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  • Un nouveau blog in the mood: rêvons un peu...

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    Six ans après avoir débuté "In the mood for cinema" (qui reste mon blog principal et quotidien), trois ans après "In the mood for Deauville" (qui continue d'être consacré aux festivals du cinéma américain et du cinéma asiatique de Deauville) et "In the mood for Cannes" (toujours consacré au Festival de Cannes et qui vient d'être mis à l'heure du festival 2010), je débute ce mois-ci un nouveau blog, pour une fois pas lié au cinéma (qui n'en reste pas moins mon domaine de prédilection et ma première passion) mais essentiellement au tourisme, aux hôtels de luxe et restaurants en France, en Grèce et ailleurs, et un peu à la mode et à la déco.

     J'avais initié il y a quelques temps la rubrique "Lieux in the mood" sur In the mood for cinema. Comme celle-ci commence à s'étoffer et comme je trouve qu'elle n'a pas vraiment sa place ici, j'ai décidé d'y consacrer un blog entier( "In the mood for luxe"), ce qui me permettra de détailler davantage les lieux que j'y évoque. Le tourisme sera donc le sujet principal, il y sera aussi très souvent question de la Grèce que je connais bien mais j'évoquerai aussi d'autres pays étrangers.

    La devise de ce nouveau blog est "Quand l'exception devient la règle". J'ai décidé de consacrer ce blog surtout au luxe même si certaines adresses seront plus accessibles, notamment à Paris même si le but est avant tout de faire rêver... sachant que le rêve est inestimable.:-)

    Quant à la mode, je vous ferai profiter d'informations qu'une autre vie liée à ce domaine me permet d'obtenir même si ce ne sera pas le sujet principal du blog.

    Pour en savoir plus sur ce nouveau blog, cliquez ici pour en lire l'édito.

    Cliquez là pour accéder à mon nouveau blog "In the mood for luxe".

    Ce blog a aussi désormais son compte twitter que vous pouvez suivre en cliquant ici.

    Ce blog a aussi sa page Facebook à laquelle vous pouvez vous inscrire en cliquant ici.

    Les remarques et les critiques sont les bienvenues... Il ne s'agit encore que d'une ébauche. Le design du blog et son contenu seront prochainement améliorés, personnalisés et étoffés. Je me lance dans plusieurs nouveaux projets en ce début 2010 (je vous parlerai de certains prochainement), ce blog ne sera donc pas forcément quotidiennement alimenté dans un premier temps mais vous y trouverez au moins un nouvel article par semaine et vous pouvez déjà en lire quelques uns. Je vous donne donc rendez-vous sur "In the mood for luxe"!

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 4 commentaires
  • Ce soir, sur France 2, à 20H35, ne manquez pas "Mauvaise foi" de Roschdy Zem

    Ce soir, sur France 2, à 20H35, ne manquez pas le premier film de Roschdy Zem réalisateur. En plus d'être un excellent acteur, il s'y révèle très bon metteur en scène. mauvaise.jpgUn premier film d'une sensibilité rare, un scénario ciselé par Pascal Elbé et Roshdy Zem lui-même, une réalisation intelligente, des comédiens bien dirigés, un film doux amer salutaire, véritable antidote aux replis communautaires, qui évite astucieusement les clichés. Un film à la fois grave et léger, toujours émouvant. A voir!

    Article lié à celui-ci: Critique de "La très très grande entreprise" de Pierre Jolivet, notamment avec Roschdy Zem

  • Le programme du 60ème Festival de Berlin

    berlin8.jpgAlors que le Festival de Cannes vient de dévoiler le nom de son président pour l'édition 2010, à savoir Tim Burton, dans quelques jours s'ouvrira un autre des trois plus grands festivals de cinéma mondiaux avec Cannes donc et Venise: la Berlinale qui se tiendra dans la capitale allemande du 11 au 21 février 2010.

    Werner Herzog présidera cette 60ème Berlinale.

    En compétition, on notera le très attendu Ghost-writer signé Roman Polanski mais berlinale9.jpgaussi, côté français, "Mammuth" de Gustav Kervern et Benoît Delépine (dans lequel on retrouve Gérard Depardieu, Isabelle Adjani et Yolande Moreau) ou encore "Puzzle" de Natalie Smirnoff, une coproduction franco-argentine. On retrouve également notamment Zhang Yimou, Thomas Vinterberg, Michael Winterbottom parmi les habitués des compétitions festivalières.

    Parmi les films les plus attendus, on trouve "Shutter island" de Martin Scorsese (hors compétition),  "Nine" de Rob Marshall(section spéciale). On note également la présence des français Safy Nebbou (réalisateur du très beau "Le cou de la girafe) pour "L'autre Dumas" et Sylvain Chomet pour "L'Illusionniste" (sur un scénario inédit de Jacques Tati).

    Le Jury:
    Werner Herzog président du jury (Réalisateur, Allemagne)
    Renee Zellweger (Actrice, Etats-Unis)
    Yu Nan (Actrice, Chine)
    Nuruddin Farah (Ecrivain, Somalie)
    Cornelia Froboess (Artiste, Allemagne)
    José Maria Morales (Producteur, Espagne)
    Francesca Comencini (Réalisatrice, Italie)

    Films présentés en compétition officielle:

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    Tuan Yuan de Wang Quan'An - Film d'ouverture
    Mammuth
    de Gustave Kervern et Benoît Delépine
    Puzzle de Natalia Smirnoff (Argentine, France)
    A Simple Noodle Story de Zhang Yimou (Chine)
    Submarino de Thomas Vinterberg (Danemark)
    Caterpillar de Koji Wakamatsu (Japon)
    A Family de Pernille Fischer Christensen (Danemark)
    A Somewhat Gentle Man de Hans Petter Moland (Norvège)
    If I Want To Whistle, I Whistle de Florin Serban (Suède, Roumanie)
    Greenberg de Noah Baumbach (Etats-Unis)
    Howl de Rob Epstein et Jeffrey Friedman (Etats-Unis)
    Jud Sub : Film Ohne Gewissen d'Oskar Roehler (Allemagne, Autriche)
    How I Ended This Summer d'Alexei Popogrebsky (Russie)
    Shahada de Burhan Qurbani (Allemagne).
    The Killer Inside Me de Michael Winterbottom (Etats-Unis ; Grande-Bretagne)
    The Ghost-writer de Roman Polanski (France, Allemagne, Royaume-Uni)
    Bal de Semih Kaplanoglu
    Der Räuber de Benjamin Heisenberg
    Na Putu de Jasmila Zbanic
    Shekarchi de Rafi Pitts

    Films présentés hors compétition:

    shutterisland.jpg

     

    Exit Through The Gift Shop de Banksy
    The Kids Are All Right de Lisa Cholodenko (Etats-Unis, France)
    Please Give de Nicole Holofcener (Etats-Unis)
    Shutter Island de Martin Scorsese
    Otôto de Yoji Yamada - Film de clôture
    My Name Is Khan de Karan Johar

    Films présentés dans la section spéciale:

    dumas.jpg


    L'Autre Dumas de Safy Nebbou
    Boxhagener Platz de Matti Geschonneck
    Cosa Voglio Di Più de Silvio Soldini
    Big Soldier de Ding Sheng
    Die Friseuse de Doris Dorrie
    Gishiki de Nagisa Oshima (1971)
    Henri Iv de Jo Baier
    L'Illusionniste de Sylvain Chomet
    Ingelore de Frank Stiefel
    Metropolis de Fritz Lang (1925 - Version restaurée)
    Moloch Tropical de Raoul Peck
    Nine de Rob Marshall
    Pauline à La Plage de Eric Rohmer (1983)
    Peepli Live de Anusha Rizvi
    Revolucion - Un film collectif de Mariana Chenillo, Fernando Eimbcke, Amat Escalante, Gael García Bernal, Rodrigo García, Diego Luna, Gerardo Naranjo, Rodrigo Plá, Carlos Reygadas, Patricia Riggen
    Su Qi Er de Yuen Woo Ping
    World On A Wire de Rainer Werner Fassbinder (1973)
    State Of Security de Michèle Ohayon
    Trace Of The Bears de Hans-Christoph Blumenberg
    Daving Dreams de Anne Linsel et Rainer Hoffmann
    Michel Ciment, Le Cinéma En Partage de Simone Lainé
    Kinshasa Symphony de Claus Wischmann et Martin Baer
    How Much Does Your Building Weigh, Mr. Foster ? de Norberto Lopez et Carlos Carcas
    Nuremberg : Its Lesson For Today de Stuart Schullerg

    Pour en savoir plus rendez-vous sur le site officiel de la Berlinale.

  • Critique- « Brothers » de Jim Sheridan avec Tobey Maguire, Natalie Portman, Jake Gyllenhaal

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    Sam (Tobey Maguire) et Grace (Natalie Portman) et leurs deux filles, Isabelle et Maggie, forment en apparence une famille américaine heureuse. Sam est envoyé à nouveau en mission en Afghanistan après être allé chercher son frère Tommy (Jake Gyllenhaal) tout juste sorti de prison. Grace n'aime pas vraiment Tommy mais elle le reçoit poliment. Lorsque Sam est porté disparu en Afghanistan et présumé mort, Tommy s'occupe de Grace et de ses filles. Plus le temps passe, plus Tommy et Grace se rapprochent.  Seulement, alors que tout le monde le croyait mort, Sam refait surface et revient de l'enfer...

    Avec un tel synopsis, le pire était à craindre : un énième mélodrame larmoyant et moralisateur sur un triangle amoureux avec pour arrière-plan la guerre en Afghanistan. Jim Sheridan s'en sort pourtant magistralement, toujours sur le fil du rasoir, nous étonnant avec ce qui est prévisible par l'intelligence du scénario, de  la réalisation et de l'interprétation. Plutôt que d'insister sur des scènes attendues comme l'annonce du retour de celui que l'on croyait mort qui aurait pu donner lieu à une série de scènes convenues et de dialogues sirupeux, Jim Sheridan  préfère les jeux de regards, les silences et le hors champ. Ainsi, lorsque Grace ouvre sa porte et découvre deux militaires, sans qu'une parole soit échangée, elle sait qu'ils viennent annoncer  la mort de Sam.

    L'essentiel n'est pas là, ni dans la mort de Sam, ni dans sa réapparition puisque nous le savons d'emblée mais dans l'évolution des personnages et dans la complexité de leurs sentiments. Des rapports entre les deux frères (protecteur/ protégé, responsable/irresponsable) à leur place dans la famille qui vont progressivement s'inverser à ceux entre les deux filles de Sam qui reproduisent le schéma parental.

    Jim Sheridan filme au plus près des visages décuplant ainsi l'intensité provoquée par le jeu à fleur de peau des trois protagonistes. De Tobey Maguire que l'on a l'habitude de voir frêle et lisse et que l'on a d'abord du mal à imaginer en militaire et qui incarne pourtant ce capitaine véritablement habité faisant passer le bleu de son regard de la douceur à la folie et où semblent danser ses fantômes de la guerre, à Jake Gyllenhal qui se responsabilise peu à peu et qui, en un regard qui s'attendrit, se voile, ou se durcit, fait passer  sa transformation ou son sentiment d'injustice ou sa révolte silencieuse, à Natalie Portman de qui émane une douceur vigoureuse.

    On ressent la profonde empathie du réalisateur pour chacun de ses personnages dont aucun n'est délaissé, du père de Sam et Tommy (Sam Shepard) qui exprimait par la violence l'indicible traumatisme de la guerre du Vietnam à une des filles de Sam qui, lors d'une scène magistrale d'une intensité inouïe, tente de faire comprendre son malaise tandis que chacun tente de dissimuler le sien. Cette scène fait écho à une scène du début et montre l'inversion des rapports entre les deux frères (celui qui perd son sang-froid étant celui qui tentait de raisonner l'autre au début) et en miroir les rapports entre les deux filles de Sam. Pas un regard, pas une parole qui ne soient superflus. La partition est celle d'un virtuose de la psychologie humaine qui à nouveau explore les thèmes de la famille et du pardon (les similitudes sont nombreuses notamment avec « In America » qui était moins nuancé et plus larmoyant mais néanmoins également très réussi.)

    Et puis il y a la guerre contre laquelle ce film est un vibrant plaidoyer. A l'image d'un film comme le Grand prix du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville « The Messenger » d'Oren Moverman (ou encore l'excellent « American son » de Neil Abramson l'année précédente ), en montrant les plaies béantes d'une guerre qu'on essaie de cacher, le traumatisme de ceux qui en reviennent, l'incompréhension ou l'impuissance des familles qui ne peuvent savoir ce qui s'est réellement passé, Jim Sheridan stigmatise les conséquences tragiques d'une guerre qui accompagnent ceux qui l'ont vécue bien après qu'ils en aient quitté le terrain (dès le début Sam dit ainsi se sentir étrangement chez lui lorsqu'il retourne en Afghanistan).

     Jim Sheridan, avec ce remake du film éponyme danois réalisé en 2006 par Susanne Bier, nous livre à la fois un plaidoyer pacifiste tout en retenue et sa vision pudique et sensible, singulière mais universelle de la fratrie et de la complexité des rapports familiaux  dont  chaque regard ou chaque réplique sonnent incroyablement juste.  

     

  • Concours: 10x2 places pour "Ensemble c'est trop" de Lea Fazer

    Je vous propose aujourd'hui de remporter votre invitation (pour deux) pour "Ensemble c'est trop" de Lea Fazer qui sort en salles le 17 février prochain. Pour remporter ces deux places, soyez parmi les 10 premiers à m'envoyer les bonnes réponses aux 2 très simples questions suivantes à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé de l'email "Concours Ensemble c'est trop". N'oubliez pas de joindre vos coordonnées postales sans lesquelles votre participation sera caduque. Seuls les gagnants seront contactés.

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    1. De quel film est extraite l'image suivante:
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    2. De quel film est extraite l'image suivante:
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    Synopsis:

    Clémentine et Sébastien, jeunes parents débordés, pris en étau entre leur travail et leurs enfants, voient Marie-France, la mère de Sébastien, s'installer chez eux.
    Elle a découvert que son mari, Henri, la trompait et que sa maîtresse attendait un enfant.
    Dévastée, elle se comporte chez son fils comme une adolescente en crise sapant l'autorité et le moral du jeune couple.
    La naissance du petit frère de Sébastien et l'euphorie béate que cette paternité tardive provoque chez son père, achève de brouiller les esprits et l'ordre des générations...

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 4 commentaires
  • Rencontrez Vincent Lindon au Forum des Images

    welcome.jpgLe prochain débat organisé par les étudiants de mon ancien Master, le master en scénario, réalisation et production de l'Université de Paris 1, le jeudi 11 février, à 19h30,  au Forum des images, aura comme invités  Vincent Lindon et son agent, Claire Blondel.   Ce débat a lieu dans le cadre des "Caméras subjectives", cycle de rencontres qui ont pour thème cette année : "scénario, mon beau souci". L'idée est de demander à des cinéastes, à des comédiens, à des producteurs, quels sont leurs rapports aux scénarios.   Vincent Lindon évoquera le choix des films auxquels il accepte de participer et comment il aborde la lecture des scénarios qui lui sont proposés.   L'entrée est gratuite, dans la limite des places disponibles.  

    Articles liés à celui-ci:

    Ma critique de "Welcome" de Philippe Lioret

    Ma critique de "Melle Chambon" de Stéphane Brizé

    Ma critique de "Pour elle" de Fred Cavayé

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • L'affiche de "l'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil

    Voici enfin l'affiche de "l'Arnacoeur", le premier film de Pascal Chaumeil avec Vanessa Paradis et Romain Duris, qui sort en salles le 17 mars et dont vous pouvez lire ma critique en avant-première en cliquant ici.

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