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  • Critique de TAXI TEHERAN de Jafar Panahi (à voir à partir du 22 avril 2016 sur Canal + Cinéma)

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    Le dernier film du cinéaste iranien Jafar Panahi, "Taxi Téhéran", auréolé de l’Ours d’or à la Berlinale 2015, sera diffusé sur Canal + Cinéma à partir du 22 avril. Un film magistral à voir absolument et pas seulement à cause de ses difficultés de tournage que le cinéaste a subtilement contournées. Réaliser ce film était en effet un véritable défi puisque sa condamnation en 2010, lui interdit de réaliser des films durant vingt ans et « accessoirement » de quitter le pays. « Taxi Téhéran » est pourtant le troisième film que Jafar Panahi a réalisé après son procès. Il a en effet auparavant sorti « Ceci n’est pas un film » en 2011 et « Closed Curtain » qui a d’ailleurs obtenu l’ours d’argent à Berlin en 2013. Filmer dans ce taxi fut ainsi un véritable défi technique. Trois caméras étaient ainsi dissimulées dans le taxi. Jafar Panahi a par ailleurs tout géré seul : le cadre, le son, le jeu des acteurs et donc le sien, tout en conduisant ! Grâce aux efforts de chacun, le coût du film n’a pas dépassé les 32000 euros.

    « Taxi Téhéran » débute par un plan fixe. La ville de Téhéran grouillante de monde et de vie vue à travers la vitre avant d’un taxi dont on perçoit juste le capot jaune. Le chauffeur reste hors champs tandis que la conversation s’engage entre les deux occupants du taxi qui ne se connaissaient pas avant qu’ils ne montent l’un après l’autre dans le véhicule. L’homme fait l’éloge de la peine de mort après avoir raconté une anecdote sur un voleur de roues de voiture. « Si j’étais à la tête du pays, je le pendrais » déclare-t-il ainsi. La femme, une institutrice, lui rappelle que l’Iran détient le triste record mondial d’exécutions après la Chine. Avant de partir, l’homme révèle son métier : voleur à la tire. Ce premier tableau permet un début d’esquisse de la société iranienne mais aussi de planter le décor et d’installer le ton, à la fois grave et burlesque. Le décor est l’espace feutré du taxi qui devient un lieu de liberté dans lequel se révèlent les incongruités suscitées par l’absurdité des lois et interdictions en vigueur. L’ingéniosité du dispositif (qui nous rappelle que Panahi a été l’assistant de Kiarostami) nous permet de rester à l’intérieur du taxi et de voyager, pas seulement dans Téhéran, mais aussi dans la société iranienne, et d’en établir une vue d’ensemble.

    Ce n’est qu’après plus de 9 minutes de films qu’apparaît le chauffeur et que le spectateur découvre qu’il s’agit de Jafar Panahi, son sourire plein d'humanité, sa bonhomie. Son nouveau passager le reconnaît ainsi (un vendeur de films piratés qui, sans doute, a vendu des DVD de Jafar Panahi, seul moyen pour les Iraniens de découvrir ses films interdits et qui, comble de l’ironie, dit « Je peux même avoir les rushs des tournages en cours ») et lui déclare « c’étaient des acteurs », « C’est mis en scène tout ça » à propos d’une femme pétrie de douleur que Panahi a conduite à l’hôpital avec son mari ensanglanté, victime d’un accident de 2 roues. Panahi s’amuse ainsi de son propre dispositif et à brouiller les pistes, les frontières entre fiction et documentaire.

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    Le vendeur lui rappelle qu’il lui avait demandé « Il était une fois en Anatolie » de Nuri Bilge Ceylan et qu’il voulait voir « Minuit à Paris » de Woody Allen. « Minuit à Paris » était le film d’ouverture du Festival de Cannes, l’année suivant celle où Panahi n’avait pu tenir son rôle dans le jury. L’image de sa chaise vide avait alors fait le tour du monde. En février 2010, le pouvoir islamique lui avait déjà interdit de se rendre à la Berlinale 2010 dont il était l'invité d'honneur. Cette interdiction était intervenue suite à sa participation à des manifestations après la victoire controversée d'Ahmadinejad en 2009. Il avait ensuite été arrêté, le 1er mars 2010, puis retenu dans la prison d'Evin. Lors du Festival de Cannes, une journaliste iranienne avait révélé qu’il avait commencé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements subis en prison. Il fut libéré sous caution le 25 Mai 2010, ce qui l’empêcha de venir défendre « L’Accordéon » sélectionné à la Mostra en 2010 et en décembre de la même année, il fut condamné à six ans de prison et il lui fut interdit de réaliser des films ou de quitter le pays pendant vingt ans. En février 2011 il fut tout de même membre du jury à titre honorifique à la Berlinale. En octobre 2011, sa condamnation a été confirmée en appel.

    La femme éplorée demande à Panahi de filmer avec son portable le testament de son mari. « D’après la loi, elle n’héritera de rien. Quelques dindes tout au plus. Je demande à mes frères de laisser ma femme tranquille, de ne pas porter plainte contre elle », déclare ainsi le mari. Elle se révélera ensuite plus soucieuse du testament que de la santé de son mari. Cette situation, ubuesque et burlesque, révèle finalement les craintes d’une femme dont la liberté est sans doute entravée « N’appelez pas ce numéro. Appelez mon portable », le supplie-t-elle afin que le chauffeur n’appelle pas son mari.

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    Au-delà du portrait de la société iranienne sous le joug d'un régime autoritaire et inique mais malgré tout moderne, vibrante de vie, d’aspirations, c’est aussi une déclaration d’amour au cinéma dont le taxi est une sorte de double : un espace salutaire de liberté, de jeu, de parole, d’irrévérence, de résistance. Le film devient ainsi une leçon de cinéma, le moyen pour Panahi de glisser quelques références. « Un vieux Kurosawa. Une perle rare » ou encore de déclarer à un étudiant en cinéma : « Tout film mérite d’être vu. Le reste est une affaire de goût ». «Ces films sont déjà faits. Ces romans sont déjà écrits. On ne trouve pas en restant chez soi. ». Sa nièce qui doit réaliser un film pour son école rappelle les règles terrifiantes pour qu’un film soit diffusable. L'innocence, effroyablement cocasse, avec laquelle elle prononce ces phrases est plus glaçante et efficace que n'importe quelle dénonciation: « pas de violence, pas de noirceur, pas de cravate pour les personnages positifs » (dont la terrifiante absurdité me rappelle le « interdit aux araignées et aux Wisigoths" de « La vie est belle » de Benigni), pas de contact entre un homme et une femme, pas de prénom persan pour les personnages positifs, ne pas utiliser de questions politiques et économiques ».

    Le burlesque l’emporte à nouveau avec le tableau suivant, deux femmes encombrées d’un bocal dans lequel batifolent deux poissons rouges et qui doivent arriver à midi pile à un endroit précis sous peine d’être foudroyées par la malchance. Ce sont ensuite des proches que retrouve Panah: sa nièce, un ami, son ancienne avocate, Nasrin Sotoumek, « la dame au bouquet » comme l’appelle sa nièce, qui a fait trois ans de prison pour avoir défendu une jeune femme emprisonnée après avoir assisté à un match de volley masculin.

    Le jeu de mise en abyme, de miroirs et de correspondances est particulièrement habile. Le cinéaste multiplie les degrés de lecture et les modes de filmage, de films dans le film, ce que filment les caméras dans le véhicule, ce que filme sa nièce avec son appareil photo, ce que filme son portable, démontrant ainsi la pluralité de possibles du cinéma. Les différentes saynètes résonnent entre elles. Ainsi la nièce veut faire un « film sur le sens de l’abnégation », ignorant que l’ami qu’a retrouvé son oncle quelques minutes plus tôt a justement témoigné de ce sens de l’abnégation et qu'il a demandé à Panahi de réaliser un film sur son histoire, celle de son agression par «un homme normal, comme tout le monde » qu’il a reconnu et s’est refusé à dénoncer. Le moyen encore de décrire un Etat qui étouffe, aliène, suscite la violence mais n’éteint pas l’humanité qui subsiste et résiste malgré tout.

    Jafar Panahi évoque aussi sa propre situation, avec une fausse innocence, et celle des prisons « J’ai entendu la voix du type qui me cuisinait en prison » dit-il à son avocate. Et lorsque cette dernière, suspendue de l’ordre des avocats, lui dit « comme si le syndicat des réalisateurs votait ton interdiction de tourner », l’ellipse qui suit, ou plutôt la pseudo-indifférence à cette phrase, en dit long. « Tu es sorti mais ils font de ta vie une prison », « Ne mets pas ce que je t’ai dit dans ton film sinon tu seras accusé de noirceur »,« Il ne faut montrer que la réalité mais quand la réalité est laide ou compliquée, il ne faut pas la montrer ». Chaque phrase de l’avocate ressemble à un plaidoyer contre le régime dont les roses qu’elle tient dans les bras accentuent le caractère et les échos pacifistes.

    Les acteurs sont tous des non-professionnels et non moins étonnants. Certains jouent même leur propre rôle : la petite Hana (la nièce de Panahi qui était venue chercher le prix à Berlin, d’une étonnante maturité, attachant et malicieux personnage), l’avocate Nasrin Sotoudeh et le vendeur de DVD Omid.

    Taxi Téhéran dont le titre résume le projet. Cela pourrait être aussi Cinéma Téhéran tant les deux mots, Cinéma et Taxi, sont presque ici synonymes. Une déclaration d’amour au cinéma. (Ainsi l’avocate pose-t-elle une rose sur le capot de la voiture pour « les gens de cinéma sur qui on peut toujours compter », sans doute les remerciements implicites du réalisateur, au-delà de la belle image qui clôt le film et nous reste en tête comme un message d'espoir). Un hymne à la liberté. Un plaidoyer pour la bienveillance. Un film politique. Un vrai-faux documentaire d’une intelligence rare. Un état des lieux de la société iranienne. Un défi technique d’une clairvoyance redoutable. Bref, un grand film.

    Pour protéger ses acteurs, Jafar Panahi n'a pas mis de générique de fin à son film qui s’achève comme il avait commencé, par un (remarquable et inoubliable) plan fixe filmé depuis l’intérieur du taxi. Et cette rose, sur le capot, au premier plan, comme une déclaration d'optimisme et de résistance. Mais entre ces deux plans fixes : la vie qui palpite malgré tout. La fin n’en est que plus abrupte et forte. Un film qui donne envie d’étreindre la liberté, de savourer la beauté et le pouvoir du cinéma qu'il exhale, exalte et encense. Un tableau burlesque, édifiant, humaniste, teinté malgré tout d’espoir. Un regard plein d’empathie et de bienveillance. Un prix à Berlin nullement usurpé après tant d’autres depuis sa Caméra d’or au Festival de Cannes 1995 pour « Le Ballon blanc » : Lion d’or à Venise en 2000 pour « Le Cercle », Prix du jury Un Certain regard en 2003 pour « Sang et or », Ours d’argent à Berlin pour « Hors jeu » en 2006. Un film fort, poétique, lucide, brillant et qui, sous une apparente désinvolture et fausse improvisation du réel, révèle une écriture minutieuse d'une rare intelligence, à voir et revoir !

    Pour info: le compromis de Vienne du 14 juillet 2015, sous l'égide de l'Union européenne, garantissait le caractère civil du nucléaire iranien et visait à empêcher que Téhéran ne se dote d'une bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions.

    A voir également: "Téhéran" de Nader T.Homayoun et "Les chats persans" de Bahman Ghobadi.

  • Concours en partenariat avec Canal + : gagnez mon roman L'AMOR DANS L'ÂME

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    Voilà une très belle mise en lumière pour mon roman puisque Canal + le met aujourd'hui à l'honneur sur son site officiel et vous permet de remporter un des 5 exemplaires que la chaîne met en jeu.

    Retrouvez l'article consacré au concours et au roman sur le site officiel de Canal plus en cliquant sur le visuel du concours ou sur ce lien: http://www.canalplus.fr/cinema/l-actualite-cinema-sur-canal/cid1382041-jeu-concours-pour-gagner-le-livre-l-amor-dans-l-ame-de-sandra-meziere.html

    Pour faire partie des gagnants, il vous suffit de RT l'annonce du concours mise en ligne sur le compte twitter @cinemacanalplus, de suivre le compte twitter @cinemacanalplus et d'être ensuite tiré au sort.

    Ajout du 20 avril à 10H: déjà plus de 300 RT et donc participants. Vous pouvez encore tenter votre chance!

  • L'AMOR DANS L'ÂME aux Editions du 38 - Pérégrinations littéraires (épisode 5)

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    Pour commencer cet épisode 5 de mes pérégrinations littéraires, un peu plus d'un mois après la sortie de mon premier roman publié en papier (et numérique), "L'amor dans l'âme", j'ai le plaisir de vous annoncer que dans dix jours je ferai partie des auteurs invités à participer au Festival du premier roman de Laval (à suivre mon article sur le très beau programme du festival) pour le débat "Comment la jeune littérature interroge-t-elle le monde?", le samedi 30 avril à 10H30, avec François Bégaudeau, François-Henri Désérable, Antoine Mouton, Kiko Herrero et pour la séance dédicace commune après le débat, à 11H30.

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    Une nouvelle séance dédicace donc quelques jours après ma première séance dédicace, riche en émotions, qui a eu lieu samedi dernier.

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    Sachez également que vous pouvez encore participer au concours organisé par Canal + qui vous permet de remporter votre exemplaire et que vous pouvez retrouver l'article consacré par Canal plus au roman, en cliquant ici.

    Et pour ceux qui ont manqué les épisodes précédents, retour sur la genèse du roman:

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    Avant, il y a eu des balbutiements, des tentatives d'écriture(s). "L'amor dans l'âme" est mon vrai premier roman. A la fin du mois de mars, il sera disponible en librairie, en papier. Il sera aussi disponible en numérique. Alors, il sera peut-être sous vos yeux et il ne m’appartiendra plus. Petite, mon rêve était déjà de publier un roman. Alors, vous comprenez, c’est un saut dans le vide et un rêve d’enfance. Très tôt, il y a eu des quantités de livres dévorés, et surtout, il y a eu le cinéma. Une autre passion de l’enfance. Qui a changé le cours de ma vie. Qui imprègne d’ailleurs ce roman. Un roman sinueux, labyrinthique, cinématographique. Dans les lieux où il se déroule, les références, la structure. Plus récemment, il y a un peu plus de deux ans, il y a eu le fracas de la réalité. Un fracas assourdissant. La mort. Ineffable. Impensable. La part de rêve que, malgré tout, elle ne sera pas parvenue à annihiler.
     
    L’écriture, la nécessité, viscérale, vitale même, d’écrire a été plus forte. Le chant fougueux des mots pour affronter le silence tétanisant de la disparition. Ecrire pour affronter l’indicible. Un cri de colère au départ.  Des coups au cœur. Des bleus à l’âme. Un élan du cœur, peut-être. Et les mots, rageurs ou langoureux, comme seul rempart, seule issue. Inéluctables.
     
    Ce bonheur-là, rien ne peut le briser : inventer un univers, ciseler une phrase, me laisser être accompagnée par elle, hantée parfois, la tordre, la déchiqueter, la reconstruire, la modeler, se reconstruire, l’effacer, s’effacer devant les mots qui s’imposent. Jusqu’à l’obsession. Jusqu’à l’oubli de soi et de ses blessures. Un pansement. Une parenthèse. Fugaces et enivrants.
     
    En dehors de ma maison d’édition, personne n’a encore lu ce roman. Un roman c’est une confiance, celle d’un éditeur, en l’occurrence une éditrice. Une confiance sans laquelle je ne pourrais et n’oserais vous le livrer. Grâce à son regard aiguisé, son empathie, sa confiance. Merci à elle à nouveau car écrire c’est aussi sans cesse repousser les doutes qui vous murmurent et vous assènent inlassablement que c’est une folie, une inconscience, une vanité. Et les miens savent être vindicatifs et bruyants.
     
    Il faut une dose de folie sans doute aussi pour livrer une part de soi. Parce que si ce sont des personnages, si c’est une fiction, un roman, c’est toujours une part de soi. Une vérité légèrement mensongère. Un espace de liberté. De vérité. D’audace peut-être. Mais sûrement pas de courage. Le vrai courage, il a dicté l’envie et la rage et la nécessité d’écrire ce roman, et il lui est dédié.
     
    J’ai hâte d’avoir le plaisir d’échanger avec vous sur ce livre et sur le sujet qui en a dicté l’écriture. Vos avis et commentaires seront toujours les bienvenus.
     
    Son titre est donc « L’amor dans l’âme ». La mort dans l’âme, au départ. "L’amor" l’emporte sur la mort, peut-être, finalement. A vous de voir.
     
    Ce roman, je l’ai aussi écrit pour des bienveillants. Il vous appartient désormais. Il va prendre son envol. Vivre sa vie. Je partagerai ici ses aventures, et celles qu’il me fera vivre. Un débat dans un festival de premier roman auquel j’ai le plaisir d’être conviée et une séance de dédicaces dans une librairie sont déjà prévus, je vous en dirai bientôt plus.
     
    En attendant, je vous en dévoile aujourd’hui le titre et la couverture. A suivre, très bientôt, le deuxième épisode, avec la quatrième de couverture qui vous en dira plus sur le sujet du roman.
     
    Pour en savoir plus sur Les éditions du 38 par lesquelles je suis ravie et fière d’être publiée (en papier ET en numérique donc) : http://www.editionsdu38.com/
  • Concours - LES MALHEURS DE SOPHIE de Christophe Honoré (d'après la Comtesse de Ségur) - gagnez 2x2 places et le roman!

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    Je choisis ici mes concours avec parcimonie, toujours dans l'optique qu'ils aient un lien direct avec ce blog et aussi parce que le temps me manque un peu ces temps-ci notamment avec mes pérégrinations littéraires et l'écriture d'un prochain manuscrit que j'espère vous faire découvrir avant la fin de l'année.

    Je trouvais ainsi qu'il y avait une vraie cohérence à vous faire gagner des places pour "Les malheurs de Sophie" qui est une adaptation d'un classique et plus encore de vous faire gagner le roman qui fait partie de ceux que j'ai eu le plaisir de découvrir très tôt et dont (qui sait?) la lecture ou le film qui en est l'adaptation en embarquera peut-être d'autres dans cette magnifique passion qu'est la lecture.

    Même si j'ai pour principe  de ne faire gagner des places que pour des films que j'ai vus et aimés, le fait que celui-ci soit réalisé par Christophe Honoré, que le scénario soit coécrit par ce dernier et Gilles Taurand, qu'Alex Beaupain en ait signé la musique, et qu'il s'agisse de l'adaptation d'un classique me conduit à déroger joyeusement à ce (ridicule?) principe.

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    Le film sort en salles  ce mercredi 20 avril donc je vous propose un concours plus simple que d'habitude comme vous le verrez ci-dessous.

    Quelques mots sur le film d'abord.

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    Synopsis:

    "Les malheurs de Sophie" est une adaptation du roman de la Comtesse de Ségur publié en 1858 ( un roman pour enfants mais le film d'adresse tout autant aux adultes). L'adaptation mêle les intrigue de deux romans de la Comtesse de Ségur Les Malheurs de Sophie et Les Petits filles modèles.

    Depuis son château, la petite Sophie ne peut résister à la tentation de l'interdit et ce qu’elle aime par dessus tout, c’est faire des bêtises avec son cousin Paul. Lorsque ses parents décident de rejoindre l’Amérique, Sophie est enchantée. Un an plus tard, elle est de retour en France avec son horrible belle-mère, Madame Fichini. Mais Sophie va pouvoir compter sur l’aide de ses deux amies, les petites filles modèles, et de leur mère, Madame de Fleurville pour se sauver des griffes de cette femme.

    Voilà comment Christophe Honoré évoque les raisons du choix de ce nouveau projet :

    Marier le cinéma et la littérature jeunesse correspond à un désir ancien. J’ai écrit de nombreux romans et albums pour enfants. C’est une part moins connue de mon travail, mais à laquelle j’accorde beaucoup de valeur. Pour tout écrivain pour enfants, la Comtesse de Ségur est un idéal de précision et d’élégance. Il m’a semblé qu’en réunissant dans un même film « Les Malheurs de Sophie » et « Les Petites Filles modèles », je pouvais construire un modèle de récit brisé que j’affectionne. L’idylle et la disgrâce. Et surtout, je pouvais compter sur un héros enfant. J’étais très curieux de pouvoir filmer pendant des semaines une petite fille de cinq ans.

    Avec, dans les rôles principaux: Madame de Fleurville (Anaïs Demoustier), Madame de Réan (Golshifteh Farahani), Madame Fichini  (Muriel Robin), Sophie de Réan  (Caroline Grant).

    Concours: 1er prix (le roman et 2 places pour découvrir le film en salles) et 2ème prix (2 places pour découvrir le film en salles). Les places sont utilisables dans n'importe quel cinéma à n'importe quelle séance. Réponses à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours Les malheurs de Sophie". N'oubliez pas de spécifier vos coordonnées. Seuls les gagnants seront contactés. Fin du concours le 24 avril à minuit.

    1. Quel est le titre du long métrage dont est extraite l'image ci-dessous? Quel est le rapport avec "Les malheurs de Sophie"?

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    2. Citez 3 romans de la Comtesse de Ségur.

    3. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous? Quel est le rapport avec "Les malheurs de Sophie"?

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    4. En une phrase (ou plus), quel est le premier livre qui vous a laissé un grand souvenir et pourquoi? (que ce soit dans l'enfance ou plus tard)

    Merci à Gaumont pour le concours et bonne chance à tous!

  • Top chef 2016 - La finale ce soir sur M6 à l'hôtel Royal de Deauville

    Cliquez sur l'image ci-dessous pour lire mon article au sujet de la finale de Top Chef 2016 sur mon blog http://inthemoodforhotelsdeluxe.com avec mon avis détaillé sur l'hôtel...et une séance mode avec mes conseils pour la saison printemps/été 2016.

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  • Une première rencontre dédicace riche en émotions

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    Ce fut une première...réussie et riche en émotions. De belles retrouvailles (certain-e-s passent même ici en silence me murmure-t-on dans l'oreillette). D'enrichissantes rencontres. Des questions parfois incongrues mais toujours bienveillantes et intéressantes. Si bien que je n'ai pas vu passer les 3H qu'a duré la séance. Une journée au milieu des livres, que rêver de mieux? Parfois, je rêve de m'exiler (un exil très doux) dans une ville du bord de mer et d'y ouvrir une librairie. Une vie au milieu des livres...

    Je soupçonne certain(e)s de n'avoir osé me dire que mes hiéroglyphes étaient absolument indéchiffrables et de tenter encore en vain de les décrypter. Et je remercie à nouveau ici ceux qui sont venus, qui me connaissaient ou non, et qui ont la curiosité de me lire.

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    Merci à la librairie M'Lire (dans laquelle le roman reste disponible) pour l'accueil chaleureux et rendez-vous dans 15 jours pour le débat et la séance dédicace au Festival du 1er roman. Je vous en reparlerai d'ici là. Et merci à mon éditrice, fondatrice des Editions du 38, Anita Berchenko, pour son enthousiasme, son soutien, sa bienveillance (un mot deux fois employé dans ce court article mais peut-être mon préféré car je sais à quel point cette bienveillance-3 fois- est rare et précieuse...).

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  • Concours mode - Gagnez une robe de la marque BLEU D'AZUR

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