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le premier jour du reste de ta vie

  • Critique de LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE de Rémi Bezançon ( sur Cine + premier, à 20H45)

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour lire ma critique du film publiée sur Inthemoodlemag.com.

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  • Avant-première- Critique de "Vivre!" d'Yvon Marciano

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    Avant-hier, j'ai vu deux films en avant-première : le premier dont je tairai le nom et dont je ne vous parlerai pas (mais j'imagine que beaucoup d'autres se chargeront de faire l'éloge de son alliance qu'ils trouveront sans doute astucieuse, voire révolutionnaire, d'hémoglobine et d'humour noir) car c'est après tout encore la jubilatoire liberté d'un blog (celui-ci en tout cas) que celle de choisir ses sujets et de n'être soumis à aucun diktat  et tant pis si pour cela il faut être rayé de certains fichiers ; le second dont, malheureusement, très peu parleront et pour lequel j'espère vous faire partager mon coup de cœur et susciter votre intérêt ou, à défaut, au moins votre curiosité.

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    Dans la lumière étincelante et impertinente de l'été, à Paris, Matthieu (Jean-Jacques Levessier), âgé d'une quarantaine d'années, s'éteint, atteint d'un cancer. Théo (Aymeric Cormerais) avec lequel il s'était lié d'amitié, est chargé de contacter une liste de personnes, trois garçons et trois filles qui, comme lui, ont entre 22 et 26 ans et qui connaissaient Matthieu séparément et croyaient tous être son seul ami. Leur rencontre liée par la mort va pourtant leur donner un élan, le goût de vivre intensément... Pour Yvon Marciano, l'idée était d'abord de « tourner un film, en trois semaines, au mois d'août, à Paris, dans une totale liberté. »

    En mai dernier, au Festival de Cannes, le film le plus jeune, le plus fou et finalement peut-être le plus irrévérencieux de la compétition était celui réalisé par un jeune octogénaire nommé Alain Resnais : « Les Herbes folles ». Yvon  Marciano ayant lui aussi plus du double de l'âge de ses protagonistes a pourtant signé un des films les plus rafraîchissants, alertes et finalement audacieux de cette rentrée. Si « Vivre ! » n'est que son second long métrage, 13 ans après son premier, « Le cri de la soie », il a été de nombreuses fois primé et sélectionné en festivals pour des courts-métrages et le film précité.

    « Vivre ! » est un film sur un sujet sérieux qui ne se prend pas au sérieux, qui nous parle de l'essentiel avec une fausse désinvolture,  un film choral « dans Paris » qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler le film éponyme de Christophe Honoré tant il est imprégné de la Nouvelle Vague (et de cinéma en général d'ailleurs avec des références notamment à Charles Laughton et à beaucoup d'autres) auquel il est un hommage notamment de par ses références littéraires et cinématographiques : « Pickpocket » de Bresson (lequel Bresson a beaucoup influencé la Nouvelle Vague), « A bout de souffle »  de Godard ... et surtout un ton très truffaldien avec  au passage une référence à la Cinémathèque (dans une scène qui est d'ailleurs autant un hommage au cinéma d'hier qu'à celui d'aujourd'hui par la présence d'une célèbre actrice que je vous laisse découvrir) qui rappelle le premier plan de « Baisers volés »de Truffaut et  un Théo qui a le romantisme cavalier, le charme désinvolte, le panache et la naïveté d'Antoine Doinel qui prend la légèreté au sérieux et qui rencontre d'ailleurs, là aussi, sa Fabienne Tabard. On retrouve également ce mélange de légèreté et de mélancolie, de désinvolture et de nostalgie, d'anachronisme et de contemporanéité caractéristiques de la série des Doinel.

    Avant tout, ce qui séduit dans ce second long d'Yvon Marciano,  ce sont ces personnages rongés par le feu de l'existence qui ont la belle intransigeance et insolence mais aussi les certitudes insensées de la jeunesse (qui les oublie pourtant souvent, dans la réalité autant que dans le cinéma), leurs idéaux savoureusement déraisonnables comme si la légèreté était l'audace suprême et qu'il fallait un cinéaste ayant dépassé l'âge et ayant la nostalgie rageuse de la jeunesse pour la voir avec lucidité et la sublimer. Et si ces personnages ont des caractéristiques marquées, loin de les rendre  caricaturaux cela procure à l'ensemble une intemporalité renforcée par l'image d'un Paris à la fois contemporain et irréel.

    « Vivre ! » pourrait aussi s'intituler « Voir ! »  tant chaque scène semble nous intimer de regarder et de voir : de voir à quel point la vie peut-être ludique mais aussi à la fois grave et légère, de voir la beauté de Paris, de voir qu'il faut profiter de chaque instant, de voir qu'il faut saisir la chance et la balle au bond (ici au propre comme au figuré).

    Un film sincère d'une touchante spontanéité et maladresse (tourné en trois semaines en DV -à partir d'un scénario écrit en un mois-, le mode de filmage épouse ici judicieusement le fond), d'une louable et revigorante naïveté, un film nostalgique et optimiste dont on ressort avec « la fureur de vivre » de ses personnages.  Une déclaration d'amour au cinéma (on retrouve même des extraits de BO d'Almodovar) et notamment à la Nouvelle Vague, à Paris (pas moins de 80 lieux de tournage dans Paris), théâtre lumineux de ce joyeux marivaudage, un hymne à la jeunesse, à l'amour et à la vie, une bouffée d'air frais qui vous donne le goût de vivre, de savourer chaque seconde... et de faire et voir du cinéma !

     Un vent de jeunesse et de liberté salutaires qui a la douce mélancolie de Mozart et la gravité légère de l'air de jazz qui l'accompagnent et celui de Léonard Cohen sur lequel il s'achève... donc je vous le recommande : prenez le temps de « Vivre ! ».

    Vous pourrez retrouver l'acteur principal, le très prometteur Aymeric Cormerais (prix d'interprétation au Festival du Film Romantique de Cabourg pour l'excellent court-métrage de Romuald Beugnon « Béa »-que vous pouvez visionner en cliquant ici- mais aussi interprète dans le non moins excellent "Elle viendra pas" d'Olivier Serrano ou encore interprète d'un secondaire et non moins mémorable rôle dans « Le premier jour du reste de ta vie » de Rémi Bezançon) le vendredi 2 octobre, à  20H30, sur France 2 dans « Pour une nuit d'amour », un inédit de la collection « Contes et nouvelles » du XIXème siècle adapté de Zola et réalisé par Gérard Jourd'hui.

    Et vous pourrez bientôt retrouver une interview d'Aymeric Cormerais sur inthemoodforcinema.com ...

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    « Vivre ! » : Avec une nouvelle génération d'acteurs (des acteurs pour la plupart professionnels et non amateurs comme ce fut parfois malencontreusement écrit) Aymeric Cormerais, Arnaud Denis, Jean-Jacques Levessier, Gaël Tanniou, Lydie Waï, Pamela Ravassard, Pierre-Marie Baudouin, Natasha Andrews, Macha Polikarpova, Ornella Bes,...

    Sortie en salles de « Vivre » d'Yvon Marciano : le 7 octobre

  • Sortie DVD: "Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Bezançon

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    Un nouveau coup de projecteur sur  " Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Bezançon à l'occasion de sa sortie en DVD ce 27 janvier (sortie en 3 éditions) mais aussi à l'occasion des nominations aux Césars puisque le film a récolté 8 nominations récapitulées ci-dessous.
    Souhaitons-lui le même succès en DVD qu'en salles : le film a engrangé environ 1,2millions d'entrées et a obtenu également un beau succès critique.
    NOMINATIONS AUX CESARS DU "Premier jour du reste de ta vie":
    MEILLEUR ACTEUR
    Jacques Gamblin
    MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
    Pio Marmaï
    Marc-André Grondin
    MEILLEUR ESPOIR FEMININ
    Déborah François
    MEILLEUR REALISATEUR
    Rémi Bezançon
    MEILLEUR FILM
    MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL
    Rémi Bezançon
    MEILLEURE MUSIQUE ECRITE POUR UN FILM
    Sinclair
    MEILLEUR MONTAGE
    Sophie Reine

    Lien permanent Imprimer Catégories : DVD Pin it! 0 commentaire
  • César 2009: les nominations complètes

    césar23.jpgLa 34ème cérémonie des César aura lieu le 27 février prochain au théâtre du Châtelet, à Paris.

    Comme je vous en informais récemment, quelques changements ont été opérés dans le règlement des César  avec notamment désormais 7 nommés dans la catégorie meilleur film alors qu’ils étaient  5 les années précédentes :  « Mesrine » ( 10 nominations – j’avoue que ce film m’a laissée totalement indifférente et ne toujours pas comprendre l’engouement qu’il suscite mais peut-être suis-je simplement passée à côté…-), « Le Premier jour du reste de ta vie » (9 nominations, un succès entièrement mérité pour Rémi Bezançon et son équipe), « Séraphine » (9 nominations-je ne l’ai malheureusement pas encore vu-), « Un conte de Noël » (9 nominations), « Il y a longtemps que je t'aime » (6 nominations – un film pour lequel Kristin Scott Thomas a déjà reçu le European film award, elle est également nommée comme meilleure actrice pour ces césar), « Entre les murs » (5 nominations, la lauréat de la palme d’or 2008 nommé aussi, nous l’avons appris hier, pour l’Oscar du meilleur film étranger) et « Paris » (3 nominations).

     Sans grande surprise, François-Xavier Demaison est nommé  pour « Coluche, l'histoire d'un mec » face notamment à Albert Dupontel pour « Deux jours à tuer », le très beau film de Jean Becker qui aurait mérité une nomination comme meilleur film.

     Guillaume Depardieu est nommé à titre posthume comme meilleur acteur pour « Versailles » (Guillaume Depardieu avait obtenu un  César du Meilleur espoir en 1996).

     Catherine Frot est nommée pour la cinquième fois en tant que meilleure actrice, étonnante, virevoltante, lumineuse dans « Le crime est notre affaire » notamment face à Sylvie Testud,  également extraordinaire en Sagan dans le film éponyme.

    premier.jpg Certains manifestent déjà leur incompréhension devant le petit nombre de nominations pour « Bienvenue chez les Ch’tis », succès irrationnel de cette année 2008. Au risque de susciter quelques commentaires désagréables, pour ma part, je ne comprends même pas qu’il soit nommé…surtout pour le meilleur scénario (que méritent à mon avis Philippe Claudel ou Rémi Bezançon).

    Pour la première fois, comme pour le meilleur film français,  7 longs métrages (et non des moindres avec notamment les magnifiques « Valse avec Bachir », « Two lovers », « Le silence de Lorna », « Into the wild ») concourent pour le César du meilleur film.

    Enfin, comme je vous le disais hier, Dustin Hoffman recevra un césar d'honneur des mains d'Emma Thompson.

    NOMINATIONS- César 2009:

     MEILLEUR ACTEUR

    Vincent Cassel (Mesrine : l'instinct de mort; Mesrine : l'ennemi public numéro 1)

    François-Xavier Demaison (Coluche, l'histoire d'un mec)

    Guillaume Depardieu (Versailles)

    Albert Dupontel (Deux jours à tuer)

    Jacques Gamblin (Le premier jour du reste de ta vie) 

    MEILLEURE ACTRICE

    Catherine Frot (Le crime est notre affaire)

    Yolande Moreau (Séraphine)

    Kristin Scott Thomas (Il y a longtemps que je t'aime)

    Tilda Swinton (Julia)

    Sylvie Testud (Sagan) 

    MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

    Benjamin Biolay (Stella)

    Claude Rich (Aide-toi, le ciel t'aidera)

    Jean-Paul Roussillon (Un conte de Noël)

    Pierre Vaneck (Deux jours à tuer)

    Roschdy Zem (La fille de Monaco) 

    MEILLEURE ACTRICE DANS UN RÔLE FEMININ

    Jeanne Balibar (Sagan)

    Anne Consigny (Un conte de Noêl)

    Edith Scob (L'heure d'été)

    Karin Viard (Paris)

    Elsa Zylberstein (Il y a longtemps que je t'aime)

    MEILLEUR ESPOIR MASCULIN

    Ralph Amoussou (Aide-toi, le ciel t'aidera)

    Laurent Capelluto (Un conte de Noël)

    Marc-André Grondin (Le premier jour du reste de ta vie)

    Grégoire Leprince-Ringuet (La belle personne)

    Pio Marmai (Le premier jour du reste de ta vie)  

    MEILLEUR ESPOIR FEMININ

    Marilou Berry (Vilaine)

    Louise Bourgoin (La fille de Monaco)

    Anaïs De moustier (Les grandes personnes)

    Deborah François (Le premier jour du reste de ta vie)

    Léa Seydoux (La belle personne) 

    MEILLEUR REALISATEUR

    Rémi Bezançàon (Le premier jour du reste de ta vie)

    Laurent Cantet (Entre les murs)

    Arnaud Desplechin (Un conte de Noël)

    Martin Provost (Séraphine)

    Jean-François Richet (Mesrine : l'instinct de mort; Mesrine : l'ennemi public numéro 1) 

    MEILLEUR FILM

    Entre les murs (Laurent Cantet)

    Il y a longtemps que je t'aime (Philippe Claudel)

    Mesrine (Jean-François Richet)

    Paris (Cédric Klapisch)

    Le premier jour du reste de ta vie (Rémi Bezançon)

    Séraphine (Martin Provost)

    Un conte de Noël (Arnaud Desplechin) 

    MEILLEUR PREMIER FILM

    Home(Ursula Meier)

    Il y a longtemps que je t'aime (Philippe Claudel)

    Mascarades (Lyes Salem)

    Pour elle (Fred Cavaye)

    Versailles (Pierre Schoeller)

    MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL

    Marc Abdelnour et Martin Provost pour Séraphine

    Rémi Bezançon pour Le premier jour du reste de ta vie

    Dany Boon, Franck Magnier et Alexandre Charlot pour Bienvenue chez les Ch'tis

    Philippe Claudel pour Il y a longtemps que je t'aime

    Arnaud Desplechin et Emmanuel Bourdieu pour Un conte de Noël

    MEILLEURE MUSIQUE ÉCRITE POUR UN FILM

    Jean-Louis Aubert pour Il y a longtemps que je t'aime

    Marco Beltrami et Marcus Trumpp pour Mesrine

    Michael Galasso pour Séraphine

    Sinclair pour Le premier jour du reste de ta vie

    Reinhardt Wagner pour Faubourg 36 

    MEILLEUR MONTAGE

    Laurence Briaud pour Un conte de Noël

    Robin Campillo et Stéphanie Léger pour Entre les murs

    Sophie Reine pour Le premier jour du reste de ta vie

    Francine Sandberg pour Paris

    Hervé Schneid Bill Pankow pour Mesrine 

    MEILLEURE ADAPTATION

    Eric Assous, François d'Epenoux et Jean Becker pour Deux jours à tuer

    Clémence de Biéville, François Caviglioli et Nathalie Lafaurie pour Le crime est notre affaire

    Laurent Cantet, François Begaudeau et Robin Campillo pour Entre les murs

    Abdel Raouf Dafri et Jean-François Richet pour Mesrine

    Christophe Honoré et Gilles Taurand pour La belle personne 

    MEILLEURE PHOTO

    Laurent Brunet pour Séraphine

    Robert Gantz pour Mesrine

    Eric Gautier pour Un conte de Noël

    Agnès Godard pour Home

    Tom Stern pour Faubourg 36 

    MEILLEURS DÉCORS

    Thierry François pour Séraphine

    Emile Ghigo pour Mesrine

    Yvan Niclass pour Home

    Jean Rabasse pour Faubourg 36

    Olivier Raoux pour Les enfants de Timpelbach 

    MEILLEUR SON

    Jean-Pierre Laforce, Nicolas Cantin et Sylvain Malbrant pour Un conte de Noël

    Olivier Mauvezin, Agnès Ravez et Jean-Pierre Laforce pour Entre les murs

    Jean Minondo, Gérard Hardy, Alexandre Widmer, Loïc Prian, François Groult et Hervé Buirette pour Mesrine

    Daniel Sobrino, Roman Dymny et Vincent Goujon pour Faubourg 36

    Philippe Vandendriessche, Emmanuel Croset et Ingrid Ralet pour Séraphine

    MEILLEURS COSTUMES

    Madeline Fontaine pour Séraphine

    Pierre-Jean Larroque pour Les femmes de l'ombre

    Virgine Montel pour Mesrine

    Nathalie du Roscoät pour Sagan

    Carine Sarfati pour Faubourg 36

    MEILLEUR COURT-MÉTRAGE

    Les miettes réalisé par Pierre Pinaud

    Les paradis perdus réalisé par Hélier Cisterne

    Skhizein réalisé par Jérémy Clapin

    Taxi Wala réalisé par Lola Frederich

    Une leçon particulière réalisé par Raphaël Chevènement 

    MEILLEUR FILM ÉTRANGER

    Eldorado (Bouli Lanners)

    Gomorra (Matteo Garrone)

    Into the wild (Sean Penn)

    Le silence de Lorna (Jean-Pierre et Luc Dardenne)

    There will be blood (Paul Thomas Anderson)

    Two lovers (James Gray)

    Valse avec Bachir (Ari Folman)

     

  • César 2009: premières informations et nouveautés

    césar23.jpgDepuis quelques semaines, nous savons que la 34ème cérémonie des César qui aura lieu cette année le 27 février, toujours au théâtre du Châtelet, sera présidée par Charlotte Gainsbourg.

    Pour "mieux refléter la richesse et la diversité du cinéma français et pour mieux valoriser les productions étrangères qui font le choix de la langue française", le Conseil d'Administration de l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma a décidé d'effectuer deux modifications marquantes dans le règlement de ces César 2009:

    1. Les nominations pour le César du meilleur film passent de 5 films à 7 afin d'illustrer au mieux "la variété de l'offre cinématographique française".

    2. Les nominations pour le César du meilleur film étranger passent de 5 films à 7, dont 2 sont réservées aux films étrangers en langue française.

    Le 23 janvier 2009 aura lieu la conférence de presse d'annonce des nominations. Les votes des 3700 membres, commencés le 18 décembre, seront clos le 20 février.

    Du 1er au 22 février 2009 les films sélectionnés seront projetés au cinéma Le Balzac.

    Comme chaque année, la cérémonie sera diffusée, en clair, sur Canal plus.

    Les nommés dans les catégories « meilleur espoir féminin" et "meilleur espoir masculin" sont d’ores et déjà connus. La liste est néanmoins seulement indicative puisque les nommés définitifs- 10 candidats au total-, là aussi, seront connus le 23 janvier.

    A noter: "Le premier jour du reste de ta vie"  vaut 3 nominations à ses jeunes interprètes qui auraient tous mérité de figurer dans cette liste... L'an dernier, les César du meilleur espoir féminin et masculin avaient été attribués respectivement à Hasfia Herzi ("La Graine et le mulet") et Laurent Stocker ("Ensemble c'est tout").

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     Sélection pour le César du Meilleur Espoir Féminin 2009 :

     - Fanny Valette, SUR TA JOUE ENNEMIE

    - Louise Bourgoin, LA FILLE DE MONACO

    - Leïla Bekhti, DES POUPEES ET DES ANGES

    - Marilou Berry, VILAINE

    - Olympe Borval, LE CHANT DES MARIEES

    - Léa Seydoux, LA BELLE PERSONNE

    - Lizzie Brocheré, LE CHANT DES MARIEES

    - Judith Chemla , VERSAILLES

    - Déborah François,LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE

    - Juliette Lamboley,15 ANS ET DEMI

    - Adélaïde Leroux, HOME

    - Clémentine Poidatz, LA FRONTIERE DE L’AUBE

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    - Mélanie Bernier, PASSE-PASSE

    - Salomé Stévenin, COMME UNE ETOILE DANS LA NUIT

    - Anaïs Demoustier, LES GRANDES PERSONNES

    - Nora Arnezeder, FAUBOURG 36

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     Sélection pour le César du Meilleur Espoir Masculin 2009 :

     - Marc-andré Grondin, LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE

    - Esteban Carvajal Alegria, LA BELLE PERSONNE

    - Ralph Amoussou, AIDE-TOI LE CIEL T’AIDERA

    - Emile Berling, LES HAUTS MURS

    - Laurent Capelluto, UN CONTE DE NOEL

    - Théo Frilet, NES EN 68

    - François Civil, SOIT JE MEURS, SOIT JE VAIS MIEUX

    - Arthur Dupont, NOS 18 ANS

    - Julien Baumgartner, LE PLAISIR DE CHANTER

    - Guillaume Gouix, LES HAUTS MURS

    - Nicolas Giraud, COMME UNE ETOILE DANS LA NUIT

    - Grégoire Leprince-Ringuet, LA BELLE PERSONNE

    - Adrien Jolivet, LA TRES TRES GRANDE ENTREPRISE

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    - Guillaume Verdier, L’ETE INDIEN

    - Pio Marmaï, LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE

    - Yannick Renier, NES EN 68

    Liens:

    Site internet officiel de l'Académie des César

    Mon compte rendu des César 2005

    Mon compte rendu des César 2006 (après avoir assisté à la cérémonie en direct)

    Mon compte rendu des César 2007

    Mon compte rendu des César 2008

  • « Le premier jour du reste de ta vie » de Rémi Bezançon (suite et fin : critique du film)

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    Après un mois de pérégrinations passionnantes, bien que non cinématographiques, n’ayant vu pendant cette période que « Certains l’aiment chaud » de Billy Wilder,  de surcroit par hasard, dans un endroit improbable dans une langue qui l’était tout autant, (et donc le plaisir de revoir ce classique ainsi en a été décuplé, forcément) c’est avec une vraie soif d’émotions cinématographiques que je suis rentrée et que je me suis précipitée pour aller voir « Le premier jour du reste de ta vie » de Rémi Bezançon, notamment pour les raisons énoncées dans ma précédente note (dans laquelle vous pouvez également retrouver la bande annonce du film) mais aussi parce que ce titre me paraissait tout à fait à propos et en accord avec mes impressions en ce retour de vacances qui me semble en effet être le premier jour du reste de ma vie : tellement prometteur, avec cette sensation grisante que « tout peut changer aujourd’hui ».

     Tout change aussi pour les cinq personnages principaux de Rémi Bezançon puisque sur une période de 12 années, il nous raconte une journée essentielle pour chacun d’entre eux, une journée après laquelle rien ne sera tout à fait pareil. Cette famille se nomme Duval. Un nom banal, courant plutôt, à l’image de l’universalité des évènements vécus par chacun des membres de cette famille mais qui, appréhendés par chacun d’eux, paraissent extraordinaires, plus douloureux ou marquants. Il y a le père d’abord, Robert Duval (comme l’acteur mais avec un seul l), interprété par Jacques Gamblin, ici exceptionnel, et toujours avec cette grâce lunaire, flegmatique, et faussement désinvolte, qui cherche la reconnaissance de son père (Roger Dumas) ou même, à défaut, un regard. Il y a la mère (Zabou Breitman) qui vit à travers ses enfants et décide de reprendre ses études (d’arts plastiques) pour vivre un peu autrement, pour vivre une seconde jeunesse aussi. Et puis il y a les trois enfants : l’aîné Albert (Pio Marmaï), faussement sûr de lui, protecteur envers son frère Raphaël (Marc-André Grondin), romantique et velléitaire attendant plus que sa voie le trouve que la cherchant réellement, et surtout envers sa sœur, la cadette, Fleur (Déborah François), en pleine « crise » grunge et d’adolescence.

     5 personnages. 5 membres d’une même famille. 5 journées déterminantes. 12 ans. Ce film aurait pu se réduire à un concept, un pitch séduisant, ou rassurant pour les diffuseurs (qui n’aiment rien tant qu’être rassurés). C’est pourtant bien plus que cela. C’est un ton tout d’abord qui mêle astucieusement tendre ironie et drame et qui s’impose dès la première scène, la première journée : la mort décidée du « jeune » chien de 18 ans et le départ de l’aîné, au grand désarroi, plus ou moins avoué, du reste de la famille. Un pan de vie et d’enfance qui se détache, s’envole, violemment. Un début drôle et mélancolique ou plutôt d’une drôle de mélancolie. Un début qui déjà nous séduit, nous plonge dans l’intimité, les tourments de cette famille que nous n’aurons plus envie de lâcher jusqu’à la dernière seconde, la première du reste de notre vie.

     Ce ton si particulier résulte tout d’abord du jeu des acteurs et probablement de leur direction : comme si ceux-ci n’étaient jamais dupes du fait que tout cela c’est juste la vie, ou que c’est juste du cinéma, ce qui a pour effet de dédramatiser, un peu, mais surtout pas de créer une distance avec nos propres émotions,  peut-être simplement de les relativiser. Grâce à ce mélange habile, de gravité et d’ironie, qui caractérise chacun des personnages, des situations et des dialogues,  nous sommes donc constamment en empathie. Rémi Bezançon ne néglige personne : premiers et seconds rôles. Cette famille semble vraiment exister avec une incroyable alchimie, certes parfois explosive : de la révélation Pio Marmaï à Marc-André Grondin d’une justesse sidérante, tout comme Déborah François si différente du rôle et de son interprétation si marquante de « L’enfant » des frères Dardenne qui l’avait révélée. Roger Dumas dans le rôle du père irascible et exigeant et du grand-père touchant est également parfait. Ou encore Aymeric Cormerais dans le rôle d’un fan de Jim Morrison suffisant et couard et donc pathétique aux antipodes de ce qu’est réellement son interprète (prix d’interprétation à Cabourg pour le court-métrage de Romuald Beugnon « Béa ») dont, je l’espère, ce rôle, ( j’en témoigne : vraiment de composition), lui  permettra d’obtenir un premier rôle à la hauteur de la diversité de son jeu et talent.

     Ce ton provient ensuite de la structure à la fois complexe et fluide, elliptique et dense qui fait danser, s’entrecroiser les évènements et les regards sur ceux-ci avec une habileté remarquable de chef d’orchestre attribuant à chacun une partition d’égale importance. Rémi Bezançon a par ailleurs eu la judicieuse idée de synchroniser le fond et la forme : la forme cinématographique s’alignant ainsi sur le point de vue de celui qui voit « sa journée » : la journée de Fleur est ainsi tournée caméra à l’épaule à l’image de la jeune fille, fougueuse, égarée, désordonnée, celle du père de manière plus frontale.  Rémi Bezançon jongle avec le hors champ et l’ellipse avec beaucoup de tact et de sobriété.

     Chacune des journées est par ailleurs imprégnée de l’époque à laquelle elle se déroule : par des références musicales, cinématographiques, télévisuelles. La bande originale, particulièrement réussie, a ainsi été composée par Sinclair mais est aussi parsemée de morceaux de Bowie, The Divine Comedy, Janis Joplin, Lou Reed et évidemment Etienne Daho avec cette magnifique chanson à laquelle Rémi Bezançon a emprunté son titre pour celui de son film.

     Evidemment, si je voulais mettre un bémol à cette harmonie d’éloges, je dirais que le scénario est cousu de quelques fils blancs, parsemé de quelques personnages caricaturaux mais je pense que ce sont ici d’ailleurs davantage des convenances et des stéréotypes volontairement écrits destinés à créer une universalité et une empathie avec le spectateur que des erreurs ayant échappé à son scénariste.  Sans doute aussi est-ce trop court et aurions-nous parfois aimé en savoir davantage, peut-être pour le simple plaisir de rester un peu plus avec cette famille, et de voir ses dessiner un peu mieux la vie de certains de ses membres, creuser leurs fêlures, donner un peu moins l’impression qu’ils se sortent toujours de toutes les situations, que tout est toujours bien qui finit bien, mais au fond le titre nous avait prévenus, et cet optimisme final est bien mérité après la lucidité ironique de ce qui précède.

     « Cette famille c’est la vôtre » nous dit l’affiche. Pas vraiment pourtant. Mais justement c’est là tout la richesse et l’ingéniosité de ce film : faire que, alors que cette famille ne ressemble hypothétiquement pas du tout à la mienne ou à la vôtre, nous nous reconnaissions dans un instant, un regard, un déchirement, une émotion, des pudeurs ou des non-dits, ou même un étrange hasard, qu’il nous fasse passer des rires aux larmes avec une famille qui n’est pas la nôtre mais des émotions qui sont les nôtres : les errements de l’existence, la tendresse ou la complicité ou l’incompréhension d’un sentiment filial, la déchirure d’un deuil (d’un être ou de l’enfance), ou encore ces instants d’une beauté redoutable où bonheur et horreur indicibles semblent se narguer (cf scène du mariage) et témoigner de toute l’ironie , parfois d’une cruauté sans bornes, de l’existence. 

     Avec ce deuxième long métrage après « Ma vie en l’air », Rémi Bezançon a signé un film qui a le charme ensorcelant de ces films de famille en super 8 que l’on revoit avec nostalgie et par lequel il débute, il est empreint de la nostalgie douce et amère, irremplaçable, délicieuse et douloureuse de l’enfance et de la mélancolie violente et magnifique, drôle et tendre de l’existence. Ce sont encore et aussi cinq regards sur le temps qui passe impitoyablement et que chacun tente de retenir, évidemment en vain. « Le premier jour du reste de ta vie » ne fait pas partie de cette pléthore de films d’été oubliés à peine terminés mais au contraire de ceux qui vous laissent une trace, profonde.

     Un film qui exhale l’inestimable parfum de l’enfance et la beauté cruelle de l’existence. Un film qui vous donne envie de rester debout, pour « rechercher un peu de magie », beaucoup même. « Rester debout mais à quel prix ? ». A tout prix. Même de la mélancolie et de la nostalgie, si salvatrices aussi. Alors, si vous voulez qu’il soit agréable, à n’en pas douter, vous savez désormais à quoi passer le premier jour du reste de votre vie…

     Sandra.M

  • Le premier jour du reste de ta vie...

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    1.LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE...:
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    Le premier jour du reste de ta vie en titre de cette note estivale, pourquoi vous demanderez-vous peut-être...

    D'abord parce que j'aime beaucoup cette phrase  empruntée à une chanson d'Etienne Daho, (paroles ici), et la chanson en question, ensuite parce que son caractère épicurien me paraît tout à fait à propos pour cette période de vacances, enfin parce que j' entends parler depuis plus d'un an du film au titre éponyme (de Rémi Bezançon) par un de ses protagonistes et que je ne pourrai malheureusement pas le voir au moment de sa sortie en salles (le 23 juillet) tout en tenant à vous encourager à y aller notamment pour ses comédiens confirmés (médiatiquement parlant) pour certains et très prometteurs (médiatiquement parlant et non moins confirmés pour le talent) pour d'autres.

    En voici la bande annonce ci-dessous. Je vous encourage donc  à y aller (pas seulement pour les raisons évoquées précédemment, ce film a en effet par ailleurs déjà de très bonnes critiques) et vous trouverez la critique du film sur ce blog à mon retour.

     "Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Bezançon sera également projeté en avant-première au Festival Paris Cinéma, le mercredi 9 juillet à 19H30 au mk2 bibliothèque, il sera présenté par Jacques Gamblin. 

    2.LES AUTRES FILMS RECOMMANDES PAR "IN THE MOOD FOR CINEMA" CES PROCHAINES SEMAINES:

    Comme souvent pendant la période estivale, peu de films intéressants à l'affiche.

    Outre " Le premier jour du reste de ta vie..." de Rémi Bezançon dont je vous ai parlé ci-dessus, je vous recommande bien entendu toujours "Valse avec Bashir" d'Ari Folman ainsi que tous les films recommandés dans la colonne de gauche de ce blog dans la rubrique "Les films de juillet à ne pas manquer" pour ceux qui seraient encore à l'affiche.

    Vous pouvez également profiter du Festival Paris Cinéma jusqu'au 12 juillet et notamment y revoir des classiques comme "La piscine" de Jacques Deray.

    A signaler également la sortie en salles le 9 juillet de "My name is Hallam Foe" de David McKenzie, Hitchcock d'or du Festival du Film Britannique de Dinard 2007, un film auquel je suis restée hermétique, je vous laisse juge, voir mon récit du festival et ma critique du film en cliquant ici.

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    Le 9 juillet sort également en salles "Une histoire italienne" de Marco Tullio Giordana présenté dans la section Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes.
    Un très beau mélo tragique et historique dépourvu de manichéisme sur fond de cinéma et d'ambivalence d'être et de paraître,  pour les adeptes du genre.
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    Ci-dessus, l'équipe du film "Une histoire italienne" au Festival de Cannes 2008. Photo "In the mood for Cannes"
    3.LE 34ème FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE EN DIRECT:
     Par ailleurs, pour la 15ème année consécutive, je serai présente au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Cette année, plus que jamais, j'espère vous en faire un récit particulièrement exhaustif sur mon autre blog "In the mood for Deauville" (http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com ) avec toujours autant de critiques de films, d'informations pratiques (toutes les informations pour venir et assister au Festival figurent déjà sur "In the mood for Deauville") et davantage de vidéos à l'image du blog que j'ai réalisé pour le 61ème Festival de Cannes intitulé "In the mood for Cannes" que vous pouvez consulter en cliquant ici , un blog qui a par ailleurs gagné le concours de blogs du Festival de Cannes 2008.

    Le 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville aura lieu du 5 au 14 septembre 2008 et son jury sera présidé par Carole Bouquet. Ce sont là toutes les informations dont je dispose pour le moment. Evidemment comme chaque année toutes les informations de la programmation 2008 seront diffusées et commentées sur "In the mood for Deauville", cette année à partir du 10 août. Vous pourrez par ailleurs prendre connaissance du programme du Festival dès le 21 juillet sur le site internet officiel du Festival du Cinéma Américain.

     On murmure ici et là que le dernier et 22ème James Bond, de nouveau avec Daniel Craig, intitulé "Quantum of Solace", pourrait y être projeté en avant-première (mondiale?). Sa sortie est normalement prévue le 5 novembre 2008 en France. Ce ne sont là pour le moment que des rumeurs qui, si elles s'avéraient fondées, constitueraient une formidable victoire médiatique pour le festival (mais après tout l'édition 2007 a déjà fait très fort dans ce domaine) et la promesse d'une projection jubilatoire pour les festivaliers. A suivre sur "In the mood for Deauville" donc... En attendant, vous pouvez visionner la vidéo de la bande annonce ci-dessous:

    George Clooney 007.JPGEn attendant vous pouvez aussi toujours vous replonger dans mes comptes-rendus de l'édition 2007 sur "In the mood for Deauville" en cliquant ici (vous y trouverez le récit de la plupart des avant-premières, de soirées, de nombreuses photos, les récits et des extraits de vidéos des conférences de presse notamment de celle de Brad Pitt et Casey Affleck pour "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", chef d'oeuvre projeté en avant-première l'an passé) ou dans mes comptes-rendus des éditions précédentes sur "In the mood for cinema".

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    Photo "In the mood for Deauvillle" lors de l'avant-première de "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford"

    Vous pouvez également consulter le site internet officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Vous trouverez également une centaine de liens sur mon blog "In the mood for Deauville" pour vous informer le mieux possible avant de venir au Festival.

    Le blog "In the mood for Deauville" possède également un groupe sur Facebook destiné aux "Inconditionnels du Festival du Cinéma Américain de Deauville". Je vous invite à vous y inscrire et vous donne rendez-vous le 10 août sur "In the mood for Deauville" pour tout savoir sur ce 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Avant de finir, de nouveau un peu de musique, celle d'un chanteur des années 60 qui, comme je l'ai lu sur un blog, ici, contrairement à nombre de ses collègues de l'époque, a "échappé à la ringardisation", un chanteur que j'ai vraiment découvert lors du Festival du Film Romantique de Cabourg 2007 (voir mon récit du concert en cliquant ici), dont je vous recommande le nouvel album déroutant, inventif et très cinématographique. Pour en écouter des extraits, c'est là.

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    En vous souhaitant d'agréables plongées balnéaires et/ou "In the mood for cinema"...en n'oubliant pas que demain est "le premier jour du reste de [votre] vie.

    A très bientôt sur "In the mood for cinema" et "In the mood for Deauville", et plus tard sur "In the mood for Cannes". En attendant vous pouvez toujours me joindre par email à inthemoodforcinema@gmail.com ou laisser des commentaires sur ces blogs.

    Sandra.M