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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 431

  • Bande-annonce de "Somewhere", le prochain film de de Sofia Coppola

    somewhere.jpgVoici la bande-annonce de "Somewhere" le quatrième long-métrage de Sofia Coppola avec Elle Fanning et Stephen Dorff.

    Stephen Dorff est ici une star de cinéma installée à Chateau-Marmont, luxueux hôtel de Los Angeles. Alors que son mode de vie l'a totalement déconnecté de la réalité, il voit arriver sa fille de 11 ans, Cléo (Elle Fanning).

    Remarque : Dans la bande-annonce vous pourrez  notamment entendre « Love like a sunset pt.2 » de Phoenix et « I'll try anything once », une version demo de « You only live once », une chanson des Strokes (groupe déjà présent sur la bande originale de Marie-Antoinette).

    La date de sortie de « Somewhere » n’est pas encore connue.

     Et juste pour le plaisir, voici les BA des précédents films de Sofia Coopola:

     

     

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  • « Les meilleurs amis du monde » de Julien Rambaldi : l’éloge de la médiocrité

     

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    J'avais quelque peu déserté les salles obscures depuis Cannes comme vous l'aurez peut-être remarqué. Comme là où je me trouve actuellement l'offre cinématographique est plutôt restreinte, c'est vers « Les meilleurs amis du monde » que mon choix par défaut s'est porté.

    Mathilde (Léa Drucker) et Jean-Claude (Pierre-François Martin-Laval) et leur fils sont invités à passer le week end dans la nouvelle maison de leurs meilleurs amis Lucie (Pascale Arbillot) et Max (Marc Lavoine) et leur fils. Suite à une erreur de manipulation de téléphone, Mathilde et Jean-Claude découvrent ce que leurs amis pensent réellement d'eux et vont leur faire payer.

    « Les meilleurs amis du monde » est le premier long métrage de Julien Rambaldi, adapté d'une pièce de théâtre « J'aime beaucoup ce que vous faites » écrite par Carole Greep.  Etrange sujet pour un premier film que cette variation cynique (et pour moi sinistre) sur l'amitié. Les personnages sont soit imbuvables,  méprisants et méprisables, soit lâches et on ne comprend pas très bien comment une amitié a pu se nouer auparavant entre ces deux couples que tout sépare.

    Sans doute était-ce censé être drôle mais je n'ai pas ri une seule fois tant les personnages sont caricaturaux et stupides, les situations surjouées, les lieux communs accumulés, le tout assaisonné d'une psychologie de comptoir : si Max se montre aussi sûr de lui et odieux c'est pour cacher ses faiblesses et ses doutes...

    C'est finalement quand il prend le chemin du burlesque ou de la cruauté que le film devient plus intéressant mais il ne semble assumer ni l'un ni l'autre et se termine tel une série d'AB production en célébrant tout ce que tout le film s'est acharné à détruite : l'amitié . Le film s'achève en nous laissant le goût amer de son étrange morale : l'éloge de la médiocrité.  Quant à mêler rire et larmes il faut s'appeler Chaplin pour savoir jouer  de cette délicate partition et nous en sommes ici très loin...

     Marc Lavoine se voit affligé d'une moustache à la Hercule Poirot, Pascale Arbillot d'une perruque de Playmobil, pourtant aucun des acteurs ne démérite ni n'économise ses efforts, nous sauvant de l'ennui. Léa Drucker est toujours aussi incroyablement juste.

     Une scène de dîner qui se veut incisive est complètement ratée tant elle était attendue et prévisible. Revoyez plutôt le film ci-dessous dont les auteurs (Jaoui, Bacri, Klapisch) savent toujours rendre touchantes les faiblesses de leurs personnages.

     

    Suivez également les autres blogs in the mood: In the mood for Cannes, In the mood for Deauville et In the mood for luxe.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2010 Pin it! 10 commentaires
  • La fête du cinéma 2010 : du 26 juin au 2 juillet

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    Notez-le d'ores et déjà dans vos agendas: la fête du cinéma 2010 dont ce sera cette année la 26ème édition aura lieudu 26 juin au 2 juillet 2010. Désormais étendue à 7 jours et à cheval sur 2 semaines cinématographiques, elle permet ainsi de faire le plein de cinéma, partout en France!

    Le principe reste le même: pour l'achat d'une place au tarif en vigueur de la séance, une carte Fête du Cinéma est remise au spectateur. Grâce à celle-ci il peut accéder à toutes les séances suivantes au tarif de 3 euros la séance.

    Comme chaque année, la fête du cinéma permet d'engranger un grand nombre d'entrées en raison de la présence à l'affiche de blockbusters américains comme cette année :" Sex and the City 2" (2 juin), "L'Agence tous risques" (16 juin), "Kiss & Kill" (23 juin), "Top Cops" (23 juin), "Trop belle" (23 juin) ou encore "Shrek 4, il était une fin" (30 juin).

    Le cinéma français essaiera quant à lui de se défendre avec toujours "Les Meilleurs amis du monde" (9 juin), "Les Mains en l'air" de Romain Goupil (9 juin) mais aussi "Bébés" (16 juin), "Fatal" (16 juin), "L'Illusionniste" (16 juin) (sur un scénario de Tati) et "Tournée "de Mathieu Amalric (30 juin), Prix de la mise en scène au dernier Festival de  Cannes que je vous recommande vivement.

    Egalement à l'affiche: " Année bissextile" (16 juin) de Michael Rowe, "Baaria" de Giuseppe Tornatore (16 juin), "Eyes of War" de Danis Tanovic (16 juin) ainsi que "Dog Pound" de Kim Chapiron (23 juin).

    Pour en savoir plus: le site officiel de la fête du cinéma

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  • "Pépé le Moko" de Julien Duvivier sur Orange ciné géants ce soir à 20H40 : critique du film

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    Pépé le Moko : l’exotisme illusoire

     Avec La Bandera (1935), Pépé Le Moko (1936) est certainement le film le plus marquant de Duvivier. Si le cadre des deux films est différent(Montmartre pour le premier, la casbah d’Alger pour le second), la fatalité s’abat identiquement sur les personnages de ces deux films. Dans Pépé le Moko (1937) il s’agit d’un gangster, chef d’une bande de malfaiteurs (Gabin) réfugié dans le dédale protecteur de la casbah d’Alger. Cerné par la police de la ville, il ne peut en effet sortir de cette prison symbolique. Un policier, Slimane (Lucas Gridoux) profite de la liaison amoureuse entre Pépé et Gaby(Mireille Balin), une jeune parisienne, pour monter un stratagème afin de le faire sortir de son repaire et de le capturer plus facilement. Alors que Pépé rejoint sur le port d’Alger la jeune femme qui embarque pour la France, il y est arrêté et se suicide en regardant le bateau partir sans que celle-ci ne l’ait vu. Le médiocre récit policier du « Détective Ashelbé »(pseudonyme de Henri La Barthe) dont est tiré le film devient donc un noir mélodrame colonial.

    Si le film a été pratiquement entièrement tourné en studio à l’exception de quelques scènes dans la casbah d’Alger, le dédale de ruelles, et l’atmosphère en sont parfaitement crédibles…le caractère illusoire de l’exotisme ne résulte donc pas de lacunes dans la réalisation mais bel et bien du ton du film et des dialogues de Jeanson qui ne cessent de rappeler un « ailleurs ». Alors qu’Alger devrait ici symboliser l’exotisme, cet ailleurs c’est en réalité « une prison » dont les personnages ne rêvent que de s’évader, l’exotisme étant ici symbolisé par Paris. Alger est en effet décrite comme : « Un maquis, profond comme une forêt, grouillant comme une fourmilière, un vaste escalier dont chaque terrasse est une marche et qui descend vers la mer. Entre ces marches des ruelles tortueuses et sombres, des ruelles en forme de guet-apens, des ruelles qui se croisent, qui se chevauchent(…)dans un fouillis de labyrinthes(…), des cafés obscurs bondés à toute heure. » Si la casbah protège Pépé elle est donc aussi sa prison. Si au début du film le narrateur évoque en effet « une mer colorée, vivante, multiple, brûlante », le contraste en sera d’autant plus saisissant avec l’enfermement de Pépé le Moko et de ses acolytes. Le cadre ensoleillé et extérieur semble en effet être à l’opposé de celui des films du réalisme poétique : décor de brume, de pavés mouillés ou scènes d’intérieurs sinistres. L’impression d’enfermement connu par Pépé dans ce cadre a priori idyllique en sera donc encore exacerbée. Le thème de la prison est en effet omniprésent. Pépé avec sa gouaille inimitable dit ainsi à Gaby : « avec toi, je m’évade » ou à la fin à Ines, sa « compagne » : « tu lui diras que je me suis évadé. » Il ne cesse de rêver de Paris dont Gaby symbolise la nostalgie et même « du parfum du métro », qu’il évoque lors d’une scène mythique avec Gaby où tous deux alors à la Casbah s’envolent ensemble et en dialogues vers le Paris de leurs souvenirs : « Tu sens bon, tu sens le métro. En première… ». Malgré son cadre qui aurait pu être enchanteur émane du film une poésie sombre, une sorte de nostalgie à l’image de cette scène où Fréhel écoute sa propre voix d’ancienne chanteuse et fredonne sur cette voix, les larmes aux yeux : « Où sont-ils donc mes amis, mes copains. Où sont-ils donc nos vieux bals musettes, leurs javas au son de l’accordéon ». Les protagonistes ne sont donc pas les seuls à être emprisonnés, que ce soit Gaby avec son « mari » ou Pépé dans la Casbah ou encore Fréhel qui dit ainsi : « Quand j’ai trop le cafard, je change d’époque .» Le Front Populaire appartient ici à un lieu rêvé « où sont-ils tous nos bals musettes », comme son euphorie appartiendra bientôt à un passé révolu. Tous semblent rêver d’un ailleurs, ou d’une autre époque comme si ce cadre idyllique était imprégnée de la menace qui gronde dans la réalité et qui encercle peu à peu la France comme la police enferme les personnages dans la Casbah. Outre le portrait caustique des membres de la bande à Pépé le Moko et outre les répliques pittoresques signées Jeanson, la fin dramatique du film contribua beaucoup à sa célébrité. L’ailleurs, le changement, l’évasion n’étaient qu’une utopie et en se suicidant sur les grilles du port, enfermé jusqu’au bout Pépé regarde le bateau partir comme le passé joyeux semble s’éloigner pour entrer dans les heures sombres de l’Histoire.« Pépé Le Moko, c’est l’installation officielle ,dans le cinéma français d’avant guerre , du romantisme des êtres en marge , de la mythologie de l’échec .C’est de la poésie populiste à fleur de peau :mauvais garçons ,filles de joie ,alcool , cafard et fleur bleue » estima Jacques Siclier. Pépé Le Moko fut en effet unanimement salué par la critique.

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  • Bande-annonce du "Dernier maître de l'air " de M.Night Shyamalan

    maître.jpgJe vous l'annonçais il y a quelques jours, dans mon compte rendu de la conférence de presse du Festival Paris Cinéma 2010, "Le Dernier maître de l'air", le dernier film de M.Night Shyamalan y sera projeté en avant-première. Vous pourrez bien entendu retrouver ma critique sur inthemoodforcinema.com . En attendant voici la bande-annonce.

     

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  • Palmarès du Festival du Film de Cabourg 2010

    Hier soir, le 24ème Festival du Film de Cabourg a décerné son palmarès :

     

    Grand Prix du Festival de Cabourg 2010

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    Air Doll de Hirokazu Kore-eda

     

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    Ce que je veux de plus de Silvio Soldini

                     

    Prix de la Jeunesse 2010

    Yo, También de Álvaro Pastor et Antonio Naharro 

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    Prix du public 2010

    Le nom des gens de Michel Leclerc

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    Coup de foudre 2010

    Christophe Lambert dans

    La Disparue de Deauville de Sophie Marceau

    L'Homme de chevet d'Alain Monne (cliquez ici pour lire ma critique du film)

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    White Material de Claire Denis 

    Swann d'Or de la meilleure actrice 2010

    Marina Hands

    dans Ensemble, nous allons vivre une très très grande histoire d'amour de Pascal Thomas

     

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    Swann d'Or du meilleur acteur 2010

    Eric Elmosnino

    dans Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfar (Cliquez ici pour lire ma critique du film)

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    Swann d'Or de la meilleure réalisatrice 2010

    Julie Delpy pour La Comtesse 

     

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    Swann d'or de la comédie romantique 2010

    L'Arnacœur de Pascal Chaumeil (Cliquez ici pour lire ma critique du film)

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    Swann d'Or des révélations du cinéma en 2010

    Révélation féminine : Leila Bekhti

    dans Tout ce qui brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimran (Cliquez ici pour lire ma critique du film )

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    Révélation masculine : Vincent Rottiers

     dans Qu'un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner 

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    Section Courts Métrages 2010

    Meilleur Réalisateur : Amal Kateb pour On ne mourra pas

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    Meilleure Actrice : Yelle pour Une pute et un poussin de Clément Michel

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    Meilleur Acteur :  Joseph Malerba pour Le Cygne de Emma Perret

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  • "PlayTime" de Jacques Tati, ce soir, au ciné club du restaurant "Les Cinoches"

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    Ma sélection de la programmation du ciné club du restaurant les Cinoches se poursuit cette semaine avec "PlayTime" de Jacques Tati dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici et qui y sera projeté, ce soir, à 21H.

    Si vous allés aux Cinoches, n'oubliez pas de préciser que vous venez de la part d'inthemoodforcinema.com .

     Cliquez ici pour en savoir plus sur Les Cinoches.

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