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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 560

  • Festival de l’expression sur internet : pourquoi et comment voter pour soutenir « In the mood for cinema » !

    301372839.jpgVous êtes chaque jour de plus en plus nombreux à lire quotidiennement « In the mood for cinema » (actuellement environ 500 par jour), ce dont, bien entendu, je me réjouis, et plus ponctuellement vous êtes également très nombreux à lire mes deux autres blogs créés plus récemment : « In the mood for Cannes » (créé à l’occasion du 60ème Festival de Cannes en 2007, et consacré aux Festivals de Cannes 2007 et 2008) et « In the mood for Deauville » (créé pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, et consacré aux éditions précédentes et futures de ce festival ainsi qu’au Festival du Film Asiatique de Deauville).

     Je ne pouvais donc pas ne pas participer au Festival de l’expression sur internet… , catégorie "Blog passions".

                                                                     Pourquoi et comment voter pour ce(s) blog(s) ?

    Que vous soyez lecteur occasionnel ou fidèle (de l’un ou de plusieurs de mes blogs), que vous connaissiez le blog « In the mood for cinema » depuis sa création en novembre 2004 et même mes précédents blogs, ou que vous le découvriez simplement maintenant à l’occasion de ce concours, si vous l’appréciez,  et si vous souhaitez qu’il en soit récompensé, alors je vous invite à voter

    Ainsi, à l’occasion du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville tout particulièrement,  vous avez été très nombreux à venir me faire part de votre enthousiasme pour ces blogs, j’en ai été très touchée et je le serai également si vous prenez 2 secondes  pour voter pour ce blog, je vous en remercie d’avance même si je sais que vous êtes actuellement très sollicités, électoralement parlant. Vous avez jusqu’au 31 Mars à minuit pour voter.

    Afin que mes 3 blogs ne se fassent pas concurrence, je vous invite, soit à voter pour les 3, soit, si vous ne votez que pour un seul, à voter prioritairement pour "In the mood for cinema". C'est très simple:

    -POUR VOTER POUR "IN THE MOOD FOR CINEMA": cliquez ici (puis, une fois sur la page sur "Blog passions" en bas de page puis  cliquez sur la fiche détaillé d' "In the mood for cinema" puis sur "Voter pour In the mood for cinema", en bas de page)

    -POUR VOTER POUR "IN THE MOOD FOR DEAUVILLE", cliquez ici (puis une fois sur la page  cliquez sur "Blog passions" en bas de page puis cliquez sur la fiche détaillée d'In the mood for Deauville puis sur  "Voter pour  In the mood for Deauville")

    -Pour voter pour "In the mood for Cannes", cliquez ici (puis, une fois sur la page, cliquez sur "Blog passions" en bas de page puis cliquez sur  la fiche détaillée d'In the mood for Cannes puis cliquez sur  "Voter pour In the mood for Cannes")

                                           Quel est le principe du concours et du Festival de l’expression sur internet, à Romans ?

    « En février 2007, le premier festival de Romans a récompensé 27 amateurs dans 9 catégories artistiques. Des lauréats sélectionnés parmi 2000 candidats dont le point commun était d’utiliser Internet pour s’exprimer et mettre en ligne des créations originales.  Les 18, 19 et 20 avril 2008, le festival de Romans ouvrira sa deuxième édition et relèvera une nouvelle fois le défi de déceler les meilleurs talents du web. Plus de catégories, plus d’événements dans la ville, plus de moyens de s’exprimer et de partager l’acte créatif, plus d’occasions de rencontrer les artistes dans leur univers, une organisation renforcée et une ambition décuplée feront de ce deuxième festival le rendez-vous unique de celles et ceux qui s’expriment sur Internet et qui veulent partager leur talent pour se faire connaître. » 

    La première sélection se basant uniquement sur les votes des internautes et donc en général ceux qui connaissaient le blog au préalable, ma sélection dépend donc uniquement de vous… N’hésitez donc pas à voter, ni à relayer l’information!

                                                                    Pourquoi ai-je créé ce blog, en 11.2004 ?

    Quand j’ai créé ce blog en novembre 2004 -il s’intitulait initialement « Mon festival du cinéma » et est devenu « In the mood for cinema » en 2006-, (un blog qui succédait ainsi à un autre sur blogspirit et à des sites internet sur wanadoo) je souhaitais avant tout partager ma passion immodérée pour le septième art qui n’a cessé de croître depuis lors mais aussi mes étranges et magnifiques expériences de jurée dans des festivals de cinéma, et plus tard de festivalière,  avec l’envie de partager et de dépeindre l’univers festivalier et cinématographique, de vous immerger à votre tour « in the mood for cinema ». Entre-temps, j’ai aussi commencé un nouveau parcours pour que ma passion devienne une profession.

     Je n’écris pas forcément tous les jours, intentionnellement, mais toujours au gré de mes coups de foudre cinématographiques, pour vous donner envie de découvrir des films, des cinéastes, ou même des cinématographies, et c’est à chaque fois un immense plaisir quand vous me dîtes qu’une critique vous y a incités.

     4 ans après la création de ce blog, 268 notes plus tard (seulement sur « In the mood for cinema », sans compter « In the mood for Cannes » et « In the mood for Deauville »), après 15 festivals du cinéma américain, 7 festivals du film asiatique,  7 festivals de Cannes, 7 festivals de Dinard…et tant d’autres, la passion et l’envie de la partager sont intactes.  Et surtout, cela continue puisque je serai en direct des festivals du film Asiatique de Deauville, de Cannes et du Cinéma Américain de Deauville 2008 pour vous en parler sur mes différents blogs. Vous pouvez d’ailleurs d’ores et déjà trouver de nombreuses informations sur le Festival de Cannes 2008 sur « In the mood for Cannes » et sur le Festival du Film Asiatique de Deauville 2008 sur « In the mood for Deauville ».

     Vous pourrez également continuer à trouver les rubriques suivantes sur « In the mood for cinema » : In the mood for news (chaque semaine l’actualité cinématographique), des critiques de classiques du septième art, des critiques de films en avant-première, des reportages sur l’atmosphère des festivals de cinéma, de nombreuses informations pratiques sur les festivals, des résumés de conférences de presse, des vidéos et photos de festivals, des critiques littéraires, théâtrales ou de concerts toujours liées au septième art, des interviews écrites ( je devrais renouveler avec d’autres l’expérience initiée avec Bernard Blancan lors du Festival de Cannes 2007). D’ailleurs, pour cette dernière rubrique, les suggestions sont les bienvenues. A qui aimeriez-vous que je soumette un questionnaire cinématographique ? Je viens d’en soumettre un aux candidats PS, Modem, UMP à la Mairie de Paris. A suivre…

                                                          Dans quels médias a-t-il été question de mes différents blogs?

    Pour vous donner une idée, si vous ne connaissez pas ce blog, je vous invite à consulter la rubrique  «Le blog  In the mood for cinema dans les médias » et la rubrique « In the mood for Deauville dans les médias »  ainsi que la rubrique Editorial.  France Inter, France 5, Marianne et de nombreux journaux locaux comme Ouest-France en ont ainsi parlé. Ce blog a par ailleurs été classé parmi les « 70 blogs qui comptent » toutes catégories confondues, dans le Guide des Relations presse et de la communication 2007.

    J’ai également été chroniqueuse dans l’émission du Cercle  de Canal plus du 4 Mai 2007 à l’occasion de laquelle ce blog a été largement cité.

    J’écris également pour Agoravox et Orsérie, et je fais partie des observateurs amis du site internet de la chaîne de télévision France 24. Ce blog fait également partie de la sélective blogosphère TV5.

    J’en profite d’ailleurs pour lancer un appel : nombreux sont les sites internet à m’avoir contactée pour écrire pour eux. Même si je n’ai pour l’instant que rarement répondu positivement, privilégiant la liberté de ton et la qualité à la quantité,  j’aimerais beaucoup renouveler l’expérience radiophonique ou télévisée  (cf cette expérience précitée de chroniqueuse sur Canal plus, dans l’émission « Le Cercle » que j’aimerais beaucoup renouveler, ailleurs ) ou dans la presse papier, et éventuellement sur internet à condition que cela présente un intérêt supplémentaire par rapport à l’écriture sur ce blog.

     Pour moi l’écriture de cinéma (scénaristique) n’est pas incompatible et est même complémentaire de l’écriture ou de la parole sur le cinéma. Donc, n’hésitez pas à me contacter si vous êtes un Média intéressé par la chronique d’une passionnée de cinéma (mon cv cinématographique, en cliquant ici) qui connait l’Histoire du cinéma, qui a une expérience de 15 ans dans les plus grands festivals de cinéma et qui pourrait par exemple reprendre le ton qu’elle adopte sur ce blog, celui de chroniques guidées par l’enthousiasme mêlant récits d’ambiance de festivals et critiques cinématographiques, que ce soit de classiques ou de films récents.   (Oui, je parle désormais de moi-même à la troisième personne:-))

    J’en profite aussi pour préciser que je viens également de terminer l’écriture d’un roman lié au septième art pour lequel je vais commencer à rechercher un éditeur. Je n’en dirai évidemment pas plus sur ce blog, cette idée est paraît-il originale et je sais trop et à quel point une idée est volatile et facile à subtiliser.  Ce concours serait donc aussi pourquoi pas l’occasion de faire connaître ce projet.

    A bon(s) entendeur(s)… Pour me contacter : inthemoodforcinema@gmail.com

    Pourquoi ne pas laisser vos commentaires ?

    Enfin, je profite de ce concours pour vous inciter à prendre la parole dans les commentaires : votre avis sur ce blog, sur les améliorations à apporter, vos critiques, vos revendications… Certains d’entre vous, lors de mes pérégrinations festivalières, m’ont aussi dit qu’ils n’osaient pas laisser de commentaires, ou m’ont dit qu’ils le feraient sans oser par la suite. Mais ce blog est aussi là pour créer le débat, et un commentaire y contribue évidemment, alors n’hésitez pas !

     En attendant, n’oubliez pas de « plonger in the mood for cinema » , un peu, beaucoup, passionnément et même à la folie car n’oubliez pas la devise de ce blog empruntée à Saint-Augustin : « Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion ».

    Cinématographiquement, festivalièrement et passionnément vôtre.

    Sandra.M

  • In the mood for news 20 : l’actualité cinématographique de la semaine du 27 février 2008

    Cette semaine, je vous propose une version plus brève que d'habitude d’ « in the mood for news », les principaux évènements cinématographiques de la semaine s’étant vus consacrer des articles entiers.

     Je vous invite donc à lire mes articles ci-dessous pour connaître les palmarès des César et des Oscars 2008  dans leur intégralité ainsi que mes commentaires sur ceux-ci.

    Films à l'affiche cette semaine

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    Je n’ai pour le moment vu aucun des films à l’affiche cette semaine. Signalons la sortie de « There will be blood » de Paul Thomas Anderson pour lequel Daniel Day Lewis a reçu l’Oscar d’interprétation masculine. Je ne manquerai donc pas d’aller le voir et de vous en faire la critique sur ces pages.

    Signalons également que, après une sortie uniquement pour les habitants du Nord, le film de Dany Boon sort cette semaine sur tout le territoire.

    “There Will Be Blood”

    Drame réalisé par Paul Thomas Anderson-Avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Kevin J. O'Connor-Durée : 2h38

    Au sud des États-Unis du début du XXe siècle, un ouvrier pauvre cherche à devenir un magnat du pétrole.

     « The Mist »

    Film d’horreur, thriller réalisé par Frank Darabont-Avec Thomas Jane, Marcia Gay Harden, Andre Braugher-Durée : 2h00

    Après une énorme tempête, une poignée de survivants, enfermés dans un supermarché, doivent affronter une épaisse brume de laquelle surgissent des monstres tentaculaires.

      « Bienvenue chez les Ch'tis »

    Comédie réalisée par Dany Boon- Avec Kad Merad, Dany Boon, Zoé Felix-Durée : 1h46

    Un employé des Postes cherche à se faire muter sur la côte d'Azur, mais se retrouve dans une petite ville du Nord de la France.

    «  Taken »

    Film d’action, Thriller réalisé par Pierre Morel-Avec Liam Neeson, Famke Janssen, Maggie Grace-Durée : 1h34

    Un homme assiste à l'enlèvement de sa fille. Ex agent des services secrets, il n'a que quelques heures pour la sauver.

    « Coupable »

    Drame, policier réalisé par Laetitia Masson-Avec Jérémie Renier, Hélène Fillières, Denis Podalydès-Durée : 1h47

    Un avocat ordinaire accepte de défendre une femme soupçonné d'avoir tué son mari. Il va découvrir que l'affaire cache bien des mystères.

     « Sans plus attendre »

    Comédie dramatique réalisée par Rob Reiner-Avec Jack Nicholson, Morgan Freeman, Sean Hayes-Durée : 1h36

    Deux hommes décident de réaliser tous leurs rêves inaccomplis avant de mourir.

    «  La Ronde de nuit »

    Drame, Historique, Biopic réalisé par Peter Greenaway-Avec Martin Freeman, Emily Holmes, Michael Teigen- Durée : 2h05

    Le destin du peintre Rembrandt et la controverse qui a entourée la réalisation de son ouvre la plus fameuse : La Ronde de nuit »

    « John John »

    Drame  réalisé  par Brillante Mendoza-Avec Cherry Pie Picache, Eugene Domingo, Jiro Manio-Durée : 1h38

    Les dernières heures passées entre un petit garçon orphelin et le couple philippin chargé de sa garde provisoire, avant que l'enfant ne soit adopté par des américains...

    «  Desert Dream »

    Drame réalisé par Lu Zhang-Avec Bakchul, Osor Bat-Ulzii, Bayasgalan-Durée : 2h08

    Un homme qui vit seul dans une région mongole désertique accueille une réfugiée Nord-Coréenne et son fils.

     « Algérie, histoires à ne pas dire... »

    Documentaire réalisé par Jean-Pierre Lledo-Avec Aziz Mouats, Katiba Hocine, Hamid Bouhrour-Durée : 2h40

    Quatre algériens en quête d'une vérité sur leur propre vie reviennent sur les dernières années de la guerre d'Algérie, de 1955 à 1962.

  • 80ème cérémonie des Oscars: le cinéma français à l'honneur

    300770166.jpgOui, je l’avoue de nouveau: je n’ai pas été emballée par « La Môme » (voir ici)d’Olivier Dahan, et j’aurais préféré que le cinéma français soit à l’honneur pour un autre film, mais je ne peux néanmoins m’empêcher de me réjouir que notre cinéma, celui qui a le devoir de faire le meilleur cinéma au monde pour reprendre les propos de Roberto Benigni aux César, soit ainsi le "héros" de cette 80ème cérémonie des Oscars, que Marion Cotillard ait reçu l’Oscar de la meilleure actrice (après un César, un Golden Globe et un Bafta pour ce même rôle d'Edith Piaf! Elle devient ainsi la troisième française oscarisée après Simone Signoret pour "Les chemins de la haute ville" en 1960 et après Juliette Binoche-alors Oscar du meilleur second rôle- pour "Le Patient Anglais" en 1997) pour un film français, mais aussi  et peut-être surtout, que l’Oscar du meilleur court-métrage soit également attribué à un film français qui avait d’ailleurs déjà reçu le César  du meilleur court deux jours auparavant : « Le Mozart des Pickpockets » de Philippe Pollet-Villard .  Deux Oscars qui témoignent de la diversité de notre cinéma.

    « La Môme » sous son titre pour le cinéma américain « La vie en rose » a également reçu le prix du meilleur maquillage. Si je voulais être sarcastique (non, non, ce n’est pas mon genre), je ferais un commentaire et un parallèle mais je m’abstiendrai. Le talent de Marion Cotillard est incontestable, malgré toutes les outrances du film précité.

    Sur ses 10 nominations  ( dont 4 pour « le Scaphandre et le papillon » de Julian Schnabel qui n’a malheureusement récolté aucun Oscar ) le cinéma français est donc reparti avec 3 Oscars.

     Je me réjouis également pour « Once » dont la chanson a été récompensée, un film qui était en compétition au dernier Festival du Film Britannique de Dinard, et dont le concert en direct avait charmé tous les festivaliers (promis, la vidéo un de ces jours, sur le blog...)

    « No country for old men » est reparti grand vainqueur avec 4 Oscars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur pour les frères Coen.

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    « La vengeance dans la peau » dont le rythme trépidant tient beaucoup de sa mise en scène mais aussi de son montage a reçu trois trophées techniques. (meilleur montage son, meilleur mixage son, meilleur montage)

    L’Oscar du meilleur film en langue étrangère est revenu à l’Autrichien « Stefan Ruzowitzky » pour « Les Faussaires ».

    Je suis évidemment déçue que « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » d'Andrew Dominik qui reste pour moi le meilleur film américain de l’année 2007 (en précisant néanmoins que je n’ai pas encore vu « There will be blood")et que je continue à défendre quoiqu’ « on » en dise, n'ait rien obtenu et que Casey Affleck n'ait pas obtenu l'Oscar du meilleur second rôle, et que la photographie qui y est absolument exceptionnelle n'ait pas non plus été récompensée…

    Pour le reste je vous laisse découvrir l'intégralité du palmarès ci-dessous:

    Intégralité du Palmarès de la 80ème cérémonie des Oscars:

    Meilleur acteur 

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    Daniel Day-Lewis - There Will Be Blood

    Meilleur acteur, second rôle

    Javier Bardem - No Country for Old Men

    Meilleure actrice

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    Marion Cotillard - La Vie en Rose

    Meilleure actrice, second rôle

    Tilda Swinton - Michael Clayton

    Meilleur film d'animation

    Ratatouille

    Meilleure direction artistique

    Sweeney Todd The Demon Barber of Fleet Street

    Meilleur direction photo

    No Country for Old Men

    Meilleurs costumes

    Elizabeth: The Golden Age

    Meilleur réalisateur

    Joel et Ethan Coen, No Country for Old Men

    Meilleur documentaire

    Taxi to the Dark Side

    Meilleur documentaire, court-métrage

    Freeheld

    Meilleur montage

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    The Bourne Ultimatum

    Meilleur film étranger

    The Counterfeiters (Les Faussaires) Austria

    Meilleur maquillage

    La Vie en Rose

    Meilleur musique de film

    Dario Marianelli, Atonement

    Meilleure chanson originale pour un film

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    Falling Slowly dans le film Once; Glen Hansard et Marketa Irglova

    Meilleur film

    No Country for Old Men

    Meilleur film d'animation, court-métrage

    Peter & the Wolf

    Meilleur court-métrage

    Le Mozart des Pickpockets

    Meilleur montage sonore

    The Bourne Ultimatum

    Meilleure sonorisation

    The Bourne Ultimatum

    Meilleurs effets visuels

    The Golden Compass

    Meilleure adaptation de scénario

    No Country for Old Men

    Meilleur scénario original

    Juno

  • « Paris » de Cédric Klapisch : fenêtre ouverte sur la vie

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    Moi que Paris fascine, émerveille, éblouit, intrigue toujours autant, ville lumière parfois sombre, inquiétante ou majestueusement mélancolique, dans laquelle je déambule inlassablement rêveusement à imaginer toutes les histoires qu’elle recèle ou que ses habitants véhiculent, moi qui, comme tout Parisien, d’adoption ou non, ai mon Paris idéal, idéalisé probablement aussi, quelque part sur la rive gauche, entre les Bouquinistes des Quais de Seine et la fontaine Médicis du Luxembourg,  j’en attendais évidemment beaucoup de ce pari audacieux : celui d’intituler immodestement un film Paris et de consacrer un film à cette ville mythique. Claude Lelouch avait voulu célébrer les Parisiens dans le film éponyme et c’est aussi aux destins qui tissent leurs toiles dans Paris que s’intéresse Cédric Klapisch dans ce film choral, sublimant et confrontant l’éphémère dans la ville éternelle. Des destins d’abord présentés comme autant de quartiers épars. Des destins vus ou entrevus ou même imaginés peut-être par Pierre (Romain Duris) qui, atteint d’une maladie cardiaque, ne sachant pas s’il va survivre, porte un regard neuf et différent sur Paris et ceux qui s’y croisent, s’y manquent, du haut de son balcon démiurgique qui surplombe la capitale. Chacun devient le héros des histoires qu’il s’invente, sorte de double de Klapisch scénariste car que fait d’autre le scénariste que de faire des gens qu’il croise, connaît ou devine, les héros d’histoires qu’il s’invente ?

    56b44edd7f3bbd91f43fb5d03fad07a7.jpg Dans son Paris à lui se trouvent des personnages dont les définitions ressemblent parfois à des pléonasmes : il y a des maraîchers amoureux (Albert Dupontel, Julie Ferrier, Gilles Lellouche, Zinedine Soualem), une boulangère dont le sourire commercial dissimule à peine ses lieux communs et préjugés (Karin Viard), une assistante sociale en mal d’amour(Juliette Binoche), un architecte « trop normal » (François Cluzet), un SDF malmené, un prof de fac en pleine crise existentielle (Fabrice Luchini) amoureux d’une étudiante (Mélanie Laurent), une mannequin superficielle (Audrey Marnay), un clandestin camerounais qui rêve de l’image d’Epinal de Paris, là-bas, si loin… Rien ne les rassemble a priori si ce n’est cette ville, les ramifications du destin, telles des lignes de métro qui de toute façon finissent en un même point : le cœur. Tous les chemins mènent au cœur de Paris. Le cœur, justement, celui qui menace de lâcher à tout instant, cœur de Pierre. L’éphémère face à l’éternel. L’insignifiant face à l’essentiel. La vie face à la mort. La ville vue par le prisme d’un condamné à mort : une ville dont le cœur bat, insouciante, une ville qui vibre, qui danse, une ville de tous les possibles, une ville et une vie où rien n’empêche personne de « donner une chance au hasard », de faire valser les fils du destin comme il le fait du haut de son balcon.

    Peut-être vous direz-vous qu’il s’agit là d’un énième film choral parisianiste. Et vous auriez tort. Klapisch a un ton et surtout un regard sensibles et particuliers qui font de chaque instant des moments imprévus qui arrêtent le temps, suspendent les battements du cœur pour nous donner envie de saisir l’impalpable magie de l’instant de Paris, dans Paris, de profiter de l’instant, un instant où tout peut basculer : du rire aux larmes, de la vie à la mort, du sentiment d’éternité à celui de l’éphémère. Deux scènes en sont ainsi emblématiques reflétant l’ambivalence humaine que Klapisch, fin observateur, insuffle à ses personnages : une scène où Fabrice Luchini face à son psychanalyste interprété par Mauriche Bénichou passe de la désinvolture aux larmes, une scène où la maraîchère (Julie Ferrier)  passe en une fraction de seconde de la légèreté au malaise…et nous avec eux.

     Paris est aussi la cinquième collaboration de Cédric Klapisch avec Romain Duris (après « Le péril jeune », « Chacun cherche son chat », « L’Auberge espagnole », « Les poupées russes »), lequel Romain Duris incarnait également le personnage principal d’un autre film consacré à Paris « Dans Paris » de Christophe Honoré. Romain Duris nous fait oublier son personnage de Xavier dans "L'Auberge espagnole" et "Les Poupées russes" et il incarne ici avec beaucoup de retenue et de justesse ce danseur condamné à voir et imaginer la vie danser sous ses pieds immobilisés, sous son regard que l’imminence probable de la fin rend si clairvoyant. . C’est en effet aussi un film sur le regard, sur les « choses cachées derrière les choses », derrière le regard pressé et imprécis et catégorique du Parisien, de sa hauteur il voit ce que les autres ne savent plus regarder comme la dérision de l’involontaire cruauté d’assistants sociaux débordés par leur propre détresse qui ne voient plus celle des autres alors que c’est pourtant leur métier, ou l’égarement soudain d’un homme qui ne sait plus voir la détresse de son frère qu’il s’était toujours satisfait d’imaginer si heureux.

    2fa0c954086ed3f8f2bae4d11153ea08.jpg Karin Viard est parfaite dans le rôle de la boulangère en veste pied-de-poule et col roulé, avec ses bijoux et ses réflexions d’un autre âge, Fabrice Luchini aussi en historien amoureux égaré, Julie Ferrier aussi en maraîchère éprise de liberté, en fait il faudrait citer toute la distribution : François Cluzet,  Albert Dupontel, Zinedine Soualem, Mélanie Laurent, Juliette Binoche évidemment. Un casting impeccable, en tout cas une direction d’acteurs irréprochable.

    Des pléonasmes, des clichés sans doute mais pour mieux s’en départir ensuite ou pour apporter une dose de comédie salutaire (par le personnage de Karin Viard par exemple) dans cette histoire qui vous donnera envie de rire, pleurer, qui vous déstabilisera aussi, un melting pot émotionnel à l’image de Paris et de ses habitants.

    Certains ont dit ou diront que c’est là et seulement une image d’Epinal mais Cédric Klapisch, jamais dupe,  s’en moque en passant aux images virtuelles par exemple (et se moque ainsi de l'idée imaginaire, aseptisée de Paris), en faisant de Luchini un historien qui fait visiter la capitale de lieux méconnus en lieux touristiques par excellence, ou encore par le personnage du Camerounais qui balade avec lui cette image d’Epinal de Paris, au sens propre comme au sens figuré. Ou en nous montrant un chauffeur de taxi acariâtre (je vous assure, ce n’est pas qu’un cliché…), symbole d’un parisien mécontent. Certains encore (les mêmes, allez savoir) ont dit que ce film était trop déstructuré, au contraire : tout converge vers le même cœur, vers un même point, celui de Paris, celui de Pierre que sa maladie fait regarder et voir différemment les autres Parisiens dont il envie la possibilité de l’insouciance. Certains ont dit aussi que des personnages étaient « survolés » mais c’est le regard que Pierre porte sur eux : les imaginant plus ou moins bien et nous laissant aussi à nous la liberté d’’imaginer, de survoler leurs destins et Paris avec lui, bloqués dans notre fauteuil comme lui derrière sa fenêtre, prenant au sens propre l’expression « fenêtre ouverte sur le monde », sur la ville, sur la vie. Cette jubilatoire liberté laissée au spectateur  dans un cinéma condamné lui aussi à de plus en plus de conventions, de conformisme,  fait beaucoup de bien, cette responsabilisation et ce respect du spectateur, de son imaginaire aussi.

    Un film qui, par un montage astucieux,  nous parle d’ « histoires simples » et des « choses de la vie », de la vie trop pressée sur laquelle nous n’avons plus le temps de prendre de la hauteur pour en saisir le cœur, le sel de ses rencontres, d’histoires d’amours et de mort, célébrant la ville et la vie qu’elle incarne et contient, un film qui chante et danse la vie, qui  vous fera passer par un arc-en-ciel d’émotions, de lieux emblématiques et qui  vous procurera cette irrépressible envie de « donner une chance au hasard ». Alors n’attendez- plus un battement de cœur, prenez immédiatement un ticket pour Paris !

    Sandra.M

     

  • Palmarès des César 2008 :l’hommage à la diversité culturelle

    8a5f72b996ab9a625e4e51897eb3e09c.jpgAprès un hommage à Michel Serrault (avec un extrait de « Garde à vue » de Claude Miller), à Jean-Claude Brialy (avec un extrait du film  « Les Innocents » de Téchiné), à Jean-Pierre Cassel (avec un extrait des « Jeux de l’amour » de Philippe de Broca), Jean Rochefort, président de cette édition 2008 esquissait quelques pas de danse suivis de son inimitable rire tonitruant, non sans évoquer, au passage, pudiquement et sans les nommer, les trois monstres sacrés précités disparus au cours de l’année passée, mais aussi Ingrid Betancourt, donnant le ton de cette cérémonie, à la fois légère et sérieuse, décalée et élégante, saupoudrée de l’humour caustique  et savoureux d’Antoine de Caunes, de sa dérision et de son auto-dérision ainsi que de celles du président de cérémonie,  qui n’ont malheureusement pas toujours réussi à dérider l’assistance.

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    Cette 33ème cérémonie a été une belle démonstration de la diversité générationnelle mais surtout culturelle française c0c565657842c5385fb8376a25b42a4c.jpgsur laquelle Jeanne Moreau a d’ailleurs insisté (remettant  ainsi comme un flambeau le César d’honneur  que son partenaire du « Temps qui reste » de François Ozon, Melvil Poupaud, lui a remis, à Céline Sciamma, réalisatrice de « Naissance des pieuvres » lui donnant pour mission de le transmettre l’année suivante à un autre réalisateur d’un premier film), récompensant ainsi autant le cinéma plutôt dit d’auteur  avec « La graine et le mulet » d’Abdellatif Kechiche qui a reçu 4 César dits majeurs-un film dont je vous ai longuement parlé, ici - et un cinéma plus "populaire" et académique avec « La Môme » d’Olivier Dahan (qui a reçu 5 César dont surtout des César dits techniques –meilleur son, meilleur costume, meilleur décor, meilleure photo- et, sans surprise, le César d’interprétation féminine pour Marion Cotillard).

    En recevant son César d’honneur des mains de Fanny Ardant, et après l’avoir remerciée avec son enthousiasme et son exubérance habituels, Roberto Benigni rappelait que les Français ont inventé le cinéma, la « parole lumineuse », et rappelait notre devoir de « faire le plus grand cinéma du monde ». Il a dédié son César à Bergman et Antonioni disparus cette année et a réclamé une minute de silence en leur honneur, le silence réclamé par le bavard Roberto Benigni étant d’autant plus précieux…

    Jeanne Moreau a donc souligné la nécessité de la diversité culturelle et son amour du cinéma, « doux et amer, à l’image de la vie », et qui « nous entraîne bien loin de nous », elle a aussi insisté sur la baisse des subventions aux festivals, des aides aux salles de cinéma, et sur leur nécessité.

     L’éclectisme étant un des maîtres mots de cette cérémonie, c’est Michel Houellebecq qui, après quelques propos difficilement audibles et acerbes  sur les adaptations de ses propres romans,  a remis le César de la meilleure adaptation à « Persépolis ».

    L’émotion en retenue et élégance, comme à la cérémonie de clôture du Festival de Cannes 2007, est venue d’Alain Delon, et de son hommage à Romy Schneider, comme à Cannes, aussi,  Alain Delon qui a également remis le César d’interprétation féminine à Marion Cotillard saluant son talent tout en lui disant  malicieusement « s’y connaître en actrices ».

    C’est donc de nouveau Abdellatif Kechiche qui a reçu le César du meilleur film et du meilleur réalisateur et du meilleur scénario original pour « La graine et le mulet », des César qu’il avait déjà obtenus pour « L’esquive » en 2005. Hafsia Herzi a également obtenu le très mérité César du meilleur espoir féminin pour le même film (un César que Sara Forestier avait également obtenu pour « L’Esquive »). Abdellatif Kechiche a souligné le « sentiment de légitimité » que lui procuraient ces César, pour « un cinéma qui se risque à sa propre liberté ». Il a également remercié Claude Berri (tradition des César…), producteur de « La graine et le mulet » selon qui aucun metteur en scène n’a égalé Abdellatif Kechiche depuis Pialat.

     Je regrette que le sublime film de Claude Miller « Un secret » n’ait obtenu qu’un seul César, celui du meilleur second rôle féminin pour Julie Depardieu, laquelle avait déjà été récompensée du César du meilleur espoir et du meilleur second rôle en 2004.

    6d0876d6e1716a87065157f11bf57d3b.jpgSans surprise, Mathieu Amalric a reçu le César d’interprétation masculine face à des acteurs de nombreuses fois nommés et toujours repartis bredouille : Vincent Lindon, Jean-Pierre Marielle notamment. « Le scaphandre et le papillon » de Julian Schnabel a également été récompensé du César du meilleur montage.

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    Le remarquable documentaire de Barbet Schroeder dont je vous avais longuement parlé lors du dernier Festival de Cannes où il était présenté dans la section «Un Certain Regard, « L’avocat de la terreur » a été récompensé du César du meilleur documentaire. Barbet Schroeder a remercié celui qui l’appelle son « cher ennemi », Me Jacques Vergès « acteur et victime » de son film.

    43750051f2c043c29ece6ab11a34d30a.jpgDans un français impeccable, Florian Henckel Von Donnersmarck a remercié l’Académie pour son César du meilleur film étranger pour « La vie des autres » évoquant ses références françaises : Truffaut, Balzac, Racine, Molière, évoquant aussi son acteur principal « Ulrich Mühe » décédé depuis, affirmant que les bonnes critiques françaises l’ont apaisé.

    Le César du meilleur acteur dans un second rôle a été attribué à Sami Bouajila pour son rôle dans « Les Témoins » de Téchiné, Sami Bouajila déjà récompensé du prix d’interprétation à Cannes pour son rôle dans « Indigènes » de Rachid Bouchareb.

    C’est Laurent Stocker qui a obtenu le César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans « Ensemble c’est tout » (…de Claude Berri) face aux prometteurs Nicolas Cazalé, Grégoire Leprince-Ringuet, Johan Libéreau et Jocelyn Quivrin.

    Le César du meilleur premier film est revenu  à un film d’animation « Persépolis » et enfin celui  de la meilleure d51affd8492b4f149b62c43f5afbdfe6.jpgmusique aux « Chansons d’amour », seul César obtenu par le film de Christophe Honoré.

    Demain aura lieu la cérémonie des Oscars où le cinéma français pourrait bien de nouveau être à l’honneur non seulement avec les nominations de « La Môme » mais aussi celle du « Mozart des pickpockets» de Philippe Pollet-Villard, César du meilleur court-métrage également nommé aux Oscars. A suivre…

    Récapitulatif :

    Meilleur film : « La graine et le mulet » d’Abdellatif Kechiche

    Meilleur réalisateur : Abdellatif Kechiche

    Meilleure actrice : Marion Cotillard pour « La Môme »

    Meilleur acteur :Mathieu Amalric pour « Le scaphandre et le papillon »

    Meilleur second rôle féminin : « Julie Depardieu » pour « Un secret »

    Meilleure musique : « Les chansons d’amour »

    Meilleur photo : « La Môme »

    Meilleur son : « La Môme »

    Meilleurs costumes : « La Môme »

    Meilleur décor : « La Môme »

    Meilleur premier film : « Persépolis » de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi

    Meilleure adaptation : « Persépolis »

    Meilleur film étranger : « La vie des autres » de Florian Henckel von Donnersmarck

    Meilleur documentaire : « L’avocat de la terreur » de Barbet Schroeder

    Meilleur montage : « Le scaphandre et le papillon »

    Meilleur second rôle masculin : Sami Bouajila (« Les Témoins »)

    Meilleur espoir masculin : Laurent Stocker pour « Ensemble c’est tout »

    Meilleur scénario original : « La graine et le mulet » d’Abdellatif Kechiche

    Meilleur court-métrage : Le Mozart des pickpockets » de Philippe Pollet Villard

    César d’honneur : Jeanne Moreau et Roberto Benigni

    César d’honneur posthume : Romy Schneider

    Sandra.M

  • In the mood for news 19: actualité cinématographique de la semaine du 20 février 2008

    César 2008

    1b0ead199df1ec69c0ebacae4a3141ed.jpgLes César dévoileront leur palmarès ce soir, à 21H, en clair, sur Canal plus, lors d’une cérémonie présidée par Jean Rochefort, présentée par Antoine de Caunes.

    Je vous invite à relire mon article consacré aux César sur lequel figure le détail de toutes les nominations, et à partir duquel vous pourrez accéder à mes critiques des films en sélection, ainsi qu'à mon propre choix quant au palmarès.

     Je vous invite également à consulter le blog de Canal plus entièrement consacré à la cérémonie.

    Demain, vous pourrez lire ici le détail du palmarès. Je vous invite également à faire part de vos pronostics et/ou choix...

    Oscars 2008

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    Le 24 février, ce sont les Oscars qui dévoileront leur palmarès que vous pourrez également retrouver ici. En attendant, je vous invite à lire mon article consacré aux nominations.

    Les 10  films à l’affiche cette semaine

    Je n’ai encore vu aucun de ces films mais vous pourrez très prochainement lire ma critique de « Paris » de Cédric Klapisch.

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      « L'ÉTAT DU MONDE »  -Réalisé par Chantal Akerman  -Avec Jenjira Jansuda, Sakda Kaewbuadee, Babu Santana, José Alberto Silva, Lucinda Tavares, 

    Genre : Programme de courts métrages | Durée : 01h45min 

    « REDACTED »  -Réalisé par Brian De Palma 

    Avec Daniel Stewart Sherman, Kel O'Neill, Rob Devaney, Izzy Diaz, Ty Jones, 

    Genre : Drame, Film de guerre | Durée : 01h30min 

      « LA FAMILLE SAVAGE »  -Réalisé par Tamara Jenkins 

    Avec Philip Bosco, Peter Friedman, Laura Linney, Philip Seymour Hoffman, David Zayas, Gbenga Akinnagbe, 

    Genre : Comédie dramatique | Durée : 01h53min 

    «   LE CAHIER »  Réalisé par Hana Makhmalbaf 

    Avec Nikbakht Noruz, Abdolali Hoseinali, Abbas Alijome, 

    Genre : Drame | Durée : 01h21min 

    «  UN CHÂTEAU EN Espagne »  -Réalisé par Isabelle Doval 

    Avec Angela Molina, Anne Brochet, Lluis Homar, Stéphane Freiss, Jean Senejoux, Martin Jobert, 

    Genre : Comédie dramatique | Durée : 01h33min 

     «  PARIS »  -Réalisé par Cédric Klapisch 

    Avec Fabrice Luchini, Romain Duris, Juliette Binoche, Albert Dupontel, François Cluzet, 

    Genre : Comédie dramatique | Durée : 02h10min 

     « JUMPER »  Réalisé par Doug Liman 

    Avec Diane Lane, Jamie Bell, Hayden Christensen, Rachel Bilson, Samuel L. Jackson, 

    Genre : Action, Science-fiction | Durée : 01h35min 

      « LE VOYAGE À PANAMA » - Réalisé par Martin Otevrel 

    Genre : Animation | Durée : 01h15min 

     «  UNE ÉTOILE EST NÉE » Réalisé par George Cukor 

    Avec Judy Garland, Jack Carson, Amanda Blake, Tommy Noonan, Lucy Marlowe, James Mason, Charles Bickford, 

    Genre : Drame | Durée : 2h49min 

    «  PRINCE VAILLANT »  Réalisé par Henry Hathaway  -Avec Sterling Hayden, Donald Crisp, Janet Leigh, Debra Paget, Robert Wagner, James Mason, 

    Genre : Aventure | Durée : 1h40min 

    Palmarès de la 58ème édition de la Berlinale

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    Our d’Or - Meilleur Film : Tropa de Elite – "The Elite Squad" de José Padilha
    Ours d’Argent - Grand Prix du Jury : "Standard Operating Procedure" de Errol Morris
    Ours d’Argent - Meilleur Réalisateur : Paul Thomas Anderson pour "There Will Be Blood"
    Ours d’Argent – Prix d’Interprétation Féminine: Sally Hawking pour "Happy-Go-Lucky "
    Ours d’Argent – Prix d’Interprétation Masculine : Reza Najie pour "Avaze Gonjeskh-ha" – The Song of Sparrows de Majid Majidi
    Ours d’Argent – Meilleure Contribution Artistique : Jonny Greenwood pour la musique de "There Will Be Blood" de Paul Thomas Anderson
    Ours d’Argent - Meilleur Scénario: Wang Xiaoshuai pour "Zuo You "–" In Love we trust"
    Prix Alfred Bauer – fondateur du festival - pour un film qui ouvre de nouvelles perspectives dans l’art cinématographique: "Lake Tahoe" de Fernando Eimbcke

    Palmarès des étoiles  d'or du cinéma français

    eef3265f2819447b5887274dcefc2d89.jpgPour la 9ème édition la presse française dévoilait son palmarès de l’année cinématographique 2007 avec ses « étoiles d’or ».  (Site officiel : http://www.etoilesducinema.fr )

    Jeanne Moreau qui recevra un César d’honneur ce soir a également reçu une « étoile d’or d’honneur ».

     La presse a largement récompensé « La graine et le mulet » d’Abdellatif Kechiche. En sera-t-il de même pour les professionnels ce soir aux César ? A suivre, ce soir, sur Canal plus, puis à lire sur « In the mood for cinema ».

    Etoile d'Or du Film

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    "La Graine et le mulet" (Abdellatif Kechiche)

    Etoile d'Or du Réalisateur

    Abdellatif Kechiche ("La Graine et le mulet")

    Etoile d'Or du Scénario

    "La Graine et le mulet" (Abdellatif Kechiche)

    Etoile d'Or du Premier Film

    "Persepolis" (Marjane Satrapi)

    "Persepolis" (Vincent Paronnaud)

    Etoile d'Or du Documentaire

    "L'Avocat de la terreur" (Barbet Schroeder)

    Etoile d'Or du 1er Rôle féminin

    Isabelle Carré ("Anna M.")

    Marion Cotillard ("La Môme")

    Etoile d'Or du 1er Rôle masculin

    Mathieu Amalric ("Le Scaphandre et le papillon")

    Etoile d'Or de la Révélation féminine

    Hafsia Herzi ("La Graine et le mulet")

    Etoile d'Or de la Révélation masculine

    Jocelyn Quivrin ("99 F")

    Andy Gillet ("Les Amours d'Astrée et de Céladon")

    Etoile d'Or du Compositeur de musique originale

    "Les Chansons d'amour" (Alex Beaupain)

    Etoile d'Or du Producteur

    Jérôme Seydoux

    Etoile d'Or du Distributeur

    François Ivernel

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    Pendant toute la journée du 17 et du 18 février l’Espace Pierre Cardin, où eut lieu la remise des Etoiles d’or, a également été le théâtre de conférences et notamment d’une instructive Master Class sur la place du lieu dans l’écriture du scénario, avec Olivier Lorelle (président de l’UGS et notamment scénariste d’ « Indigènes » de Rachid Bouchareb), Jérôme Soubeyrand( ancien président de l’UGS et notamment scénariste de « Tout pour plaire ») et Guillaume Laurant (notamment scénariste d’ « Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet). Quelle étrange sensation pour moi de me retrouver dans cette salle, et de surcroît pour une master class sur le scénario, 10 ans après, presque jour pour jour,  ma participation au jury jeunes du Festival de Paris dont une partie des projections se déroulaient alors à l’Espace Pierre Cardin. Les yeux toujours remplis d’étoiles. D’or. Du septième art. 10 ans de pérégrinations pour que l’écriture, scénaristique ou autre, passion viscérale et insatiable,  s’assume et même se revendique comme un désir et une nécessité. 10 ans de rencontres cinématographiques, sur l’écran et pas seulement: passionnantes, parfois, improbables, souvent. 10 ans pour se retrouver dans cette même salle rouge, intime, éveilleuse de rêves, écrin de tant de souvenirs insolites, magiques, déterminants.

    57d85e861f51c8ba9ba00e9e5ffa8dbb.jpgLa semaine dernière, à la SACD, avait également lieu une rencontre sur l’adaptation b9aac7192cb9dacd8be0e38cf0ba71f1.jpgcinématographique. ( 4 conférences annuelles destinées aux auteurs sont organisées par le CNC et la SACD, la salle est très petite, il est donc recommandé de s’inscrire très tôt ; la prochaine rencontre aura pour thème « Quels tremplins pour la télévision pour les auteurs débutants », le 1er Avril, à 14H, au CNC). Lors de cette conférence Claude Miller et Philippe Grimbert ont évoqué leurs visions respectives de l’adaptation, Philippe Grimbert a souligné à quel point Claude Miller a « bien trahi » son œuvre pour l’adaptation d’ « Un secret » (dont je ne dirai jamais assez à quel point c’est une œuvre magnifique), tout en révélant qu’un casting de réalisateurs avait précédé ce choix. Il était d’ailleurs amusant de constater que lors de la masterclass à l’Espace Cardin, Guillaume Laurant a « commis » un lapsus révélateur en disant « adoption » et non « adaptation » à propos de « Je m’appelle Elisabeth » de Jean-Pierre Améris qu’il a ada(o)pté, alors que, à la SACD, quelques jours plus tôt Philippe Grimbert (auteur d’ « Un secret » mais aussi psychanalyste)  soulignait la fréquence et l’intérêt de ce lapsus chez les scénaristes.

    Le scénario, objet éphémère, superflu pour certains, nécessaire (pour d’autres, pour moi), ou même indispensable,   avec la grève des scénaristes américains (désormais terminée) et l’actuel combat des scénaristes français (et notamment de l’UGS) pour la reconnaissance d’un statut n’a jamais autant été au centre des débats…et c’est tant mieux ! Nous regarderons donc avec d’autant plus d'attention qui sera récompensé ce soir: qui de "La Môme", "La graine et le mulet" (mon propre choix), "2 days in Paris", "Molière" obtiendra le César du meilleur scénario original et si "Un secret" obtiendra le César de la meilleure adaptation, ce que je lui souhaite…

    Sandra.M

  • In the mood for news 18: l'actualité cinématographique de la semaine du 13 février 2008

                               Les sorties de la semaine du 13 Février 2008

    « Le Merveilleux Magasin de Mr. Magorium »-  Un film américain de Zach Helm avec Natalie Portman, Dustin Hoffman, Jason Bateman, Tokic Daniella, Dash Grundy, Ted Ludzik, Zach Mills, Rebecca Northan, Matt Baram, Paula Boudreau, et Jade Cohen -Genre : Fantastique - Durée : 1H30 mn

    « Benjamin Gates et le Livre des Secrets » -Un film américain de Jon Turteltaub avec Nicolas Cage, Diane Kruger, Ed Harris, Harvey Keitel, Jon Voight, Helen Mirren, Justin Bartha, Alicia Coppola, et Bruce Greenwood-Genre : Aventure - Durée : 2H08 mn

    e9987c2d6eab76397693c38f63ff5600.jpg« La Jeune fille et les loups »- Un film français de Gilles Legrand avec Laetitia Casta, Jean-Paul Rouve, Michel Galabru, Lorànt Deutsch, Stefano Accorsi, Urbain Cancelier, Jean-Michel Ribes, Damien Jouillerot, et Patrick Chesnais-Genre : Aventure - Durée : 1H50 mn

     « Notre univers impitoyable »- Un film français de Léa Fazer avec Alice Taglioni, Jocelyn Quivrin, Thierry Lhermitte, Scali Delpeyrat, Pascale Arbillot, Simon Taglioni, Eliot Pasqualon, Isabelle Petit-Jacques, et Julie Ferrier-Genre : Comédie - Durée : 1H27 mn

     « Max and Co » Un film français de Fredéric et Samuel Guillaume avec les voix de Lorànt Deutsch, Patrick Bouchitey, Micheline Dax, Virginie Efira, Sanseverino et Denis Podalydes-Genre : Animation - Durée : 1H16 mn

    « Capitaine Achab » Un film français de Philippe Ramos avec Denis Lavant, Jacques Bonnaffé, Bernard Blancan, Philippe Katerine, Dominique Blanc, Carlo Brandt, Lou Castel, Jean-François Stévenin, et Virgil Leclaire-Genre : Aventure - Durée : 1H40 mn

     « Le Limier » - Sleuth Un film américain de Kenneth Branagh avec Jude Law, Michael Caine, Alec Cawthorne, Eve Channing, et Harold Pinter-Genre : Thriller - Durée : 1H26 mn

    « Les Cerfs-volants de Kaboul »- Un film américain de Marc Forster avec Khalid Abdalla, Homayon Ershadi, Saïd Taghmaoui, Wali Razaqi, John Patrick Shulak, Donn Andrew Simmons, Zekeria Ebrahimi, Shaun Toub, et Nasser Memarzia-Genre : Drame - Durée : 2H02 mn

    « En avant, jeunesse »- Un film portugais de Pedro Costa avec Mario Ventura Medina, Vanda Duarte, Beatriz Duarte, Gustavo Sumpta, Antonio Semedo Nhurro, Paulo Nunes, Cila Cardoso, et Isabel Cardoso -Genre : Drame - Durée : 2H35 mn

    « Peur(s) du noir » -Animation.De Blutch, Charles Burns, Marie Caillou, Pierre di Sciullo, Richard McGuire, Lorenzo Mattoti -Avec Aure Atika, Arthur H.

    « Lotte, du village des inventeurs (Leiutajateküla Lotte) »- De Janno Pöldma, Heiki Ernits

    « 1, 2, 3... Léon ! »  -De Tali, Catherine Buffat, Jean-Luc Greco, Christa Moesker, Pierre-Luc Granjon, Pascal Le Notre

    0086aac800bbc4b0d249c7952bea6418.jpg"La Parole donnée" (O Pagador de Promessas) -De Anselmo Duarte-Avec Leonardo Vilar, Gloria Menezes

    « Le Dragon des mers - la dernière légende » (The Water Horse: Legend of the Deep) -De Jay Russell -Avec Emily Watson, Alex Etel

    « L'Audition »  De Luc Picard-Avec Luc Picard, Alexis Martin, un film qui fut projeté en compétition officielle du Festival d’Annonay 2007 où il a reçu le prix du public, mon « devoir de réserve » étant levé, j’admets que ce film n’était pas mon préféré, sa sortie témoigne néanmoins du rôle de découvreur de talents de ce festival exemplaire, les films projetés en compétition étant des premiers films sans distributeurs au moment de leur sélection, lequel festival d’Annonay vient de délivrer le palmarès de son édition 2008 (voir ci-dessous).

    Palmarès du Festival d’Annonay 2008

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    Grand Prix du Jury, Prix de la Ville d'Annonay

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    TEETH OF LOVE (Chine) de Zhuang Yuxin (Ce film était également en competition du Festival du Film Asiatique de Deauville 2007)

    Prix spécial du 25ème anniversaire

    SMALL GODS (Belgique) de Dimitri Karakatsanis

    Prix spécial du Jury

    FALAFEL (Liban) de Michel Kammoun

    Prix du Public

    L’ARIA SALATA (Italie) de Alessandro Angelini

    Prix des Lycéens

    TEETH OF LOVE (Chine) de Zhuang Yuxin

    Prix de la meilleure musique

    SMALL GODS (Belgique) de Dimitri Karakatsanis

    Palmarès des globes de Cristal 2008

    La France a aussi désormais ses "globes"non pas en or mais de cristal qui, comme leur grand frère américain, sont décernés par la presse. Aux Etats-Unis ces récompenses préfigurent les résultats des Oscars. en sera-t-il de même pour les Globes de Cristal avec les Césars? A suivre...

    Meilleur Film
    Persépolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

    Meilleur Actrice

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    Cécile de France dans Un Secret de Claude Miller

    Meilleur Acteur
    Romain Duris dans Molière de Laurent Tirard

    Meilleure Pièce de Théâtre 2007

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    Good Canary de Zach Helm, mise en scène par John Malkovitch

    Meilleur One Man Show
    Anne Roumanoff pour Anne a 20 ans

    Meilleur Spectacle de Danse
    Best of Maurice Béjart - l 'Amour ou la danse mise en scène de Maurice Béjart

    Meilleur Roman
    La stratégie des antilopes de Jean Hatzfeld

    Meilleure Bande Dessinée
    La vie secrète des jeunes de Riad Sattouf

    Meilleure interprète féminine
    Rose

    Meilleur interprète masculin
    Thomas Dutronc

    Meilleur Téléfilm
    René Bousquet ou le grand arrangement produit par Nelly Kafsky (Arte)

    Meilleur Documentaire
    Elle s'appelle Sabine de Sandrine Bonnaire (France 3)

    Meilleure Exposition
    Gustave Courbet au Grand Palais

    Meilleur Designer
    Arik Lévy

    Meilleur Créateur de Mode
    Alber Elbaz pour Lanvin

    Festival de Cannes 2008

    7084d719fd21e482891991773cf802a0.jpgVenant d’obtenir la confirmation de mon accréditation du Festival de Cannes 2008, je vous annonce d’ores et déjà que vous pourrez lire mon compte-rendu en direct du Festival dès l’ouverture sur mon autre blog « In the mood for Cannes » (http://inthemoodforcannes.hautetfort.com ), vous pouvez d'ores et déjà y lire de nombreuses informations pratiques et les informations concernant le Festival 2008 y seront publiées au fur et à mesure de leur annonce. J’en profite pour vous rappeler que vous avez jusqu’au 31 mars pour effectuer la demande d'une accréditation presse, jusqu'au 4 Avril pour l'accréditation festival et jusqu'au 30 Avril pour demander l'accréditation Marché du film. Vous pouvez également demander l'accréditation non professionnelle Cannes Cinéphiles jusqu'au 7 Mars 2008. Pour effectuer votre demande, rendez-vous sur le site officiel du festival: http://inthemoodforcannes.hautetfort.com

    Festival du Film Asiatique de Deauville 2008

    bca3c0ad3257d3f6fd30ea111f553317.jpgPatrice Chéreau présidera le jury du Festival du Film Asiatique de Deauville 2008 et Jan kounen présidera le jury Action Asia. Le Festival  aura lieu du 12 au 16 Mars 2008. Pour en savoir plus sur ce festival, rendez-vous sur mon blog consacré aux festivals de Deauville "In the mood for Deauville" (http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com )