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  • Cérémonie des César 2023 du 24 février : nominations détaillées, César d’honneur, programme…

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    « L’art est une émotion supplémentaire qui vient s’ajouter à une technique habile. » Chaplin

    « L’art du cinéma consiste à s’approcher de la vérité des hommes, et non pas à raconter des histoires de plus en plus surprenantes. » Jean Renoir

    Alors que je vous parlais il y a quelques jours du palmarès des Paris Film Critics Awards (dont j’ai le plaisir de faire partie du collège des votants) qui ont couronné La Nuit du 12 de Dominik Moll, élu meilleur film de l’année mais aussi récompensé du prix de la meilleure adaptation et du meilleur second rôle féminin par Anouk Grinberg (également nommée dans cette catégorie aux César), dans une semaine, ce sera au tour de l’Académie des César de dévoiler le sien lors de la 48ème cérémonie.

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    Deux films figurent en tête avec, respectivement, 11 et 10 nominations : L’innocent de Louis Garrel et La nuit du 12 de Dominik Moll, suivis de En corps de Cédric Klapisch et Pacifiction – Tourment sur les îles d’Albert Serra avec 9 nominations chacun.

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    De ce quatuor ressort une première bonne nouvelle : ce sont quatre films de genres et styles très différents, ce qui démontre, à qui en douterait encore, la diversité du cinéma français qui (ré)concilie ces deux définitions du cinéma par Chaplin et Renoir.

    Nous pouvons en revanche déplorer que de nombreux films soient oubliés de ces nominations, trop peu vus (ou pas vus du tout) par les « professionnels de la profession » (du moins ceux qui ont voté, soit 67,8% des membres seulement) parmi lesquels les films suivants :  Une belle course de Christian Carion, Frère et sœur de Arnaud Desplechin, Goliath de Frédéric Tellier , Un autre monde de Stéphane Brizé, Ténor de Claude Zidi Jr., Années 20 de Elisabeth Vogler, La Brigade de Louis-Julien Petit, Adieu Monsieur Haffmann de Fred Cavayé, Kompromat de Jérôme Salle, Maria rêve de Lauriane Escaffre et Yvo Muller …

    Mais aussi une seule nomination pour :

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    -  Chronique d’une liaison passagère de Emmanuel Mouret, pour Vincent Macaigne comme meilleur acteur. La mise en scène aurait aussi mérité d’être nommée pour son inventivité. La caméra virevolte entre les acteurs, les accompagne dans leurs mouvements incessants, dans leur indécision, leur ambivalence, notamment par des plans-séquence magistraux ou les plongeant dans des décors plus grands qu’eux, ceux de la grande aventure de leur vie. Ils sont aussi souvent filmés dans de superbes contre-jours ou de dos. Ces choix de mise en scène incitent ainsi le spectateur à interpréter leurs émotions dans leurs gestes tout en retenue au contraire de ceux des personnages de Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman que les protagonistes vont voir au cinéma comme un malin contrepoint à leur relation. La (trompeuse) légèreté de cette fable fait un bien fou…et ne rend que plus émouvants la partie finale qui nous cueille savamment et subitement et ces plans de décors vides où ils vécurent des moments heureux auxquels la musique apporte une douce mélancolie. Kiberlain et Macaigne sont tellement parfaits dans leurs rôles qu’il est impossible d’imaginer quels autres acteurs auraient pu incarner aussi bien ce contraste, et apporter cette fantaisie à leurs personnages, ce ton si particulier, sur le fil, entre légèreté et gravité. D’infimes variations dans leur jeu nous font comprendre l’évolution des sentiments indicibles de leurs personnages.

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    - pour Les jeunes amants de Carine Tardieu, pour la magistrale Fanny Ardant, nommée comme meilleure actrice, absolument bouleversante, toujours si éblouissante, fascinante, singulière, un film d’une rare délicatesse sur un sublime amour qui échappe aux conventions, un film qui aurait aussi mérité d’être nommé dans d'autres catégories, au moins pour son scénario.

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    - pour Revoir Paris, pour Virginie Efira, également nommée comme meilleure actrice, un film d’une rare sensibilité, celle qu’il fallait pour traiter de ce sujet si récent (des attentats de Paris de 2015) et si présent dans les mémoires. Mais aussi un film sur la mémoire traumatique qui donne des visages à cette épreuve collective avec tact et dignité. Un poignant élan de vie, de réconciliation (avec soi, le passé) et d’espoir. Une fois de plus, Virginie Efira est troublante de justesse, de nuance, d’émotions, de force et fragilités mêlées.

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    Face à Virginie Efira et Fanny Ardant, il faudra aussi compter sur Juliette Binoche dans le passionnant Ouistreham de Emmanuel Carrère dans lequel cette dernière incarne une journaliste infiltrée parmi des femmes de ménage, et qui est aussi passionnant pour le tableau social "à la Ken Loach" qu’il dresse que pour sa réflexion sur le mensonge. L’actrice s’est glissée magistralement dans la peau de Florence Aubenas, autrice du livre dont le film est l’adaptation.

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    Il faudra également compter sur Laure Calamy dans le trépidant A plein temps de Eric Gravel,  journées d’une femme filmées comme un thriller accompagnée de la musique haletante de Irène Drésel, également nommée pour la musique originale, et Mathilde Van de Moortel pour le montage, mais aussi sur Adèle Exarchopoulos dans un autre film qui n’a pas reçu les échos qu’il aurait mérités, Rien à Foutre de Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, portrait générationnel d’une jeune femme hôtesse de l’air en fuite permanente pour tenter d’échapper à son passé et à la réalité.

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    - une seule nomination pour Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain, pour Rebecca Marder comme meilleur jeune espoir féminin. Rebecca Marder est une Irène qui irradie de joie de vivre. Avec sa charmante maladresse et sa vitalité contagieuse, elle est absolument irrésistible. Elle vibre de l’amour du théâtre et de la vie, des premiers élans amoureux aussi. Et elle contamine tout le film de la fouge de sa jeunesse. Derrière sa légèreté perce pourtant par moments une gravité qui n’en est que plus ravageuse.  Elle apporte toute sa grâce à ce rôle magnifique, délicat, plein de charme et de candeur derrière lesquels elle dissimule la lucidité de ce qui se trame et que son corps lui rappelle par ses évanouissements. Un film aux résonances universelles comme l'est le Journal d’Anne Frank, qui doit tout autant être montré aux jeunes générations. Pour ne pas oublier. Que cela fut. Que cela pourrait advenir à nouveau. Que le présent et la liberté sont aussi précieux que fragiles. Cette ode à la vie les célèbre magnifiquement et nous laisse avec leur empreinte, pugnace et sublime. Un grand premier film qui nous rappelle qu’il ne faut jamais oublier, et que l’on n’oubliera pas.

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    -pour Falcon Lake de Charlotte Le Bon, nommé comme meilleur premier film. « Certains fantômes ne réalisent pas qu'ils sont morts. Souvent c'est des gens qui n'étaient pas près de mourir, ils vivent avec nous sans pouvoir communiquer avec personne » dit ainsi le personnage masculin principal, Bastien, à un moment du film. Une phrase qui résonnera d’autant plus fort après cette fin, ce plan du personnage Chloé face au lac, avec sa mèche blonde, qui se tourne à demi quand Bastien l’appelle. Une fin entêtante, magnifique, énigmatique qui fait confiance au spectateur et au pouvoir de l’imaginaire. Une fin comme ce film, magnétique, dont le fantôme ne cessera ensuite de nous accompagner…Une histoire d’amour et de fantômes, certes, mais surtout une exceptionnelle et sublime histoire d’amour et de fantômes  qui vous hantera délicieusement très longtemps.

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    Notre Dame brûle de Jean-Jacques Annaud récolte également une seule nomination pour les effets visuels, signés Laurent Ehrmann.

     De nombreux commentateurs ont déploré l’absence de femmes dans la catégorie « meilleur réalisateur ». Toujours est-il que ces quatre films, au moins (Une jeune fille qui va bien, Revoir Paris, Les jeunes amants, Falcon lake) en auraient mérité davantage. Fait paradoxal quand un des films les plus nommés, La nuit du 12, succès surprise de cet été avec presque 500000 entrées, évoque justement la condition féminine et les féminicides. Ce film inspiré de faits réels, âpre et ciselé, est le septième long-métrage de Dominik Moll. A l’heure où les féminicides demeurent dramatiquement nombreux, ce film est un plaidoyer retentissant, glaçant et vibrant contre les violences faites aux femmes. L’intérêt de l’enquête au cœur du film réside ainsi moins dans la résolution du crime que dans l’auscultation de la vision de la femme par les 6 hommes qui sont les potentiels suspects responsables de l’assassinat d’une jeune femme mais aussi par certains policiers dont les propos font écho à ceux de ces derniers. N'y voyez pas là du manichéisme, bien au contraire ! Les formidables personnages incarnés par Bastien Bouillon et Bouli Lanners viennent les contrebalancer. Bouli Lanners et Bastien Bouillon sont ainsi perdus et tourmentés, et leur désespoir, leur fragilité, leur solitude face à cette affaire irrésolue nous hantent autant que cette dernière après le film. Anouk Grinberg campe aussi une juge profondément humaine.  La procédure est décortiquée mais ce sont surtout les âmes humaines qui le sont comme dans un film de Tavernier (on songe à L627). Le décor de cette vallée grisâtre autour de Grenoble se prête parfaitement à ce thriller sombre. Un film noir dont on ressort bousculé par le portrait de la misogynie « ordinaire. Le dernier plan, celui de l’enquêteur de la PJ qui s'échappe du vélodrome et roule le jour est la respiration tant attendue qui nous marque longtemps après la projection comme ce film qui ne peut laisser indifférent, tant il entre en résonance avec les plaies à vif de notre époque.

     Dans d’autres catégories plus techniques, nous pouvons déplorer que ce soit toujours les mêmes noms qui reviennent. Sans nier le talent des personnes concernées, cela témoigne aussi peut-être d’une certaine facilité de voter pour des noms « retentissants ».

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    Pour le César du meilleur film étranger, je me réjouis de la présence de Close de Lukas Dhont, un film d’une maitrise (de jeu, d’écriture, de mise en scène) rare, empreint de poésie qui ne nuit pas au sentiment de véracité et  de sincérité. Et puis il y a ce regard final qui ne nous lâche pas comme l’émotion poignante, la douce fragilité et la tendresse qui parcourent et illuminent ce film. Un regard final qui résonne comme un écho à un autre visage, disparu, dont le souvenir inonde tout le film de sa grâce innocente. Un des grands films de cette année 2022, étourdissant de sensibilité, bouleversant.

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    L’emportera-t-il face à As Bestas de Rodrigo Sorogoyen, grand vainqueur de la dernière cérémonie des Goya… ?  Le village en déclin et la campagne de Galice, sauvage, grisâtre et monotone, constituent un personnage à part entière, à la fois fascinant et inquiétant, hostile et admirable.  Ajoutez à cela un scénario impeccable (de Isabel Peña et Rodrigo Sorogoyen), une interprétation de Marina Foïs et Denis Ménochet d’une justesse qui ne flanche jamais, et qui contribue beaucoup au parfait équilibre de l'ensemble, et vous obtiendrez un film âpre mais remarquable.

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    Autre prétendant sérieux au César du meilleur film étranger, Sans Filtre de Ruben Östlund, la palme d’or du dernier Festival de Cannes…Tantôt réjouissante, tantôt dérangeante (à dessein) et finalement peut-être vaine, cette farce cruelle et satirique, sans la moindre illusion sur le monde, nous laisse une impression mitigée, se terminant par une pirouette facile destinée à nous montrer que la boucle est bouclée, que le cycle infernal ne prendra jamais fin.  

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    Parmi les autres nominations notables, celle de Charlotte Gainsbourg pour son documentaire, Jane par Charlotte. Charlotte Gainsbourg « capture l'instant présent » reprenant ainsi les mots et la démarche de Varda (le titre se réfère à Jane B. par Agnès V) mais avec sa singularité et sa sensibilité, à fleur de peau. Un dialogue intime mais jamais impudique entre Gainsbourg et Birkin qui, pendant 3 ans et avec un dispositif minimaliste, au gré des voyages, du Japon à la Bretagne en passant par les États-Unis, et au gré de l’évocation des « petits riens » devient un dialogue universel entre une mère et sa fille, un zoom progressif d'une fille sur sa mère, sans fards. Jane Birkin y apparaît telle qu’elle est : sans méfiance, fantasque, empathique. Mais aussi seule, insomniaque, tourmentée. Tourmentée par les deuils et leurs chagrins inconsolables. La maladie. Le drame ineffable la perte de sa fille Kate. Le temps insatiable et carnassier qui altère la beauté et emporte les êtres chers. Au milieu de tout cela, la visite « comme dans un rêve » de la maison de la rue de Verneuil, l'ombre de Serge Gainsbourg et les silences éloquents et émouvants. Le portrait d’une femme majestueuse. Un portrait qui s’achève par la voix mélodieuse et les mots bouleversants de sa fille se livrant à son tour, enfin, et évoquant la peur terrifiante et universelle de la perte de sa mère et qui, par ce film, tente d'appréhender l'inacceptable, de l'apprivoiser, de retenir chaque poussière d’instant en compagnie de celle dont l'intermédiaire de la caméra lui permet paradoxalement de se rapprocher. Un bijou de tendresse et d’émotion portée par une judicieuse BO (de Bach aux interludes électroniques de Sebastian). D’humour aussi, d'humour beaucoup, grâce au regard décalé, espiègle et clairvoyant que Jane Birkin porte sur elle-même, la vie, les autres, mais aussi celui que sa fille porte sur sa mère. Un film comme elles, réservées et terriblement audacieuses : riche de leurs séduisants paradoxes. Léger dans la forme et teinté de touches de gravité. Libre aussi. Et encore cela : délicat, iconoclaste, éperdument vivant et attachant. Un documentaire qui, en capturant le présent et sa fragilité, nous donne une envie folle d’étreindre chaque seconde de notre vie et aux filles de s'accrocher à leurs mères comme elles deux dans ce dernier plan avec l'illusion d'empêcher ainsi l'inexorable, que la vague effroyable de l'impitoyable faucheuse ne les emporte un jour, à tout jamais... Je voudrais remonter le temps. Redevenir celle qui, en 1999, avait eu la chance de partager 5 jours mémorables avec Jane Birkin en tant que membre d'un jury qu'elle présidait au Festival du Film Britannique de Dinard.. Et lui dire à quel point sa bienveillance, cette confiance sans filtre envers les autres qui transpire dans ce documentaire, m'avaient émue...Et lui dire merci tout simplement.  Alors merci Jane et merci Charlotte Gainsbourg pour ce portrait qui entremêle les émotions. Vous l'aurez compris, je souhaite un César pour ce documentaire.

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    LE film de l’année reste pour moi En corps de Cédric Klapisch.  Ce film lumineux met le cœur en joie, vous cueille quand vous ne vous y attendez pas, par un flashback et un plan, de loin, d’un père qui enlace sa fille, filmés tout en pudeur. Ajoutez à cela des seconds rôles remarquables au premier rang desquels celui qui incarne le père, Denis Podalydès, aussi terriblement gauche qu’émouvant, François Civil en kinésithérapeute éthéré et Muriel Robin, propriétaire de la résidence pour artistes, qui interprète avec sobriété cette autre blessée de la vie à l’écoute bienveillante. Et vous obtiendrez un joyeux élan de vie, de danse, d’espoir. Un film duquel se dégage une grâce énergique qui vous donne envie de croire encore (en corps) et plus que jamais qu’il est toujours possible de faire danser la vie, de se relever, de s’élever même, malgré les chutes et les blessures. Pour moi, il y aura désormais deux films références sur la danse. Un film entrelaçant le noir et le blanc, une quête de perfection obsessionnelle, une expérience sensorielle, une danse funèbre et lyrique, un conte obscur sensuel et oppressant à la beauté hypnotique : Black swan de Darren Aronofsky. Et son exact contraire, En corps. Dans l'un, la passion de la danse détruit. Dans l'autre, elle élève. Alors, n’écoutez pas les critiques vengeresses qui qualifient ce beau film de mièvre. C’est tout sauf cela. C’est tendre, drôle, émouvant, faussement léger, profond, réconfortant, énergique, optimiste. Cela donne envie d’étreindre l’existence. Rien que son (sublime) générique vaut le déplacement ! 

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    Il faudrait encore citer En attendant Bojangles, la poignante adaptation du roman éponyme d'Olivier Bourdeaut par Régis Roinsard qui récolte une seule nomination (pour les costumes, une nomination pour l'adaptation aurait été méritée)  et  Judith Chemla nommée pour le poignant film de Léopold Legrand, Le sixième enfant.

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    Notons également que Simone, le voyage du siècle d’Olivier Dahan, n'est nommé que dans deux catégories, pour les costumes et les décors, malgré 2, 5 millions d’entrées.

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    Enfin, François Ozon pourrait récolter deux César pour Peter Van Kant pour lequel sont nommés Denis Menochet, comme meilleur acteur, et Stefan Crepon, comme meilleur espoir masculin, dans un rôle aussi muet que marquant…

    N’oublions pas non plus les court-métrages nommés que vous pouvez visionner sur Arte.fr et Universcine.com.

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    Rendez-vous le 24 février pour savoir lequel parmi les films suivants succèdera à Illusions perdues de Xavier Giannoli comme meilleur film.

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    Leïla Bekhti, Jérôme Commandeur, Jamel Debbouze, Emmanuelle Devos, Léa Drucker, Eye Haïdara, Alex Lutz, Raphaël Personnaz et Ahmed Sylla présenteront collégialement la cérémonie, sous la présidence de Tahar Rahim : "Une présentation collégiale et joyeuse en soutien à la création cinématographique, une mobilisation collective au service d’une cérémonie renouvelée qui mettra en valeur la diversité et la richesse du cinéma en France. Des artistes, Maîtres et Maîtresses de Cérémonie, qui partageront leur amour du cinéma et célèbreront le temps de ce grand événement, celles et ceux qui l’auront fait briller cette année."

    La Direction Artistique de la Cérémonie sera assurée par le réalisateur Éric Lartigau.

    Le César d'Honneur sera remis au cinéaste David Fincher par Virginie Efira.

    Marina Foïs présentera l’hommage à Jean-Louis Trintignant, disparu le 17 juin dernier, et Charlotte Gainsbourg  chantera en français.

    La Cérémonie sera diffusée vendredi 24 février sur CANAL+, en clair, en direct et en exclusivité depuis l’Olympia, et sera également disponible sur myCANAL.

    En attendant l'édition 2023, retrouvez l'article détaillé que j'avais consacré à l'édition 2022 des César, ici.

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    Pour l’affiche de l’édition 2023, c’est Annette de Leos Carax qui est à l’honneur, son conte musical tragique et flamboyant, mon coup de coeur de l'année 2022 pour lequel Leos Carax avait remporté le César de la Meilleure Réalisation. Dans cette scène merveilleusement mise en lumière par la directrice de la photographie Caroline Champetier, dont est tirée cette année l’affiche de la Cérémonie, la cantatrice erre au milieu d’un décor d’opéra représentant la forêt, élément clé, souvent magique, du cinéma de Leos Carax. Ce décor est sur le point de s’ouvrir pour laisser place à une véritable forêt, dans laquelle elle va s’engouffrer. Comme souvent chez Leos Carax, tout est dualité. L’opéra se mêle à la forêt. L’imaginaire à la réalité. Leos Carax nous fait voyager sur cette fine frontière entre les deux univers. C’est ce qu’est le cinéma, cette passerelle entre la fiction et la réalité.

    NOMINATIONS COMPLETES :

    Sont nommées pour

    le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE

    FANNY ARDANT dans LES JEUNES AMANTS

    JULIETTE BINOCHE dans OUISTREHAM

    LAURE CALAMY dans À PLEIN TEMPS

    VIRGINIE EFIRA dans REVOIR PARIS

    ADÈLE EXARCHOPOULOS dans RIEN À FOUTRE

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR

    JEAN DUJARDIN dans NOVEMBRE

    LOUIS GARREL dans L’INNOCENT

    VINCENT MACAIGNE dans CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE

    BENOÎT MAGIMEL dans PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

    DENIS MÉNOCHET dans PETER VON KANT

     

    Sont nommées pour

    le CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE

    JUDITH CHEMLA dans LE SIXIÈME ENFANT

    ANAÏS DEMOUSTIER dans NOVEMBRE

    ANOUK GRINBERG dans L’INNOCENT

    LYNA KHOUDRI dans NOVEMBRE

    NOÉMIE MERLANT dans L’INNOCENT

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

    FRANÇOIS CIVIL dans EN CORPS

    BOULI LANNERS dans LA NUIT DU 12

    MICHA LESCOT dans LES AMANDIERS

    PIO MARMAÏ dans EN CORPS

    ROSCHDY ZEM dans L’INNOCENT

     

    Sont nommées pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR ESPOIR FÉMININ

    MARION BARBEAU dans EN CORPS

    GUSLAGIE MALANDA dans SAINT OMER

    REBECCA MARDER dans UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN

    NADIA TERESZKIEWICZ dans LES AMANDIERS

    MALLORY WANECQUE dans LES PIRES

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR ESPOIR MASCULIN

    BASTIEN BOUILLON dans LA NUIT DU 12

    STEFAN CREPON dans PETER VON KANT

    DIMITRI DORÉ dans BRUNO REIDAL, CONFESSION D’UN MEURTRIER

    PAUL KIRCHER dans LE LYCÉEN

    ALIOCHA REINERT dans PETITE NATURE

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL

    ÉRIC GRAVEL pour À PLEIN TEMPS

    VALERIA BRUNI TEDESCHI, NOÉMIE LVOVSKY, AGNÈS DE SACY pour LES AMANDIERS

    CÉDRIC KLAPISCH, SANTIAGO AMIGORENA pour EN CORPS

    LOUIS GARREL, TANGUY VIEL, NAÏLA GUIGUET pour L’INNOCENT

    ALICE DIOP, AMRITA DAVID, MARIE NDIAYE pour SAINT OMER

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DE LA MEILLEURE ADAPTATION

    MICHEL HAZANAVICIUS pour COUPEZ !

    THIERRY DE PERETTI, JEANNE APTEKMAN pour ENQUÊTE SUR UN SCANDALE D’ÉTAT

    GILLES MARCHAND, DOMINIK MOLL pour LA NUIT DU 12

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE

    IRÈNE DRÉSEL pour À PLEIN TEMPS

    ALEXANDRE DESPLAT pour COUPEZ !

    GRÉGOIRE HETZEL pour L’INNOCENT

    OLIVIER MARGUERIT pour LA NUIT DU 12

    MARC VERDAGUER, JOE ROBINSON pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

    ANTON SANKO pour LES PASSAGERS DE LA NUIT

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR SON

    CYRIL MOISSON, NICOLAS MOREAU, CYRIL HOLTZ pour EN CORPS

    LAURENT BENAÏM, ALEXIS MEYNET, OLIVIER GUILLAUME pour L’INNOCENT

    CÉDRIC DELOCHE, ALEXIS PLACE, GWENNOLÉ LE BORGNE, MARC DOISNE pour NOVEMBRE

    FRANÇOIS MAUREL, OLIVIER MORTIER, LUC THOMAS pour LA NUIT DU 12

    JORDI RIBAS, BENJAMIN LAURENT, BRUNO TARRIÈRE pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DE LA MEILLEURE PHOTO

    JULIEN POUPARD pour LES AMANDIERS

    ALEXIS KAVYRCHINE pour EN CORPS

    PATRICK GHIRINGHELLI pour LA NUIT DU 12

    ARTUR TORT pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

    CLAIRE MATHON pour SAINT OMER

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR MONTAGE

    MATHILDE VAN DE MOORTEL pour À PLEIN TEMPS

    ANNE-SOPHIE BION pour EN CORPS

    PIERRE DESCHAMPS pour L’INNOCENT

    LAURE GARDETTE pour NOVEMBRE

    LAURENT ROUAN pour LA NUIT DU 12

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DES MEILLEURS COSTUMES

    CAROLINE DE VIVAISE pour LES AMANDIERS

    PIERRE-JEAN LARROQUE pour COULEURS DE L’INCENDIE

    EMMANUELLE YOUCHNOVSKI pour EN ATTENDANT BOJANGLES

    CORINNE BRUAND pour L’INNOCENT

    PRAXEDES DE VILALLONGA pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

    GIGI LEPAGE pour SIMONE - LE VOYAGE DU SIÈCLE

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DES MEILLEURS DÉCORS

    EMMANUELLE DUPLAY pour LES AMANDIERS

    SEBASTIAN BIRCHLER pour COULEURS DE L’INCENDIE

    MICHEL BARTHÉLÉMY pour LA NUIT DU 12

    SEBASTIAN VOGLER pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

    CHRISTIAN MARTI pour SIMONE - LE VOYAGE DU SIÈCLE

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DES MEILLEURS EFFETS VISUELS

    GUILLAUME MARIEN pour LES CINQ DIABLES

    SÉBASTIEN RAME pour FUMER FAIT TOUSSER

    LAURENS EHRMANN pour NOTRE-DAME BRÛLE

    MIKAËL TANGUY pour NOVEMBRE

    MARCO DEL BIANCO pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DE LA MEILLEURE RÉALISATION

    CÉDRIC KLAPISCH pour EN CORPS

    LOUIS GARREL pour L’INNOCENT

    CÉDRIC JIMENEZ pour NOVEMBRE

    DOMINIK MOLL pour LA NUIT DU 12

    ALBERT SERRA pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DE COURT MÉTRAGE D’ANIMATION

    CÂLINE

    réalisé par MARGOT REUMONT,

    produit par BENOÎT AYRAUD

    NOIR-SOLEIL

    réalisé par MARIE LARRIVÉ,

    produit par NICOLAS DE ROSANBO, CÉLINE VANLINT

    LA VIE SEXUELLE DE MAMIE

    réalisé par URŠKA DJUKIĆ, ÉMILIE PIGEARD,

    produit par OLIVIER CATHERIN, EDWINA LIARD, NIDIA SANTIAGO

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DE COURT MÉTRAGE DOCUMENTAIRE

    CHURCHILL, POLAR BEAR TOWN

    réalisé par ANNABELLE AMOROS,

    produit par CLARISSE TUPIN

    ÉCOUTEZ LE BATTEMENT DE NOS IMAGES

    réalisé par AUDREY JEAN-BAPTISTE, MAXIME JEAN-BAPTISTE,

    produit par AUDREY JEAN-BAPTISTE, MAXIME JEAN-BAPTISTE

    MARIA SCHNEIDER, 1983

    réalisé par ELISABETH SUBRIN,

    produit par HELEN OLIVE, MARTIN BERTIER

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DE COURT MÉTRAGE DE FICTION

    HAUT LES CŒURS

    réalisé par ADRIAN MOYSE DULLIN,

    produit par LUCAS TOTHE

    PARTIR UN JOUR

    réalisé par AMÉLIE BONNIN,

    produit par BASTIEN DARET, ARTHUR GOISSET, ROBIN ROBLES

    LE ROI DAVID

    réalisé par LILA PINELL,

    produit par EMMANUEL CHAUMET

    LES VERTUEUSES

    réalisé par STÉPHANIE HALFON,

    produit par ANNE BERJON, CAROLINE ADRIAN

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR FILM D’ANIMATION

    ERNEST ET CÉLESTINE : LE VOYAGE EN CHARABIE

    réalisé par JEAN-CHRISTOPHE ROGER, JULIEN CHHENG,

    produit par DAMIEN BRUNNER, DIDIER BRUNNER

    MA FAMILLE AFGHANE

    réalisé par MICHAELA PAVLATOVA,

    coproducteur France RON DYENS

    LE PETIT NICOLAS - QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ?

    réalisé par AMANDINE FREDON, BENJAMIN MASSOUBRE,

    produit par ATON SOUMACHE

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE

    ALLONS ENFANTS

    réalisé par THIERRY DEMAIZIÈRE, ALBAN TEURLAI,

    produit par STÉPHANIE SCHORTER, THIERRY DEMAIZIÈRE, ALBAN TEURLAI, ROMAIN ICARD

    LES ANNÉES SUPER 8

    réalisé par ANNIE ERNAUX, DAVID ERNAUX-BRIOT,

    produit par DAVID THION, PHILIPPE MARTIN

    LE CHÊNE

    réalisé par LAURENT CHARBONNIER, MICHEL SEYDOUX,

    produit par BARTHÉLÉMY FOUGEA, MICHEL SEYDOUX

    JANE PAR CHARLOTTE

    réalisé par CHARLOTTE GAINSBOURG,

    produit par MATHIEU AGERON, MAXIME DELAUNEY, ROMAIN ROUSSEAU, CHARLOTTE GAINSBOURG

    RETOUR À REIMS [FRAGMENTS]

    réalisé par JEAN-GABRIEL PÉRIOT,

    produit par MARIE-ANGE LUCIANI

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR PREMIER FILM

    BRUNO REIDAL, CONFESSION D’UN MEURTRIER

    réalisé par VINCENT LE PORT,

    produit par THIERRY LOUNAS, ROY ARIDA, PIERRE-EMMANUEL URCUN

    FALCON LAKE

    réalisé par CHARLOTTE LE BON,

    produit par DAVID GAUQUIÉ, JULIEN DERIS, JEAN-LUC ORMIERES, JALIL LESPERT

    LES PIRES

    réalisé par LISE AKOKA, ROMANE GUERET,

    produit par MARINE ALARIC, FRÉDÉRIC JOUVE

    SAINT OMER

    réalisé par ALICE DIOP,

    produit par TOUFIK AYADI, CHRISTOPHE BARRAL

    LE SIXIÈME ENFANT

    réalisé par LÉOPOLD LEGRAND,

    produit par FRÉDÉRIC BRILLION, GILLES LEGRAND

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER

    AS BESTAS

    réalisé par RODRIGO SOROGOYEN,

    coproduction France LE PACTE (Jean Labadie)

    CLOSE

    réalisé par LUKAS DHONT,

    coproduction France DIAPHANA FILMS (Michel Saint-Jean)

    LA CONSPIRATION DU CAIRE

    réalisé par TARIK SALEH,

    coproduction France MEMENTO PRODUCTION (Alexandre Mallet-Guy)

    EO

    réalisé par JERZY SKOLIMOWSKI,

    distribution France ARP SÉLECTION

    SANS FILTRE

    réalisé par RUBEN ÖSTLUND,

    coproduction France COPRODUCTION OFFICE (Philippe Bober)

     

    Sont nommés pour

    le CÉSAR DU MEILLEUR FILM *

    LES AMANDIERS

    produit par ALEXANDRA HENOCHSBERG, PATRICK SOBELMAN,

    réalisé par VALERIA BRUNI TEDESCHI

    EN CORPS

    produit par BRUNO LEVY,

    réalisé par CÉDRIC KLAPISCH

    L’INNOCENT

    produit par ANNE-DOMINIQUE TOUSSAINT,

    réalisé par LOUIS GARREL

    LA NUIT DU 12

    produit par CAROLINE BENJO, BARBARA LETELLIER, CAROLE SCOTTA, SIMON ARNAL,

    réalisé par DOMINIK MOLL

    PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

    produit par PIERRE OLIVIER BARDET,

    réalisé par ALBERT SERRA

    * Les 5 films nommés au César du Meilleur Film seront également soumis au vote de 1 979 lycéens pour le César des Lycéens

     

    Récapitulatif des nominations

    11 pour L’INNOCENT

    10 pour LA NUIT DU 12

     9 pour EN CORPS

     9 pour PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

     7 pour LES AMANDIERS

     7 pour NOVEMBRE

     4 pour À PLEIN TEMPS

     4 pour SAINT OMER

     2 pour BRUNO REIDAL, CONFESSION D’UN MEURTRIER

     2 pour COULEURS DE L’INCENDIE

     2 pour COUPEZ !

     2 pour PETER VON KANT

     2 pour LES PIRES

     2 pour SIMONE - LE VOYAGE DU SIÈCLE

     2 pour LE SIXIÈME ENFANT

     1 pour ALLONS ENFANTS

     1 pour LES ANNÉES SUPER 8

     1 pour AS BESTAS

     1 pour CÂLINE

     1 pour LE CHÊNE

     1 pour CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE

     1 pour CHURCHILL, POLAR BEAR TOWN

     1 pour LES CINQ DIABLES

     1 pour CLOSE

     1 pour LA CONSPIRATION DU CAIRE

     1 pour ÉCOUTEZ LE BATTEMENT DE NOS IMAGES

     1 pour EN ATTENDANT BOJANGLES

    1 pour ENQUÊTE SUR UN SCANDALE D’ÉTAT

    1 pour EO

    1 pour ERNEST ET CÉLESTINE : LE VOYAGE EN CHARABIE

    1 pour FALCON LAKE

    1 pour FUMER FAIT TOUSSER

    1 pour HAUT LES COEURS

    1 pour JANE PAR CHARLOTTE

    1 pour LES JEUNES AMANTS

    1 pour LE LYCÉEN

    1 pour MA FAMILLE AFGHANE

    1 pour MARIA SCHNEIDER, 1983

    1 pour NOIR-SOLEIL

    1 pour NOTRE-DAME BRÛLE

    1 pour OUISTREHAM

    1 pour PARTIR UN JOUR

    1 pour LES PASSAGERS DE LA NUIT

    1 pour LE PETIT NICOLAS - QU’EST-CE QU’ON ATTEND

    POUR ÊTRE HEUREUX ?

    1 pour PETITE NATURE

    1 pour RETOUR À REIMS [FRAGMENTS]

    1 pour REVOIR PARIS

    1 pour RIEN À FOUTRE

    1 pour LE ROI DAVID

    1 pour SANS FILTRE

    1 pour UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN

    1 pour LES VERTUEUSES

    1 pour LA VIE SEXUELLE DE MAMIE

    Total : 113 nominations

  • PRICELESS SOUPER #6 : avant-première de VICTORIA et dîner de grand chef au cinéma l'Etoile St Germain (Paris 6)

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    Si vous suivez régulièrement ce blog, vous le savez sans doute, en plus de mes 5 blogs cinéma, je possède 2 sites sur le luxe. Je ne pouvais donc pas ne pas vous parler de cette fantastique opération qui allie mes deux passions de surcroît dans mon cinéma préféré à deux pas de chez moi, l’Etoile St Germain… (J’en profite d’ailleurs pour vous dire que je vous livrerai prochainement ici une nouvelle version de mes bonnes adresses à Saint-Germain-des-Prés).

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    Derrière ce nom mystérieux de « Priceless souper » se cache en réalité une soirée d’exception très « in the mood for luxe » organisée par la formidable application Le Fooding qui, toute l’année, propose des dîners et événements culinaires.

    Lors de ce prochain dîner-cinéma sera projeté le film « Victoria » de Justine Triet, un film qui avait créé l’événement lors du dernier Festival de Cannes. Cette projection aura lieu en présence de la réalisatrice et des acteurs du film (Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud).

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    Pour ce sixième épisode en écho aux saisons précédentes, où deux chefs star avaient déjà régalé vos papilles ( Daniel Rose –Spring, La Bourse et la Vie- cuisinant pour l’avant-première de Whiplash, et David Toutain au service de Mon roi (et de Maïwenn), MasterCard et Le Fooding réinvestissent donc le cinéma Etoile Saint-Germain-des-Prés  avec, en plus du film, à votre programme d’exception: un plateau-repas de folie composé par Christophe Saintagne, ex-tête d’affiche du Meurice et du Plaza Athénée, devenu acteur en chef du formidable Papillon,  sans oublier, en MC de luxe, Jean-Marc Lalanne, critique des inRocKs et du Masque et La Plume, et ses invités …

    Bref, ne tardez pas à réserver votre place pour cet événement exceptionnel dans un lieu particulièrement agréable.

    Informations pratiques
    Date : jeudi 01 septembre
    Lieu : Le cinéma Etoile St Germain
    Nombre de participants : 208 personnes
    Prix : 30€ TTC (hors frais de réservation)
    Horaires d’arrivée : 19h
    Chef : Christophe Saintagne, chef de chez Papillon

  • « Le Siffleur » de Philippe Lefebvre avec François Berléand, Virginie Efira, Thierry Lhermitte…

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    Voilà un film dont le synopsis était particulièrement séduisant s'annonçant comme très ludique : l'histoire d'Armand (François Berléand) qui coule une pré-retraite dorée sous le soleil de la Côte d'Azur, entre sa boutique de prêt-à-porter, sa maîtresse Vivianne (Clémentine Célarié) et la terrasse du restaurant l'Aline Roc avec vue splendide sur la mer, là où, chaque midi, il déguste sa sole grillée, toujours à la même table et rêve... Seulement l'Aline Roc va être vendu. Armand jusque là, un peu lâche, un peu faible, se laissant toujours marcher sur les pieds va alors s'inventer un jumeau aussi téméraire et  implacable qu'il est lâche et mou...

    Ce film avait de quoi susciter doublement ma curiosité, d'abord parce que c'est le fruit du premier partenariat entre Europarcorp et peopleforcinema.com (une société qui permet aux internautes d'investir), ensuite parce que c'est la première réalisation de l'acteur et scénariste ( « Mon idole », « Ne le dis à personne »...) Philippe Lefebvre qui a curieusement choisi une adaptation (du roman de Laurent Chalumeau « Maurice le Siffleur ») plutôt qu'un scénario original pour son premier film derrière la caméra.

    D'autres comédies récentes, plutôt réjouissantes, comme « Quatre étoiles » avait déjà pour cadre la très photogénique Côte d'Azur. Alors, était-ce nécessaire de réaliser une énième comédie  se déroulant dans ce cadre ? Certes, en ce mois de janvier glacial, une petite promenade sous le soleil azuréen ne serait-ce que virtuellement est toujours appréciable et revigorante, d'autant que la Côté d'Azur est filmée comme Miami dans les comédies américaines avec vues plongeantes et vertigineuses sur de splendides paysages.

    Mais pourquoi diable un scénariste aussi talentueux que Philippe Lefebvre a-t-il cru nécessaire d'accumuler autant de clichés ! Les mafieux russes (je n'en peux plus d'en voir dans chaque comédie ou presque !!). Les palaces rutilants. Le gros promoteur immobilier véreux qui veut écraser le petit commerçant inoffensif. Et la bimbo heureusement rendue irrésistible par Virginie Effira qui a sans aucun doute un don pour la comédie...et pour les plongeons ridicules. Fred Testot avec un personnage qui fonctionne un peu sur les mêmes principes s'en sort lui aussi avec les honneurs. Deux têtes d'affiche venus de l'univers télévisuel duquel Philippe Lefebvre s'est sans doute trop imprégné pour faire un vrai film de cinéma dépourvu de digressions inutiles (qui foisonnent) qui enlisent l'intrigue.

    Dommage, la première scène avec Alain Chabat imposait un ton et un rythme prometteurs. D'ailleurs la réalisation est appliquée et ample. Sans doute faudra-t-il attendre son deuxième long-métrage et un scénario original pour que Philippe Lefebvre laisse voir la mesure de son talent.

     A voir donc seulement si vous voulez aller siffler là-haut sur la colline sous un soleil éclatant, pour Fred Testot, Virginie Efira et  Berléand d'une justesse incontestable pour jouer des répliques qui ne le sont pas toujours... Dommage que « Le Siffleur » rejoigne cette (longue) liste de films qui se réduisent à une synopsis alléchant et percutant sans que le scénario soit à la hauteur de cette belle promesse...

     Sortie en salles : le 6 janvier 2010