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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 487

  • "Slumdog millionaire" de Danny Boyle, ce soir, sur Canal+

    Ce soir, à20H50, Canal+ diffuse "Slumdog millionaire" de Danny Boyle, un des grands succès de cette année 2010 qui figurait d'ailleurs dans mon top 10 de l'année cinéma 2009. Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous le recommande. Vous trouverez ma critique ci-dessous.

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    Jamal Malik (Dev Patel), 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai (Bombay), est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête, celui-ci étant soupçonné de tricherie, dénoncé par le présentateur du jeu qui le méprise parce que son ascension et ses origines le renvoient aux siennes et surtout parce qu’il lui vole peu à peu la vedette. Devant alors justifier chacune de ses bonnes réponses, Jamal raconte son histoire, chacune des bonnes réponses étant liée à un souvenir, le plus souvent à un drame de son existence : de son enfance errante avec son frère en passant par sa rencontre avec cette petite fille dont il tombera amoureux et qu’il a perdue de vue… Les images de son interrogatoire alternent alors avec celles des flash-backs sur le jeu et sur son enfance…

     « Slumdog millionaire » est l’adaptation britannique du roman indien de Vikas Swarup intitulé « Les Fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devient milliardaire. »

     Ce 20 janvier historique et porteur de tant d’espoirs est le jour idéal pour évoquer ce film qui en déborde et nous le transmet avec talent. C’est probablement ce qui explique le succès actuel de ce film (public et critique sans compter les nombreux prix qu’il a reçus comme les prix du meilleurs film, meilleur réalisateur et meilleur second rôle au British Film Award sans compter les Golden Globes dont il est ressorti grand vainqueur en remportant  4 prix : meilleur réalisateur, meilleur film, meilleur scénario, meilleur musique ) : son optimisme forcené et sa morale selon laquelle « tout est écrit » et selon laquelle les évènements les plus désespérés et désespérants de l’existence peuvent trouver une explication, une issue, et même contribuer à la chance et à l’espoir. Dans « Slumdog millionaire » rien n’est inexorable même d’accoler ces deux mots antinomiques (slumdog signifie littéralement chien des taudis).

      Ce film est en effet à l’image de l’oxymore qui lui sert de titre, plein de contrastes et de contradictions, qui, au lieu de nous agacer, nous charment et nous embarquent dans ce conte de fée hommage au cinéma de Bollywood.

     Dany Boyle, qui démontre une nouvelle fois son éclectisme, par une mise en scène, une musique, un montage nerveux, rythmés et même frénétiques transforme ce qui aurait pu être une guimauve  bollywoodienne (et cela, il faut l’avouer, malgré la psychologie parfois simpliste des personnages, les ellipses  et les revirements de situation abracadabrantesques) en une fable moderne et universelle, énergique et poignante, parfois drôle, qui ne nous laisse pas une seconde de répit et fait passer ces deux heures beaucoup trop vite.

     C’est parfois excessivement mélodramatique comme un film bollywoodien (surtout restez pour le générique de fin dans lequel il y est ouvertement rendu hommage) mais cela fonctionne parfaitement grâce au talent de Dany Boyle et à la force d’interprétation de ses jeunes comédiens, et grâce au cadre bouillonnant et coloré de Bombay mais aussi grâce à un scénario trépidant que certains ont trouvé répétitif mais dont la répétition constitue finalement  l’originalité initiale qui fait que nous ne relâchons pas notre attention une seule seconde.

     Et puis en toile de fond, véritable personnage du récit, il y a l’Inde, l’Inde inique et sublime, l’Inde aux couleurs si chatoyantes et photogéniques et l’Inde parfois si morose, l’Inde si colorée et parfois si sombre, l’Inde de tous les désespoirs et de tous les espoirs,  l’Inde intemporelle et l’Inde s’industrialisant à une vitesse phénoménale, les quartiers d’affaires remplaçant  les bidonvilles, l’Inde majestueuse et l’Inde où les enfants sont livrés à eux-mêmes et odieusement exploités : l’Inde, terre de contrastes et de contradictions elle aussi. L’Inde dont Dany Boyle met en lumière la magnificence mais aussi les failles et les injustices révoltantes.

     Dany Boyle exploite de nouveau les thèmes qui lui sont chers : l’argent et l’amour, le parcours de Jamal étant avant tout guidé par son histoire d’amour avec Latika (Freida Pinto) qui le conduit à vivre toutes ces aventures rocambolesques, à surmonter les obstacles, à croire en la chance et à nous convaincre que rien n’est impossible, que « Yes we can ».

     Tant pis pour les aigris que son rythme et son optimisme effrénés, peut-être même sa revigorante naïveté, auront laissé sur le bord de la route. Ce film, malgré ses défauts qui en font finalement aussi les qualités, m’a émue, emmenée dans un voyage époustouflant, touchant, drôle, universel et porteur d’un espoir communicatif et rien que cela, déjà, vaut vraiment le voyage. Un voyage, dont, je vous le promets, vous ressortirez émus et joyeux, en croyant que même deux réalités ou deux mots a priori inconciliables, comme Slumdog et millionaire, peuvent s’assembler.

     Bonus: cliquez ici pour voir Amitabh Bachchan, une des réponses au questionnaire de Jamal, véritable Dieu vivant du cinéma Indien (vous allez le voir et l’entendre, c’est impressionnant…) , que j’ai pu filmer lors de l’inauguration de feu Salon du Cinéma, lequel Salon rendait hommage au cinéma indien. Sur ce même article vous trouverez également un extrait de danses bollywoodiennes…

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  • Sortie du DVD et Blu-ray d'"Inglourious basterds" de Quentin Tarantino

    A l'occasion de la sortie en DVD et Blu-ray, hier, du n°2 de mon top 10 de cette année 2009, le chef d'oeuvre de Quentin Tarantino, "Inglourious basterds", je vous propose d'en revoir un réjouissant extrait, ci-dessous.

    Cliquez ici pour lire ma critique d'Inglourious basterds de Quentin Tarantino

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  • Cette semaine ne manquez pas "Agora" d'Alejandro Amenabar

    agora3.jpgCette semaine Inthemoodforcinema.com vous recommande "Agora" d'Alejandro Amenabar.

    Cliquez ici pour lire ma critique du film Agora, voir la vidéo de la présentation du film par son réalisateur lors de l'avant-première et pour lire le résumé de mon interview d'Amenabar  (en style indirect faute de matériel pour enregistrer, mais les prochaines seront filmées, c'est promis puisque je viens d'investir dans un caméscope de poche kodak ZI8...).

    Je vous recommande également "Bright star" de Jane Campion malgré mes réserves émises lors de la projection cannoise. Cliquez ici pour lire mes commentaires.

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  • « Le Siffleur » de Philippe Lefebvre avec François Berléand, Virginie Efira, Thierry Lhermitte…

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    Voilà un film dont le synopsis était particulièrement séduisant s'annonçant comme très ludique : l'histoire d'Armand (François Berléand) qui coule une pré-retraite dorée sous le soleil de la Côte d'Azur, entre sa boutique de prêt-à-porter, sa maîtresse Vivianne (Clémentine Célarié) et la terrasse du restaurant l'Aline Roc avec vue splendide sur la mer, là où, chaque midi, il déguste sa sole grillée, toujours à la même table et rêve... Seulement l'Aline Roc va être vendu. Armand jusque là, un peu lâche, un peu faible, se laissant toujours marcher sur les pieds va alors s'inventer un jumeau aussi téméraire et  implacable qu'il est lâche et mou...

    Ce film avait de quoi susciter doublement ma curiosité, d'abord parce que c'est le fruit du premier partenariat entre Europarcorp et peopleforcinema.com (une société qui permet aux internautes d'investir), ensuite parce que c'est la première réalisation de l'acteur et scénariste ( « Mon idole », « Ne le dis à personne »...) Philippe Lefebvre qui a curieusement choisi une adaptation (du roman de Laurent Chalumeau « Maurice le Siffleur ») plutôt qu'un scénario original pour son premier film derrière la caméra.

    D'autres comédies récentes, plutôt réjouissantes, comme « Quatre étoiles » avait déjà pour cadre la très photogénique Côte d'Azur. Alors, était-ce nécessaire de réaliser une énième comédie  se déroulant dans ce cadre ? Certes, en ce mois de janvier glacial, une petite promenade sous le soleil azuréen ne serait-ce que virtuellement est toujours appréciable et revigorante, d'autant que la Côté d'Azur est filmée comme Miami dans les comédies américaines avec vues plongeantes et vertigineuses sur de splendides paysages.

    Mais pourquoi diable un scénariste aussi talentueux que Philippe Lefebvre a-t-il cru nécessaire d'accumuler autant de clichés ! Les mafieux russes (je n'en peux plus d'en voir dans chaque comédie ou presque !!). Les palaces rutilants. Le gros promoteur immobilier véreux qui veut écraser le petit commerçant inoffensif. Et la bimbo heureusement rendue irrésistible par Virginie Effira qui a sans aucun doute un don pour la comédie...et pour les plongeons ridicules. Fred Testot avec un personnage qui fonctionne un peu sur les mêmes principes s'en sort lui aussi avec les honneurs. Deux têtes d'affiche venus de l'univers télévisuel duquel Philippe Lefebvre s'est sans doute trop imprégné pour faire un vrai film de cinéma dépourvu de digressions inutiles (qui foisonnent) qui enlisent l'intrigue.

    Dommage, la première scène avec Alain Chabat imposait un ton et un rythme prometteurs. D'ailleurs la réalisation est appliquée et ample. Sans doute faudra-t-il attendre son deuxième long-métrage et un scénario original pour que Philippe Lefebvre laisse voir la mesure de son talent.

     A voir donc seulement si vous voulez aller siffler là-haut sur la colline sous un soleil éclatant, pour Fred Testot, Virginie Efira et  Berléand d'une justesse incontestable pour jouer des répliques qui ne le sont pas toujours... Dommage que « Le Siffleur » rejoigne cette (longue) liste de films qui se réduisent à une synopsis alléchant et percutant sans que le scénario soit à la hauteur de cette belle promesse...

     Sortie en salles : le 6 janvier 2010

  • Concours: gagnez 5x2 places pour "Agora" d'Alejandro Amenabar

    C'est avec grand plaisir que, grâce à Cinefriends,  je vous propose aujourd'hui de remporter 5X2 places pour "Agora" d'Alejandro Amenabar, un film recommandé par inhemoodforcinema.com .

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    Cliquez ici pour lire ma critique du film Agora, voir la vidéo de la présentation du film par son réalisateur lors de l'avant-première et pour lire le résumé de mon interview d'Amenabar  (en style indirect faute de matériel pour enregistrer, mais les prochaines seront filmées, c'est promis...).

    Les 5 premiers à m'envoyer les bonnes réponses aux questions suivantes à inthemoodforcinema@gmail.com avec leurs coordonnées postales remporteront les places. Le concours est en ligne jusqu'au 13 janvier. "Agora" sort en salles mercredi prochain.

    Question n°1 : Qui est le fils d'un célèbre cinéaste figurant dans l'équipe d' "Agora"?

    Question n°2: Selon Alejandro Amenabar, citez deux points communs à ses différents films (la réponse se situe sur inthemoodforcinema)?

    Question n°3: De quel film est extraite cette image? Quel est son rapport avec Amenabar?

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    Question n°4: Qui a signé le tableau ci-dessous?

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    Question n°5 : Quel est le rapport entre le tableau ci-dessus  et l'héroine d' "Agora"?

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  • Festival du Film Asiatique de Deauville et Forum Cinéma et Littérature de Monaco 2010

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    Le choix sera cette année cornélien puisque le Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 (auquel j'assiste depuis de nombreuses années et dont j'ai notamment fait partie du jury de cinéphiles Première en 2005) et le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2010 (que j'ai découvert l'an passé, sélectionnée par l'Agence Rumeur Publique et commeaucinema.com pour être invitée au festival -cliquez ici pour lire le récit de mes mésaventures monégasques-) auront cette année lieu au même moment, le premier se déroulant du 10 au 14 mars 2010 et le second du 12 au 14 mars 2010... à moins que je ne me décide pour une toute autre destination. A suivre en mars...

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  • "Agora" en salles mercredi: critique du film et interview d'Alejandro Amenabar

    Il y a quelques semaines avait lieu l'avant-première d'"Agora" à la suite de laquelle j'ai eu la chance de pouvoir interviewer son réalisateur Alejandro Amenabar. Un film recommandé par inthemoodforcinema.com .

    Cliquez ici pour lire ma critique d'Agora, pour voir la vidéo de la présentation du film par Amenabar lors de l'avant-première  et pour lire le résumé de mon interview d'Alejandro Amenabar

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