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  • Top chef 2016 - La finale ce soir sur M6 à l'hôtel Royal de Deauville

    Cliquez sur l'image ci-dessous pour lire mon article au sujet de la finale de Top Chef 2016 sur mon blog http://inthemoodforhotelsdeluxe.com avec mon avis détaillé sur l'hôtel...et une séance mode avec mes conseils pour la saison printemps/été 2016.

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  • Hôtel Barrière Le Normandy de Deauville : réouverture le 29 avril 2016

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    Cet hôtel de luxe est lié pour moi à tant de souvenirs que je ne saurais lequel choisir si je ne devais en retenir qu’un, sans doute ce Noël en famille il y a des années de cela, au son envoûtant des violons et de la musique tzigane alors que, à l’extérieur, rugissait cette terrible  tempête devenue tragiquement historique qui avait endommagé la toiture de l’établissement. Malgré cela, ce réveillon demeure un sublime souvenir dans cet antre de Deauville, une institution si chaleureuse, chargée d’âme(s) et d’Histoire et empreinte d’une douce mélancolie. Ensuite, il y a eu les festivals, des séjours en famille, des participations à des jurys de festivals (du cinéma américain ou du film asiatique), des souvenirs engrangés au gré de mes 21 années de pérégrinations au Festival du Cinéma Américain,  des tea times dans les salons ou dans le bar si cosy au son du piano qui nous plongeait dans une atmosphère hors du temps, hors des vicissitudes de l’existence et hors de la réalité ou  encore lors des mémorables brunchs au restaurant La Belle Epoque.

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    Situé en plein centre ville de Deauville, le Normandy Barrière, plus ancien hôtel du groupe Barrière, en symbolise l’âme, a fortiori depuis que Claude Lelouch a immortalisé le magnifique palace aux airs de manoir anglo-normand dans son  chef d’oeuvre, palme d’or du Festival de Cannes 1966 (parmi une multitude d’autres prix), « Un homme et une femme ». La mythologie du lieu vous enveloppe d’emblée dans un chaleureux bien-être.

    Fermé pour travaux depuis le 1er novembre 2015, l’hôtel Normandy Barrière réouvrira ainsi le 29 avril 2016. Pendant cette période, vous pouvez néanmoins profiter de l’enchanteur hôtel Royal Barrière pour les rénovations et le service duquel je vous avais fait part  de mon enthousiasme suite à mon séjour en juillet 2015, ici.

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    L’hôtel du Golf Barrière (pour lequel j’ai aussi une affection particulière, retrouvez également mon article complet à ce sujet en cliquant ici) est également fermé pour travaux et ouvrira à nouveau ses portes le 25 mars 2016. Je vous en reparlerai.

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    Les travaux du Normandy ont ainsi révélé un véritable trésor, d’abord les journaux Comoedia datant de 1911 et désormais un énigmatique portrait masculin derrière les tapisseries de l’hôtel. Si vous voulez suivre ces travaux, vous pouvez ainsi  retrouver l’établissement sur son compte instagram @hotelbarrierelenormandy que je vous conseille de suivre, une véritable mine d’informations.

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    Les travaux d’envergure malgré des rénovations récurrentes étaient devenus indispensables pour cet établissement datant de 1911-1912 qualifié alors de « plus bel hôtel du monde » par les chroniqueurs, un an avant que Gabrielle Chanel y ouvre sa boutique. L’établissement fut notamment agrandi en 1927 comptant alors jusqu’à 550 chambres. On ne compte plus les personnalités y ayant séjourné et ayant marqué son histoire comme Sacha Guitry qui, en 1914, y séjourna deux mois pour sa convalescence après être tombé gravement malade.

    Des travaux avaient également été réalisés en 1994 et 2010 mais l’établissement n’avait jamais été vidé comme il l’a été pour ces nouveaux travaux. Et si vous rêvez d’emporter une partie de l’âme du Normandy, sachez qu’une partie des meubles sera vendue aux enchères. Après les travaux l’établissement passera de 290 chambres à 271 avec des suites de 60 m2 en moyenne! Vous retrouverez la fameuse toile de Jouy, indissociable de l’établissement. Les salles de bain seront entièrement refaites, de même que le célèbre restaurant La Belle Epoque et un splendide spa est également annoncé parmi de nombreuses autres nouveautés.

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    Aux commandes de cette renaissance, deux architectes décorateurs de renom : Nathalie Ryan pour toute la partie hébergement et Alexandre Danan pour le restaurant. Avec élégance et raffinement, ils repensent Le Normandy, sans altérer pour autant l’âme de ce joyau historique du groupe Barrière.

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    Ci-dessus, photos des travaux du Normandy prises en février 2016.

    Derrière les murs, dans les espaces vidés, entre les pans de Toile de Jouy arrachés, deux artistes imaginent et construisent ainsi la nouvelle ère du Normandy. Alexandre Danan et Nathalie Ryan, un homme et une femme au coeur de la transformation de cet hôtel mythique. Nathalie Ryan, architecte d’intérieur et décoratrice, a été la directrice architecture de la Maison Dior pendant plus 10 ans. KIREI STUDIO, son agence, est spécialisée dans la décoration en hôtellerie-restauration, les boutiques et les résidences privées très haut de gamme, en France et aux Etats-Unis. Elle débute sa collaboration avec le Groupe en 2010, lorsqu’elle crée la Suite Dior de l’Hôtel Barrière Le Majestic Cannes : 400 mètres carrés d’élégance et d’art de vivre à la française, dans les plus beaux matériaux et les plus précieuses matières. Pour Le Normandy, c’est la même finesse qui la motive : respecter et conserver l’âme historique des bâtiments, avec leurs codes, leurs caractères, en insufflant un décor d’aujourd’hui.

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    La toile de Jouy indissociable de l’établissement sera ainsi modernisée et déclinée en coloris harmonieux, selon les Chambres : vert, beige, orange, bleu et rouge. Un classicisme qui se pimente néanmoins de quelques touches d’aujourd’hui, avec des tissages légers, unis ou structurés qui viendront orner le mobilier créé spécialement par Nathalie Ryan Pierres blanches, mosaïques argentées et meubles vasques en acajou rajeuniront par ailleurs les salles de bain, pour des instants de détente idéaux. En 2015, Nathalie Ryan avait en première phase déjà décoré pour le Normandy la Suite Anouck Aimée devenue par la suite « Un homme et une femme » avec les motifs de la toile de Jouy originale du film de Claude Lelouch mais stylisée pour l’occasion pour se fondre dans l’atmosphère si particulière du film, la Suite Présidentielle avec sa magnifique terrasse, ainsi que 76 Chambres.

    Dans les chambres, on retrouvera bien sûr la Toile de Jouy si chère à l'histoire de l'hôtel Normandy. 5 motifs ont été déclinés dans des palettes de couleur variant du Sepia pour LE DELICE DES 4 SAISONS, le bleu poudre pour le NEPTUNE, le bleu foncé indigo pour le FRAGONARD, et le Orange et le vert pour le ROBINSON CRUSOE, et le rouge carmin pour les Fêtes Navales.Ces motifs historiques ont été travaillés en y associant des tissus tramés unis intégrant les couleurs choisies des impressions pour une touche contemporaine et élégante. Des rappels de la toile de Jouy sur les coussins décoratifs contrastés par des touches de couleurs plus soutenues donnent aux nouvelles chambres une élégance intemporelle si caractéristique du «  savoir faire » à la française .

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    L’année 2016 sera donc une année marquante pour les hôtels Barrière avec également l’ouverture de l’hôtel Les Neiges dans la mythique station  de ski Courchevel 1850 (cliquez ici pour lire mon article à ce sujet).

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    Je vous ai souvent parlé ici de ma passion pour Deauville au point d’y consacrer ce blog.

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    Vous pouvez aussi retrouver, en cliquant ici, toutes mes autres bonnes adresses à Deauville.

    Retrouvez également mon article sur :

    l’hôtel Royal Barrière de La Baule et son restaurant Le Fouquet’s

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    -le restaurant Le Fouquet’s à Paris

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    -l’hôtel Castel Marie-Louise de La Baule

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    -le grand hôtel Barrière de Dinard

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  • Mon 1er roman publié - Episode 3 : la sortie en librairie!

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    Alors que je commence à m'atteler avec énergie et passion à mon prochain projet (qui, si tout va bien, sera publié avant la fin de l'année, toujours aux Editions du 38), depuis hier mon premier roman peut être commandé en librairie ou en ligne (pour la version papier, pour la version numérique, il faudra encore attendre quelques jours).

    C'est un mélange de satisfaction et de soulagement que d'être arrivée au dénouement du processus qui a débuté il y a plus de deux ans lorsque l'écriture de ce roman m'est apparue comme une nécessité. L'aboutissement de ce projet a suscité d'autres envies: de scénarii, de romans, de nouvelles...bref, d'écriture(s). Une passion plus que jamais vivace et un précieux refuge aussi quand l'actualité est aussi sombre même si la tentation que le refuge devienne un moyen de faire écho à la tristesse et à la colère est aussi grande. Comment la jeune littérature interroge-t-elle le monde? Ce sera d'ailleurs le sujet du débat auquel j'aurai l'honneur de participer, avec Kiko Herrero, Antoine Mouton, François-Henri Désérable et François Bégaudeau, dans le cadre du Festival du Premier Roman de Laval avant une séance de dédicaces (une autre est prévue très bientôt, je vous communiquerai prochainement la date). Je vous parlerai ultérieurement plus longuement de ce festival et de son beau programme.

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    En attendant la suite, je vous rappelle ci-dessous, le premier épisode, sur la genèse de mon roman, publié le 8 mars dernier:

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    Avant, il y a eu des balbutiements, des tentatives d'écriture(s). "L'amor dans l'âme" est mon vrai premier roman. A la fin du mois de mars, il sera disponible en librairie, en papier. Il sera aussi disponible en numérique. Alors, il sera peut-être sous vos yeux et il ne m’appartiendra plus. Petite, mon rêve était déjà de publier un roman. Alors, vous comprenez, c’est un saut dans le vide et un rêve d’enfance. Très tôt, il y a eu des quantités de livres dévorés, et surtout, il y a eu le cinéma. Une autre passion de l’enfance. Qui a changé le cours de ma vie. Qui imprègne d’ailleurs ce roman. Un roman sinueux, labyrinthique, cinématographique. Dans les lieux où il se déroule, les références, la structure. Plus récemment, il y a un peu plus de deux ans, il y a eu le fracas de la réalité. Un fracas assourdissant. La mort. Ineffable. Impensable. La part de rêve que, malgré tout, elle ne sera pas parvenue à annihiler.
     
    L’écriture, la nécessité, viscérale, vitale même, d’écrire a été plus forte. Le chant fougueux des mots pour affronter le silence tétanisant de la disparition. Ecrire pour affronter l’indicible. Un cri de colère au départ.  Des coups au cœur. Des bleus à l’âme. Un élan du cœur, peut-être. Et les mots, rageurs ou langoureux, comme seul rempart, seule issue. Inéluctables.
     
    Ce bonheur-là, rien ne peut le briser : inventer un univers, ciseler une phrase, me laisser être accompagnée par elle, hantée parfois, la tordre, la déchiqueter, la reconstruire, la modeler, se reconstruire, l’effacer, s’effacer devant les mots qui s’imposent. Jusqu’à l’obsession. Jusqu’à l’oubli de soi et de ses blessures. Un pansement. Une parenthèse. Fugaces et enivrants.
     
    En dehors de ma maison d’édition, personne n’a encore lu ce roman. Un roman c’est une confiance, celle d’un éditeur, en l’occurrence une éditrice. Une confiance sans laquelle je ne pourrais et n’oserais vous le livrer. Grâce à son regard aiguisé, son empathie, sa confiance. Merci à elle à nouveau car écrire c’est aussi sans cesse repousser les doutes qui vous murmurent et vous assènent inlassablement que c’est une folie, une inconscience, une vanité. Et les miens savent être vindicatifs et bruyants.
     
    Il faut une dose de folie sans doute aussi pour livrer une part de soi. Parce que si ce sont des personnages, si c’est une fiction, un roman, c’est toujours une part de soi. Une vérité légèrement mensongère. Un espace de liberté. De vérité. D’audace peut-être. Mais sûrement pas de courage. Le vrai courage, il a dicté l’envie et la rage et la nécessité d’écrire ce roman, et il lui est dédié.
     
    J’ai hâte d’avoir le plaisir d’échanger avec vous sur ce livre et sur le sujet qui en a dicté l’écriture. Vos avis et commentaires seront toujours les bienvenus.
     
    Son titre est donc « L’amor dans l’âme ». La mort dans l’âme, au départ. "L’amor" l’emporte sur la mort, peut-être, finalement. A vous de voir.
     
    Ce roman, je l’ai aussi écrit pour des bienveillants. Il vous appartient désormais. Il va prendre son envol. Vivre sa vie. Je partagerai ici ses aventures, et celles qu’il me fera vivre. Un débat dans un festival de premier roman auquel j’ai le plaisir d’être conviée et une séance de dédicaces dans une librairie sont déjà prévus, je vous en dirai bientôt plus.
     
    En attendant, je vous en dévoile aujourd’hui le titre et la couverture. A suivre, très bientôt, le deuxième épisode, avec la quatrième de couverture qui vous en dira plus sur le sujet du roman.
     
    Pour en savoir plus sur Les éditions du 38 par lesquelles je suis ravie et fière d’être publiée (en papier ET en numérique donc) : http://www.editionsdu38.com/
  • Critique de 99 HOMES de Ramin Bahrani, Grand prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015

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    "99 homes" a reçu le grand prix du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville (dont vous pouvez retrouver mon compte rendu complet et détaillé en cliquant ici, avec critiques des films, photos et vidéos du festival)

    Malgré leur diversité de styles, d’époques, de points de vue (14 films étaient ainsi présentés en compétition), des thématiques communes se dégageaient ainsi des films en lice de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015 : des personnages avides de liberté, emprisonnés dans un quotidien étouffant, une vie qu’ils n’ont pas choisie à laquelle ils désirent échapper, englués dans les difficultés économiques, marqués par l’absence du père et/ou le deuil comme la métaphore d’un monde en quête de (re)pères et d’un nouveau souffle de liberté. Comme chaque année, cette compétition nous donnait à voir une autre Amérique, l’envers de l’American dream, les failles et blessures qui se cachent derrière l’étincelante bannière étoilée, la réalité souvent crue que le cinéma américain préfère habituellement dissimuler et édulcorer. En cela, ce fut une plongée passionnante dans une autre Amérique.

    Le film qui a reçu le Grand prix « 99 homes » de Ramin Bahrani explore d’ailleurs ces différentes thématiques. Un homme dont la maison vient d’être saisie par sa banque (Andrew Garfield), se retrouve à devoir travailler avec le promoteur immobilier véreux (Michael Shannon) qui est responsable de son malheur.

    Cela commence par une image choc. Un homme ensanglanté, mort, chez lui. Dès le début, musique, montage vif, caméra fébrile au plus près des visages contribuent à souligner le sentiment d’urgence, de menace qui plane.

    Si la situation est manichéenne: les autorités contre les propriétaires expulsés tels les méchants contre les gentils d’un western dont le film emprunte d’ailleurs les codes (à l’image du film qui a reçu le prix d’Ornano Valenti du festival, un de mes coups de cœur de ce festival, « Les Cowboys » de Thomas Bidegain), bien vite le spectateur décèle la complexité de la situation (notamment grâce au jeu plus nuancé qu’il ne semble de Michael Shannon, dont le cynisme se craquèle par instants fugaces), un « far west » des temps modernes dans lequel chacun lutte pour sa survie, au mépris de la morale.

    C’est l’envers de l’American dream. Dans cette Amérique-là, pour faire partie des « gagnants », tous les coups sont permis. Ramin Bahrani a retranscrit des situations réelles d’expulsion pour enrichir son film, lui apportant un aspect documentaire intéressant qui montre comment la machine (étatique, judiciaire, bancaire) peut broyer les êtres et les âmes.

    Dommage cependant que, pour appuyer un propos déjà suffisamment fort et qui se suffisait à lui-même, il ait fallu recourir à cette musique dont l’effet d’angoisse produit est certes incontestable mais qui est peut-être superflue.

    Le drame social devient alors thriller. La fin (sauver sa peau) justifie alors les moyens, tous les moyens. L’homme qui travaille pour le promoteur immobilier (avec lequel une sorte de relation filiale s’établit, l’un et l’autre ayant en commun de ne pas vouloir devenir ce que leurs pères furent, à tout prix), prêt à tout pour sauver sa famille, même faire vivre à d’autres le même enfer que celui qu’il a vécu (en essayant tout de même d’y mettre les formes) deviendra-t-il un parfait cynique ou finira-t-il par recouvrer une conscience, une morale? C’est autour de ce suspense que tient le film.

    La tension culmine lors de la scène finale, attendue, et qui finalement emprunte là aussi aux codes du western: la morale est sauve. N’est-elle pas un peu facile ? Je vous en laisse juges…

    « Sa force dramatique intense et son interprétation absolument exceptionnelle » ont convaincu le jury de lui attribuer le Grand prix comme l’a expliqué son président, le cinéaste Benoît Jacquot qui, lors de la clôture, a d’ailleurs précisé que le jury n’avait vu « quasiment que de bons films ». Un thriller social que je vous recommande.

  • Concours - A gagner: 5 X 2 places pour le documentaire JANIS d'Amy Berg et 5 Tote Bags du film

     

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    Lors du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville dans le cadre duquel il avait été projeté (section des Docs de l'oncle Sam) et dans le cadre duquel je l'avais découvert, je vous avais fait part de mon enthousiasme pour le documentaire d'Amy Berg consacré à la chanteuse Janis Joplin. Je vous recommande vivement de commencer votre année cinématographique 2016 par cette ode à la musique, à la liberté, à la vie, bref tout ce qui a été meurtri en 2015 et qui mérite plus que jamais d'être célébré en 2016. "Janis" figurait également parmi les films en compétition du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule et a également été présenté à la Mostra de Venise et au Festival de Toronto.

    En partenariat avec le distributeur Happiness Distribution, j'ai donc le plaisir de permettre à cinq d'entre vous de remporter cinq places pour deux pour le découvrir en salles ainsi que cinq Tote Bags du film.

    Depuis quelques années, le Festival du Cinéma Américain de Deauville propose ainsi une belle sélection de documentaires réunis sous l’intitulé « Les Docs de l’Oncle Sam ». Cette année figuraient au programme : « Altman », « By Sidney Lumet », « Hitchcock Truffaut », « Janis », « Steve McQueen : the man and Le Mans », « This is Orson Welles », « Wolfpack». Même si j’aurais aimé tous les découvrir, il fallait bien faire des choix parmi les différentes sections du festival, le mien, pour les documentaires, s’est orienté vers « Janis » d’Amy Berg  et il s’est avéré judicieux tant ce documentaire est passionnant.

    Janis que son prénom suffit à désigner, c’est donc Janis Joplin, l’une des plus mythiques chanteuses de rock et de blues de tous les temps mais aussi une écorchée vive, forte et vulnérable, aussi sensible que sa voix était puissante. L’histoire de la courte vie d’une femme passionnée qui changea le cours de l’histoire de la musique, qui a enfreint tous les codes dans sa vie comme dans la musique, se jetant à corps perdu dans l’une comme dans l’autre. Elle décéda ainsi en 1970 à l’âge de 27 ans (le fameux « Club des 27″, l’âge auquel décédèrent les autres légendes du rock : Jim Morrison, Jimmy Hendrix, Kurt Cobain et Amy Winehouse).

    Peut-être, dans son dispositif,, un peu classique pour une femme aussi libre et iconoclaste, « Janis » repose néanmoins sur une belle idée. Celle d’une voix off qui lit des lettres que Janis avait adressées à sa famille créant ainsi une proximité avec le spectateur qui a l’impression de recueillir ses confidences, d’entendre sa voix intérieure aussi fragile que sa musique était puissante.

    Ce dispositif épistolaire permet d’esquisser un portrait plus nuancé et nous donne à voir, derrière les images enfiévrées, fascinantes, explosives, électriques, des concerts, la femme blessée, avide d’amour, à jamais complexée et surtout fragilisée par les humiliations qu’elle a subies dans son enfance.

    Bouleversante est la scène où, devenue une star, elle revient dans son ancien lycée et, où dans sa voix et son regard perdus, à fleur de peau, subsistent les bleus à l’âme de l’enfant blessée qu’elle semble alors être à nouveau et à jamais.

    Se dessine ainsi, derrière l’artiste hors normes, au talent qui transpire l’écran et nous fait frissonner d’émotion, le portrait d’une femme terriblement attachante, sensible, empathique, pétrie d’incertitudes, de manque d’amour et de confiance qu’elle tentait de noyer dans des plaisirs artificiels.

    La fin du documentaire, ce rendez-vous manqué que n’aurait osé inventer le plus audacieux des scénaristes, est absolument bouleversante et nous laissent ko avec une seule envie, entendre à nouveau sa voix immortelle, fiévreuse et incandescente.

    Concours

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    Règlement: comme le temps imparti est très court, le film sortant en salles ce 6 janvier, il vous suffira simplement d'être parmi les 5 premiers à répondre correctement aux 6 questions suivantes pour remporter vos deux places et votre Tote Bag du film. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours Janis" et n'oubliez pas d'indiquer votre adresse pour l'envoi des lots.

    Donnez-moi les noms des 5 (excellents) documentaires/films sur la musique ou dans lesquels la musique joue un rôle primordial dont sont extraites les images ci-dessous:

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    5.

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    6. Pour éviter les réponses automatiques: en un adjectif, un mot ou une phrase, que représente pour vous Janis Joplin?

  • Critique de JANIS d'Amy Berg

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    Depuis quelques années, le Festival du Cinéma Américain de Deauville propose une belle sélection de documentaires réunis sous l’intitulé « Les Docs de l’Oncle Sam ». Cette année figuraient au programme : « Altman », « By Sidney Lumet », « Hitchcock Truffaut », « Janis », « Steve McQueen : the man and Le Mans », « This is Orson Welles », « Wolfpack». Même si j’aurais aimé tous les découvrir, il fallait bien faire des choix parmi les différentes sections du festival, le mien, pour les documentaires, s’est orienté vers « Janis » d’Amy Berg (à découvrir en salles en France le 6 janvier 2016) et il s’est avéré judicieux tant ce documentaire est passionnant. Notez qu'il figurait également en compétition du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule 2015.

    Janis que son prénom suffit à désigner, c’est donc Janis Joplin, l’une des plus mythiques chanteuses de rock et de blues de tous les temps mais aussi une écorchée vive, forte et vulnérable, aussi sensible que sa voix était puissante. L’histoire de la courte vie d’une femme passionnée qui changea le cours de l’histoire de la musique, qui a enfreint tous les codes dans sa vie comme dans la musique, se jetant à corps perdu dans l’une comme dans l’autre. Elle décéda ainsi en 1970 à l’âge de 27 ans (le fameux « Club des 27″, l’âge auquel décédèrent les autres légendes du rock : Jim Morrison, Jimmy Hendrix, Kurt Cobain et Amy Winehouse).

    Peut-être, dans son dispositif,, un peu classique pour une femme aussi libre et iconoclaste, « Janis » repose néanmoins sur une belle idée. Celle d’une voix off qui lit des lettres que Janis avait adressées à sa famille créant ainsi une proximité avec le spectateur qui a l’impression de recueillir ses confidences, d’entendre sa voix intérieure aussi fragile que sa musique était puissante.

    Ce dispositif épistolaire permet d’esquisser un portrait plus nuancé et nous donne à voir, derrière les images enfiévrées, fascinantes, explosives, électriques, des concerts, la femme blessée, avide d’amour, à jamais complexée et surtout fragilisée par les humiliations qu’elle a subies dans son enfance.

    Bouleversante est la scène où, devenue une star, elle revient dans son ancien lycée et, où dans sa voix et son regard perdus, à fleur de peau, subsistent les bleus à l’âme de l’enfant blessée qu’elle semble alors être à nouveau et à jamais.

    Se dessine ainsi, derrière l’artiste hors normes, au talent qui transpire l’écran et nous fait frissonner d’émotion, le portrait d’une femme terriblement attachante, sensible, empathique, pétrie d’incertitudes, de manque d’amour et de confiance qu’elle tentait de noyer dans des plaisirs artificiels.

    La fin du documentaire, ce rendez-vous manqué que n’aurait osé inventer le plus audacieux des scénaristes, est absolument bouleversante et nous laissent ko avec une seule envie, entendre à nouveau sa voix immortelle, fiévreuse et incandescente.

  • Mon année 2015 en 6 festivals de cinéma et 2 cérémonies: Beaune, Cannes, Cabourg, Deauville, Dinard, La Baule, César et prix Lumières

     

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    En ce qui concerne les festivals de cinéma, cette année 2015 a été pour moi très enrichissante : un début en fanfare avec le Festival International du Film Policier de Beaune que j’ai eu le plaisir de couvrir pour la première fois, dans des conditions exceptionnelles (avec en prime la découverte du film que je place en premier dans mon classement 2015 que je vous livrerai demain), un festival de Cannes jalonné de moments cinématographiques (et accessoirement gastronomiques pour mon blog Inthemoodforhotelsdeluxe.com) inoubliables et de pépites cinématographiques (là aussi, plusieurs figurent dans mon top de l’année), le Festival de Cabourg où je suis retournée après quelques années d’absence suivi du Festival du Cinéma Américain de Deauville, véritable parenthèse enchantée pour moi cette année, un retour au Festival du Film Britannique de Dinard là aussi après quelques années d’absence et enfin le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule qui, en deux ans d’existence, a pris une véritable ampleur avec deux concerts inoubliables et une sélection particulièrement diversifiée et de grande qualité. J'ajoute à ces festivals les deux cérémonies incontournables pour moi chaque année: les prix Lumières et les César. Ci-dessous, retrouvez les liens vers mes bilans très détaillés de ces différents festivals et événements. Demain, je vous livrerai mon top 2015.  L'année à venir sera sans doute pour moi aussi littéraire (voire plus littéraire) que cinématographique avec la sortie de mon premier roman en papier au printemps prochain, un projet que j'ai hâte de partager ici avec vous...

    Compte rendu du Festival International du Film Policier de Beaune 2015

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    Compte rendu du Festival de Cannes 2015

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    Compte rendu du Festival du Film de Cabourg 2015

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    Compte rendu du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015

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     Compte rendu du Festival du Film Britannique de Dinard 2015

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    Compte rendu du Cinéma et Musique de Film de La Baule 2015

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    Compte rendu des Prix Lumières 2015

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    Compte rendu de la Cérémonie des César 2015

     

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