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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 432

  • La bande-annonce du Festival Paris Cinéma 2010

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  • Critique de « Biutiful » d’Alejandro Gonzalez Inarritu avec Javier Bardem (prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes 2010)

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    Pendant tout le festival, la rumeur selon laquelle Javier Bardem obtiendrait le prix d'interprétation n'a cessé de courir. C'est le dernier jour, en séance de rattrapage que j'ai pu découvrir ce dernier film du réalisateur de « Babel » primé  du prix de la mise en scène pour celui-ci à Cannes en 2006, de retour sur la Croisette en compétition, cette fois sans son scénariste Guillermo Arriaga.

    Premier des films d'Alejandro Gonzales Inarritu écrit sans  Guillermo Arriaga, scénariste de ses célèbres films choraux, "Biutiful" n'en était pas moins attendu notamment parce que Javier Bardem, lui aussi habitué de la Croisette (membre du jury d'Emir Kusturica en 2005, en compétition avec "No country for old men" en 2007 et hors compétition pour "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen l'an passé) en incarne  le rôle principal.

    Synopsis de "Biutiful": Uxbal (Javier Bardem), un homme solitaire, jongle entre la difficulté d'un quotidien en marge de la société et sa détermination à protéger ses enfants, qui devront apprendre à voler de leurs propres ailes, ce dernier venant d'apprendre qu'il est atteint d'un mal incurable...

    Difficile d'imaginer un autre acteur dans le rôle d'Uxbal tant Javier Bardem porte et incarne le film, tant l'intérêt et la complexité de son personnage doivent tout à son jeu à la fois en forces et nuances. Pas de film choral et de multiplicité des lieux cette fois mais une seule ville, Barcelone, et un personnage central que la caméra d'Inarritu encercle, enserre, suit jusqu'à son dernier souffle. Unité de temps, de lieu, d'action pour renforcer l'impression de fatalité inéluctable.

    Ceux qui comme moi connaissent et aiment Barcelone auront sans doute du mal à reconnaître en ces rues pauvres, tristes, sombres, parfois même sordides, la belle et lumineuse ville de Gaudi.  Ce pourrait être n'importe où ailleurs, cette histoire, tristement universelle, pourrait se dérouler dans tout autre endroit du monde.

    Epouse bipolaire, trahison du frère, maladie incurable, morts causées par sa faute et par accident, orphelin : rien n'est épargné à Uxbal. Certes, le scénario y va un peu fort dans le drame mais la force du jeu de Javier Bardem est telle que tout passe, et que cet homme qui vit pourtant de trafics peu recommandables, prêt à tout pour assurer un avenir meilleur à ses enfants et en quête de rédemption, finit par être attachant. En arrière plan, l'immigration et l'exploitation des travailleurs clandestins dont la peinture de l'âpre réalité nous fait davantage penser à des cinéastes plus engagés qu'aux précédents films d'Inarritu même si on trouvait déjà ces thématiques dans « Babel ».

    Evidemment « Biutiful » déconcertera comme moi les habitués d'Inarritu, époque Arriaga, non seulement en raison de cette construction plus linéaire mais aussi en raison d'incursions oniriques dans un film par ailleurs extrêmement réaliste comme si le seul espoir possible était dans un ailleurs poétique mais irréel. Certes « Biutiful » désigne les enfants d'Uxbal qui, à l'image de ce mot, égratigné, blessé, représente un avenir bancal, incertain, mais bel et bien là. La vie est là malgré tout même imparfaite.

     « Biutiful » reste un film suffocant ne laissant entrevoir qu'une mince lueur d'espoir, un film dont les excès mélodramatiques au lieu de nous agacer nous touchent grâce au jeu d'un acteur au talent sidérant et grâce à la réalisation qui insuffle un  troublant réalisme. Scénaristiquement moins éblouissant que « Babel » ou même « 21 grammes », par le talent de celui qui incarne son personnage principal et par la complexité de ce personnage, condamné et digne, « Biutiful » ne lâche pas notre attention une seule seconde. Un prix d'interprétation d'une incontestable évidence.

     Date de sortie : 25 août 2010

     

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  • Critique de « L’Arbre » (The tree) de Julie Bertucelli avec Charlotte Gainsbourg– Film de clôture du Festival de Cannes 2010

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    Une semaine après la fin de ce Festival  de Cannes 2010 dont les souvenirs me trottent toujours dans la tête comme une belle chance entêtante et enivrante, retour sur le film de clôture, un choix plutôt audacieux puisque le film en question traitait du deuil alors que, en général, les films de clôture sont plutôt des blockbusters légers. Un film de clôture à l'image de cette sélection empreinte de gravité... même si celui-ci se termine sur une note d'espoir. L'espoir aussi d'une sélection 2011 moins sombre. 

    Synopsis : En Australie, Dawn (Charlotte Gainsbourg) et Peter vivent heureux avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit à présent dans l'arbre. Un jour, elle initie Dawn à son secret... Peu-à-peu Dawn retrouve des forces, un travail. Peut-être un nouvel amour ? La vie reprend mais l'arbre devient envahissant : ses branches, ses racines, et même son peuple de grenouilles et de chauves-souris se lancent à l'assaut de la maison et menacent ses fondations ! Dawn n'a plus le choix : elle doit le faire abattre...

    Adaptation d'un roman de Judy Pascoe « Our father who art in the tree », possédait tous les ingrédients  du mélo, pourtant c'est la grande réussite de Julie Bertucelli que de signer un film émouvant, tendre sans jamais tomber dans la sensiblerie. Délicieusement inclassable dans un monde (pas seulement cinématographique) qui souhaite toujours mettre des étiquettes, « L'Arbre » est avant tout une brillante métaphore. L'arbre est le symbole de la nature qui reprend ses droits mais aussi de la vie et de la mort  qui s'enlacent et s'immiscent dans les pensées et existences. Arbre aux racines envahissantes qui détruisent la maison à l'image d'un passé envahissant dont les racines comme la mort ont détruit le foyer familial.

    Personnage à part entière cet arbre tentaculaire, gigantesque et majestueux symbolise aussi la renaissance, la vie qui toujours reprend ses droits. Julie Bertucelli a ainsi expliqué que son équipe "avait parcouru des centaines de kilomètres dans toute l'Australie pour trouver le plus bel arbre possible".
    "Nous voulions qu'il soit immense, avec des racines, et capable d'accueillir les enfants dans ses branches ». "On m'a proposé à plusieurs reprises de construire un arbre artificiel qui nous aurait facilité la vie, mais j'ai toujours refusé".

    Les paysages de l'Australie d'une beauté presque inquiétante à l'image de cette nature à la fois dangereuse et consolante, rassurante et menaçante se prêtent magnifiquement à cette fable. L'Arbre est en effet une fable à la fois poétique et réaliste, un hymne à la nature et à la vie porté par la présence lumineuse de Charlotte Gainsbourg qui incarne une Dawn tour à tour fragile et forte et face à elle Morgana Davies qui interprète sa fille Simone avec une étonnante justesse et maturité.

     Film à portée universelle sur la renaissance de l'espoir après un deuil, il n'aurait pas démérité en compétition officielle. C'est tout le mal que nous souhaitons à Julie Bertucelli pour les années à venir, laquelle avait reçu le César du meilleur premier film et le Grand prix de la Semaine internationale de la critique en 2003 pour « Depuis qu'Otar est parti. »

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  • Inthemoodforcinema.com vous offre 10x2 places pour "Aux courts d'un soir", le 8 juin, à l'Espace Pierre Cardin

    courts2.jpgAprès une petite pause, Festival de Cannes oblige, retour des concours aujourd'hui sur inthemoodforcinema.com . Vous aimez les courts-métrages? Vous voulez découvrir les meilleurs courts-métrages de l'année lors d'une soirée exceptionnelle à l'Espace Pierre Cardin, le 8 juin, à 19H30?

    Alors envoyez-moi un email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours Aux courts d'un soir" en me disant en une phrase pourquoi vous souhaitez assister à cette soirée, et en n'oubliant pas de me donner vos coordonnées postales. Seuls les gagnants seront contactés.

    Pour en savoir plus sur cette soirée "Aux courts d'un soir", cliquez ici.

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  • Aux courts d'uns soir: une soirée consacrée aux meilleurs courts-métrages 2009/2010

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    Si comme moi vous aimez les courts-métrages et découvrir des pépites cinématographiques et peut-être les grands cinéastes de demain alors cette soirée du 8 juin à l'Espace Pierre Cardin est pour vous d'autant que cet événement est ouvert au public sur invitation (dans la limite des places disponibles: cinema@espacepierrecardin.fr  .)

    Ainsi, depuis plusieurs années, l'Espace Pierre Cardin apporte son soutien à la création et à la diffusion de courts-métrages en invitant public et professionnels à découvrir les nouveaux talents du cinéma français.

    Cette année encore, plus d'une dizaine de films - une sélection des meilleures productions 2009 /2010- seront à l'honneur lors d'une soirée placée sous le signe de la convivialité dans les jardins des Champs Elysées.

     19h30, en « 1ère publique » : 6 courts-métrages inédits en compétition

     Les films seront présentés dans les meilleures conditions de projection (numérique 2K, 35mm HD, Béta num).

      Le réalisateur lauréat se verra attribué : un transfert sur film et copie 35 mm d'une valeur de 10 000 € offert par Digimage Cinéma ainsi qu'une projection dans la grande salle de l'Espace Pierre Cardin. Ces dotations sont à valoir sur le prochain court du lauréat.

     6 films en compétition :

    LES FIGURES de Julien Petit 11'35 - DCP 2K - 2010 - La coupure

     IN LIMBO d'Aurélia Morali et Julien Gras-Payen 15'35 - Beta num - 2009 - Kazak productions

    MÉMOIRE D'UNE JEUNE FILLE DÉRANGÉE de Keren Marciano 17'45 - 35mm - 2010 - Mitiki productions

    CE JOUR-LA de Sandra Stadeli 13'50 - HD - 2010 - Studio Kremlin

    ET TOI ? de Méliane Marcaggi et J M Peyrefitte 10' - Beta num - 2009 - Il ou elle productions

    A SAMUEL de Loïc Pottier 13' - DCP 2K - 2010 - Five2one

    20h45, une sélection de 5 courts français parmi les plus récompensés de l'année 2009/2010

    5 films parmi les plus primés de l'année :

     8 ET DES POUSSIÈRES de Laurent Teyssier 23'30 - 35mm - 2009 - Tita productions

    FARD de David Alapont et Luis Briceno 12'55 - 35mm - 2009 - Metronomic

    LA CARTE de Stefan Le Lay 7'20 - 35mm - 2009 - Les films du Varech

    TOUTE MA VIE de Pierre Ferrière 5' - 35mm - 2010 - Five2one

    GILLES CORPORATION de Vianney Meurville 6'55 - 35mm - 2009 - La bise au chat

     À l'issue de la soirée, un des six films en compétition sera récompensé par un jury présidé par Pierre- William Glenn  (Chef-Opérateur, Président de la C.S.T, Directeur du Département Image à la FEMIS).

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  • Ce soir ne manquez pas "L'histoire d'Adèle.H" de François Truffaut, à 20H35, sur Arte

    Après mes critiques de Après « Baisers volés » (1969) ,  « La Femme d’à côté » (1981),  et de "La Sirène du Mississippi" (1969), je poursuivrai bientôt le cycle François Truffaut avec "L'histoire d'Adèle.H" que vous pouvez voir ce soir sur Arte, à 20H35 et qui repasse vendredi de la semaine prochaine sur la même chaîne, à 13H35.

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  • Un nouveau site web et un site mobile pour le Festival Paris Cinéma 2010

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    Comme vous le savez (ou pas), je ferai partie du jury blogueurs du Festival Paris Cinéma 2010. Ainsi, je vous informerai régulièrement de l'actualité du festival. J'ai ainsi appris hier que le film de Gilles Marchand "L'autre monde" y serait projeté en avant-première. 

    Je vous informe également que le Festival Paris Cinéma  a désormais un nouveau site web qui vous invite à parcourir les programmes et les événements de l'édition 2010. Partagez vos infos avec vos amis, sur Facebook, Twitter ou d'autres réseaux sociaux, ou abonnez-vous aux actus via un fil RSS. Le tout en version française et anglaise.

    Cette année le Festival propose également une version mobile de son site web : les dernières actus, les photos, les vidéos, les programmes, les infos pratiques et prochainement tous vos films et toutes vos séances au bout des doigts !

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