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  • In the mood for Allociné: les blogs à l'honneur

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    allociné4.jpgJe vous parle régulièrement des soirées du Club 300 d’Allociné. Ce club, qui comprend très exactement (aux dernières nouvelles) 302 membres et qui existe depuis juin 2008,  est composé de quelques blogueurs et des meilleurs contributeurs d'Allociné, et parfois tous, parfois quelques uns sont invités à des évènements tels des avant-premières ou des master class

     

    Si ce club s'inscrit dans une stratégie de communication des distributeurs et réciproquement (il a d'ailleurs permis à Allociné d'obtenir récemment une mention au Grand Prix Stratégies), la liberté de ton des blogueurs et des contributeurs est néanmoins de mise (cliquez ici pour voir les films du Club 300 approved, vous constaterez que n'y figurent pas que des critiques positives et notamment celle-ci) et le plaisir d'assister à ces évènements menés par l'enthousiaste et cinéphile équipe d'Allociné et de nous y  croiser régulièrement entre blogueurs fait que nous aurions tort de refuser d'y assister.

     

     Sur le blog d’information des évolutions d’Allociné intitulé Allociné Insider, Allociné a décidé de mettre régulièrement à l’honneur les blogueurs du Club 300. Après le blog "Bj and Mat cinéshow"  (que je vous recommande également) qui a ouvert le bal, c’est In the mood for cinema qui est à l’honneur :

     

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE L'INTERVIEW "IN THE MOOD" SUR ALLOCINE SI VOUS VOULEZ (notamment) CONNAITRE LES PROJETS D'IN THE MOOD FOR CINEMA.

     

     

     C’est pour moi surtout l’occasion de vous faire connaître quelques blogs appartenant aussi au club 300 d’Allociné avec à noter le changement de l'excellent « Voisin blogueur » en « Tadah blog » et un petit nouveau très  prometteur « La cité des Arts », deux blogs que je vous recommande de même que ceux dont ( donc tous membres du Club 300) vous trouverez la liste ci-dessous:

      Les nouveaux cinéphiles , Filmgeek , Les CinéTribulations, Laterna Magica, Cinéfeed, CinéfriendsLe petit cinéphile, Sur la route du cinéma, Cinémaniac

     Vous trouverez également sur "In the mood for cinema" des liens vers d’autres excellents blogs n’appartenant pas au club 300 et que je vous recommande vivement, (dans la colonne de gauche du blog) et en particulier "Rob Gordon a toujours raison" ou "Boulevard du cinéma".

     

    Puisque de blogs il est question, j'en profite pour vous dire que depuis quelques semaines "In the mood for Cannes" et "In the mood for Deauville" sont accessibles aux adresses suivantes: http://www.inthemoodforcannes.com et http://www.inthemoodfordeauville.com  et "In the mood for cinema" toujours à l'adresse suivante: http://www.inthemoodforcinema.com .

     

    Sandra.M

  • "OSS 117: Rio ne répond plus" de Michel Hazanavicius: critique du film

    oss.jpgA moins d'être partis vivre sur une île déserte dénuée de tout moyen de communication, vous n'ignorez certainement pas qu'aujourd'hui sort en salles "OSS 117: Rio ne répond plus" de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin.

    Cliquez ici pour lire ma critique du film "OSS 117 Rio ne répond plus" et pour voir la bande-annonce et des extraits ainsi que les vidéos de l'équipe du film lors de l'avant-première.

    Je vous rappelle que cette semaine sort également "Dans la brume électrique" de Bertrand Tavernier, Grand Prix du 1er Festival International du Film Policier de Beaune 2009 , dont vous pourrez lire la critique sur Inthemoodforcinema.com, avant la fin de la semaine.

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  • Molières 2009: Les nominations de la 23ème nuit des Molières

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    La 23ème Nuit des Molières qui aura lieu le 26 avril 2009, au Théâtre de Paris et qui sera diffusée en direct sur France 2, à partir de 20H35, sera présidée par Bernard Giraudeau et présentée par Frédéric Mitterrand.
    Cliquez sur "lire la suite" pour voir la liste des nommés.

    Lire la suite

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  • « Welcome » de Philippe Lioret avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi, Audrey Dana…: critique du film

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    Pour impressionner et reconquérir sa femme Marion (Audrey Dana), Simon (Vincent Lindon), maître nageur à la piscine de Calais (là où des centaines d’immigrés clandestins tentent de traverser pour rejoindre l’Angleterre, au péril de leur vie)  prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde, Bilal (Firat Ayverdi) qui tente lui-même de traverser la Manche pour rejoindre la jeune fille dont il est amoureux, Mina (Dira Ayverdi).

     

    Cela faisait un peu plus d’un an que j’attendais la sortie de ce film, depuis que Philippe Lioret l’avait évoqué avec un enthousiasme débordant lors du Salon du Cinéma 2008… Alors ? Alors…

     

    La première demi-heure, intense, âpre, au style documentaire  suit au plus près Bilal ( au plus près de son visage, de ses émotions, de sa douleur, de ses peurs)  et nous embarque d’emblée dans son parcours périlleux. Il nous embarque et il conquiert dès les premières minutes notre empathie, notre révolte aussi contre une situation inhumaine, encore à ce jour insoluble, mais contre laquelle se battent des bénévoles comme Audrey tandis que d’autres préfèrent fermer les yeux comme Simon. La réalité sociale sert ensuite de toile de fond lorsqu’apparaît Simon, et avec son apparition c’est le documentaire qui cède le pas à la fiction.

     

    Jusqu’où iriez-vous par amour ? Tel était le slogan du précèdent film dans lequel jouait Vincent Lindon : « Pour elle ». Tel pourrait aussi être celui de « Welcome ». Ce n’est, au début, pas vraiment par altruisme qu’agit Simon mais plutôt avec l’intention d’impressionner Marion, de lui prouver qu’il n’est pas comme eux, comme ceux qui baissent la tête au lieu d’agir, comme ceux qui font éclater ou  renaître un racisme latent et peu glorieux qui rappelle de tristes heures, et qui rappelle aux étrangers qu’ils sont tout sauf « welcome ».

     

     Peu à peu Bilal,  son double,  va ébranler les certitudes de Simon, Simon qui se réfugiait dans l’indifférence, voire l’hostilité, aux étrangers qu’il croisait pourtant tous les jours. L’un fait face à son destin. L’autre lui a tourné le dos. L’un a été champion de natation, mais n’a pas réalisé ses rêves. L’autre rêve de devenir champion de football. Mais l’un et l’autre sont prêts à tout pour reconquérir ou retrouver la femme qu’ils aiment. L’un et l’autre vont s’enrichir mutuellement: Simon va enseigner  la natation à Bilal, et Bilal va lui à ouvrir les yeux sur ce qui se passe autour de lui.

     

    Le film doit beaucoup à l’interprétation de Vincent Lindon (toujours aussi exceptionnel), tout en violence et sensibilité, en force et fragilité. Il manie et allie les contradictions et les ambiguïtés de son personnage avec un talent époustouflant,  faisant rapidement oublier ces  déstabilisantes minutes de changement de ton et de passage du style documentaire à la fiction (ce parti pris initial de documentaire aurait peut-être été plus intéressant, mais nous aurait  certes privés de l’incroyable prestation de Vincent Lindon et aurait aussi privé le film d’un certain nombre de spectateurs). L’interprétation du jeune Firat Ayverdi  et des   autres acteurs, également non professionnels, est  elle aussi  troublante de justesse et contribue à la force du film.

     

    Philippe Lioret a coécrit le scénario avec Emmanuel Courcol, Olivier Adam (avec lequel il avait déjà coécrit « Je vais bien, ne t’en fais pas »),   un scénario d’ailleurs parfois un peu trop écrit donnant lieu à quelques invraisemblances (en contradiction avec l’aspect engagé du film et la réalité de  sa toile de fond) qui tranche avec l’aspect documentaire du début ( histoire de la bague un peu téléphonée) mais permet aussi de souligner certaines réalités par des détails qu’un documentaire n’aurait pas forcément pu saisir (quoique) comme cette annonce d’une avalanche aux informations et de ses quelques victimes qui semblent alors disproportionnées face à cette autre réalité passée sous silence, comme ce marquage, s'il est réel, absolument insoutenable et intolérable.

     

    La photographie aux teintes grisâtres et la mise en scène appliquée de Philippe Lioret s’efface devant son sujet, devant ses personnages surtout, toujours au centre de l’image, souvent en gros plan, ou du moins en donnant l’impression tant ils existent et accrochent notre regard.

     

    Peut-être aurait-il été encore plus judicieux que cette réalisation  soit empreinte de la même rage et de la même tension que ceux dont elle retrace l’histoire, et peut-être est-ce ce qui manque à ce film aux accents loachiens pour qu’il ait la saveur d'un film de Loach. Peut-être aussi est-ce la raison pour laquelle je suis finalement restée sur la rive.  Sans doute est-ce lié à l’attente suscitée depuis plus d’un an par ce film mais plus certainement encore par le souvenir indélébile, forcément plus viscéral et plus âpre, plus marquant parce que réel,  de centaines de clandestins, dans un autre port, dans un autre pays, mais si semblables, sans doute ce souvenir de la réalité d’une souffrance inouïe soudainement sous mes yeux et si tangible prise en pleine face m’a -t-il réellement et  autrement fait prendre conscience de cette douloureuse et insoutenable réalité: chaque visage (souvent très très jeune) entrevu alors portant sur lui, à la fois si pareillement et si différemment,  la trace d’une longue et inconcevable route, d’une histoire  douloureuse, d’une détermination inébranlable, d’un pays pour lui inhospitalier, inique ou en guerre et à quel point la réalité du pays qu’ils ont quittée devait être violente et insupportable pour qu’ils aient le courage et/ou l’unique issue de prendre tous ces risques et de se confronter à la réalité de pays qui ne souhaitent ou du moins ne savent pas forcément davantage  les accueillir et panser leurs plaies.

     

    Philippe Lioret, par ce film indéniablement engagé, a le mérite de mettre en lumière une part d’ombre de la société française, et plus largement de violentes et flagrantes disparités mondiales. Le film en est à sa cinquième semaine d’exploitation et prouve ainsi que le public ne s’intéresse pas seulement aux comédies formatées que les diffuseurs s’acharnent à lui proposer et que l’âpreté d’un sujet, pourvu qu’il soit traité avec sensibilité et intelligence, pouvait aussi susciter son intérêt et le faire se déplacer en nombre. Alors à quand « Welcome » à 20H30 sur TF1 ? Il n’est pas interdit de rêver…

     

    Sandra.M

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  • « Duplicity » de Tony Gilroy avec Julia Roberts et Clive Owen

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    Claire Stenwick (Julia Roberts ) est officier de la CIA. A Dubaï (si, c’est important parce qu’ils changent de pays plus vite que leurs ombres), elle séduit l’agent du MI6, Ray Koval (Clive Owen) et lui subtilise ainsi des informations top secrètes. Ils se retrouvent à Rome, par un faux hasard, et décident en commun de quitter leurs fonctions gouvernementales pour le monde plus lucratif des affaires. Ils se font engager chacun dans une des deux multinationales se livrant une guerre sans merci, celle de Howard Tully (Tom Wilkinson) et celle de Dick Garsik (Paul Giamatti), Claire travaillant pour l’une et en réalité pour l’autre (si, vous verrez, c’est très clair), l’objectif étant d’obtenir le premier la formule d’un produit mystère tout en ne sachant jamais si l’un des deux ne trahira pas l’autre.

                                                                   

    Après quelques jours loin des salles obscures, j’avais envie d’un film léger et ludique,  j’ai choisi celui-ci parce que j’adore le cinéma d’espionnage, parce que Tony Gilroy est un scénariste particulièrement talentueux (« Duplicity » est son second long-métrage en tant que réalisateur après "Michael Clayton" mais il est aussi notamment scénariste de  la saga des Jason Bourne) et parce qu’un petit voyage (Londres, les Bahamas, Dubaï, Rome) comme il sied toujours au genre, n’était pas pour me déplaire. Le genre, justement, celui du film d’espionnage qui culmina dans les années 70, Tony Gilroy en emprunte toutes les règles pour mieux les détourner au dénouement.

     

    Le générique, granguignolesque, (un ralenti que je vous laisse découvrir) pouvait augurer du pire : il faut pas mal de talent et de maîtrise du genre pour manier humour et rythme trépidant, pour  concilier le rythme et les règles de la comédie et du film d’arnaque et d’espionnage.

     

    Tony manie habilement les flashbacks pour donner du rythme et instiller un suspense ( qui s’estompe néanmoins bien vite dès le troisième flash-back, et ralentit plus le rythme qu’il ne le maintient), et l’humour pour donner du piquant aux dialogues  et aux joutes oratoires qu’il orchestre brillamment. Le montage nerveux et la réalisation, classique mais adapté au sujet (avec les split screens de rigueur), maintiennent constamment notre attention, même s’il use et abuse d’ellipses un peu faciles qui décrédibilisent l’ensemble.

     

    L’idée de placer cette histoire d’espionnage et de duplicité dans des multinationales plutôt qu’entre des Etats est certes bien ancrée dans son époque où les multinationales mènent le jeu mais l’ensemble y perd peut-être en intérêt et le spectateur en empathie.

     

    On s’amuse à reconstituer le puzzle et à suivre les tribulations menées par ces deux charmants acteurs, peut-être un peu trop lisses et même effacés. Dommage que leur histoire manque de piquant, et qu’y manque cette étincelle qui nous y ferait adhérer pleinement, le jeu l’emportant toujours sur les sentiments, Tony Gilroy étant du moins plus doué dans la mise en scène  ludique que dans la mise en scène des sentiments ambigus.

     

     Un divertissement, appliqué, ludique, léger, qui tient ses promesse mais ne renouvèlera pas le genre mais après tout est-ce ce qu’on demande à ce genre de film dont on cherche plutôt à ce qu’il soit fidèle aux règles qui le caractérisent et qu’il nous fasse appréhender l’existence comme un jeu et nous y embarque ? Dans ce cas, l’objectif est atteint.

     

    Sandra.M

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  • Palmarès du 1er Festival International du Film Policier de Beaune

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    C'est à Bertrand Tavernier pour "Dans la brume électrique" qu'est revenu le Grand Prix de cette première édition du Festival International du Film Policier de Beaune, un Festival très prometteur qui remplaçait celui de Cognac, également consacré au cinéma policier, et également organisé par Le Public Système Cinéma.

    Le Jury Longs Métrages présidé par Claude Chabrol,  entouré de François Berléand, Amira Casar, Benoît Cohen, Anne Consigny, François Guérif, Noémie Lvovsky et Elsa Zylberstein a décerné les prix suivants :

    GRAND PRIX
    DANS LA BRUME ELECTRIQUE de Bertrand TAVERNIER (France-Etats-Unis)

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    PRIX DU JURY
    SÓLO QUIERO CAMINAR (Just walking) de Agustin DIAZ YANES (Espagne-Mexique)

    Le Jury Spécial Police présidé par Danielle Thiery, entouré de Wilfried Fremond, Loïc Garnier, Jean-Marc Souvira et Robin Gazawi a décerné son prix :


    PRIX SPECIAL POLICE
    TERRIBLY HAPPY de Henrick RUBEN GENS
    (Danemark)

    Le jury composé de journalistes internationaux a décerné le prix suivant :


    PRIX DE LA CRITIQUE
    SUSPECT X de Hiroshi NISHITANI (Japon)

    Le Jury Sang Neuf présidé par Etienne Chatiliez, entouré de Sami Bouajila, Rachida Brakni, Samuel Le Bihan et Nicolas Saada,  a décerné son prix :


    PRIX SANG NEUF
    BRONSON de Nicolas WINDING REFN (Royaume-Uni)

    Le Jury Courts Métrages présidé par Jean-Paul Rouve, entouré de Fred Cavayé, Marius Colucci, Arié Elmaleh, Julie Ferrier et Thomas Verovski, a décerné son prix :


    PRIX DE L'ENTRE-COEUR-PRIX DU MEILLEUR COURT METRAGE
    Parrainé par le BVI (Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne)
    BAPTEME DU FEU de Nicolas MESDOM (France)

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  • 10 grands classiques du cinéma français sur grand écran, en version numérique restaurée

    cinéclub.jpgGaumont  vient d'avoir  l'excellente idée de créer un "ciné-club digital" et ainsi de rediffuser des classiques du cinéma français, sur grand écran, en version numérique entièrement restaurée!

    Après "La traversée de Paris en janvier", "La folie des grandeurs" en février,  "Razzia sur la chnouf" en mars, voici le programme des mois suivants:

    Avril: Le Cerveau; Mai: Un Taxi pour Tobrouk; Juin: Oscar; Septembre: Les Tontons flingueurs; Octobre: les Barbouzes; Novembre: Cent mille dollars au soleil; Décembre: le Pacha

    Cliquez ici pour voir la liste des salles participantes

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