Messages personnels et collectifs, singuliers et "universels", en bref : bonne année « in the mood for cinema »
Quelque part, dans la blogosphère, in the mood, le 30.12.2007
Cher lecteur « in the mood for cinema »,
J'avais envie d'être un peu familière et "personnelle" aujourd'hui, d'employer ce tutoiement qui m'est habituellement si compliqué. Ce n'est pas tous les jours la fin de l'année (2007 de surcroît). Cher lecteur, je pourrais te parler de 2007 qui égrène ses dernières secondes, et qui les égrènera, quoiqu’il arrive, de ce qu’il en restera demain ou après-demain, de ce qu’il en reste déjà, d’instants volés au temps qui passe, impitoyable, et à l’oubli, menaçant, d’une année riche de souvenirs, bigarrés, d’émotions, fortes et fragiles, de cinéma, presque toujours étonnant, pour moi encore et toujours et plus que jamais fascinant, de cinéma d’hier et de demain, d’ici et d’ailleurs, de festivals, d’ici et d’ailleurs aussi, des feux de la rampe, de Chaplin et pas seulement, de tant de tapis rouges foulés, mine de rien, ou mines de rien aussi, n'en suis pas dupe, de jonglages avec les mots, de tant de kilomètres parcourus, kilomètres de pellicules et pas seulement (j’aime bien « pas seulement », tu as raison), de rencontres inénarrables (j’aime bien « inénarrables » aussi, c’est bien de ne pas tout pouvoir raconter), d’instants magiques, indélébiles, inattendus, insolites, enrichissants, insensés, de rencontres cinéphiliques et intemporelles, de belles retrouvailles, de l'amnésie: blessure assassine, de rêves qui renaissent envers et contre tout, tous, moi, de rêves qui s'esquissent, prennent forme réelle et pourtant onirique (j'espère t'en parler bientôt "in the mood"), de hasards et coïncidences que ni le cinéma ni Lelouch n’oseraient inventer, de toutes ces histoires que j’ai inventées et à inventer et qui m’étourdissent et me guident et m’électrisent, de bouteilles à la mer, à l’Atlantique, de mots sublimes ou que le temps sublime qui portent « mon personnage » envers et contre tout, même l’Atlantique (le reste aussi: je sais), et pour toujours, de scénarios qui prennent forme et bientôt vie, de la vie, de ma vie qui ressemble à un scénario imprévisible et cruel et magnifique, de la cruauté et la beauté et l’ironie du destin, de la vie qui joue aux montagnes russes, de cette fureur de vivre, de l’étincelante et insondable mélancolie. Je pourrais te parler, cher lecteur, de musiques de 2007, de mon 2007, de "Hallelujah", de "Deauville sans Trintignant" de l’autre côté de la Seine, si loin, si proche, , de "With or without you", de "mots bleus", de Cohen (Léonard, même si je pourrais aussi te parler d’Albert que j’aime beaucoup), de Delerm, de U2, de Christophe et sa démarche dégingandée ( tu peux rire, j’assume, l’éclectisme et la beauté de l’instant qui ne surgit pas toujours quand et où on l’attend) autant de musiques échos à des instants sublimes et fragiles et sublimes parce que fragiles, gravés dans ma mémoire versatile et exigeante et harassante, avide de magnificence. Laisser 2007, sans regrets ni remords malgré et grâce à tout cela, juste les souvenirs brillants, aller vers 2008 avec l'énergie, débordante, de l'espoir...
Mais je préfère te parler de demain, de 2008, de tant d’autres rêves à faire, de tant d'autres mots à faire danser aussi en un tango sensuel ou en un rock effréné, de mes rêves un peu fous, tout ce que je te souhaite, d’avoir toujours des rêves à faire, même, surtout, un peu fous, même blessé. D'éviter les regrets, les remords, cette année encore. Les miens, de rêves un peu peu fous, j’espère t’en parler, un peu, bientôt. En attendant, la route est sinueuse, semée d’embûches et de doutes, nécessaires, salutaires, escarpée, trépidante, exaltante, éprouvante parfois, inlassables assaillants, mais avant tout passionnante. Et puis te souhaiter de toujours t’émerveiller. J’en connais tellement qui ont cessé, déjà. C’est plus simple, c’est vrai. Sois curieux, de ce qui se passe sur l’écran, toujours magique, sur l’écran et pas seulement (« pas seulement », oui, je sais, encore). Mais surtout en restant fidèle à tes idéaux. Le plus difficile. Le plus périlleux. Quoiqu’il en coûte. Quoiqu’ils t’en disent. A ta liberté, à ton intégrité aussi, malgré les blasés et les cyniques: les fiers malheureux. Laisser le temps au temps. Leur laisser l'impatience (im)pitoyable. Et puis surtout, surtout de vibrer. De "te perdre dans ta passion plutôt que de vivre sans passion", toujours. Malgré tout. Vivre cette année passionnément, singulièrement. In the mood for cinema, évidemment.
Et puis quelques clichés, très « clichés » assumés, pour bien commencer l’année, sur un soleil qui se lève, plein de promesses, à l’image de ce que je te souhaite pour cette année 2008, cher lecteur "in the mood", virtuel ou réel, à l’image de ce que je vous souhaite à tous chers lecteurs in the mood… Une musique ensorcelante, un lever de soleil envoûtant, des chevaux au galop grisés de liberté et grisants...il suffit de peu finalement non, pour sourire à l'année qui arrive, alors joliment prometteuse?
Ce message de fin d'année en guise d'"In the mood for news" qui reprendront la semaine prochaine.
J'en profite pour vous signaler que "In the mood for cinema" a eu le plaisir d'être séléctionné pour faire partie de la sélective blogosphère TV5.
Vous pouvez continuer à voter pour votre top ten de l'année 2007, (voir l'article ci-dessous).
Sandra.M