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  • 11ème Festival du Film Francophone de Grèce

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    Si vous suivez ce blog depuis un moment, vous connaissez sans doute ma passion pour la Grèce (vous pouvez retrouver tous mes articles consacrés à la Grèce sur mon nouveau blog, en cliquant ici).

    Je ne pouvais donc pas ne pas vous parler de la onzième édition du Festival du Film Francophone de Grèce qui se tiendra du 15 au 25 avril à Athènes, et du 22 au 28 avril à Thessalonique.

    Vous pourrez y découvrir (si vous avez la chance de pouvoir y assister!) une grande sélection de films, pour la plupart encore inédits en Grèce. Ils seront projetés sous l'œil attentif d'un jury jeune, sélectionné dans le lycée franco-hellénique Eugène Delacroix d'Athènes.  Daphné Roulier, la plus cinéphile des présentatrices de Canal+, en sera la marraine.

    Invité de marque (et griffé haute couture),  Jean-Paul Gaultier sera le parrain du Festival.

    Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site de l'institut français d'Athènes  et sur le blog officiel du Festival

    Dès que je dispose de davantage d'informations, je vous en fais part sur le blog.

    A suivre bientôt sur "In the mood for cinema": ma critique de "Alice au pays des merveilles" de Tim Burton, mon bilan du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 , des pass à gagner pour le Festival du Film Policier de Beaune, le salon du livre... notamment!

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  • La clôture du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 en vidéos

    En attendant mon bilan écrit de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 avec le palmarès complet et de nombreuses photographies (dès que j'aurai un peu de temps mais je préfère le publier un peu en retard plutôt que de le bâcler et que celui-ci ne reflète pas complètement mon enthousiasme), voici quelques unes de mes vidéos de la clôture.

     

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  • "Bus Palladium" de Christopher Thompson

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    Alors qu'il a toujours baigné dans l'univers cinématographique, entre son grand-père Gérard Oury et sa mère Danièle Thompson (avec laquelle il a coécrit plusieurs scénarii), Christopher Thompson a attendu d'avoir presque quarante ans pour passer derrière la caméra. Un premier film est souvent le plus personnel, celui qui porte le plus l'empreinte de son réalisateur. Christopher Thompson, lui, a choisi de nous parler de musique et d'amitié à travers une bande de jeunes musiciens...

    Lucas, (Marc-André Grondin), Manu (Arthur Dupont), Philippe (Abraham Belaga), Jacob (Jules Pelissier) et Mario (François Civil) s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire. Leur groupe de rock, LUST, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun. L'arrivée de Laura (Elisa Sednaoui) dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.

    Cela débute sur le sublime air de « Let it loose » des Stones et pour moi c'était déjà une bonne raison d'aimer ce film ( vous saurez désormais comment me corrompre... : -)). Et ensuite ? Ensuite, « Bus Palladium » pâtit un peu de cette brillante référence avant de nous embarquer dans sa propre musique. Plus lisse, plus douce mais non dénuée de rugosité et d'amertume. Christopher Thompson fait commencer son film dans un joyeux désordre imprégné de l'enthousiasme de ce groupe qui débute. Puis, des personnages se distinguent : Lucas et Manu surtout, définis autant par l'amitié qui les lie que par leur rapport à leurs mères. La mère de Lucas est psy, réfléchie et compréhensive. Celle de Manu est très jeune, hôtesse de l'air, elle est indépendante, libre, et vit avec son fils comme avec un colocataire, dans un incessant tourbillon. Le premier est aussi équilibré que le second vit sur le fil et en déséquilibre. Et c'est là la grande force de ce premier film qui nous en fait dépasser les faiblesses : le caractère attachant de ses personnages dont Christopher Thompson (et Thierry Klifa, son coscénariste) brosse subtilement les portraits, à travers leurs relations avec leurs parents (mère dans le cas des deux précités ou grand-mère dans le cas de Babcia la grand-mère de Jacob qui ne parle que Yiddish.) Il sait singulariser ses personnages, les distinguer, nous les rendre familiers, particulièrement aidé en cela par trois acteurs exceptionnels. D'abord, la découverte Arthur Dupont qui interprète l'écorché vif Manu qui joue la comédie avec un air de Romain Duris et chante avec la voix de De Palmas. Ensuite Marc-André Grondin qui de nouveau en est au « premier jour du reste de sa vie ». et Elisa Sednaoui, séductrice et forte avec juste ce qu'il faut de fragilité qui affleure.

    Ces trois-là nous valent de suivre le film avec intérêt, leurs relations parfois troubles, surtout fortes, leur douloureux et définitif adieu à l'adolescence et le cruel renoncement à leurs rêves. Dommage alors que le reste soit si peu « rock », si peu à l'image du nom du groupe « Lust » (qui signifie luxure), que tout semble tellement lisse, que le Bus Palladium et certains personnages (au contraire de ces trois-là qui en ont tant) manquent  de caractère, que le film ait refusé de se situer vraiment dans une époque pour malheureusement ne pas parvenir non plus à être intemporel ( l'intrigue se déroule dans les années 80 avec des références vestimentaires des années 1970  et un vocabulaire des années 2000 « taf », « buzz » sans oublier la nourriture venant de chez Quick...).

    Malgré cela, émanent de ces trois personnages  principaux un tel charisme et une belle fragilité qu'on les quitte avec regret même s'ils nous laissent, comme Rizzo (lumineuse Naomi Greene)qui, dans le dernier plan, regarde à travers une vitre baignée de soleil, avec le bel espoir et la force d'un avenir (plus) radieux. Allez-y ne serait-ce que pour ces trois-là qui crèvent l'écran... Une première réalisation imparfaite mais attachante avec quelques beaux plans qui reflètent bien le tourbillon d'effervescence et de mélancolie mêlées de cette période charnière de leurs existences.

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  • "L'Arnacoeur " de Pascal Chaumeil

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    Voilà un film dont le synopsis, le casting et l'ambition étaient pour le moins séduisants et que j'attendais avec impatience...trop sans doute.

    Le synopsis d'abord : Alex exerce une profession singulière, briser des couples en séduisant la femme du duo, mais comme Alex a une éthique, uniquement si cette dernière est malheureuse. Une éthique à laquelle il dérogera pourtant en acceptant un nouveau contrat donc la cible s'appelle Juliette, jeune héritière libre et indépendante qui, dix jours plus tard, doit épouser un séduisant jeune homme dont elle est amoureuse. Dix jours pour que l'arnacoeur accomplisse sa mission a priori impossible, avec l'aide de ses deux acolytes, sa sœur et son beau-frère.

    Le casting : Vanessa Paradis (Juliette), Romain Duris (Alex), Julie Ferrier (Mélanie, la sœur d'Alex), François Damiens (Marc, le mari de Mélanie), Helena Noguerra (Sophie, l'amie d'enfance de Juliette), Andrew Lincoln (Jonathan, le futur mari de Juliette)

    L'ambition : réaliser une comédie romantique à l'américaine...mais en France, enfin presque, plus précisément à Monaco.

    L'idée de ce mélange de James Bond et d'Arsène Lupin voire de Jim Phelps du cœur, briseur de couples,  est brillante et réjouissante, légèrement politiquement incorrecte. Le rythme est soutenu et cela dès le pré-générique inspiré des comédies américaines. Vanessa Paradis est lumineuse avec ce qu'il faut d'énergie et de mystère, et de classe à la Audrey Hepburn. Romain Duris est charmant et convaincant rappelant ses meilleurs rôles chez Klapisch. Leur couple est une belle idée.  Helène Noguerra est délicieusement vulgaire. Julie Ferrier aussi drôle que touchante et son couple avec François Damiens est savoureusement décalé.

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    Mais...

    Mais à force de vouloir faire « à la manière de » cet arnacoeur en a oublié l'essentiel, trouver sa propre voie, sa propre identité pour se fondre dans un modèle. Comme dans toute comédie romantique à l'américaine qui se respecte les décors se doivent d'être spectaculaires et chics. Quoi de mieux donc que Monaco ? Oui mais tout dépend de la manière dont on filme la principauté dont on voit ici davantage les immeubles que le bleu scintillant de la Méditerranée. Comme dans toute comédie romantique qui se respecte, il doit y avoir une scène de danse...ici empruntée à un autre film ( « Dirty dancing ») qui devient même un élément de l'intrigue. Dommage que le glamour ne soit pas assumée et qu'elle ne soit pas filmée avec la même légèreté que celle dont font preuve les deux danseurs (Romain Duris est ici aussi impressionnant pour les cascades que pour la danse, à n'en pas douter il serait très doué dans les films d'action).

    Et puis surtout le film penche davantage du côté de la comédie que du romantisme, avec des « gags » parfois un peu trop récurrents (ah ce personnage de gros balourd ignare que j'ai l'impression d'avoir vu dans 50 comédies françaises) venant systématiquement briser l'émotion naissante.

    Mais ce qui m'a le plus dérangée, c'est la naïveté du personnage féminin incarné par Vanessa Paradis qui est décrite comme « très intelligente » et qui à aucun moment ne met en doute la sincérité d'Alex. Son amour pour Jonathan semble finalement assez superficiel et les obstacles entre elle et Alex finalement trop minces pour créer un vrai suspense. Même si le principe d'une comédie romantique est d'en deviner d'avance l'issue heureuse, il est bien d'avoir un peu l'illusion de croire que ce n'est pas gagné d'avance.

    Malgré tout, même s'il manque cette petite étincelle qui s'appelle la magie, le charme de cet Arnacoeur agit, il nous embarque dans sa séduisante légèreté et nous fait adhérer à la beauté lumineuse et au talent indéniable de son duo de protagonistes, nous divertit à un rythme soutenu... et probablement ai-je tort d'en exiger davantage, d'autant qu'il s'agit là du premier long-métrage d'un réalisateur provenant de la publicité et du sitcom...Il est d'ailleurs fort probable que cet Arnacoeur sera le succès comique du printemps et plus probable encore que les Britanniques et les Américains en feront un remake. Et avec la plume magique d'un Richard Curtis cet Arnacoeur pourrait devenir une référence...

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    Sortie en salles: le 17 mars 2010

  • Palmarès du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

    Comme je suis toujours à Deauville et qu'il m'est un peu difficile de me connecter ce soir, il faudra attendre demain pour lire mon bilan de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010, mes commentaires sur le palmarès dont je me réjouis ("Paju" et " Judge", les lauréats ayant été mes coups de coeur de ce festival dont je vous avais parlé le premier jour), mes photos et vidéos de la clôture. Alors, à demain pour le dernier compte rendu deauvillais... et à après-demain pour le retour des articles quotidiens et de l'actualité cinématographique.

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  • Récapitulatif et critiques des films de l'année 2010 à ne pas manquer

    En attendant mon bilan et le palmarès du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 et en attendant de revenir à l'actualité quotidienne, ci-dessous, les films de ce début d'année 2010 que je vous recommande. Cliquez sur le titre d'un film pour accéder à ma critique de celui-ci.

       

    "A Single Man" de Tom Ford

      

    "Agora" d'Alejandro Amenabar

     

     "Brothers" de Jim Sheridan

    "Bus Palladium" de Christopher Thompson

    "Gainsbourg (vie héroïque)"de Joann Sfar

    "In the air" de Jason Reitman

    "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil

    "L'autre Dumas" de Safy Nebbou

    "La Rafle" de Rose Bosch

    "La Reine des pommes" de Valérie Donzelli

    "Mother" de Bong Joon-ho

    "The Ghost-Writer" de Roman Polanski

    Et si vous  deviez en choisir un seul:

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    "Shutter island" de Martin Scorsese

    Lien:

    Récapitulatif et critiques des meilleurs films du Festival de Cannes 2009

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  • 3ème jour en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010: Master class de Brillante Ma. Mendoza

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    Une journée aussi chargée que passionnante mais vue l'heure tardive, je me contenterai ce soir de vous parler de la passionnante master class de Brillante Ma.Mendoza. J'avoue humblement n'avoir jamais vu aucun de ses films mais la passion et la précision avec lesquelles il a évoqué son métier m'ont donné envie de me plonger dans sa filmographie.

    Après le cinéaste Lee Chang-dong en 2009, c’est Brillante Ma. Mendoza qui a partagé avec les Festivaliers sa vision du cinéma et ses techniques de création lors d’une Master Class exceptionnelle après l'hommage rendu au cinéaste philippin en ouverture du festival. La master class a été entrecoupée de 3 extraits: du "Masseur", de "Serbis" et de "Lola".

    Brillante Mendoza a commencé par évoquer son dernier film" Lola" présenté en avant-première au festival dont l'idée remonte à il y a 3 ans. "A l'époque les producteurs n'avaient pas jugé cela assez commercial." Il avait envie de situer l'action au moment de la saison des pluies car pou lui cette période de l'année  révèle quelque chose de dramatique dans l'atmosphère générale qu'il voulait "récupérer".

     Brillante Mendonza a insisté sur l'idée fausse selon laquelle ses films seraient tournés "à l'arrache".

     Il a précisé que pour tous es films il essayait d'avoir une petite équipe et qu'il tournait et filmait le film en parallèle.

    Il a ainsi expliqué avoir monté un bureau à Manille. "Toute l'année il y a une recherche permanente sur mes idées de films. 

     Poursuivant sur sa méthode de travail et son travail en amont, il a pris l'exemple de "Serbis" pour lequel il a emmené ses acteurs et décorateurs  dans le cinéma où a été tourné le film mais bien avant le tournage. Brillante Mendoza a également précisé avoir travaillé dans la production cinéma, d'où sa capacité à déterminer ce qui est important dans un tournage. "Tourner vite pour moi c'est sauvegarder l'énergie au tournage et pas seulement pour raisons économiques."

      Suite à un questionnaire de Télérama, Mendoza avait été le seul cinéaste à dire que les repérages constituaient son étape préféré de la construction du film, se sentant "autant journaliste que cinéaste".  "Je ne peux pas imaginer une histoire qui ne s'est pas vraiment déroulée. Un réalisateur peut avoir plusieurs objectifs en réalisant un film: raconter une histoire, amuser, informer. Pour moi l'objectif est de raconter la vérité, être le plus vrai possible. Pour moi l'important est de m'imprégner des lieux et des gens. Je ne me vois pas créer une histoire que je n'aurais pas vécue moi-même, c'est pourquoi le repérage est le plus important pour moi."

     Brillante Mendoza a également évoqué sa manière de porter la caméra pour mettre en forme l'immersion et la volonté de plonger dans un monde et de nous y faire plonger. "Je voudrais que le public ressente en même temps que les personnages".

     Il a également évoqué l'importance du son dans son travail, pour lui aussi important que l'image. Pour lui le son est un "personnage à part entière de l'histoire". "Le son donne une perspective différente."

     Brillante Mendoza a terminé en évoquant son dernier projet, le film sur lequel il travaille actuellement: un documentaire autour d'un homme à Manille qui est gay et interprète Jésus Christ chaque année lors de la semaine sainte à l'occasion d'un spectacle cru et violent.

    La journée s'est achevée par le dîner de gala traditionnel au non moins traditionnel Salon des Ambassadeurs dont vous pouvez constater l'ambiance de folie ci-dessous.

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    Demain, le palmarès que vous pourrez bien entendu retrouver sur ce blog. Je m'abstiendrai de tout pronostic n'ayant vu "que" 6 films sur 9 de la compétition.  Je vous en reparlerai ultérieurement. Mes coups de coeur restent "Paju" et "Judge"...

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