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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 433

  • Dernière Master Class Jean-Laurent Cochet le 17 juin

    Je vous ai souvent parlé des Master Class de Jean-Laurent Cochet. La dernière de la saison aura lieu ce 17 juin, de 20H à 22H. Il est encore temps de réserver.

    Informations pratiques:

    La Pépinière Théâtre, 7 rue Louis-le-Grand, Paris 2ème, Métro Opéra. Tél : 01.42.61.44.16 / http://www.courscochet.fr

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    Pour en savoir plus, mes articles consacrés au cours Jean-Laurent Cochet:
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  • "Stones in Exile" , demain, sur France 5: retrouvez mes vidéos de Mick Jagger à Cannes

     

     

     

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    ©Dominique Tarlé

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    ©Jim Marshall

    Demain soir, ne manquez pas "Stones in Exile", à 20H35, sur France 5.  Ce documentaire de Stephen Kijak consacré à l'enregistrement de l'album des Rolling Stones Exile on Main Street paru en 1972 a été présenté en avant-première mondiale à Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.  Il a été coproduit par Mick Jagger. A cette occasion, Exile on main street (Universal) sortira en version remasterisée et avec dix titres inédits, le 17 mai.

    Résumé du film:  À la fin des années 1960, les Rolling Stones se trouvent à un tournant de leur vie. Harcelé par la presse, luttant contre l’emprise de la drogue, au bord de la faillite financière, le groupe jette l’éponge et se réfugie dans le Sud de la France. Là, ils commencent les enregistrements les plus difficiles de toute leur carrière pour faire le meilleur disque de rock and roll au monde. Le film raconte cet exil. Il montre les Rolling Stones luttant pour leur vie. C’est l’histoire de l’album mythique Exile on Main Street.

    Et juste pour le plaisir:

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  • Nouvelle scène inédite de "In the air" de Jason Reitman avec George Clooney

    Une deuxième scène inédite disponible dans le DVD et Blu-ray de "In the air" de Jason Reitman dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici.

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  • Séjourner à Monaco à l'occasion du 50ème Festival de Télévision de Monte-Carlo

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    Puisque se déroule actuellement et jusqu'à demain le Monte-Carlo Television Festival et puisque je connais bien les lieux pour y avoir été invitée lors du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009 et pour y être retournée récemment à titre personnel, j'en profite pour vous recommander quelques adresse monégasques. Alors si un séjour dans le deuxième plus petit état au monde (après le Vatican) d'une superficie de 2km2, situé entre Roquebrune Cap-Martin, Cap d'ail, Beausoleil, vous tente, suivez le guide... et cliquez ici pour retrouver l'article que je viens de consacrer à Monaco sur In the mood for luxe.

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  • Palmarès et compte rendu d’ « Aux courts d’un soir » à l’Espace Pierre Cardin

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    Hier soir, le Département Cinéma de l'Espace Pierre Cardin organisait une soirée intitulée « Aux courts d'un soir : Les meilleurs courts métrages français 2010 ». Deux bonnes raisons pour moi au moins d'aller à cette soirée : retourner à l'Espace Pierre Cardin, lieu de tant de souvenirs inoubliables de ma participation au jury du Festival de Paris il y a 12 ans déjà, et les courts-métrages trop rarement mis à l'honneur. La soirée était divisée en deux parties :

     - une sélection de courts métrages français 35mm vidéo et HD inédits (pas encore diffusés, ou présentés en festival au moment de la sélection, années de production 2009-2010).

    - une sélection des courts métrages français 35mm vidéo et HD primés dans les principaux festivals français 2009-2010.
    La première sélection était soumise à un jury de professionnels qui décernait un prix au meilleur court-métrage inédit afin d'aider le lauréat à réaliser et à promouvoir son prochain court-métrage.

    Le jury était présidé par Pierre-William Glenn, Chef-Opérateur, Président de la C.S.T., Directeur du Département Image à la FEMIS. A ses côtés : Francine  Lévy (Directrice de l'E.N.S Louis Lumière), Reinhard Wagner (Compositeur de musique de films), Guesh Patti (Chanteuse interprète), Stéphane Saint-Martin (Directeur des « Lutins du court-métrage »).

    C'est le court-métrage de Keren Marciano, "Mémoire d'un jeune fille dérangée"  qui a reçu le prix du court-métrage "Aux courts d'un soir".

    "Les Figures" de Julien Petit  quant à lui reçu le coup de cœur du jury.

    Je n'avais lu aucun synopsis afin de garder intact le plaisir de la découverte. Découvrir des courts-métrages à la suite est toujours un voyage surprenant et passionnant et l'occasion de plonger dans des univers différents. Un thème commun reliait pourtant curieusement la majorité des courts-métrages,  celui de la disparition  sous toutes ses formes, des courts-métrages desquels ressortait une commune impression de suffocation. C'est pourtant justement le seul qui n'abordait pas ce thème dans la première sélection qui a été primé, pour sa légèreté, son ton décalé, qui doivent beaucoup au jeu savoureusement burlesque de son actrice principale,  Sara Giraudeau.

    J'ai préféré la seconde sélection avec une mention spéciale pour le magnifique film d'animation « Fard » de David Alapont et Luis Briceno qui, en nous plaçant dans un futur proche, stigmatise le monde de l'entreprise et sa déshumanisation corrélative, avec une forme de poésie désenchantée. « 8 et des poussières », chronique sur les conséquences désastreuses de la précarité dénote quant à lui par la qualité de jeu de ses interprètes. « Toute ma vie » de Pierre Ferrrière est illuminé par la présence de Caterina Murino dans un redoutable face-à-face . Mon deuxième coup de cœur : « La Carte » de Stefan Le Lay, le seul (avec le premier cité) à refléter un réel univers, ici plein de fantaisie, de poésie, véritable bouffée d'air frais dans une sélection plutôt sombre. Enfin « Gilles Corporation » de Vianney Meurville, un peu facile, se gargarisant de son mauvais goût, jouant sur les clichés de Paris et de la province et assimilant le Parisien à un animal élevé en batterie et qui relève beaucoup plus du sketch que du court-métrage.

    Même si les courts-métrages présentés étaient d'un niveau inégal et/car diversifiés, parmi ceux-ci figuraient de belles surprises qui valaient largement le déplacement. Je continuerai par ailleurs désormais régulièrement à vous faire découvrir des courts-métrages sur ce blog et cela dès cet après-midi...

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  • Critique de « Ridicule » de Patrice Leconte (Ciné club du restaurant Les Cinoches, le 20 juin)

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    1780. Le Marquis Grégoire Ponceludon de Malavoy (Charles Berling),  issu d'une famille d'ancienne noblesse provinciale, ingénieur de formation, cherche désespérément à assécher son marécageux pays des Dombes, ravagé par une épidémie. En dernier recours, il décide de gagner Versailles pour solliciter l'aide de Louis XVI. Muni d'une lettre de recommandation, il se rend tout d'abord chez Madame de Blayac (Fanny Ardant) mais son mari qu'il était venu voir vient de décéder. Agressé sur la route non loin de Versailles, il est secouru et recueilli par le Marquis de Bellegarde (Jean Rochefort).  Ce dernier cherche d'abord à le dissuader d'aller à la cour, si frivole et impitoyable, avant de céder devant son insistance.  Là, il retrouve Madame de Blayac et fait la connaissance des courtisans et notamment de l'Abbé de Vilecourt (Bernard Giraudeau).  Dans le même temps, il rencontre Mathilde (Judith Godrèche) la savante fille du Marquis de Bellegarde qui doit épouser un vieux et riche noble...

    En sélectionnant ce film pour l'ouverture du Festival de Cannes 1996, Gilles Jacob a fait preuve d'un redoutable cynisme, certainement involontaire, tant les personnages de « Ridicule » sont d'une troublante modernité, et pourraient appartenir à des univers beaucoup plus contemporains que celui de la cour de Louis XVI, qu'ils soient médiatiques, politiques ou cinématographiques. Jusqu'où aller pour réaliser ses objectifs aussi nobles (dans les deux sens du terme) soient-ils ? Jusqu'où aller sans compromettre ses principes ni se compromettre ?

    Pour les courtisans de « Ridicule », les joutes verbales sont les cruelles, sauvages et violentes armes d'une guerre dont le ridicule est le terrible signe de reddition. L'autre n'est alors qu'un faire-valoir et qu'importe si pour briller, sauver la face, il faut l'anéantir en le ridiculisant. Pour Jean Rochefort «  C'est un western dons lequel on a remplacé les colts par des mots d'esprit ». La vive mise en scène de Patrice Leconte souligne ainsi ces échanges verbaux assénés comme des coups mortels, dégainés  sans la moindre vergogne avec pour seul souci de leurs auteurs de rester dans les bonnes grâces de la cour et du roi. Le bel esprit est alors un poison violent et vénéneux qui contamine et condamne quiconque souhaite s'en approcher. Menace constante et fatale qui plane au-dessus de chaque courtisan : le ridicule. Le langage devient l'arme de l'ambition et du paraître car « le bel esprit ouvre des portes » mais « la droiture et le bel esprit sont rarement réunis ».

    Derrière l'éclat de Versailles, derrière la blancheur à la fois virginale et cadavérique dont s'enduisent les corps et les visages se cache une cruelle noirceur, un narquois sursaut de vie,  derrière le raffinement une vulgarité indicible, un mal qui les ronge de l'intérieur comme la cour est progressivement rongée par son pathétique bel esprit, bientôt par les Lumières, une cour qui se prévaut du bel esprit de Voltaire tout en rejetant l'Esprit des Lumières qui lui sera fatal. C'est le crépuscule d'une époque annonciatrice de la Révolution. La cour parade et brille de toute sa paradoxale noirceur mais le désenchantement et le déclin la guettent. Epoque de contradictions entre les Lumières et ses découvertes scientifiques et un monde qui périclite. Portrait d'un monde qui se sait déclinant et refuse pourtant de mourir. A tout prix. Madame de Blayac incarne la conscience de ce déclin qu'elle tente de masquer par une cruauté désenchantée consciente de ses vanités et de sa vanité.

    Les savoureux et cruels dialogues, ces jeux dangereux voire mortels font penser au cynisme des « Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos ou aux bons mots de Guitry. Le scénario est ainsi signé Rémi Waterhouse et inspiré des écrits de la Comtesse de Boigne.

    De twitter et ses phrases lapidaires avec lesquelles certains se réjouissent de faire preuve d'un pseudo bel esprit a fortiori si c'est au détriment d'autrui, des critiques cinématographiques (qui ont d'ailleurs tellement et injustement malmené Patrice Leconte) qui cherchent à briller en noircissant des pages blanches de leur fiel, des couloirs de chaînes de télévision dont l'audience justifie toute concession à la morale et parfois la dignité, de la Roche de Solutré hier à la Lanterne de Versailles aujourd'hui, de ces comiques ravis de ternir une réputation d'un mot cruel, prêts à tuer pour et avec un bon mot pour voir une lueur d'intérêt dans les yeux de leur public roi, que ne ferait-on pas pour briller dans le regard  du pouvoir ou d'un public, fut-ce en portant une estocade lâche, vile et parfois fatale. L'attrait du pouvoir et des lumières (médiatiques, rien à voir avec celles du XVIIIème) est toujours aussi intense, l'esprit de cour bel et bien là, bien que celle de Versailles ait été officiellement déchu il y a plus de deux siècles.

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    Le choix des comédiens principaux est aussi pour beaucoup dans cette réussite de Jean Rochefort, partagé entre ces deux mondes, à Charles Berling dont c'est ici le premier grand rôle qui y apporte son prompt et fougueux esprit, à Bernard Giraudeau, baroque et pathétique au nom si parlant d'abbé Vilecourt, en passant par Fanny Ardant cruelle, lucide et donc malgré tout touchante sans oublier Judith Godrèche d'une attendrissante candeur et obstination.

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    Pour son premier film en costumes, à partir d'un excellent scénario, Patrice Leconte a réalisé un film d'une réjouissante modernité, à la mise en scène duale et aussi élégante que les courtisans qui traversent son film sont inélégants, un film mordant aussi cruel que raffiné qui  s'achève en faisant tomber les masques de la cour et triompher les Lumières. Alors laissez-vous aller au plaisir coupable des bout rimés,  bons mots, saillies drôlatiques et autres signes du bel esprit de cette cour de Versailles, tellement intemporelle et universelle.

    De Patrice Leconte, je vous recommande aussi :  « Monsieur Hire », « La fille sur le pont », « Dogora ».

    « Ridicule » de Patrice Leconte sera projeté au ciné club du restaurant Les Cinoches le dimanche 20 juin, à 21H.

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  • Deux vidéos du making-of et deux extraits de "Shrek 4"

    En attendant la sortie en salles le 30 juin 2010, quelques vidéos de "Shrek 4" en avant-première...

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