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Paris - Page 4

  • Suivez-moi aussi sur Instagram: @sandra_meziere

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    Alors que certains sont déjà passés depuis longtemps à Snapchat (qui, je l'avoue, ne m'intéresse absolument pas), je commence vraiment à me prendre au jeu d'Instagram. Si au départ je publiais avec parcimonie, c'est aujourd'hui devenu un réflexe quotidien et un vrai plaisir que d'essayer de sublimer les photos.

    Vous y trouverez surtout des photos de festivals de cinéma, de villes comme Laval, Deauville, Paris, La Baule etc, des restaurants, des hôtels, et parfois des informations comme des affiches de festivals ou de films.

    Je vous invite donc à me suivre sur Instagram (@sandra_meziere ou http://instagram.com/sandra_meziere) où vous êtes pour l'instant beaucoup moins nombreux à me suivre que sur twitter...alors je vous y attends!

    Retrouvez quelques photos récentes extraites de mon compte Instagram ci-dessus.

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  • Concours - Gagnez un tea time pour 4 dans un hôtel 4* de Saint-Germain-des-Prés (Paris 6)

    Petite pause entre deux escapades littéraires et cinématographiques pour vous faire gagner un tea time pour 4 personnes dans un très bel hôtel 4 étoiles du quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Retrouvez ce concours sur mon site http://inthemoodforhotelsdeluxe.com. Vous pouvez aussi y accéder directement en cliquant sur l'image ci-dessous.

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  • Concours - Gagnez un séjour à Paris dans un hôtel 4 étoiles de Saint-Germain des Prés

    Cliquez sur l'image ci-dessous pour en savoir plus et pour lire l'article sur mon site http://inthemoodforhotelsdeluxe.com.

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  • Champs-Elysées Film Festival 2016 : programme de la 5ème édition

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    C’est un bel évènement qui, cette année, célèbrera déjà sa 5ème édition et qui, en 5 ans, a réussi à s’imposer comme un festival incontournable pour les Parisiens amoureux du cinéma. Il aura lieu cette année du 7 au 14 juin, toujours sur la « plus belle avenue du monde », écrin en or pour ce beau festival qui s’adresse autant aux cinéphiles éclairés qu’aux simples amateurs de cinéma. Retrouvez mes articles sur l’édition 2013 et mes articles sur  l’édition 2014 pour en avoir une petite idée.

    Le Champs-Élysées Film Festival a été créé par l’enthousiaste productrice, distributrice et exploitante Sophie Dulac. dans toutes les salles de cinéma des Champs-Elysées.

    L’ambition affirmée de cette édition est de proposer au public le meilleur du cinéma français et américain, à travers une véritable expérience de festival : films, rencontres et masterclass, mais aussi événements et soirées spéciales seront entièrement dédiés aux festivaliers.

    Sous la présidence de Nicole Garcia, Présidente française du Festival, ainsi que du Président américain dont le nom sera révélé courant mai, cette année voit la naissance d’un jury composé de cinq membres incarnant le cinéma français d’aujourd’hui et de demain : Déborah François, Félix Moati, Sophie Letourneur, Vincent Rottiers et Zita Hanrot. Ce jury sera chargé de remettre le Prix du Jury du Film Américain Indépendant.

    De nombreux invités viendront à la rencontre du public:

    - la réalisatrice Mia Hansen-Løve, Invité d’Honneur française,

    - le réalisateur et scénariste Abel Ferrara, Invité d’Honneur américain,

    - l’acteur et réalisateur Brady Corbet, Invité Indépendant américain,

    - le réalisateur Andrew Davis (Le Fugitif), Invité d’Honneur de la section Chicago.

    Au programme de cette édition :

    • Une compétition de huit longs métrages américains indépendants inédits, récompensés par le Prix du Jury parrainé par Variety et le Prix du Public parrainé parTitraFilm.

    • Une compétition de plus de 20 courts métrages français et américains, récompensés par le Prix du Public du Court Métrage français et le Prix du Public du Court Métrage Américain.

    • Des avant-premières françaises et américaines en présence des équipes des films.

    • Quatre masterclass avec Nicole Garcia, Abel Ferrara, Mia Hansen-Løve et Brady Corbet.

    • La mise à l’honneur de la ville de Chicago à l’occasion du vingtième anniversaire du pacte d’amitié entre Paris et Chicago, à travers trois thématiques : Atmosphères Urbaines, une Carte blanche au Festival International du Film de Chicago et la Nuit Philip K. Dick. La section a pour invité d’honneur Andrew Davis.

    • La section Imaginaires Américains, qui s’intéresse cette année à la représentation de la politique dans le cinéma américain, avec comme sous-titre « Politics Behind The Myth ».

    • Les (Re)découvertes, des chefs-d’œuvre de répertoire en version restaurée. Le «Label Étudiant» sera attribué à l’un des films par un jury d’étudiants franco-américain.

    • Mon Petit Ciné-club, pour les enfants avec de nombreuses surprises animées par Enfances au cinéma !

    • Industry Days, les journées professionnelles du 8 au 10 juin avec la 5ème édition des US in Progress, la 3ème édition de Paris Coproduction Village et une table ronde autour de la réalité virtuelle.

    • Et une nouvelle section : The Experience is Present / Nouveaux langages visuels, en partenariat avec Les Jeudis Arty.

    Sans oublier de grandes soirées événement :

    • La soirée On s’en foot, clin d’œil amusé à l’Euro 2016, le 8 juin.

    • L’Inconnu du CinéClub par Télérama le 8 juin.

    • La soirée Chicago – Karaoké le 9 juin.

    • L’ après-midi table ronde Courrier International + Jazz au Mona Bismarck American Center le 12 juin.

    • La soirée Politics Behind the Myth avec un grand quiz organisé par Sens Critique le 12 juin.

    Informations pratiques : Le festival propose une politique tarifaire exclusive et très avantageuse, avec un tarif unique de 6 euros par séance et 10 euros pour les avant-premières et master class. Les pass sont toujours disponibles et offrent de nombreux avantages à leurs détenteurs. Pass moins de 26 ans : 35 € / Pass Premium : 50 € Vente des pass sur le site du festival et sur Fnac.com dès aujourd’hui et dès le 7 juin dans le Wifi Café Orange chez Publicis.

    Au total, plus de 80 films et près de 100 séances auront lieu dans l’intégralité des salles de l’avenue des Champs-Élysées : le Balzac, le Gaumont Champs-Élysées, le Lincoln, le Publicis Cinémas et l’UGC George V.

  • Concours - Gagnez un tea time pour 2 dans un hôtel 4 étoiles à Paris

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    Cliquez sur la photo ci-dessus pour en savoir plus et lire le règlement du concours sur mon site http://inthemoodforhotelsdeluxe.com.

     

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  • Festival du cinéma italien « De Rome à Paris » au cinéma L’Arlequin du 28 au 31 janvier 2016

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    Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ce festival qui en plus d’être consacré à un cinéma que j’affectionne tout particulièrement non seulement se déroule dans mon quartier de prédilection mais en plus dans le cinéma parisien que je préfère et où je vais le plus souvent: l’Arlequin situé rue de Rennes, en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés.

    Paris, Saint-Germain-des-Prés, cinéma italien, Italie, L'Arlequin

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    A cette occasion, du 28 au 31 janvier, vous pourrez découvrir 11 films italiens inédits en présence de leurs réalisateurs. Des liens indéfectibles unissent ainsi le cinéma français et le cinéma italien. Combien d’acteurs français ont tourné pour des cinéastes italiens (ne serait-ce que dans les chefs d’œuvre de Visconti comme « Rocco et ses frères » ou « Le Guépard » dont je vous propose mes critiques ci-dessous pour l’occasion) ou inversement?  Luchino Visconti a d’ailleurs débuté comme assistant de Jean Renoir. Il y eut aussi Gérard Depardieu dans « 1900 » de Bertolucci, ou de Philippe Noiret dans « Cinema Paradiso » de Tornatore…

     Ainsi, en 2013 une convention bilatérale a été signée entre les deux pays et a abouti à une vingtaine de coproductions par an.  L’édition 2015 a  ainsi été exceptionnelle pour le cinéma italien : Matteo Garrone, Nanni Moretti (avec « Mia Madre« , un film pudique, profondément émouvant et un regard final qui vous hante longtemps après la projection et qui me hante et bouleverse encore, ma critique, ici) et Paolo Sorrentino (avec « Youth », ma critique ici) figuraient ainsi en compétition. Et récemment en salles, vous pouviez aussi découvrir le sublime « L’attente » de Julien Piero Messina.

    Ce renouveau galvanisant de la production italienne ainsi que de toute l’industrie audiovisuelle, qui a ainsi ramené Cinecittà au centre de la production internationale, se confirme. Désormais, le cinéma transalpin s’enrichit d’une circulation inédite entre théâtre, musique et documentaire. Le festival sera l’occasion de retrouver des auteurs confirmés comme Marco Tullio  Giordana mais aussi de nouveaux venus comme Edoardo Falcone et des documentaristes reconnus comme Gianluca et Massimiliano De Serio. La sélection 2016 ayant ainsi pour credo : exigence et diversité.

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    Découvrez le programme complet sur l’affiche ci-dessus avec, notamment, le film d’ouverture: « Quo Vado » de Gennaro Nunziante, véritable phénomène de société actuellement en Italie. Le film a ainsi battu tous les records en Italie, avec plus de 8 millions d’entrées, dépassant ainsi en 15 jours, le dernier volet de la saga Star Wars.  Comédie familiale réalisée par Gennaro Nunziante, le film met en scène l’humoriste Checco Zalone, qui incarne un fonctionnaire peu téméraire et corrompu, qui va voir sa vie bouleversée par une mutation.  Le réalisateur et comédien principal du film seront présents le 28 Janvier, soir de l’ouverture du festival.

    Programme détaillé:

     

    Jeudi 28 janvier

    19h30 Présentation des films par Giorgio Gosetti

    20h30 Film d’ouverture

    Vendredi 29 janvier

    14h   ARIANNA de Carlo Lavagna

    « Une villa au bord du lac de Bolsena où la famille d’Arianna revient pour la première fois depuis qu’elle avait trois ans. Arianna en a maintenant dix-neuf, mais malgré les soins attentifs de son père médecin et d’un gynécologue ami de la famille, elle n’est toujours pas pubère et cela l’inquiète. Des allusions discrètes incitent Arianna à enquêter sur son passé médical pour découvrir un lourd secret familial qui pèse sur elle. »

    16h   I RICORDI DEL FIUME / SOUVENIR D’UN FLEUVE de Gianluca e Massimiliano De Serio

    « I Ricordi del Fiume est un documentaire sur le bidonville situé sur les bords de la Stura à Turin où vivaient un millier de personnes de toutes origines. Le film nous montre le quotidien de ces habitants avant le lancement d’une vaste opération d’urbanisme pour démanteler la « platz » et reloger des familles dans des logements « normaux ». »

    18h   SE DIO VUOLE / SI DIEU VEUT de Edoardo Falcone

    « Tommaso est un chirurgien renommé et un homme de certitudes qui n’a que mépris pour son entourage. Il est marié à Carla, et ils ont deux enfants : Bianca, mariée, et Andrea, étudiant en médecine. Andrea sème la révolution dans la famille quand il annonce qu’il veut devenir prêtre. Tommaso décide de se rapprocher de père Pietro qui semble à l’origine de cette vocation, dans l’espoir d’une découverte à même de faire revenir Andrea sur son idée. »

    20h   LEA de Marco Tullio Giordana

    « Entre son frère, boss de la ‘ndrangheta, la mafia napolitaine et son mari, son bras droit, Lea n’a vécu qu’au milieu de criminels. Prête à tout pour sauver sa fille, elle commence à collaborer avec la justice. Après des années, le jour où elle disparaîtra soudainement, ce sera à Denise, sa fille de comprendre ce qui s’est passé et de dévoiler le mystère de sa disparition. »

    22h  NOI E LA GIULIA / LA LEGENDAIRE ALFA GIULIA 1300 ET AUTRES MIRACLES de Edoardo Leo

    « Trois quadras insatisfaits, fuyant la ville et leur propre vie, se trouvent réunis par un projet commun: ouvrir un gîte rural. Ils seront rejoints par un quinquagénaire empoté et complètement à l’ouest, et une jeune fille enceinte et définitivement écervelée. Leur rêve se heurte à un étrange mafieux qui vient les racketter au volant d’une vieille Giulia 1300. La révolte contre cette injustice les entraînera dans une aventure inattendue, incohérente et tragicomique. »

    Samedi 30 janvier

    14h  DOBBIAMO PARLARE / IL FAUT QU’ON SE PARLE de Sergio Rubini

    « Vanni, cinquante ans, est un écrivain à succès. Linda, trente ans, collabore dans l’ombre à ses romans. Ils vivent en couple dans un appartement-terrasse dans le centre de Rome. Leurs meilleurs amis, Costanza et Alfredo, sont mariés, riches et gèrent leur mariage come une société. Un soir, Alfredo et Costanza font irruption chez Vanni et Linda. La découverte par Costanza d’une liaison d’Alfredo va faire éclater récriminations et rancœurs inattendues dans les deux couples. Un couple survivra-t-il à cette nuit de bataille ? »

    16h  WAX : WE ARE THE X de Lorenzo Corvino

    Monte Carlo. Deux hommes et une femme sont envoyés dans la Principauté pour tourner une publicité. Leur voyage dans le sud de la France et sur la Côte d’Azur se révèle bien plus compliqué que prévu et tourne au road movie, où se succèdent événements rocambolesques, secrets bien gardés et personnages qui perdent le contrôle de leur histoire.

    18h  N-CAPACE de Eleonora Danco

    Tout a commencé par un refus, celui de ne pas vouloir souffrir pour la mort de sa mère. La protagoniste, Âme en peine, est en conflit avec son vieux père et les lieux de son enfance. Dans ce voyage entre Terracina et Rome, elle s’arrête pour parler avec les « vieux » et les adolescents.

    20h  LO CHIAMAVANO JEEG ROBOT / ON M’APPELLE JEEG ROBOT de Gabriele Mainetti

    Enzo Ceccotti, un repris de justice de la banlieue de Rome, entre accidentellement en contact avec une substance radioactive, et se découvre une force surhumaine. Ombrageux, introverti et renfermé sur lui-même, Enzo accueille son nouveau superpouvoir comme une bénédiction pour sa carrière de criminel. Tout change lorsqu’il rencontre Alessia, qui reconnaît en lui le héros du fameux dessin animé japonais Jeeg Robot d’acier.

    22h  ITALIAN GANGSTERS de Renato De Maria

    Italian Gangsters dresse un portrait inédit de la société italienne de l’après-guerre jusqu’au boom économique. Basé sur l’histoire de la pègre italienne, et des bandits qui ont impressionné et marqué l’imaginaire de l’Italie, le film révèle les liens inextricables entre crime et transformation sociale. Une histoire composée de plusieurs histoires. Des événements d’histoires individuelles et personnelles qui enrichissent et élargissent l’image du passé de l’Italie.

    Dimanche 31 janvier

    14h  LO CHIAMAVANO JEEG ROBOT / ON M’APPELLE JEEG ROBOT de Gabriele Mainetti

    16h  DOBBIAMO PARLARE / IL FAUT QU’ON SE PARLE de Sergio Rubini

    18h  LEA de Marco Tullio Giordana

    20h  N-CAPACE de Eleonora Danco

    22h  ARIANNA de Carlo Lavagna

     

    Tarif unique 4€

    Informations pratiques: http://www.lesecransdeparis.fr/ecrans-de-paris~actualites-detail/499/Festival-ROME-A-PARIS

    Critique de « Rocco et ses frères » de Luchino Visconti

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    Avant de vous livrer ma critique de « Rocco et ses frères » ci-dessous, je vous rappelle que vous pouvez retrouver mon dossier sur « Le Guépard » en cliquant ici et ma critique de « Ludwig ou le Crépuscule des dieux » en cliquant là.

    Synopsis : Après le décès de son mari, Rosaria Parondi (Katina Paxinou), mère de cinq fils, arrive à Milan accompagnée de quatre de ses garçons : Rocco (Alain Delon) Simone, (Renato Salvatori), Ciro (Max Cartier) et Luca (Rocco Vidolazzi), le benjamin.  C’est chez les beaux-parents de son cinquième fils, Vincenzo (Spyros Fokas) qu’ils débarquent. Ce dernier est ainsi fiancé à Ginetta (Claudia Cardinale). Une dispute éclate. Les Parondi se réfugient dans un logement social. C’est là que Simone fait la connaissance de Nadia (Annie Girardot), une prostituée rejetée par sa famille. Simone, devenu boxeur, tombe amoureux de Nadia. Puis, alors qu’elle est séparée de ce dernier depuis presque deux ans, elle rencontre Rocco par hasard. Une idylle va naitre entre eux. Simone ne va pas le supporter…

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    Ce qui frappe d’abord, ce sont, au-delà de la diversité des styles (mêlant habilement Nouvelle Vague et néo-réalisme ici, un mouvement à l’origine duquel Visconti se trouve –« Ossessione » en 1942 est ainsi considéré comme le premier film néo-réaliste bien que les néoréalistes aient estimé avoir été trahis par ses films postérieurs qu’ils jugèrent très et trop classiques),  les thématiques communes aux différents films de Visconti. Que ce soit à la cour de Bavière avec Ludwig, ou au palais Donnafigata avec le Prince Salina, c’est toujours d’un monde qui périclite et de solitude dont il est question mais aussi de grandes familles qui se désagrègent, d’être promis à des avenirs lugubres qui, de palais dorés en  logements insalubres, sont sans lumière et sans espoir.

    Ce monde où les Parondi, famille de paysans, émigre est ici celui de l’Italie d’après-guerre, en pleine reconstruction et industrialisation, où règnent les inégalités sociales. Milan c’est ainsi la ville de Visconti et le titre a ainsi été choisi en hommage à un écrivain réaliste de l’Italie du Sud, Rocco Scotellaro.

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    Avant d’être le portrait successif de cinq frères, « Rocco et ses frères » est donc celui de l’Italie d’après-guerre, une sombre peinture sociale avec pour cadre des logements aux formes carcérales et sans âme. Les cinq frères sont d’ailleurs chacun une illustration de cette peinture : entre ceux qui s’intègrent à la société (Vincenzo, Luca, Ciro) et ceux qu’elle étouffe et broie (Simone et Rocco). Une société injuste puisqu’elle va désagréger cette famille et puisque c’est le plus honnête et naïf qui en sera le martyr. Dans la dernière scène, Ciro fait ainsi l’éloge de Simone (pour qui Rocco se sacrifiera et qui n’en récoltera pourtant que reproches et malheurs) auprès de Luca, finalement d’une certaine manière désigné comme coupable à cause de sa « pitié dangereuse ».

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     Nadia ; elle, porte la trace indélébile de son passé. Son rire si triste résonne sans cesse comme un vibrant cri de désespoir. Elle est une sorte de double de « Rocco », n’ayant d’autre choix que de vendre son corps, Rocco qui est sa seule raison de vivre. L’un et l’autre, martyrs, devront se sacrifier. Rocco en boxant, en martyrisant son corps. Elle en vendant son corps (et le martyrisant déjà), puis, dans une scène aussi terrible que splendide, en le laissant poignarder, les bras en croix puis enserrant son meurtrier en une ultime et fatale étreinte.

     Annie Girardot apporte toute sa candeur, sa lucidité, sa folie, son désespoir à cette Nadia, personnage à la fois fort et brisé qu’elle rend inoubliable par l’intensité et la subtilité de son jeu.

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    Face à elle, Alain Delon illumine ce film sombre de sa beauté tragique et juvénile et montre ici toute la palette de son jeu, du jeune homme timide, fragile et naïf, aux attitudes et aux craintes d’enfant encore, à l’homme déterminé. Une palette d’autant plus impressionnante quand on sait que la même année (1960) sortait « Plein soleil » de René Clément, avec un rôle et un jeu si différents.

    La réalisation de Visconti reprend le meilleur du néoréalisme et le meilleur de la Nouvelle Vague avec une utilisation particulièrement judicieuse des ellipses, du hors-champ, des transitions, créant ainsi des parallèles et des contrastes brillants et intenses.

    Il ne faudrait pas non plus oublier la musique de Nino Rota qui résonne comme une complainte à la fois douce, cruelle et mélodieuse.

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    « Rocco et ses frères » : encore un chef d’œuvre de Visconti qui prend le meilleur du pessimisme et d’une paradoxale légèreté de la Nouvelle Vague, mais aussi du néoréalisme qu’il a initié et qui porte déjà les jalons de ses grandes fresques futures. Un film d’une beauté et d’une lucidité poignantes, sombres et tragiques porté par de jeunes acteurs (Delon, Girardot, Salvatori…), un compositeur et un réalisateur déjà au sommet de leur art.

     « Rocco et ses frères » a obtenu le lion d’argent à la Mostra de Venise 1960.

     

  • Mes bonnes adresses à Saint-Germain-des-Prés et dans le 6ème arrondissement de Paris: restaurants, hôtels, salons de thé, cafés, boutiques...

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    C’est le quartier parisien où j’ai le plaisir d’habiter depuis 12 ans et sans aucun doute celui que j’affectionne le plus. Germanopratine et heureuse de l’être, je suis bien consciente qu’il s’agit là d’une chance. Si le quartier  de Saint-Germain-des-Prés comprend un territoire relativement restreint, se situant autour de l’abbaye éponyme, je vais élargir un peu le cercle pour vous donner mes bonnes adresses (hôtels, restaurants, cafés, salons de thé, boutiques etc) dans tout le 6ème et même avec une petite incursion dans le 7ème. Les endroits que je préfère sont le Jardin du Luxembourg, le pont des arts, la place Saint-Sulpice, la rue de Fürstenberg, évidemment la place Saint-Germain, notamment, des lieux dont vous pouvez découvrir mes clichés ci-dessus (via mon compte instagram @sandra_meziere) . Provinciale, ce quartier a toujours été synonyme pour moi de littérature, d’élégance, de douceur de vivre. Je m’imaginais souvent écrivant un premier roman au Café de Flore…image d’Epinal et même si j’ai écrit le roman en question, même si je vais souvent au Café de Flore (enfin allais, cela demeure un luxe pour lequel le temps me manque), je n’ai jamais cumulé les deux. Si j’aime toujours autant ce quartier, en revanche, comme tout le monde, au début, j’ai souvent eu des déconvenues en fréquentant ces lieux dits à la mode dont c’était la seule vertu si tant est que cela en soit une. Il m’a donc fallu du temps pour découvrir les bonnes adresses (et j’en recherche d’ailleurs toujours, n’hésitez pas à m’en communiquer si vous en connaissez, je complèterai régulièrement cet article). Toutes celles que je vous livre ci-dessous ont été testées et approuvées…

     HÔTELS

     

    La rive gauche ne possède pas de palace et son seul véritable hôtel de luxe, Le Lutétia, est actuellement en travaux, néanmoins, au cœur de Saint-Germain-des-Prés, vous trouverez quelques adresses confidentielles, certes sans commune mesure avec les majestueux palaces de la rive droite mais de chaleureux cocons qui vont permettront de ressentir et profiter pleinement de l’atmosphère du quartier. En attendant de visiter -très bientôt- le Montana (un nouvel hôtel qui jouxte le Flore) qui pourrait bien compléter ma liste, voici trois établissements que je vous recommande.

    1.Hôtel de Baume

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    L’hôtel, récemment inauguré, est situé juste à côté du théâtre de l’Odéon (sur lequel donnent certaines chambres), en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés. Sa singularité, son charme, son luxe discret très germanopratins s’inscrivent parfaitement dans le VIème arrondissement. Cet hôtel ne ressemble à aucun autre et respecte parfaitement l’atmosphère artistique, le luxe discret et l’Histoire du quartier. Un lieu qui possède une âme et ne cherche pas à ressembler aux établissements standardisés et impersonnels qui fleurissent dans Paris.

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    Ce chaleureux hôtel 4 étoiles de 35 chambres allie savamment confort et élégance dans une ambiance 1930 revisitée. L’hôtel est aussi une invitation au voyage imaginaire. Ainsi, au travers de l’histoire de 6 personnages (qui s’exposent à l’entrée de chaque étage) et à travers 6 thématiques de décoration vous pourrez vous évader tout en restant dans l’établissement.

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    L’établissement tient son nom de Vicki Baum, romancière autrichienne contemporaine de la période Art Déco qui partit tenter sa chance à Hollywood où elle deviendra une scénariste célèbre.  Les histoires de ses romans sont ainsi construites de la même façon que celles de cet hôtel: des groupes d’individus qui se croisent et traversent les époques.

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    Le lieu se singularise également par sa signature olfactive. Le parfum, secteur phare des années 30 est ainsi également à l’honneur dans les couloirs de l’hôtel qui exhalent un parfum ensorcelant. Le parfum est ainsi un des 6 thèmes à l’honneur, les autres étant: la mode, la joaillerie, le cinéma, l’architecture, le club. Ces 6 thématiques se retrouvent à tous les étages et dans toutes les catégories de chambres.

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    Ma préférence va aux chambres cinéma mais aussi aux chambres club dans lesquelles des photos et certains détails du mobilier évoquent les années festives des clubs de Shanghai…Vous y croiserez aussi des figures emblématiques du cinéma de Wong Kar Wai… Des chambres au charme envoûtant, véritables cocons au cœur de la capitale.

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    Vous pourrez également profiter du lobby dans lequel vous retrouverez les habillages en macassar qui rappellent le Club et les luminaires à l’esprit bijou qui évoquent le thème de la Joaillerie.

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    L’hôtel Baume doit sa décoration inspirée à Exclusive interiors by T and T, agence d’architecture intérieure et de décoration née de la rencontre entre Thibaut Fron et Thierry Martin.

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    Baume

    Les plus: l’élégance discrète et originale des chambres, a fortiori les chambres cinéma et club, la décoration singulière (bijoux exposés dans les tables vitrines des chambres Joaillerie, créations d’Anna Rivka, les gravures qui sont des originaux pour la collection »1932″ de la Maison Pernet par Mme Jeannest, splendides miroirs surplombant les lits…) un lieu qui sied parfaitement au quartier et à son charme ensorcelant. Et pour ceux qui veulent se faire plaisir en s’offrant une véritable bulle de bien-être en plein cœur de Paris, je recommande la chambre l’Unique qui bénéficie d’une somptueuse terrasse de 20m2 vous procurant une douce sensation d’ailleurs et de quiétude.

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    Le moins: la petitesse des salles de bain au profit des chambres qui bénéficient de beaux espaces.

    Pour qui: un couple qui souhaite se faire une virée romantique dans le quartier le plus « romanesque » de la capitale, des marques qui souhaitent se créer un showroom temporaire et original (certaines chambres sont totalement modulables en salons « d’affaire »), ceux qui aiment le luxe discret et l’originalité… Un hôtel qui devrait avoir beaucoup de succès lors de la fashion week.

    Chambres à partir de 290 euros, de 14 m2 à 45 m2. Elles comportent toutes un coffre-fort, l’accès à internet haut débit filaire ou wifi, une vue sur le patio ou le théâtre de l’Odéon, des  peignoirs et chaussons dans toutes les salles de bain.

    Hôtel Baume – 7 rue Casimir Delavigne – 75006 Paris – 0153102850 – http://www.hotelbaume.com

    2.Hôtel Madison

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    J’avais séjourné dans cet hôtel il y a quelques années. J’ai donc pu mesurer le travail accompli pour la rénovation lors d’une nouvelle visite après celle-ci. L’hôtel a en effet été totalement réaménagé par l’architecte-designer Denis Doistau. Le premier atout de cet hôtel est son emplacement, en plein coeur de Saint-Germain-des-Prés. J’ai beaucoup apprécié les chambres avec vue sur l’Eglise Saint-Germain (26 chambres sur les 50 que comptent l’hôtel), symbole du quartier tout comme cet hôtel qui, tout en se modernisant, a su conserver son charme d’antan contrairement à de trop nombreux hôtels qui, pour se moderniser, en perdent leur âme. Des meubles anciens ont ainsi été conservés et agrémentent la décoration chaleureuse de l’hôtel.

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    De célèbres hôtes ont séjourné dans cet hôtel: Malraux, Camus qui y acheva l’écriture de « L’Etranger » (!), Piaf et beaucoup d’autres. Pas de restaurant (mais ils sont très nombreux dans le quartier!) mais un très  agréable salon orné d’une belle cheminée (qui ne sert d’ailleurs pas seulement d’ornement mais vraiment utilisée) et un bar intimiste avec une carte de grands crus de Bordeaux.

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    Le wifi est gratuit dans tout l’hôtel, petit plus appréciable quand le wifi est encore payant dans de grands groupes hôteliers.

    Les chambres sont bien équipées: literie Queen size, enceintes ipod Bose, téléphone Bang et Olufsen, éclairage modulable, peignoirs et chaussons même dans les chambres standard. Certaines chambres ont même un « ciel étoilé ».  Un vrai havre de quiétude en plein coeur de Paris!

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    L’hôtel est également soucieux de l’environnement: dispositif d’éclairage pour économiser l’énergie dans les chambres Privilège…

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    L’histoire de l’hôtel est également lié  à la grande Histoire, outre les nombreuses personnalités qui y séjournèrent. Ainsi, pendant la guerre après avoir été réquisitionné par l’armée allemande, il accueillit les déportés à la fin de la guerre comme un autre célèbre établissement du quartier.

    J’ai eu un vrai coup de coeur pour cet hôtel, élégant, discret, raffiné, chaleureux, au charme intemporel à l »accueil personnalisé, en plein coeur de Saint-Germain, à deux pas du Flore qui en est la quintessence, et ayant su conserver la belle âme du quartier tout en se modernisant. Je vous le recommande. Ne manque qu’un spa…faute de place.

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    3. Hôtel de Buci

    L’Hôtel de Buci est plus petit que le Madison (il appartient au même groupe), et est situé dans la très animée rue de Buci riche en cafés et restaurants. On y retrouve la même atmosphère chaleureuse. Cet hôtel vous donne l’impression de voyager dans le temps, tout en étant en plein coeur de Paris…sans en subir les nuisances sonores. L’hôtel n’a pas non plus de restaurant (mais, encore une fois, cela ne manque pas dans le quartier, je vous recommande notamment l’Alcazar, à deux pas, rue Mazarine), juste un tout petit salon et un « Honesty bar » (les clients peuvent se servir, l’établissement compte donc sur leur honnêteté pour signaler leurs dépenses) avec un bar à thés offrant une riche sélection de la maison Betjeman and Barton.

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    C’est vraiment l’esprit du XVIIIème siècle qui souffle dans cet hôtel qui se définit comme un « hôtel boudoir ». Les chambres sont en effet de vrais petits cocons et le vol du temps semble y être suspendu. Seulement 24 chambres et suites dont la rénovation a été confiée au cabinet Love Editions. Des chambres là aussi très chaleureuses…et étonnamment silencieuses au coeur d’un des quartiers les plus vivants, habillées  d’éditions originales de tissus précieux.

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    Chambres à partir de 200 euros…un prix raisonnable pour le quartier. Comptez davantage pour le Madison.

    Je vous invite à visiter leur site internet pour en savoir plus. Le groupe possède également une page Facebook et un compte twitter.

    RESTAURANT

    1.Aux Prés (de Cyril Lignac)

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    Le Chardenoux des Prés est récemment devenu Aux Prés, toujours au 26 rue du Dragon, toujours dirigé par Cyril Lignac. J’y ai déjeuné à 7 reprises (avant que l’établissement ne devienne Aux Prés et que les prix n’augmentent sensiblement), je ne manquerai pas d’y retourner pour consacrer un nouvel article à cette nouvelle carte. En attendant, retrouvez, ci-dessous, mon dernier article consacré à l’établissement publié à l’été 2014. En cliquant ici, vous retrouverez également mon avis sur le déjeuner exceptionnel signé Cyril Lignac que j’avais eu le plaisir de déguster à Cannes.

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    Trouver de bons restaurants dans le sixième arrondissement de Paris, c’est-à-dire où l’accueil et la qualité des produits soient à la hauteur, relève du défi, en tout cas pour ce qui en est des bistrots. Habitant dans le quartier depuis douze ans et étant toujours envoûtée par son Histoire, son charme,  sa qualité de vie, je me désole en revanche de l’offre gastronomique proposée dans ce magnifique quartier mondialement connu. Mais, franchement, entre les restaurants « à la mode » où le mépris du client est la règle et l’amabilité l’exception et les restaurants d’apparence traditionnelle qui sont des attrape-touristes dans lesquels la nourriture est médiocre quant elle n’est pas immonde sans parler des prix qui eux aussi sont rarement aimables, il y a de quoi se désespérer de trouver de bonnes adresses. Je passe aussi sur ce restaurant de burgers où va le « Tout-Paris » et où on trouve du moisi sur les desserts où encore un autre où les plats (mauvais) arrivent froids appartenant à un célèbre groupe de restauration déjà épinglé pour discriminer ses clients en fonction de leurs apparences physiques. Je n’oublierai pas non plus la « Grille Saint-Germain », le dernier testé (à nouveau: ma première impression avait pourtant été bonne) avant le Chardenoux des Prés, où la même garniture est proposée avec quasiment tous les plats et où la tarte tatin grossièrement cuisinée contenait un nombre de pépins consternant.

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    J’étais donc plutôt sceptique en prenant la première fois la direction de la charmante rue du Dragon où se situe un des trois restaurants du chef Cyril Lignac…

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    Le site officiel de Cyril Lignac nous rappelle son parcours et la genèse de l’établissement : « après son apprentissage dans l’Aveyron, sa région natale, le chef Cyril Lignac rejoint la brigade du chef Alain Passard au restaurant l’Arpège à Paris en 2000. Il continue ensuite à se former auprès des plus grands chefs tels que Pierre Hermé, Alain Ducasse à la Grande Cascade ou encore les frères Pourcel au Jardin des Sens et à la Maison Blanche. C’est à leurs côtés qu’il découvre le plaisir de l’improvisation et que sa passion pour ce métier s’affirme. En 2005, il ouvre son restaurant gastronomique, Le Quinzième à Paris. Il propose une cuisine d’inspiration raffinée, centrée sur le produit. En 2008, il prolonge l’aventure et reprend le bistrot le Chardenoux, inscrit aux Monuments Historiques. Il remet au goût du jour des recettes de terroir qui lui rappellent ses racines culinaires, une cuisine sincère et authentique. Il décide de transmettre son savoir-faire au grand public et ouvre en 2010, l’atelier Cuisine attitude. Véritable atelier de création culinaire, ce lieu de vie au cœur de Paris accueille néophytes et amateurs avisés. En 2011, il décline la cuisine de son bistrot Le Chardenoux dans un nouveau lieu chargé d’histoire, le Claude Sainlouis qu’il rebaptise Le Chardenoux des Prés.  Le Claude Sainlouis, bistrot incontournable du Saint-Germain des Prés des années 60/70 était un passage obligé pour dîner avant une virée de nuit dans les clubs de la rive gauche. Le Tout Paris venait pour le charisme emblématique de son propriétaire, Claude Sainlouis. Entre 2000 et 2010, c’est le restaurateur Daniel Vermot qui reprit cette institution Bistrotière. Passionné de politique, il le décora de portraits des présidents français et le renomma « Claude Sainlouis : le restaurant des présidents ».Le Chef Cyril Lignac le rebaptise à son tour Le Chardenoux des Prés, faisant écho à son premier bistrot, de la rue Jules Vallès, tout en préservant l’esprit du lieu. La fameuse tapisserie fleurie a été restaurée, tout comme le carrelage gré cérame d’origine dont la couleur moutarde se marie au camel-Cognac des banquettes en cuir. Les tables nappées sont éclairées par des lampes vintage et le bar en marbre a été agrandi afin de pouvoir s’y installer confortablement. »

    De l’extérieur, l’établissement semble plutôt triste et j’avoue que je n’étais pas convaincue d’emblée par la tapisserie fleurie d’allure vintage. Mais dès le seuil de la porte franchie, ces impressions se sont envolées. L’endroit est nimbé d’une lumière chaleureuse et ici on ne vous accueille pas en vous regardant de la tête aux pieds en ne daignant pas vous saluer (dire bonjour, quelle idée, voyons!) mais en vous accueillant aimablement et en se disant « enchanté » de vous accueillir. La musique est judicieusement choisie (ah, l’inénarrable « Wild horses » des Stones), ni trop forte ni pas assez. Le service est aimable, empressé sans vous donner l’impression que l’addition arrivera sur la table avant que vous ayez commandé et que, finalement, c’est tout ce qui compte. Non, on vous laisse le temps de choisir.

    Le soir, vous sera proposé un menu à 39 euros (entrée-plat-dessert, -attention, ce menu est aujourd’hui passé à 45 euros-) avec, au choix, 4 entrées, 4 plats de résistance, 4 desserts…la première fois…et même 5 entrées, 6 plats de résistance et 6 desserts la deuxième fois.

    La première fois,  j’avais opté pour la TERRINE DE FOIE GRAS DE CANARD DES LANDES, condiment aux agrumes, salade verte en entrée, pour l’ESCALOPE DE VEAU MILANAISE, pommes de terre grenailles confites citronnées en plat de résistance et en dessert pour le Moelleux au chocolat grand cru, crème glacée à la vanille Bourbon tout en goûtant au PAIN PERDU AUX POMMES CARAMALISEES,  caramel de noisettes et crème glacée à la vanille.

    A ma grande et agréable surprise, j’avoue qu’il n’y a eu aucune fausse note. Les mets étaient de qualité, frais et goûteux. La quantité était au rendez-vous. Le service prévenant et discret. Même le fondant au chocolat n’était pas trop lourd et succulent (je le prends souvent à titre de comparaison dans de nombreux restaurants puisque c’est un incontournable et rares sont ceux qui sont réellement digestes). Quant au pain perdu, j’opterai pour celui-ci la fois prochaine tant ce que j’en ai goûté m’a enchantée.

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    Cette deuxième fois, j’ai opté à nouveau pour la terrine de foie gras de canard des Landes, en revanche en plat de résistance j’ai choisi le « Merlu rôti au beurre noisette, croustillant de pain, girolles cuisinées au jus ». Un délice onctueux, léger et craquant que je vous recommande vivement.

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    Et en dessert, j’ai à nouveau succombé aux charmes du moelleux au chocolat tout en goûtant au « Pain perdu aux framboises, crème glacée à la pistache de Sicile », là aussi un régal.

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    Le tout pour à peine plus de 100 euros pour deux, vin et eau minérale compris, sans oublier les petites madeleines sorties du four offertes en guise de mignardises (la première et la deuxième fois).  Un rapport qualité/prix qui défie toute concurrence (vous pourrez aussi opter pour le déjeuner, entrée/plat/dessert à 27 euros ou entrée/plat ou Plat/dessert à 22 euros), en particulier dans le 6ème où les tarifs sont souvent prohibitifs.

    Vous pouvez également choisir parmi les plats à l’ardoise:

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    Un restaurant qui fait réellement honneur au quartier et à la cuisine française dont il sublime la tradition et les produits du terroir. Un endroit et une cuisine généreux et agréables dont on ressort avec une seule envie: y revenir! Ce que je compte bien faire une troisième fois très bientôt tout en testant les deux autres restaurants du chef et sa pâtisserie pour, enfin, déguster sa célèbre tarte au citron.

    Si vous passez dans le 6ème, faites-moi confiance et allez déjeuner ou dîner Aux Prés . Vous l’aurez compris, cette deuxième dégustation a plus que confirmé la très belle surprise de la première, autant pour le goût et la qualité des produits que pour l’accueil souriant et la discrétion du service. Je vous recommande cet établissement sans réserves.

    Notez enfin que le restaurant est ouvert tous les jours, véritable atout dans un quartier où les restaurants sont souvent fermés le dimanche et/ou le lundi.

    Aux Prés

    27, rue du Dragon – 75006 Paris

    Métro: Saint-Germain des Prés (ligne 4),

    Saint-Sulpice (ligne 4), Mabillon (ligne 10),

    Sèvres-Babylone (lignes 10 et 12)

    Bus: 84, 87, 39, 48, 63, 70, 86, 95, 96

    Réservations : 01 45 48 29 68

    Ouvert tous les jours

    Du lundi au vendredi : de 12h à 14h30

    Le samedi et dimanche de 12h à 15h

    Dîner de 19h00 à 23h00

    2. Evi Evane et Evi Evane Mezes et traiteur Evi Evane

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    Je vous ai déjà parlé de mon enthousiasme pour le restaurant Evi Evane situé rue Guisarde, dans le 6ème. L’amoureuse inconditionnelle de la Grèce que je suis ( une passion qui ne s’est jamais démentie et même accrue suite aux dix étés successifs passés là-bas au cours desquels j’ai parcouru ce sublime pays, retrouvez ici mes bonnes adresses sur le continent grec, là en Crète, et là à Corfou ) retourne toujours avec autant de plaisir dans ce qui est non seulement LE restaurant grec de Paris mais aussi un des meilleurs restaurants du 6ème. A l’occasion de l’ouverture du nouveau restaurant « Evi Evane Mézès » et d’un dîner récent chez Evi Evane, (un régal, toujours), je tenais à vous en parler à nouveau et à vous présenter « Evi Evane Mézès ».

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    Le restaurant « Evi Evane », d’abord. Il se situe dans la très animée rue Guisarde, au numéro 10, au cœur du 6ème arrondissement et de Saint-Germain-des-Prés, et juste à côté de la place Saint-Sulpice, au pied d’un immeuble du XVIIème siècle.

     

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    Sa façade discrète ne vous laissera pas forcément présager de l’excellent moment que vous y passerez…mais, croyez-moi, cela vaut la peine de franchir le seuil. Déjà, la musique (grecque évidemment, pour moi nostalgie assurée), et  surtout l’accueil d’une gentillesse non feinte de Maria Nikalaou (ou de ses serveurs et serveuses grecs, tous particulièrement affables chez « Evi Evane » autant que chez « Evi Evane Mézès ») vous transporteront immédiatement ailleurs, à l’image du nom du restaurant qui signifie « A votre santé » en grec ancien  et qui est un cri de joie de vivre.

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    Chez « Evi Evane », tout est cuisiné à base de recettes méditerranéennes, traditionnelles, généreuses, authentiques et familiales. C’est la sœur de Maria, Dina Nikolaou (très connue en Grèce où elle anime des émissions de cuisine, enseigne la gastronomie et signe de nombreux livres de cuisine) qui en est le chef.

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    Toutes les photos de cet article sont la propriété d’Inthemoodforhotelsdeluxe.com à l’exception de la photo ci-dessus issue de la page Facebook d’Evi Evane, que je vous recommande de suivre au passage.

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    S’inspirant du serment d’Hippocrate « Que notre nourriture soit notre médecine », Maria et Dina proposent une nourriture saine, équilibrée, et non moins copieuse, conscientes que l’alimentation est la base de notre santé.

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    Je ne saurais quoi vous recommander tant tout est créatif, délicieux, de qualité (excellents produits, cela se sent, cela se voit aussi), très bien présenté…et le Baklava est sans aucun doute le meilleur qu’il me soit arrivé de déguster de même que la moussaka ou le souvlaki, cf mes photos ci-dessous). Rien à voir avec les « attrape-touristes » de la rue de la Harpe, « Evi Evane » est une véritable adresse gastronomique et  d’une rare convivialité où vous pourrez faire une halte dans une journée shopping ou passer une excellente soirée entre amis.

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    La carte des vins grecs est également particulièrement bien fournie. Je vous recommande le rosé!

    Je vous assure : cela vaut vraiment le déplacement. Le restaurant ne désemplit pas le soir et c’est amplement mérité. Il est recommandé de réserver le samedi soir.

    Enfin, les prix, pour le quartier, sont vraiment raisonnables.

    Vous n’avez donc plus aucune raison de vous en priver ! J’y vais régulièrement et je n’ai jamais été déçue et un détail qui ne trompe pas : nombreux sont les clients grecs à y venir et revenir. Le meilleur restaurant grec de Paris où vous trouverez soleil et hospitalité helléniques, et je vous mets au défi de trouver un accueil aussi chaleureux et ensoleillé ailleurs dans le quartier (où les bonnes adresses manquent malheureusement, à suivre mon article sur les bonnes adresses du 6ème).

    A ne manquer sous aucun prétexte! Evi Evane est aussi dans le Gault et Millau qui ne tarit pas d’éloges sur le lieu. Le restaurant est fermé le dimanche.

    Evi Evane Mézès

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    Après « Evi Evane », rue Guisarde, et après le traiteur, rue Saint-Placide, les sœurs Nikolaou  ont donc ouvert « Evi Evane Mézès », rue Mazarine, dans lequel le Mézès, emblème de la cuisine grecque, est à l’honneur.  Vous y retrouverez également la charmante Maria,  toujours accueillante, qui bouillonne autant de dynamisme, de gentillesse que de bonnes idées…

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    A toute heure  de la journée, vous pourrez y trouver: des souvlakis au poulet, ou aux légumes, des keftedakias de bœuf, des saganakis de crevettes ou de saucisse grecque, des feuilletés à la Fêta, et  le dakos, des Baklava, des Galatopitas à différents parfums, ou le dessert signature de Evi Evane la Portokalopita…


    Evi Evane Mézès, c’est aussi un traiteur, comme rue Saint-Placide (voir ci-dessous).

     A emporter, notamment: Tarama, salade de poulpe, légumes farcis, moussaka. Dans cette épicerie fine, vous pourrez trouver plus de 150 références de produits grecs, sélectionnés par Maria et Dina! Là aussi, qualité exemplaire des produits et accueil affables sont au rendez-vous.

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    Evi Evane – Le traiteur

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    Depuis avril 2011, vous pouvez aussi faire vos achats chez le traiteur « Evi Evane ». C’est rue Saint-Placide, au numéro 20, juste en face de la Grande Epicerie du Bon Marché, donc à proximité des deux restaurants, que se trouve le traiteur.

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    Ainsi, les deux oliviers à l’entrée et les citations inscrites à l’extérieur, l’une d’Hippocrate, l’autre d’Epicure, vous embarqueront là aussi, dès le seuil, pour le pays des Dieux : « Que ta nourriture soit ta médecine et ta médecine ta nourriture » et  « Tous les plaisirs de l’homme viennent après la satisfaction de l’estomac ».

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    Maria et Dina ont choisi d’y représenter les petits producteurs de différentes régions de Grèce dont « Evi Evane » est le prestigieux ambassadeur.  Vous y trouverez : de nombreux fromages et vins grecs,  la fameuse pita grecque, du thé ou des tisanes biologiques évidemment grecs, divers huiles d’olive, et même les livres de Dina,…et à vrai dire tous les produits possibles et (in)imaginables en provenance de Grèce mais toujours des produits de qualité, soigneusement sélectionnés, le plus souvent totalement introuvables ailleurs qu’en Grèce.   Le tout là aussi à des prix très abordables. J’ai notamment testé le galatopita au chocolat, un vrai délice que je vous recommande.

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    Entre 11 heures et 15 heures vous pourrez déjeuner sur place (attention, seulement 4 places donc soyez là de bonne heure ou à un horaire un peu décalé) et vous pourrez ainsi choisir par exemple la formulecomprenant un sandwich ou pita grecque, un dessert et une boisson ou  une formule avec  salade, dessert et boisson.

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    Informations pratiques:

    3 adresses, 3 ambiances mais dans les 3, la même qualité d’accueil et des produits.

    Evi Evane Mézès: 66 rue Mazarine 75006 Paris /
    Ouvert du lundi au samedi de 11H à 23H

    Evi Evane Bistrot: 10 rue Guisarde 75006 (fermé le dimanch)
    Evi Evane Traiteur: 20 rue Saint Placide 75006
    www.evievane.com

    Je vous conseille également de faire un tour sur le site internet « Evi Evane » qui est à l’image des deux établissements et de leurs cuisines : accueillant et alliant tradition et inventivité avec beaucoup de goût : http://www.evievane.com .

    3. Pizzeria Positano

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    Au restaurant Alfredo Positano de la rue Guisarde, je préfère la pizzeria située dans la rue adjacente. L’endroit ne paie pas de mine avec ses nappes vichy, ses  poutres apparentes, caractéristiques des appartements du quartier, les tables sont collées les unes aux autres mais l’ambiance, chaleureuse et animée, est garantie et vous pourrez profiter des meilleures pizzas du quartier, cuites au feu de bois de surcroît (et il n’est pas rare de croiser certaines célébrités -non, je ne vous donnerai pas de noms- habitant le quartier venir y chercher leurs pizzas). Je vous conseille tout particulièrement la Cantona. Vous pourrez également y déguster des pâtisseries de chez Gérard Mulot (voir l’Amaryllis et pâtisserie Mulot plus bas, pour moi le meilleur pâtissier du quartier) dont un délicieux et copieux gâteau au chocolat. A préférer largement à la pizzeria Santa Lucia située dans la même rue où, là, les pizzas baignent dans l’huile et où le sourire est en option (je peux même dire que chez Santa Lucia, l’accueil est exécrable). Arrivez tôt si vous voulez être certains d’avoir une table, l’établissement est quasiment toujours complet, n’accepte pas les réservations et est fermé le dimanche.

    Positano – 15 rue des Canettes – 75006 Paris

    4. L’Alcazar

    Mon dernier dîner là-bas remonte à avril 2012, dans le cadre du concept « top chef  Alcazar » (un concept éphémère). Une valeur sure du quartier. Retrouvez ci-dessous l’article que j’avais publié à cette occasion.

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    Je vous ai parlé à plusieurs reprises de l’Alcazar, sans doute un des restaurants parisiens où je suis allée le plus souvent et qui ne m’avait jamais déçue…jusqu’à présent. Connaissant particulièrement bien le quartier de Saint-Germain-des-Prés en plein cœur duquel le restaurant se situe, je peux vous garantir que c’est un des très rares lieux qui s’est maintenu au cours des années, contrairement à des lieux historiques aux décors certes impressionnants mais qui oublient qu’un restaurant se juge par sa cuisine avant d’être un décor fastueux, voire pompeux, comme Vangenende, le Procope ou le petit Zinc- n’oublions pas que ces deux derniers font partie du même groupe, celui des Frères Blanc, que Le Grand B dont je vous avais dit, ici, à quel point c’était une catastrophe- des lieux où vous trouverez plus de touristes -à qui on essaie d’en mettre plein dans la vue, et dans l’assiette, mais pas en qualité- que de Parisiens ou gastronomes).

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    L’Alcazar, certes résolument moderne, n’a pas non plus le défaut des Costes où le client devrait presque remercié d’être mal reçu (ou en tout cas ne surtout pas s’en plaindre, l’audacieux exigeant!), des restaurants où le mauvais accueil est d’ailleurs le signe distinctif (voire revendiqué, a fortiori si vous n’êtes pas un habitué des lieux, et ne parlons pas de la cuisine…).

    A l’Alcazar, vous pouvez également opter pour la carte de la Mezzanine (moins chère). Dommage que sur les deux cartes ne figure plus le fameux « Fish and chips » réellement délicieux mais pour une fois ce n’était de toutes façons pas pour dévorer le « Fish and chips » mais pour tester la formule Top chef ( disponible uniquement dans la salle située en bas) que je m’y suis rendue.

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    Je regarde régulièrement l’émission « Top chef » depuis qu’elle existe. Sans être dupe de son montage particulièrement habile et digne des meilleurs blockbusters, et de sa redoutable efficacité, je pense que l’émission permet réellement à des chefs de prendre leur envol (même si ce concept propre à la télé réalité où il faut éliminer les autres pour réussir m’agace) ou en tout cas de bénéficier d’une magnifique vitrine et d’un accélérateur pour leur carrière, sans compter les conseils de professionnels avisés. Cette année, j’avais une préférence pour Ruben Sarfati (dont vous pouvez retrouver le blog, ici), petit génie de la cuisine autodidacte et pour Noémie Honiat dont les pâtisseries me semblaient toujours appétissantes, originales et savoureuses, candidate visiblement avide d’apprendre et passionnée. L’un et l’autre ont été éliminés…

    Alors, ce concept ? Juste une opération commerciale destinée à surfer sur le succès de l’émission ? Ou une vraie expérience gastronomique ?

    Tout d’abord, présentons le concept ainsi défini sur le site officiel particulièrement fourni en informations, comme « l’événement culinaire de ce début d’année. Pour la première fois, un restaurant vous propose de prolonger l’expérience d’une émission culinaire.  Véritable « club house de l’émission », le Restaurant TOP CHEF à l’Alcazar vous ouvre ses portes pendant toute la diffusion de Top Chef, du 3 Février au 30 Avril 2012. Les candidats emblématiques des saisons 1 et 2 (Stéphanie Le Quellec, Romain Tischenko, Grégory Cuilleron, Pierre Augé, Fanny Rey, Paul-Arthur Berlan…) et les nouveaux talents de la Saison 3, ont répondu présent pour proposer leurs meilleures recettes au public.   Les menus « Top Chef » changent tous les 15 jours, en fonction des chefs présents, et vous offrent la possibilité de déguster des entrées, plats et desserts de différents candidats. Vous pourrez, par exemple, choisir une entrée de Romain Tischenko, un plat de Stéphanie Le Quellecet un dessert de Tiffany Depardieu.   A chaque service et pendant toute la durée de l’événement, un de vos candidats préférés de l’émission sera présent en cuisine et viendra à votre rencontre pour vous transmettre sa passion de la gastronomie.  Ces recettes seront proposées dans le cadre des menus Top Chef, servis 7 jours sur 7 par la brigade de l’Alcazar dirigée par Guillaume Lutard.  La carte de l’Alcazar sera également proposée pour satisfaire les demandes de sa clientèle d’habitués. Des menus Top Chef proposés midi et soir, à des tarifs accessibles ainsi que des sélections inédites de vins de Bordeaux pour des accords mets-vins originaux. (verre entre 4 et 6 € et à la bouteille entre 22 et 32 €) »

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    Dès l’extérieur, difficile de passer à côté du concept que remarquent d’ailleurs tous les passants. A l’intérieur, le décor n’a pas vraiment changé (même si j’ai eu l’impression qu’il y avait plus de tables et donc qu’elles étaient plus serrées, préférez la banquette) même si, là aussi, le concept est mis en avant. Comme d’habitude, un film est projeté sur le mur, en l’espèce « Le Mépris » de Godard.

    Nous étions trois dont une autre blogueuse (éminente) « Pin up en cuisine » sur l’excellent blog de laquelle vous pourrez aussi retrouver un récit détaillé et avisé. Devant l’impossibilité de modifier la garniture (notre serveur a même refusé de demander en cuisine nous assurant qu’on lui opposerait un refus catégorique, peut-être aurait-il été d’ailleurs judicieux, sans modifier la garniture, d’en proposer une en supplément), nous n’étions plus que deux à choisir le menu Top chef.

    N’étant pas vraiment tentée par les entrées du menu Top chef, j’ai choisi une entrée à la carte classique, un  « saumon d’Ecosse fumé maison, galette parmentier, crème fraîche (12€) ». Un plat léger, agréable, plutôt bien présenté mais sans originalité particulière.

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    Ensuite, j’ai opté pour la formule Top chef (plat et dessert, à 34 euros) et j’ai choisi le menu du chef Cyrille Zen (actuellement finaliste de l’émission), chef de son restaurant « La Bergerie de Sarpoil » ( http://www.labergeriedesarpoil.com/  ) qui, déjà étoilé, a eu l’humilité de se présenter à l’émission.

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    Pour le plat principal, ce sont des « filets de bars en crumble de chorizo, beurre d’aromates aux agrumes, fondue de fenouil » (photo ci-dessus) pour lesquels j’ai opté. Je trouve l’idée du mélange filets de bar et chorizo originale et amusante. Je décide donc de tester. Un plat se doit pour moi, avant d’être bon, d’être beau et de mettre l’eau à la bouche. Là, je dois avouer que le spectacle dans mon assiette, qui me semble plus relever d’un paysagiste, avec ses « feuillages » touffus, que d’un cuisinier, ne me donne pas vraiment envie de le déguster. Pourquoi autant de fouillis dans l’assiette ? Qu’auraient pensé les jurés de Top chef, visiblement très attachés à l’esthétisme, d’une telle assiette ? Est-ce vraiment l’apparence d’une assiette d’un chef étoilé ou celle d’un plat d’une brasserie classique ? Téméraire, je m’attaque donc à ce joyeux galimatias culinaire…mais je me heurte à une nouvelle difficulté. Le crumble de chorizo doit visiblement être marié aux filets de bar (sinon, s’il s’était agi d’une simple garniture, j’imagine qu’il n’aurait pas figuré dans l’intitulé du plat), mais pour le mélanger aux filets de bar, étant donné que le chorizo se trouve dessus, sur la peau des filets, il faut retourner ces derniers, et encore accentuer le fouillis pour le transformer presque en bouilli. C’est peu appétissant…et le mélange ne me semble pas très heureux… Je ne parviens pas à terminer mon plat, pourtant finalement peu copieux malgré son apparence chargée.

    Le chef Cyrille Zen passe à la table à côté de la nôtre (le seul présent ce soir-là), visiblement des inconditionnels de Top chef, ravis de le féliciter et de se faire prendre en photo avec lui.

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    Ma voisine a de son côté opté pour le plat de Jean Imbert «  Magret de canard, légumes au jus de betterave et menthe  » (photo ci-dessus).

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    Pour le dessert, nous optons toutes les deux pour « le rocher coulant choco-framboise » également de Cyrille Zen. Contrairement au plat de résistance, la présentation est agréable, épurée, raffinée et me met cette fois en appétit. Le troisième convive nous fait remarquer qu’un peu de framboise a coulé sur le macaron. L’assiette serait-elle passée dans le propre restaurant de Cyrille Zen ? C’est sans doute une autre limite du concept : servir des plats censés être des plats de restaurant étoilé dans un restaurant qui lui-même ne l’est pas.

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    Sans être inoubliable, ce dessert est très réussi… Dommage cependant que la framboise capte tout le goût et fasse un peu trop oublier celui du chocolat. Malgré tout, un dessert excellent et fortement recommandable.

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    Malgré mes critiques, je suis assez admirative devant l’humilité de ces chefs qui acceptent d’être constamment jugés mais malgré tout l’opération me semble plus commerciale que gastronomique. Peut-être aurais-je eu une impression différente avec d’autres plats provenant d’autres chefs…

    Quoiqu’il en soit, si l’accueil de l’Alcazar est toujours très avenant (de ce côté, cela n’a pas changé quoique-cf plus bas-), le service n’est pas forcément adapté à des plats de « chefs» même si le parti pris est visiblement ici celui de la brasserie et non du restaurant gastronomique.

    Dernier bémol…et non des moindres : quelle ne fut pas notre surprise de voir les cuisines se fermer à 23H, et les lumières même du restaurant commencer à être éteintes un tout petit peu plus tard, sans oublier l’apparition du chariot à linge. Nous avons un peu eu l’impression d’être mis à la porte sans compter que si l’addition a été amenée avec le sourire, il ne nous a jamais été demandé si le repas nous avait satisfaits.

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    A la sortie, le chef Cyrille Zen, visiblement affable, est entouré de clients qui lui demandent des autographes et photos. Espérons que pour tous ces cuisiniers de l’émission, sans aucun doute passionnés, cette mise en lumière ne leur fera pas oublier l’essentiel. Souhaitons-leur une fois les caméras parties de ne pas s’être laissé éblouir et de rester fidèles à leur belle passion…

    Je suivrai avec plaisir la finale lundi prochain sur M6, avec une préférence pour celui dont la cuisine me semble plus osée, inventive (à l’image certes de son langage : -)) et moins « scolaire » et classique que celle de Cyrille Zen : Norbert Tarayre . Le troisième finaliste est Jean Imbert dont vous pouvez également actuellement tester les plats à l’Alcazar. Il possède son propre restaurant, à Paris, dans le 16èmehttp://www.l-acajou.com/ et, qui sait: peut-être mon prochain test de restaurant pour inthemoodforluxe.com  et inthemoodlemag.com .

    Conclusion : une opération commerciale très réussie pour l’Alcazar (mieux vaut réserver), un concept ludique qui ravira les adeptes de l’émission mais pas forcément les fins gourmets amateurs de service personnalisé. A vous de voir si vous souhaitez tenter l’expérience… Ci-dessous le menu pour ces 15 prochains jours. Vous avez jusqu’au 30 avril pour tenter l’expérience et n’oubliez pas la finale de l’émission Top chef, sur M6, ce 9 avril.

     Pour en savoir plus :

    Le site de l’Acazar : http://www.alcazar.fr/fr

    Le site de l’émission Top chef :  http://www.m6.fr/emission-top_chef/

    Le site du restaurant éphémère « Top chef l’Alcazar » :  http://www.m6.fr/emission-top_chef/restaurant-top-chef/

     Restaurant Top Chef à l’Alcazar

    62 rue Mazarine

    75006 Paris

    Ouvert 7/ 7, 365 j/an

    12h à 14h30 et de 19h à 2h

    Métros

    Odéon (lignes 10 et 4)

    5. Brasserie Vagenende

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    Si vous recherchez une bonne brasserie traditionnelle : ne cherchez plus, rendez-vous directement chez Vagenende, 142 Boulevard Saint-Germain, 75006 Paris, tous les jours de midi à minuit. Vous y traverserez le temps pour vous retrouver à la Belle Epoque. Depuis 1983, le plafond, les murs et les sols, sont  inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Là vous pourrez vous régaler avec des plats traditionnels tous élaborés sur place à partir de produits bruts. Comptez en moyenne 22 euros pour un plat.

    6. Crêperie du clown

    Si vous voulez manger plus simplement, je vous recommande la Crêperie du clown, 6 rue des Canettes dans le 6ème (à ne pas confondre et à préférer à la crêperie des Canettes située à côté et où les crêpes et galettes…rectangulaires et parfois très sèches me laissent perplexes). Accueil chaleureux pour cette crêperie exiguë où crêpes et galettes sont goûteuses et copieuses.

    SALONS DE  THE

    1. Salon de thé Amaryllis et pâtisserie Gérard Mulot

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    Là, ne cherchez pas longtemps, LE salon de thé incontournable, situé 12 rue des Quatre Vents dans le 6ème, c’est le récent salon de thé L’Amaryllis qui dépend de l’institution du quartier, la pâtisserie Gérard Mulot située tout près, rue de Seine (pour moi la meilleure pâtisserie -délicieux Paris-Brest, tartes au chocolat au lait, tartes aux fruits frais de saison …- et les meilleurs macarons du 6ème que je préfère personnellement à ceux du médiatique Pierre Hermé). Ouvert du mardi au samedi de 11H à 19H pour le salon de thé, tous les jours pour la pâtisserie sauf le mercredi -où vous pourrez également déguster sur place-. Vous pourrez notamment y prendre l’Afternoon Tea, tradition 100% Anglaise, pour un encas entre 15h30 et 18h00 avec 3 niveaux de gourmandises : pâtisseries, viennoiseries et sandwichs le tout accompagné d’une boisson chaude. Vous pourrez y trouver des tartes salées, une sélection de macarons et une sélection des pâtisseries de la pâtisserie Gérard Mulot dans une atmosphère calme et agréable.

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    2.Pâtisserie/bar à chocolat/restaurant/salon de thé Un Dimanche à Paris

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    Dans la pittoresque Cour du Commerce Saint-André (Paris 6ème), aux numéros 4-6-8 de cette charmante rue pavée et piétonne, vous trouverez cette belle adresse à l’allure résolument moderne qui se définit comme un concept-store avec boutique, bar à chocolat, pâtisserie, restaurant. Vous pourrez également y prendre des cours de cuisine. Les prix sont relativement élevés (les pâtisseries sont plus chères que chez Gérard Mulot, au minimum 5 euros). L’endroit présente aussi la particularité de vous proposer chaque jour une sélection de pâtisseries sans gluten. A tester absolument: tarte au citron meringuée, éclair signature de la maison tout chocolat.

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    3. Salon de Thé Ladurée Bonaparte

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    Même si je préfère (et de loin), les pâtisseries et macarons Gérard Mulot (plus artisanaux), l’endroit, situé au 21 rue Bonaparte (toujours dans le 6ème) conserve une indéniable magie pour une après-midi hors du temps dans un cadre somptueux, très germanopratin. Vous y trouverez les célèbres macarons et de nombreuses pâtisseries, vous pourrez également y déjeuner dans le splendide salon d’inspiration exotique, sous la verrière que je préfère au « petit » salon à l’étage.

    4. Le Pavillon de la Fontaine du Jardin du Luxembourg

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    Près de la Fontaine Médicis du Luco comme les habitants du quartier appellent le Jardin du Luxembourg, vous pourrez effectuer une pause bucolique  en plein cœur de Paris tout en éprouvant une douce sensation d’ailleurs et d’évasion.  Vous pourrez aussi profiter du kiosque à musique juste en face les jours de concerts. Les prix sont relativement prohibitifs et c’est davantage pour le charme du lieu que pour la gastronomie que je vous recommande cet endroit même si vous pourrez y déguster des gaufres ou les délicieux macarons de chez Carette.

    Jardin du Luxembourg, Paris 6ème

    mais aussi: la pâtisserie « Angelina » (19 rue de Vaugirard, 75006) que je n’ai pas encore pris le temps de tester, située  à l’entrée du Jardin du Luxembourg, à côté du musée, où vous pourrez déguster les célèbres chocolats chauds, des pâtisseries comme la tarte au citron ou même y déjeuner, ou acheter à l’épicerie fine.

    CAFES

    Saint-Germain-des-Prés ne serait pas Saint-Germain-des-Prés sans ses célèbres cafés où il faut voir et être vu. Je vous recommande le Mabillon, la Palette (pour son emplacement idéal, en retrait de l’agitation mais toujours au cœur du quartier), le Bonaparte (face à l’Eglise Saint-Germain-des-Prés), le Flore, le Mondrian (pour l’amabilité)  etc. Ils sont tous situés dans des endroits particulièrement agréables et recommandables. J’en ai choisi quatre.

    1.Le Café de Flore

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    Cela reste le lieu emblématique du quartier avec son incontournable terrasse, à raison et à juste titre. C’est là que vous croiserez les célébrités française ou étrangères et les élégant(e)s du quartier, que vous passerez un moment hors du temps. Malgré la renommée du lieu, l’accueil est toujours souriant  et affable et les serveurs sont particulièrement attentifs et aimables que vous soyez habitués des lieux ou non, connus ou non (au contraire de son voisin Les Deux magots où le sourire est plus que parcimonieux). Apollinaire puis Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Simone Signoret, font partie des habitués qui ont créé la légende. Aujourd’hui, il n’est pas rare d’y croiser John Malkovich ou Coppola père et fille (qui habite non loin de là). Depuis 1994 y est remis le prix de Flore. Ne passez pas à côté du chocolat chaud. Vous pourrez aussi y déjeuner ou dîner ou déguster les pâtisseries à des prix relativement élevés mais la légende n’a pas de prix et le vaut largement. 172 Boulevard Saint-Germain- Paris 6ème- Ouvert 7 jours sur 7 de 7h à 2h du matin

    2. Café  de la Mairie

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    Situé au 8 place Saint-Sulpice, face à la splendide Eglise éponyme, à deux pas du Jardin du Luxembourg, ce café dont Fitzgerald ou Hemingway furent les habitués n’a pas cédé au modernisme à outrance qui conduit souvent à ce que tous les établissements se ressemblent et a conservé son décor suranné. De la terrasse, vous pourrez admirer l’Eglise et profiter du calme lénifiant de cette splendide place face à la célèbre et somptueuse fontaine. L’endroit idéal pour se relaxer ou pour faire une pause au milieu d’une virée shopping.

    3. Le Relais de l’Odéon

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    Récemment rénové, le Relais de l’Odéon, ouvert 7 jours sur 7,  est un endroit central où il est pratique de donner des rendez-vous professionnels. L’établissement donne à la fois sur le Boulevard Saint-Germain (au numéro 132) et sur la Cour du commerce Saint-André. Vous pourrez aussi vous y manger. L’accueil est souriant.

    4. Le Bar du Marché

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    Pour boire un verre en terrasse, tout en profitant de l’atmosphère et de la vie germanopratines et de la dynamique rue de Buci, je vous recommande le Bar du Marché, situé à l’angle de la rue de Seine et de la rue de Buci. Les touristes y côtoient les jeunes du quartier, dans une joyeuse cacophonie. Nappes à carreaux rouge et blanc, serveurs habillés en gavroche et salopette, le folklore est au rendez-vous. Vous pourrez bien sûr prendre un verre sur la belle terrasse qui ravira les curieux ou déjeuner d’une tartine ou de saucisses frites notamment. 75 rue de Seine – Paris 6ème

    COMMERCES: librairies, boulangeries, boutiques de vêtements

    1.Librairie L’écume des pages

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    Je ne me lasse pas d’y flâner à toute heure du jour et de la nuit (surtout la nuit, quel plaisir d’y aller le soir, la librairie L’Ecume des pages est ainsi ouverte de 10H jusqu’à minuit du lundi au samedi et de 11H jusqu’à 22H le dimanche). Touristes, germanopratins, écrivains s’y croisent dans une ambiance presque recueillie. Vous y trouverez aussi bien des livres de poche qu’une large collection de livres d’art (grand choix de livres sur le cinéma) ou de voyage, le tout juste à côté du Café de Flore.

    L’Ecume des pages, 174 Boulevard Saint-Germain, Paris 6

    2. Magasins Le Bon Marché et la Grande Epicerie de Paris

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    Aristide Boucicaut inventa en 1852 le commerce moderne en créant le premier grand magasin au monde, Le Bon Marché. Certes situé dans le 7ème arrondissement et non dans le 6ème, le Bon Marché et la Grande Epicerie sont les lieux incontournables pour les amoureux de la mode et de la gastronomie. Dans le premier, vous trouverez toutes les grandes marques de luxe (certaines ont de véritables espaces dédiés comme Vuitton) mais aussi des marques plus branchées. Vous y trouverez aussi un bel espace beauté ou tout ce que vous voulez pour décorer votre maison. C’est indéniablement le grand magasin le plus chic de la capitale et, en semaine, hors soldes ou promotions, vous aurez parfois l’impression d’avoir le magasin pour vous. S’il y a un lieu où je n’ai jamais cessé d’aller depuis que j’habite à Paris, c’est bien La Grande Epicerie de Paris et Le Bon Marché. Eté comme hiver (à l’exception des fêtes et des périodes de soldes,  un peu plus agitées, et encore), j’ai plaisir à y déambuler tranquillement, à profiter du calme, du luxe et de la sérénité des lieux et surtout à y trouver des produits que je ne trouve que là (comme le chocolat Bonnat, ma petite drogue mais vous y trouverez de nombreux autres petits producteurs scrupuleusement sélectionnés), en particulier à La Grande Epicerie, véritable régal pour les yeux avant de l’être pour le goût, a fortiori depuis les travaux qui ont encore renforcé l’impression de luxe qui se dégage du lieu. Il est rare que j’y passe moins d’une heure, ne me lassant pas d’admirer le choix pantagruélique de confitures, chocolats, fruits…et d’un tas d’autres choses dont je me persuade d’avoir absolument besoin.  L’endroit a été récemment rénové et propose depuis des boutiques d’artisans de bouche (poissonnerie, fromagerie, boucherie, charcuterie, pâtisserie, etc.), une cave à vin, une nouvelle configuration des lieux avec des emplacements pour manger sur place. Ne manquez pas non plus la pâtisserie! Ce magasin est l’incarnation du chic parisien, l’élégance y est aussi de mise chez la clientèle (le samedi en particulier, le spectacle est parfois aussi dans les allées).  Allez-y plutôt en semaine si vous voulez y faire vos courses tranquillement. N’y achetez en revanche pas les produits de consommation courante, bien plus chers qu’ailleurs. Et évitez son restaurant « La Table » par lequel j’avais été réellement déçue. Mon article, ici.  Optez plutôt pour un des restaurants que je vous ai recommandés plus haut (comme « Aux Prés » de Cyril Lignac, situé à 10 minutes à peine à pied ou bien dégustez des produits de La Grande Epicerie dans les espaces dédiés sur place).

    Du lundi au samedi de 10H à 20H et jusqu’à 21H les lundi et vendredi- 24 rue de Sèvres – 75007 Paris

    3. Boutique Ralph Lauren

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    Ouverte en 2010, cette boutique est sans aucun doute la plus belle du quartier! Et je ne vous dis pas ça seulement parce que je suis une inconditionnelle de la marque. Retrouvez ainsi en cliquant ici mon article mode à Deauville dans lequel je vous recommande et présente de nombreux modèles de chez Ralph Lauren. Cette marque est pour moi synonyme de classe et d’élégance. Les robes de la grande ligne Ralph Lauren qui ornent souvent la vitrine sont toujours somptueuses (vous pourrez également retrouver cette collection dans le magasin.) Cette boutique de 1745 mètres carrés présente ainsi le meilleur de l’univers Ralph Lauren. Toutes les lignes y sont disitribuées y compris celles jusqu’à présent indisponibles en France. Ainsi, pour la femme, toutes les marques de luxe seront proposées  comme les lignes Collection et Black Label auxquelles s’ajoute la ligne Sportswear Blue Label. Pour l’homme, la sophistication et le luxe des collections Purple Label et Black Label complètent l’offre sportswear de Polo. La boutique accueille également un restaurant exclusif.

    4. Boutique Kiehl’s

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    Ouverte depuis juillet 2014, cette boutique vous permettra de découvrir le meilleur de la marque que je vous présente, ici (la marque était partenaire du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville).  Kiehl’s est une marque qui a vu le jour à New York en 1851 dans une pharmacie traditionnelle. Son expertise unique repose sur des connaissances acquises et transmises au fil des générations dans les domaines de la cosmétique, de la pharmacie, de l’herboristerie et de la médecine. Depuis plus de 160 ans, Khiels propose des formules efficaces pour la peau et les cheveux, issues de technologies avancées et concentrées en ingrédients naturels de grande qualité. Où que vous soyez dans le monde, la marque s’engage ainsi à vous « offrir des produits de haute qualité et un service personnalisé d’exception » proposant depuis plus de 160 ans des formules pour la peau et les cheveux, vous proposant des « consultations expertes et personnalisées » et d’être « satisfait ou remboursé ».

    2 rue de Sèvres, 75006 Paris

    5.Boulangerie Kayser

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    Au 18 rue du Bac ou au 10 rue de l’Ancienne Comédie, c’est la que vous trouverez les meilleurs pains et viennoiseries dans le quartier. Je connais bien la 2ème et peux aussi vous la recommander pour l’accueil.

    6. Boutique Viandas de Salamanca

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    Si, comme moi, vous êtes accros au jambon  ibérique, vous en trouverez d’exceptionnels ainsi qu’une sélection de produits ibériques. La maison vous propose aussi des sandwichs au jambons tout prêts. Attention: la facture peut monter rapidement mais les produits sont de qualité…

    5 rue Lobineau, Paris 6ème

    7. Cinémas L’Arlequin et Le Saint-Germain-des-Prés

    Je ne pouvais pas terminer cet article sans évoquer les cinémas du quartier qui compte tant  de cinémas art et essai où j’ai toujours plaisir à aller, avec une préférence pour l’Arlequin ( 76 rue de Rennes) qui propose souvent des festivals de cinéma (comme le festival du cinéma allemand prochainement) ou le Saint-Germain-des-Prés, juste à côté du café Bonaparte.