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Sean Penn

  • Critique de INTO THE WILD de Sean Penn ce soir à 20H45 sur Ciné + Emotion

    cinéma, critique, film, Into the wild, Sean Penn, télévision, cinéma, In the mood for cinema, Emile Hirsch, William Hunt

    Quel voyage saisissant ! Quelle expérience envoûtante ! A la fois éprouvante et sublime. Je devrais commencer par le début avant d’en venir à mes impressions mais elles étaient tellement fortes que parmi toutes ces sensations puissantes et désordonnées suscitées par ce film, c’était ce qui prévalait, cette impression pas seulement d’avoir vu un film mais d’avoir effectué un voyage, un voyage en moi-même, et d’avoir vécu une véritable expérience sensorielle. Depuis que j’ai vu ce film, il me semble penser à l’envers, du moins autrement, revenir moi aussi (plutôt, moi seulement, certains n’en reviennent pas) d’un voyage initiatique bouleversant.

    Mais revenons au début, au jeune Christopher McCandless, 22 ans, qui reçoit son diplôme et avec lui le passeport pour Harvard, pour une vie tracée, matérialiste, étouffante. Il décide alors de tout quitter : sa famille, sans lui laisser un seul mot d'explication, son argent, qu’il brûle, sa voiture, pour parcourir et ressentir la nature à pied, et même son nom pour se créer une autre identité. Et surtout sa vie d’avant. Une autre vie. Il va traverser les Etats-Unis, parcourir les champs de blé du Dakota, braver les flots agités du Colorado, croiser les communautés hippies de Californie, affronter le tumulte de sa conscience pour atteindre son but ultime : l’Alaska, se retrouver « into the wild » au milieu de ses vastes étendues grisantes, seul, en communion avec la nature.

    Dès les premières secondes la forme, qui attire d’abord notre attention, épouse intelligemment le fond. Des phrases défilent sur l’écran sur des paysages vertigineux, parce que ce sont les deux choses qui guident Christopher : l’envie de contempler la nature, de se retrouver, en harmonie avec elle et la littérature qui a d’ailleurs en partie suscité cette envie, cette vision du monde. Jack London. Léon Tolstoï. Et en entendant ces noms, je commence à me retrouver en territoires connues, déjà troublée par ce héros si différent et si semblable. Influencé par Henry David Thoreau aussi, connu pour ses réflexions sur une vie loin de la technologie…et pour la désobéissance civile.

    Puis avec une habileté déconcertante et fascinante Sean Penn mélange les temporalités du personnage ( instants de son enfance, sa vie en Alaska, seul dans un bus au milieu de paysages sidérants de beauté) et les rencontres marquantes de son périple, les points de vue (le sien, celui de sa sœur), les fonctions de la voix off (lecture, citations, impressions) brouillant nos repères pour en créer d’autres, trouver les siens, transgressant les codes habituels de la narration filmique, s’adressant même parfois à la caméra, à nous, nous prenant à témoin, nous interpellant, nous mettant face à notre propre quête. De bonheur. De liberté. Et surtout : de vérité.

    Au travers de ces différentes étapes, nous le découvrons, ainsi que ce qui l’a conduit à effectuer ce périple au bout de lui-même en même temps que lui chemine vers la réconciliation avec lui-même, avec son passé, avec son avenir. En phase avec l’instant, l’essentiel, le nécessaire. Un instant éphémère et éternel. Carpe diem. Au péril de sa vie, au péril de ceux qui l’aiment. Mais c’est sa vérité. Paradoxale : égoïste et humaniste.

    Comme son protagoniste, la réalisation de Sean Penn est constamment au bord du précipice, à se faire peur, à nous faire peur mais jamais il ne tombe dans les écueils qu’il effleure parfois : celui d’un idéalisme aveugle et d’un manichéisme opposant la nature innocente et noble à la société pervertie. Non : la nature est parfois violente, meurtrière aussi, et sa liberté peut devenir étouffante, sa beauté peut devenir périlleuse. Et la mort d’un élan la plus grande tragédie d’une vie. De sa vie. La fin d’un élan, de liberté.

    « Into the wild » fait partie de ces rares films qui vous décontenancent et vous déconcertent d’abord, puis vous intriguent et vous ensorcellent ensuite progressivement, pour vous emmener vous aussi bien au-delà de l’écran, dans des contrées inconnues, des territoires inexplorées ou volontairement occultées, même en vous-même. Avec le protagoniste, nous éprouvons cette sensation de liberté absolue, enivrante. Ce désir de simplicité et d’essentiel, cette quête d’un idéal. D’un chemin particulier et singulier ( C’est une histoire vraie, Christopher McCandless a réellement existé, son histoire a inspiré « Voyage au bout de la solitude » du journaliste américain Jon Krakauer) Sean Penn écrit une histoire aux échos universels . Un chemin au bout de la passion, au bout de soi, pour se (re)trouver. Pour effacer les blessures de l’enfance. Et pour en retrouver la naïveté et l’innocence.

    2H27 pour vivre une renaissance. Enfance. Adolescence. Famille. Sagesse. Au fil de ses rencontres, magiques, vraies, il se reconstitue une famille. Chaque rencontre incarne un membre de sa famille, l’autre, celle du cœur : sa mère, son père, sa sœur. Sur chaque personnage Sean Penn porte un regard empli d’empathie, jamais condescendant à l’image de cette nature. A fleur de peau. Sauvage. Blessée. Ecorchée vive.

    La photographie du célèbre et talentueux Eric Gautier révèle la beauté et la somptuosité mélancolique de la nature comme elle révèle Christopher à lui-même, confrontant l’intime au grandiose. La bande originale poignante composée par Eddie Vedder du groupe « Pearl Jam » contribue à cette atmosphère sauvage et envoûtante, il a d’ailleurs obtenu le Golden Globe 2008 de la meilleure chanson. Et puis évidemment Emile Hirsch d’une ressemblance troublante avec Leonardo Di Caprio (Sean Penn avait d’ailleurs pensé à lui pour le rôle), par son jeu précis et réaliste, par sa capacité à incarner ce personnage à tel point qu’il semble vraiment exister, vibrer, vivre, mourir et renaître, sous nos yeux, est indissociable de la réussite de ce film.

    Avec ce quatrième long-métrage (après « The Indian Runner », « Crossing guard », « The pledge ») Sean Penn signe (il a aussi écrit le scénario) un film magistralement écrit, mis en scène (avec beaucoup de sensibilité, d’originalité et de sens) et mis en lumière, magistralement interprété, un road movie animé d’un souffle lyrique, un road movie tragique et lumineux, atypique et universel.

    Vous ne ressortirez ni indifférents, ni indemnes. Ce film va à l’essentiel, il vous bouscule et vous ensorcelle, il vous embarque bien au-delà de l’écran, dans sa quête d’absolu, de liberté, de bonheur. Un voyage aux confins du monde, de la nature, un voyage aux confins de l'être, de vous-même… Un film d’auteur. Un très grand film. D'un très grand auteur. Qui se termine sur des battements de cœur. Celui du héros qui renait. Au cœur de la vérité.

  • Critique de "Into the wild" de Sean Penn, ce soir, à 20H45, sur 6ter

     

    f974babb100e87a39f2094f4bfe3ede1.jpgQuel voyage saisissant ! Quelle expérience envoûtante ! A la fois éprouvante et sublime. Je devrais commencer par le début avant d’en venir à mes impressions mais elles étaient tellement fortes que parmi toutes ces sensations puissantes et désordonnées suscitées par ce film, c’était ce qui prévalait, cette impression pas seulement d’avoir vu un film mais d’avoir effectué un voyage, un voyage en moi-même, et d’avoir vécu une véritable expérience sensorielle. Depuis que j’ai vu ce film, il me semble penser à l’envers, du moins autrement, revenir moi aussi (plutôt, moi seulement, certains n’en reviennent pas) d’un voyage initiatique bouleversant.

    Mais revenons au début, au jeune Christopher McCandless, 22 ans, qui reçoit son diplôme et avec lui le passeport pour Harvard, pour une vie tracée, matérialiste, étouffante. Il décide alors de tout quitter : sa famille, sans lui laisser un seul mot d'explication, son argent, qu’il brûle, sa voiture, pour parcourir et ressentir la nature à pied, et même son nom pour se créer une autre identité. Et surtout sa vie d’avant. Une autre vie. Il va traverser les Etats-Unis, parcourir les champs de blé du Dakota, braver les flots agités du Colorado, croiser les communautés hippies de Californie, affronter le tumulte de sa conscience pour atteindre son but ultime : l’Alaska, se retrouver « into the wild » au milieu de ses vastes étendues grisantes, seul, en communion avec la nature.

    Dès les premières secondes la forme, qui attire d’abord notre attention, épouse intelligemment le fond. Des phrases défilent sur l’écran sur des paysages vertigineux, parce que ce sont les deux choses qui guident Christopher : l’envie de contempler la nature, de se retrouver, en harmonie avec elle et la littérature qui a d’ailleurs en partie suscité cette envie, cette vision du monde. Jack London. Léon Tolstoï. Et en entendant ces noms, je commence à me retrouver en territoires connues, déjà troublée par ce héros si différent et si semblable. Influencé par Henry David Thoreau aussi, connu pour ses réflexions sur une vie loin de la technologie…et pour la désobéissance civile.

    Puis avec une habileté déconcertante et fascinante Sean Penn mélange les temporalités du personnage ( instants de son enfance, sa vie en Alaska, seul dans un bus au milieu de paysages sidérants de beauté) et les rencontres marquantes de son périple, les points de vue (le sien, celui de sa sœur), les fonctions de la voix off (lecture, citations, impressions)brouillant nos repères pour en créer d’autres, trouver les siens, transgressant les codes habituels de la narration filmique, s’adressant même parfois à la caméra, à nous, nous prenant à témoin, nous interpellant, nous mettant face à notre propre quête. De bonheur. De liberté. Et surtout : de vérité.

    Au travers de ces différentes étapes, nous le découvrons, ainsi que ce qui l’a conduit à effectuer ce périple au bout de lui-même en même temps que lui chemine vers la réconciliation avec lui-même, avec son passé, avec son avenir. En phase avec l’instant, l’essentiel, le nécessaire. Un instant éphémère et éternel. Carpe diem. Au péril de sa vie, au péril de ceux qui l’aiment. Mais c’est sa vérité. Paradoxale : égoïste et humaniste.

    Comme son protagoniste, la réalisation de Sean Penn est constamment au bord du précipice, à se faire peur, à nous faire peur mais jamais il ne tombe dans les écueils qu’il effleure parfois : celui d’un idéalisme aveugle et d’un manichéisme opposant la nature innocente et noble à la société pervertie. Non : la nature est parfois violente, meurtrière aussi, et sa liberté peut devenir étouffante, sa beauté peut devenir périlleuse. Et la mort d’un élan la plus grande tragédie d’une vie. De sa vie. La fin d’un élan, de liberté.

    « Into the wild » fait partie de ces rares films qui vous décontenancent et vous déconcertent d’abord, puis vous intriguent et vous ensorcellent ensuite progressivement, pour vous emmener vous aussi bien au-delà de l’écran, dans des contrées inconnues, des territoires inexplorées ou volontairement occultées, même en vous-même. Avec le protagoniste, nous éprouvons cette sensation de liberté absolue, enivrante. Ce désir de simplicité et d’essentiel, cette quête d’un idéal. D’un chemin particulier et singulier ( C’est une histoire vraie, Christopher McCandless a réellement existé, son histoire a inspiré « Voyage au bout de la solitude » du journaliste américain Jon Krakauer) Sean Penn écrit une histoire aux échos universels . Un chemin au bout de la passion, au bout de soi, pour se (re)trouver. Pour effacer les blessures de l’enfance. Et pour en retrouver la naïveté et l’innocence.

    2H27 pour vivre une renaissance. Enfance. Adolescence. Famille. Sagesse. Au fil de ses rencontres, magiques, vraies, il se reconstitue une famille. Chaque rencontre incarne un membre de sa famille, l’autre, celle du cœur : sa mère, son père, sa sœur. Sur chaque personnage Sean Penn porte un regard empli d’empathie, jamais condescendant à l’image de cette nature. A fleur de peau. Sauvage. Blessée. Ecorchée vive.

    La photographie du célèbre et talentueux Eric Gautier révèle la beauté et la somptuosité mélancolique de la nature comme elle révèle Christopher à lui-même, confrontant l’intime au grandiose. La bande originale poignante composée par Eddie Vedder du groupe « Pearl Jam » contribue à cette atmosphère sauvage et envoûtante, il a d’ailleurs obtenu le Golden Globe 2008 de la meilleure chanson. Et puis évidemment Emile Hirsch d’une ressemblance troublante avec Leonardo Di Caprio (Sean Penn avait d’ailleurs pensé à lui pour le rôle), par son jeu précis et réaliste, par sa capacité à incarner ce personnage à tel point qu’il semble vraiment exister, vibrer, vivre, mourir et renaître, sous nos yeux, est indissociable de la réussite de ce film.

    Avec ce quatrième long-métrage (après « The Indian Runner », « Crossing guard », « The pledge ») Sean Penn signe (il a aussi écrit le scénario) un film magistralement écrit, mis en scène (avec beaucoup de sensibilité, d’originalité et de sens) et mis en lumière, magistralement interprété, un road movie animé d’un souffle lyrique, un road movie tragique et lumineux, atypique et universel.

    Vous ne ressortirez ni indifférents, ni indemnes. Ce film va à l’essentiel, il vous bouscule et vous ensorcelle, il vous embarque bien au-delà de l’écran, dans sa quête d’absolu, de liberté, de bonheur. Un voyage aux confins du monde, de la nature, un voyage aux confins de l'être, de vous-même… Un film d’auteur. Un très grand film. D'un très grand auteur. Qui se termine sur des battements de cœur. Celui du héros qui renait. Au cœur de la vérité.

  • Avant-première -Critique de "Fair game" de Doug Liman

    Vous trouverez ci-dessous mes quelques commentaires publiés au sujet de "Fair game" suite à la projection cannoise du film. Le film sortira en salles le 3 novembre prochain.

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    Seul film américain de la compétition officielle du Festival de Cannes 2010,  également projeté en avant-première du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010, « Fair game » permet au réalisateur de « La mémoire dans la peau » de figurer pour la première fois dans la compétition cannoise et de changer de registre après des comédies (comme "Mr and Mrs Smith") et des films d'action. Déception pour le public cannois puisque Sean Penn a finalement annulé sa venue qui était d'ailleurs sans doute la principale raison de la sélection de ce film en compétition.

    C'est l'adaptation d'une histoire vraie : Joseph Wilson (Sean Penn) un ex-ambassadeur américain est envoyé au Niger pour enquêter sur la fabrication d'armes nucléaires destinées à l'Irak . Sur place il ne découvre rien. L'administration Bush va alors produire de faux documents pour faire croire qu'un danger imminent menace la sécurité nationale et mondiale et que l'enquête sur place l'a prouvé.   Pour discréditer Wilson qui va dénoncer ce mensonge, le Pentagone va s'arranger pour que soient  divulguées dans la presse les activités d'agent de la CIA de sa femme Valerie Plame-Wilson (Naomi Watts).

     Avec un  sujet politique et historique à palme d'or, « Fair game » n'est malheureusement pas à la hauteur de l'attente suscitée. Si la réalisation nerveuse inspirée des « Jason Bourne » laisse augurer le meilleur, si Naomi Watts est particulièrement convaincante, force est de constater rapidement que ni le scénario ni la réalisation ne sont à la hauteur du sujet. La force indéniable de celui-ci n'a malheureusement pas inspiré la réalisation relativement impersonnelle et même le si talentueux Sean Penn semble parfois jouer de manière caricaturale. Les dialogues et les situations sont tout aussi caricaturaux, c'est d'autant plus dommage que cela fait perdre de la force et de la crédibilité au sujet (un comble et une maladresse qui, d'une certaine manière et évidemment contre la volonté du réalisateur, donneraient presque du crédit à la version du Pentagone).  Les multiples sauts d'un lieu à l'autre apparaissent comme artificiels et dispersent l'attention au lieu de la retenir.

    On songe avec regret à l'intense et percutant « Green zone » de Paul Greengrass traitant d'un sujet similaire (un film qui, s'il avait figuré en compétition à Cannes, aurait ainsi mérité la palme d'or).

    Reste la valeur de témoignage historique nécessaire pour ce film malheureusement très loin d'être à la hauteur de la noble cause (celle de la triste et dérangeante vérité sur une administration qui l'a tellement malmenée et trahie) qu'il défend dont le meilleur moment reste la fin avec les images du véritable témoignage de Valerie Plame (d'ailleurs présente à Cannes) . Peut-être aurait-il mieux valu réaliser un documentaire sur le sujet...  "Fair game" est simplement (mais c'est déjà beaucoup me direz-vous) à considérer comme un honorable divertissement ayant valeur d'intéressant, et parfois édifiant, témoignage historique et non oeuvre cinématographique.

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    Photo ci-dessus, inthemoodforcinema.com, Valérie Plame et Naomi Watts lors de la projection cannoise.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2010 Pin it! 1 commentaire
  • "Tree of life" de Terrence Malick en ouverture du Festival de Cannes 2010 ?

     treeoflife.jpgLes premières rumeurs commencent à circuler concernant le Festival de Cannes 2010 et notamment celle, persistante, de "Tree of life" de Terrence Malick (La Ligne rouge, Le nouveau monde...) comme film d'ouverture, le 12 mai.

    Le film pourrait ainsi être distribué en France à cette date et la sortie américaine serait alors repoussée à novembre. 

    De quoi faire une très belle montée des marches pour le premier jour du festival puisqu'on retrouve notamment au casting des habitués de la Croisette: Brad Pitt et Sean Penn.

    Je vous informe bien entendu dès que j'ai davantage de précisions.

    Synopsis : Texas, fin des années 60, Jack l'aîné d'une fratrie de trois, vient de perdre son frère cadet, RL. Devant cette fatalité de la vie, Jack se souvient de son enfance, des doux moments où il était encore le seul fils, grandissant dans la félicité procurée par l'amour inconditionnel de sa mère. La travée de la mémoire s'ouvre... et tout lui revient... les petits frères qui mobilisent l'attention de la mère, la discipline d'un père absent et autoritaire. Jack se laisse envahir par les souvenirs du passé et c'est ainsi qu'au gré de ses expériences, de son parcours initiatique, et au rythme de la perte progressive de ses illusions et de son innocence, nous explorons le cycle de la vie qui n'en finit plus de tourner autour de nous et qui nous précipite tantôt vers le bonheur tantôt vers le drame. The Tree of Life nous propose une profonde réflexion sur le sens de l'aventure humaine.

    Autres articles à lire actuellement sur les autres blogs "in the mood":

    Critique de "The Ghost-Writer" de Roman Polanski

    En direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

    Vanessa Paradis dans le spot "Rouge Coco" de Chanel

     

    Je vous rappelle par ailleurs que vous pourrrez, comme chaque année, suivre le Festival de Cannes, en direct, de l'ouverture à la clôture sur "In the mood for Cannes".

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 2 commentaires
  • Les résultats de la 34ème cérémonie des César en direct (César 2009)

    césar23.jpgA partir de ce soir, 21H, je vous propose de suivre les résultats des César commentés sur "In the mood for cinema".

    Voici ci-dessous, les résultats publiés et commentés au fur et à mesure de leurs annonces. Vous pouvez suivre la cérémonie actuellement sur Canal plus et sur le site internet de Canal plus, ici.  Je vous conseille également le site internet de l'Académie des César pour tout savoir sur les César, ici.

    Vous pouvez aussi retrouver toutes les nominations sur "In the mood for cinema", ici.

    La cérémonie (pré-générique) débute par un hommage au créateur des César, Georges Cravenne, un texte de remerciement signé François Truffaut, lu par la voix suave et inimitable de Fanny Ardant.

    23 ans après reçu son César du meilleur espoir féminin, Charlotte Gainsbourg préside avec émotion en évoquant notamment Claude Berri qui "va lui manquer, nous manquer" et ouvre ce "retour sur une année pleine de films, d'émotions" que constitue cette 34ème cérémonie des César, au théâtre du Chatelet.

    Le premier César de la soirée, celui de la meilleure actrice dans un second rôle est remis par Tomer Sisley et attribué à

    MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND  RÔLE

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    Jeanne Balibar (Sagan)

    Anne Consigny (Un conte de Noêl)

    Edith Scob (L'heure d'été)

    Karin Viard (Paris)

    Elsa Zylberstein (Il y a longtemps que je t'aime)

    Le César du meilleur espoir masculin est remis par Cécile Cassel à :

    MEILLEUR ESPOIR MASCULIN

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    Ralph Amoussou (Aide-toi, le ciel t'aidera)

    Laurent Capelluto (Un conte de Noël)

    Marc-André Grondin (Le premier jour du reste de ta vie)

    Grégoire Leprince-Ringuet (La belle personne)

    Pio Marmai (Le premier jour du reste de ta vie)  

    C'est Rémi Bezançon qui est venu chercher le César attribué à Marc-André Grondin, premier césar attribué au "Premier jour du reste de ta vie"...et espérons le premier d'une longue série...

    MEILLEUR MONTAGE (remis par Léa Drucker et Laurent Stocker)

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    Laurence Briaud pour "Un conte de Noël"

    Robin Campillo et Stéphanie Léger pour "Entre les murs"

    Sophie Reine pour "Le premier jour du reste de ta vie"

    (Deuxième César pour "Le premier jour du reste de ta vie" après celui attribué à Marc-André Grondin pour le meilleur espoir masculin.)

    Francine Sandberg pour "Paris"

    Hervé Schneid Bill Pankow pour "Mesrine" 

    MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

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    Un César attribué par Julie Depardieu "animée par l'âme de [son] frère" qui a fait "craquer les coutures sur scène et dans la vie".

    Benjamin Biolay (Stella)

    Claude Rich (Aide-toi, le ciel t'aidera)

    Jean-Paul Roussillon (Un conte de Noël)

    (dont c'est la deuxième collaboration avec A. Desplechin après "Rois et reines". Dans "Un conte de noël", il interprète le rôle de l'époux de Catherine Deneuve. C'est Arnaud Desplechin qui vient chercher son César, Jean-Paul Roussillon étant absent).

    Pierre Vaneck (Deux jours à tuer)

    Roschdy Zem (La fille de Monaco) 

    Hommage à Claude Berri avec des extraits de son impressionnante filmographie en tant que réalisteur mais surtout en tant que producteur ...

    MEILLEUR FILM ÉTRANGER (César remis par Monica Belluci)

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    Eldorado (Bouli Lanners)

    Gomorra (Matteo Garrone)

    Into the wild (Sean Penn)

    Le silence de Lorna (Jean-Pierre et Luc Dardenne)

    There will be blood (Paul Thomas Anderson)

    Two lovers (James Gray)

    Valse avec Bachir (Ari Folman)

    (Enfin "Valse avec Bachir" après être reparti bredouille de Cannes et des Oscars, et après avoir reçu le Golden Globe du meilleur film étranger, reçoit le César du meilleur film étranger face à des films tous plus magnifiques et marquants les uns que les autres comme "Into the wild", "Two lovers" ou encore "Le silence de Lorna" dont vous pouez retrouver les critiques sur ce blog. )

    MEILLEURE ADAPTATION (remis par Tilda Swinton)

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    Eric Assous, François d'Epenoux et Jean Becker pour "Deux jours à tuer"

    Clémence de Biéville, François Caviglioli et Nathalie Lafaurie pour "Le crime est notre affaire"

    Laurent Cantet, François Begaudeau et Robin Campillo pour "Entre les murs" (Après sa palme d'or 2008, le film de Laurent Cantet reçoit ce César amplement mérité pour un livre dont l'adaptation était une véritable gageure)

    Abdel Raouf Dafri et Jean-François Richet pour "Mesrine"

    Christophe Honoré et Gilles Taurand pour "La belle personne" 

    Petit intermède avec la visite "surprise" de Dany Boon qui avait pourtant annoncé qu'il boycotterait la cérémonie...

    MEILLEUR PREMIER FILM (remis par Dany Boon)

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    Home(Ursula Meier)

    Il y a longtemps que je t'aime (Philippe Claudel)

    (Deuxième César de la soirée pour le premier film en tant que réalisateur de l'écrivain Philippe Claudel, un film que plus d'1 million de spectateurs ont vu en salles).

    Mascarades (Lyes Salem)

    Pour elle (Fred Cavaye)

    Versailles (Pierre Schoeller)

    MEILLEUR SON (Remis par Guillaume Gallienne et Amira Casar)

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    Jean-Pierre Laforce, Nicolas Cantin et Sylvain Malbrant pour "Un conte de Noël"

    Olivier Mauvezin, Agnès Ravez et Jean-Pierre Laforce pour "Entre les murs"

    Jean Minondo, Gérard Hardy, Alexandre Widmer, Loïc Prian, François Groult et Hervé Buirette pour "Mesrine"

    (Premier César remis à "Mesrine"...il fallait donc bien être 6 pour venir le chercher...)

    Daniel Sobrino, Roman Dymny et Vincent Goujon pour "Faubourg 36"

    Philippe Vandendriessche, Emmanuel Croset et Ingrid Ralet pour "Séraphine"

    MEILLEURS COSTUMES (Remis par Guillaume Gallienne et Amira Casar)

     

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    Madeline Fontaine pour "Séraphine"

    Pierre-Jean Larroque pour "Les femmes de l'ombre"

    Virgine Montel pour "Mesrine"

    Nathalie du Roscoät pour "Sagan"

    Carine Sarfati pour "Faubourg 36"

    MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL (Remis par Florence Foresti)

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    Marc Abdelnour et Martin Provost pour "Séraphine"

    Rémi Bezançon pour "Le premier jour du reste de ta vie"

    Dany Boon, Franck Magnier et Alexandre Charlot pour "Bienvenue chez les Ch'tis"

    Philippe Claudel pour "Il y a longtemps que je t'aime"

    Arnaud Desplechin et Emmanuel Bourdieu pour "Un conte de Noël"

    last.jpgCésar d'honneur attribué par Emma Thompson à Dustin Hoffman (Ils sont actuellement à l'affiche aux Etats-Unis dans "Last chance for love", sortie en France: le 4 mars 2009), Emma Thompson qui se déclare émue et impressionnée d'être aux César...et qui le dit en Français. Extraits de films avec Dustin Hoffman: "Lenny", "Le Lauréat", "Jeanne d'Arc", "Hook", " Des Hommes d'influence", "Rain man", "Little big man", "Kramer contre Kramer", "Macadam Coowboy", "Tootsie"...et évidemment "Last chance for love"... Dustin Hoffman, contrairement à l'habitude lors de ces hommages, écoute Emma Thompson, assis et non debout à ses côtés, de peur d'être submergé par l'émotion. Emma Thompson qui raconte leur rencontre avec beaucoup d'humour et leur film préféré commun "Les Enfants du paradis" de Marcel Carné dont l'évocation par Dustin Hoffman qu'elle l'admirait beaucoup l'a mise à l'aise. Avoir travaillé avec lui est "l"expérience professionnelle la plus précieuse de ma vie" déclare Emma Thompson avant de remettre son César d'honneur à Dustin Hoffman: "Je ne sais pas combien d'acteurs sont dans la salle[...]Je ne sais pas s'ils partagent ce sentiment avec moi mais je n'ai jamais appris vraiment à saluer. On dit que marcher est la chose la plus difficile à faire quand les autres étudiants vous regardent. Je crois qu'il y a une raison à cela[...] J'avais le sentiment que lorsque je prononçais des paroles écrites par quelqu'un d'autre, je trouvais mon axe. Je me dis qu'il y a entre les acteurs ce point commun: ce moment où nous avons réussi à exprimer en nous ce qui était bloqué.[...] Antoine je vous ai regardé danser sur Singing in the rain au début de la cérémonie, et je me suis dit, nous voulons vous rendre heureux. Ce qu'il y a fond c'est toujours la même chose, ce même désir. [...] C'est toujours la même démarche. Enfin, j'ai vu ça ici dans le carnet d'un journal d'un homme mort en Grande-Bretagne, il avait cité quelque chose qui m'a frappé: il y a un cadavre en nous, en chacun d'entre nous et ce cadavre c'est la personne que nous ne sommes pas, la personne qui est ce que nous pouvons être potentiellement mais que nous ne sommes jamais, cette personne c'est l'essence que nous devrions être, nous ne vivons jamais la vie aussi pleinement que nous devrions[...]. Tout ce que j'ai essayé de faire c'est de donner vie à ce cadavre en moi. " Dustin Hoffman.    

                     

    MEILLEURE PHOTO (César remis par Mylène Jampanoï)

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    Laurent Brunet pour Séraphine

    (Troisième César de la soirée pour "Séraphine")

    Robert Gantz pour "Mesrine"

    Eric Gautier pour "Un conte de Noël"

    Agnès Godard pour "Home"

    Tom Stern pour "Faubourg 36"  

    MEILLEURE MUSIQUE ÉCRITE POUR UN FILM (remis par Aïssa Maïga)

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    Jean-Louis Aubert pour "Il y a longtemps que je t'aime"

    Marco Beltrami et Marcus Trumpp pour "Mesrine"

    Michael Galasso pour "Séraphine"

    (...qui a notamment signé la musique d' "In the mood for love". Quatrième César pour "Séraphine" qui semble confirmer par ces César l'incroyable bouche à oreille qui a contribué à son succès en salles.)

    Sinclair pour "Le premier jour du reste de ta vie"

    Reinhardt Wagner pour "Faubourg 36"                        

    Meilleur film documentaire (remis par Elie Seimoun...déguisé en "Tootsie")

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    "Elle s'appelle Sabine" de Sandrine Bonnaire
    "J'irai dormir à Hollywood" réalisé par Antoine de Maximy

    "Les plages d'Agnès" réalisé par Agnès Varda

    (Après plus de 200000 entrées en salles, Agnès Varda reçoit le César du meilleur documentaire. "De toutes les récompenses, prix, médailles,  de très loin le César français est le plus beau et est même le seul qui est très beau...On se rend compte avec quelle pièce d'art on part chez soi...".Elle a de nouveau, après l'avoir déjà fait aux Etoiles d'or où elle a également été récompensée pour "Les plages d'Agnès" remercier le public et la critique qui l'a "chouchoutée" pour ce film.)


    "Tabarly" réalisé par Pierre Marcel
    "La vie moderne" réalisé par Raymond Depardon

    Hommage aux disparus de l'année, et plus longuement à Christian Fechner qui a produit de nombreux films et beaucoup de chefs d'oeuvre dont "La fille sur le pont" et "Camille Claudel"...

    MEILLEURS DÉCORS

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     (César remis par tous les jeunes acteurs d'"Entre les murs" de Laurent Cantet face au président du jury du Festival de Cannes 2008 Sean Penn, qui leur avait attribué la palme d'or )

    Thierry François pour "Séraphine" (Cinquième César de la soirée pour "Séraphine"!)

    Emile Ghigo pour "Mesrine"

    Yvan Niclass pour "Home"

    Jean Rabasse pour "Faubourg 36"

    Olivier Raoux pour "Les enfants de Timpelbach" 

    MEILLEUR COURT-MÉTRAGE (Remis par Julie Ferrier)

    "Les miettes" réalisé par Pierre Pinaud

    (Quatrième court de Pierre Pinaud dont c'est en revanche la première nomination aux César .)

    "Les paradis perdus" réalisé par Hélier Cisterne

    "Skhizein" réalisé par Jérémy Clapin

    "Taxi Wala" réalisé par Lola Frederich

    "Une leçon particulière" réalisé par Raphaël Chevènement 

    MEILLEUR ESPOIR FEMININ (Remis par Gaspard Ulliel)

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    Marilou Berry (Vilaine)

    Louise Bourgoin (La fille de Monaco)

    Anaïs De moustier (Les grandes personnes)

    Deborah François (Le premier jour du reste de ta vie)

    (Déjà nommé pour "L'enfant", le film des frères Dardenne qui l'a révèlée, et "La tourneuse de pages", Déborah François permet au "Premier jour du reste de ta vie" de cumuler 3 César.)

    Léa Seydoux (La belle personne) 

    MEILLEUR REALISATEUR (Remis par Carole Bouquet)

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    Rémi Bezançon (Le premier jour du reste de ta vie)

    Laurent Cantet (Entre les murs)

    Arnaud Desplechin (Un conte de Noël)

    Martin Provost (Séraphine)

    Jean-François Richet (Mesrine : l'instinct de mort; Mesrine : l'ennemi public numéro 1) 

    (Premier César de meilleur réalisateur pour Jean-François Richet qui remercie la famille de Jacques Mesrine et ses proches, Thomas Langmann, M6, Canal plus, les acteurs et techniciens, et Vincent Cassel sans lequel il "n'aurait pas fait le film" et espérant que c'est "le début d'une grande collaboration" avec ce dernier.)

     MEILLEUR ACTEUR (Remis par Diane Krüger)

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    Vincent Cassel (Mesrine : l'instinct de mort; Mesrine : l'ennemi public numéro 1)

    (Troisième récompense pour "Mesrine". Sans grande surprise c'est donc Vincent Cassel qui reçoit le César du meilleur acteur qui remercie , comme lors des Etoiles d'or où il avait été récompensé, Claude Berri sans lequel il n''y aurait pas eu Thomas Langmann producteur du film, lequel Cassel Vincent en a profité pour demander à ce que soient passées quelques images de son père à qui il a dédié son César. Dommage pour François -Xavier Demaison exceptionnel dans le moyen "Coluche" et pour Albert Dupontel qui aurait mérité d'être récompensé pour le très beau film de Jean Becker, oublié de ces César.)

    François-Xavier Demaison (Coluche, l'histoire d'un mec)

    Guillaume Depardieu (Versailles)

    Albert Dupontel (Deux jours à tuer)

    Jacques Gamblin (Le premier jour du reste de ta vie) 

    MEILLEURE ACTRICE (Remis par Lambert Wilson)

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    Catherine Frot (Le crime est notre affaire)

    Yolande Moreau (Séraphine)

    (Sans grande surprise non plus, Yolande Moreau reçoit pour la deuxième fois cette récompense qu'elle avait déjà reçue pour "Quand la mer monte", une récompense qu'elle a reçue avec l'humour décalé et savoureux qui la caractérise.)

    Kristin Scott Thomas (Il y a longtemps que je t'aime)

    Tilda Swinton (Julia)

    Sylvie Testud (Sagan) 

    MEILLEUR FILM (Remis par Charlotte Gainsbourg et Sean Penn)

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    Rappelons que cette année le nombre de films nommés pour cette catégorie est passé de 5 à 7.

    Sean Penn: "Mes films ont beaucoup été aidé en France pour cela et je remercie la France pour cela. "

    "Entre les murs" (Laurent Cantet)

    "Il y a longtemps que je t'aime" (Philippe Claudel)

    "Mesrine" (Jean-François Richet)

    "Paris" (Cédric Klapisch)

    "Le premier jour du reste de ta vie" (Rémi Bezançon)

    "Séraphine" (Martin Provost)

    (Ce troisième long métrage de Martin Provost vu par plus de 500000 spectateurs est donc le grand vainqueur de ces César 2009 avec 7 César. Très ému, Martin Provost a remercié ses producteurs, l'équipe du film pour avoir "travaillé dans des conditions pas faciles, Séraphine n'étant pas un gros budget, [...], tous les comédiens du film [...] Séraphine qui a disparu pendant la crise de 29 et visiblement "la crise actuelle lui a porté chance". Martin Provost)

    "Un conte de Noël" (Arnaud Desplechin) 

    Une cérémonie un peu triste un convenue sur laquelle je reviendrai ces prochains jours... En attendant, n'hésitez pas à laisser vos commentaires!

  • Le palmarès de la 81ème cérémonie des Oscars: "Slumdog millionaire" grand vainqueur

    oscars2.jpgLa 81ème cérémonie des Oscars a livré son palmarès dont "Slumdog millionaire" de Danny Boyle est reparti grand vainqueur avec 8 récompenses, contre 3 statuettes seulement pour le magnifique film de David Fincher "L'étrange histoire de Benjamin Button".

     Contre toute attente c'est Sean Penn et non Mickey Rourke qui a obtenu l'oscar du meilleur acteur.

    Penelope Cruz a de nouveau été récompensée (après son Golden Globe) pour son rôle dans "Vicky Cristina Barcelona".

     Heath Ledger a de nouveau obtenu une récompense posthume.

    Et le cinéma français ("Entre les murs" de Laurent Cantet était pourtant favori pour l'Oscar du meilleur film étranger ) est reparti bredouille...même si, dans la catégorie meilleur documentaire,  le gagnant est «Man On Wire», du Britannique James Marsh, avec un héros... français. En effet, le documentaire relate l'exploit du funambule français Philippe Petit, qui avait marché en 1974 entre les tours du World Trade Center à New York. Un exploit insensé, mené en toute illégalité.

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    Meilleur Film : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Frost / Nixon, l’heure de vérité, Harvey Milk, Le Liseur, L’Etrange histoire de Benjamin Button.

    Meilleur Réalisateur : Danny Boyle (Slumdog Millionaire)
    Les autres nominés : Ron Howard (Frost/Nixon, l'heure de vérité), Gus Van Sant (Harvey Milk), Stephen Daldry (Le Liseur), David Fincher (L’Etrange histoire de Benjamin Button). 

    Meilleur Acteur : Sean Penn (Harvey Milk)


    Les autres nominés : Frank Langella (Frost / Nixon, l’heure de vérité), Brad Pitt (L’Etrange histoire de Benjamin Button), Richard Jenkins (The Visitor), Mickey Rourke (The Wrestler).

    Meilleure Actrice : Kate Winslet (Le Liseur)


    Les autres nominées : Meryl Streep (Doute), Melissa Leo (Frozen River), Angelina Jolie (L'Echange), Anne Hathaway (Rachel Getting Married).

    Meilleur acteur dans un second rôle : Heath Ledger (The Dark Knight, le chevalier noir)
    Les autres nominés : Philip Seymour Hoffman  (Doute), Josh Brolin (Harvey Milk), Michael Shannon (Les noces rebelles), Robert Downey Jr. (Tonnerre sous les tropiques).

    Meilleur actrice dans un second rôle : Penélope Cruz (Vicky Cristina Barcelona)


    Les autres nominées : Viola Davis (Doute), Amy Adams (Doute), Taraji P.Henson (L’Etrange histoire de Benjamin Button) et Marisa Tomei (The Wrestler).

    Meilleur scénario original : Harvey Milk
    Les autres nominés : Be Happy, Bons baisers de Bruges, Frozen River, WALL-E

    Meilleur scénario adapté : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Doute, Frost / Nixon, l’heure de vérité, Le liseur, L’Etrange histoire de Benjamin Button.  

    Meilleure photographie : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Le liseur, L’Echange, L’Etrange histoire de Benjamin Button, The Dark Knigh, le chevalier noir.

    Meilleur montage : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : The Dark Knight, le chevalier noir, L’Etrange histoire de Benjamin Button, Frost / Nixon, l’heure de vérité, Harvey Milk.

    Meilleurs décors : L’Etrange histoire de Benjamin Button
    Les autres nominés : L’Echange, Les noces rebelles, The Dark Knight, le chevalier noir, The Duchess.

    Meilleurs costumes : The Duchess
    Les autres nominés : Australia, Harvey Milk, Les Noces rebelles, L’Etrange histoire de Benjamin Button.

    Meilleurs maquillages : L’Etrange histoire de Benjamin Button
    Les autres nominés : Hellboy II les légions d’or maudites, The Dark Knight, le chevalier noir.

    Meilleur son : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : L’Etrange histoire de Benjamin Button The Dark Knight, le chevalier noir, WALL-E, Wanted : choisis ton destin.

    Meilleur montage sonore : The Dark Knight, le chevalier noir
    Les autres nominés : Iron Man, Slumdog Millionaire, WALL-E, Wanted : choisis ton destin.

    Meilleurs effets visuels : L’Etrange histoire de Benjamin Button
    Les autres nominés : Iron Man, The Dark Knight, le chevalier noir.

    Meilleur chanson : "Jai Ho" (Slumdog Millionaire)
    Les autres nominés : "O Saya" (Slumdog Millionaire), "Down to earth" (WALL-E)

    Meilleure musique : Slumdog Millionaire
    Les autres nominés : Harvey Milk, Les Insurgés, L’Etrange histoire de Benjamin Button, WALL-E.

    Meilleur film d’animation : WALL-E
    Les autres nominés : Kung Fu Panda, Volt, star malgré lui.


    Meilleur film Etranger : Departures
    Les autres nominés : Entre les murs, La Bande à Baader, Revanche, Valse avec Bachir.

    Meilleur film documentaire : Le Funambule

    Meilleur court métrage : Spielzeugland

    Meilleur court métrage d’animationLa Maison en petits cubes

    Meilleur court métrage documentaire : Smile Pinki

  • Sean Penn aux César et "Into the wild" sur Canal plus

    into.jpgAprès avoir présidé le 61ème Festival de Cannes, Sean Penn revient dans l'Hexagone pour la cérémonie des César le vendredi 27 février prochain (retransmise en direct sur Canal plus) lors de laquelle il remettra le César du meilleur film, accompagné de la présidente des César 2009, Charlotte Gainsbourg.

    A cette occasion, je vous propose de revoir son magnifique dernier film en tant que réalisateur "Into the wild" qui sera diffusé sur Canal plus, mardi 17 février à 20H45.

    Cliquez ici pour lire ma critique d' "Into the wild" de Sean Penn.

    En bonus, la bande-annonce, ci-dessous:

    Lien permanent Imprimer Catégories : CESAR (2005 à 2009) Pin it! 0 commentaire