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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 566

  • Ciné-club Claude-Jean Philippe : « Quand la ville dort » (The Asphalt jungle) de John Huston

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    Tous les dimanches à 11H, le Cinéma l’Arlequin (76 rue de Rennes-75006 Paris) propose une séance de ciné-club  présentée  depuis…1991  par Claude-Jean Philippe qui anime également les débats après la projection. Saint-Germain des-Prés reste l’antre des cinémas d’art et essai parisiens au premier rang desquels l’Arlequin. Des séances que je vous recommande…

    Prochaines projections : Avant-première de « Retour en Normandie » de Nicolas Philibert le 30 septembre, « La déesse » de Satyajit Ray le dimanche 7 octobre, « La fièvre dans le sang » de Elia Kazan le dimanche 14 octobre et « Le plein de super » de Alain Cavalier le 21 octobre.

    Ce matin le film projeté était : «  Quand la ville dort » (The Asphalt jungle) de John Huston

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    Film de 1950- Durée : 1H52

    D’après le roman de William R.Bennett

    Avec Sterling Hayden (Dix), Louis Calhern ( Emmerich), Jean Hagen (Doll) ; James Whitmore(Gus), Sam Jaffe (Riedenschneider), Mark Laurence (Cobby), Marilyn Monroe (Angela)

    Un malfaiteur distingué évadé de prison, Doc Riedenschneider,  prépare un nouveau cambriolage dans une bijouterie dont le butin s’élèverait à un demi-million de dollars. Il réunit la somme nécessaire à l'opération puis une équipe (Louis ; briseur de coffres, le chauffeur-barman bossu Gus, le taciturne Dix Handley  comme homme de main, et Emmerich le financier avocat de bonne société marié à une femme maladive et amoureux  de l’insouciante Angela) .

    Dès les premiers plans, John Huston instaure une atmosphère obscure et nocturne: des rues désertes et oppressantes, marquées par le temps, sombres, menaçantes, des immeubles délabrés, comme un écho aux physiques accidentés de ceux qui y déambulent et s’y égarent.  Une jungle fatale. La jungle de la ville, quand la ville, l’autre, dort. La fatalité du film noir.

    Huston comme souvent est fasciné par le milieu des gangsters et notamment par les romans de Bennett et la précision de sa peinture de l’humanité, par  la présence  des personnages qu’il décrit. Il dépeint en effet des personnages dont le destin tragique est inscrit, inéluctable, victimes de leurs passions et leurs obsessions qui les condamnent.  Huston s’intéresse avant tout aux fêlures des personnages qui les conduiront à leurs pertes, qui les rendent si humains et induisent l’identification du spectateur. Chaque esquisse est brillante, un simple geste ou une simple parole suffisent souvent à définir un personnage, à déceler leur part d’humanité et de fragilité ordinaires : le bookmaker que l’argent fait transpirer, le barman bossu et accessoirement chauffeur lors du cambriolage  défenseur ds chats, le spécialiste des coffres  qui évoque la fièvre de ses enfants comme un honnête père de famille tout en volant des bijoux. Ces gestes sont aussi emblématiques de ce qui conduira chacun à sa perte. Dans une scène célèbre Riedenschneider sera ainsi victime de son amour des femmes : hypnotisé par la danse lascive d’une jeune femme, il ne verra pas les policiers qui le guettent. La scène n’est pas dénuée d’ironie. L’ironie du désespoir ou plutôt ici, des désespérés. Le personnage de Dix interprété par Sterling Hayden est à la fois violent, orgueilleux, solitaire mais aussi touchant et son allure à la fois dégingandée et brutale campe magnifiquement ce personnage ambivalent et emblématique du film noir, condamné à mourir. Qu’elles soient prêtes à mourir par amour (Doll) ou à aimer aussi vite qu’à dénoncer par opportunisme (formidable personnage d’Angela, apparition lumineuse de Marilyn Monroe, innocemment cynique), les femmes, quant à elles,  sont ici moins aveugles et victimes qu’il n’y paraît, même si elles ne sont qu’un rouage dans la machine infernale de la fatalité.

    Si le film, un polar noir et dense,  sorte de radiographie implacable de l’échec , est avant tout un classique du septième art pour la richesse de ses personnages, la précision de leurs motivations, la mise en scène et le décor étouffant qui semble encercler les personnages comme leur destin fatal les asphyxie, sont aussi remarquables, et le son des sirènes qui s’apparentent à des « cris d’âmes en enfer » renforcent cette impression de tragédie inéluctable et suffocante. Pour que surgisse la lumière, il faudra attendre l’ultime seconde, la seule scène à se dérouler de jour et hors de la ville, au milieu de chevaux aussi carnassiers que libres… Ultime seconde hors de la jungle. Ultime et fatale seconde : tel est le destin des protagonistes d’un film noir dont « Quand la ville dort » est un modèle du genre à ne pas manquer et  que copièrent ou dont s’inspirèrent ensuite de nombreux cinéastes.

    -Filmographie de John Huston en tant que réalisateur :

    Les Gens de Dublin (1987)

    L'Honneur des Prizzi (1986)

     Au-dessous du volcan (1984)

     Annie (1982)

     A nous la victoire (1981)

     Phobia (1980)

     Le Malin (1979)

     Avec les compliments de Charlie (1979)

     L'Homme qui voulut être roi (1975)

    Fat city (1973)

     Le Piege (1973)

     Juge et Hors-la-loi (1972)

     Les Complices de la dernière chance (1972)

     La Lettre du Kremlin (1969)

     Promenade avec l'amour et la mort (1969)

     Davey des grands chemins (1969)

     Casino Royale (1967)

     Reflets dans un oeil d'or (1967)

     La Bible (1966)

     La Nuit de l'iguane (1964)

     Freud, passions secrètes (1962)

     Le Dernier de la liste (1962)

     Les Désaxés (1961)

    Ce film est projeté dans 1 salle(s)

     Le Vent de la plaine (1960)

     Les Racines du ciel (1958)

     Le Barbare et la geisha (1958)

     Dieu seul le sait (1957)

     Moby Dick (1956)

     Plus fort que le Diable (1954)

     Moulin Rouge (1953)

     The African Queen (1951)

     La Charge victorieuse (1951)

     Quand la ville dort (1950)

    Ce film est projeté dans 1 salle(s)

     Les Insurgés (1949)

    Key Largo (1948)

     Le Trésor de la Sierra Madre (1947)

     Let there be light (1946)

     La Bataille de San Pietro (1945)

     Griffes jaunes (1942)

     Le Faucon maltais (1941)

     

    Sandra.M
  • In the mood for news (1)

    Aujourd’hui, j’inaugure  une nouvelle rubrique  intitulée « in the mood for news ».  Chaque mardi, je vous présenterai  ainsi mon journal cinématographique avec l’actualité cinématographique de la semaine, le film de la semaine à venir  recommandé par "In the mood for cinema" et l’actualité festivalière. Je vous invite aussi à réagir à cette actualité dans les commentaires.

              Le film de la semaine recommandé par « In the mood for cinema » :

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    « Le mariage de Tuya » de Wang Quan’an présenté en ouverture du Festival du Film Asiatique de Deauville 2007 (Cliquez ici pour lire ma critique ) et surtout Ours d’or de la 57ème Berlinale.

    -Autre(s) film (s) sortant cette semaine vu (s) par « In the mood for cinema » :

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    -Death at a funeral (Joyeuses funérailles) de Frank Oz avec Matthew Macfadyen, Rupert Graves, Keely Hawes, Jane Asher, Daisy Donovan, Alan Tudyk, Kris Marshall, Peter Dinklage, Ewan Bremmer, Andy Nyman, Peter Egan, Peter Vaughan 

    Pitch: Les membres d'une famille anglaise désunie se retrouvent lors de la veillée funèbre du patriarche qui vient de mourir. Lorsqu'un inconnu arrive sur les lieux et menace de faire une révélation sur la vie intime du décédé, les deux fils vont vraiment tout faire pour cacher ce secret dérangeant aux invités.

     Présenté en avant-première au 33ème Festival du Cinéma Américain de Deauville où il a suscité l'hilarité générale (précisons qu'il y avait peu de comédies au programme pour justifier ce peu d'exigence du public deauvillais). L'oxymore du titre annonçait un film réjouissant, antipolitiquement correct, impression réhaussée par le savoureux générique (c'est en général mauvais quand on est réduit à évoquer seulement un générique de film:-)).  Il l'est la moitié du film : jusque-là, le  ton est corrosif et les personnages savamment déjantés.  Malheureusement ces joyeuses funérailles s'essoufflent progressivement pour finalement s'éteindre dans la deuxième partie, et tombent dans la vulgarité facile et les gags archi prévisibles. Un film qui ne tient pas les promesses de son titre impertinent et de son début, et donc... allez voir "Le mariage de Tuya"!

    -L’info Oscars de la semaine :

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     « Persépolis », le film d’animation de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, prix du jury du Festival de Cannes 2007, a été retenu par le CNC pour représenter la France aux Oscars. C’est le 22 janvier que l’Académie des Oscars dévoilera les nominations dont les 5 films qui concourront pour l’Oscar du meilleur film étranger. « Persépolis » succédera-t-il à « Indochine » dernier film français à avoir obtenu l’Oscar du meilleur film étranger, en 1993 ? A suivre…

    -L’info box office de la semaine :

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     En 5 jours, le jubilatoire « La vengeance dans la peau » de Paul Greengrass dont  la projection deauvillaise avait été ponctuée d’applaudissements effrénés, le troisième volet des mésaventures de Jason Bourne a totalisé 480 471 entrées sur 509 salles en 5 jours.

    -L’info festivalière de la semaine

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    Le Festival du Film Britannique de Dinard dévoile aussi peu à peu son programme et son jury.

    Le jury sera présidé par Josiane Balasko et composé (pour l’instant) de : Cécile Cassel, Sylvie Testud, Laurent Gerra, Linh Dan Pham, Claire Nebou, Robin Renucci, Imelda Staunton, Michael Grigsby… Un(e) juré( e) sélectionné ( e) par la rédaction Ouest-France de Saint-Malo (comme je le fus en 1999)  sur lettre de motivation viendra compléter le jury.

    Programme provisoire du Festival du Film Britannique (en cliquant sur le nom du film vous accéderez aux fiches du site internet officiel du Festival du Film Britannique de Dinard )

    Films en compétition

    Jane (Becoming Jane)
    de
    Julian Jarrold
    Avec Anne Hathaway, James McAvoy, Julie Walters, James Cromwell, Maggie Smith

    Rendez-vous à Brick Lane (Brick Lane)
    de
    Sarah Gavron
    Avec Tannishtha Chatterjee, Satish Kaushik, Christopher Simpson, Harvey  Virdi

    Far North
    de
    Asif Kapadia
    Avec Michelle Yeoh, Sean Bean, Michelle Krusiec, Sophie Wu, Bjarne Østerud

    Hallam Foe
    de
    David Mackenzie
    Avec Jamie Bell, Sophia Myles, Ciaran Hinds, Jamie Sives, Ewen Bremner, Claire Forlani

    Once
    de
    John Carney
    Avec Glen Hansard, Markéta Irglovà…

    The Midnight Drives
    de
    Mark Jenkin
    Avec Colin Holt, Sam Mills, Megan Robertson, Alex Reid, Mary Woodvine, John Woodvine, Mark Pearce

    Avant-premières

    How About You      
    de Anthony Byrne
    Avec Vanessa Redgrave, Imelda Staunton, Brenda Fricker, Hayley Atwell, Joss Ackland

    I Really Hate My Job
    de Oliver Parker
    Avec Neve Campbell, Shirley Henderson, Danny Huston, Alexandra Maria Lara, Anna Maxwell Martin, Oana Pellea

    It’s a Free World
    de Ken Loach
    Avec Kierston Wareing, Juliet Ellis, Leslaw Zureck…

    L’Heure zéro
    de Pascal Thomas
    Avec Laura Smet, Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud, François Morel, Danielle Darrieux, Alessandra Martines

    Mark Of Cain
    de Marc Munden
    Avec Matthew McNulty, Gerard Kearns, Shaun Dooley, Leo Gregory

    Mon meilleur ennemi (My enemy’s enemy)
    de Kevin Macdonald

    Ne jamais s’excuser (Never Apologize)
    de Mike Kaplan
    Avec Malcolm McDowell

    Ruby Blue
    de Jan Dunn
    Avec Bob Hoskins, Josiane Balasko, Jody Latham, Josef Altin…

    This is England
    de Shane Meadows
    Avec Thomas Turgoose, Stephen Graham, Jo Hartley, Andrew Shim, Vicky McClure, Joseph Gilgun…

    Garage de Lenny Abrahamson

    Avec Conor Ryan, Patt Shortt, Ann-Marie Duff

    Le site internet du Festival du Film Britannique de Dinard avec cette année la feuille du festival, version web.

    Sandra.M

     

  • Journées européennes du patrimoine : pérégrinations dans les théâtres de la République…

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    L'Elysée vu des jardins
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    L'entrée de l'Elysée

     5a5936e6d04a7c80466d9e55d407653a.jpgAyant appris que la Comédie Française  ne se visitait malheureusement que sur rendez-vous préalable pour les journées du patrimoine (vous savez ces journées où Paris se transforme en vaste parc d'attraction, où vous passez d'une salle des pas perdus à une autre, à ne plus compter les vôtres d'ailleurs) , c’est donc vers un autre théâtre, celui de la République, l’Elysée, que je me suis dirigée. Si vous êtes courageux  (comptez environ 4 à 5 heures d’attente, et après 14H n’espérez plus pouvoir entrer) ou invité vous traverserez le vestibule d’honneur  (photo ci-contre) dans lequel se trouve une sculpture d’Arman nommée Hommage à la Révolution Française constituée de deux cents drapeaux de marbre blanc après avoir traversé  la cour d’honneur par laquelle entrent tous les visiteurs. Vous traverserez ensuite le salon des tapisseries (orné des tapisseries relatant l’histoire de Scipion) puis vous accéderez au premier étage par l’escalier des aides de camp. Puis vous passerez par le salon vert qui accueillit le Conseil des Ministres sous la présidence de De Gaulle. Vous passerez ensuite par le salon doré, c’est-à-dire le bureau présidentiel. Vous traverserez ensuite deux antichambres avant de redescendre au rez-de-chaussée du Palais. Dans la seconde figurent les portraits des présidents de la Vème République aujourd’hui décédés. Puis, vous emprunterez l’escalier d’honneur que Murat fit construire en 1806 lorsqu’il prit possession des lieux. Vous passerez ensuite par le salon Cléopâtre, ancien cabinet de toilette de la Marquise de Pompadour qui servit également de bureau à Napoléon Bonaparte, puis par le salon des portraits dans lequel Napoléon 3 fit placer 8 portraits de chefs d’Etat qui étaient ses contemporains. Vous passerez ensuite par le bureau privé de l’actuel président de la République  puis par le Salon Pompadour  (où ont lieu des audiences d’invités et parfois des dîners) puis par le Salon des Ambassadeurs où il est d’usage que soient reçues les lettres de créance remises par les diplomates étrangers au chef de l’Etat. Puis le salon des Aides de camp actuellement utilisé pour les déjeuners ou dîners officiels. Puis, vous passerez par le salon Murat qui accueille depuis la Présidence de Georges Pompidou le Conseil des Ministres qui s’y tient tous les mercredis matins. Vous passerez enfin par le salon Napoléon 3 puis par la salle des fêtes dont le décor fastueux sert à la plupart des cérémonies officielles, avant de ressortir par le jardin…

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    Salon doré-Bureau présidentiel
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    Salle des fêtes de l'Elysée

    Si vous n’avez pas de sésame ou la patience d’attendre 5 heures, voici quelques autres idées de visites conseillées par "In the mood for cinema"  :

    -le Palais Royal (Ministère de la Culture et de la Communication, Conseil Constitutionnel, Conseil d’Etat) : 3 rue de Valois- 1er arrondissement- 9H30-18H

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    Les jardins du Palais Royal vus du Conseil Constitutionnel

    -Maison de Victor Hugo-Hôtel de Rohan Guéménée-6 place des Vosges-4ème arrondissement-10H18H

    -Institut de France-23 quai de Conti-6ème arrondissement- 10H18H

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    La coupole de l'Académie Française

    -Hôtel de Matignon, 57 rue de Varenne-7ème arrondissement- 10H-17H30

    -Palais de l’Elysée-dimanche-9H18H-  55 rue du Faubourg Saint-Honoré-8ème arrondissement

    -SACD-1-11bis rue Ballu-9ème arrondissement- 10H-18H

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    -Cinémathèque Française : costumes mythiques, décors, objets cultes ou premiers films en couleur sont présentés au public au travers d’ateliers, de projections, et de l’exposition « Passion Cinéma » 51 rue de Bercy-12ème arrondissement de Paris- expo passion cinéma, dimanche 10H-20H

    -Assemblée Nationale-Palais Bourbon et hôtel de Lassay: 33 quai d'Orsay-7ème arrondissement-9H30-18H

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    Le perchoir du Président de l'Assemblée Nationale
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    L'Assemblée Nationale et l'hôtel de Lassay
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    Intérieur de l'Assemblée Nationale-Citation de Jean Tardieu
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    Le buste de Jean Jaurès dans la salle des 4 colonnes

    -Maison de Balzac : 47 rue Raynouard-16ème arrondissement-10H-18H

    -Quai d'Orsay-Ministère des Affaires étrangères

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    Ci-dessus, le Ministère des Affaires Etrangères vu des jardins
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    Ci-dessus le traité de Rome

    Sandra.M

  • "Elle s'appelle Sabine" de Sandrine Bonnaire, ce soir sur France 3

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    Paris vibre et vocifère en bleu blanc rouge. J’ai encore la tête délicieusement endolorie, encore dans les étoiles blanches de la bannière étoilée, bleue, blanc, rouge, elle aussi, un autre. Dans le train qui me ramène vers Paris, des Anglo-saxons bruyants aux rires gras et satisfaits, visiblement en route pour la coupe du monde,  agacent  les passagers. Pas moi. Je me laisse bercer par leur accent chantant qui me donne l’illusion d’être encore à Deauville, de n’avoir pas encore tout à fait retrouvé la réalité et recouvré le sens des réalités. Matt Damon et son regard vengeur me toise et George Clooney me demande "What else" sur tous les murs de Paris, en sortant de chez moi je me retrouve nez-à-nez avec la présentatrice d’une nouvelle émission de cinéma -la précédente était peut-être meilleure non-(?) sans ce montage pseudo auteuriste qui brouille un peu la perception ? Mais au moins une émission de cinéma qui parle de cinéma (excusez moi du pléonasme qui n'en est d'ailleurs pas forcément un...) avec néanmoins pas mal d(im)pertinence -encore à Deauville il y a quelques jours… Les temporalités, et la fiction et la réalité se confondent douloureuseme- et ironiquement dans mon esprit. Peut-être la machine à remonter le temps que je réclame avec une rage naïve depuis lundi dernier et depuis la clôture du 33ème Festival du Cinéma Américain de Deauville m’a-t-elle été livrée et branchée à mon insu… Elle me fait même remonter un peu plus loin dans le temps que je ne l’aurais souhaité, un peu avant l’ouverture du Festival de Deauville et même au Festival de Cabourg  puisque les images de « Je m’appelle Sabine », le poignant et efficace documentaire de Sandrine Bonnaire défilent de nouveau sous mes yeux. Je vous invite à le regarder ce soir à sur France 3 à 20H55. Si vous voulez lire ma critique publiée lors des Journées romantiques de Cabourg où ce cri du cœur et de colère de Sandrine Bonnaire a été présenté en avant-première après sa sélection cannoise à la "Quinzaine des Réalisateurs", et où il a ému le public et parfois changé son regard,  cliquez ici. Si j’arrive à régler ma machine à  remonter le temps, à partir d’aujourd’hui « In the mood for cinema » se mettra aux couleurs de la capitale ... en attendant le Festival du Film Britannique de Dinard début octobre.

    A bientôt sur In the mood for cinema... in Paris.

    Sandra.M

  • Du Festival du Cinéma Américain de Deauville au Festival du Film Britannique de Dinard...

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    Photo ci-dessus: L'équipe du film "Michael Clayton" en conférence de presse

     Le 33ème Festival du Cinéma Américain de Deauville a dévoilé son palmarès dimanche dernier et je reviens doucement à la réalité et à l'écriture de ce blog.

    Si vous voulez replonger dans ces 10 journées deauvillaises, découvrir mes vidéos, photographies et critiques inédites, je vous invite à consulter mon blog entièrement consacré à ce festival,"In the mood for deauville":

     http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com

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     Je vous invite également à voir le trépidant et palpitant "La vengeance dans la peau" de Paul Greengrass présenté en avant-première lors de ce festival et sorti ce mercredi 12 septembre, et dans une bien moindre mesure, simplement pour le contre-emploi de Michael Douglas, auquel le festival rendait d'ailleurs hommage, "The king of California" de Michael Cahill, également sorti ce 12 septembre (cliquez ici pour en savoir plus).

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    Je vous recommande également d'ores et déjà "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" d'Andrew Dominik (cliquez ici pour lire ma critique et visionner mes vidéos de la présentation du film à Deauville), le grand film de cette 33ème édition du Festival du Cinéma Américain qui sortira le 10 octobre.

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    Je vous recommande enfin "La vie d'artiste" de Marc Fitoussi couronnée du prix Michel d'Ornano du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, sorti le 5 septembre dernier en France. (Cliquez ici pour lire ma critique)

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     Très bientôt retrouvez toute l'actualité cinématographique sur "In the mood for cinema", et notamment toutes les informations concernant  le Festival du Film Britannique de Dinard 2007 qui aura lieu du 4 au 7 septembre prochain.

    En attendant, rendez-vous sur "In the mood for Deauville". dont voici un aperç en images...:

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    La suite en mots, images et vidéos sur :

    Sandra.M (Toutes les photos ont été prises pendant le Festival et sont la propriété de ce blog pour toute utilisation, merci de me contacter au préalable à festival.cinema@laposte.net )

  • In the mood for Deauville: Festival du Cinéma Américain 2007

    762e4a55f3daa1782edcb058e0cc0854.jpgComme prévu, en ce 23 août, après un mois de silence bloguesque et après un mois bien loin des journées moroses et des salles obscures, l'actualité est de retour sur "In the mood for cinema" et surtout pour le moment sur "In the mood for Deauville", mon nouveau blog entièrement consacré au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 qui aura lieu du 31 août au 9 septembre prochain, un blog dont je vous ai déjà parlé sur lequel vous pourrez lire de nouveaux et divers articles quotidiens à partir d'aujourd'hui, en attendant de nouveaux articles également sur "In the mood for cinema", après le Festival du Cinéma Américain de Deauville, des articles qui concerneront notamment  l'actualité cinématographique hebdomadaire à laquelle "In the mood for cinema" fera désormais une plus large place, mais aussi comme chaque année concernant le Festival du Film Britannique de Dinard où je vous annonce également dès maintenant la présence d'"In the mood for cinema".

    En attendant, jusqu'au au 11 septembre 2007, je vous donne rendez-vous sur le blog "In the mood for Deauville" pour vivre le Festival du Cinéma Américain comme si vous y étiez :

    http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com

    Si vous voulez en savoir plus sur les 124 films d'ores et déjà programmés, les hommages, les jurys, les nuits américaines (l'heureuse innovation de cette année qui permettra de voir des films 24H/24H) , toutes les informations pratiques pour venir au festival mais aussi sur les personnalités d'ores et déjà annoncées comme Sihourney Weaver, Matt Damon, Ben Affleck, Georges Clooney, Brad Pitt, Michael Douglas, les frères Farelly, Sidney Lumet, Sidney Pollack, Susan Sarandon, Zoe Cassavetes, Gena Rowlands et bien d'autres, alors rendez-vous dès à présent sur "In the mood for Deauville", le programme détaillé est désormais en ligne!

    Sandra.M

  • In the mood for holidays!

    “In the mood for cinema” fonctionnait un peu au ralenti ces derniers temps et ce sera le cas jusqu’à la fin août… Je n’abandonne pas ce blog pour autant, bien au contraire puisque de nouvelles rubriques viendront l'enrichir à la rentrée!

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    De plus, en attendant mon retour « in the mood for cinema »  je vous invite à consulter mon nouveau blog entièrement consacré au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, In the mood for Deauville :

    http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com

     sur lequel figurent d’ores et déjà de nombreux articles inédits ainsi que toutes les informations pratiques pour venir et assister au festival...

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    ...un blog à l'image de celui que j'ai créé pour le Festival de Cannes 2007: In the mood for Cannes :

    http://inthemoodforcannes.hautetfort.com  

    sur lequel figurent de nombreux articles et vidéos inédits. 

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    Dès la fin août, vous pourrez donc trouver de nouveaux articles et des rubriques inédites sur « In the mood for cinema » avec toujours  notamment des critiques de films en avant-première et en octobre, un compte-rendu en direct du Festival du Film Britannique de Dinard et toutes les informations concernant ce festival, nous savons d'ores et déjà que Josiane Balasko présidera le jury, qu'un hommage sera rendu à Roman Polanski et que Hugh Grant devrait de nouveau y faire une apparition. A suivre... 

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    A partir de fin août, vous pourrez également lire des articles quotidiens sur « In the mood for Deauville » puis, comme chaque année,  en direct du Festival du Cinéma Américain du 31 août au 9 septembre.

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    Je vous conseille également dès à présent "Un secret" l'adaptation cinématographique du livre de Philippe Grimbert . J'ai eu la chance de voir le premier montage de ce film de Claude Miller qui est sublime, nécessaire, bouleversant, rare, inoubliable et admirablement interprété (non, non je n'éxagère pas!), je ne peux pas en dire plus pour le moment, je vous en parlerai davantage au moment de sa sortie, le 3 octobre 2007.   En attendant, je vous recommande donc le roman dont je vous reparlerai également à l'occasion de la sortie du film.

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    En attendant, je vous conseille tous les films figurant sur ce blog, et notamment ceux encore à l’affiche figurant dans la rubrique  "Gros plan sur des classiques du septième art" ou ceux figurant dans la rubrique « Les films incontournables de l’année 2007 » (colonne de gauche du blog)  dont vous pourrez lire mes critiques sur ce blog ou sur "In the mood for Cannes" et je vous engage évidemment  à continuer tout l'été à plonger « in the mood for cinema »…sans modération !

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    Cinématographiquement vôtre.

    Sandra.M