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  • Ouverture de la 5ème édition du Festival Franco-Coréen du Film à l’Action Christine

    coree.jpgIl y avait le Festival du Film Asiatique de Deauville que vous pouvez suivre chaque année en direct sur ce blog, depuis ma participation à son jury de cinéphiles. Il faut désormais compter avec un autre festival du cinéma asiatique, le Festival Franco-Coréen.

     C’est ainsi ce soir qu’aura lieu l’ouverture de la 5ème édition du Festival Franco-Coréen du Film au cinéma l’Action Christine (4 rue Christine-75006- Paris).

    57 films, courts et longs-métrages inédits seront ainsi projetés et une Master Class avec Ryoo Seung-wan, jeune réalisateur montant en Corée sera animée par Charles Tesson.

    Ce festival se déroulera du 9 au 16 novembre. C’est « The man from nowhere » de Lee Jeong-beom qui fera l’ouverture.

    Ce film a déjà connu un énorme succès en Corée avec 6 millions d’entrées. C’est le film “Break away” de Leesong Hee-il qui fera la clôture.

    Pour en savoir plus sur le festival, rendez-vous sur son site officiel.

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  • Critique de « Amore » (Io sono l’amore) de Luca Guadagnino: peinture sublime, haletante et bouleversante d'un cinéaste cinéphile

    « Amore » (Io sono l’amore) de Luca Guadagnino était projeté en avant-première du Festival Paris Cinéma 2010, un film sublime, haletant, bouleversant pour lequel j'ai eu un véritable coup de coeur. Il ne sort que mercredi prochain (22 septembre) en salles mais je tenais à vous en parler dès maintenant. Vous n'aurez aucune excuse pour passer à côté de ce petit bijou, déjà sélectionné à Sundance à Venise.

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    Pour la première avant-première publique du Festival Paris Cinéma 2010, les organisateurs nous avaient réservé une belle surprise avec ce film italien qui débute dans la demeure des Recchi, grande famille industrielle lombarde, à l’heure d’un tournant pour la famille puisque le fondateur de l’entreprise lègue l’affaire familiale à son fils Tancredi et à l’un de ses petits fils, Edouardo. Emma (Tilda Swinton), l’épouse de Tancredi, qui l’a épousé des années auparavant pour échapper à sa vie en Russie, rencontre Antonio, un cuisinier, ami de son fils par lequel elle va être immédiatement attirée…

    Dès les premiers plans : la ville de Milan alors inhabituellement grisâtre et enneigée, ce repas aux rituels et au rythme d’un autre temps, les plans silencieux et les couloirs interminables qui évoquent la monotonie suffocante de l’existence d’Emma…, Luca Guadagnino nous plonge dans une atmosphère d’une intemporelle étrangeté. Elégante, digne, laissant à peine affleurer sa  mélancolie, Emma semble être à la fois présente et absente, un peu différente (malgré son souci apparent des conventions sociales). Sa rencontre avec Edouardo, et d’abord avec sa cuisine filmée avec sensualité qu’elle déguste avec gourmandise, va progressivement la transformer. Une passion irrépressible va s’emparer d’elle : pour cette cuisine qui réveille ses sens et pour Antonio, le jeune cuisinier.

    « Amore » est un film foisonnant : de références, de sensations, d’intentions, de styles. Brillantes références puisque « Amore » cite ostensiblement  «Le  Guépard » de Visconti que ce soit par le nom d’un des personnages « Tancredi » qui rappelle Tancrède (le personnage d’Alain Delon dans « Le Guépard ») , la famille Recchi rappelant celle des Salina, mais aussi par l’opportunisme et la fin d’une époque que symbolise Tancredi qui vend son entreprise pour cause de globalisation à des Indiens pour qui « Le capitalisme c’est la démocratie » tout comme le Prince de Salina laissait la place à Tancrède et à une nouvelle ère dans « Le Guépard ». A ce capitalisme cynique et glacial s’oppose la cuisine généreuse et colorée par laquelle Emma est tellement séduite.

     Puis de Visconti nous passons à Hitchcock. Le film glisse progressivement vers un autre genre. La musique de John Adams se fait plus présente, la  réalisation plus nerveuse. Emma arbore un chignon rappelant celui de Kim Novak dans « Vertigo » auquel une scène fait explicitement référence. La neige laisse place à un éblouissant soleil. Emma est transfigurée, libérée, moins lisse mais enfin libre comme sa fille qui comme elle échappera aux archaïques principes familiaux et sera transformée par l’amour.

    Malgré ses maladresses (métaphore florale un peu trop surlignée à laquelle Jean Renoir –comme bien d’autres- avait déjà pensé dans « Une Partie de campagne »), ce film m’a littéralement happée dans son univers successivement étouffant puis lumineux, elliptique et énigmatique et même onirique. Il est porté par Tilda Swinton, qui interprète avec retenue et classe ce personnage mystérieux que la passion va faire revivre, renaitre, retrouver ses racines, sa personnalité enfouies et par la richesse de son personnage qui va se libérer peu à peu de toutes contraintes : vestimentaires, physiques, familiales, sociales.

    De chronique sociale, le film se transforme en thriller dont on sait le drame imminent mais qui ne nous surprend pas moins. Les dix dernières minutes sont réellement sublimes et d’une intensité inouïe. Riches de symboles (comme cette chaussure que Tancrèdi remet à Emma, la renvoyant à cette contrainte sociale, alors que Edouardo lui avait enlevé avec sensualité l’y faisant échapper),  de douleurs sourdes (d’Emma mais aussi du troisième enfant de la famille, que la caméra comme le reste de la famille tient à l’écart), de révoltes contenues que la musique (qui rappelle alors celle d’Hermann dans les films d’Hitchcock), les mouvements de caméra saccadés, les visages tendus portent à leur paroxysme, nous faisant retenir notre souffle.

    La caméra d’abord volontairement distante puis sensible puis sensuelle de Guadagnino épouse les atermoiements du cœur d’Emma et crée intelligemment une empathie du spectateur pour cette dernière. Un film de sensations (visuelles, sonores -que ce soit dans l’utilisation judicieuse de la musique ou des silences-, et presque gustatives) visuellement magnifique, envoûtant, sensible, sensuel, onirique,  prenant, l’œuvre d’un cinéphile et d’un cinéaste qui nous enserre dans son univers avec une rare maestria. A voir absolument.

    Sortie nationale : 22/09/2010

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  • Festival Paris Cinéma- Avant-première : critique de « Amore » (Io sono l’amore) de Luca Guadagnino avec Tilda Swinton, Marisa Berenson…

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    amore1.jpgAu programme de ma journée d’hier, en plus de la passionnante master class de Jane Fonda, deux avant-premières : « Amore » de Luca Guadagnino et « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan (dont je vous parlerai ultérieurement mais que je vous recommande d’ores et déjà). Pour la première avant-première publique du festival, les organisateurs nous avaient réservé une belle surprise avec ce film italien qui débute dans la demeure des Recchi, grande famille industrielle lombarde, à l’heure d’un tournant pour la famille puisque le fondateur de l’entreprise lègue l’affaire familiale à son fils Tancredi et à l’un de ses petits fils, Edouardo. Emma (Tilda Swinton), l’épouse de Tancredi, qui l’a épousé des années auparavant pour échapper à sa vie en Russie, rencontre Antonio, un cuisinier, ami de son fils par lequel elle va être immédiatement attirée…

    Dès les premiers plans : la ville de Milan alors inhabituellement grisâtre et enneigée, ce repas aux rituels et au rythme d’un autre temps, les plans silencieux et les couloirs interminables qui évoquent la monotonie suffocante de l’existence d’Emma…, Luca Guadagnino nous plonge dans une atmosphère d’une intemporelle étrangeté. Elégante, digne, laissant à peine affleurer sa  mélancolie, Emma semble être à la fois présente et absente, un peu différente (malgré son souci apparent des conventions sociales). Sa rencontre avec Edouardo, et d’abord avec sa cuisine filmée avec sensualité qu’elle déguste avec gourmandise, va progressivement la transformer. Une passion irrépressible va s’emparer d’elle : pour cette cuisine qui réveille ses sens et pour Antonio, le jeune cuisinier.

    « Amore » est un film foisonnant : de références, de sensations, d’intentions, de styles. Brillantes références puisque « Amore » cite ostensiblement  «Le  Guépard » de Visconti que ce soit par le nom d’un des personnages « Tancredi » qui rappelle Tancrède (le personnage d’Alain Delon dans « Le Guépard ») , la famille Recchi rappelant celle des Salina, mais aussi par l’opportunisme et la fin d’une époque que symbolise Tancredi qui vend son entreprise pour cause de globalisation à des Indiens pour qui « Le capitalisme c’est la démocratie » tout comme le Prince de Salina laissait la place à Tancrède et à une nouvelle ère dans « Le Guépard ». A ce capitalisme cynique et glacial s’oppose la cuisine généreuse et colorée par laquelle Emma est tellement séduite.

     Puis de Visconti nous passons à Hitchcock. Le film glisse progressivement vers un autre genre. La musique de John Adams se fait plus présente, la  réalisation plus nerveuse. Emma arbore un chignon rappelant celui de Kim Novak dans « Vertigo » auquel une scène fait explicitement référence. La neige laisse place à un éblouissant soleil. Emma est transfigurée, libérée, moins lisse mais enfin libre comme sa fille qui comme elle échappera aux archaïques principes familiaux et sera transformée par l’amour.

    Malgré ses maladresses (métaphore florale un peu trop surlignée à laquelle Jean Renoir –comme bien d’autres- avait déjà pensé dans « Une Partie de campagne »), ce film m’a littéralement happée dans son univers successivement étouffant puis lumineux, elliptique et énigmatique et même onirique. Il est porté par Tilda Swinton, qui interprète avec retenue et classe ce personnage mystérieux que la passion va faire revivre, renaitre, retrouver ses racines, sa personnalité enfouies et par la richesse de son personnage qui va se libérer peu à peu de toutes contraintes : vestimentaires, physiques, familiales, sociales.

    De chronique sociale, le film se transforme en thriller dont on sait le drame imminent mais qui ne nous surprend pas moins. Les dix dernières minutes sont réellement sublimes et d’une intensité inouïe. Riches de symboles (comme cette chaussure que Tancrèdi remet à Emma, la renvoyant à cette contrainte sociale, alors que Edouardo lui avait enlevé avec sensualité l’y faisant échapper),  de douleurs sourdes (d’Emma mais aussi du troisième enfant de la famille, que la caméra comme le reste de la famille tient à l’écart), de révoltes contenues que la musique (qui rappelle alors celle d’Hermann dans les films d’Hitchcock), les mouvements de caméra saccadés, les visages tendus portent à leur paroxysme, nous faisant retenir notre souffle.

    La caméra d’abord volontairement distante puis sensible puis sensuelle de Guadagnino épouse les atermoiements du cœur d’Emma et crée intelligemment une empathie du spectateur pour cette dernière. Un film de sensations (visuelles, sonores -que ce soit dans l’utilisation judicieuse de la musique ou des silences-, et presque gustatives) visuellement magnifique, envoûtant, sensible, sensuel, onirique,  prenant, l’œuvre d’un cinéphile et d’un cinéaste qui nous enserre dans son univers avec une rare maestria. A voir absolument.

    Sortie nationale : 22/09/2010

     

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  • Festival Paris Cinéma 2010 : ma sélection de films à voir

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    A quatre jours de l’ouverture du Festival Paris Cinéma 2010, il est temps de faire son programme et de s’organiser tant l’offre est riche. En attendant de vous livrer mes comptes rendus en direct du festival, avec au jour le jour le programme des films à ne pas manquer, voici déjà quelques films que je vous recommande avec leurs critiques pour la plupart d’entre eux. N’hésitez pas non plus à me recommander des films dans les commentaires !

    Films en compétition :

    Evidemment, je commence par les 8 films de la compétition ( "Alamar" de Pedro Gonzales-Rubio, "Le Braqueur" de Benjamin Heisenberg", "Cleveland contre Wall Street" de Jean-Stéphane Bron, "If I want to whistle, I whistle" de Florin Serban, "Mundane history" d'Anocha Suwichakornpong" , "La rivière Tumen" de Zhang Lu, "Sawako decides" de Yuya Ishii, "Sweet little lies" de Hitoshi Yazaki) que j’aurai la très douce obligation de voir. Quel que soit le festival, c’est toujours la section la plus intéressante, celle qui permet de découvrir les premiers pas de futurs grands cinéastes et souvent des œuvres différentes, singulières, novatrices et,  à lire les très prometteurs synopsis des films en compétition, ce festival ne devrait pas déroger à la règle. Chacun de ces films passe deux fois, vous n’aurez donc aucune excuse pour les manquer. Je vous livrerai mes impressions quotidiennement sur ces films en n’essayant de ne rien dévoiler des délibérations du jury.

    Films du Festival de Cannes 2010

    Viennent ensuite les films du Festival de Cannes, très nombreux à être projetés dans le cadre du Festival. Voici ceux que je vous recommande :

    -« Tournée » de Mathieu Amalric (compétition officielle du Festival de Cannes 2010- Prix de la mise en scène) -Ma critique –

    -« Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois (compétition officielle du Festival de Cannes 2010- Grand Prix) –Ma critique-

    -« L’autre monde » de Gilles Marchand (séance spéciale du Festival de Cannes 2010) – Ma critique-

    -« Poetry »de Lee Chang-dong (compétition officielle du Festival de Cannes 2010- Prix du scénario) – Ma critique

    -« L’Arbre » de Julie Bertucelli (Film de clôture du Festival de Cannes 2010) – Ma critique –

    -« Copacabana de Marc Fitoussi (Séance spéciale de la Semaine de la Critique 2010) – Ma critique-

    J’ai également entendu le plus grand bien du film de clôture « Tamara Drewe » de Stephen Frears  présenté hors compétition dans le cadre du Festival de Cannes 2010 .

    Si vous avez envie d’une expérience hypnotique, déconcertante, parfois, agaçante, et il faut le dire ennuyeuse (j’emploie pourtant très rarement ce terme pour un film, très relatif…) alors à vos risques et périls vous pourrez également aller voir la palme d’or 2010 « Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) » d’Apichatpong Weerasethakul.

    Rétrospectives et classiques :

    Le Festival programme aussi de nombreux classiques ou films plus récents déjà sortis en salles. Voici ma sélection de ceux que j’ai déjà vus et que je vous recommande :

    -« Babel » d’Alejandro Gonzalez Inarritu –Ma critique du film-

    -« Les chansons d’amour » de Christophe Honoré

    -« Dans Paris » de Christophe Honoré.

    -« On achève bien les chevaux » de Sydney Pollack (Dans le cadre de l’hommage à Jane Fonda)

    -« La Frontière de l’aube » de Philippe Garel –Ma Critique du film-

    -« La Poursuite impitoyable » d’Arthur Penn (dans le cadre de l’hommage à Jane Fonda)

    -« Lost in translation » de Sofia Coppola

    -“Hiroshima mon amour” d’Alain Resnais

    -“Stupeurs et tremblements” d’Alain Corneau

    -« Les Félins » de René Clément

    L’avant-première du festival à ne pas manquer :

    « Le Dernier maître de l’air » de M.Night Shyamalan même si le choix sera cornélien puisque le même jour à la même heure 3 autres films que je souhaite voir sont également programmés.

    Les master class:

    Ne manquez pas non plus les master class de M.Night Shyamalan, à 18h, le 9 juillet ni celle de Jane Fonda, à 17H30 le 3 juillet :

    Les films que je souhaite voir (en plus de ceux cités ci-dessus) :

     « Amore » de Luca Guadagnino, « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan, « L’Age de raison » de Yann Samuel, « Ondine » de Neil Jordan, « Des filles en noir » de Jean-Paul Civeyrac, « The Killer inside me » de Michael Winterbottom, « Belle épine » de Rebecca Zlotowski, « Rhapsodie en août » d’Akira Kurosawa, « Le Pont des arts » d’Eugène Greeen, « Le nom des gens » de Michel Leclerc, « D’amour et d’eau fraîche » d’Isabelle Czajka, « Commissariat »d’Ilan Klipper et Virgil Vernier, « Un homme qui crie » de Mahamat Saleh-Hanoun, « La vie au ranch » de Sophie Letourneur, « Le cavalier électrique » de Sydney Pollack, « Orly » d’Angela Shanelec.

    Pour en savoir plus sur le Festival et pour avoir tous les renseignements pratiques :

    Tous les articles consacrés à Paris Cinéma sur Inthemoodforcinema.com

    Le site officiel du Festival

    Suivez également les autres blogs in the mood : "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville", "In the mood for luxe" et suivez-moi sur twitter en direct du festival: @moodforcinema .

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  • Téléchargez le programme complet du Festival Paris Cinéma 2010

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    Comme vous le savez (peut-être) du 1er au 13 juillet je serai plus que jamais "in the mood for Paris Cinéma" pour la raison exposée ici. Un festival que j'attends avec impatience et que je me réjouis de pouvoir vous relater ici au jour le jour. La bonne nouvelle c'est que vous pourrez vous aussi pleinement profiter de ce festival ouvert à tous et très accessible. Il vous reste juste à faire les bons choix par parmi les 245 films présentés (de tous les pays, de tous les genres, de toutes les époques) et parmi les 350 séances du festival. 250 invités sont ainsi conviés à cette grande fête du cinéma qui se déroulera dans 13 lieux parisiens différents.

    Cliquez ici pour télécharger le programme complet du Festival Paris Cinéma 2010

    Cliquez ici pour accéder à mes précédents articles sur ce festival

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  • Programme et conférence de presse du Festival Paris Cinéma 2010 avec Jane Fonda et Bertrand Delanoë

     
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    pariscinema.jpgCe matin, dans les somptueux salons de la Mairie de Paris avait lieu la conférence de presse du Festival Paris Cinéma 2010 où j'étais invitée en tant que membre du jury blogueurs du festival (également composé de:  Un écran nommé passion, Cinédouard, 365 jours ouvrables, Rob Gordon a toujours raison, Sur la route du cinéma -avec qui j'aurai enfin le plaisir de partager un jury après que nous nous soyons succédées à ceux de Cabourg et Annonay- et Laterna magica) , une nouvelle expérience de jurée et d'immersion festivalière et cinématographique que je suis impatiente de vivre d'autant plus après l'annonce de la programmation particulièrement riche et variée  (même si resserrée par rapport aux années passées)! Je vous ferai bien entendu vivre le festival en direct et au jour le jour sur http://www.inthemoodforcinema.com.

    L'accent a été essentiellement mis sur l'accessibilité à tous du festival mais aussi sur l''encouragement à la création, et sur la transmission. Avec 75000 spectateurs en 2009,  Paris Cinéma, dont ce sera cette année la 8ème édition,  devient progressivement un rendez-vous incontournable de la saison estivale.

    La mairie était ce matin en ébullition avec la présence de Jane Fonda qui recevait la Grande Médaille de Vermeille de la Ville de Paris, en présence notamment de Costa-Gavras (membre fondateur du conseil d'administration du festival). Je vous laisse découvrir ces instants sur mes vidéos ci-dessous.

     

    Ensuite, Aude Hesbert (déléguée générale du festival) et Anne Barjot (secrétaire générale) ont présenté le programme du festival.

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     Le jury de la compétition internationale sera composé de :  Valérie Donzelli, Tom Novembre, Eric Reinhardt, Elisa Sednaoui, Elia Suleiman. 8 films figurent en compétition internationale en provenance de : Mexique, Allemagne-Autriche, Suisse-France, Roumanie-Suède, Thaïlande, Corée du Sud, Japon (deux films).

    En séance spéciale hors compétition : les films de Laetitia Masson, Valérie Donzelli, Blandine Lenoir, Louis Garrel, Sébastien Betbeder.

     Parmi les très nombreuses personnalités attendues : Aure Atika, Xavier Beauvois, Charles Berling, Julie Bertucelli, Emilie Dequenne, Sara Forestier, Jean-Paul Civeyrac, Charlotte Gainsbourg, Jacques Gamblin, Isabelle Huppert, Diane Kruger, Sophie Marceau, Yolande Moreaun, Tilda Swinton, Louis Garrel, Shinji Aoyama, Rinko Kikuchi, Naomiki Sato, Jane Fonda, Night Shyamalan...

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     Le film d'ouverture sera « You will meet a tall dark stranger » de Woody Allen (projection sur invitation, la présence de Woody Allen n'est pas encore confirmée, le 1er juillet à 20H au Gaumont Opéra Capucines), et le film de clôture précédée de la remise de prix de la Compétition Internationale sera «  Tamara Drewe » de Stephen Frears (le 12 juillet à 20H au mk2 Bibliothèque).

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    Les temps forts : un hommage à Jane Fonda en sa présence avec notamment une master class le 3 juillet à 17H30 ; une rétrospective M.Night Shyamalan avec notamment l'avant-première du « dernier maître de l'air » le 10 juillet en sa présence et une master class le 9 juillet ; une rétrospective Louis Garrel en sa présence avec une rencontre le 7 juillet à 18H ; une intégrale Eugène Green en sa présence avec notamment une leçon de cinéma le 11 juillet à 17h .

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    Le Japon sera le pays à l'honneur avec 105 films projetés mais aussi des inédits du Japon en présence de nombreux réalisateurs ; un hommage à Koji Wakamatsu en sa présence ; un focus sur Shinobu Terajima en sa présence ; un programme de films sur le Japon qui va de « Lost in translation »  à « Stupeur et tremblements » en passant par « Hiroshima mon amour » ; un focus sur Rinko Kikuchi  en sa présence ; un hommage à Sadao Yamanka...

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     Parmi les avant-premières et ressorties de l'été (projetées au Grand Action, Cinéma du Panthéon, Gaumont Opéra Capucines, UGC Ciné Cité Bercy, MK2 Bibliothèque, Gaumont Parnasse) :

     Films projetés dans le cadre de Paris Cinéma et dont vous pouvez trouver les critiques sur ce blog :

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     « L'Arbre » de Julie Bertuccelli

    « L'Autre monde » de Gilles Marchand

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    « Copacabana » de Marc Fitoussi

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    « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois 

    « Poetry » de Lee Chang-dong

    "You will meet a tall dark stranger" de Woody Allen

     Et parmi beaucoup d'autres avant-premières :

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     « Les amours imaginaires » de Xavier Dolan

    « La blonde aux seins nus » de Manuel Pradal

    « Le dernier maître de l'air » de M.Night Shyamalan

    « Des filles en noir » de Jean-Paul Civeyrac

    « Oncle Boonmee » d'Apichatpong Weerasethakul

    « Ondine » de Neil Jordan

    « Le petit tailleur » de Louis Garrel

    « Pieds nus sur les limaces » de Fabienne Berthaud

    « Un homme qui crie » de Mahamat-Saleh Haroun

     Par ailleurs, vous pourrez voir ou revoir une dizaine de chefs d'œuvre de l'histoire du cinéma sur copies neuves parmi lesquels :

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     « La dame au manteau d'Hermine » d'Ernst Lubitsch

    « Il était une fois dans l'Ouest » de Sergio Leone

    « On achève bien les chevaux » de Sydney Pollack

    « Vous ne l'emporterez pas avec vous » de Franck Capra

     Le 3 juillet aura lieu la nuit du cinéma avec des projections toute la nuit au Forum des images. Les spectateurs pourront ainsi passer d'une salle à l'autre en toute liberté avec un pass de 12 euros.

     Le 13 juillet au Centquatre, de 22H à 3H aura lieu la nuit ciné-karaoké  suivie d'un bal de clôture.

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    © Disney-Pixar

     D'autres événements : une journée « Toy story » en 3D relief (le 11 juillet) ; la brocante cinéma (10 juillet, de 9H à 20H) ; les traversées de Paris (balades ludiques et cinéphiles, le 3 et le 13 juillet) ; une exposition photo « Les invités du festival vus par Jérôme Bonnet » ; paris project (réservé aux professionnels) les lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 juillet : plateforme de coproduction internationale qui accueille chaque année durant 3 jours une sélection de projets étrangers en développement à la recherche de partenaires français et européens.

     Informations pratiques :

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     Informations et accueil

    Du vendredi 25 juin au mardi 13 juillet 2010, de 11h30 à 22h

    Espace Paris Cinéma - MK2 Bibliothèque

    Informations :  01 44 24 25 39

    e-mail : info@pariscinema.org

    site :  www.pariscinema.org

    métro Bibliothèque François-Mitterrand (ligne 14 / RER C), Quai de la Gare (ligne 6)

    bus N°62, 89 ou 132

     Offre réservée aux Paris CinéPass et accrédités

    Sur présentation de votre badge au Café Bibliothèque et au LG Café, un café vous sera offert lors de vos pauses déjeuner entre deux séances. Au Café Bibliothèque, bénéficiez de l'offre lors d'un repas.

    Au LG Café, bénéficiez de l'offre lors de l'achat d'une formule Hod-dog ou d'une formule Express.

     Tarifs

    Les cartes de fidélité (UGC illimité, Gaumont, Tirelire du Forum des images...), habituellement acceptées par les salles de cinéma, sont valables sur les séances du festival.

      Séance : 5€ / 4€ pour les moins de 12 ans

     Entrée libre pour les porteurs du Paris CinéPass 

    Les billets sont en vente uniquement dans la salle où est programmée la séance. Certaines salles permettent la réservation à l'avance des billets.

     Séance en 3D : 8€ / 7€ pour les moins de 12 ans / 3€ pour les porteurs du Paris CinéPass

     Tarification spéciale pour la location des lunettes 3D. Séances inaccessibles sans lunettes 3D.

      Rétrospective Sadao Yamanaka : 4€

     Entrée libre pour les porteurs du Paris CinéPass

      La Nuit du Cinéma (pas de billet à la séance) : Pass Nuit à 12€

     Entrée libre pour les porteurs du Paris CinéPass

     Le Pass Nuit du Cinéma est en vente au Forum des images à partir du 20 juin.

      Atelier Origami (réservé aux moins de 12 ans) : 5€

     Réservation obligatoire avant le 8 juillet au 01 55 25 55 36.

      Parcours « Les Traversées de Paris » : 5€ / 4€ pour les équipes préconstituées (de 4 à 6 personnes)- Réservation obligatoire

      Masterclass Jane Fonda et Rencontre avec Louis Garrel : 5€

     Entrée libre pour les porteurs du Paris CinéPass

     Entrée libre pour les soirées événementielles au CENTQUATRE, la Brocante Cinéma, l'exposition de photographies sur le parvis du MK2 Bibliothèque, et les leçons de cinéma / masterclass de la Bibliothèque Nationale de France.

      Paris CinéPass : 30€

     Carte nominative permettant l'accès à toutes les séances du festival, dans la limite des places disponibles. Elle ne constitue pas un coupe-file et ne donne pas droit à une entrée prioritaire dans la salle. Son détenteur doit impérativement retirer un billet aux caisses de la salle où est programmée sa séance. A l'entrée de la salle, présenter impérativement au contrôle le billet d'entrée avec le Paris CinéPass nominatif.

      En vente sur www.paris-cinema.org, sur www.fnac.com et dans les magasins Fnac.

     En vente à partir du 25 juin directement au MK2 Bibliothèque (présence obligatoire du titulaire pour l'insertion de la photo sur la carte Paris CinéPass).

      Informations pass@pariscinema.org

     Catalogue officiel : 5€

     En vente à l'Espace Paris Cinéma.

      Retrouvez le Festival  Paris Cinéma et l'agenda des festivals de l'été à Paris Ile-de-France ainsi qu'une sélection de musées, monuments, lieux insolites, idées shopping, balades à thème, itinéraires... sur le site du Nouveau Paris Ile-de-France : www.nouveau-paris-idf.com

     Le festival en direct :www.pariscinema.org. Pour tout connaître du programme, des modifications de dernière minute, et suivre le festival en direct dès le 3 juillet : interviews, reportages, photos...

     m.pariscinema.org : Le site mobile pour votre IPhone >> en savoir plus

     Le Festival est aussi sur :

    Facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=39519439380&ref=ts

     Twitter : http://twitter.com/pariscinema

     MySpace : http://www.myspace.com/festipariscinema

     DailyMotion : http://www.dailymotion.com/festivalpariscinema

     Le festival en images

    Toutes les images du festival réalisées et montées par les étudiants de l'École Supérieure Libre d'Études Cinématographiques (ESEC) sur le site du festival et sur www.esec.edu

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  • Les films du Festival de Cannes 2010 à Paris Cinéma

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    Parmi les très nombreuses avant-premières que proposera le Festival Paris Cinéma 2010, plusieurs films distingués lors du dernier Festival de Cannes seront projetés:

    Oncle Boonmee, la Palme d'Or du thaïlandais Apichatpong Weerasethakul

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    Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, Grand Prix du Jury, montré pour la première fois depuis Cannes et qui ne sortira que le 8 septembre Cliquez ici pour lire ma critique du film

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    Poetry de Lee Chang-dong (Prix du scénario)

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     Un homme qui crie de Mahamat-Saleh Haroun (Prix du Jury) 

     Tamara Drewe de Stephen Frears (hors compétition), qui fera la clôture du Festival .

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