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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 484

  • Liste des nommés aux Golden Globes 2010

    goldenglobes.jpgVous trouverez, ci-dessous, la liste des principaux nommés aux 67ème Golden Globes.

    Deux ans après sa récompense pour "La Môme", la Française Marion Cotillard est de nouveau nommée, cette fois pour la récompense de meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale pour son rôle dans la comédie musicale "Nine" de Rob Marshall, face à Sandra Bullock, Julia Roberts et Meryl Streep! Ce film qui sortira en France en mars 2010 est basé sur "8 et demi" de Fellini. Une nomination prometteuse, les Golden Globes préfigurant en général les nominations aux Oscars.

    Une autre nomination prometteuse: celle d' "Un Prophète" de Jacques Audiard qui devra néanmoins faire face aux "Etreintes brisées" de Pedro Almodovar et au "Ruban blanc" de Michael Haneke, comme à Cannes où Michael Haneke avait remporté la palme d'or.

    Enfin, Quentin Tarantino pourrait recevoir les récompenses que la Croisette ne lui a pas décernées pour "Inglourious Basterds", nommé comme "meilleur film dramatique", meilleur réalisateur, meilleur scénario, Christoph Waltz, prix d'interprétation du Festival de Cannes 2009, est par ailleurs nommé comme... meilleur second rôle masculin.

    Réponses: le 17 janvier 2010!

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    Meilleur film dramatique :

    Avatar, James Cameron - Démineurs , Kathryn Bigelow - Up in the Air , Jason Reitman - Inglourious Basterds Quentin Tarantino - Precious , Lee Daniels.

    Meilleure actrice dans un film dramatique :

    Emily Blunt, Victoria, les jeunes années d'une reine - Sandra Bullock, The Blind Side - Helen Mirren, The Last Station - Carey Mulligan, Une éducation - Gabourey Sidibe, Precious .

    Meilleur acteur dans un film dramatique :

    Jeff Bridges, Crazy Heart - George Clooney, Up in the Air - Colin Firth, A Single Man - Morgan Freeman, Invictus - Tobey Maguire, Brothers .

    Meilleure comédie ou comédie musicale :

    (500) jours ensemble , Marc Webb - Julie & Julia , Nora Ephron - Nine , Rob Marshall - Pas si simple , Nancy Mayers - Very Bad Trip , Todd Phillips.

    Meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale :

    Sandra Bullock, La Proposition - Marion Cotillard, Nine - Julia Roberts, Duplicity - Meryl Streep, Julie & Julia - Meryl Streep, Pas si simple.

    Meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale :

    Matt Damon, The Informant! - Daniel Day-Lewis, Nine - Robert Downey Jr., Sherlock Holmes - Joseph Gordon-Levitt, (500) jours ensemble - Michael Stuhlbarg, A Serious Man.

    Meilleur second rôle féminin :

    Penelope Cruz, Nine - Vera Farmiga, Up In the Air - Anna Kendrick, Up In the Air - Mo'Nique, Precious - Julianne Moore, A Single Man.

    Meilleur second rôle masculin :

    Matt Damon, Invictus - Woody Harrelson, The Messenger - Stanley Tucci, Lovely Bones - Christopher Plummer, The Last Station - Christoph Waltz, Inglourious Basterds .

    Meilleur réalisateur :

    Kathryn Bigelow, Démineurs - James Cameron, Avatar - Clint Eastwood, Invictus - Jason Reitman, Up In the Air - Quentin Tarantino, Inglourious Basterds.

    Meilleur scénario :

    Neill Blomkamp et Terri Tatchell, District 9 - Mark Boal, Démineurs - Nancy Meyers, Pas si simple - JAson Reitman et Sheldon Turner, Up In the Air - Quentin Tarantino, Inglourious Basterds

    Meilleur film en langue étrangère :

    Baaria , Giuseppe Tornatore (Italie) - Etreintes brisées , Pedro Almodovar (Espagne) - La Nana , Sebastian Silva (Chili) - Le Ruban blanc , Michael Haneke (Allemagne) - Un prophète , Jacques Audiard (France)

    Meilleur film d'animation :

    Coraline - Fantastic Mr. Fox - Là-haut - La Princesse et la Grenouille - Tempête de boulettes géantes

    Meilleure chanson originale :

    Cinema Italiano , Maury Yeston, Nine - I Want to Come Home , Paul McCartney, Everybody's Fine - I Will See You , James Horner, Simon Franglen, Kuk Harrell, Avatar - The Weary Kind , Ryan Bingham, T Bone Burnett, Crazy Heart - Winter , U2, Brothers.

    Télévision meilleure série dramatique :

    Big Love (HBO) - Dexter (Showtime) - Dr. House (Fox) - Mad Men (AMC) - True Blood (HBO)

    Meilleure actrice dans une série dramatique :

    Glenn Close, Damages - January Jones, Mad Men - Julianna Margulies, The Good Wife - Anna Paquin, True Blood - Kyra Sedgwick, The Closer.

    Meilleur acteur dans une série dramatique :

    Simon Baker, The Mentalist - Michael C. Hall, Dexter - Jon Hamm, Mad Men - Hugh Laurie, Dr. House - Bill Paxton, Big Love.

    Meilleure série comique ou musicale :

    30 Rock (NBC) - Entourage (HBO) - Glee (Fox) - Modern Family (ABC) - The Office (NBC).

    Meilleure actrice dans une série comique ou musicale :

    Toni Collette, United States of Tara - Courteney Cox, Cougar Town - Edie Falco, Nurse Jackie - Tina Fey, 30 Rock - Lea Michele, Glee .

    Meilleur acteur dans une série comique ou musicale :

    Alec Baldwin, 30 Rock - Steve Carell, The Office - David Duchovny, Californication - Thomas Jane, Hung - Matthew Morrison, Glee.

    Meilleur second rôle féminin dans une série, une minisérie ou un téléfilm :

    Jane Adams, Hung - Rose Byrne, Damages - Jane Lynch, Glee - Janet McTeer, Into the Storm - Chloë Sevigny, Big Love.

    Meilleur second rôle masculin dans une série, une minisérie ou un téléfilm :

    Michael Emerson, Lost - Neil Patrick Harris, How I Met Your Mother - William Hurt, Damages - John Lithgow, Dexter - Jeremy Piven, Entourage .

  • Critiques des films de la semaine: "Avatar" de James Cameron et "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love

    avatar2.jpgLes deux films de la semaine dont vous pouvez lire les critiques en avant-premières sur inthemoodforcinema.com :leperede.jpg

    "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love

    "Avatar" de James Cameron

  • Evènement- Interview -rencontre avec Alejandro Amenabar et avant-première d’« Agora »

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    Alejandro Amenabar- Ce matin

    Jeudi dernier, on me proposait de voir « Agora » ce lundi en avant-première à l'UGC de Bercy puis d'interviewer son réalisateur Alejandro Amenabar, le lendemain (aujourd'hui donc). J'étais évidemment aussi agréablement surprise qu'enthousiaste à cette idée même s'il m'a fallu pour cela renoncer à la Master class Jean-Laurent Cochet réservée de longue date (et ceux qui suivent ce blog depuis un moment savent à quel point j'en suis inconditionnelle) et même si je prends à cœur mais surtout avec humilité ce tout nouveau rôle d'intervieweuse (formation accélérée puisque c'était ma deuxième expérience en une semaine, après l'interview du cinéaste coréen Bong Joon-ho la semaine dernière). Et si je ne devais retenir qu'une chose de tous les beaux moments et les belles opportunités que ce blog a suscités (ou à l'inverse que j'ai suscités avant d'en parler sur ce blog) ce serait évidemment les rencontres qu'elles soient sur l'écran ou de l'autre côté mais pouvoir échanger ainsi avec des cinéastes dont on apprécie le travail est  encore un plaisir supplémentaire et un immense privilège dont j'ai entièrement conscience et pour lequel je remercie vivement Cinefriends et Mars Distribution à l'origine de cette rencontre. Mais avant d'en venir au récit de cette rencontre et au compte rendu de l'interview, d'abord la critique du film. L'avant-première a eu lieu hier soir en présence du réalisateur.

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    Voici la présentation du film lors de l'avant-première par Alejandro Amenabar :

     Critique d' « Agora » d'Alejandro Amenabar

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    Agora nous ramène 1600 ans en arrière, au IVème siècle après Jésus-Christ alors que l'Egypte est sous domination romaine. A Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde alors. C'est là que vit la brillante astronome Hypatie (Rachel Weisz), réfugiée dans La Grande Bibliothèque, menacée par la colère des insurgés. Avec ses disciples elle tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles. Parmi ceux-ci, deux hommes qui se disputent son amour : Oreste et le jeune esclave Davus (Max Minghella), déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les Chrétiens de plus en plus puissants...

     « Agora » est avant tout un film qui ne cède à aucune mode, à aucune facilité didactique, à aucune banalité démagogique. Et c'est d'abord ce qui m'a séduite, cette exigence que certains ont analysée comme de la froideur. Cette rigueur presque scientifique comme si la personnalité d'Hypatie se reflétait dans la forme du film qui, comme elle, possède aussi une noblesse, une force, une grandeur admirables. Cette volonté de ne pas tout simplifier pour rendre le film plus accessible ou sympathique. Et avec raison puisque le film a cette année connu un énorme succès en Espagne où il pourrait même devenir le plus gros succès de tous les temps, ce qui est d'ailleurs rassurant sur les goûts du public que l'on tend trop souvent à infantiliser ou mépriser, même si une partie du public a aussi été attirée par la polémique (le film ayant révolté certains conservateurs, en raison de l'image du christianisme qui y est donnée).

     Mais n'allez pas croire qu'il s'agit d'un film hermétique et dénué de tout sentiment. Au contraire, la rareté des scènes où les sentiments s'expriment en renforce encore la majesté qui culmine dans le dénouement d'une beauté tragique et sublime, cruelle et sacrificielle, crue et poétique. Alliance et opposition des paradoxes comme l'est ce film tout entier. Entre science et religion. Savoir et intolérance. Réflexion et sentiment. Raison et passion. Liberté et enfermement.

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     Amenabar a aussi eu l'excellente idée d'appliquer à la forme le thème du cycle, symbole des travaux d'astronomie d'Hypatie mais aussi du cycle historique et des meurtrières intolérances qui se répètent inlassablement. Sa caméra prend aussi du recul sur les évènements comme un journal télévisé, ou comme si des extraterrestres ou un mystérieux démiurge (sous le fallacieux prétexte duquel toutes ces Hommes se battent, usent et abusent de leur violence) les observait.

     « Agora » est ainsi aussi une condamnation des extrémismes et en nous parlant de l'Egypte il évoque évidemment notre société avec d'ailleurs un remarquable souci d'équité (entre Païens, Juifs et Chrétiens) et avec la volonté de dénoncer avec la même force l'absurdité des extrémismes religieux, les opprimés d'hier devenant les oppresseurs d'aujourd'hui. L'Agora c'est le lieu où les Hommes devraient s'écouter, se comprendre mais où ils s'enferment dans leurs croyances et leurs intolérances obstinées.

     Grâce à un habile contraste de couleurs dans les tenues vestimentaires des défenseurs des différentes religions, Amenabar rend limpide un récit qui aurait rapidement pu être opaque et ennuyeux. Il n'en est rien, je n'ai pas vu passer les 2H que dure le film (une durée raccourcie après la projection cannoise.) La mise en scène y est évidemment pour beaucoup.

     Avec ce film sur la nécessité des Hommes (parfois meurtrière) de croire, Amenabar nous donne envie de croire encore davantage en la force inépuisable de conviction du cinéma.

     Et puis il y a Alexandrie, majestueusement reconstituée, ville monumentale et décadente mais surtout fascinante dans laquelle déambule une foule réelle et non créée par ordinateur, ce qui accroît l'impression de réalisme et d'actualité malgré les siècles qui nous séparent de l'époque de cette histoire.

     C'est enfin un magnifique portrait de femme, celui d'une femme libre et fière qui voulait vivre comme un homme, qui risqua se vie pour des idéaux et dans ce rôle Rachel Weisz est absolument impeccable.

     Cette fois Amenabar n'a pas signé lui-même la musique qu'il a laissée aux soins de Dario Marianelli.

     « Agora » est donc un prodigieux mélange de rigueur scientifique et de souffle épique, d'auscultation de douleurs intimes dans un décor spectaculaire, une fresque ambitieuse qui nous fait voyager dans le temps et dans l'espace, qui apporte de la contemporanéité au péplum.

     Amenabar (à partir d'un scénario coécrit avec Mateo Gil), avec ce cinquième long métrage, explore ainsi encore une nouvelle facette de son talent avec un film qui a la beauté intense du visage de Rachel Weisz et celle, ténébreuse et hantée de contradictions, de Max Minghella. Un film qui est aussi une irréfutable démonstration de l'absurdité des extrémismes religieux, du prosélytisme et de l'interprétation extrémiste des textes, quelle que soit la religion qu'ils sous-tendent.

     Un film brillant et éclairant. Rigoureux et intense. Un miroir implacable d'une société qui, dans ce domaine de l'intolérance religieuse, n'a finalement pas su évoluer en...1600 ans, ni tirer les leçons des cruautés et violences du passé !

     Un film dont que je vous recommande et dont je vous reparlerai, au moment de sa sortie, le 6 janvier 2010

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    Interview- Rencontre avec Alejandro Amenabar

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     Il y a des jours où  m(l)a vie ressemble vraiment à du cinéma et je crois que si j'accumulais les troublants hasards et coïncidences -que Lelouch même n'oserait inventer- rien que de cette année, et les moments surréalistes et irréels, je pourrais en faire un film (même comique parfois, souvent). J'étais donc en train de penser à une très récente étrange coïncidence, tandis que  dehors Paris était pétrifiée par l'air glacial sous un ciel mensongèrement bleutée, lorsque mon adorable chauffeuse de taxi qui, pendant tout le trajet, s'était déhanchée sur la musique à tue-tête de son autoradio (notamment un Guantanamera insolemment ensoleillé) -qui coïncidait avec mon humeur joviale-, tenant son volant par intermittence quand elle se souvenait que c'était quand même plus pratique pour conduire -ce qui coïncidait avec mon humeur inconsciente- quand la musique de Yann Tiersen pour le film « Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain » retentit dans le taxi et que, au même moment, ma chauffeuse me laissa, à Montmartre dans la rue même où avait eu lieu le tournage du film( encore une petite coïncidence donc) ,  à deux pas de l'hôtel particulier où avait lieu l'interview. Enfin un hôtel particulier...disons un endroit auquel on accède après un dédale, tamisé et presque inquiétant (un décor pour le film d'horreur qu'Amenabar projetterait de tourner ?). Amenabar, justement, revenons-y.  Malgré le froid et l'heure matinale mes neurones parvinrent tout de même à décompter -seulement- 4 personnes (2 blogueurs, enfin-euses- et 2 journalistes) au lieu des 10 initialement prévues, de quoi accentuer le caractère, intime, privilégiée de cette belle rencontre dont voici un résumé . Après que cette immense assemblée se soit présentée, et qu'Alejandro Amenabar nous ait poliment salués puis tout aussi poliment et stoïquement écoutés, le jeu des questions réponses pouvait débuter.

     Sur la genèse du projet, Alejandro Amenabar a d'abord évoqué son intérêt pour l'astronomie. Il a d'abord pensé à réaliser un film qui aurait retracé 20 siècles d'Histoire de l'astronomie. Quand il s'est aperçu que le projet aurait une envergure énorme, il s'est ensuite concentré sur le personnage d'Hypatie sans laisser de côté la cosmologie. Il a donc choisi ce lieu où régnait une ambiance d'hystérie collective où chacun essayait d'imposer ses idées par la force. Mais dans cette planète il devait bien exister un lieu où la diversité serait possible, ce lieu s'appelant l'Agora. Les changements dans le film concernent ainsi autant l'espace que le temps.

     Concernant le budget, et le grand nombre de figurants, il a fait comme avec ses premiers films en « essayant d'optimiser les ressources et de faire le maximum avec les moyens » dont il disposait.  Il s'y est ainsi pris de la même manière que pour son premier film à 700000 euros alors que le budget d' « Agora » était supérieur à 50 millions de dollars. Financer le film n'a ainsi pas été facile et ensuite il a fallu faire coïncider cet énorme budget avec la liberté créatrice absolue qu'il souhaitait avoir. Il fallait aussi concilier ceux qui avaient beaucoup d'expérience avec ceux qui en avaient moins.

     Il aspirait avant tout à montrer une partie de l'Histoire du christianisme jamais montrée mais il a essayé de montrer toutes les religions sur le même plan.

     A ma question sur le point commun entre ses films qui pourrait être le thème de l'enfermement (physique ou moral) il a répondu que pour lui le point commun était de faire en sorte, avant tout, que ses personnages soient confrontés à un dilemme. Dans « Mar Adentro » et dans « Agora » « les héros ne sont ainsi pas ceux qui se servent d'une épée mais qui se servent de leurs têtes. »

     A la question sur le lieu qui selon lui aujourd'hui ressemblerait à l'Agora, Alejandro Amenabar a répondu... internet ajoutant que le film en lui-même était d'ailleurs une agora symbolique avec des Juifs et des Musulmans, et beaucoup de nationalités différentes.

     Concernant la musique, lorsqu'il a fini la musique pour « Mar Adentro », il s'est dit que cela avait été une expérience très gratifiante et qu'il serait bien de laisser ce rôle à d'autres pour les prochains films.

     Concernant le style de films vers lequel il souhaiterait aller, il ne pense pas qu'il fera un drame historique dans l'Empire romain  mais qu'il changera de genre encore une fois. Pour lui l'important est de « se sentir libre. »

     Concernant le choix de Rachel Weisz, il le justifie par son talent, sa beauté, par ses traits méditerranéens qu'il fallait pour le personnage. Par ailleurs elle est diplômée et il s'est dit qu'elle serait touchée par le personnage.

     Pour lui, Agora est clairement un film féministe.

     Concernant ce en quoi lui croit, il a répondu « croire en l'être humain ». Ce qu'il voulait dire avant tout dans ce film : « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse » et pour lui cela réside dans le bon sens et non dans les 10 commandements chrétiens.

     Concernant les débuts de sa passion pour le cinéma il croyait qu'elle était venue tardivement mais en fait il  a réalisé que sa passion existait depuis très longtemps. Il aimait ainsi écrire, lire, faire de la musique et réunir tout ça il a réalisé que cela constituait un film.

     Concernant ses coups de cœur cinématographiques de l'année, après un temps de réflexion, il a cité « The reader » et « Doubt».

     Concernant le choix de Michael Lonsdale, il l'a qualifié d' « homme très spécial » avec « un côté intellectuel utile pour incarner le personnage ». Pendant le tournage il a ainsi constaté son « calme très professionnel » ajoutant qu'au début il croyait qu'il ne l'aimait pas mais que la maquilleuse l'a rassurée sur ce point.

     Merci encore à Cinefriends et vous pourrez aussi lire un autre récit de cette rencontre sur le blog de la très sympathique blogueuse de Shunrize .

    Lien permanent Imprimer Catégories : AVANT-PREMIERES, CONFERENCES DE PRESSE, INTERVIEWS "IN THE MOOD FOR CINEMA" Pin it! 5 commentaires
  • Concours Express: gagnez vos places pour une avant-première de "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love à l'UGC des Halles, demain!

    leperede.jpgJe vous en parlais ce matin: "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love est une des belles surprises cinématographiques de cette année. Je vous propose de remporter 5 places pour 2 pour une avant-première du film qui aura lieu demain soir, à l'UGC des Halles, à 20H15. Comme je dispose de très peu de temps, les 5 premiers à m'envoyer un email avec pour intitulé "Concours Le Père de mes enfants" à inthemoodforcinema@gmail.com  , avec leurs noms et prénoms, remporteront les places! Bonne chance!

    Cliquez ici pour lire ma critique du film "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love.

    Vous trouverez également la bande annonce dans l'article ci-dessous.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • Mercredi ne manquez surtout pas "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love!

    leperede.jpgComme aujourd'hui je dispose de très peu de temps et que j'ai vraiment très envie de défendre le magnifique film « Le Père de mes enfants » de Mia Hansen-Love (dont vous pouvez lire ma critique en cliquant ici) qui, mercredi prochain, va probablement être écrasé par le mastodonte « Avatar » de James Cameron, pour achever de vous convaincre, je vous en propose la bande annonce ci-dessous. Ces films sont très différents donc je vous recommanderais les deux en vous conseillant d'aller d'abord voir "Le Père de mes enfants" qui restera probablement moins longtemps à l'affiche... !

  • "Le sens de la famille" de A.M. Homes (sélection prix du jury des lectrices de Elle 2010)

    Homes.jpgAvant-dernier des 7 livres que je dois lire ce mois-ci pour le jury du prix des lectrices de Elle 2010 : « Le sens de la famille » de A.M Homes.

    Dans ce récit autobiographique, la romancière new yorkaise A.M Homes ( issue d'une liaison entre Elle Ballmann, une jeune femme de 22 ans et de son employeur Norman Hecht, un homme marié plus âgé quelle et déjà père de famille, adoptée par un couple d'universitaires après le décès de leur fils) raconte comment,  à l'âge de 31 ans, elle a vu ses parents biologiques surgir dans son existence, l'un après l'autre, et alors qu'elle était en train de connaître ses premiers succès littéraires.

    Avec ce roman dans lequel elle évoque de manière factuelle les évènements, A.M nous plonge dans sa quête et son voyage identitaires... Une mise à nu nécessaire mais périlleuse, brutale, parfois même glaciale. Mais comment ne pas être perturbée par un si violent surgissement du passé?

    Elle se retrouve en effet avec 4 parents avec ce que cela engendre de tiraillements, questionnements, souvent d'ailleurs sans réponses. A.M Homes nous plonge ainsi dans son conflit intérieur, menant l'enquête pour éclaircir les nombreuses zones d'ombre du passé, avec une rage obsessionnelle, celle de connaître ses racines, le sens de son existence.

    Ses mots sont parfois cassants, ses phrases sont souvent percutantes, aussi fracassantes qu'habiles, ses blessures prenant souvent le masque de l'ironie ou même du cynisme.

     « Le sens de la famille » est avant tout un poignant cri de douleur, une quête d'amour, de sens. A.M Homes essaie de mettre des mots sur ses maux, parfois avec la violence qui leur sied. Ainsi elle s'estime « là pour panser les plaies, pour remplacer un enfant mort ».  Ses parents adoptifs ne sont ainsi pas non plus épargnés, et elle se retrouve écartelée entre ces derniers et sa mère biologique qui la harcèle, étouffante, souvent pathétique de même que son père adoptif, un être lâche lui aussi souvent d'une pathétique maladresse.

    Mais « le sens de la famille » est aussi un hommage au pouvoir rédempteur de l'écriture, le moyen d'expression d'un viscéral cri de douleur. Le titre du livre précédent de A.M Homes prend alors tout son sens « Ce livre va vous sauver la vie ». Un voyage éprouvant et courageux dans une identité, finalement nécessaire pour son auteur et peut-être d'autres qui ont vécu cette même souffrance, cette même quête éperdue de sens à laquelle elle donne une douloureuse noblesse.

    Cliquez ici pour lire mes autres critiques des livres faisant partie de cette sélection du prix littéraire du jury des lectrices de Elle 2010.

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  • Palmarès du 9ème Festival International du Film de Marrakech

    marrakech3.jpgLe Jury de la 9ème édition du Festival International du Film de Marrakech, présidé par Abbas Kiarostami et entouré de Fanny Ardant, Nandita Das, Isabella Ferrari, Mike Figgis, Christophe Honore, Marisa Paredes, Elia Suleiman, Pablo Trapero et Lahcen Zinoun, vient de décerner les prix suivants parmi les 15 longs métrages internationaux en compétition:

    Etoile d'Or / Grand Prix
    Northless de Rigoberto Perezcano - Mexique

    Prix du jury
    Les barons de Nabil Ben Yadir - Belgique
    My daughter de Charlotte Lim Lay Kuen - Malaisie

    Prix d'interprétation féminine
    Lotte Verbeek pour le film "Nothing personal", de Urszula Antoniak - Pays-Bas et Irlande

    Prix d'interprétation masculine
    Cyron Melville pour le film "Love and Rage" Morten Giese - Danemark

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