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EVENEMENTS CINEMATOGRAPHIQUES DIVERS - Page 7

  • "In the mood for cinema", partenaire du Salon du Cinéma 2009

    salon du cinéma.jpgAprès avoir assisté aux deux premières éditions du Salon du Cinéma, In the mood for cinema sera partenaire ciné-reporter de cette 3ème édition qui aura lieu du 16 au 18 janvier 2009.  Ce salon, dans une démarche à la fois pédagogique et ludique, aspire à être « un lieu de divertissement, d’information, d’apprentissage, de découvertes et de partage et à apporter un regard éclairé sur tous les métiers du cinéma et les orientations pour y accéder ».

    Nouveauté de cette édition 2009 : le salon déménage du Parc des Expositions à la Grande Halle de la Villette où les espaces devraient être davantage séparés et permettre que les rencontres et débats soient plus audibles (mon grand reproche concernant les deux premières éditions).

     

    Le Salon se transformera en immense plateau de tournage. La décoration aura pour thème l’Inde, pays à l’honneur cette année. Parmi les nombreuses animations : la comédie musicale Bharati qui plongera le visiteur au cœur de la culture indienne, les Yamakasi, un spectacle et  une initiation aux cascades, la criée au scénario, une exposition d’armes et de costumes, une démonstration de pyrotechnie, le salon proposera de venir déguisé en héros de films (avec une réduction à la clef), un grand jeu concours à l’occasion des 10 ans de Kirikou, un studio de tournage,  un village de l’animation, des ateliers de maquillage, des ateliers  de création sonore et d’initiation à la critique pour les enfants, des expositions…

     

    z.jpgUn des temps forts des années précédentes sera reconduit cette année : les conférences et leçons de cinéma sur le Grand Forum. Je peux d’ores et déjà vous annoncer la venue de : Francis Huster (pour une Master Class), Costa Gavras ( pour une Master Class et une rencontre avec des réalisateurs européens), Emma De Caunes, Gérard Krawczyk, Alexandre Desplat et les invités indiens (Aishwarya Rai-Bachchan, Amitabh Bachchan…). Une énorme surprise est par ailleurs actuellement en négociation. Je vous en tiendrai informés lorsque ce sera confirmé.

     

    les_100_plus_beaux_films_du_cinema_affiche_du_festival_[1].jpg Dans la salle des Frères Lumière figurent aux programme des rencontres : des rencontres avec les équipes techniques des films (Faubourg 36, Mesrine, Les Enfants de Timpelbach, Largo Winch, Le Voyage d’Inuk), les conférences des Cahiers du Cinéma (« Les Films de Science-fiction» avec Michel Chion et « Les 100 plus grands Films » avec Claude-Jean Philippe et d’autres auteurs…), la rencontre avec le cascadeur Alain Figlarz (la Mémoire dans la peau, le Transporteur 3, Largo Winch, Babylon AD…).

     

     La Salle de projection, comme les années précédentes projettera les bandes annonces et making-of des films à venir en 2009, les courts métrages sélectionnés pour les César 2009, et de grandes rencontres sur les coulisses du cinéma. L’Académie des César organise par ailleurs pour la deuxième année consécutive les Leçons de cinéma. Cinq techniciens dont le travail a été récompensé par un César (meilleur son, photo, costumes, montage et décors) viendront parler au public de leur travail.

     

    devdas.jpgPour célébrer l’Inde, à l’honneur cette année, au programme : master class, conférences, leçons de cinéma, shows et initiations à la danse indienne, exposition et projection de « Camera Kids »  (Oscar 2005 du meilleur documentaire). Des rencontres indiennes exceptionnelles sont également prévues avec la famille Bachchan au grand complet : Amitabh, accompagné de sa femme Jaya (célèbre actrice indienne qui a débuté auprès du maître Satyajit Ray) et Abishek Bachchan (lui aussi acteur à succès) ainsi que sa belle-fille Aishwarya Rai-Bachchan, l’actrice indienne la plus connue au monde (Devdas, Coup de foudre à Bollywood, Guru…). Bien souvent le cinéma indien est associé exclusivement à Bollywood (combinaison de Bombay et Hollywood) mais le Salon du Cinéma mettra un point d’honneur à accueillir le cinéma indien dans son ensemble.

     

    Le Salon rendra également hommage au grand cinéaste égyptien Youssef Chahine décédé en juillet dernier.

     

    Si l’objectif premier du Salon est de s’adresser à tous les publics et en particulier au jeune public, il s’adresse également aux professionnels avec notamment l’espace Ciné Connexion réservé aux jeunes professionnels du cinéma. En 2008 le festival avait ainsi accueilli 70000 personnes dont 10000 professionnels. Cet espace permet de favoriser les échanges entre jeunes professionnels et de provoquer des rencontres avec des professionnels aguerris. Cet espace aide à la mise en place de projets.

     

    Au programme : des Ciné Consulting (consultations personnalisées de 20 minutes avec des experts juridiques ou financiers), des rencontres avec des producteurs qui viennent expliquer leur métier, ainsi que des conférences semi-professionnelles le vendredi sur le thème de l’économie du cinéma (aides au tournage, aides à la production…).

     

    Figurent également au programme  des conférences semi-professionnelles: les possibilités de stage offertes par les industries techniques ; les premiers pas au sein des entreprises : le premier emploi.

     

     Une conférence de la Commission du film d’Ile de France viendra également compléter la thématique sur l’Inde en offrant un état des lieux des enjeux croisés des tournages entre Paris et Bombay.

     

     Une conférence sur les stratégies de marketing des films est organisée avec la production La Petite Reine, autour du film Mesrine.

     

    Des workshops sont aussi organisés avec Collectif Prod pour permettre aux jeunes pros d’approfondir leurs connaissances sur le passage à la professionnalisation dans le domaine de l’audiovisuel et du cinéma.

     

    Des sessions de speed-dating permettront aux jeunes auteurs/réalisateurs de rencontrer des producteurs, pour bénéficier de conseils.

     

    En plus, des sessions spéciales, mises en place en partenariat avec le Festival du court métrage de Saint-Maur, permettront aux jeunes professionnels de rencontrer les lauréats du dernier festival autour de leurs films.

     

    Le jeudi après-midi est réservé aux professionnels. Trois conférences sont organisées, en partenariat avec les industries techniques : Eclair animera une conférence sur le panorama de la post-production de long métrage et le passage au numérique ; TSF présentera son nouveau laboratoire numérique ; Panavision se focalisera sur la captation d’images dans des conditions extrêmes.

     

     Informations pratiques :

    salon2.JPG

     

    Ouverture aux professionnels le jeudi 15 janvier, dès 14h

    Ouverture au public du vendredi 16 au dimanche 18 janvier 2008, de 9h30 à 19h30.

     

    Pass 3 jours : 24 €

    Billet 1 jour : 12 €

    Billet tarif réduit : 9 € pour les 12-18 ans, étudiants et chômeurs – 6 € pour les enfants de 6-12 ans.

    Gratuit pour les moins de 6 ans.

     

    Les billets sont en vente sur le site internet du Salon du Cinéma et dans les circuits traditionnels : Virgin, Fnac,

    Carrefour, Leclerc, Casino, etc.

     

    Grande Halle de La Villette : 211 avenue Jean Jaurès / 75019 Paris

     

    Accès :

     Métro ligne 5, Porte de Pantin (Grande Halle)

     Bus lignes 75, 151, PC 2 et 3

     

     Parkings Parking Sud « Cité de la musique » Accès par l’avenue Jean Jaurès

     

    Vous pouvez réserver en ligne dès maintenant. Dès le 5 janvier 2008, le programme complet des animations, des exposants, etc sera en

    ligne.

     

    Prochainement sur « In the mood for cinema » : l’annonce du nom du parrain du Salon 2009, la bande annonce du salon, et toute l’actualité du salon avec de nombreuses surprises.

     

    Liens internet :

     

    Site officiel du Salon

     

    Blog du Salon

     

    Groupe Facebook du Salon du Cinéma 2009

     

    Mon compte rendu du Salon du cinéma 2007

    Mon compte rendu du Salon du cinéma 2008

  • Vanités bloguesques...

    allociné.jpgPour une fois, je vais faire court, d'abord pour vous dire que http://monfestivalducinema.hautetfort.com devient  http://www.inthemoodforcinema.com ", ensuite pour vous dire que le site Allociné a décidé de renforcer son aspect collaboratif par un "club des 300" (300 contributeurs "privilégiés" ), raison pour laquelle quelques blogueurs cinéma et/ou séries tv étaient hier soir invités au Cinéma Pathé Wepler.

     Allociné a  en effet sélectionné des internautes qui contribueront à la plateforme Allociné, et l'enrichiront (dans tous les sens du terme?), tout en accroissant les possibilités collaboratives de son site pour tous. Cela débutera en juillet pour les séries tv et en septembre pour le cinéma. Je vous en reparlerai (ou pas) le moment venu...

     Je redoutais un peu une soirée de Narcisses condescendants et d'indifférents méprisants (oui, rien que ça, j'ai déjà donné dans d'autres circonstances, me préparant à adopter un masque mimétique à mon tour, après tout...) où chacun se regarde en chien de faïence et j'avoue que la convivialité de la soirée, au-delà du plaisir de revoir certains "blogueurs", de Nancy et d'ailleurs, surtout de Nancy, de faire connaissance avec d'autres (trop peu au regard du nombre de personnes présentes et malgré nos petits badges que certains dissimulaient ostensiblement, si) m'a agréablement surprise ainsi que l'accueil chaleureux, en tout cas, professionnel, de l'équipe d'Allociné. L'initiative, quelles qu'en furent les véritables motivations, demeure louable permettant de mettre des visages sur des blogs ou des pseudos.

     Même si je ne suis pas dupe et ne pense pas, évidemment, qu'il s'agisse là de philanthropie, ce fut  en tout cas une opération de communication très réussie, walle.jpgaussi au regard du nombre de blogs qui évoquent cette soirée et la critique "exclusive" du film.  J'avoue (mais est-ce un crime?) moi-même régulièrement consulter le site Allociné, véritable mine d'informations et, délit supplémentaire, depuis plusieurs années dont je n'ose avouer le nombre.

    La soirée s'est terminée par la projection surprise de l'intégralité du dernier Pixar "Wall-E", en avant-première mondiale, seulement les 20 premières minutes nous ayant été annoncées (en même temps ça aurait rimé à quoi 20 minutes, nous avons été un peu crédules non?). Même pas honteusement, j'avoue (décidément j'ai beaucoup de choses à avouer aujourd'hui) n'avoir pas pu rester pour assister à la projection non en raison d'une violence insupportable (c'est un dessin animé quand même) mais parce que j'avais d'autres joyeuses obligations.(oui, c'était moi...) J'imagine déjà les regards outrés et/ou apitoyés de certains mais je vous rassure, même si ma part d'enfance salutaire est toujours bel et bien (omni)présente, fidèle, plus que jamais, à Matisse qui disait qu'il fallait "regarder toute la vie avec des yeux d'enfants", je suis plutôt réfractaire au cinéma d'animation, et il ne s'agissait donc nullement d'un sacrifice, même si je suis toujours sensible à un moment de poésie comme ce film semblait en être un à lire la plupart des critiques à son sujet.

     Donc, comme seuls les blogueurs invités hier ont l'autorisation de critiquer ce film jusqu'au 30 juin, suite à un accord passé avec Allociné, vous ne trouverez normalement que sur internet des critiques de ce film d'ici là, je vous renvoie vers quelques blogs présents hier sur lesquels vous trouverez la critique du film (Sur la route du cinéma, Cinémaniac, les Cinétribulations, Voisin blogueur, Film Geek...)  et invite les autres présents hier soir à laisser un commentaire ci-dessous pour que je renvoie également vers leurs critiques et accessoirement (quoique) pour que je découvre leurs blogs.

    Lien permanent Imprimer Catégories : EVENEMENTS CINEMATOGRAPHIQUES DIVERS Pin it! 5 commentaires
  • "In the mood for Cannes" lauréat du concours de blogs du Festival de Cannes 2008

    Majestic 006.JPGPour la deuxième année consécutive, L'Oréal, partenaire officiel du Festival de Cannes depuis 11 ans organisait un concours de blogs consacrés au Festival de Cannes.

    Après avoir été élu blog du jour les 15, 16, 21 et 23 Mai 2008, mon blog "In the mood for Cannes" consacré aux Festivals de Cannes 2007 et 2008 vient d'être élu meilleur blog du Festival de Cannes par le jury.

     Je serai donc invitée au Festival de Cannes 2009 dans des conditions forcément ludiques et singulières et même "féériques" selon la gagnante de la première édition du concours Linda Chea.

    Je suis ravie que ma passion, dévorante, pour le cinéma ait séduit le jury et me permette de revenir au Festival pour la 9ème année consécutive, dans des conditions exceptionnelles, en tout cas inédites, 9 ans après ma sélection au prix de la jeunesse.

     A suivre sur "In the mood for Cannes" dans 11 petits mois! Pour en savoir plus sur ce concours, rendez-vous sur le site de L'Oréal Cannes (http://www.loréalcannes.fr , rubrique "blogreporters").

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  • Bilan du salon du cinéma 2008 (suite et fin): la cour des miracles

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                                               Photo ci-dessus: Les allées du Salon du cinéma, vendredi matin

    e9b272e1fa2877d18b62146b27fc1819.jpgUn bilan délibérément désordonné de ce salon du cinéma 2008 à l’image de ce qu’a été ce dernier malgré une initiative très louable et de nombreux aspects positifs. Peut-être est-ce après tout un hommage  artistique à la Nouvelle Vague que de superposer ainsi les voix, les sons … laquelle superposition créait une cacophonie tantôt risible, tantôt agaçante, principal défaut de ce salon résultant de la typographie des lieux (un hall impersonnel, glacial, et résonant –et aspirant pourtant surtout à faire raisonner- du parc des expositions). L’autre défaut résulte de l’organisation de l’espace professionnel dont l’initiative est là aussi très louable, notamment dans le désir de permettre aux jeunes auteurs (condition d’inscription : une sélection d’un film en festival), notamment par le biais de l’espace ciné-connexion et d’ateliers, de rencontrer des professionnels et de permettre aux professionnels de réfléchir et débattre sur leurs professions mais en raison de changements d’horaires de dernière minute, du manque de lisibilité du site internet officiel du salon, et d’un espace professionnel à l’accès labyrinthique, je me suis ainsi retrouvée seule avec trois intervenants notamment du CNC à une conférence sur les aides à l’écriture (qui aurait dû en intéresser plus d’une, et à laquelle je n’étais d’ailleurs pas la seule inscrite !), laquelle, ou plutôt lequel entretien particulier, s’est néanmoins avéré pour moi passionnant.

    f80c34778e7f8acfda0a89de7ff9c30f.jpgQuelques informations, observations, remarques glanés au fil de mes déambulations coupables (oui, coupable : coupable de zapper ainsi entre les stands tel un spectateur glouton et consumériste mais je vous rassure, je ne me suis pas laissée aller à manger du pop corn dont la présence m’a quelque peu enragée, je vous rassure de nouveau, je n’ai pas côtoyé les bêtes sauvages présentes au salon pour les démonstrations des dresseurs ensuite et ne leur ai pas transmis, ma rage donc, et encore moins les pop corns) entre les rayons stands :

    -Marc Esposito a annoncé que son prochain film serait l’histoire de « L’amitié entre deux filles », et même s’il n’est qu’à la trentième page du scénario il a annoncé déjà savoir les deux comédiennes « connues » avec lesquelles il désire tourner ;

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    Christophe Barratier, Julien Rappeneau, Nora Arnezeder venus évoquer "Faubourg 36"

    4667178e1cde8989fb836ca20d630b4b.jpg-Un partie de l’équipe du film de « Faubourg 36 », le second long-métrage  de Christophe Barratier après «  les Choristes » (la jeune comédienne Nora Arnezeder, le scénariste Julien Rappeneau et le réalisateur Christophe Barratier) était également présente.  C’est avec beaucoup de passion que le cinéaste a présenté son film et surtout qu’il a défendu le scénario (ça fait plaisir !),   et son attachement à celui-ci qu’il estime essentiel, se positionnant en digne héritier du cinéma de Duvivier, Carné et Prévert ou Charles Spaak. Pour lui « Le cinéma, avant d’être de la pellicule, ce sont d’abord des écrits », prenant ainsi pour exemple la grève des scénaristes (qui se poursuit)  aux Etats-Unis : « Quand les scénaristes ne travaillent plus, la production entière est paralysée. » Même s’il faut apporter un bémol à ces propos,  la situation française étant différente de la situation américaine de par la tradition, héritée de la Nouvelle vague, de l’auteur réalisateur. Puis Christophe Barratier revient à « Faubourg 36 » qui, comme les films des réalisateurs et scénaristes précités, se déroule pendant le Front Populaire empruntant son style à plusieurs genres différents : film noir, comédie dramatique, comédie musicale, histoire d’amour... Il se réfère ainsi à « La belle équipe » (cliquez ici pour lire mon analyse du film de Duvivier), comparant ainsi Clovis Cornillac à Jean Gabin, Jugnot à Blier et Nora Arnezeder à Michèle Morgan ou Simone Simon dans « La Bête humaine » (Cliquez ici pour lire mon analyse du film en question). Il évoque également son directeur de la photographie, le talentueux Tom Stern (qui a  beaucoup travaillé avec Clint Eastwood, notamment sur « Million dollar baby » ou encore sur « Les Sentiers de la perdition » ou « American beauty »), il l’a choisi pour sa capacité à créer une  lumière très contrastée, volontairement irréelle. Il est ensuite revenu sur les deux ans d’écriture du scénario, sur l’angoisse et la part de confort que celle-ci représente comparant le cerveau à un ordinateur qui n’arrive pas à se mettre sur le mode veille durant cette période d’ébullition créatrice. Pour lui « Faubourg 36 » est une fable dont l’objectif est que ce soit « beau et pas réaliste » revendiquant l’aspect artificiel du film, son côté « film de studio » puisque tous les décors ont été refaits en studio. Enfin, il a évoqué la musique revendiquant là aussi ce que certains critiques appellent parfois « une musique envahissante » et prenant de nouveau pour exemple le cinéma d’avant-guerre alors qu’elle était omniprésente.  Ce film, qui sortira en septembre, s’annonce comme un film dans la tradition de ceux appelés «  de qualité française », dénué de l’aspect péjoratif du terme mais revendiquant au contraire ses artifices au service d’une œuvre imaginaire, irréaliste, s’assumant comme telle.

    12dd0f025e7337e96952e05f2f5d15f5.jpg-Puis, un passage à l’espace professionnel pour assister à la conférence « Pourquoi le scénario est-il le parent pauvre du cinéma ? » dont l’intitulé provocateur même a suscité le débat et la controverse. Une conférence passionnante sur les différentes manières d’appréhender ce métier qui se revendique (oui, on a beaucoup revendiqué à ce salon) de plus en plus comme tel, ou plutôt à être légalement reconnu comme tel (le scénariste n’a pas de statut juridique). Pendant ce temps pour la énième fois avec une sonnerie et une voix d’aéroport, on annonçait qu’un aigle royal allait survoler nos têtes (qu’est- ce que vient faire un aigle royal là-dedans me direz-vous, je ne vous le fais pas dire). On apprendra notamment que c’est une « profession aventureuse », (on peut peut-être trouver finalement un lien avec l’aigle royal) un terme qui n’est pas pour me déplaire, et que le scénario est l’âme d’un film.

    On a aussi beaucoup évoqué le recul du cinéma français par rapport au cinéma américain, en 2007. Un critique (qui se « revendique » comme tel en tout cas) prend alors la parole pour dire ou plutôt asséner que, selon lui,  dans l’année passée seuls 3 films français étaient dignes de ce nom…il n’a néanmoins pas été capable de les citer… (j’en vois déjà au moins 5…, voir mon palmarès des films incontournables de 2007). Un producteur de Fidélité prend « Je vous trouve très beau » pour exemple pour évoquer le cinéma d’auteur. Ah bon ?

    8b8c612338712fba8126e8f8efaecf16.jpg-Je me rends ensuite au stand « Grand  forum » où ont lieu les rencontres avec les équipes de film. Une femme intemporelle dubitative devant les intervenants avance le nom de Lelouch (parce qu’il a les cheveux gris bouclés, dit-elle) . En fait  de Lelouch c’est Charles Berling (qui a bien des  cheveux mais ni vraiment gris, ni vraiment bouclés), Bruno Putzulu, une partie de l’équipe de « Père et fils » dans lequel ils avaient tourné avec Noiret, interprétant ses fils dans le film de Michel Boujenah également présent,   et Frédérique Noiret pour un hommage à son père Philippe Noiret. Beaucoup de tendresse émane de ce quatuor et beaucoup d’émotion et d’admiration pour l’acteur récemment décédé. Passant du Sans-souci humble, pudique, talentueux et d’une grande dignité. Les anecdotes pleuvent. L’un raconte comment devant l’émotion de Rochefort de le voir si malade Noiret avait rétorqué « Pas de 0286aacb9869170a60d0ac10af1b0e36.jpgsentimentalité entre nous, ce n’est pas notre emploi ». Berling raconte comment dans le restaurant d’un hôtel où ils s’étaient retrouvés, éberlués, entourés de personnes âgées  Noiret, si jeune d’esprit, avait maugréé « Y a que des vieux » avant de réaliser qu’il en faisait partie, lequel Berling a fumé un cigare pendant toute la rencontre en signe d’anticonformisme, un peu sans doute, d’hommage à Noiret, beaucoup surtout (« Ce cigare brûle pour lui. Ce n’est pas Charles Berling qui fume mais Philippe Noiret » a-t-il répondu à un spectateur extrêmement perspicace qui lui demandait ce qu’il pensait de la loi anti-tabac). Sa fille a évoqué un homme qui, même malade, était « à terre » mais « jamais malade ou affaibli ». Pour les autres en tout cas. « Sur une scène de théâtre il avait la sensation que la mort n’avait pas le dernier mot » évoquant ainsi à quel point il arrivait à transcender la maladie sur scène notamment dans « Love letters » sa dernière pièce. Magie du jeu. Magie du théâtre. Magie de l’acteur, plus fort que l’homme, que la mort qui rôde. Ses comparses de cinéma évoquent aussi sa pudeur, comment dans un restaurant il dira « je me régale » alors qu’il ne sentait plus le goût des aliments ou son humour et sa distance caustique en toute circonstance, comme lorsqu’il devait tomber dans une tombe pour une scène de « Père et fils » et qu’il avait déclaré « Je fais des repérages ».

    -Je termine mes déambulations, toujours coupables, et non moins réjouie, par la vente aux enchères de photos du magazine Studio au profit notamment des Toiles enchantées. J’observe avec amusement le cinéma de Cornette de Saint Cyr…et qu’Alain Chabat vaut plus que Woody Allen ou Jean-Luc Godard…à une vente aux enchères en tout cas !

    De ce salon je reviendrai avec de nombreuses informations utiles et j’ai apprécié l’obstination des organisateurs par les choix d’intervenants et de sujets à démontrer que le scénario n’est pas « le parent pauvre du cinéma » lui accordant une large place dans son espace professionnel dans le cadre des débats et des ateliers mais aussi dans l’espace public, invitant de nombreux scénaristes et mettant le scénario (également dans le cadre de l’espace Carte noire consacré aux adaptations littéraires) à une place privilégiée. Les organisateurs peuvent aussi se féliciter davoir choisi Jean-Jacques 7f4681aa43a7be883590d876e736808b.jpgAnnaud pour parrain de cette édition 2008, très présent, ce dernier n'ayant économisé ni ses efforts, ni sa disponibilité pendant toute la durée du salon. La principale difficulté pour les années  à venir sera probablement de trouver un juste équilibre entre professionnels et public, l’objectif initial étant de faire découvrir les métiers du cinéma au grand public (lequel objectif est également je pense pleinement rempli). Et surtout la grande amélioration consisterait à trouver un lieu plus digne du septième art : pourquoi pas aux jardins des Tuileries ? Au parc Monceau ? Au Jardin du Luxembourg ? Ce qui permettrait également de mieux entendre les projections (dont les horaires étaient un peu trop fluctuants)… même si cela aurait pour conséquence d’être tributaire des variations climatiques et de susciter d’éventuelles échappées belles des aigles royaux…  Et la petite amélioration consisterait à oublier le pop corn qui donne à mon goût exigeant une saveur fade de cinéma jetable à l’ensemble. Malgré ces quelques critiques ou plutôt souhaits d’amélioration (ce n’était après tout que la deuxième édition), j’attends le Salon 2009 avec impatience et encourage tous les passionnés de cinéma à s’y rendre, je vous recommande d’y aller plutôt le jeudi (pour les professionnels) ou le vendredi où il y avait étonnamment peu de monde même si le salon a fini avec le score plus qu’honorable de 70000 entrées, le score d’un film d’auteur en somme…tout est bien qui finit bien, alors !

    Sandra.M

    (Photo ci-contre: Jean-Jacques Annaud en pleine démonstration...) 
      
     Alexandre Arcady sur le stand "Alexandre film" venu présenter "Tu peux garder un secret" 
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  • Inauguration du 2ème Salon du cinéma

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    Impressionnante démonstration d'un cheval en feu par le grand Mario Luraschi (ci-dessous) 

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    Inauguration du Salon du Cinéma 2008 par son parrain, Jean-Jacques Annaud
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    Mario Luraschi
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    Des fauves de toutes sortes au salon du cinéma...
    Ce soir a eu lieu l'inauguration du 2ème salon du cinéma et son ouverture aux professionnels avant l'ouverture au public, demain. Alors ce salon du cinéma? Après avoir assisté cet après-midi à un atelier passionnant sur les aides à l'écriture (nous n'étions que 10, pourquoi donc faut-il s'inscrire au préalable?), ce soir: des rapaces et des fauves, des vrais, des faux, au sens propre et figuré, des vipères (seulement au figuré, il y en a toujours), des gens aux airs désinvoltes, désabusés, très occupés, souvent faussement ou parfois vraiment préoccupés, qui font du cinéma, leur cinéma, des chanteurs, des enchanteurs, des désenchantés, des acteurs en devenir, des acteurs en redevenir,  des visages connus, d'autre en quête de (re)(con)naissance, qui boivent et qui mangent allègrement comme dans un multiplexe géant au mépris du cinéma, l'autre, l'art,  Télérama et un marchand de glace, juxtapositions insolites, étrangement mercantiles, du bruit, beaucoup, pas toujours pour rien, des films, oui au fait quand même, des démonstrations de maquillage, de bagarres, et mes déambulations amusées à observer dans des travées  bientôt presque vides-plus pour longtemps-...Espérons que tout cela ne ressemblera pas demain à une cacophonie insensée, à une consommation d'images frénétique où on ingurgite plus qu'on ne déguste, du cinéma, parce qu'on l'aurait presque oublié au milieu de cette faune inénarrable: c'est le salon du CINEMA ...c'est à craindre et à suivre. Et puis un groupe de musique qui interprète des bo de road-movies (quelqu'un pourrait-il me donner le nom de ce groupe que je n'ai pas entendu...?). Une voix envoûtante, une musique entraînante qui vous prennent à la gorge, la démonstration impressionnante de Mario Luraschi d'un cheval en feu: la magie qui surgit au milieu du bruit et de la frénésie, ostensible et invisible. La magie du cinéma peut-être. Ou de la réalité.
    Pour en savoir plus sur le programme du salon, voir mon article ci-dessous ou voir le site officiel du Salon du Cinéma 2008.
    Sandra.M
  • In the mood for news 15: semaine du 16 janvier 2008

    Les sorties de la semaine 

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    N’ayant encore vu aucun de ces films, pour une fois cette semaine je vous les recommanderai donc a posteriori de leurs sorties et la critique de « Into the wild » de Sean Penn viendra ...bientôt, comme prévu, dès que j'aurai vu le film en question.

    « Chambre 1408 » de Mikael Håfström

    “Lust, Caution” d'Ang Lee

    “Smiley Face” de Gregg Araki

    « La Guerre Selon Charlie Wilson » de Mike Nichols

     « Death Sentence » de James Wan

     « Triangle » de Johnnie To, Tsui Hark et Ringo Lam

    « Survivre avec Les Loups » de Véra Belmont

    “A Bigger Splash” de Jack Hazan

    « Quatre Minutes » de Chris Kraus

    « Enfin Veuve » d'Isabelle Mergault

    « Body Rice » de Hugo Vieira da Silva

                                                          PALMARES CINEMA DES GOLDEN GLOBES 2008

    Pour cause de grève persistante des scénaristes, l’habituelle remise de prix des Golden Globes  a cette année été remplacée par une simple conférence de presse, cérémonie au cours de laquelle le cinéma français a également été récompensé : Marion Cotillard ayant obtenu le Golden Globe de la meilleure actrice de comédie musicale pour « La Môme » d'Olivier Dahan (voir ma critique, ici) et « Le scaphandre et le papillon » de Julian Schnabel (voir ma critique du film, ici) ayant obtenu le Golden globe du meilleur film étranger et Julian Schnabel celui du meilleur réalisateur.  « Reviens-moi » que je vous avais recommandé la semaine dernière a par ailleurs  été largement récompensé. Le palmarès des Golden Globes préfigurant souvent celui des Oscar, espérons que mon grand favori de cette année  « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » (voir ma critique du film, ici) se verra davantage nommé et récompensé…

    MEILLEUR FILM DRAMATIQUE

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    American Gangster

    Les promesses de l'ombre

    Reviens-moi

    The Great Debaters

    Michael Clayton

    No Country for Old Men

    There Will Be Blood

    MEILLEURE ACTRICE DANS UN FILM DRAMATIQUE

    Cate Blanchett - Elizabeth: L'Age d'or

    Julie Christie - Loin d'elle

    Jodie Foster - A vif

    Angelina Jolie - Un coeur invaincu

    Keira Knightley - Reviens-moi

    MEILLEUR ACTEUR DANS UN FILM DRAMATIQUE

    George Clooney - Michael Clayton

    Daniel Day-Lewis - There Will Be Blood

    James McAvoy - Reviens-moi

    Viggo Mortensen - Les promesses de l'ombre

    Denzel Washington - American Gangster

    MEILLEURE COMEDIE OU COMEDIE MUSICALE

    Across the Universe

    La guerre selon Charlie Wilson

     Hairspray

    Juno

    Sweeney Todd

    MEILLEURE ACTRICE DANS UNE COMEDIE OU COMEDIE MUSICALE

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    Amy Adams - Il etait une fois

    Nikki Blonsky - Hairspray

    Helena Bonham Carter - Sweeney Todd: Le diabolique barbier de Fleet Street

    Marion Cotillard - La Môme

    Ellen Page - Juno

    MEILLEUR ACTEUR DANS UNE COMEDIE OU COMEDIE MUSICALE

    Johnny Depp - Sweeney Todd

    Ryan Gosling - Lars and the Real Girl

    Tom Hanks - L aGuerre selon Charlie Wilson

    Philip Seymour Hoffman - The Savages

    John C. Reilly - Walk Hard: The Dewey Cox Story

    MEILLEUR FILM D'ANIMATION

    Bee Movie

    Ratatouille

    The Simpsons Movie

    MEILLEUR FILM ETRANGER

    4 mois, 3 semaines et 2 jours

    Le scaphandre et le papillon

    Les Cers-volants de Kanoul

    Lust, Caution

    Persepolis

    MEILLEUR SECOND ROLE FEMININ

    Cate Blanchett - I'm Not There

    Julia Roberts - La guerre selon Charlie Wilson

    Saoirse Ronan - Reviens-moi

    Amy Ryan - Gone Baby Gone

    Tilda Swinton - Michael Clayton

    MEILLEUR SECOND ROLE MASCULIN

    Casey Affleck - L'assassinat de Jesse James

    Javier Bardem - No Country for Old Men Philip Seymour Hoffman - La guerre selon Charlie Wilson

    John Travolta - Hairspray Tom Wilkinson - Michael Clayton

     MEILLEUR REALISATEUR

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    Tim Burton - Sweeney Todd: Le diabolique barbier de Fleet Street

    Ethan Coen et Joel Coen - No Country for Old Men

     Julian Schnabel - Le Scaphandre et le Papillon

    Ridley Scott - American Gangster Joe Wright - Reviens-moi MEILLEUR SCENARIO

    Diablo Cody - Juno

    Ethan Coen et Joel Coen - No Country for Old Men Christopher Hampton - Reviens-moi

    Ronald Harwood - Le Scaphandre et le Papillon

    Aaron Sorkin - La Guerre selon Charlie Wilson

    MEILLEURE COMPOSITION MUSICALE

    Reviens-moi

    Les promesses de l'Ombre

    Grace is Gone Into the Wild Les Cerfs-volants de Kaboul

    MEILLEURE CHANSON

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    "Despidida" - Love in the Time of Cholera Music by: Shakira, Antonio Pinto Lyrics by: Shakira "Grace is Gone" - Grace is Gone Music by: Clint Eastwood Lyrics by: Carole Bayer Sager "Guaranteed" - Into the Wild Music & Lyrics by: Eddie Vedder "That's How You Know" - Enchanted Music & Lyrics by: Alan Menken "Walk Hard" - Walk Hard: The Dewey Cox Story Music & Lyrics by: Marshall Crenshaw, John C. Reilly, Judd Apatow, Jake Kasdan

                 Le Salon du cinema du 17 (pour les professionnels) ou du 18 (pour le public) au 20 janvier 2008

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    Je vous rappelle que le Salon du Cinéma dont je vous ai déjà parlé (ici) débute jeudi pour les professionnels et vendredi pour le public : ateliers, rencontres notamment autour des adaptations cinématographiques, projections, débats avec des équipes de films…le tout parrainé par Jean-Jacques Annaud, avec notamment pour invités Jean-Jacques Annaud, Alexandre Arcady, Pierre Arditi, Ariane Ascaride, Christophe Barratier, Jean Becker, Tonino Benacquista, Charles Berling, Jacques Bonnaffé, Dany Boon, Michel Boujenah, Olivier Dazat, Jean-Pierre Denis, Marc Esposito, Robert Guédiguian, Francis Huster, Cédric Kahn, Jan Kounen, Guillaume Laurant, Yann Moix, Edouard Molinaro, Jean-Marc Moutout, Guillaume Nicloux, Pierre Péju, Bruno Putzulu, Gabriel Yared, Elsa Zylberstein…

    Site officiel du Salon du cinéma : http://www.salonducinema.com

    Programme complet du Salon du cinéma : http://www.salonducinema.com/programmes/PROGRAMME_SALON_CINEMA_2008.pdf

    Retrouvez bientôt ici mon compte-rendu du Salon du cinéma.

    Sandra.M

  • In the mood for news 13 : semaine du 02.01.2008

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     Cette nouvelle année de pérégrinations festivalières et cinématographiques commencera avec le Salon du Cinéma dont ce sera la deuxième édition qui aura lieu du 18 au 20 janvier prochain, porte de Versailles (hall 6) à Paris.

     « In the mood for cinema » sera bien sûr présent pendant tout le Salon pour vous le relater.

    Cette année, la programmation s’est considérablement étoffée et le salon s’enrichit d’un espace réservé aux professionnels.

    Les parrains de cette édition 2008 sont Jean-Jacques Annaud et Vladimir Cosma.

    Trois thèmes principaux seront cette année à l'honneur: la Nouvelle Vague, la comédie et la musique de film qui fête ses 100 ans.

    Parmi toutes les animations proposées (pour tous, accrédités professionnels et public) vous pourrez : réaliser votre film (un studio de tournage sera mis à disposition du public), assister à des conférences, participer à des ateliers, assister à des hommages à De Funès et Charlie Chaplin, assister  à des ciné-concerts, assister à des leçons de musique avec Vladimir Cosma, Gabriel Yared, assister  à des  rencontres avec les plus grands compositeurs de musiques de films donc, assister  à des rencontres avec des acteurs, réalisateurs et équipes de films (Francis Huster, Alain Corneau, Robert Guédiguian , Bertrand Tavernier, l’équipe du film « Tu peux garder un secret » d’Alexandre Arcady avec notamment Juliette Arnaud et Pierre Arditi, mais aussi les parrains de l’édition 2008 Jean-Jacques Annaud et Vladimir Cosma…), assister aux leçons de cinéma des César données par des professionnels récompensés de César techniques, assister à des lectures de scénarii mythiques par de jeunes acteurs , assister à  des projections des courts métrages sélectionnés pour les César 2008,  voir des bandes annonces inédites, découvrir et comprendre les métiers du cinéma, assister à des cours sur les enjeux actuels de l’industrie cinématographique, assister à des projections, voir des expositions, assister à des animations diverses (cascades, maquillages, bruitage, dressage, effets spéciaux décors, making of)…

    La grande nouveauté et le grand intérêt cette année, c’est donc la création de l’espace professionnel avec lounge bar à idées, forum pro, ciné consulting,  ciné connexion pour les nouveaux talents, avec au programme plus de 60 séances d’ateliers sur des questions juridiques, financières ou techniques (et possibilité apparemment d’assister à deux ateliers au plus par badge professionnel). Pour ces ateliers il faut vous inscrire dès à présent, une fois que votre accréditation professionnelle vous sera accordée. Vous pouvez remplir votre dossier dès maintenant sur le site internet du Salon : http://www.salonducinema.com

    Je vous reparle de ce Salon très bientôt et bien sûr a fortiori du 18 au 20 janvier. Une manifestation idéale pour plonger « in the mood for cinema » pour ceux qui en rêvent, pour ceux qui y travaillent,  pour les cinéphiles, les spectateurs, les professionnels… Espérons juste qu’en voulant satisfaire tout le monde le salon ne finira pas par satisfaire personne. Souhaitons leur bonne chance, l’initiative est louable…

    Badges professionnels pour 3,5 jours (sur demande): 70 euros par internet/50 euros sur place (40 euros pour les intermittents). 1,5 jours: 19 euros (14 euros pour les intermittents).  Badge Ciné Connexion: 40 euros (uniquement sur préinscription): http://www.badgeonline.net/sdc2008/(S(iawepc45v3frbg20hwirhbme))/choix_pro.aspx

    Badges public: voir ici: http://www.badgeonline.net/sdc2008/(S(a3t4ju55u4cec1y02a1tll45))/form.aspx : entre 4 et 10 euros selon les réductions. Le prix des places réservées par internet est moin élevé.

    Le film "in the mood" de la semaine: "It's a free world" de Ken Loach

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    Dans les salles, c’est par le film de Ken Loach que débute cette année 2008. Un titre en trompe l’œil, « It’s a free world », un film cruel, efficace, dont je vous ai déjà parlé lors du dernier Festival du Film Britannique de Dinard 2007 où il était présenté en avant-première (voir mon article ici), un film qui vous bousculera, Ken Loach plus sombre et efficace que jamais se place cette fois du côté des oppresseurs et c’est plus efficace que n’importe quel discours politique... Le premier grand film de cette année 2008 à voir absolument.

    Sandra.M