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  • Le Salon du cinéma 2010 n'aura pas lieu

    salon du cinéma.jpgNous venons de l'apprendre: la 4ème édition du Salon du cinéma qui se tenait chaque année à Paris, en début d'année, n'aura pas lieu en 2010 et n'aura d'ailleurs probablement plus lieu, sous cette forme en tout cas, en raison de la complexité de son financement selon les dires des organisateurs.

    L'édition 2009 (dont inthemoodforcinema était partenaire, cliquez ici pour lire mes articles concernant cette édition) avait déjà été très compliquée à financer. La manifestation avait pourtant attiré 80000 spectateurs l'an passé.

    Les organisateurs stigmatisent ainsi les pouvoirs publics qui "montraient davantage d'intérêt pour être présents aux soirées d'inauguration que pour discuter financement". Là n'est peut-être pas non plus la seule raison de cette difficulté de financement...

     salon du cinema 3.jpgIl faut ainsi avouer que le dispositif n'était guère approprié à une telle manifestation qui ressemblait davantage à un centre commercial avec une monstrueuse cacophonie (que signalaient la plupart des participants) qu'à une manifestation mettant à l'honneur le cinéma. 

    Alors que Lyon vient de créer son festival, Paris, capitale mondiale du 7ème art, ne possède toujours pas de manifestation cinématographique d'envergure capable de se différencier du Festival de Cannes sans se retrouver dans son ombre. Là est sans doute la difficulté... mais l'Italie a bien réussi à créer et à pérenniser le Festival de Rome sans faire de l'ombre à Venise ni, au contraire, subir l'ombre de la Mostra . Alors...pourquoi pas nous?

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  • Débat autour du film"Vincere" au cinéma Saint Germain des Prés

    vincere.jpgExceptionnellement, aujourd'hui, pour cause d'absence et de pérégrinations loin d'internet, juste une petit info pour vous signaler que le cinéma Saint Germain des Prés ( dont je vous parle souvent ici et dont la programmation est toujours intéressante) organise, ce soir, un débat autour du film "Vincere".

    Projection du film à 20H suivie d'un débat avec le journaliste spécialiste du cinéma italien Eugenio Renzi.

    Cinéma Saint Germain des Prés- 22 rue Guillaume Apollinaire- 75006 Paris -

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  • « Micmacs à Tire-Larigot » de Jean-Pierre Jeunet

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    Un film de Jean-Pierre Jeunet est toujours pour moi un rendez-vous à ne pas manquer depuis « Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain », probablement le film que j'ai revu le plus grand nombre de fois au cinéma l'année de sa sortie. « Micmacs à Tire-Larigot » étant (seulement) son 6ème film, l'attente était  à la hauteur de la rareté des films du cinéaste. Si cette histoire m'avait au départ laissée assez sceptique, la passion avec laquelle Jean-Pierre Jeunet en avait parlé lors de sa Master Class (vous pouvez en lire le récit en cliquant ici) avait fait voler en éclats toutes mes réserves. C'est donc avec les yeux écarquillés et l'impatience d'un enfant qui va faire son tour de manège favori que je me suis plongée à nouveau dans l'univers de Jean-Pierre Jeunet.

    Evidemment, comme toujours chez Jeunet, cela se déroule à Paris mais avant Paris il y a le désert marocain, là où une mine explose et tue un homme avant qu'une balle perdue, des années plus tard, vienne se loger dans le cerveau de son fils Bazil (Dany Boon). C'est alors une bande de chiffonniers aussi fantasques que leurs surnoms qui le recueille : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, par hasard, Bazil se trouve face au bâtiment des fabricants d'armes qui sont la cause de ses déboires. Avec l'aide de sa truculente bande, il décide de se venger.

     J'avoue qu'au départ, c'est avec délectation que je me suis replongée dans l'univers de Jeunet, totalement embarquée dans son royaume fantaisiste et poétique, son Paris à la fois désuet et intemporel, avec ses personnages attendrissants dont les particularités accumulées rendent les premières scènes de la joyeuse troupe irrésistibles. Et aussi farfelus soient-ils, Jeunet arrive à nous faire croire à leur existence, à nous immerger dans son univers, si reconnaissable et particulier, à rendre crédibles ces personnages joyeusement fêlés (dans les deux sens du terme) et burlesques, quelque part entre Keaton et Chaplin. Avec lui on peut tout croire : aux contorsionnistes dans les réfrigérateurs, aux robes qui dansent, et même que cette bande de joyeux lurons parvienne à mener la vie dure à une bande de marchands d'armes.

     J'ai lu ici et là qu'on reprochait à Jeunet de faire toujours la même chose... Un comble ! Moi, c'est justement pour cela que je l'apprécie. Pour cet univers qui n'appartient qu'à lui. Et avoir un univers reconnaissable en un seul plan est bien là la marque des grands cinéastes auxquels Jeunet appartient indéniablement.

     Et puis il y a la précision du décor, chaque objet semble avoir une âme, une histoire. Il y a Paris, aussi, toujours, une sorte de Paris souterrain qui ne laisse voir sa poésie qu'aux âmes rêveuses et égarées. Alors oui, c'est plein de bons sentiments,  d'une tendre innocence.  Et alors ? Non, décidément tout cela ne méritait pas ce lynchage.

     Oui, mais voilà, malgré tout cela, moi je suis comme les enfants, il faut qu'on me raconte une histoire ou à défaut que le tour de manège soit tellement époustouflant qu'il me fasse oublier qu'il n'y en a pas. Or, passée la première surprise et le plaisir de découvrir ces personnages, il faut bien admettre l'évidence : il n'y a pas de scénario. Jeunet et Laurant semblent s'être tellement concentrés sur leurs personnages, certes particulièrement bien dessinés, qu'ils ont oublié de leur faire vivre une histoire pour les embarquer dans une suite de saynètes abracadabrantesques et finalement ennuyeuses.

     Et puis il manque la rengaine entraînante de Yann Tiersen (remplacé ici par Raphaël Beau). Et la photographie n'est peut-être pas aussi éblouissante que celle à laquelle Jeunet nous avait habitués : c'est Tetsuo Nagata (La Chambre des officiers, La Môme...) qui s'en charge ici.

     Mais « Micmacs à Tire-Larigot » est aussi et avant tout un hommage au cinéma. En témoignent ces affiches de « Micmacs » plantés dans le décor, discrète mise en abyme pour nous signifier que le vrai héros, c'est finalement le cinéma. Il y a aussi ce très bel hommage au « Grand sommeil » d'Howard Hawks, ou encore à Tati avec cette scène de l'aéroport digne de « Playtime » sans parler de Dany Boon qui emprunte autant à Bourvil qu'à Chaplin et s'intègre merveilleusement à l'univers de Jeunet. (Marie-Julie Baup, sorte de petite sœur d'Amélie Poulain, et Julie Ferrier sont également remarquables).

     Mais malgré cela, quelqu'un qui m'emmène dans son bouillonnant univers, qui aime autant le cinéma, pour qui la poésie n'est pas un vilain mot, qui les aime tellement les mots justement (oui les dialogues sont très écrits, et alors, ils font mouche !) me ferait presque oublier cette dernière demi-heure où l'ennui a dominé et la déception face à autant de talent, de créativité, dé singularité gâchées par la faiblesse du scénario.

  • Palmarès du Festival Paris Cinéma 2009

    pariscinema.jpgCe soir s'achève la 7ème édition du Festival Paris Cinéma (pour voir le programme de cette dernière journée, rendez-vous sur le site officiel du Festival) dont vous avez pu lire les critiques de quelques projections sur ce blog ("Le ruban blanc" de Michael Haneke, "Memory of love" de Wang Chao, "L'affaire Farewell" de Christian Carion, "Public Enemies" de Michael Mann...), un festival dont le principal intérêt reste la diversité de sa programmation mais aussi son ouverture au public, à tous les publics, même s'il serait peut-être bien de le recentrer thématiquement et géographiquement afin de lui procurer une véritable cohésion et cohérence, et surtout espérons que l'an prochain le MK2 Bibliothèque sera abandonné au profit d'un endroit plus chaleureux où les employés du cinéma ne rechignent pas à vendre les places pour le festival (voire ne refusent pas carrément de les vendre à certaines heures de la journée), un endroit entièrement consacré au festival afin de créer l'unité, la convivialité et l'aspect festif qui lui font encore défaut, et afin qu'il arrive à la hauteur de feu Festival du Film de Paris et plus encore de ses homologues européens: Berlin, Rome (ce dernier ayant réussi à s'imposer comme un grand rendez-vous cinématographique en seulement deux ans)... La capitale du 7ème art mérite un festival à la hauteur de sa réputation: un festival prestigieux et populaire. Nul doute que Paris Cinéma saura le devenir...un jour, s'il y aspire réellement.

    Le jury et le public ont rendu leurs verdicts hier:

    PALMARES DU 7ème FESTIVAL PARIS CINEMA

    Longs métrages :
    - Prix du Jury :" L'Autre Rive" de George Ovashvili (prix doté par Métrobus)
    - Prix du Public :  "La Nana" de Sebastián Silva
    - Prix de l'Avenir : "Vegas : Based on a True Story" d'Amir Naderi

    Courts métrages :
    - Prix du Public : "Diplomacy" de Jon Goldman
    - Prix CinéCinéma : Vostok" de Jan Andersen
    - Prix de l'Emotion-KooKaïFilms : "L'Autre Monde" de Romain Delange

    Films de l'Avenir : "Dehors" de Charlotte Buisson-Tissot.
    Prix OFQJ de la meilleure "critique" d'étudiants : Morgan Rosemberg

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  • Festival Paris Cinéma 2009: Jean-Pierre Léaud et les autres

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    baisersvolés.jpgBadge en poche, me voilà prête pour cette édition 2009 du Festival Paris Cinéma dont le coup d'envoi a été donné par l'avant-première de "Public Enemies" de Michael Mann.

     Même si je pourrai peu en profiter cette année, je vais essayer de régulièrement vous informer de la programmation et des évènements à ne pas manquer. Au premier rang de ceux-ci, évidemment la rétrospective Jean-Pierre Léaud, au cinéma Reflet Médicis (5ème) qui vous permet de revoir de nombreux classiques, notamment de Truffaut comme "Baisers volés" (cliquez ici pour lire ma critique, vous pouvez revoir ce film le 11 juillet à 18H), "L'Amour en fuite", "Les 400 coups"... mais aussi de Godard ("Week-end",  "La Chinoise", "Masculin, Féminin"...) mais aussi "La Maman et la Putain" de Jean Eustache (aujourd'hui, à 17H30), une projection qui sera suivie d'une rencontre avec Jean-Pierre Léaud.

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    Le festival propose aussi un grand nombre d'avant-premières auxquelles vous pouvez aisément assister à condition d'acheter vos places à l'avance (et encore certaines ne sont pas forcément pleines) avec notamment ce soir au programme: "Bancs publics (Versailles Rive Droite)" de Bruno Podalydès à l'UGC Ciné Cité Bercy , à 20H.

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    Hier soir avait lieu la toute première avant-première de "La folle histoire d'amour de Simon Eskenazy" de Jean-Jacques Zilbermann... que la remarquable prestation d'Antoine de Caunes et la réjouissante apparition d'Elsa Zylberstein et la découverte  Mehdi Dehbdi parviendraient presque à sauver, un film auquel je préfère néanmoins (et de loin) celui dont il est la suite "L'Homme est une femme comme les autres" du même Jean-Jacques Zilbermann avec les mêmes Antoine de Caunes et Elsa Zylberstein. Pour le reste, je préfère me souvenir de la citation de Truffaut évoquée par le réalisateur avant la projection: « Faire un film c’est dire dans le noir à des gens qu’on ne connaît pas quelque chose qu’on n’oserait peut-être pas dire à une seule personne ». Tout à fait d'accord... à condition que le spectateur se sente impliqué. A vous de me dire si vous parvenez à l'être (sortie du film: novembre 2009 ).

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  • "Public Enemies" de Michael Mann en ouverture du 7ème Festival Paris Cinéma

    publicenemies3.jpgJe vous rappelle que ce soir a lieu l'ouverture du 7ème Festival Paris Cinema, un festival que vous pourrez suivre sur Inthemoodforcinema.com .

     C'est le dernier film de Michael Mann "Public Enemies" qui fera l'ouverture, à 20H, à l'UGC Normandie.

    Je vous rappelle que ce film sera également projeté en avant-première à la Cinémathèque ( ce même jeudi à 21H, salle Henri Langlois ) à l'occasion du cycle Michael Mann et qu'Inthemoodforcinema.com vous fait  gagner 20 places pour ce cycle (cliquez ici pour participer au concours).

     Cliquez ici pour lire ma critique de Public Enemies en avant-première.

    Cliquez ici pour en savoir davantage sur le Festival Paris Cinéma 2009.

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  • Programme du Festival Paris Cinéma 2009

    pariscinema.jpgAvant de vous parler au moins de l'un des trois magnifiques films vus ces derniers jours ("To be or not to be" de Lubitsch,  "Wall street" d'Olivier Stone", "Raisons d'Etat" de Robert de Niro), je vous rappelle que du 2 au 14 juillet prochain aura lieu la 7ème édition du Festival Paris Cinéma avec, comme chaque année, au programme : une compétition internationale de longs et de courts-métrages,  des avant-premières, des ressorties de l'été, des invités d'honneur (Claudia Cardinale, Jean-Pierre Léaud, Tsai Mong-liang-  je vous parlerai bientôt de son dernier film "Visages" vu au dernier festival de Cannes-, Lluis Minarro/ Les Productions Eddie Saeta, Naomi Kawase).

    La Turquie sera cette année le pays à l'honneur.

     Vous pourrez aussi participer ou assister à de nombreux évènements:  La Nuit du Cinéma - ouverture publique,  Clôture publique : la fête au CENTQUATRE,  Les Films de l'Avenir,  L'Adami fait son cinéma,  La Brocante Cinéma,  Exposition photo : les invités du festival vus par Jérôme Bonnet,  Ciné-concerts Kenji Mizoguchi,  Retour de flamme,  Comédies sexy d'Asie.

    Parmi les Longs métrages,  Courts métrages , films en avant-première et ressorties de l'été on note la palme d'or du Festival de Cannes 2009 "Le ruban blanc" de Michael Haneke, le très beau film de Suleiman "le temps qui reste" (que je vous recommande vivement), le film d'animation "Là-haut" (dont vous pouvez lire ma critique en cliquant ici).

    Comme chaque année, le Festival Paris Cinéma sera ouvert à tous les publics avec des séances à 5€ ou le Paris CinéPass vendu au tarif de 25€ et que vous pouvez obtenir directement sur le site de pariscinema.org .

    Cette année, le festival a eu la bonne idée de ne pas "décentrer" toutes les projections au mk2 bibliothèque. Inthemoodforcinema.com sera présent à quelques projections pour vous en parler sur ce blog. A suivre en juillet donc!

    Site officiel du festival: http://www.pariscinema.org

    Cliquez sur "lire la suite" pour voir la bande-annonce de l'édition 2009 de Paris Cinéma et la liste des avant-premières et des ressorties.

    Lire la suite

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