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  • "Le code a changé" de Danièle Thompson

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    Dans le cinéma de Danièle Thompson, on retrouve souvent les mêmes "codes" : un film choral (« La bûche », « Fauteuils d’orchestre »…) qui voit se croiser les destins de plusieurs personnages, des personnages le plus souvent parisiens ou du moins vivant à Paris (Paris étant souvent un personnage à part entière) engoncés dans des conventions sociales ou dans leurs masques sociaux factices censés voler en éclats au cours du film. Le cadre de son nouveau film (le quatrième en temps que réalisatrice) est idéal pour ce jeu des apparences puisqu’il s’agit d’un dîner donné par ML (Karin Viard), avocate redoutable spécialisée dans les divorces, et son mari Piotr (Dany Boon), chômeur, le soir de la fête de la musique. Il y a là aussi : Jean-Louis (Laurent Stocker) qui a conçu la cuisine où se déroule le dîner et amant de ML, Juliette (Marina Hands), la sœur de ML accompagnée de son ami qui a l’âge d’être son père (Patrick Chesnais), son père justement (Pierre Arditi) à qui cette dernière n’adresse plus la parole depuis 2 ans caché dans une chambre de la maison pour ne pas croiser sa fille, Lucas, (Christopher Thompson) le futur collaborateur de ML et sa femme Sarah (Emmanuelle Seigner), Alain (Patrick Bruel) et Mélanie (Marina Foïs), le couple de médecins, lui cancérologue et elle gynécologue et enfin Manuela (Blanca Li), le professeur de flamenco de ML invitée au dernier moment.  Les angoisses et les secrets de chacun sont dissimulés par l’humour et les éclats de rires, par le rôle que chacun joue dans ce manège mondain. Le code c’est celui de l’hypocrisie, la bonne humeur, la cordialité… mais aussitôt le dîner terminé et le chemin du retour emprunté, les masques tombent…

    Qui n’est jamais allé à un dîner auquel il avait autant envie d’assister que de se pendre ? Qui n’a jamais jouer la comédie, sociale, donner le change pour sauver les apparences ? Sur une situation convenue à laquelle chacun peut s’identifier, Danièle Thompson fait du spectateur le 12ème invité, celui qui, voyeur, sait ce qui se trame derrière les masques souriants et derrière les plaisanteries qui ne sont finalement là que pour détourner l’attention.

    Danièle Thompson aime ses acteurs et le leur rend bien s’attachant à donner à chacun sa scène, son bon mot,  sa réplique qui fait mouche  au premier rang desquels Pierre Arditi (qui donne au film ses plus belles scènes dans son duo irrésistible avec Patrick Chesnais), Patrick Bruel, crédible et touchant en cancérologue jouant aux bons vivants en réalité dévoré par la souffrance à laquelle il fait face et face aux malheurs qu’il ne sait plus annoncer, Christopher Thompson et Emmanuelle Seigner en couple finalement plus mélancolique que réellement cynique et désabusé, chacun parvenant à sortir du stéréotype auquel le grand nombre de personnages et donc la nécessité de les rendre facilement identifiable aurait pu les réduire.  Les personnages sont finalement tous plutôt attachants et leurs fêlures plutôt attendrissantes.

     Le tout est particulièrement rythmé et nous fait passer un très agréable moment, seulement…seulement  les masques glissent et vacillent plus qu’ils ne tombent réellement, alors qu’on aurait parfois aimé les voir exploser (on n’est certes pas dans « Festen » ou dans « Pardonnez-moi »), chacun restant finalement retranché derrière ses codes, et la morale étant toujours sauve, finalement un peu trop. Le drame affleure, l’émotion parfois aussi, mais on reste finalement toujours dans la comédie et le vaudeville. A vouloir aborder trop de thèmes ( la maladie, le deuil, le mensonge, la rancœur, la vie, la mort…) dans un temps trop court, les ellipses sont inéluctables et parfois frustrantes, faisant perdre de l’épaisseur à certains personnages et à certaines situations.

     Pour ne pas donner un sentiment de théâtre filmé et pour renforcer cette impression de manège et de valse des apparences, la caméra de Danièle Thompson virevolte habilement  entre les invités nous faisant passer d’une conversation à une autre, jonglant savoureusement entre les répliques, et entre les temporalités, ne laissant aucun temps mort, et mettant ainsi en exergue les contradictions de chacun, l’absurdité que le code social donne parfois aussi à la situation.

     Dommage que la fin nous laisse un sentiment d’inachevé. Dommage aussi que la fête de la musique propice à apporter un élément poétique ne soit ici qu’un élément perturbateur.  Voilà un film qui ferait une excellente pièce de théâtre dont on quitte finalement ses personnages à regret.

  • Festival du Film Asiatique de Deauville 2009

    deauvilleasia2.jpgJe vous rappelle que vous pourrez suivre le 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville en direct, du 11 au 16 mars 2009, sur mon blog consacré à ce festival "In the mood for Deauville".

    De nouvelles informations concernant cette édition 2009 viennent de tomber: le scénariste et réalisateur Xavier Gens présidera le jury Action Asia.

     Depuis quelques années, le Festival a décidé de mettre en lumière des cinéastes émergents, cette année le réalisateur sud-coréen Lee Yoon-Ki.

    Le Festival rendra également hommage au scénariste et réalisateur sud-coréen Lee Chang-Dong.

    Pour plus de détails, rendez-vous sur mon autre blog "In the mood for Deauville" ou sur le site officiel du  11ème Festival du Film Asiatique de Deauville.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2009 Pin it! 0 commentaire
  • Le palmarès de la 81ème cérémonie des Oscars: "Slumdog millionaire" grand vainqueur

    oscars2.jpgLa 81ème cérémonie des Oscars a livré son palmarès dont "Slumdog millionaire" de Danny Boyle est reparti grand vainqueur avec 8 récompenses, contre 3 statuettes seulement pour le magnifique film de David Fincher "L'étrange histoire de Benjamin Button".

     Contre toute attente c'est Sean Penn et non Mickey Rourke qui a obtenu l'oscar du meilleur acteur.

    Penelope Cruz a de nouveau été récompensée (après son Golden Globe) pour son rôle dans "Vicky Cristina Barcelona".

     Heath Ledger a de nouveau obtenu une récompense posthume.

    Et le cinéma français ("Entre les murs" de Laurent Cantet était pourtant favori pour l'Oscar du meilleur film étranger ) est reparti bredouille...même si, dans la catégorie meilleur documentaire,  le gagnant est «Man On Wire», du Britannique James Marsh, avec un héros... français. En effet, le documentaire relate l'exploit du funambule français Philippe Petit, qui avait marché en 1974 entre les tours du World Trade Center à New York. Un exploit insensé, mené en toute illégalité.

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    Meilleur Film : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Frost / Nixon, l’heure de vérité, Harvey Milk, Le Liseur, L’Etrange histoire de Benjamin Button.

    Meilleur Réalisateur : Danny Boyle (Slumdog Millionaire)
    Les autres nominés : Ron Howard (Frost/Nixon, l'heure de vérité), Gus Van Sant (Harvey Milk), Stephen Daldry (Le Liseur), David Fincher (L’Etrange histoire de Benjamin Button). 

    Meilleur Acteur : Sean Penn (Harvey Milk)


    Les autres nominés : Frank Langella (Frost / Nixon, l’heure de vérité), Brad Pitt (L’Etrange histoire de Benjamin Button), Richard Jenkins (The Visitor), Mickey Rourke (The Wrestler).

    Meilleure Actrice : Kate Winslet (Le Liseur)


    Les autres nominées : Meryl Streep (Doute), Melissa Leo (Frozen River), Angelina Jolie (L'Echange), Anne Hathaway (Rachel Getting Married).

    Meilleur acteur dans un second rôle : Heath Ledger (The Dark Knight, le chevalier noir)
    Les autres nominés : Philip Seymour Hoffman  (Doute), Josh Brolin (Harvey Milk), Michael Shannon (Les noces rebelles), Robert Downey Jr. (Tonnerre sous les tropiques).

    Meilleur actrice dans un second rôle : Penélope Cruz (Vicky Cristina Barcelona)


    Les autres nominées : Viola Davis (Doute), Amy Adams (Doute), Taraji P.Henson (L’Etrange histoire de Benjamin Button) et Marisa Tomei (The Wrestler).

    Meilleur scénario original : Harvey Milk
    Les autres nominés : Be Happy, Bons baisers de Bruges, Frozen River, WALL-E

    Meilleur scénario adapté : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Doute, Frost / Nixon, l’heure de vérité, Le liseur, L’Etrange histoire de Benjamin Button.  

    Meilleure photographie : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Le liseur, L’Echange, L’Etrange histoire de Benjamin Button, The Dark Knigh, le chevalier noir.

    Meilleur montage : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : The Dark Knight, le chevalier noir, L’Etrange histoire de Benjamin Button, Frost / Nixon, l’heure de vérité, Harvey Milk.

    Meilleurs décors : L’Etrange histoire de Benjamin Button
    Les autres nominés : L’Echange, Les noces rebelles, The Dark Knight, le chevalier noir, The Duchess.

    Meilleurs costumes : The Duchess
    Les autres nominés : Australia, Harvey Milk, Les Noces rebelles, L’Etrange histoire de Benjamin Button.

    Meilleurs maquillages : L’Etrange histoire de Benjamin Button
    Les autres nominés : Hellboy II les légions d’or maudites, The Dark Knight, le chevalier noir.

    Meilleur son : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : L’Etrange histoire de Benjamin Button The Dark Knight, le chevalier noir, WALL-E, Wanted : choisis ton destin.

    Meilleur montage sonore : The Dark Knight, le chevalier noir
    Les autres nominés : Iron Man, Slumdog Millionaire, WALL-E, Wanted : choisis ton destin.

    Meilleurs effets visuels : L’Etrange histoire de Benjamin Button
    Les autres nominés : Iron Man, The Dark Knight, le chevalier noir.

    Meilleur chanson : "Jai Ho" (Slumdog Millionaire)
    Les autres nominés : "O Saya" (Slumdog Millionaire), "Down to earth" (WALL-E)

    Meilleure musique : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Harvey Milk, Les Insurgés, L’Etrange histoire de Benjamin Button, WALL-E.

    Meilleur film d’animation : WALL-E
    Les autres nominés : Kung Fu Panda, Volt, star malgré lui.


    Meilleur film Etranger : Departures
    Les autres nominés : Entre les murs, La Bande à Baader, Revanche, Valse avec Bachir.

    Meilleur film documentaire : Le Funambule

    Meilleur court métrage : Spielzeugland

    Meilleur court métrage d’animationLa Maison en petits cubes

    Meilleur court métrage documentaire : Smile Pinki

  • "Entre les murs" de Laurent Cantet: Independent Spirit Award du meilleur film étranger 2009

    spirit.jpgCe samedi 21 février, à Santa Monica, étaient délivrés les Independent Spirit Awards. "Entre les murs" de Laurent Cantet a remporté celui du meilleur film étranger. Un résultat qui préfigure celui des Oscars ce soir? A suivre!

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    Le palmarès 2009 :

    MEILLEUR FILM :
    THE WRESTLER


    MEILLEURE ACTRICE :
    Melissa Leo - FROZEN RIVER

    MEILLEUR ACTEUR :
    Mickey Rourke - THE WRESTLER

    MEILLEUR SECOND ROLE FEMININ :
    Penélope Cruz - VICKY CRISTINA BARCELONA


    MEILLEUR SECOND ROLE MASCULIN :
    James Franco - HARVEY MILK

    MEILLEUR REALISATEUR :
    Thomas McCarthy - THE VISITOR


    MEILLEUR PREMIER FILM :
    SYNEDOCHE, NEW YORK - Charlie Kaufman



    MEILLEUR FILM ETRANGER :
    ENTRE LES MURS - Laurent Cantet - France


    MEILLEUR SCENARIO :
    Woody Allen - VICKY CRISTINA BARCELONA

    MEILLEUR PREMIER SCENARIO :
    Dustin Lance Black - HARVEY MILK


    MEILLEURE PHOTO :
    Maryse Alberti - THE WRESTLER


    MEILLEUR DOCUMENTAIRE :
    MAN ON WIRE - James Marsh


    PRIX JOHN CASSAVETES AWARD :
    (attribué à un film d'un budget inférieur à 500,000$)
    IN SEARCH OF A MIDNIGHT KISS - Alex Holdridge


    PRIX ROBERT ALTMAN :
    L'ensemble du casting de SYNECDOCHE, NEW YORK de Charlie Kaufman

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  • La 81ème nuit des Oscars: en direct sur Canal plus

    oscars2.jpgDès demain matin, vous pourrez retrouver l'ensemble des résultats de cette 81ème nuit des Oscars, sur "In the mood for cinema".

    En attendant, vous pourrez suivre la cérémonie à partir de minuit sur Canal plus. Elle sera présentée par les incontournables Laurent Weil et  Didier Allouch accompagnés de Kad Merad et Olivier Baroux. Canal plus a également son blog consacré aux Oscars ainsi que l'inénarrrable Didier Allouch (blog en direct d'Hollywood).

    Je vous recommande aussi l'excellent site officiel de l'Académie des Oscars.

    Cliquez ici pour (re)voir toutes les nominations aux Oscars 2009.

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  • L'interview "in the mood for cinema" de Rémi Bezançon (réalisateur du "Premier jour du reste de ta vie")

    premier.jpgJe lance aujourd'hui à nouveau une nouvelle rubrique, cette fois consacrée à des interviews de personnalités du septième art  ayant un lien avec l'actualité.

     Rémi Bezançon a eu la gentillesse de répondre à mes questions, et d'inaugurer ainsi cette rubrique, je l'en remercie vivement de nouveau.

     A une semaine de la cérémonie des Césars, alors que, comme il nous rappelle lui-même, "Le premier jour du reste de ta vie" est encore à l'affiche après avoir totalisé 1,2 millions d'entrées, et 9 nominations aux Césars (Jacques Gamblin est nommé comme meilleur acteur, , Marc-André Grondin et Pio Marmai sont nommés comme meilleurs espoirs masculins, Déborah François est nommée comme meilleur espoir féminin, Rémi Bezançon est nommé comme meilleur réalisateur et pour le meilleur film ainsi que pour le meilleur scénario original, Sinclair est nommé pour la meilleure musique et Sophie Reine pour le meilleur montage) cette interview a donc lieu en pleine actualité et tourne essentiellement autour de la cérémonie du 27 février.

    Le principe de ces interviews "in the mood for cinema" sera toujours le même : 9 ou 10 questions simples divisées en 3 parties (l'actualité de l'interviewé, ses projets, ses goûts cinématographiques) dont les réponses seront retranscrites telles quelles...

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    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MA CRITIQUE DU PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE (le DVD est en vente depuis le 27 janvier).

    In the mood for cinema : Après son 1, 2 millions d'entrées, « Le premier jour du reste de ta vie » a récolté 9 nominations aux Césars, quel est votre état d'esprit à quelques jours de la Cérémonie. Que représente cette cérémonie pour
    vous ?

    Rémi Bezançon: Je suis serein. Avoir 9 nominations constitue déjà une très belle victoire. Pour le reste... Inch'Allah.

    ITMFC: Toutes les composantes qui contribuent à la belle alchimie de ce film sont nommées (musique, scénario, comédiens, réalisation,
    montage.) Y a-t-il une nomination à laquelle vous êtes plus sensible que les autres et a fortiori un César auquel vous seriez plus sensible
    que les autres ?

    Rémi Bezançon: Le scénario. N'étant pas vraiment un littéraire, j'ai du tout apprendre tout seul.

    ITMFC: Cette année que j'imagine trépidante vous a-t-elle laissé le temps de voir les films des autres nommés. Avez-vous eu des coups de cœur ?

    Rémi Bezançon : Un vrai coup de coeur pour Séraphine, que j'ai trouvé juste et puissant. C'est un film sur la création que je compare au Shining de Kubrick. Magnifique.


    ITMFC: Un avis sur la décision de Dany Boon de boycotter la cérémonie pour n'avoir été nommé qu'une fois (dans la catégorie meilleur scénario) et sur l'idée de la création du César de la meilleure comédie?


    Rémi Bezançon: Peut-être l'Académie aurait-elle du remettre à Dany Boon un César d'honneur rapport aux 20 millions d'entrées, histoire de désarmorcer les non-nominations des Chtis qui semblaient assez évidentes. Ça aurait évité toutes ces histoires assez minables...

    ITMFC: Ces nominations ont-elles d'ores et déjà changé quelque chose  et facilité vos  projets ?

    Rémi Bezançon: Non. Avant la sortie du Premier Jour, j'étais déjà sur l'écriture du suivant, l'adaptation d'"Un heureux événement" d'Eliette Abecassis.


    ITMFC: Si vous aviez une baguette magique, ou disons à défaut un César magique, quels seraient pour vous le casting et le film idéal  (même
    totalement utopiques)?


    Rémi Bezançon: Water Music, d'après T.C. Boyle, avec Johnny Depp et Leonardo Di Caprio.


    ITMFC:  Y a-t-il un film en particulier qui a déclenché votre envie de faire du cinéma ?

    Rémi Bezançon: Il était une fois dans l'ouest.


    ITMFC: Si vous deviez choisir un acteur, une actrice, un réalisateur en tête de votre panthéon cinématographique, quels seraient-ils ?


    Rémi Bezançon: Marcello Mastrioani
    Isabelle Adjani
    Stanley Kubrick


    ITMFC:  Quel film de ce début 2009 recommanderiez-vous aux lecteurs d' « In the mood for cinema » ?

    Rémi Bezançon: Le Premier Jour du Reste de ta Vie! Eh oui, il est encore à l'affiche 31 semaines après sa sortie!!
    ;-)

    BANDE-ANNONCE ET EXTRAITS:

  • NOUVELLE RUBRIQUE- Un peu de lecture : une nouvelle se déroulant dans le cadre du Festival de Cannes

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    Aujourd’hui, je vous propose une nouvelle rubrique pour agrémenter différemment ce blog, et pour évoquer le Festival de Cannes de manière plus originale qu’en rédigeant une simple note. Je vous propose en effet une nouvelle que j’ai écrite l’année dernière et qui se déroule dans le cadre de ce festival.

    Chaque année, l’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art et Essai) organise un concours de nouvelles dans le cadre de l’Opération « Lire en fête » (dont j’ai lu qu’elle ne serait vraisemblablement exceptionnellement pas renouvelée cette année. Dommage…). Ces nouvelles doivent avoir pour thème le cinéma. Trois de mes nouvelles ont été finalistes de ce concours, lors d’éditions différentes.

    Ce n’est pas une de celles-ci que j’ai décidé de publier mais celle de la dernière édition du concours qui donc n’a pas été finaliste. Si j’ai choisi celle-ci, bien qu’elle soit donc potentiellement moins bonne que les autres, c’est parce que, l’écriture étant toujours une ambivalente mise à nu, cette nouvelle m’est sans doute plus éloignée que d'autres (si ce n’est que chaque année mon anniversaire se déroule aussi pendant le festival de Cannes) et qu’il m’est donc plus facile de vous la livrer, qu’elle s’inscrit  dans la thématique de ce blog et que le thème imposé cette année-là, en plus du cinéma, était la jeunesse, thème abordé plusieurs fois ces derniers jours.

    La dernière contrainte, en plus des thèmes du cinéma et de la jeunesse, était enfin la longueur qui ne devait pas dépasser 10 pages, longueur maximale atteinte par cette nouvelle.

     Il se pourrait que je renouvèle cet exercice de temps à autre, peut-être la prochaine sera-t-elle une nouvelle qui se déroule dans le cadre du Festival de Cannes (Encore ! Mais à condition que je la retrouve !), thème imposé d’un concours organisé par Arte en 2002 dont j’avais remporté le premier prix, à moins que je ne vous demande de m’imposer un thème ou que je ne mette en ligne d’autres nouvelles sans lien avec le cinéma, en ayant un certain stock ?  A voir…

    Cette nouvelle n’a d’autre prétention que de raconter une petite histoire dans le cadre du Festival de Cannes. Elle est entièrement fictive, à l’exception du cadre spatio-temporel, évidemment bien réel. Toute  ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait donc une pure coïncidence… (Cliquez sur « Lire la suite » pour pouvoir lire ma nouvelle.)

     Bonne lecture « in the mood for Cannes ».

     Sandra.M

    Lire la suite

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