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  • 2ème jour en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

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    Deuxième jour en direct de Deauville. La météo est toujours aussi glaciale. Les spectateurs sont un peu plus nombreux. Et mon enthousiasme est toujours débordant et ma curiosité vivace, surtout au regard de la qualité des films de cette compétition 2010, avec deux coups de coeur aujourd'hui, d'abord pour le film "Paju" de la réalisatrice coréenne Park Chan-ok.

    Synopsis: Après trois années passées en Inde, Eun-mo revient à Paju, sa ville natale. Elle découvre que l'immeuble dans lequel elle habite est sur le point d'être démoli, que les locataires devenus squatteurs se battent pour empêcher cette destruction et que son beau-frère veuf, également meneur du mouvement de protestation a des révèlations à faire concernant la mort tragique de sa soeur.

    S'il y avait eu un prix du scénario, Park Chan-ok l'aurait sans nul doute obtenu tant elle tisse habilement les  fils des destins de ses personnages, tout ce qui peut paraître confus finissant par être limpide. Entre flash-backs et flash-forwards, le puzzle se reconstitue peu à peu pour libérer un personnage et en emprisonner un autre. (un peu à l'image de la Corée dont la population est divisée en deux parties, l'une prisonnière et l'autre libre) Pour éclairer les actes de chacun. Dictés par l'amour ou la culpabilité. Elle entrelace les destins, leurs malentendus, leurs dramatiques coups du sort avec un rare brio d'autant qu'il s'agit d'un premier film. Par Chan-ok fait preuve d'une étonnante maturité. Elle sous-entend en effet avec beaucoup de psychologie les motivations de ses personnages, les brûlures (au propre comme au figuré) indélébiles de l'existence. Peu à peu, tout en douceur l'émotion vous saisit, m'a saisie. La ville de Paju auquel le film emprunte son titre est le symbole d'un monde qui s'écroule, d'une Corée divisée non seulement entre le Nord et le Sud, mais aussi entre ceux qui sont corrompus et ceux qui se battent pour davantage de justice. Mais "Paju" est avant tout une poignante histoire de sacrifice, d'amour et de liberté. La liberté et l'émancipation se trouvent donc forcément ailleurs... loin de ce monde en destruction. Un seul bémol:  une seule scène m'a semblée trop explicite alors que le film jouait si bien avec l'implicite, les silences, les non dits laissant le soin au spectateur de reconstituer le puzzle (c'est si rare les films qui font confiance aux spectateurs, ne leur forçant ni la main ni l'émotion); ce film n'en demeure pas moins scénaristiquement brillant et poignant. Je vous le recommande! Là où (par exemple, en caricaturant volontairement) un blockbuster américain aurait asséné des vérités, le cinéma coréen (décidément un de ceux que je préfère) fait passer le sens par allusions murmurées, esquissées dans les silences, nous enlaçant silencieusement et discrètement. Le pouvoir de conviction et l'adhésion suscitée n'en sont alors que plus forts.

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    Après une petite pause au bar du soleil , place au deuxième film en compétition de la journée avec "Judge" du chinois Liu Je.

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    Synopsis: 1997. Nord de la Chine. Qiuwu est condamné à mort pour avoir volé deux voitures. Une coïncidence fortuite a voulu que le juge qui a suivi le dossier  ait perdu sa fille dans un tragique accident de voiture perpetré par un voleur de voitures mais un changement récent dans les textes de loi peut permettre à Qiuwu d'éviter la sentence.
    Ne vous fiez pas au synopsis qui donne l'impression d'un film cousu de fils blancs. "Judge" est avant tout une habile réflexion sur la (et l'in-)justice chinoise et aurait aussi pu s'intituler "une vie pour une autre". Liu Je ne se contente pas de faire un film à thèse mais raconte une vraie histoire, ou plutôt deux qui se retrouvent liées par la dramatique force des choses. Un riche homme d'affaires a en effet besoin d'un rein et une fois mort Qiuwu serait un donneur idéal. Mais là aussi le sens de la justice et une forme de culpabilité vont passer par là et rien ne se déroulera comme prévu. En quelques plans magistraux, toute l'absurdité, la bêtise, l'horreur de la peine de mort sont traduites comme dans cette scène où en arrière-plan, le destin d'un homme est suspendu à la joute verbale de deux autres, à l'ultime seconde. Mais "Judge" n'est pas non plus vraiment et uniquement une condamnation de la justice chinoise. La censure veille. C'est aussi le portrait d'un homme qui, en retrouvant un certain sens de la justice, retrouve une forme de liberté et le goût de vivre (l'un des derniers plans du juge sur son vélo n'est pas sans rappeler le dernier plan de "Paju", reflètant ce même sentiment de liberté et d'émancipation, l'une par rapport à sa ville d'origine et son passé, l'autre par rapport à l'Etat.)  Au-delà c'est évidemment le portrait de la justice chinoise mathématique, glaciale, inhumaine où l'on discute et décide de la vie ou de la mort d'un homme autour d'un café, ou il faut une licence pour détenir un animal de compagnie, juge ou non, élément vital ou non (cette scène m'a d'ailleurs rappelée une scène finalement assez similaire dans "Les chats persans" de Bahman Ghobadi, un excellent film que je vous recommande par ailleurs. Iran/ Chine: même sens des Droits de l'Homme?).  En un plan, Liu Je traduit la violence de cette justice, machine implacable, ou encore  l'impossibilité de communiquer face au drame absolu (en l'espèce la perte d'un enfant). Les scènes vues du point de vue du condamné sont tout aussi édifiantes lorsqu'il n'est pas filmé comme une vulgaire chose perdue au milieu d'un plan d'ensemble, considéré comme tel aux yeux d'une justice qui a droit de vie et de mort sur les Hommes.
     Si on apprend qu'en 1997 un homme , en Chine, pouvait être condamné à mort pour le simple vol d'une voiture (ou quand le crime de l'Etat était alors bien pire que celui qu'il était censé "punir"), si cette loi-ci a apparemment évolué la Chine n'en demeure pas moins le premier pays au monde en nombre d'éxécutions de condamnés à mort (5000 en 2008 selon des statistiques officielles et donc à prendre avec prudence).
    Le Festival qui met cette année la Chine à l'honneur primera--t-il un film qui n'en donne pas une image particulièrement glorieuse (même si finalement l'honneur est sauf Liu Je ayant bien pris soin de situer son film en 1997)? En tout cas il le mériterait. Je vous en reparlerai.
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    Après une incontournable pause au Normandy pour le non moins incontournable afternoo tea et en excellente compagnie, par ailleurs non loin d'un des membres du jury Thierry Frémont- dont je me dis qu'il ne se souvient pas de celle qui fit partie de son jury il y a 12 ans lors d'un inoubliable Festival de Paris (celui-là même où on nous a présentés à Sean Penn mais c'est une autre longue histoire), peut-être aurai-je la réponse d'ici la fin du séjour...-  je quitte donc cette atmosphère chaleureuse et ouatée pour affronter à nouveau le froid et retourner au CID pour la projection du soir, l'avant-première de "City of life and death" de Lu Chuan. Si j'avais su...
    Synopsis: Chine, décembre 1937. Le pays est en guerre avec le Japon. Les troupes japonaises arrivent aux portes de Nankin, la capitale du pays. Après des semaines de bombardements, la plupart des habitants et des représentants des gouvernements étrangers ont quitté la ville en ruine. Lu, un général charismatique de l'armée chinoise, est déterminé à repousser l'ennemi et à défendre coût que coûte la capitala avec ses hommes.
     Une bataille qui aurait fait 300000 morts et qui a été suivie d'atrocités: viols d'enfants et de femmes, tueries arbitraires... Si le film est visuellement "irréprochable" il est aussi particulièrement insoutenable. Souvent je m'interroge de savoir si ma "boulimie" de films n'a pas endommagé ma capacité à être émue ou heurtée par un film. Au moins ce soir, j'aurai eu la réponse. Même si j'aurais aimé voir si la vie prenait le dessus sur cette ville où ne règnait plus que désolation et chaos , je l'avoue: je n'ai simplement pas réussie à rester jusqu'à la fin, et à supporter l'insoutenable. Je m'abstinedrai donc de porter un jugement sur le film en en ayant manqué une bonne demi-heure. Le film a par ailleurs paraît-il suscité la controverse en Chine, un soldat chinois y étant pour la première fois montrée sous un jour "sympathique".  Et moi qui trouvais le film manichéen en ne montrant les Japonais pendant la guerre que comme des "brutes barbares", comme si aucun d'eux n'avait une once d'humanité (l'humanité vient ici d'un Allemand qui a réellement existé et réussit à sauver des Chinois, sorte de Schindler en Chine).   Je compte donc sur vous pour m'éclairer sur la fin du film que j'ai manquée...
    A demain pour la suite de mes pérégrinations deauvillaises et asiatiques!
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  • Premier jour en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

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    Ce que j'aime par-dessus tout dans ce Festival du Film Asiatique, c'est ce voyage, ce dépaysement auxquels nous convient les films (en particulier de la compétition) et comme tout voyage digne de ce nom, le périple est toujours instructif et enrichissant, en particulier quand il s'agit  de découvrir un film du Tadjikistan, un premier film en compétition intitulé "True noon", signé Nosir Saidov,  et pour moi la première projection de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010. Nosir Saidov y met en scène deux villages séparés par un petit ruisseau. Nilufar, une jeune fille du village situé en aval, va épouser un homme du village en amont. Mais un jour des soldats arrivent et séparent arbitrairement  les villages par des barbelés. La vie des habitants autrefois si paisible va sombrer peu à peu dans le chaos. Si le film se situe dans le contexte du conflit entre l'Ouzbekistan et le Tadjikistan qui perdure depuis la fin de l'Union Soviétique, l'intrigue pourrait se dérouler n'importe où, dans n'importe quel pays où le quotidien des habitants est décidé par des bureaucraties et des conflits qui les dépassent.  L'histoire de ce petit lopin de terre est donc finalement universelle et ces barbelés derrière lesquels Nosir Saidov filme les visages des deux futurs mariés une triste répètition de l'histoire contemporaine. Du fond comme de la forme émane une certaine candeur mais aussi beaucoup de pudeur, de force. Certes la musique souligne un peu trop fortement les mains qui glissent paradoxalement languissamment sur les barbelés mais Nosir Saidov fait passer son message de révolte contre l'absurdité de cette guerre, de la guerre, avec une force tranquille convaincante.

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    Deuxième film en compétition de la journée avec le japonais "Symbol" de Matsumoto Hitoshi (comique japonais très connu dans son pays). L'histoire d'un Japonais  qui se réveille un beau jour, dans une pièce immaculée de blanc, sans fenêtres, ni portes. Et si là aussi il est question d'enfermement et de frontière infranchissable, la comparaison s'arrêtera là avec le film précèdent. "Symbol" est un film inclassable qui d'abord intrigue agréablement avec ses couleurs flamboyantes et son univers décalé. Hitoshi nous tient en haleine avec nos questions insolubles jusqu'au final en forme de feu d'artifice qui ne répondra pas forcément à toutes nos questions (et en suscitera même davantage) mais nous en met plein la vue (certes pour pas grand chose...) Etrange, loufoque, expérimental, attachant, intriguant, agaçant, entre comédie déjantée et film d'apprentissage conceptuel... ce film-exéprience (dont nous sommes les victimes cobayes?) a au moins le mérite de ne ressembler à aucun autre! Bonne route entre les 4 murs de la quatrième dimension qui vous conduira jusqu'à Dieu (rien que ça) après vous avoir fait revenir aux origines de l'Homme et même au singe (en "symboles" parfois un peu vains et surtout vaniteux)... si vous avez la curiosité d'aller jusqu'au bout et de participer à la psychanalyse du réalisateur.

    La journée s'est achevée par un hommage au cinéaste chinois Lou Ye par le joyeux Pascal Bonitzer (président du jury 2010) suivi de la projection de "Nuit d'ivresse printanière". L'ayant déjà vu à Cannes, ma soirée s'achève par un repas chez l'impayable et incontournable Miocque qui, avec la discrétion qui le caractérise n'a pas manqué de se faire prendre en photo avec Elie Chouraqui (membre du jury).

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    Mais quelle est donc cette étrange créature qui fait un sitting devant le Normandy? To be continued!
    La suite demain avec 3 films en compétition... en espérant que Deauville sera un peu moins glaciale et désertique...
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  • En direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010: Deauville irrémédiablement...

    festivaldeauville20102.jpgEt c'est reparti... Pour la 25ème fois, je vais séjourner à Deauville pour l'un de ces festivals. Deauville où chaque lieu ou presque évoque désormais pour moi un souvenir, suscite une réminiscence. Deauville associée à tellement de pages tournées, gravées, noircies; à de belles et constantes amitiés; à des moments inoubliables et même irréels; et à une douce et exaltante mélancolie.

     Deauville où, malgré tout, je retourne, chaque fois, irrémédiablement, avec la réconfortante certitude que de nouveaux souvenirs s'ajouteront à tous ceux déjà engrangés. Deauville tellement liée à ma passion pour le cinéma, ses prémisses autant que son exacerbation; où les dédales de mon existence ont pris un autre chemin et finissent toujours par me ramener: aujourd'hui encore. Et c'est toujours la même fébrilité, le même enthousiasme à la veille de nouvelles découvertes et pérégrinations cinématographiques.

     Même si je suis allée moins régulièrement au Festival du Film Asiatique qu'au Festival du Cinéma Américain (dont je n'ai pas manqué une édition depuis 17 ans), j'y retourne néanmoins désormais chaque année depuis ma participation à son jury de cinéphiles de 2005 (qui n'existe d'ailleurs malheureusement plus). 

      J'essaierai de vous faire un compte rendu de cette première journée de festival (première pour moi seulement puisque l'ouverture a eu lieu hier soir avec l'hommage à Brillante Ma. Mendoza et la projection de "Lola") ce soir même si je ne vous garantis rien, ayant l'habitude que le tourbillon festivalier  m'emporte et bouscule mes bonnes résolutions. Quoiqu'il arrive vous pourrez lire mon compte rendu ici, même avec un petit décalage temporel!

     Alors rendez-vous (dans la mesure du possible) dans la journée "in the mood for Deauville"! Mes articles seront publiés à la fois sur "In the mood for cinema" et sur "In the mood for Deauville " (sur lequel vous pourrez de surcroît trouver tous les renseignements pratiques pour assister au festival).

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  • La bande annonce de "Cher John" de Lasse Hallström

    cherjohn.jpg Cher John, le dernier film de Lasse Hallström avec Channing Tatum et Amanda Seyfried  est la romance qui a réussit à prendre la place de Avatar au box office américain lors de sa semaine de lancement. Je vous laisse en découvrir la bande annonce.


     
    Synopsis : Lorsque John Tyree, un soldat des Forces Spéciales en permission, et Savannah Curtis, une étudiante idéaliste, se rencontrent sur une plage, c'est le coup de foudre. Bien qu'appartenant à deux mondes différents, une passion absolue les réunit pendant deux semaines. John repart ensuite en mission et Savannah retourne à l'université, mais ils promettent de s'écrire et à travers leurs lettres enflammées, leur amour ne fait que grandir. Chaque jour plus inquiète pour la sécurité de son bien-aimé, Savannah s'interroge. Alors que désirs et responsabilités s'opposent toujours plus, le couple lutte pour maintenir ses engagements. Quand une tragédie oblige John à rentrer, les deux jeunes gens se retrouvent face à leurs contradictions. John et Savannah vont découvrir si leur amour peut vraiment survivre à tout...

    Sortie en salles: le 31 mars 2010

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  • Festival International du Film Policier de Beaune 2010: Olivier Marchal président du jury

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    Je vous l'annonçais hier: je permettrai bientôt à 10 d'entre vous d'être accrédités pour le Festival du Film Policier de Beaune. En attendant, voici les premiers éléments de programmation de cette 2ème édition du Festival (qui succède au Festival du Film Policier de Cognac dont j'ai eu la chance de faire partie du jury de cinéphiles, il y a 8 ans déjà) qui aura lieu du 8 au 11 avril 2010 et dont le jury longs métrages sera présidé par Olivier Marchal.

    Chaque année, Le Festival International du Film Policier de Beaune rendra hommage à une ville pour son influence et sa dimension mythologique au sein du genre policier. Après « Paris Polar » pour la première édition, le Festival mettra à l’honneur New York, à travers NEW YORK POLAR “NAKED CITY”.

    Initié lors de la 1ère édition du Festival International du Film Policier de Beaune le « Cercle Rouge » réunit quinze personnalités du monde littéraire et cinématographique, amateurs éclairés par les lumières sombres du polar. Ces parrains accompagneront le Festival au fil des éditions tout en ayant un regard bienveillant sur ses ivresses cinéphiliques. Leur mission sera aussi tous les ans de récompenser le meilleur roman noir français et étranger de l’année en remettant deux prix littéraires : Le Grand Prix du roman noir français et le Grand Prix du roman noir étranger. Membres du "Cercle rouge": François Guérif (éditeur, créateur et directeur de la collection Rivages Noir, journaliste,traducteur et auteur de biographies et de livres spécialisés sur le film noir; Claude Chabrol (scénariste et réalisateur); Marie-Caroline Aubert (éditeur et écrivain); Tonino Benacquista (écrivain et scénariste); Laurent Chalumeau (écrivain, scénariste et parolier); Benoît Cohen (scénariste et réalisateur); Alain Corneau (scénariste et réalisateur); Antoine de Caunes (scénariste, réalisateur et comédien); Jean Hernandez (distributeur de films); Pierre Jolivet (scénariste et réalisateur); Joëlle Losfeld (éditrice);Olivier Marchal (scénariste, réalisateur et comédien); Claude Mesplède (critique et historien du genre policier); Claude Miller (scénariste et réalisateur); Frédéric Schoendoerffer (scénariste et réalisateur. 

    Jury et palmarès de l'édition 2009:

    Jury Long-Métrages 

    : Claude Chabrol  (Président), François Berléand, Amira Casar, Benoît Cohen, Anne Consigny, François Guérif, Noémie Lvovsky et Elsa Zylberstein

    PALMARES

    Grand Prix - 

    DANS LA BRUME ELECTRIQUE de Bertrand TAVERNIER

    Prix du Jury -  

    SÓLO QUIERO CAMINAR (Just walking) de Agustin DIAZ YANES

    Prix de la Critique -

    USPECT X de Hiroshi NISHITANI

    Prix Spécial Police -

    TERRIBLY HAPPY de Henrick RUBEN GENS

    Jury Sang Neuf : Etienne Chatiliez  (Président), Sami Bouajila, Rachida Brakni, Samuel Le Bihan et Nicolas Saada

    PALMARES

    Prix Sang Neuf : BRONSON de Nicolas WINDING REFN

    Jury Courts-Métrages : Jean-Paul Rouve  (Président), Fred Cavayé, Marius Colucci, Arié Elmaleh, Julie Ferrier et Thomas Verovski

    PALMARES

    Prix du Meilleur Court Métrage  : BAPTEME DU FEU de Nicolas MESDOM

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  • L'ENA hors les murs...

    Fin 2008 et fin 2009, j'ai eu le plaisir et l'honneur d'écrire le bilan cinéma dans le journal des anciens élèves de l'ENA, "l'ENA hors les murs" (je remercie au passage son directeur de la rédaction Karim Emile Bitar -dont vous pouvez d'ailleurs découvrir le blog en cliquant ici- de m'avoir sollicitée). L'occasion aussi pour moi de découvrir le magazine. Suite à un contretemps postal -pléonasme?-, je viens donc de recevoir le numéro en question ( de décembre 2009) et de le lire avec plaisir, notamment une passionnante et instructive interview de Marin Karmitz mais aussi (notamment) un article sur "La politique intérieure française vue d'Amérique" signé Arthur Goldhammer, chercheur associé de l'Université de Harvard et politologue. Un magazine, contrairement à ce que certains pourraient croire, bien ancré dans son époque comme en témoigne le sommaire que je vous laisse découvrir ci-dessous. 

    Et si vous souhaitez acquérir le magazine, cliquez ici pour accéder au site de l'association des anciens élèves de l'ENA.

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    Je me permets de reprendre l'excellente citation qui figure en haut du sommaire:
    "C'est que nous avons, à la vérité, renversé toutes les tyrannies, sauf une seule, la plus dure: la tyrannie des préjugés." Charles Benoist-1893

    Lire la suite

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  • Inthemoodforcinema vous offre le magazine Studio CinéLive de mars

     

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    A nouveau,  j'ai la possibilité de vous offrir un exemplaire du magazine Studio CinéLive qui a décidé de faire, ce mois-ci, sa couverture avec Leonardo Di Caprio à l'occasion de sa quatrième collaboration avec Scorsese. L'occasion pour Studio Ciné Live  de revenir sur un acteur en constante évolution et sur les obsessions d'un réalisateur au sommet de son art. Vous y retrouverez ainsi un entretien exclusif avec Leonardo DiCaprio mais aussi l'analyse des thématiques chères à Scorsese.

    Egalement dans ce numéro:

     - Nine, les photos commentées du réalisateur  Rob Marshall parle de ses actrices à Studio Ciné Live : Penélope Cruz, Nicole Kidman, Judi Dench, Sophia Loren, Kate Hudson, Fergie et Marion Cotillard. Tous les portraits de ce casting de choc.

    - L'investigation du mois : Les Oscars,  Trop longue, trop ennuyeuse... Avec une baisse d'audience record en 2009, la cérémonie des Oscars s'enlise dans un protocole trop figé. Sous l'égide du nouveau président, Tom Sherak, les Oscars font peau neuve. Studio Ciné Live a enquêté pour vous.

    - La leçon de cinéma : Depuis leur comédie musicale Jeanne et le garçon formidable en 1997, les deux réalisateurs ne se sont plus quittés. Ils livrent à Studio Ciné Live les secrets de leur complicité.

     - Et tous ceux qui font l'actu ciné du mois :   Romain Duris, James Thiérrée, Jane Birkin, Catherine Jacob, Caroline Cellier, Benoît Magimel, Tom Ford, Carey Mulligan, Roman Polanski... d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau l'année de tous les changements

    ... et qui sait peut-être pourriez-vous même y trouver un article sur "In the mood for cinema".

    Pour remporter ce magazine, dîtes-moi qui était en couverture du n°5 et en une phrase pourquoi vous voulez cet exemplaire de mars, en m'envoyant un email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé de l'email "Concours magazine".

    Articles liés à celui-ci:

     Ma critique de "Shutter island" de Martin Scorsese, incontestablement LE film de ce début d'année 2010!

    Inthemoodforcinema dans Studio CinéLive: message aux lecteurs du magazine

     

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