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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 494

  • Avant-première - "L'Imaginarium du Docteur Parnassus" de Terry Gilliam

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    La semaine dernière, c'est dans les locaux de Metropolitan Films que j'ai eu la chance de voir « L'Imaginarium du Docteur Parnassus » en avant-première, une projection en petit comité suivie d'une rencontre passionnante avec le cinéaste retranscrite en vidéo sur inthemoodforcinema.com (cliquez ici pour voir les vidéos de la rencontre avec Terry Gilliam).

    Après Jean-Pierre Jeunet et son  Tire-Larigot, avec Terry Gilliam et son Imaginarium, me voilà embarquée pour le deuxième tour de manège de la semaine, les deux cinéastes ayant en commun des univers visuels particulièrement marqués et reconnaissables, et une imagination débordante.

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     Ce Docteur Parnassus-là et sa troupe voyagent de ville en ville dans leur roulotte d'un autre temps. Cet homme sans âge possède l'inestimable pouvoir de projeter les gens dans leur propre imaginaire, un fascinant voyage qui se conclut toujours par un choix déterminant. Suite à un pari gagné contre le diable, Parnassus devient éternel, mais par amour pour une femme, il demande la jeunesse en échange de son immortalité. Le diable accepta, à condition que le jour de ses seize ans, le premier des enfants de Parnassus à naître lui appartienne. La jeune Valentina atteindra l'âge fatidique dans quelques jours et le diable rôde. Dans une tentative désespérée pour sauver son unique enfant, Parnassus va à nouveau jouer avec le feu : le premier de lui ou du diable qui séduira cinq âmes aura gagné. Avec Percy, Anton et le mystérieux Tony surgi de nulle part, le docteur va se lancer dans une extraordinaire course contre la montre. Le diable a tous les pouvoirs mais Parnassus possède l'Imaginarium.

    Présenté hors compétition du dernier festival de Cannes, « L'Imaginarium du Docteur Parnassus » est d'abord le film dont on a parlé parce qu'il a été endeuillé par la disparition d'Heath Ledger, décédé en plein tournage, une disparition qui a paradoxalement nourri le film grâce à l'imagination du cinéaste (dont le synopsis ci-dessus témoigne qu'il regorge de bonnes idées), avec l'aide de trois acteurs (Colin Farrell, Jude Law, Johnny Depp) le remplaçant à tour de rôle et apportant ainsi un nouveau souffle et une autre dimension au film.

    L'imagination salvatrice. Dans la réalité comme dans la fiction donc.  Parce que c'est ce qu'est avant tout ce film : un hymne à l'imagination. Débordante. Précieuse. Rare. Protégée. Avec Terry Gilliam, l'imagination s'envole, les rêves sont une richesse inestimable et convoitée.  Pour y accéder il faut traverser le miroir. Miroir qui peut aussi bien refléter l'au-delà, les peurs et les fantasmes que nous y projetons que le propre visage du cinéaste qui se mire et se reconnaît dans ce marginal qui nous embarque dans une imagination échevelée. Qui rive nos yeux à l'écran, éblouis, lorsqu'ils traversent le miroir du moins, dans l'Imaginarium. Le reste du temps, c'est une frustration, les scènes s'étirant en longueur (mais après tout le rêve se mérite...) et le cinéaste semblant lui-même victime des débordements de sa propre imagination.

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    Malgré ces faiblesses scénaristiques, son univers féérique, foisonnant, fantaisiste, effrayant et fascinant suffit à nous embarquer du paradis aux abîmes de l'enfer. Ce film regorge d'idées visuelles et scénaristiques qui n'auraient été que plus époustouflantes si elles avaient été canalisées, mais après tout l'imagination ne se canalise pas forcément, dans l'univers de Terry Gilliam comme dans l'Imaginarium du Docteur Parnassus et c'est aussi ce qui fait leur charme. Peut-être est-ce là aussi sa manière de ne pas vendre son âme au diable (à l'industrie cinématographique).

    Il faut avant tout voir ce film comme une expérience cinématographique sensorielle, véritable ode à l'inventivité, à l'originalité, à la beauté singulière. Comment ne pas être envoûté par un film qui vous fait toucher les nuages, par une telle flamboyance poétique où le monde se dérobe sous vos pieds et le  dérobe à sa banalité !

    Avec ce film qui est issu d'un scénario original, Terry Gilliam ambitionnait de synthétiser tout ce qu'il avait fait jusqu'ici. C'est qui l'enrichit et l'alourdit à la fois ; l'enrichit d'idées et d'effervescence, l'alourdit pour les mêmes causes. Avec ce conte initiatique il n'ambitionnait pas seulement de nous faire voyager dans le temps, le paradis, l'enfer, l'imagination mais aussi de nous faire voir le monde avec un nouvel œil, selon notre propre imagination et pas seulement ce que nous disent les médias. Bref d'ouvrir l'œil et de regarder au-delà du miroir ou de cette fenêtre (et ce miroir !) ouvert sur le monde qu'est aussi l'écran de télévision.

     Et puis il y a les acteurs : la voix envoûtante de Tom Waits au service de ce personnage diabolique , la candeur et le teint de porcelaine de la prometteuse Lily Cole et Johnny Depp et Jude Law dont j'avoue avoir préféré les prestations à celles de Heath Ledger et Colin Farrell.

     Alors, si vous aussi avez envie de voir le monde féérique et ensorcelant qui se dissimule derrière le miroir, si comme moi vous vénérez le pouvoir inestimable de l'imagination grâce à laquelle « rien n'est définitif pas même la mort », il ne vous reste plus qu'à acheter votre ticket pour « L'Imaginarium » et à vous plonger dans ce bouillonnement visuel ! Peut-être que vous vous y égarerez un temps, mais je ne pense pas que vous le regretterez !

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  • What else? (George Clooney et John Malkovich)

    Oui, je sais, je sais: j'avais dit "pas de publicité sur inthemoodforcinema"! Mais celle-là, c'est davantage un court-métrage qu'une publicité et personne ne m'a demandé de la mettre en ligne. Je l'ai découverte hier soir, je l'ai trouvée très réussie et les deux petits nouveaux qui s'y essaient à la comédie très prometteurs ... Alors, en attendant de vous parler du dernier film de Terry Gilliam, de Charlie Chaplin, de Gorbatchev, de Jean-Laurent Cochet ces heures prochaines, je vous laisse avec George et John... (Et vous pouvez aussi revoir George Clooney sur inthemoodfordeauville lors de sa venue au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, en cliquant ici).

  • Les Toiles Enchantées: soutenez cette belle association très "in the mood for cinema"!

    toiles3.jpgUne fois n'est pas coutume. Aujourd'hui, je vais vous parler d'une association (et pas seulement aujourd'hui car je vous en reparlerai très certainement). Pas n'importe quelle association. Une association liée au cinéma dont j'ai entendu parler lors de divers évènements cinématographiques (notamment le Festival du Film Britannique de Dinard dont l'association est partenaire comme de nombreux autres festivals reconnus) et dont la preuve du rêve qu'elle apporte et de l'honnêteté n'est plus à faire. 

     Quand les enfants ne peuvent aller au cinéma, c'est au cinéma de se déplacer. Tel est le credo des Toiles Enchantées et son louable objectif. Je sais qu'en ces temps de crise, ce n'est pas forcément le moment pour vous solliciter mais j'espère que la présentation de l'association ci-dessous, et les vidéos jointes sauront vous convaincre d'apporter votre contribution (aussi modeste soit-elle). A défaut vous pouvez toujours relayer l'information par twitter, facebook, ...ou pigeon voyageur!

    Les Toiles Enchantées, c’est la magie du vrai cinéma grand écran qui se déplace dans les hôpitaux pour enfants et adolescents malades et handicapés.

    toiles2.jpgL’Association Les Toiles Enchantées, présidée par Alain Chabat, en sillonnant quotidiennement les routes de France depuis 1997, a ainsi pour vocation d’offrir gracieusement aux hôpitaux pédiatriques ainsi qu’aux centres de rééducation et de réadaptation pour enfants et adolescents malades et handicapés, des projections de films récents, au moment même de leur sortie en salle, voire parfois même en avant-première.

    Ces projections, souvent en présence d’acteurs et d’actrices ou du metteur en scène, sont effectuées à chaque fois avec du matériel professionnel, en 35mm, sur un écran géant monté pour l'occasion. Ainsi, plus d'une tonne de matériel est transportée et installée chaque jour par deux équipes de deux projectionnistes professionnels, afin de transformer une salle quelconque dans un établissement en une véritable salle de cinéma, avec un film à l'affiche, attendu par les jeunes. C'est un peu "Cinéma Paradiso" à l'hôpital !


    toiles1.jpgCes projections apportent aux enfants et adolescents malades ce sentiment d’évasion et de liberté dont ils ont tellement besoin. Avec Les Toiles Enchantées, le cinéma, le grand, se déplace dans les hôpitaux. Le vrai cinéma, c’est un pied de nez à la maladie, une fenêtre ouverte sur la vie. L'association met un point d’honneur à proposer une prestation de qualité équivalente à celle d’une salle de cinéma.


    Parallèlement, les Ateliers Cinéma organisés par Les Toiles Enchantées rencontrent un véritable succès. Ils permettent aux jeunes malades d’être tour à tour scénariste, metteur en scène, opérateur, acteur, monteur et réalisateur de leur propre film, sous la responsabilité de grands noms du 7ème art (Nils Tavernier, Isabelle Nanty, Benoît Cohen, etc) !

    Malgré le travail accompli, il reste encore tant à faire pour continuer à offrir la magie du cinéma aux enfants malades...
    -                répondre à la demande en progression constante de nombreux hôpitaux pédiatriques et centres spécialisés pour enfants et adolescents dans lesquels l'association n'est pas encore allé,  afin d’étendre l’action des Toiles Enchantées sur toute la France,
    -                augmenter le nombre annuel des projections dans les établissements déjà partenaires, afin de créer ainsi un véritable rendez-vous mensuel avec les jeunes malades…,
    -                mettre en place de nouveaux « Ateliers Cinéma » .
     
    Pour cela, l'association de besoin de votre soutien, afin de continuer à offrir la magie du 7ème art, aux quatre coins de la France, à tous les enfants et adolescents malades.
    Association Les Toiles Enchantées
    6, Boulevard Montmartre
    75009 Paris
    01 47 60 17 18

    mais ce dont a surtout besoin l'association c'est de dons alors cliquez sur le lien ci-dessous faire un don en ligne et télécharger directement votre reçu fiscal :
    http://les-toiles-enchantees.aiderenligne.fr/Nouvelles-Projections.html
     
    contact@lestoilesenchantees.com

    N'hésitez pas à faire un tour sur l'excellent site internet de l'association:
    http://www.lestoilesenchantees.com  et sur le Groupe Facebook des Toiles Enchantées auquel je vous encourage de vous inscrire: http://www.facebook.com/group.php?gid=69541731840&ref=ts

    Vous comprendrez aisément pourquoi j'ai eu envie de défendre cette association, et si vous n'êtes pas encore convaincus, allez faire un tour sur son site officiel et regardez les vidéos ci-dessous:

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  • 3ème Festival Européen des 4 écrans : prochainement en direct sur "In the mood for cinema"

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    Une nouveauté dans les festivals que vous pourrez suivre en direct sur inthemoodforcinema.com: la troisième édition du Festival Européen des 4 écrans qui aura lieu à Paris  les 18, 19 et 20 novembre prochain.

     Ce festival a été créé à l'initiative d'Hervé Chabalier, fondateur et président directeur général de Capa. Ce dernier a ainsi fondé le Festival européen des 4 écrans en 2007, "pour suivre au plus près et accompagner les bouleversements engendrés par la révolution numérique dans le secteur de l'audiovisuel et des médias."

      Au programme: une cinquantaine de films du réel, engagés et citoyens, produits pour le cinéma, la télévision, le web et le mobile; des conférences, des ateliers (pour lesquels il faut s'inscrire au préalable); des rencontres destinées aux professionnels, aux étudiants et aux passionnés d'image; une compétition "mobile"; une compétition web-films; une compétition de longs-métrages; une compétition "phone reporters".

    Bref, un festival qui prend en compte l'évolution du monde et des technologies et que je suis ravie de pouvoir prochainement vous faire vivre en direct. Je vous en parle plus longuement très prochainement!

    Informations pratiques: Le festival se déroule à la Bibliothèque François Mitterrand et au Mk2 Bibliothèque

    Site internet du festival: http://www.festival-4ecrans.eu/

    Blog du festival: http://www.festival-4ecrans.eu/blog.html

  • Ma nouvelle "Une nuit bleu myrtille" sélectionnée au concours Jean Lescure de l'AFCAE

    lescure.jpgJe viens d'apprendre que ma nouvelle "Une nuit bleu myrtille" que vous pouvez lire en cliquant ici  a été sélectionnée pour aller en finale du concours de nouvelles Jean Lescure organisée par l'AFCAE (Association Française des Cinémas d'Art et Essai), notamment en partenariat avec le CNC,  et être soumise au jury national!

     C'est ma troisième sélection (je précise à chaque fois avec des nouvelles différentes et des années différentes), espérons que celle-ci me permettra de remporter la finale, de gagner un séjour à Cannes et surtout un séjour d'écriture au Moulin d'Andé.

     A suivre sur inthemoodforcinema.com!

    Et dès que j'ai un peu plus de temps, j'en publie d'autres sur ce blog...

    Si vous connaissez d'autres concours de nouvelles ou d'écriture, n'hésitez pas à m'envoyer l'information à inthemoodforcinema@gmail.com .

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  • « Micmacs à Tire-Larigot » de Jean-Pierre Jeunet

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    Un film de Jean-Pierre Jeunet est toujours pour moi un rendez-vous à ne pas manquer depuis « Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain », probablement le film que j'ai revu le plus grand nombre de fois au cinéma l'année de sa sortie. « Micmacs à Tire-Larigot » étant (seulement) son 6ème film, l'attente était  à la hauteur de la rareté des films du cinéaste. Si cette histoire m'avait au départ laissée assez sceptique, la passion avec laquelle Jean-Pierre Jeunet en avait parlé lors de sa Master Class (vous pouvez en lire le récit en cliquant ici) avait fait voler en éclats toutes mes réserves. C'est donc avec les yeux écarquillés et l'impatience d'un enfant qui va faire son tour de manège favori que je me suis plongée à nouveau dans l'univers de Jean-Pierre Jeunet.

    Evidemment, comme toujours chez Jeunet, cela se déroule à Paris mais avant Paris il y a le désert marocain, là où une mine explose et tue un homme avant qu'une balle perdue, des années plus tard, vienne se loger dans le cerveau de son fils Bazil (Dany Boon). C'est alors une bande de chiffonniers aussi fantasques que leurs surnoms qui le recueille : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, par hasard, Bazil se trouve face au bâtiment des fabricants d'armes qui sont la cause de ses déboires. Avec l'aide de sa truculente bande, il décide de se venger.

     J'avoue qu'au départ, c'est avec délectation que je me suis replongée dans l'univers de Jeunet, totalement embarquée dans son royaume fantaisiste et poétique, son Paris à la fois désuet et intemporel, avec ses personnages attendrissants dont les particularités accumulées rendent les premières scènes de la joyeuse troupe irrésistibles. Et aussi farfelus soient-ils, Jeunet arrive à nous faire croire à leur existence, à nous immerger dans son univers, si reconnaissable et particulier, à rendre crédibles ces personnages joyeusement fêlés (dans les deux sens du terme) et burlesques, quelque part entre Keaton et Chaplin. Avec lui on peut tout croire : aux contorsionnistes dans les réfrigérateurs, aux robes qui dansent, et même que cette bande de joyeux lurons parvienne à mener la vie dure à une bande de marchands d'armes.

     J'ai lu ici et là qu'on reprochait à Jeunet de faire toujours la même chose... Un comble ! Moi, c'est justement pour cela que je l'apprécie. Pour cet univers qui n'appartient qu'à lui. Et avoir un univers reconnaissable en un seul plan est bien là la marque des grands cinéastes auxquels Jeunet appartient indéniablement.

     Et puis il y a la précision du décor, chaque objet semble avoir une âme, une histoire. Il y a Paris, aussi, toujours, une sorte de Paris souterrain qui ne laisse voir sa poésie qu'aux âmes rêveuses et égarées. Alors oui, c'est plein de bons sentiments,  d'une tendre innocence.  Et alors ? Non, décidément tout cela ne méritait pas ce lynchage.

     Oui, mais voilà, malgré tout cela, moi je suis comme les enfants, il faut qu'on me raconte une histoire ou à défaut que le tour de manège soit tellement époustouflant qu'il me fasse oublier qu'il n'y en a pas. Or, passée la première surprise et le plaisir de découvrir ces personnages, il faut bien admettre l'évidence : il n'y a pas de scénario. Jeunet et Laurant semblent s'être tellement concentrés sur leurs personnages, certes particulièrement bien dessinés, qu'ils ont oublié de leur faire vivre une histoire pour les embarquer dans une suite de saynètes abracadabrantesques et finalement ennuyeuses.

     Et puis il manque la rengaine entraînante de Yann Tiersen (remplacé ici par Raphaël Beau). Et la photographie n'est peut-être pas aussi éblouissante que celle à laquelle Jeunet nous avait habitués : c'est Tetsuo Nagata (La Chambre des officiers, La Môme...) qui s'en charge ici.

     Mais « Micmacs à Tire-Larigot » est aussi et avant tout un hommage au cinéma. En témoignent ces affiches de « Micmacs » plantés dans le décor, discrète mise en abyme pour nous signifier que le vrai héros, c'est finalement le cinéma. Il y a aussi ce très bel hommage au « Grand sommeil » d'Howard Hawks, ou encore à Tati avec cette scène de l'aéroport digne de « Playtime » sans parler de Dany Boon qui emprunte autant à Bourvil qu'à Chaplin et s'intègre merveilleusement à l'univers de Jeunet. (Marie-Julie Baup, sorte de petite sœur d'Amélie Poulain, et Julie Ferrier sont également remarquables).

     Mais malgré cela, quelqu'un qui m'emmène dans son bouillonnant univers, qui aime autant le cinéma, pour qui la poésie n'est pas un vilain mot, qui les aime tellement les mots justement (oui les dialogues sont très écrits, et alors, ils font mouche !) me ferait presque oublier cette dernière demi-heure où l'ennui a dominé et la déception face à autant de talent, de créativité, dé singularité gâchées par la faiblesse du scénario.

  • Avant-première du "Concert" au Châtelet: nouvelles vidéos

    Je vous ai déjà parlé de l'avant-première exceptionnelle du "Concert" de Radu Mihaileanu (en salles aujourd'hui), au théâtre du Châetelet, à laquelle inthemoodforcinema.com a eu la chance d'être invité.  Le scénariste du film a ainsi déclaré n'avoir  "jamais vu une avant-première pareille". 

     Cliquez ici pour lire ma critique du film, mon récit de la soirée et voir mes photos et vidéos de l'avant-première.

    Pour vivre cette soirée comme si vous y aviez assisté, je vous propose deux vidéos supplémentaires trouvées sur le blog des collègues et amis de Filmgeek également présents à cette soirée... même si, concernant la seconde vidéo, rien ne vaut la beauté majestueuse et envoûtante d'un orchestre en direct, et l'ensorcelant -et surtout ensorcelé- silence de ceux qui l'écoutent.



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