, est alors devenu proie…

     
     
    BLUE RUIN
     
    BLUE RUIN un film de Jeremy Saulnier
     

    Synopsis : Un vagabond solitaire voit sa vie bouleversée par une terrible nouvelle. Il se met alors en route pour la maison de son enfance afin d’accomplir sa vengeance…

     
    BREATHE IN
     
    BREATHE IN  un film de Drake Doremus
     
    Synopsis:  L’été touche à sa fin. Keith Reynolds, un professeur de musique, songe avec nostalgie à son passé d’artiste en devenir dans les rues de New York. Sa femme Megan et leur fille Lauren sont quant à elles en pleine effervescence à l’approche de la rentrée en terminale de la jeune fille. Keith ne semble pas partager leur enthousiasme, trouvant son seul échappatoire lors des soirées où il joue du violoncelle dans un prestigieux orchestre symphonique de Manhattan. Lorsque Megan décide d’accueillir chez eux Sophie, une lycéenne anglaise, dans le cadre d’un programme d’échange scolaire, Keith voit resurgir un aspect refoulé de sa personnalité au contact de la jeune fille…
     
    FRUITVALE STATION
     
    FRUITVALE STATION  un film de Ryan Coogler
     
     
    Synopsis: Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant, vingt-deux ans, croise des agents de police dans la station de métro Fruitvale près de San Francisco. Cette rencontre va transformer un inconnu en fait divers. Le film raconte les vingt-quatre heures qui ont précédé cet événement.
     
     
     
    LES AMANTS DU TEXAS
     
    LES AMANTS DU TEXAS un film de David Lowery
     
     
    Synopsis:  Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dès lors, Bob n’aura qu’une obsession : s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant. Mais quand il y parvient, quatre ans plus tard, le rêve correspond mal à la réalité…
     
     
    LILY
     
    LILY  un film de Matt Creed
     
     
    Synopsis:  Son traitement du cancer du sein touchant à sa fin, Lily fait le point sur sa vie avec une clarté renouvelée. Errant dans les rues de New York remplies de souvenirs, elle voit sous un nouveau jour sa relation avec son compagnon plus âgé et ses sentiments à l’égard de son père, longtemps absent.
     
     
    SHÉRIF JACKSON
     
    SHÉRIF JACKSON  un film de Logan Miller  | Noah Miller
     

    Synopsis: Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique, Sarah, une ancienne prostituée, découvre le corps sans vie de son mari, sauvagement assassiné par un fanatique religieux. Meurtrie, elle part en croisade vengeresse, mais c'est sans compter sur l'arrivée de l'extravagant shérif Jackson…

     
     
    SHORT TERM 12
     
    SHORT TERM 12  un film de Destin Cretton
     
    Synopsis:

    Grace, la vingtaine, est surveillante dans un foyer d’accueil pour adolescents en difficulté : le Short Term 12. Tourmentée par un sombre passé, elle n’en reste pas moins passionnée par son travail et s’occupe des jeunes pensionnaires avec le plus grand soin. Lorsque Jayden, une adolescente douée mais très perturbée, est admise dans l’établissement, Grace doit alors affronter ses propres démons…

     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS
     
    STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS  un film de Sam Fleischner
     
    Synopsis:  Ricky est un adolescent autiste qui vit à Far Rockaway, dans le Queens. Alors que sa famille tente de surmonter les effets de la crise économique, Ricky essaye de s’intégrer du mieux qu’il peut dans son école. Le jour où il est réprimandé pour avoir manqué des cours, il s’enfuit dans le métro et entreprend une odyssée souterraine, se mêlant aux habitants disparates de ce lieu tandis que sa mère redouble d’effort pour le retrouver. Pendant ce temps, témoin de ce chassé-croisé, l’ouragan Sandy se rapproche de la ville.
     
    THE RETRIEVAL
     
     
    THE RETRIEVAL  un film de Chris Eska
     
    Synopsis:

    À la veille de la guerre de Sécession, un jeune garçon est envoyé au nord du pays par un gang de chasseurs de primes afin de retrouver la trace d’un homme recherché par la justice.

     
    WE ARE WHAT WE ARE
     
    WE ARE WHAT WE ARE  un film de Jim Mickle
     
    Synopsis:  Les Parker, sont connus dans le village pour leur grande discrétion. Derrière les portes closes de leur maison, le patriarche, Frank, dirige sa famille avec rigueur et fermeté. Après le décès brutal de leur mère, Iris et Rose, les deux adolescentes Parker, vont devoir s'occuper de leur jeune frère Rory. Elles se retrouvent avec de nouvelles responsabilités et n'ont d'autre choix que de s'y soumettre, sous l'autorité écrasante de leur père, déterminé à perpétuer une coutume ancestrale à tout prix. Une tempête torrentielle s'abat sur la région, les fleuves débordent. Les autorités locales commencent à découvrir des indices qui les rapprochent du terrible secret des Parker…
     
    JURY de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:
     

     Président du jury : Vincent LINDON

    Lou DOILLON

    Jean ECHENOZ                  

    Hélène FILLIÈRES

    Xavier GIANNOLI           

    Pierre LESCURE               

    Bruno NUYTTEN             

    Rebecca ZLOTOWSKI    

    JURY Révélation Cartier de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:

     

    Présidente du jury : Valérie DONZELLI

     Laurence ARNÉ                                

    Vincent LACOSTE           

    Geraldine MAILLET

     WOODKID         

     

    LES DOCS DE L'ONCLE SAM:

     

     

    DANCING IN JAFFA
    DANCING IN JAFFA
    un film de Hilla Medalia
    INEQUALITY FOR ALL
    INEQUALITY FOR ALL
    un film de Jacob Kornbluth
    OUR NIXON
    OUR NIXON
    un film de Penny Lane
    SEDUCED AND ABANDONED
    SEDUCED AND ABANDONED
    un film de Kames Toback
     
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    TWENTY FEET FROM FREEDOM
    un film de Morgan Neville 

     

    DEAUVILLE SAISON 4

     DEAUVILLE SAISON 4 accueillera une nouvelle fois les séries télévisées et leurs créateurs lors du week-end de clôture. Au programme, de nombreuses AVANT-PREMIÈRES, des SÉRIES INÉDITES et des RENCONTRES autour de l’écriture. La programmation de Deauville Saison 4 s’attachera à confronter, analyser et rapprocher les différentes passerelles entre l’écriture européenne et la plume made in USA.

     
    BATES MOTEL
    BATES MOTEL
    un film de Tucker Gates
    ONCE UPON A TIME
    ONCE UPON A TIME
    un film de Mark Mylod   | Greg Beeman
    THE FOLLOWING
    THE FOLLOWING
    un film de Marcos Siega

     

    PREMIERES DU 39ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE

     

    BLUE JASMINE
    BLUE JASMINE
    un film de Woody Allen
    JOE
    JOE
    un film de David Gordon Green
     
    KILLING SEASON
    un film de Mark Steven Johnson
    MA VIE AVEC LIBERACE
    MA VIE AVEC LIBERACE
    un film de Steven Soderbergh
    PLANES
    PLANES
    un film de Klay Hall
    RUSH
    RUSH
    un film de Ron Howard
    VERY GOOD GIRLS
    VERY GOOD GIRLS
    un film de Naomi Foner-gyllenhaal
    WHITE HOUSE DOWN
    WHITE HOUSE DOWN
    un film de Roland Emmerich
    WRONG COPS
    WRONG COPS
    un film de Quentin Dupieux

    HOMMAGES

     

    Gale Anne Hurd

     Cate Blanchett

    Nicolas Cage

    John Travolta, en leur présence

     et une nouveauté cette année, Deauville legend qui honorera une personnalité disparue (Danny Kaye pour cette édition)

    MASTERCLASSES

    LEÇON DE CINÉMA STEVEN SODERBERGH  - Samedi 31 août

    Dans le cadre de la présentation de son nouveau film MA VIE AVEC LIBERACE, le réalisateur Steven Soderbergh donne une Leçon de cinéma, animée par le réalisateur & scénariste Nicolas Saada (ESPION(S), 2009). Steven Soderbergh succède ainsi à Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter, Charlie Kaufman, Andy Garcia, Terry Gilliam, Roger Avary et William Friedkin l’année dernière.

     

    MASTERCLASS « LES BÊTES DU SUD SAUVAGE » - Jeudi 5 septembre

    Masterclass exceptionnelle animée par Christopher Vogler autour de l’analyse filmique des BÊTES DU SUD SAUVAGES de Benh Zeitin, Grand Prix du Festival l’an dernier.

     

    INFORMATIONS PRATIQUES

     

    ACCUEIL, INFORMATIONS & POINTS DE VENTES

    Centre International de Deauville (C.I.D)

    Les Planches - 1 avenue Lucien Barrière 14801 DEAUVILLE

    Tél. : 02 31 14 14 14 email@congres-deauville.com

    www.festival-deauville.com

    Facebook Festival du Cinéma Américain de Deauville / Twitter #Deauville2013

    HORAIRES D’OUVERTURE

    Accueil - Informations - Retrait Accréditations - Achat Pass

    vendredi 30 août / 15h-19h

    du samedi 31 août au dimanche 8 septembre / 9h ou 30 mn avant la 1e séance du jour - 19h ou 30 mn avant la dernière séance du jour

     

    LIEUX DU FESTIVAL

    Les salles de projection

    C.I.D / Auditorium Michel d’Ornano / 1 497 places - 1 avenue Lucien Barrière / 02 31 14 14 14

    C.I.D / Salle Lexington / 220 places - Pour les masterclasses uniquement - Entrée libre - Accréditations et Pass Festival prioritaires

    Cinéma du Casino / 460 places - Rue Edmond Blanc / 02 31 88 07 09

    Morny Club / 271 places - 23 rue du Général de Gaulle / 08 92 68 72 27

    Les autres lieux :

    Les Terrasses du Festival

    Au coeur du Festival, sous la tente officielle ou au Bar du Festival !

    Photocalls et conférences de presse : sur la terrasse à l’arrière du C.I.D en front de mer / Horaires mentionnés dans le Programme des projections

    Le Bar du Festival

    Pour un moment de détente et d’échange !

    du samedi 31 août au samedi 7 septembre / 10h - 18h

    Dimanche 8 septembre : 10h-13h

    SÉANCES

    L’accès aux projections est autorisé pour tous les publics sauf indication particulière mentionnée dans le Programme des projections. 89

     

    Séance bleue : en journée dans les 3 lieux de projection du Festival et en soirée au Casino et au Morny Club / accessible sur simple présentation du pass ou de l’accréditation à l’entrée de la salle

     

    Séance rouge : séance en soirée au C.I.D uniquement / accessible après retrait préalable d’une carte d’accès à présenter à l’entrée du C.I.D.

     

    Les modalités d’accès aux séances bleues et rouges sont identiques pour le détenteur d’une accréditation professionnelle ou d’un pass payant.

     

    Selon le pass acheté ou l’accréditation obtenue, suivre en journée comme en soirée, la signalétique Pass ou Accréditations présente à l’entrée du lieu de projection.

     

    Le Pass Festival / 150 euros
    Tarif réduit (-26 ans / demandeur d'emploi*) / 100 euros
    Valable du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus et dans toutes les salles de projection du Festival.
    Strictement nominatif, avec photo et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues inscrites sur le programme des projections.
    Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES).
    Le catalogue officiel est remis gracieusement pour tout achat d’un pass Festival.
    Pour +1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».

    Le Pass Journée / 30 euros
    Tarif réduit (– 26 ans / demandeur d’emploi *) / 15 euros
    Valable pour les séances d’une même journée (à compter du samedi 31 août au dimanche 8 septembre inclus) et dans toutes les salles de projection du Festival.
    Strictement nominatif et non cessible, il donne accès, sur simple présentation à l’entrée de la salle, à toutes les séances bleues d’une même journée inscrites sur le Programme des projections.
    Pour assister aux séances rouges en soirée au C.I.D, il doit impérativement être accompagné d’une carte d’accès à retirer au préalable (cf. CARTE D’ACCES).
    Pour 1 euro supplémentaire : accès à toutes les séances du programme « Les Nuits américaines ».

    Le Pass Les Nuits américaines / 10 euros
    Ou tarif spécial : +1 € supplémentaire avec tout autre pass acheté. Nominatif et non cessible. Donne accès, dans la limite des places disponibles, aux Nuits américaines.

    Le catalogue officiel / 10 euros L'affiche du Festival / 5 euros
    Le catalogue officiel + l'affiche du Festival / 12 euros
    En vente à l’Accueil du C.I.D et à l’Office de Tourisme de Deauville

    * sur présentation d’un justificatif en cours de validité au moment de l’achat


    POINTS DE VENTES

     Avant le Festival :
    Accueil administration du C.I.D / Office de Tourisme de Deauville / Pré-réservations sur www.badgecid.com / www.fnac.com / www.ticketnet.com www.billetreduc.com
    Pendant le Festival :
    Banques Accueil & Ventes Pass – Entrée principale du C.I.D

    CONCOURS : 27 Pass à gagner pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

     

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    Pour la 6ème année consécutive, j’ai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 (  grâce au Centre International de Deauville).

    Régulièrement, je mettrai ici des pass en jeu pour le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

     REGLEMENT DU CONCOURS :


    Cette semaine, je mets en jeu 3 lots de pass (valeur unitaire du pass journée : 30 euros) :

    1er prix (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : samedi 31 août 2013/dimanche 1er septembre 2013/lundi 2 sepembre 2013

    2ème prix (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : vendredi 6 septembre 2013/samedi 7 septembre 2013/dimanche 8 septembre 2013

    3ème prix (4 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : lundi 2 septembre 2013/mardi 3 septembre 2013/mercredi 4 septembre/jeudi 5 septembre


    1 seul prix par nom de famille. En cas d’égalités, les personnes n’ayant jamais gagné de pass les années précédentes seront délibérément privilégiées ainsi que les plus rapides à répondre.

    Ne vous inquiétez si vous ne comptez pas parmi les lauréats: d’autres pass seront en jeu prochainement. Fin de ce premier concours : le 25 juillet. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email: "1er concours pass Deauville 2013″. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées (nom réel -pas de pseudo- adresse et numéro de téléphone) sans lesquelles votre participation sera caduque. Vous ne pourrez pas changer les dates de vos pass donc ne participez que si vous êtes certains d’être libres à ces différentes dates. Seuls les 3 lauréats seront contactés, par email, après le 25 juillet.

    Pour faire partie des heureux lauréats, répondez correctement aux 11 questions suivantes avant le 25 juillet à minuit.

    QUESTIONS DU CONCOURS

    1. Comment s'appelle le personnage féminin principal du (magnifique) film dont est extraite l'image suivante?

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    2.  En quelle année le réalisateur du film dont l'image a été découpée ci-dessous est-il venu à Deauville pour la dernière fois ? Quel est ce réalisateur?

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    3. De quel classique du cinéma américain est extraite l'image ci-dessous?

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    4. Si je vous dis à propos de la photo ci-dessous "il n'y en eut que trois", à quels films pensez-vous?

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    5. Quel est le film américain ci-dessous dont a été extraite une image légèrement modifiée?

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    6.  Quel rapport entre les deux images suivantes extraites de deux films différents (la première découpée et l'autre intacte) et le 39 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville?

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    7. Quel acteur est à droite sur cette photo (dont cet élément sur la photo ci-dessous devrait aisément vous faire trouver le titre du film dont il s'agit)?

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    8. Ce fut un de mes grands coups de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville ces dernières années. De quel film est extraite l'image ci-dessous?

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    9. L'année 1995 a marqué un tournant dans l'histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Pourquoi? Donnez-moi le nom du film qui en a été le "symbole".

    10. En une phrase, quels sont pour vous les atouts de ce festival, que vous connaissez si vous y êtes déjà allé ou que vous imaginez dans le cas contraire?

     11. Regardez cette photo. Quel est le nom du personnage principal du roman éponyme (mais qui n'a aucun lien avec le film dont est extraite l'image ci-dessous) dont je vous ai parlé dans cette page?

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  • Conférence de presse du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville ce 19 juillet 2013 à 11H

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    C'est à 11H, demain, qu'aura lieu la conférence de presse du 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, à suivre, comme chaque année, en direct, sur mes différents blogs et surtout sur http://inthemoodforfilmfestivals.com entièrement consacré au Festival de Deauville pour l'occasion.
     
    Dès demain, retrouvez mon article sur le programme détaillé et commenté sur Inthemoodforfilmfestivals.com et bien sûr ici également .
     
    En attendant, je vous rappelle que je fais toujours gagner des pass pour le festival, ici (dans ce même article, vous trouverez également les premiers éléments concernant la programmation) : http://inthemoodforfilmfestivals.com/festival-du-cinema-americain-de-deauville-2013-concours-27-pass-a-gagner/ et une liseuse électronique avec mon roman qui se déroule entièrement dans le cadre du festival (en partenariat avec mon éditeur), là: http://inthemoodforfilmfestivals.com/concours-decouvrez-mon-roman-ebook-les-orgueilleux-editeur-numeriklivres-et-gagnez-une-liseuse/

  • Conférence de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013

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    C'est le 19 juillet prochain qu'aura lieu la conférence de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013.

    Vous pourrez alors retrouver le programme détaillé ici et sur mes sites http://inthemoodforfilmfestivals.com (sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l'honneur dès à présent et http://inthemoodfordeauville.com  (entièrement consacré aux festivals de Deauville).

    En attendant, suivez le lien suivant pour retrouver tous mes articles consacrés à ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville: http://inthemoodforfilmfestivals.com/category/festival-du-cinema-americain-de-deauville/ .

    Pour vous plonger dans l'ambiance dès à présent, vous pouvez aussi lire mon roman "Les Orgueilleux" qui se déroule dans le cadre du festival, et si vous le lisez cet été, vous pourrez même gagner une liseuse électronique. Toutes les infos, ici: http://inthemoodforfilmfestivals.com/concours-decouvrez-mon-roman-ebook-les-orgueilleux-editeur-numeriklivres-et-gagnez-une-liseuse/

     

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  • 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:Soderbergh, Douglas, Damon, Lindon...de premières annonces prometteuses!

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    Comme chaque année, je vous ferai partager ici ma passion pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville dont cette 39ème édition (la 20ème pour moi!)  s'annonce particulièrement exceptionnelle au regard des premières annonces la concernant:

    -C'est le comédien Vincent Lindon qui sera le Président du jury.

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    - "Ma vie avec Liberace" de Steven Soderbergh fera l'ouverture du festival,  vendredi 30 août 2013, en présence de ses interprètes exceptionnels, Michael Douglas et Matt Damon. Ayant eu le plaisir de découvrir ce film à Cannes (le grand oublié du palmarès), et même si je vous vous en reparlerai plus longuement, je vous le recommande d'ores et déjà, pour la réalisation inspirée de Soderbergh mais aussi et surtout pour les prestations exceptionnelles de Michael Douglas et Matt Damon.

    Synopsis:  Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène. Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. Ma Vie avec Liberace narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.

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    -Steven Soderbergh donnera une master class (qui s'annonce passionnante!) le samedi 31 août

    Je vous rappelle que le hashtag officiel du festival est #Deauville2013, le site officiel http://festival-deauville.com, la page Facebook officielle https://www.facebook.com/Festival.Cinema.Americain.Deauvi... et le compte twitter officiel @DeauvilleUS et @lpscinema

    Pour me suivre en direct du festival, comme chaque année, ce sera sur mes différents sites et blogs, et sur twitter (compte principal  @moodforcinema et compte dédié au Festival  @moodfdeauville ) ainsi que sur ma page Facebook consacrée à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

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    Je partage aussi ma passion pour ce festival dans un roman publié chez Numeriklivres "Les Orgueilleux" (disponible partout: Numeriklivres, Fnac.com, chapitre.com etc) et pour la sortie duquel je vous fais gagner une liseuse électronique, ici. Par ailleurs, un peu avant le festival, en août prochain, chez ce même éditeur sortira mon recueil de nouvelles romantiques et cruelles sur les festivals de cinéma intitulé "Ombres parallèles" dont plusieurs se déroulent dans le cadre de ce festival.

  • Critique - "The land of hope" de Sono Sion

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    En mars dernier, le Festival du Film Asiatique de Deauville rendait hommage au cinéaste japonais Sono Sion, un hommage à l’occasion duquel a été projeté son dernier film « The land of hope », en salles depuis mercredi dernier, malheureusement dans très peu de salles alors que c’est sans aucun doute un des meilleurs films de cette année. Vous pouvez également retrouver mon compte-rendu complet du Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 en cliquant ici. « The land of hope » est à l’image des films en compétition de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 desquels se dégageait un désespoir commun, même s’il surpasse, et de loin, les autres films vus, et pour cause puisque c’est l’œuvre d’un cinéaste confirmé. A Deauville, il a également donné une masterclass au cours de laquelle il a notamment parlé des cinéastes français qu’il aimait : René Clément, François Truffaut, Julien Duvivier et des poèmes qu’il écrivait dès l’âge de 22 ans, rien d’étonnant au regard de son univers, certes unique mais aussi celui d’un cinéphile poétique.

    L’an passé, en compétition, le festival avait projeté « Himizu » du même Sono Sion, film que je qualifiais alors d’une rageuse, fascinante, exaspérante et terrifiante beauté. Les premiers plans, effroyables, nous plongeaient dans le décor apocalyptique de l’après tsunami exploré par de longs travellings, mais le chaos n’était alors pas seulement visuel, c’était surtout celui qui rongeait, détruisait, étouffait les êtres ayant perdu leur identité et tout espoir.

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    Ce nouveau long-métrage de Sono Sion commence de manière plutôt inattendu : d’abord par son classicisme (relatif, mais du moins pour Sono Sion, moins dans la folie et l’explosion visuelles, ici) et ensuite parce qu’il met en scène un cadre bucolique, des couleurs chatoyantes et des personnages heureux. Evidemment, cela ne va pas durer et la réalité, tragique, terrible, celle du Japon que Sono Sion, films après films, dissèque et dénonce, va ressurgir avec un tremblement de terre qui frappe alors le Japon. Il entraîne l’explosion d’une centrale nucléaire. Sans vraiment en donner la raison, le gouvernement fait évacuer les habitants à proximité de la catastrophe. La famille Ono dont la ferme est située à cheval entre la zone de danger et le périmètre de sécurité, doit choisir entre fuir et rester. Sono sion va alors suivre trois couples : un couple de vieux paysans dont la femme est malade, vraisemblablement atteinte d’Alzheimer, un jeune couple qui s’apprête à avoir un enfant et un autre couple en quête des parents de la jeune femme mais aussi d’un avenir.

    Aux scènes joyeuses du début succède un bref et effroyable vacarme puis un silence retentissant avant que la vie et l’image ne deviennent grisâtres puis avant que les couleurs « normales » ne reviennent, plus terrifiantes encore que ces couleurs grisâtres qui les ont précédées car si tout semble banal et quotidien, la menace et le danger sont là, constants, une guerre invisible. Les « autorités » (ici traitées au début comme une dictature par définition inique et intolérante) qui ne se contentent d’être que cela ne sont d’abord que des sortes de combinaisons inhumaines et sans identité. Tout est à la fois banal et singulier, paisible et agité. Comme le titre résonne (déraisonne aussi) alors comme une ironie tragique.

    Dans la beauté éclatante de chaque plan (qui n’en est alors que plus redoutablement tragique puisqu’elle n’est que le masque de cet ennemi invisible), dans son humour désenchanté (l’absurdité de cette ligne qui sépare un jardin que Tati n’aurait osé inventer et pourtant terriblement réaliste ou de ces combinaisons de protection et la paranoïa qui seraient risibles si leur existence n’était malheureusement fondée), dans sa poésie d’une beauté et d’une tristesse ravageuses, Sono Sion nous livre son cri de révolte, d’une mélancolie déchirante : révolte contre les autorités (qu’il ne cesse de dénoncer tout au long du film), révolte contre cette centrale qu’« ils » ont malgré tout construite, une telle absurdité là aussi que c’est finalement celle qui a perdu la raison qui ne cesse de la souligner.

    Sans doute Sono sion décontenancera-t-il ici ses admirateurs avec ce film plus classique que ses précédents mais, comme ses autres films, d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables.

    Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Et à nouveau, pourtant, la possibilité d’un lendemain. Malgré tout, malgré l’horreur encore là et invisible. Et Fukushima délaissée par les médias, autre fatalité qui se répète, peut-être plus terrible encore : l’oubli.

    Et après la beauté mélancolique du cinéma de Sono Sion, quelques images qui reflètent celle de Deauville et, au passage, pour les amoureux de Deauville, j’en profite pour vous signaler que, la semaine prochaine, sortira mon roman « Les Orgueilleux » qui se déroule entièrement dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville et au sujet duquel vous retrouverez toutes les informations en avant-première sur sa page Facebook, ici : http://facebook.com/LesOrgueilleux.

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  • 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct

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    Alors que vient de s’achever le 15ème Festival du Film Asiatique de Deauville, une édition exceptionnelle dont vous pouvez retrouver mon compte-rendu en cliquant ici, je vous donne rendez-vous à Deauville, du 30 août au 8 septembre 2013 pour la 39ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, le festival qui a exacerbé ma passion pour le cinéma, l’a transformée en doux mal incurable, le festival qui propose un savoureux et judicieux mélange de films indépendants (avec sa compétition qui, chaque année, permet de découvrir de véritables pépites) et de blockbusters, d’hommages et de conférences, un rendez-vous auquel je serai présente comme chaque année, de l’ouverture à la clôture, pour la …20ème année consécutive, a fortiori cette année puisque, en Mai prochain (au plus tôt), sortira mon 2ème roman publié à compte d’éditeur chez Numériklivres, un roman qui se déroule dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    En attendant, vous pouvez d’ores et déjà:

    -Suivre le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville: @DeauvilleUS (hashtag ou mot-dièse : #DeauvilleUS )

    -Consulter régulièrement le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville : http://www.festival-deauville.com/DEV/index.php

    -Vous abonner à la page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville en cliquant ici.

    -Retrouver mon bilan du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, là : http://inthemoodforfilmfestivals.com/best-of-festival-du-cinema-americain-de-deauville-2012/

    -Savoir que vous pourrez voter pour le prix du public, une belle initiative de la Mairie de Deauville initiée pour ce 15ème Festival du Film Asiatique

    - Me suivre sur twitter ( @moodforcinema – compte principal) , @moodfdeauville , @moodforfilmfest ) et sur Facebook (http://facebook.com/inthemoodforcinema et http://facebook.com/inthemoodfordeauville ) pour être régulièrement informés de l’actualité du festival.

    -Consulter mon blog entièrement consacré aux festivals de Deauville  http://inthemoodfordeauville.com et mon site entièrement consacré aux festivals de cinéma : http://inthemoodforfilmfestivals.com

    -Réserver vos pass très tôt en amont du festival sur http://badge-cid.com

    -Consulter le site de la ville de Deauville pour préparer votre séjour : http://www.deauville.fr/FR/accueil/

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  • 15ème Festival du Film Asiatique de Deauville : bilan et palmarès

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    Alors que, depuis la fin de ce 15ème Festival du Film Asiatique, la ville de Deauville a été recouverte d’un hypnotique manteau blanc, il y a quelques jours encore un soleil, lui aussi hypnotique (certes entrecoupé de quelques averses), irradiait les planches tandis que, au CID, les spectateurs effectuaient une plongée dans la noirceur d’une société asiatique souvent oppressée par une crise décidément bel et bien mondiale, du moins pour ce qui en est des films en compétition qui ne furent pas moins passionnants justement parce qu’ils mettent en lumière cette face sombre et souvent ignorée ou en tout cas masquée par d’autres (ir)réalités.

    9 films en compétition et autant de regards, d’univers différents que de nationalités malgré cette noirceur commune et un instructif voyage dans la société, la culture et le cinéma asiatiques. Seuls, égarés, broyés par la crise, la solitude, oppressés, perdus dans la multitude, les personnages des films de cette compétition étaient tous en errance sous ou en quête d’ une identité et d’un ailleurs souvent inacessible.

    Petite parenthèse, avant de commenter le palmarès, pour vous annoncer que c’est à Deauville qui, décidément, me porte bonheur, que j’ai appris il y a quelques jours que Numériklivres publiera un autre de mes romans (probablement en mai 2013) dont je vous parle ici pour la bonne et simple raison qu’il se déroule entièrement dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Je vous en dirai prochainement plus sur mes différents blogs. Je peux vous dire qu’il sera très différent du premier également publié par Numériklivres, qu'il sera plus dense et sombre, et que j’y partage aussi autant ma passion pour le cinéma, ce festival que pour Deauville. En attendant retrouvez, ici, mon interview pour Numériklivres pour le précèdent roman publié.

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    Fin de la parenthèse pour replonger dans mes souvenirs de ce Festival du Film Asiatique de Deauville qui, cette année, célèbrait sa 15ème édition et qui, une fois de plus, non seulement a révélé des cinéastes en devenir mais aussi a rendu hommage à deux grands cinéastes asiatiques : Sono Sion (qui avait été récompensée pour « Himizu » l’an passé) et Wong Kar Wai.

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    Le second, avec « The Grandmaster » (dont je vous reparlerai ultérieurement), nous a offert un film d’une beauté envoûtante, sensuelle, fascinante qui parvient à faire oublier les lacunes scénaristiques tant la mise en scène y est un langage hypnotique qui nous immerge dans son univers si singulier et éblouissant. Oui, un film éblouissant dans tous les sens du terme.

    Quant au premier, il nous a offert, en plus de sa masterclass (au cours de laquelle il a notamment parlé des cinéastes français qu’il aimait : René Clément, François Truffaut, Julien Duvivier et des poèmes qu’il écrivait dès l’âge de 22 ans, rien d’étonnant au regard de son univers, certes unique mais aussi celui d’un cinéphile poétique), le meilleur film de ce festival dont la beauté mélancolique et poétique faisait écho à celle de Deauville qui ne cessera jamais de me surprendre et ravir.

    L’an passé, en compétition, le festival avait ainsi projeté « Himizu » du même Sono Sion, film que je qualifiais alors d’une rageuse, fascinante, exaspérante et terrifiante beauté. Les premiers plans, effroyables, nous plongeaient dans le décor apocalyptique de l’après tsunami exploré par de longs travellings, mais le chaos n’était alors pas seulement visuel, c’était surtout celui qui rongeait, détruisait, étouffait les êtres ayant perdu leur identité et tout espoir.

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    Ce nouveau long-métrage de Sono Sion intitulé "The land of hope" commence de manière plutôt inattendu : d’abord par son classicisme (relatif, mais du moins pour Sono Sion, moins dans la folie et l’explosion visuelles, ici) et ensuite parce qu’il met en scène un cadre bucolique, des couleurs chatoyantes et des personnages heureux. Evidemment, cela ne va pas durer et la réalité, tragique, terrible, celle du Japon que Sono Sion, films après films, dissèque et dénonce, va ressurgir avec un tremblement de terre qui frappe alors le Japon. Il entraîne l’explosion d’une centrale nucléaire. Sans vraiment en donner la raison, le gouvernement fait évacuer les habitants à proximité de la catastrophe. La famille Ono dont la ferme est située à cheval entre la zone de danger et le périmètre de sécurité, doit choisir entre fuir et rester. Sono sion va alors suivre trois couples : un couple de vieux paysans dont la femme est malade, vraisemblablement atteinte d’Alzheimer, un jeune couple qui s’apprête à avoir un enfant et un autre couple en quête des parents de la jeune femme mais aussi d’un avenir.

    Aux scènes joyeuses du début succède un bref et effroyable vacarme puis un silence retentissant avant que la vie et l’image ne deviennent grisâtres puis avant que les couleurs « normales » ne reviennent, plus terrifiantes encore que ces couleurs grisâtres qui les ont précédées car si tout semble banal et quotidien, la menace et le danger sont là, constants, une guerre invisible. Les « autorités » (ici traitées au début comme une dictature par définition inique et intolérante) qui ne se contentent d’être que cela ne sont d’abord que des sortes de combinaisons inhumaines et sans identité. Tout est à la fois banal et singulier, paisible et agité. Comme le titre résonne (déraisonne aussi) alors comme une ironie tragique.

    Dans la beauté éclatante de chaque plan (qui n’en est alors que plus redoutablement tragique puisqu’elle n’est que le masque de cet ennemi invisible), dans son humour désenchanté (l’absurdité de cette ligne qui sépare un jardin que Tati n’aurait osé inventer et pourtant terriblement réaliste ou de ces combinaisons de protection et la paranoïa qui seraient risibles si leur existence n’était malheureusement fondée), dans sa poésie d’une beauté et d’une tristesse ravageuses, Sono Sion nous livre son cri de révolte, d’une mélancolie déchirante : révolte contre les autorités (qu’il ne cesse de dénoncer tout au long du film), révolte contre cette centrale qu’« ils » ont malgré tout construite, une telle absurdité là aussi que c’est finalement celle qui a perdu la raison qui ne cesse de la souligner.

    Sans doute Sono sion décontenancera-t-il ici ses admirateurs avec ce film plus classique que ses précédents mais, comme ses autres films, d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s'embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables.

    Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Et à nouveau, pourtant, la possibilité d’un lendemain. Malgré tout, malgré l’horreur encore là et invisible. Et Fukushima délaissée par les médias, autre fatalité qui se répète, peut-être plus terrible encore : l’oubli.

    PALMARES COMMENTE

    Remis pour la première fois cette année (au passage, une excellente initiative) LE PRIX DU PUBLIC DE LA VILLE DE DEAUVILLE a été décerné au film philippin « APPARITION » de Vincent SANDOVAL

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    Synopsis. 1971. Les sœurs du Monastère de l’Adoration mènent une existence paisible et isolée, loin de la ville de Manille. La mère supérieure Ruth dirige le lieu et accompagne ses consœurs dans leurs prières et leurs rituels quotidiens, fière de les protéger des vicissitudes du monde extérieur. La jeune Lourdes, ordonnée depuis peu, a rejoint le monastère et découvre la vie recluse. Peu de temps après son arrivée, Remy, une nonne externe, reçoit la visite inattendue de sa mère qui lui annonce la disparition de son frère activiste. En toute discrétion, Remy décide alors d’assister à des réunions de familles dont les proches ont disparus…

    Le film se situe au début de la dictature de Marcos et toute l’intelligence du récit et de la mise en scène consiste à nous la faire vivre dans un huis-clos, celui du couvent. La guerre civile est à la fois extérieure et omniprésente d’abord par des propos à travers la grille, puis par la radio et ensuite par la peur puis l’horreur qui vont s’immiscer peu à peu et finalement envahir ce havre de tranquillité trompeur pour en souiller la blancheur. Essentiellement hors-champ, la violence qui bouillonne dans ce silence n’en est que plus oppressante à l’image de celle, invisible et tacite, que sœur Lourdes subit de ses supérieures. Evidemment, tout cela nous fait songer à « Des Hommes et des Dieux » mais là où le film de Xavier Beauvois établissait le portrait magnifique de 8 hommes avec leurs doutes et leurs convictions, qui donnaient tout, y compris leur vie, pour les autres, si le film de Vincent Sandoval nous montre aussi les doutes, le portrait est beaucoup moins idyllique. Le réalisateur traque la peur, les doutes, la lâcheté par le biais d’impitoyables et saisissants gros plans. Il met la foi, le courage, l’autorité à rude épreuve et fait de ce film dans un lieu en apparence hors du temps un récit tragiquement universel sur la barbarie, la lâcheté, l’oppression. Un cri dans le silence, vibrant, notamment grâce à des interprètes exceptionnelles et une réalisation maîtrisée qui joue habilement du clair obscur, de la blancheur et de la noirceur, un défi relevé en 8 jours seulement. Un prix du public largement mérité.

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    Le jury présidé par Jérôme Clément, entouré de Djamel Bensalah, Evelyne Bouix, Julie Gayet, Michel Leclerc, Géraldine Maillet et Atiq Rahimi a décerné les prix suivants qui, je trouve, reflètent parfaitement la diversité de ce festival et récompensent des films très différents mais qui, tous, méritaient de figurer au palmarès. Je ne suis pas mécontente de l’absence de « The Weight » au palmarès qui fait partie de ces films qui, sous prétexte d’une forme (certes et incontestablement) originale se permettent un fond glauque et sordide, finalement vain, une belle imposture.

    LE LOTUS DU MEILLEUR FILM - Grand Prix a été attribué à I.D. de Kamal K.M. (Inde)

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    Après le film iranien de Morteza Farshbaf, "Querelles", l’an passé, c’est donc l’Inde qui est à l’honneur cette année pour un film loin de Bollywood auquel nous aurions tort de réduire le prolifique cinéma indien.

    Synopsis

    Charu et ses amies partagent un appartement dans l’une des tours de Mumbai. Toutes âgées d’une vingtaine d’années, elles sont venues des quatre coins du pays pour vivre dans la métropole. Un jour, un ouvrier se présente pour faire des travaux de peinture. Agacée de ne pas avoir été prévenue par ses colocataires, Charu presse le peintre d’en finir rapidement mais le retrouve quelques minutes plus tard allongé sur le sol, inconscient. Paniquée mais animée par la volonté de bien faire, elle part sillonner la ville de long en large à la recherche de la moindre information qui puisse la renseigner sur l’identité de cet homme….

    Dans une société où la multiplicité des moyens de communication, au lieu de faciliter cette dernière la complexifie voire l’annihile bien souvent, dans une société mondialisée et des réseaux sociaux où chacun veut proclamer, vulgariser son identité se pose la passionnante question de ceux qui n’en ont pas. Au lieu de nous ouvrir au monde, ces moyens de communication, souvent, enferment dans un autre et c’est justement la recherche de l’identité de cet homme mort qui va finalement conduire Charu à perdre la sienne puis, peut-être, à la (se) trouver. Entre le documentaire et la quête initiatique, la recherche de la jeune femme nous fait découvrir les différents et contrastés visages de Mumbai du centre à la périphérie jusqu’aux bidonvilles, une plongée terrifiante (avec des petites touches empruntées au cinéma d’horreur ou en tout cas à suspense) dans un monde qui grouille d’anonymes, d’inconnus, de « sans identités ». Charu se retrouve confrontée à un monde absurde, s’éloigne de plus en plus des siens pour se retrouver égarée au milieu d’une marée de visages pire qu’hostiles, inconnus, sans identités et ignorant tout de la sienne. Une plongée dans l’envers du décor de Bollywood et de l’Inde mais surtout le reflet pertinent d’une société mondialisée (et car mondialisée) individualiste. Plus encore que sa réalisation, un message tristement universel qui faisait de ce prix pour ce film intelligent une évidence pour le jury qui l’a primé à l’unanimité.

    LE LOTUS DU JURY - Le Prix du Jury ex-aequo a d’abord été attribué à FOUR STATIONS de Boonsong NAKPHOO (Thaïlande)

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    Synopsis - Des personnes en bas de l’échelle sociale vivent le long de la voie ferrée dans quatre régions différentes de la Thaïlande et se battent pour survivre. Au Nord, Tu Pu, un vieux moine, essaye tant bien que mal d’enseigner la sagesse et la maîtrise de soi aux jeunes novices. Au Centre, Too, un travailleur venu de Birmanie doit quitter son travail dans une ferme afin de retrouver sa femme et empêcher son retour prématuré dans leur pays d’origine. Au Nord-Est, Boonkong, un orphelin, fait de son mieux pour gagner la confiance de sa tante et de son mari. Au Sud, Chuan et Klaew qui vivaient en bon voisinage depuis des années ne peuvent plus se supporter...

    Dans le calme et la beauté de la nature que chaque plan exhale et exalte par le biais de plans d’une beauté et d’une tristesse mêlées époustouflantes, le temps semble suspendu mais derrière cette trompeuse sérénité (qui, finalement rappelle celle qui l’est tout autant du couvent d’ « Apparition ») se trouve un monde qui se délite, un monde en crise. Si cette sérénité contraste avec la vie qui grouille dans « ID » la détresse et la solitude sont finalement similaires. Après « Eternity » de Sivaroj Kongsakul (Grand Prix du festival en 2011), le cinéma thaïlandais prouve une nouvelle fois sa richesse mais aussi une lenteur, une vision du temps, une capacité à embrasser l’écoulement du temps et la beauté simple de la nature qui lui sont propres.

    L’autre prix du jury a été attribué à MAI RATIMA de YOO Ji-tae (Corée du Sud)

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    Le Coréen Yoo Ji-Tae venu présenter son film à Deauville comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous est loin d’être inconnu du grand public puisqu'il interprétait le rôle mémorable du tyrannique Lee Woo-jin dans "Old boy" de Park Chan-wook.

    "Mai Ratima" est donc son premier long-métrage. Le titre désigne une jeune femme d'origine thaïlandaise venue en Corée pour un mariage arrangé où elle est devenue le souffre-douleur de sa famille d'accueil. Alors que son beau-frère la frappe en pleine rue, un jeune homme, tout aussi perdu qu'elle, Soo-young, lui vient en aide. Ils s'enfuient ensemble et se réfugient à Séoul. Ils tombent amoureux l'un de l'autre mais la réalité va rapidement les séparer.

    Surprenant et courageux choix pour un acteur dont la vie est fort probablement à 100000 mieux de celle de ses protagonistes que de traiter cette histoire dramatiquement universelle tout comme la crise économique implicitement évoquée comme la cause de cette descente aux enfers. Ce film est à l'image de ses personnages principaux: plein de défauts et néanmoins attachant. Plein de défauts parce que Yoo Ji-tae s'amuse avec des mouvements de caméra parfois inutiles ou surlignés pour mettre en exergue l'égarement, la suffocation de Mai Ratima qu'il enferme aussi souvent dans son cadre comme elle l'est dans sa réalité sans issue, sans espoir. Plein de défauts parce que le jeu des comédiens dans les premières scènes est exagéré quand il devient plus subtil quand il se concentre sur Mai Ratima et Soo-young pour lesquels le réalisateur semble vouloir nous faire partager son empathie, et il y parvient d'ailleurs la plupart du temps. Plein de défauts encore parce qu'il ne semble pas assumer la fin (pourtant réussie) pour nous livrer un générique qui offre un dénouement alternatif mais fait finalement perdre toute sa force, redoutable, à celle qui précède. Malgré cela (et finalement à cause de tout cela), Yoo Ji-Tae parvient à nous intéresser à ses deux personnages égarés qui s'accrochent l'un à l'autre, à leur dérive désespérée, à leur déchirante séparation puis descente aux enfers. Si le titre porte le nom du personnage féminin principal, ce cas particulier n'en est pas moins universel. Tragiquement. Et c'es là toute la force de ce premier film, imparfait mais dont l'universalité peut difficilement laisser indifférent.

    Le jury de la critique composé de cinq journalistes a LE LOTUS AIR FRANCE - Prix de la Critique à TABOOR de Vahid VAKILIFAR (Iran)

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    Synopsis - Hypersensible aux ondes électromagnétiques qui l’entourent, un homme voit la température de son corps augmenter de jour en jour. Afin de se protéger, il s’est confectionné une combinaison en aluminium qu’il porte sous d’amples vêtements. Malgré son état physique, l’homme enfourche sa moto à la tombée de la nuit et rend visite à ses clients. Sa mission : désinsectiser les habitations. L’homme plonge chaque soir au coeur de la nuit, parcourant tous les recoins de cette mégapole où le temps semble arrêté, où nulle trace du tumulte de la journée ne demeure. Tout en guettant l’aube, il est confronté aux intrigues de la nuit.

    Taboor (avec le film de clôture, « Piéta » de Kim Ki Duk, dont je vous parlerai également ultérieurement, Ours d’or au dernier Festival de Berlin) est sans doute le film qui a le plus décontenancé les spectateurs qui ont quitté la salle par vagues quand « The Weight », aussi sordide soit-il, curieusement n’a pas eu le même effet. Etrange société (cf ID…) dans laquelle la lenteur, l’opacité, l’hermétisme, la singularité effraient, décontenancent, découragent et suscitent plus le rejet qu’une atmosphère et des images glauques. Le premier (long) plan est d’une beauté et d’une singularité étranges et marquantes : un homme revêt une combinaison métallique dans une roulotte tapissée d’aluminium. La scène s’étire en longueur et nous laisse le temps d’appréhender la composition de l’image, d’une fascinante étrangeté, une fascinante étrangeté qui ne cessera ensuite de croître. Tout semble rare, dans ce film : les dialogues, les personnages…et même le scénario. Malgré tout, la fascination opère pour cet univers et ce personnage entre la science-fiction et une réalité métaphorique bien sûr impossible à traiter frontalement dans un pays soumis à la censure, la surveillance et l’oppression. Tout est à la fois banal et étrange, quotidien et irréel comme cette viande qui cuit longuement filmée (et qui aura fait fuir plus d’un spectateur) qui prend soudain un tout autre sens. Un film radical et « absurde » dans un pays dont l’Etat l’est lui-même au point sans doute de ne pas se reconnaître dans cet univers carcéral, répétitif, cloisonné, oppressant, dans cette société qui étouffe, déshumanise, condamne à l’isolement, au silence, à se protéger des « radiations », d’un ennemi invisible mais bel et bien là. Le temps s’étire (longs couloirs, tunnels, longs plans fixes) quand il est dicté par une force supérieure qui « irradie », invisible et redoutable, et réduit l’être humain à être cette machine silencieuse et désincarnée. Un film qui s’achève par un plan splendide d’un homme dans la lumière qui se détache de la ville et la surplombe loin de « la violence du monde extérieure » rappelant ainsi le beau discours du réalisateur avant la projection qui avait dédié le film à son père « qui a toujours su préserver sa belle nature de la violence du monde extérieur ». Un film qui ne peut laisser indifférent, une qualité en soi. Un prix de la critique prévisible pour le film visuellement le plus inventif, opaque et radical, et malin.

     

    Prochains festivals à suivre sur mes blogs :

    -Le Festival du Film Policier de Beaune (je vous en dirai prochainement davantage)

    -Le Festival de Cannes

    -Le Champs-Elysées Film Festival dont Inthemoodforfilmfestivals.com sera partenaire

    -et…évidemment le Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Pour toutes les informations sur le Festival du Film Asiatique de Deauville, retrouvez le site officiel du festival: http://deauvilleasia.com

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