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  • Concours exceptionnel: gagnez des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009!

    Concours Deauville 2009: le règlement

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    deauvilleaffiche2009.jpgInthemoodfordeauville.com, grâce à Orange, partenaire officiel de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, a le grand plaisir d'avoir 18 pass pour ce festival à vous faire gagner!

    Chaque jour, jusqu'à la fin de la semaine prochaine, vous pourrez donc gagner des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Pour cela, il vous suffira d'être les premiers à répondre aux questions publiées sur "In the mood for Deauville" -très simples aujourd'hui- (ces questions changeront à chaque fois qu'une nouvelle journée de pass sera en jeu), et à m'envoyer vos réponses, accompagnées de vos coordonnées, par email à inthemoodforcinema@gmail.com  avec, comme intitulé de l'email "Concours inthemoodfordeauville". Avant de participer, regardez bien le jour pour lequel les pass sont mis en jeu et assurez-vous bien, surtout, d'être disponibles le jour en question. Ces pass ne seront pas échangeables. Une même personne ne pourra gagner qu'un seul pass sur toute la durée du concours, afin qu'il y ait le plus de gagnants possibles (sauf précision contraire préalable). Je précise enfin qu'il s'agit de pass qui  donnent "uniquement" accès à toutes les séances en journée et qui sont valables seulement pour le jour en question.

    Aujourd'hui, je mets en jeu 3 pass pour le dimanche 6 septembre 2009. Dès que ces pass seront remportés, je mettrai en jeu les pass pour le jour suivant, avec de nouvelles questions, et ainsi de suite jusqu'à ce que les 18 pass soient gagnés. Rendez-vous chaque jour sur In the mood for Deauville pour connaître les questions et les lots du jour. Les gagnants seront contactés directement par email.

    Que dire de plus sinon que je vous souhaite bonne chance et vous invite vivement à participer, je ne vous répèterai pas une fois de plus à quel point ce festival est agréable, le blog In the mood for Deauville témoignant déjà, je pense, de ma passion pour celui-ci.

    Cliquez ici pour accéder à In the mood for Deauville et pour gagner des pass pour le dimanche 6 septembre 2009 et les jours suivants!

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 1 commentaire
  • « Enfant 44 » de Tom Rob Smith (sélection du Prix littéraire des lectrices de Elle 2010)

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    enfant44.jpgAprès « Paris-Brest » de Tanguy Viel, catégorie roman,  « L'homme qui m'aimait tout bas » d'Eric Fottorino, catégorie document, je termine cette première sélection mensuelle du Prix littéraire des lectrices de Elle 2010, dont je fais partie du jury, par le livre sélectionné dans la catégorie policier : « Enfant 44 » de Tom Rob Smith.

    Résumé : Hiver 1953, Moscou. Le corps d'un petit garçon est retrouvé sur une voie ferrée.  Agent du MGB, la police d'État chargée du contre-espionnage, Leo est un officier particulièrement zélé. Alors que la famille de l'enfant croit à un assassinat, lui reste fidèle à la ligne du parti : le crime n'existe pas dans le parfait État socialiste, il s'agit d'un accident. L'affaire est classée mais le doute s'installe dans l'esprit de Leo.  Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Leo est contraint à l'exil avec sa femme Raïssa, elle-même convaincue de dissidence. C'est là, dans une petite ville perdue des montagnes de l'Oural, qu'il va faire une troublante découverte : un autre enfant mort dans les mêmes conditions que l'« accident » de Moscou.  Prenant tous les risques, Leo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d'eux des ennemis du peuple...

     C'est donc en 1953 que se déroule l'histoire d' « Enfant 44 », l'année de la mort de Staline, l'année où Khrouchtchev prit le pouvoir.  Cet « Enfant 44 » pourrait aussi s'intituler « Plongée dans l'enfer du communisme stalinien» tant chaque page, chaque fait, terrible souvent, rappellent à quel point ce régime était aveuglé par son fanatisme terrifiant et à quel point le principe d'égalité fallacieux,  tellement malmené, était un prétexte à une société inique qui broyait les âmes, les sensibilités, l'honneur de chacun et à  quel point il représentant l'horreur absolue. La suspicion régnait. La suspicion d'anticommunisme et d'hostilité au régime, crime suprême, seul crime d'ailleurs puisque dans cet Etat parfait le crime ne pouvait exister.  

    C'est d'abord cet aspect historique qui m'a passionnée, cette démonstration de ce régime que nous connaissons évidemment mais dont Tom Rob Smith, par le biais de cette intrigue haletante, fait l'implacable démonstration de l'absurdité et de la rigidité des règles. On la suit d'autant mieux que cette démonstration prend les traits de Leo, ce bel officier tellement zélé, membre du MGB, le contre-espionnage, poste crucial puisque tout le monde était soupçonné d'espionnage pour un rien : une lecture, un geste, un mot, un regard. Peu à peu Leo va prendre conscience de la folie de ce régime dont il était un des plus fervents défenseurs et même un acteur. Ses péripéties périlleuses, ses découvertes révoltantes vont  progressivement lui ouvrir les yeux sur une effroyable réalité.

    Mais au-delà de l'aspect historique, c'est avant tout un vrai thriller, haletant, puisque Leo est sur les traces d'un tueur en séries coupable d'actes monstrueux que ce régime absurde et la dureté de l'existence qu'il implique ont d'une certaine manière enfanté. Ce roman a donc la rudesse de cette époque, et certains évènements, particulièrement sordides, sont parfois difficilement supportables mais le personnage de Leo est tellement attachant que nous passons outre. C'est avant tout le portrait d'un homme, le réveil d'une âme dans une époque qui les broyait.

    L'écriture est simple (parfois un peu trop), directe, rythmée, très cinématographique : rien d'étonnant à cela puisque Tom Rob Smith, dont c'est ici le premier roman, a travaillé pendant cinq ans comme scénariste. Ridley Scott ne s'y est d'ailleurs pas trompé puisqu'il a décidé de l'adapter au cinéma. En résulte parfois des raccourcis un peu faciles, des « ficelles » récurrentes et peut-être un regret : celui du manque de descriptions des lieux, Tom Rob Smith se concentrant sur les faits et l'action. On pourrait aussi lui reprocher une fin abracadabrantesque (mais paraît-il que son histoire est inspirée de faits réels même si on ignore dans quelle mesure, ce qui ne la rend que plus effroyable et stupéfiante) et une happy end très hollywoodienne qui contraste avec la noirceur de l'ensemble mais apporte peut-être aussi une bouffée d'air frais nécessaire après cette plongée palpitante, sombre et bien documentée, dans l'enfer du système soviétique. 

  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009: complément de programmation

    deauvilleaffiche2009.jpgLa semaine dernière, je vous résumais le programme de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (que vous pouvez retrouver en cliquant ici) qui vient d'être complèté.

    J'en profite également pour vous annoncer que, en partenariat avec Orange, j'aurai le plaisir de vous permettre très prochainement de gagner une dizaine de pass journaliers pour ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009 (même pour le week end).

    -tempsnest.jpgNous savions déjà que la cérémonie d'ouverture de cette 35ème édition, le vendredi 4 septembre prochain, serait marquée par un concert de Julia Migenes, nous connaissons désormais le nom du film d'ouverture.

    Il s'agira de "The Time Traveler's wife" (Le temps n'est rien) de Robert Schwentke avec Eric Bana et Rachel Mc Adams.

    Ce film de science-fiction sortira en salles le 29 novembre 2009, il raconte la relation d'un homme et d'une femme dans laquelle l'homme possède  des gènes lui permettant de voyager dans le temps et de s'observer ainsi à plusieurs étapes de sa vie.

     

    Andygarcia.jpg-Après Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter et Charlie Kaufman, le Festival du Cinéma Américain de Deauville propose cette année un rendez-vous avec l'acteur, producteur, réalisateur et compositeur Andy Garcia qui parlera de son travail et répondra aux questions des personnes présentes.

    Cette rencontre aura lieu dans la salle Lexington, située dans l'enceinte du CID, le samedi 12 septembre a 17 heures.

    L'accès est gratuit, dans la limite des places disponibles.

    Inthemoodfordeauville.com vous fera bien entendu un résumé de cette rencontre pour ceux qui ne pourront pas y assister. Retrouvez toute la filmographie d'Andy Garcia dans l'article qui lui a été consacré (rubrique "hommages" du blog inthemoodfordeauville.com).

    -6 films viennent complèter la liste des 11 Premières que vous pouvez retrouver en cliquant ici. 

    "The Informant" de Steven Soderbergh avec Matt Damon, Scott Bakula, Joel McHale...

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    Synopsis: L'histoire vraie d'une "taupe" du FBI infiltrée au coeur d'un célèbre scandale industriel qui vit la société japonaise Archer Daniels Midland, spécialisée dans l'Agro-alimentaire, frauder et engranger des dizaines de millions de dollars de profits illégaux...

    Sortie en salles: le 30 septembre 2009 

    "Me and Orson Welles" de Richard Linklater avec Zac Efron, Claire Danes, Christian Mc Kay...

    Synopsis: EN 1937, Orson Welles offre un rôle dans sa prochaine production à un étudiant croisé dans une rue de New-York. La vie du jeune homme va en être bouleversé...

    "District 9" de Neill Blomkamp avec Sharlto Copley, David James, Jason Cope...

    (Actuellement en tête du box-office aux Etats-Unis)

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    Synopsis: Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...
    Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...
    Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre.
    La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien.
    Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...

    Sortie en salles: le 16 septembre 2009

    "Entre Nos" de Paola Mendoza et Gloria La Morte avec Paola Mendoza, Andres Munar, Anthony Chisholm

    Synopsis: Mariana a élevé ses deux enfants en Colombie avant de partir à New York pour rejoindre leur père qui était parti travailler aux Etats-Unis des années auparavant. Un soir, il leur annonce qu'il va s'installer à Miami... mais sans eux. Sans personne pour l'aider dans cette ville qui lui est étrangère et maîtrisant mal l'anglais, Mariana va devoir trouver un moyen de subvenir aux besoins de sa famille, émotionnellement comme financièrement.


    Wonderful World de Josh Goldin avec Matthew Broderick, Sanaa Lathan, Jodelle Ferland, Jesse Tyler Ferguson

    Synopsis: Ben Singer, l'homme le plus négatif du monde, refuse de croire que le moindre miracle soit possible. Lorsque son colocataire tombe malade, Ben est contraint d'héberger Khadi, sa sœur sénégalaise. Cet improbable ménage à deux va devenir quelque chose d'autre et la nature habituellement autodestructrice de Ben va bientôt faire place à l'inspiration...

    -Deux films viennent également compléter les 9 films en compétition déjà annoncés (ici):

    "Shrink" de Jonas Pate avec Kevin Spacey, Saffron Burrows, Jack Huston...

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    Synopsis: Un psychiatre pour stars est incapable de de ressaisir après un récent drame personnel. Fumeur de marijuana chronique, il ne s'occupe plus de son apparence et perd confiance quant à sa capacité à aider ses patients...

    "Youth in revolt" de Miguel Arteta avec Michael Cera, Ray Liotta, Steve Buscemi...

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    Synopsis: Comédie. Les aventures sentimentalo-rocambolesques de Nick Twisp, un adolescent amoureux lancé sur les traces de la fille de ses rêves...

    -deauvilleaffiche2009.jpgJe vous annonçais la composition des jurys de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, il y a 15 jours. Vous pouvez la retrouver, ici.

     Bruno Podalydès viendra compléter le jury longs-métrages. Contrairement à ce que je vous avais annoncé, Déborah François ne sera pas dans le jury Révèlation Cartier mais dans le jury longs-métrages présidé par Jean-Pierre Jeunet. Louise Monot, quant à elle, rejoint le jury Cartier.

    -Trois documentaires viennent compléter la liste de ceux dont je vous parlais la semaine dernière (cf rubrique "Docs de l'oncle Sam" du blog inthemoodfordeauville.com.)

    FACING ALI de Pete McCormack

    Mohamed Ali, trois fois champion du monde des poids lourds, doit sa renommée autant à ses performances sportives qu'à son verbe haut. Aujourd'hui dix de ses anciens adversaires lui rendent hommage à travers ce documentaire.

    OUTRAGE de Kirby Dick

    Un réquisitoire contre l'hypocrisie de politiciens n'ayant pas fait leur ≪ coming out ≫ mais accumulant de scandaleux records de vote contre les droits des homosexuels, et militant activement contre la communauté gay à laquelle ils appartiennent. En révèlant les vies cachées de certains puissants responsables américains, ce documentaire témoigne du mal qu'ils ont infligé à des millions d'Americains et examine la complicité des medias qui n'ont pas devoilé leurs secrets.

    WILLIAM KUNSTLER : DISTURBING THE UNIVERSE de Sarah et Emily Kunstler

    William Kunstler, était l'un des avocats les plus célèbres et les plus controversés du vingtième siècle. Il s'est battu pour les droits civils et a representé des activistes antimilitaristes, mais aussi des terroristes et des assassins. Dans ce documentaire, les réalisatrices explorent la vie de leur père : du père de famille de classe moyenne à l'avocat engage, finalement devenu l'avocat le plus détesté d'Amérique.

    - Le programme des "Nuits Américaines" 2009: poursuivant sa collaboration avec la Cinémathèque française, le Public Système Cinéma proposera pour ce rendez-vous qui fête sa troisième édition, une programmation au cinéma Le Morny de Deauville, dédiée aux films de guerre et à la comédie, mais aussi des nuits dédiées aux personnalités auxquelles le festival rendra hommage avec pour résultat une pogrammation très éclectique.

     Ces séances sont très accessibles, le vous les recommande. Un pass spécial exclusivement dédié aux Nuits Americaines sera proposé au public au prix de dix euros pour toute la durée du Festival, et pour un euro supplémentaire aux festivaliers.

    FILMS DE GUERRE

    1941 SERGEANT YORK (Sergent York) de Howard Hawks

    1957 PATHS OF GLORY (Les sentiers de la gloire) de Stanley Kubrick

    1958 THE NAKED AND THE DEAD (Les nus et les morts) de Raoul Walsh

    1970 M*A*S*H de Robert Altman

    1989 CASUALTY OF WAR (Outrages) de Brian de Palma

    COMEDIES

    1928 THE CAMERAMAN (Le cameraman) de Edward Sedgwick

    1933 DUCK SOUP (Soupe au canard) de Leo McCarey

    1937 NOTHING SACRED (La joyeuse suicidee) de William A. Wellman

    1938 HOLIDAY (Vacances) de George Cukor

    1942 TO BE OR NOT TO BE (Jeux dangereux) de Ernst Lubitsch

    1952 MONKEY BUSINESS (Cherie je me sens rajeunir) de Howard Hawks

     

    Le festival offrira également au public la possibilité de redécouvrir les films de Robert Aldrich, dont certains seront repris dans le cadre d'une rétrospective unique à la Cinémathèque française (du 26 août au 5 octobre) :

    LA NUIT ROBERT ALDRICH

    1954 VERA CRUZ

    1955 KISS ME DEADLY (En quatrieme vitesse)

    1955 THE BIG KNIFE (Le grand couteau)

    1962 WHAT EVER HAPPENED TO BABY JANE? (Qu'est-il arrive a Baby Jane?)

    1971 THE GRISSOM GANG (Pas d'orchidees pour Miss Blandish)

    D'autre part, le cinéma Le Morny sera également le théâtre de séances spéciales en hommage aux personnalités mises à l'honneur par le festival cette année et proposera :

    LA NUIT HARRISON FORD

    1987 FRANTIC de Roman Polanski

    1988 WORKING GIRL de Mike Nichols

    1997 THE DEVIL'S OWN (Ennemis rapproches) de Alan J. Pakula

    1999 RANDOM HEARTS (L'ombre d'un soupcon) de Sydney Pollack

    2000 WHAT LIES BENEATH (Apparences) de Robert Zemeckis

     

    LA NUIT ROBIN WRIGHT PENN

    1987 THE PRINCESS BRIDE (Princesse Bride) de Rob Reiner

    1994 FORREST GUMP de Robert Zemeckis

    1997 SHE'S SO LOVELY de Nick Cassavetes

    2002 WHITE OLEANDER (Laurier blanc) de Peter Kosminsky

    2008 WHAT JUST HAPPENED (Panique a Hollywood) de Barry Levinson

     

    LA NUIT ANDY GARCIA

    1990 THE GODFATHER: PART III (Le parrain 3) de Francis Ford Coppola

    1997 NIGHT FALLS ON MANHATTAN (Dans l'ombre de Manhattan) de Sidney Lumet

    2001 OCEAN'S ELEVEN de Steven Soderbergh

    2004 MODIGLIANI de Mick Davis

    2005 THE LOST CITY (Adieu Cuba) de Andy Garcia

     

    LA NUIT DAVID ZUCKER, JIM ABRAHAMS & JERRY ZUCKER

    1980 AIRPLANE ! (Y a-t-il un pilote dans l'avion ?) de David Zucker, Jim Abrahams & Jerry Zucker

    1984 TOP SECRET ! de David Zucker, Jim Abrahams & Jerry Zucker

    1988 THE NAKED GUN : FROM THE FILES OF POLICE SQUAD ! (Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?) de David Zucker, Jim Abrahams & Jerry Zucker

    1991 HOT SHOTS de Jim Abrahams

    2006 SCARY MOVIE 4 de David Zucker

     

  • 10 bonnes raisons de courir voir « Un Prophète » de Jacques Audiard pour lequel Inthemoodforcinema.com vous fait gagner 2 places pour 2

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    Le 26 août prochain sortira en salles « Un Prophète » de Jacques Audiard, un de mes grands coups de cœur de ce Festival de Cannes 2009 et surtout le Grand Prix de ce 62ème Festival de Cannes. Je vous en reparle aujourd'hui avec davantage de recul qu'en mai dernier, là, loin de l'euphorie cannoise, cette dernière ne m'ayant peut-être pas laissé le temps de l'apprécier et le savourer complètement.

    Pour gagner vos places, c'est très simple, envoyez moi un email avec vos coordonnées à inthemoodforcinema@gmail.com avec, comme intitulé, « Un Prophète ». Les 2 plus rapides obtiendront ces 2 places pour 2.

     10 bonnes raisons d'aller voir « Un Prophète » de Jacques Audiard :

     Synopsis : Malik (Tahar Rahim), condamné à 6 ans de prison, ne sachant ni lire ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul à monde, il paraît ainsi plus jeune et plus fragile que les autres détenus. Il n'a que 19 ans. D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner la loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des « missions » il s'endurcit et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer son propre réseau.

    1. Parce que Jacques Audiard réussit à captiver le spectateur en l'immergeant dans un univers a priori particulièrement rugueux. Et il y parvient,  magistralement, sans pour autant tomber dans la facilité, et notamment pas dans l'écueil du manichéisme dans lequel il aurait été si facile de tomber dans l'évocation du milieu carcéral, nous faisant suivre pas à pas, le souffle coupé, le cœur de battre presque arrêté, le parcours sinueux de ce jeune détenu.

    2. Pour l'interprétation magistrale  de Tahar Rahim dont c'est ici le premier grand rôle , une véritable révélation qui aurait mérité un prix d'interprétation à Cannes, qui campe ici un personnage à la fois fragile, énigmatique, égaré,  malin,  angélique et (puis) diabolique dont le regard et la présence, le jeu nuancé magnétisent l'écran, et qui est pour beaucoup dans le caractère attachant de ce personnage tout en ambivalence et mystère.

    3. Parce que Jacques Audiard est un des grands cinéastes français actuels. Que son univers, son style ( et ses thèmes récurrents: filiation, rédemption, violence  sociale...) ne ressemblent à aucun autre. Pour sa mise en scène, sobre, nerveuse, efficace, inspiré.

    4. Parce que de son cinéma émane une poésie violente, singulière, saisissante, captivante.

    5. Pour la portée politique de son film qui n'en cesse pas pour autant d'être divertissant. Un divertissement intelligent.   A l'heure où les conditions de vie dans les prisons font objet de débat, tout en étant indéniablement divertissant, le film d'Audiard a une incontestable portée politique, chaque seconde du film démontrant à quel point la prison est devenue une microsociété où les trafics semblent se pérenniser, voire se développer. Les gardiens sont d'ailleurs très peu présents dans le film et les prisonniers semblent presque circuler à leur guise, à l'abri des regards extérieurs, là où la violence semble pourtant encore plus palpable. Audiard pointe le doigt sur une réalité tout en n'oubliant jamais le spectateur, tout en n'étant jamais dans le didactisme, la morale, non, il montre une réalité (la difficulté de vie dans les prisons où se développent les trafics plus qu'elles ne réinsèrent) en pleine actualité à l'image de ce qu'était l'école, sujet principal de la palme d'or 2008 « Entre les murs », raison pour laquelle, aussi, le film d'Audiard qui nous montre lui aussi une « métaphore de la société » (racisme etc... se retrouve, aussi, entre ces murs)  « entre les murs », entre d'autres murs,  avait été fortement pressenti pour la palme d'or de ce Festival de Cannes 2009.

    6. Pour la richesse de ses personnages et évidemment de son personnage principal. Audiard montre une nouvelle fois son attachement à ses personnages et l'empathie dont il sait faire preuve à leur égard et nous faire passer, aussi abîmés par la vie soient-ils, des personnages que les difficultés de l'existence transforment radicalement. Malik réalise ainsi un véritable parcours initiatique  Ainsi,   orphelin, illettré, fragile, influençable,  il va réussir à s'en sortir grâce à son intelligence. Malik va aussi user de la violence tout en étant rongé par la  culpabilité, une culpabilité que les séquences oniriques rappellent, avec originalité et subtilité.  Le titre "Un prophète" est, selon Jaques Audiard,  à prendre "dans un sens ironique". C'est l'arrivée d'"un nouveau type de criminel, qui n'est pas un psychopathe, il est même un peu angélique". De victime, Malik devient ainsi héros, même  si c'est sa survie qui l'exige : un héros meurtrier

    7. Pour le scénario (idée originale d' Abdel Raouf Dafri, scénariste du dyptique Mesrine, et co-écrit par Thomas Bidegain et Jacques Audiard) de ce  grand film qui mêle avec brio fantasmagorie et réalisme, violence et poésie noire, meurtre et rédemption, divertissement et sujet de société.  L'excellent « Un héros très discret » avait d'ailleurs reçu le prix du scénario en 1996.

    8. Parce que l'exigence et la rigueur (scénaristique, de mise en scène, d'interprétation) ne se font pas au détriment du public, bien au contraire.

    9. Parce que c'est un film de genre qui en même temps n'appartient à aucun et le renouvèle. Fable initiatique. Film social et politique. Faux documentaire onirique. Film d'action. Il concilie les paradoxes et transcende les genres.

    10. Parce que s'il n'a pas obtenu la consécration cannoise escomptée et méritée, il ne dépend que de vous qu'il la connaisse en salles.

    ...11. Parce que vous ne verrez pas  passer ces 2H20 bien qu'emprisonnés (je vous le garantis) et parce que ça fait déjà beaucoup plus de 10 raisons d'y aller et que c'est suffisamment rare pour être souligné et récompensé par un grand succès en salles.

  • Le film de la semaine: "Inglourious Basterds" de Quentin Tarantino et...

    Je vous en ai déjà parlé 1(0) ou 2(0) fois depuis le Festival de Cannes où il était présenté en compétition officielle mais je ne pouvais pas ne pas vous en parler aujourd'hui, jour de sortie en salles de ce film dont il est je pense inutile de vous dire à nouveau que je vous le recommande (très, très) vivement.

    Cliquez ici pour lire ma critique d'"Inglourious Basterds" de Quentin Tarantino.

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    Aujourd'hui, vous pouvez également voir "Memory of love" de Wang Chao pour lequel je vous fais gagner des places jusqu'au 21 août.

     Cliquez ici pour gagner des places pour deux pour "Memory of love " de Wang Chao et pour lire ma critique.

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    Demain, je vous parlerai de l'autre excellent film de ce mois d'août à ne manquer sous aucun prétexte:

     "Un Prophète" de Jacques Audiard dont vous pouvez lire ma critique (un peu succincte car écrite en plein tourbillon cannois), en cliquant ici.

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  • Prix littéraire du jury des lectrices de Elle 2010 : « L’homme qui m’aimait tout bas » d’Eric Fottorino

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    hommequi.jpgAprès « Paris-Brest » de Tanguy Viel (sélectionné dans la catégorie roman),  c'est à la lecture du livre de la catégorie document que je me suis attelée (chaque sélection comprend un roman, un document, un policier) : « L'homme qui m'aimait tout bas » d'Eric Fottorino.

    Le livre commence par ces mots : « Le 11 mars 2008 en fin de journée, dans un quartier nord de La Rochelle,  mon père s'est tué d'un coup de carabine ».  Une mort violente, brutale...même si cela frôle le pléonasme. Une mort  en tout cas incompréhensible. L'occasion et la nécessité pour l'écrivain de revenir sur ses liens avec ce père qu'il aimait tant et qui « l'aimait tout bas », qui « préféra toujours le silence aux paroles », à ce père dont il s'est inspiré pour tant de  ses personnages. Ecrire pour continuer à vivre. Malgré l'incompréhension. Atténuer la douleur incommensurable, perpétuelle, insoluble, la colère, la culpabilité si éprouvante. Une manière de ne pas le faire disparaître. Ce père adoptif qui lui donnera une identité en l'adoptant, à 9 ans.

    Eric Fottorino, directeur du Monde et auteur depuis 1991, dresse ici le beau portrait d'un homme courageux, généreux, discret, secret même, charismatique, libre avant tout, et de son existence entre Nice et Tunis, des liens pudiques qu'ils ont tissés au fil des années, de leur passion commune pour le cyclisme, de leurs silences respectueux et empreints de tendresse. Le portrait du personnage qu'il était, qu'il devient à part entière, le rendant immortel par la magie, la douceur, le pouvoir des mots. Le faisant revivre ainsi un peu le temps de raviver les souvenirs. Le temps de s'adresser à lui parfois directement sans  doute emporté par les mots et la colère de se heurter à un mur de silence éternel et de douleur insondable.

    Une manière d'exprimer la colère contre cet insoluble silence et mystère, de partager, soulager un peu, cette mort, ce vide qu'un lieu, un geste, un nom rappellent quotidiennement, impitoyablement. En exergue la phrase de Montherlant évoque le poids de cette douleur « Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil ».

    Il a sans doute fallu beaucoup de douleur et de courage pour évoquer avec tant de sincérité et de pudeur un lien si  personnel. Si personnel, intime, mais aussi si universel grâce au talent de son auteur qui, jamais, ne tombe dans le pathos et nous livre ici un témoignage d'amour, de douleur  nostalgique et poignant en lequel quiconque a éprouvé la profondeur et la violence du chagrin vainement révolté face au deuil se reconnaîtra forcément, touché en plein coeur.

  • Critique de « Partir » de Catherine Corsini (avec Kristin Scott Thomas, Yvan Attal, Sergi Lopez…)

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    N'ayant été enthousiasmée ni par « La Nouvelle Eve » ni par le caricatural « Les Ambitieux », l'idée de « partir » me faisait redouter le pire...

     Ici, Suzanne (Kristin Scott Thomas) mène une vie bien (trop) tranquille avec son mari médecin (Yvan Attal) dans une belle maison, glaciale, comme ce dernier.  Après une dizaine d'années passées à élever ses enfants, elle a décidé de recommencer à travailler et de faire construire un cabinet de kinésithérapie attenant à la maison familiale. C'est Ivan (Sergi Lopez), un ouvrier espagnol employé au noir, qui vit de petits boulots et a fait de la prison, qui est chargé des travaux. Un accident va les rapprocher et bientôt une passion irrépressible. Plus rien d'autre ne comptant alors pour elle, Suzanne n'a alors plus qu'une idée en tête : partir. Oui, mais voilà : le mari va s'y opposer férocement. Et va alors commencer un odieux chantage et la descente aux Enfers...

    Le mari, la femme, l'amant. L'épouse d'un bourgeois de province qui s'ennuie et qui s'éprend violemment d'un autre homme. Un synopsis de vaudeville classique voire caricatural que Catherine Corsini parvient à transcender grâce à la personnalité de ses protagonistes et des acteurs qui les incarnent, grâce à l'atmosphère pesante alors palpitante pour le spectateur, grâce à l'odieux chantage pécuniaire qui ajoute un élément supplémentaire et inédit à ce schéma classique.

    Les acteurs et les personnages d'abord et évidemment au premier rang de ceux-ci : Kristin Scott Thomas qui de « 4 mariages et un enterrement » à « Il y a longtemps que je t'aime » en passant par « Le Patient Anglais » jongle avec les styles et les rôles avec un talent déconcertant. Et puis quel regard, tour à tour celui d'une enfant perdue,  celui désarçonné d'une femme séduite puis tombant amoureuse, celui lumineux de femme éperdument amoureuse, celui d'une femme dévorée par la passion et sa violence ravageuse, celui d'une épouse blessée, humiliée, mais déterminée, celui d'une femme aux frontières de la folie et au-delà. Celui d'une grande actrice aux multiples facettes. Face à elle, Sergi Lopez impose sa séduisante et rassurante  force. Reste Yvan Attal. Si l'acteur est ici plus que convaincant dans son rôle de mari obséquieux devenant l'odieux maître d'un ignoble chantage pécuniaire parce qu'il perd « sa » femme, sa possession, et sa parfaite image d'homme établi et respecté par la société, le film aurait probablement gagné en ambiguïté et en tension à ce qu'il soit plus nuancé et à ce qu'il ne soit pas détestable dès les premières minutes du film. Mais de cela, Yvan Attal, absolument parfait dans ce rôle qui ne l'est pas, n'en est nullement responsable.

    Ces deux raisons qui s'égarent (l'une par la passion, l'autre parce qu'il perd sa possession et d'une certaine manière son statut), -Ivan étant finalement le plus raisonnable des trois-, vont inéluctablement aboutir au drame que l'on sait dès les premières minutes par le retentissement d'un coup de feu qui précède le flashback, bombe à retardement qui contribue à créer un climat de tension qui va crescendo tout au long du film. Le vaudeville frôle alors le suspense à la Hitchcock (frôle seulement, la réalisation, malgré quelques tentatives n'atteignant évidemment pas son degré de perfection et de « double sens ») avec Kristin Scott Thomas dans le rôle de la blonde hitchcockienne au tempérament de feu derrière une apparence glaciale. Le tout assaisonné de l'immoralité jubilatoire  de François Ozon, Emmanuelle Bernheim, scénariste de ce dernier ayant aussi contribué à l'écriture du scénario (avec Gaëlle Macé et Antoine Jacoud, et bien sûr Catherine Corsini).

    Enfin, l'idée du chantage pécuniaire ajoute un élément matériel et original qui devient un moyen de contrôle et un obstacle judicieux à leur immatérielle et incontrôlable passion, et par conséquent la clef du drame.

    La lumière du Midi, sublimée par la photographie d'Agnès Godard qui souligne aussi la beauté crue de certaines scènes,  ajoute au climat de folie ambiant et contribue à faire de ce  faux vaudeville un vrai, attrayant et tragique thriller, malgré ses quelques faiblesses scénaristiques.