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  • Soutenez Denis au Grand Raid de La Réunion pour financer Bliss (casque de réalité virtuelle qui soulage la douleur des enfants malades)

    Une diagonale de fou.png

     

    Je sais que votre temps est précieux mais prenez cinq minutes pour lire ce qui suit et je l'espère ensuite cinq supplémentaires (voire beaucoup plus si vous le souhaitez et si vous le pouvez) pour soutenir par la communication et/ou pour  financer la belle opération dont je vais vous parler. La souffrance des malades, et évidemment celle des enfants malades, est intolérable mais elle l'est a fortiori quand nous savons qu'il peut exister des solutions pour atténuer l'anxiété, le stress et la sensation de douleur liés à la maladie et au milieu hospitalier. C'est ce que permet cette formidable application de réalité virtuelle qui peut dans certains cas même être une alternative à la morphine. Cette application de réalité virtuelle porte le doux nom de Bliss. Le Mayennais Denis Pouteau se lance ainsi dans un défi fou : réaliser le Grand Raid de la Réunion (164 kms) du 18 au 21 Octobre 2018, un raid surnommé "La Diagonale des fous", tout un programme ! Ce défi sera réalisé conjointement avec l’association ACSED dans le but de récolter des fonds pour assurer les mises à jour futures de l’application BLISS et permettre de garder le casque de réalité virtuelle. 

    Vous voulez en savoir plus sur ACSED ? Sur Bliss ? Vous voulez savoir comment soutenir Denis dans ce défi aussi fou que généreux et comment permettre de financer Bliss ? Vous trouverez toutes les informations ci-dessous.

    Je vous encourage aussi vivement  à suivre la préparation et l'évolution de ce beau défi sur Facebook ici.

    Le projet Bliss en quelques mots :

    Depuis 2010, l’entreprise sociale mayennaise L’Effet Papillon, fondée et dirigée par Mélanie Péron, développe Bliss, 1ère application de réalité virtuelle française à visée relaxante. Sa vocation :  améliorer la qualité de vie de ses utilisateurs. Moment de détente, Bliss peut aussi bien être utilisé comme outil de relaxation que pour détourner l’attention lors de moments anxiogènes ou stressants. Bliss n’est pas qu’un simple dispositif de réalité virtuelle destiné à la relaxation et au bien-être, c’est surtout « un monde de douceur onirique, créateur de lien » comme le souligne bien l’entrepreneure Lavalloise. Au sein du milieu médical, Bliss profite autant aux patients qu’aux soignants : quand les premiers se détendent, les seconds se sentent impliqués dans la mise en place d’une innovation efficace et sans risque. Apaisant tant d’un point de vue graphique que sonore, Bliss facilite le lien et offre une ambiance visuelle et un son binaural qui invitent à s’évader. Un smartphone, un casque audio et un Gear VR suffisent à vous faire décrocher de la réalité et à vous emmener dans l’univers très particulier de Bliss : « on vous met des créatures fantastiques devant les yeux et vous embarquez dans ce monde merveilleux ». Différents univers ont été développés : Bliss vous emmène voleter au cœur d’une prairie ou naviguer dans l’espace. L’éventail des bénéfices de Bliss est très large et beaucoup restent encore à découvrir ; des études cliniques sont d’ailleurs actuellement en cours afin d’évaluer tout le potentiel de l’outil d’un point de vue médical comme social.

    L'Association ACSED en quelques mots :

      ACSED - Association Contre la Souffrance des Enfants Douloureux (dit accéder) est une association berthevinoise crée en 2010 par Valentin Régnier un jeune de 14ans. Son but était de faire sortir de l’isolement engendré par la douleur, et d’aider à redonner de l’indépendance ainsi que de l’autonomie à des jeunes souffrant de maladies chroniques et douloureuses. Une douleur qu’il va lui-même désigner comme « l’inconnu qui vous empoisonne la vie. Le truc qui vous empêche de sourire et de rire avec les copains. Le truc qui fait que votre entourage ne vous comprend plus. Un truc qui fait que les douloureux sont malheureux ! ». A force de motivation l’association a pris de l’ampleur et a permis d’aider plusieurs jeunes douloureux qui se voient être soutenus financièrement par du prêt de matériel (fauteuils roulants motorisés), par du financement de traitements médicaux, par des accompagnements logistiques lors de voyages scolaires. Cette association familiale apporte également un fort soutien humain. Depuis plusieurs années, l’association participe au téléthon avec sa manifestation « Le Tartithon ».
     

    Le défi du Lavallois Denis Pouteau en quelques mots

    En Septembre 2016, le Lavallois Denis Pouteau a couru les 100 kms de Millau pour Sonia, une Nantaise de 22 ans, atteinte de dystonie sévère, qui avait besoin d'un nouveau fauteuil. Cette aventure, Denis l’a menée main dans la main avec l'association Berthevinoise ACSED (Association Contre la Souffrance des Enfants Douloureux). Comme Denis boucla ces 100kms avec succès, tous les membres de l’association prirent le pari de courir les 10kms des Ecluses de la Mayenne en 2017. Cette course  a permis de défendre une nouvelle cause : permettre aux enfants hospitalisés de ne plus subir la douleur grâce à la réalité virtuelle du projet Bliss. Le projet BLISS, porté par l’Effet Papillon, est ainsi une application de réalité virtuelle à visée relaxante afin de détourner l’attention du patient lors de moments anxiogènes comme une intervention. A la suite de cette course, l’association a réussi à réunir les fonds nécessaires à l’achat d’un casque de réalité virtuelle et l’application BLISS. Malgré l’acquisition faite, l’application nécessite une mise à jour annuelle et celle-ci à un coût. C’est pourquoi, Denis Pouteau, se lance dans un nouveau défi encore plus fou : réaliser le Grand Raid de la Réunion (164km) du 18 au 21 Octobre 2018. Ce défi sera une nouvelle fois réalisé conjointement avec l’association ACSED dans le but de récolter des fonds pour assurer les mises à jour futures de l’application BLISS et permettre de garder le casque de réalité virtuelle. Pour récolter ces fonds, il faut bien sûr aussi démarcher des entreprises pour que celles-ci soutiennent financièrement et énergiquement les futurs kilomètres parcourus par Denis Pouteau.

    Le Grand Raid de La Réunion en quelques mot

    Le Grand Raid est le principal ultra-trail organisé sur l'île de La Réunion, l'un des plus extrêmes du monde. L’épreuve, dont la distance est de 164kms dont un dénivelé positif de 9917m, consiste en la traversée de l’île du sud-est au nordouest de celle-ci. C’est pour cette raison que cette course se surnomme « La Diagonale des Fous». En 2018 la course se déroulera du 18 au 21 Octobre.
     

    Le but et le financement en quelques mots

    Aujourd’hui, l’association a réussi à financer le casque de réalité virtuelle, cependant les fonds récoltés ne sont suffisants que pour un an. Des mises à jour et des formations pour le personnel sont à prévoir tous les ans et celles-ci ont un coût. Les entreprises et les particuliers sont libres de financer ou de soutenir de la façon dont elles le souhaitent ce projet. Le but est de récolter les fonds nécessaires pour financer les mises à jour du casque pour deux ans, ce qui correspond à un montant de 10 000€.

    Comment aider et comment soutenir ce beau projet ?

    Vous pouvez : 
     
    ❖ Faire un don par chèque, par virement.

    ❖ Faire un don sur la cagnotte en ligne : 

    https://www.helloasso.com/associations/acsed/collectes/de-denis-a-acsed-une-diagonalede-fou 

           Contact :  Facebook ACSED : https://www.facebook.com/pg/TartithontelethonStBerthevin/posts/?ref=page_internal
     
    Adresse mail ACSED : acsed53@gmail.com
     
    Facebook du projet auquel je vous invite à vous inscrire pour tout savoir sur celui-ci :  https://www.facebook.com/De-Denis-%C3%A0-ACSED-une-diagonale-de-fou-214194062520571/

    Retrouvez aussi l'Effet Papillon, Bliss et l'Acsed (@Acsed53, @leffet_papillon et @Bliss_EP) sur twitter : 

    Et bien sûr, n'hésitez pas à leur demander l'affiche, à partager et à en parler autour de vous !

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  • Critique- « Bliss » de Drew Barrymore (avec Ellen Page, Drew Barrymore, Juliette Lewis…) ou les aléas des frileuses programmations de certains cinémas de province

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    Le but premier de ce blog était, est et restera de partager mes coups de cœur cinématographiques, ma passion toujours et même plus que jamais insatiable pour le cinéma, de laisser aux autres le soin des critiques assassines mais voilà... je suis actuellement et très temporairement quelque part en province où il y a un splendide Cinéville, des salles tout aussi splendides mais où la programmation arrive rarement à la hauteur de ces magnifiques salles, celle-ci, particulièrement frileuse (et pas seulement en ce janvier glacial)  consistant à suivre ou « miser » sur les succès du box-office et rarement à prendre des risques. Tout ça pour dire qu'entre des films que j'ai déjà vus  comme « Agora »,  « Avatar » ou « Bright star » et des films d'animation à profusion que je n'ai aucune envie de voir, il ne restait que « Bliss », le premier film de Drew Barrymore réalisatrice, que je ne serais sans doute pas allée voir sans cette disette cinématographique. Avide de découvertes de nouveaux (ou nouvelles) cinéastes, c'est donc quand même avec entrain que je suis entrée dans la salle de mon Cinéville adoré, sans même connaître le synopsis, pour conserver le plaisir de la découverte (téméraire je suis, téméraire je reste)... un entrain qui s'est rapidement estompé.

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    Photo ci-dessus par inthemoodforcinema.com: une énigmatique et non moins charmante ville de province

    Le synopsis d'abord. Bliss Cavendar (Ellen Page) veut s'émanciper, prendre son envol (dans les deux sens du terme), échapper au destin que lui dessine  sa mère : gagner les concours de beauté locaux. Pour cette dernière, là est sa seule chance de réussir dans  la vie. Bliss a en effet d'autres rêves comme  participer à des compétitions de roller derby (un sport d'une grâce et d'une délicatesse inouïes ... qui consiste à rattraper, dépasser, ... et cogner l'adversaire sur une piste de vitesse, le tout à roller). Bliss troque donc rapidement les robes bien sages contre les rollers et minijupes. Elle est donc lycéenne et serveuse le jour  et le soir elle devient Barbie Destroy dans son équipe de roller...

    J'ai beau chercher, je ne me souviens pas m'être autant ennuyée au cinéma... et si l'ennui peut parfois se justifier (un film n'aspire bien évidemment pas forcément à divertir), ce n'est en général pas le cas d'une comédie... ou alors Drew Barrymore a réalisé un film expérimental dont le but est d'éprouver les nerfs du spectateur... C'est dans ce cas une totale réussite !

     Rarement un film aura accumulé autant d'invraisemblances (Bliss en véritable superwoman mène de front ses cours, son travail de serveuse, ses compétitions de roller ; elle dépasse immédiatement en rapidité et agilité ses consœurs deux fois plus âgées et expérimentées qu'elle ; elle devient une reine du roller alors que sa seule expérience remonte à la cour de récré avec ses rollers Barbie ; elle s'intègre immédiatement et suscite une inimitié -mais une seule hein-inimitié aussi rapidement ; personne ne remet en doute son âge malgré ses airs enfantins-il faut avoir plus de 21 ans pour participer aux compétitions-... et ses parents ne soupçonnent  rien de sa double vie parce que bien sûr ses seuls hématomes sont tous à des endroits invisibles au premier regard...) et clichés (elle tombe amoureuse d'un musicien pas trop malin qui,  miracle et coïncidence, la rencontre par hasard et tombe immédiatement amoureux d'elle ; sa mère veut à tout prix  la modeler à son image mais bien évidemment elle finira par se ranger aux souhaits de sa fille et par comprendre qu'elle veut s'émanciper ; la petite sœur est mignonne comme tout mais pas très maligne; le père, débonnaire et plus malin -mais pas trop- qu'il n'y paraît regarde les matchs en cachette...).

    Bien sûr (vous voyez comme je n'arrive pas à être totalement assassine...) il y a beaucoup de bonne volonté chez Drew Barrymore, surtout à casser son image,  ne s'épargnant pas la moindre chute ou castagne (très très répétitives) et sans doute son propre passé a-t-il inspiré le besoin de réussite et de reconnaissance familiale de Bliss. On peut aussi lui reconnaître une direction d'acteurs plutôt honorable et des scènes mère-fille contenant une  belle émotion tout en retenue.

    Si ce film est donc inspiré de la personnalité de sa réalisatrice (bien qu'adapté du roman de Shauna Cross qui signe également le scénario), il en manque cruellement, encore plus dans la forme que dans le fond beaucoup trop lisse pour évoquer deux univers -du roller derby et des concours de beauté- qui ne le sont pas (le moins « lisse » ou grossier des deux n'étant évidemment pas celui qu'on pourrait croire, ah quelle découverte...).

    Et puis il y a Ellen Page (« Juno » etc, figure désormais emblématique du cinéma indépendant américain), Elle Page et Ellen Page qui est craquante certes et ne ménage pas ses efforts...  la seule qui mérite le déplacement (au Cinéville ou ailleurs) et qui justifie que je vous parle quand même de ce film malgré l'agacement et l'ennui qu'il m'aura fait éprouver. Il n'en demeure pas moins qu'il devient urgent que je rentre à Paris pour profiter d'une programmation diversifiée et voir des films dignes de ce nom...

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2010 Pin it! 7 commentaires