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  • Critique - "The land of hope" de Sono Sion

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    En mars dernier, le Festival du Film Asiatique de Deauville rendait hommage au cinéaste japonais Sono Sion, un hommage à l’occasion duquel a été projeté son dernier film « The land of hope », en salles depuis mercredi dernier, malheureusement dans très peu de salles alors que c’est sans aucun doute un des meilleurs films de cette année. Vous pouvez également retrouver mon compte-rendu complet du Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 en cliquant ici. « The land of hope » est à l’image des films en compétition de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2013 desquels se dégageait un désespoir commun, même s’il surpasse, et de loin, les autres films vus, et pour cause puisque c’est l’œuvre d’un cinéaste confirmé. A Deauville, il a également donné une masterclass au cours de laquelle il a notamment parlé des cinéastes français qu’il aimait : René Clément, François Truffaut, Julien Duvivier et des poèmes qu’il écrivait dès l’âge de 22 ans, rien d’étonnant au regard de son univers, certes unique mais aussi celui d’un cinéphile poétique.

    L’an passé, en compétition, le festival avait projeté « Himizu » du même Sono Sion, film que je qualifiais alors d’une rageuse, fascinante, exaspérante et terrifiante beauté. Les premiers plans, effroyables, nous plongeaient dans le décor apocalyptique de l’après tsunami exploré par de longs travellings, mais le chaos n’était alors pas seulement visuel, c’était surtout celui qui rongeait, détruisait, étouffait les êtres ayant perdu leur identité et tout espoir.

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    Ce nouveau long-métrage de Sono Sion commence de manière plutôt inattendu : d’abord par son classicisme (relatif, mais du moins pour Sono Sion, moins dans la folie et l’explosion visuelles, ici) et ensuite parce qu’il met en scène un cadre bucolique, des couleurs chatoyantes et des personnages heureux. Evidemment, cela ne va pas durer et la réalité, tragique, terrible, celle du Japon que Sono Sion, films après films, dissèque et dénonce, va ressurgir avec un tremblement de terre qui frappe alors le Japon. Il entraîne l’explosion d’une centrale nucléaire. Sans vraiment en donner la raison, le gouvernement fait évacuer les habitants à proximité de la catastrophe. La famille Ono dont la ferme est située à cheval entre la zone de danger et le périmètre de sécurité, doit choisir entre fuir et rester. Sono sion va alors suivre trois couples : un couple de vieux paysans dont la femme est malade, vraisemblablement atteinte d’Alzheimer, un jeune couple qui s’apprête à avoir un enfant et un autre couple en quête des parents de la jeune femme mais aussi d’un avenir.

    Aux scènes joyeuses du début succède un bref et effroyable vacarme puis un silence retentissant avant que la vie et l’image ne deviennent grisâtres puis avant que les couleurs « normales » ne reviennent, plus terrifiantes encore que ces couleurs grisâtres qui les ont précédées car si tout semble banal et quotidien, la menace et le danger sont là, constants, une guerre invisible. Les « autorités » (ici traitées au début comme une dictature par définition inique et intolérante) qui ne se contentent d’être que cela ne sont d’abord que des sortes de combinaisons inhumaines et sans identité. Tout est à la fois banal et singulier, paisible et agité. Comme le titre résonne (déraisonne aussi) alors comme une ironie tragique.

    Dans la beauté éclatante de chaque plan (qui n’en est alors que plus redoutablement tragique puisqu’elle n’est que le masque de cet ennemi invisible), dans son humour désenchanté (l’absurdité de cette ligne qui sépare un jardin que Tati n’aurait osé inventer et pourtant terriblement réaliste ou de ces combinaisons de protection et la paranoïa qui seraient risibles si leur existence n’était malheureusement fondée), dans sa poésie d’une beauté et d’une tristesse ravageuses, Sono Sion nous livre son cri de révolte, d’une mélancolie déchirante : révolte contre les autorités (qu’il ne cesse de dénoncer tout au long du film), révolte contre cette centrale qu’« ils » ont malgré tout construite, une telle absurdité là aussi que c’est finalement celle qui a perdu la raison qui ne cesse de la souligner.

    Sans doute Sono sion décontenancera-t-il ici ses admirateurs avec ce film plus classique que ses précédents mais, comme ses autres films, d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables.

    Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Et à nouveau, pourtant, la possibilité d’un lendemain. Malgré tout, malgré l’horreur encore là et invisible. Et Fukushima délaissée par les médias, autre fatalité qui se répète, peut-être plus terrible encore : l’oubli.

    Et après la beauté mélancolique du cinéma de Sono Sion, quelques images qui reflètent celle de Deauville et, au passage, pour les amoureux de Deauville, j’en profite pour vous signaler que, la semaine prochaine, sortira mon roman « Les Orgueilleux » qui se déroule entièrement dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville et au sujet duquel vous retrouverez toutes les informations en avant-première sur sa page Facebook, ici : http://facebook.com/LesOrgueilleux.

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    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2013 Pin it! 0 commentaire
  • Création du prix du public de la ville de Deauville pour les festivals de cinéma de Deauville

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    Moi qui ai eu la chance de faire plusieurs fois partie de jurys dans les deux Festivals de Deauville (du Cinéma Américain et du Film Asiatique) et notamment deux fois de jurys de cinéphiles, je me réjouis de la création de ce prix du public de la ville de Deauville, indissociable du septième art à tant d'égards, et lieu éminemment cinématographique.

    Le premier prix du public de la ville de Deauville sera donc décerné le 10 mars pour le 15ème Festival du Film Asiatique de Deauville que je vous ferai suivre en direct ici comme chaque année (ainsi que sur Inthemoodforfilmfestivals.com ) et pour lequel je vous fais par ailleurs gagner des pass, ici, également comme chaque année.

    Retrouvez, ci-dessous, le communiqué de presse au sujet de ce prix du public de la ville de Deauville:

    Les palmarès du Festival du Film Asiatique et du Festival du Cinéma Américain s’enrichissent en 2013 d’un nouveau prix, à l’initiative de la Ville de Deauville : LE PRIX DU PUBLIC DE LA VILLE DE DEAUVILLE, attribué à l’un des films de la compétition ayant obtenu la majorité des votes des spectateurs en salle. Coup d’envoi de ce nouveau prix le 6 mars dans les salles des festivals de Deauville.

    Depuis leur création, les Festivals de cinéma de Deauville sont ouverts au public et renouvellent chaque année leur offre par la mise en place de tarifs attractifs et l’accessibilité à une programmation foisonnante. Les festivals de cinéma de Deauville privilégient la rencontre avec les réalisateurs et les acteurs par des master-classes ; explorent la création cinématographique, du cinéma d’auteur aux films grand public ; rendent des hommages aux personnalités majeures du cinéma, producteurs, réalisateurs, acteurs, scénaristes… ; projettent des documentaires ou des séries télé. Près de 160 films sont présentés à Deauville chaque année. En 2012, 77000 festivaliers ont poussé les portes de ses salles de cinéma. Ils sont désormais appelés à donner leur avis et une chance supplémentaire à un film d’être diffusé et recommandé.

    Ville de tournages - cinquante long-métrages s’y sont déroulés depuis 1919 – Deauville s’implique depuis 36 ans pour permettre à tous de découvrir en avant-première la production cinématographique étrangère. Lieu de reconnaissance des jeunes réalisateurs en devenir, elle poursuit en dehors des grands rendez-vous festivaliers, sa relation au cinéma tout au long de l’année par des cycles et rétrospectives et accueille depuis deux ans un jeune cinéaste américain – Asa Mader - en résidence d’écriture pour un projet de film dont le tournage débutera à Deauville en septembre prochain.

    MODE D’EMPLOI

    A chaque séance d’un film en compétition, un bulletin de vote accessible à tous est remis aux spectateurs en début de séance. Les appréciations sont graduées de 1 à 5. Les bulletins sont dépouillés à l’issue du Festival. Le film en compétition qui a rassemblé le plus grand nombre d’appréciations positives, aupro-rata des entrées de sa séance sera le lauréat.

    Le Prix du Public de la Ville de Deauville sera remis au réalisateur, lors de la soirée de proclamation du palmarès.

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  • Festival du Film Asiatique de Deauville 2011

     

    asia.jpgAlors que le Festival du Cinéma Américain de Deauville vient de s'achever, nous venons d'apprendre les dates du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011 qui aura donc lieu du 9 au 13 mars.

    Un festival que vous pourrez bien entendu suivre sur ce blog et sur In the mood for Deauville en direct. Je ne manquerai pas de vous donner ici toutes les informations sur cette édition 2011 dès qu'elles me parviendront.

     En attendant rendez-vous sur mes autres blogs pour suivre l'actualité: In the mood for cinema , In the mood for luxe , In the mood for Cannes .

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  • La clôture du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 en vidéos

    En attendant mon bilan écrit de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 avec le palmarès complet et de nombreuses photographies (dès que j'aurai un peu de temps mais je préfère le publier un peu en retard plutôt que de le bâcler et que celui-ci ne reflète pas complètement mon enthousiasme), voici quelques unes de mes vidéos de la clôture.

     

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  • 2ème jour en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

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    Deuxième jour en direct de Deauville. La météo est toujours aussi glaciale. Les spectateurs sont un peu plus nombreux. Et mon enthousiasme est toujours débordant et ma curiosité vivace, surtout au regard de la qualité des films de cette compétition 2010, avec deux coups de coeur aujourd'hui, d'abord pour le film "Paju" de la réalisatrice coréenne Park Chan-ok.

    Synopsis: Après trois années passées en Inde, Eun-mo revient à Paju, sa ville natale. Elle découvre que l'immeuble dans lequel elle habite est sur le point d'être démoli, que les locataires devenus squatteurs se battent pour empêcher cette destruction et que son beau-frère veuf, également meneur du mouvement de protestation a des révèlations à faire concernant la mort tragique de sa soeur.

    S'il y avait eu un prix du scénario, Park Chan-ok l'aurait sans nul doute obtenu tant elle tisse habilement les  fils des destins de ses personnages, tout ce qui peut paraître confus finissant par être limpide. Entre flash-backs et flash-forwards, le puzzle se reconstitue peu à peu pour libérer un personnage et en emprisonner un autre. (un peu à l'image de la Corée dont la population est divisée en deux parties, l'une prisonnière et l'autre libre) Pour éclairer les actes de chacun. Dictés par l'amour ou la culpabilité. Elle entrelace les destins, leurs malentendus, leurs dramatiques coups du sort avec un rare brio d'autant qu'il s'agit d'un premier film. Par Chan-ok fait preuve d'une étonnante maturité. Elle sous-entend en effet avec beaucoup de psychologie les motivations de ses personnages, les brûlures (au propre comme au figuré) indélébiles de l'existence. Peu à peu, tout en douceur l'émotion vous saisit, m'a saisie. La ville de Paju auquel le film emprunte son titre est le symbole d'un monde qui s'écroule, d'une Corée divisée non seulement entre le Nord et le Sud, mais aussi entre ceux qui sont corrompus et ceux qui se battent pour davantage de justice. Mais "Paju" est avant tout une poignante histoire de sacrifice, d'amour et de liberté. La liberté et l'émancipation se trouvent donc forcément ailleurs... loin de ce monde en destruction. Un seul bémol:  une seule scène m'a semblée trop explicite alors que le film jouait si bien avec l'implicite, les silences, les non dits laissant le soin au spectateur de reconstituer le puzzle (c'est si rare les films qui font confiance aux spectateurs, ne leur forçant ni la main ni l'émotion); ce film n'en demeure pas moins scénaristiquement brillant et poignant. Je vous le recommande! Là où (par exemple, en caricaturant volontairement) un blockbuster américain aurait asséné des vérités, le cinéma coréen (décidément un de ceux que je préfère) fait passer le sens par allusions murmurées, esquissées dans les silences, nous enlaçant silencieusement et discrètement. Le pouvoir de conviction et l'adhésion suscitée n'en sont alors que plus forts.

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    Après une petite pause au bar du soleil , place au deuxième film en compétition de la journée avec "Judge" du chinois Liu Je.

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    Synopsis: 1997. Nord de la Chine. Qiuwu est condamné à mort pour avoir volé deux voitures. Une coïncidence fortuite a voulu que le juge qui a suivi le dossier  ait perdu sa fille dans un tragique accident de voiture perpetré par un voleur de voitures mais un changement récent dans les textes de loi peut permettre à Qiuwu d'éviter la sentence.
    Ne vous fiez pas au synopsis qui donne l'impression d'un film cousu de fils blancs. "Judge" est avant tout une habile réflexion sur la (et l'in-)justice chinoise et aurait aussi pu s'intituler "une vie pour une autre". Liu Je ne se contente pas de faire un film à thèse mais raconte une vraie histoire, ou plutôt deux qui se retrouvent liées par la dramatique force des choses. Un riche homme d'affaires a en effet besoin d'un rein et une fois mort Qiuwu serait un donneur idéal. Mais là aussi le sens de la justice et une forme de culpabilité vont passer par là et rien ne se déroulera comme prévu. En quelques plans magistraux, toute l'absurdité, la bêtise, l'horreur de la peine de mort sont traduites comme dans cette scène où en arrière-plan, le destin d'un homme est suspendu à la joute verbale de deux autres, à l'ultime seconde. Mais "Judge" n'est pas non plus vraiment et uniquement une condamnation de la justice chinoise. La censure veille. C'est aussi le portrait d'un homme qui, en retrouvant un certain sens de la justice, retrouve une forme de liberté et le goût de vivre (l'un des derniers plans du juge sur son vélo n'est pas sans rappeler le dernier plan de "Paju", reflètant ce même sentiment de liberté et d'émancipation, l'une par rapport à sa ville d'origine et son passé, l'autre par rapport à l'Etat.)  Au-delà c'est évidemment le portrait de la justice chinoise mathématique, glaciale, inhumaine où l'on discute et décide de la vie ou de la mort d'un homme autour d'un café, ou il faut une licence pour détenir un animal de compagnie, juge ou non, élément vital ou non (cette scène m'a d'ailleurs rappelée une scène finalement assez similaire dans "Les chats persans" de Bahman Ghobadi, un excellent film que je vous recommande par ailleurs. Iran/ Chine: même sens des Droits de l'Homme?).  En un plan, Liu Je traduit la violence de cette justice, machine implacable, ou encore  l'impossibilité de communiquer face au drame absolu (en l'espèce la perte d'un enfant). Les scènes vues du point de vue du condamné sont tout aussi édifiantes lorsqu'il n'est pas filmé comme une vulgaire chose perdue au milieu d'un plan d'ensemble, considéré comme tel aux yeux d'une justice qui a droit de vie et de mort sur les Hommes.
     Si on apprend qu'en 1997 un homme , en Chine, pouvait être condamné à mort pour le simple vol d'une voiture (ou quand le crime de l'Etat était alors bien pire que celui qu'il était censé "punir"), si cette loi-ci a apparemment évolué la Chine n'en demeure pas moins le premier pays au monde en nombre d'éxécutions de condamnés à mort (5000 en 2008 selon des statistiques officielles et donc à prendre avec prudence).
    Le Festival qui met cette année la Chine à l'honneur primera--t-il un film qui n'en donne pas une image particulièrement glorieuse (même si finalement l'honneur est sauf Liu Je ayant bien pris soin de situer son film en 1997)? En tout cas il le mériterait. Je vous en reparlerai.
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    Après une incontournable pause au Normandy pour le non moins incontournable afternoo tea et en excellente compagnie, par ailleurs non loin d'un des membres du jury Thierry Frémont- dont je me dis qu'il ne se souvient pas de celle qui fit partie de son jury il y a 12 ans lors d'un inoubliable Festival de Paris (celui-là même où on nous a présentés à Sean Penn mais c'est une autre longue histoire), peut-être aurai-je la réponse d'ici la fin du séjour...-  je quitte donc cette atmosphère chaleureuse et ouatée pour affronter à nouveau le froid et retourner au CID pour la projection du soir, l'avant-première de "City of life and death" de Lu Chuan. Si j'avais su...
    Synopsis: Chine, décembre 1937. Le pays est en guerre avec le Japon. Les troupes japonaises arrivent aux portes de Nankin, la capitale du pays. Après des semaines de bombardements, la plupart des habitants et des représentants des gouvernements étrangers ont quitté la ville en ruine. Lu, un général charismatique de l'armée chinoise, est déterminé à repousser l'ennemi et à défendre coût que coûte la capitala avec ses hommes.
     Une bataille qui aurait fait 300000 morts et qui a été suivie d'atrocités: viols d'enfants et de femmes, tueries arbitraires... Si le film est visuellement "irréprochable" il est aussi particulièrement insoutenable. Souvent je m'interroge de savoir si ma "boulimie" de films n'a pas endommagé ma capacité à être émue ou heurtée par un film. Au moins ce soir, j'aurai eu la réponse. Même si j'aurais aimé voir si la vie prenait le dessus sur cette ville où ne règnait plus que désolation et chaos , je l'avoue: je n'ai simplement pas réussie à rester jusqu'à la fin, et à supporter l'insoutenable. Je m'abstinedrai donc de porter un jugement sur le film en en ayant manqué une bonne demi-heure. Le film a par ailleurs paraît-il suscité la controverse en Chine, un soldat chinois y étant pour la première fois montrée sous un jour "sympathique".  Et moi qui trouvais le film manichéen en ne montrant les Japonais pendant la guerre que comme des "brutes barbares", comme si aucun d'eux n'avait une once d'humanité (l'humanité vient ici d'un Allemand qui a réellement existé et réussit à sauver des Chinois, sorte de Schindler en Chine).   Je compte donc sur vous pour m'éclairer sur la fin du film que j'ai manquée...
    A demain pour la suite de mes pérégrinations deauvillaises et asiatiques!
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  • Programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010: premiers éléments

    Les premières informations concernant le programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 viennent enfin de tomber (voir sous l'affiche). Ces différents éléments de programmation seront prochainement détaillés sur "In the mood for Deauville".

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    Cette 12ème édition du festival se déroulera du 10 au 14 mars prochain avec, cette année, la Chine à l'honneur (la Corée du Sud l'an passé).

     A cette occasion, la filmographie du cinéaste Lou Ye sera mise à l'honneur.

    Le Festival rendra également un hommage (en sa présence) au cinéaste philippin Brillante Mendoza avec la projection de l'intégralité de sa filmographie.

    D'autres informations sur la programmation du 12ème Festival du Film Asiatique de Deauville... bientôt.

    Je vous rappelle par ailleurs qu'Inthemoodforcinema est le seul blog sur lequel vous pouvez gagner des pass pour ce festival. 40 pass en jeu. Les premiers en cliquant ici. 

  • Inthemoodforcinema vous invite au Festival du Film Asiatique de Deauville 2010!

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    Prochainement, vous aurez la possibilité de gagner votre pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville qui aura lieu du 10 au 14 mars prochain. 40 pass seront mis en jeu sur ce blog. Comme toujours vous retrouverez toutes les informations concernant ce festival sur In the mood for Deauville et sur inthemoodforcinema. Je vous en dis très bientôt davantage sur ce concours exceptionnel. Pour ma part, je n'ai pas encore tranché entre partir (comme chaque année depuis ma participation à son jury de cinéphiles en 2005) au Festival du Film Asiatique de Deauville ou au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco qui, cette année, se déroulent en même temps. A suivre!

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