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festival - Page 56

  • "Louise-Michel" de Kervern-Delépine primé au Festival de Sundance 2009

    sundance 2.jpgLe  Festival de Sundance créé par Robert Redford réputé pour mettre à l’honneur le cinéma indépendant et dont sa compétition préfigure souvent en partie celle du Festival du Cinéma Américain de Deauville vient de délivrer son palmarès  et de récompenser le film du duo Kervern-Delépine « Louise-Michel » (avec Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoït Poelvoorde…) lui attribuant une mention spéciale récompensant son "originalité", après que ce film ait reçu le prix du Meilleur Scénario au Festival de San Sebastian .

     

    En 2008, un autre film français avait déjà reçu un prix à Sundance, celui du meilleur scénario pour un film étranger attribué à « J'ai toujours rêvé d'être un gangster » de Samuel Benchetrit.

     

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    http://link.brightcove.com/services/link/bcpid2524592001/bctid9031357001

  • Palmarès du Festival Premiers Plans d'Angers 2009

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    GRAND PRIX DU JURY LONG METRAGE

    Décerné a l’unanimité

    « HELEN » de Christine Molloy et Joe Lawlor

     Royaume-Uni / Irlande 

    PRIX SPECIAL DU JURY

    « PEACEFIRE » de Macdara Vallely

    Irlande 

    PRIX DU PUBLIC LONG METRAGE

    « PRANZO DI FERRAGOSTO » de Gianni Di Gregorio

    Italie 

    GRAND PRIX DU JURY

    COURTS METRAGES EUROPEENS

    “LOVE YOU MORE” de Sam Taylor-Wood

    Royaume-Uni

    PRIX DU PUBLIC COURTS METRAGES EUROPEENS

    « SAGAM OM DEN LILLE DOCKPOJKEN » de Johannes Nyholm

    Suède

    PRIX ARTE COURTS METRAGES EUROPEENS

    « KAUPUNKILAISIA » de Juho Kuosmanen

    Finlande

    GRAND PRIX DU JURY COURTS METRAGES FRANÇAIS

    « LE THE DE L’OUBLI » de Sandra Desmazières

    France

    PRIX DU PUBLIC COURTS METRAGES FRANCAIS

    « EN DOUCE » de Vanessa Lepinard

    France

    PRIX CCAS COURTS METRAGES FRANCAIS

    “C’EST PLUTOT GENRE JOHNNY WALKER” d’Olivier Babinet

    France

    PRIX DES BIBLIOTHECAIRES COURTS METRAGES FRANCAIS

    “C’EST PLUTOT GENRE JOHNNY WALKER” d’Olivier Babinet

    France 

    GRAND PRIX DU JURY ANIMATION

    « LA PESTE » de Benoît Galland, Gildas Le Franc, Olivier Dubocage et Michal Firkowski

    France

    JURY ANIMATION

    Mention spéciale

    « LA VITA NUOVA » de Christophe Gautry et Arnaud Demuynck

    France / Belgique

    JURY ANIMATION Mention spéciale

    « ORGESTICULANISMUS » de Mathieu Labaye

    Belgique

    GRAND PRIX DU JURY FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    « WAS BLEIBT » de David Nawrath

    Allemagne

    PRIX DU PUBLIC FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    « DAS GROSSE GLUCK SOZUSAGEN » de Alexander Stecher

    Autriche

    PRIX MIKROCINE / CANAL+ CINEMA FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    « STAND UP » de Joseph Pierce

    Royaume-Uni

    PRIX DES ETUDIANTS D’ANGERS FILMS D’ECOLES EUROPEENS

    « ALLES AUSSER HOREN » de Peter Hecker

    Allemagne 

    PRIX DE LA CREATION MUSICALE LONG METRAGE

    Yuri Rydahencko, Aysenur Kolivar, Sumru Agiryürüyen et Onuk Bozkurt pour « SONBAHAR » de Özcan Alper - Turquie 

    PRIX DE LA CREATION MUSICALE COURT METRAGE FRANCAIS ET EUROPEENS / FILMS D’ECOLE

    Olivier Babinet et Vincent Pataux pour « C’EST PLUTOT GENRE JOHNNY WALKER »  d’Olivier Babinet

    France 

    PRIX JEAN CARMET LONG METRAGE

    « Gianni Di Gregorio » dans PRANZO DI FERRAGOSTO den Gianni Di Gregorio

    Italie  

    PRIX D’INTERPRETATION FEMININE

    « Andrea Riseborough » dans LOVE YOU MORE de Sam Taylor-Wood 

    PRIX D’INTERPRETATION FEMININECOURTS METRAGES FRANÇAIS OU EUROPEENS

    Mention spéciale

    Ivana Uhlirova dans  « DRUHE DEJSTVI » de Olmo Omerzu

    République Tchèque 

    PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE COURTS METRAGES FRANÇAIS OU EUROPEENS

    Mathieu Cham dans « JE VIENS » de Teddy Lussi-Modeste

    France 

    PRIX DU PUBLIC A UN SCENARIO DE COURT METRAGE LECTURES DE SCENARIOS

    « LE SOUHAIT D’ALICE » de Maryline Mahieu

    France 

    PRIX DU PUBLIC A UN PREMIER SCENARIO DE LONG METRAGE LECTURES DE SCENARIOS

    « OUF » de Yann Coridian lu par Hélène Fillières

    France 

    PRIX MADEMOISELLE LADUBAY

    LONG METRAGE

     Annie Townsend  dans « HELEN » de Christine Molloy et Joe Lawlor

    Royaume-Uni / Irlande

    PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE COURTS METRAGES FRANÇAIS OU EUROPEENS

    Mention spéciale

     Andrej Kaminsky dans “WAS BLEIBT” de David Nawrath

    Allemagne

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 3 commentaires
  • Tous les articles "in the mood for Cannes 2008"

    Retrouvez ci-dessous, avant le retour de l'actualité sur "In the mood for cinema", tous mes articles en direct du Festival de Cannes 2008 publiés sur mon autre blog "In the mood for Cannes"  .

     Cliquez ci-dessous sur l'un ou plusieurs des 18 titres des articles selon celui ou ceux  qui vous intéressent  pour pouvoir y accéder et les lire:

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    1.Cérémonie et film d'ouverture du 61ème Festival de Cannes en direct: du rêve à la réalité (15.05.2008)

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    2."In the mood for Cannes" sur LeMonde.fr (15.05.2008)

    3."In the mood for Cannes" élu blog du jour par L'Oréal (15.05.2008)

    4.Ouverture d'Un Certain Regard: "Hunger" de Steve Mc Queen (16.05.2008)

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    5.Séance du Président : "The Third wave" de Alyson Thompson en présence de Sean Penn (17.05.2008)

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    6."Je veux voir" de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige avec Catherine Deneuve: Un certain regard (18.05.2008)

    7."Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal" de Steven Spielberg en avant-première mondiale: jubilatoire! (19.05.2008)

    8.Hommage du Festival de Cannes 2008 à Manuel de Oliveira: Clint, Sean, Michel et les autres (20.05.2008)

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    9.Sélection officielle (compétition): "Two lovers" de James Gray et "Le silence de Lorna" de Jean-Luc et Pierre Dardenne, vertiges de l'amour (21.05.2008)

    10.Instantané du jour à 20 millions: "Les Ch'tis", même à Cannes, impossible de leur échapper (21.05.2008)

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    11."L'échange" de Clint Eastwood: politique et manichéen (22.05.2008)

    12.La leçon de cinéma de Quentin Tarantino au 61ème Festival de Cannes (23.05.2008)

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    13."La frontière de l'aube" de Philippe Garrel: conte poétique et désenchanté (24.05.2008)

    14.La montée des marches comme si vous y étiez (25.05.2008)

    15."Entre les murs" de Laurent Cantet: fenêtre ouverte sur le monde (25.05.2008)

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    16.Bilan provisoire de cette édition 2008: en attendant le palmarès... (25.05.2008)

    17.Le palmarès complet et détaillé du 61ème Festival de Cannes: une palme d'or française 21 ans après Pialat (26.05.2008)

    18.Mon Festival de Cannes 2008: le miroir d'un monde aveugle et suffocant et la passion de rêver, invincible malgré tout... (28.05.2008)

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2008 Pin it! 0 commentaire
  • In the mood for Cannes 2008: l'affiche du festival ...

    104832473.jpgEnigmatique. Obscure. Sensuelle. Noire. Platine. Rouge. Intrigante. Inquiétante. Cinéphile. Narcissique.  Réflexive. Hollywoodienne. Polysémique. Telle est l'affiche du Festival de Cannes 2008 signée Pierre Collier et inspirée d'une photo de David Lynch. Cette affiche est destinée à donner le ton de ce 61ème Festival, Pierre Collier ayant conçu tout un ensemble graphique autour de celle-ci créant pour les festivaliers un environnement esthétique autour et dans le Palais.

    "Pierre Collier est né en 1959. Originaire du Nord de la France, formé aux écoles d'Arts Graphiques et de Beaux Arts de Roubaix et Lille, il rejoint Paris et l'univers de la publicité au début des années 80. Il réalise en 1986 sa première affiche de cinéma pour le film de Claire Devers Noir et blanc.
    Depuis, Pierre Collier a conçu et réalisé près de 500 affiches pour le cinéma d'auteur 1217734002.jpginternational, parmi lesquelles : Mystery Train de Jim Jarmusch, La Belle Noiseuse de Jacques Rivette, Raining Stones de Ken Loach, L'Anguille de Shoei Imamura, La Vie Rêvée des anges de Erick Zonca, Yiyi de Edward Yang, Le Fils de Luc et Jean-Pierre Dardenne, Bowling for Columbine de Michael Moore, Le Vent se lève de Ken Loach, Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. "

    Si vous voulez tout savoir sur ce 61ème Festival de Cannes, je vous rappelle que j'ai créé un blog exclusivement consacré à ce festival avec de nombreuses informations pratiques, les premières rumeurs et certitudes concernant la programmation du Festival 2008, le compte-rendu de l'édition 2007 avec des critiques de films, des photos et vidéos ...

     Comme l'an passé, pendant tout le Festival vous pourrez donc lire mes comptes rendus quotidiens en direct de Cannes.

     Pour cela je vous invite donc à vous rendre sur "In the mood for Cannes" : http://inthemoodforcannes.hautetfort.com pour vivre le Festival de Cannes 2008 comme si vous y étiez et plongez "in the mood for Cannes"!

    Dès le 23 Avril, vous pourrez y retrouver l'intégralité de la programmation. Je vous rappelle ce que nous savons déjà :

    -Quentin Tarantino fera une leçon de cinéma et succédera ainsi à Martin Scorsese

    - Indiana Jones 4 de Steven Spielberg fera probablement l'ouverture

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    Edouard Baer présentera la cérémonie d'ouverture et de clôture

    - What just happened? de Barry Levinson avec Robert De Niro sera le film de clôture

    Cannes classics rendra hommage à Mai 68 en projetant les films qui auraient dû l'être cette année-là...

    Pour la suite, rendez-vous sur In the mood for Cannes!

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2008 Pin it! 2 commentaires
  • Festival de l’expression sur internet : pourquoi et comment voter pour soutenir « In the mood for cinema » !

    301372839.jpgVous êtes chaque jour de plus en plus nombreux à lire quotidiennement « In the mood for cinema » (actuellement environ 500 par jour), ce dont, bien entendu, je me réjouis, et plus ponctuellement vous êtes également très nombreux à lire mes deux autres blogs créés plus récemment : « In the mood for Cannes » (créé à l’occasion du 60ème Festival de Cannes en 2007, et consacré aux Festivals de Cannes 2007 et 2008) et « In the mood for Deauville » (créé pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, et consacré aux éditions précédentes et futures de ce festival ainsi qu’au Festival du Film Asiatique de Deauville).

     Je ne pouvais donc pas ne pas participer au Festival de l’expression sur internet… , catégorie "Blog passions".

                                                                     Pourquoi et comment voter pour ce(s) blog(s) ?

    Que vous soyez lecteur occasionnel ou fidèle (de l’un ou de plusieurs de mes blogs), que vous connaissiez le blog « In the mood for cinema » depuis sa création en novembre 2004 et même mes précédents blogs, ou que vous le découvriez simplement maintenant à l’occasion de ce concours, si vous l’appréciez,  et si vous souhaitez qu’il en soit récompensé, alors je vous invite à voter

    Ainsi, à l’occasion du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville tout particulièrement,  vous avez été très nombreux à venir me faire part de votre enthousiasme pour ces blogs, j’en ai été très touchée et je le serai également si vous prenez 2 secondes  pour voter pour ce blog, je vous en remercie d’avance même si je sais que vous êtes actuellement très sollicités, électoralement parlant. Vous avez jusqu’au 31 Mars à minuit pour voter.

    Afin que mes 3 blogs ne se fassent pas concurrence, je vous invite, soit à voter pour les 3, soit, si vous ne votez que pour un seul, à voter prioritairement pour "In the mood for cinema". C'est très simple:

    -POUR VOTER POUR "IN THE MOOD FOR CINEMA": cliquez ici (puis, une fois sur la page sur "Blog passions" en bas de page puis  cliquez sur la fiche détaillé d' "In the mood for cinema" puis sur "Voter pour In the mood for cinema", en bas de page)

    -POUR VOTER POUR "IN THE MOOD FOR DEAUVILLE", cliquez ici (puis une fois sur la page  cliquez sur "Blog passions" en bas de page puis cliquez sur la fiche détaillée d'In the mood for Deauville puis sur  "Voter pour  In the mood for Deauville")

    -Pour voter pour "In the mood for Cannes", cliquez ici (puis, une fois sur la page, cliquez sur "Blog passions" en bas de page puis cliquez sur  la fiche détaillée d'In the mood for Cannes puis cliquez sur  "Voter pour In the mood for Cannes")

                                           Quel est le principe du concours et du Festival de l’expression sur internet, à Romans ?

    « En février 2007, le premier festival de Romans a récompensé 27 amateurs dans 9 catégories artistiques. Des lauréats sélectionnés parmi 2000 candidats dont le point commun était d’utiliser Internet pour s’exprimer et mettre en ligne des créations originales.  Les 18, 19 et 20 avril 2008, le festival de Romans ouvrira sa deuxième édition et relèvera une nouvelle fois le défi de déceler les meilleurs talents du web. Plus de catégories, plus d’événements dans la ville, plus de moyens de s’exprimer et de partager l’acte créatif, plus d’occasions de rencontrer les artistes dans leur univers, une organisation renforcée et une ambition décuplée feront de ce deuxième festival le rendez-vous unique de celles et ceux qui s’expriment sur Internet et qui veulent partager leur talent pour se faire connaître. » 

    La première sélection se basant uniquement sur les votes des internautes et donc en général ceux qui connaissaient le blog au préalable, ma sélection dépend donc uniquement de vous… N’hésitez donc pas à voter, ni à relayer l’information!

                                                                    Pourquoi ai-je créé ce blog, en 11.2004 ?

    Quand j’ai créé ce blog en novembre 2004 -il s’intitulait initialement « Mon festival du cinéma » et est devenu « In the mood for cinema » en 2006-, (un blog qui succédait ainsi à un autre sur blogspirit et à des sites internet sur wanadoo) je souhaitais avant tout partager ma passion immodérée pour le septième art qui n’a cessé de croître depuis lors mais aussi mes étranges et magnifiques expériences de jurée dans des festivals de cinéma, et plus tard de festivalière,  avec l’envie de partager et de dépeindre l’univers festivalier et cinématographique, de vous immerger à votre tour « in the mood for cinema ». Entre-temps, j’ai aussi commencé un nouveau parcours pour que ma passion devienne une profession.

     Je n’écris pas forcément tous les jours, intentionnellement, mais toujours au gré de mes coups de foudre cinématographiques, pour vous donner envie de découvrir des films, des cinéastes, ou même des cinématographies, et c’est à chaque fois un immense plaisir quand vous me dîtes qu’une critique vous y a incités.

     4 ans après la création de ce blog, 268 notes plus tard (seulement sur « In the mood for cinema », sans compter « In the mood for Cannes » et « In the mood for Deauville »), après 15 festivals du cinéma américain, 7 festivals du film asiatique,  7 festivals de Cannes, 7 festivals de Dinard…et tant d’autres, la passion et l’envie de la partager sont intactes.  Et surtout, cela continue puisque je serai en direct des festivals du film Asiatique de Deauville, de Cannes et du Cinéma Américain de Deauville 2008 pour vous en parler sur mes différents blogs. Vous pouvez d’ailleurs d’ores et déjà trouver de nombreuses informations sur le Festival de Cannes 2008 sur « In the mood for Cannes » et sur le Festival du Film Asiatique de Deauville 2008 sur « In the mood for Deauville ».

     Vous pourrez également continuer à trouver les rubriques suivantes sur « In the mood for cinema » : In the mood for news (chaque semaine l’actualité cinématographique), des critiques de classiques du septième art, des critiques de films en avant-première, des reportages sur l’atmosphère des festivals de cinéma, de nombreuses informations pratiques sur les festivals, des résumés de conférences de presse, des vidéos et photos de festivals, des critiques littéraires, théâtrales ou de concerts toujours liées au septième art, des interviews écrites ( je devrais renouveler avec d’autres l’expérience initiée avec Bernard Blancan lors du Festival de Cannes 2007). D’ailleurs, pour cette dernière rubrique, les suggestions sont les bienvenues. A qui aimeriez-vous que je soumette un questionnaire cinématographique ? Je viens d’en soumettre un aux candidats PS, Modem, UMP à la Mairie de Paris. A suivre…

                                                          Dans quels médias a-t-il été question de mes différents blogs?

    Pour vous donner une idée, si vous ne connaissez pas ce blog, je vous invite à consulter la rubrique  «Le blog  In the mood for cinema dans les médias » et la rubrique « In the mood for Deauville dans les médias »  ainsi que la rubrique Editorial.  France Inter, France 5, Marianne et de nombreux journaux locaux comme Ouest-France en ont ainsi parlé. Ce blog a par ailleurs été classé parmi les « 70 blogs qui comptent » toutes catégories confondues, dans le Guide des Relations presse et de la communication 2007.

    J’ai également été chroniqueuse dans l’émission du Cercle  de Canal plus du 4 Mai 2007 à l’occasion de laquelle ce blog a été largement cité.

    J’écris également pour Agoravox et Orsérie, et je fais partie des observateurs amis du site internet de la chaîne de télévision France 24. Ce blog fait également partie de la sélective blogosphère TV5.

    J’en profite d’ailleurs pour lancer un appel : nombreux sont les sites internet à m’avoir contactée pour écrire pour eux. Même si je n’ai pour l’instant que rarement répondu positivement, privilégiant la liberté de ton et la qualité à la quantité,  j’aimerais beaucoup renouveler l’expérience radiophonique ou télévisée  (cf cette expérience précitée de chroniqueuse sur Canal plus, dans l’émission « Le Cercle » que j’aimerais beaucoup renouveler, ailleurs ) ou dans la presse papier, et éventuellement sur internet à condition que cela présente un intérêt supplémentaire par rapport à l’écriture sur ce blog.

     Pour moi l’écriture de cinéma (scénaristique) n’est pas incompatible et est même complémentaire de l’écriture ou de la parole sur le cinéma. Donc, n’hésitez pas à me contacter si vous êtes un Média intéressé par la chronique d’une passionnée de cinéma (mon cv cinématographique, en cliquant ici) qui connait l’Histoire du cinéma, qui a une expérience de 15 ans dans les plus grands festivals de cinéma et qui pourrait par exemple reprendre le ton qu’elle adopte sur ce blog, celui de chroniques guidées par l’enthousiasme mêlant récits d’ambiance de festivals et critiques cinématographiques, que ce soit de classiques ou de films récents.   (Oui, je parle désormais de moi-même à la troisième personne:-))

    J’en profite aussi pour préciser que je viens également de terminer l’écriture d’un roman lié au septième art pour lequel je vais commencer à rechercher un éditeur. Je n’en dirai évidemment pas plus sur ce blog, cette idée est paraît-il originale et je sais trop et à quel point une idée est volatile et facile à subtiliser.  Ce concours serait donc aussi pourquoi pas l’occasion de faire connaître ce projet.

    A bon(s) entendeur(s)… Pour me contacter : inthemoodforcinema@gmail.com

    Pourquoi ne pas laisser vos commentaires ?

    Enfin, je profite de ce concours pour vous inciter à prendre la parole dans les commentaires : votre avis sur ce blog, sur les améliorations à apporter, vos critiques, vos revendications… Certains d’entre vous, lors de mes pérégrinations festivalières, m’ont aussi dit qu’ils n’osaient pas laisser de commentaires, ou m’ont dit qu’ils le feraient sans oser par la suite. Mais ce blog est aussi là pour créer le débat, et un commentaire y contribue évidemment, alors n’hésitez pas !

     En attendant, n’oubliez pas de « plonger in the mood for cinema » , un peu, beaucoup, passionnément et même à la folie car n’oubliez pas la devise de ce blog empruntée à Saint-Augustin : « Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion ».

    Cinématographiquement, festivalièrement et passionnément vôtre.

    Sandra.M

  • Paris-Cinéma: un vrai festival de cinéma à Paris?

    80d337671c8e954385039f83930fcfc8.jpgDemain débutera la 5ème édition du festival Paris Cinéma (qui devait initialement débuter ce soir au Tracodéro avec la projection de « Paris, je t’aime », une ouverture annulée pour cause d’intempéries…A quand une ouverture dans un lieu couvert pour éviter ce genre d’inconvénient impromptu ?  Certes, cela part d’un bon sentiment de vouloir qu’un maximum de parisiens puissent y assister mais au final aucun n’y assistera…)

    Nous avions eu ici un long débat sur l’opportunité et l’absence d’un vrai festival de cinéma à Paris. Le festival de Rome n’a-t-il pas été un succès dès sa première édition… ? Il semble que cette année encore nombre de parisiens ignorent pourtant l’existence d’un festival de cinéma à Paris, et pour ceux qui le connaissent, ils en identifient mal le principe (d’ailleurs quel est-il ?).

    Si cette première édition démarre plutôt mal, laissons-lui le bénéfice du doute et ne boudons pas notre plaisir, ce festival étant notamment  et néanmoins l’occasion de voir des courts-métrages ( dont les projections se font trop rares, même à Paris) de revoir des chefs d’œuvre du septième art et d’assister à des avant-premières.

     La programmation s’est (juste un peu) resserrée même si le festival reste assez éclaté géographiquement… Enfin, le centre du festival a déménagé du quartier de Saint-Germain des Prés et de la maison de l’Industrie vers le 13ème arrondissement et le Mk2 bibliothèque.

    Tous les films que je vous recommande sont en gras sur fond rouge.

    Du 3 au 14 juillet, vous pourrez ainsi voir 300 films pour un pass de 20 euros.

    Au programme : des séances en plein air, des avant-premières avec quelques films projetés au dernier festival de Cannes et notamment la palme d’or 2007  (« 4 mois, 3 semaines, 2 jours ») ou « De l’autre côté » de Fatih Akin qui a reçu, à juste titre, le prix du scénario, ou encore « Le mariage de Tuya », ours d’or du festival de Berlin 2007 projeté en ouverture du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville.

    Le festival présente aussi une compétition internationale de 13  longs- métrages  et de  17 courts-métrages qui concourent pour le pari du public, le pari du jury et le pari de l’avenir, ou encore des films restaurés, des chefs d’œuvre inconnus…

    Plusieurs invités sont à l’honneur : le réalisateur italien Francesco Rosi, le chef opérateur Christopher Doyle (notamment chef opérateur d’ « In the mood for love »), l’actrice américaine Robin Wright Penn, la réalisatrice japonaise Naomi Kawase lauréate du Grand Prix du dernier festival de Cannes, la cinéaste malaisienne  Yasmin Ahmad et Sandrine Bonnaire avec notamment une rétrospective d’une vingtaine de ses films  (« Quelques jours avec moi » de Claude 8447b4c510d11545c3892d16fef97248.jpgSautet, « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda, « A nos amours » de Maurice Pialat, « Monsieur Hire » de Patrice Leconte (en sa présence) , « La cérémonie » de Claude Chabrol », « Est-Ouest » de Régis Wargnier, « Mademoiselle » de Philippe Lioret, et la projection de son documentaire « Je m’appelle Sabine »... 

    Un an après le déclenchement de la guerre, le festival propose aussi un coup de projecteur sur le Liban avec 60 projections pour célébrer la créativité de ce pays meurtri mais debout.

    Enfin des des ciné-concerts seront donnés autour des films muets d’Ernst Lubitsch et les habituels cinérandos seront cette année menées par Les voix d’Isild Le Besco et Florence Loiret-Caille.

    Le festival a lieu du 3 au 14 juillet dans divers cinémas parisiens, l’ entrée est à 4euros la séance et le pass de 20 euros pour les dix jours.

    Site officiel du Festival: http://www.pariscinema.org

    Sandra.M

     

       c05e5a8a203b91f0f0b959067ce26af4.jpg En exclusivité, imagine R donnera l’occasion aux abonnés de participer à ce rendez-vous et mettra en jeu 5 invitations VIP de deux personnes sur http://www.imagine-r.com   (valables au MK2 Bibliothèque du 4 au 14 juillet, selon disponibilités par projection). Ces 5 pass VIP permettront d’accéder aux projections de l’ensemble des films en compétition, en compagnie de professionnels du cinéma, d’acteurs et de la presse spécialisée. Pour se rendre à toutes les séances des films en compétition, un pass à tarif réduit (16 euros) est mis en vente dès maintenant. Pour profiter de l'offre, il suffit de se connecter sur http://www.imagine-r.com  puis de s'identifier pour récupérer son code de réduction à utiliser sur le site Pariscinema.org. Les 150 premiers abonnés auront également la possibilité de gagner le « Sac Collector Paris Cinéma 2007 » sur simple présentation du pass et de la carte Bons Plans à l’Espace Paris Cinéma dès le 3 Juillet.

  • "Le scaphandre et le papillon": l'hymne à la vie et à l'art de Julian Schnabel

    7d1d83c21b745b382fe152450c363a42.jpgLa fête du cinéma qui a lieu les dimanche 24, lundi 25 et mardi 27 juin 2007, est l'occasion rêvée pour une immersion cinéphilique puisque si la première séance est comptée au prix normal, un passeport vous sera ensuite remis vous donnant ainsi accès à toutes les séances suivantes pour le tarif unique de 2€ la place pendant les 3 jours de l'opération. A cette occasion, je vous conseille donc de (re)voir Les chansons d'amour de Christophe Honoré, Boxes de Jane Birkin, L'avocat de la terreur de Barbet Schroeder et surtout Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel dont vous trouverez la critique ci-dessous. Vous pourrez également lire mes critiques des films précités en cliquant sur leurs titres.

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    En décembre 1995, un accident vasculaire brutal a plongé Jean-Dominique Bauby, rédacteur en chef du magazine  Elle et père de deux enfants, dans un coma profond. Quand il en sortit, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le «  locked-in syndrome » -littéralement : enfermé à l’intérieur de lui-même-, il ne pouvait plus parler, bouger, ni même respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un cil bouge. Ce cil devient son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Il cligne une fois pour dire oui, deux fois pour dire non. Avec son cil, il arrête l’attention de son visiteur sur les lettres de l’alphabet qu’on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières… Avec son cil, il écrit ce livre, le Scaphandre et le papillon, dont chaque matin pendant des semaines il a mémorisé les phrases avant de les dicter…

    b31884d1b43472f6bcca206124b45095.jpgAvec un tel sujet, on pouvait redouter le pire : le pathos et le mélodrame outrancier, la performance ostentatoire et ridicule d’un acteur dans un rôle de composition-à-oscar-césar-prix d’interprétation. C’est donc avec quelques réticences que je suis allée à la projection de ce film présenté en compétition officielle du 60ème Festival de Cannes. Devant le palais des festivals, la valse poétique et multicolore d’un lâcher de papillons gigantesques et somptueux a précédé la projection dans le grand Théâtre Lumière.

     Puis, l’obscurité, le générique…et nous nous retrouvons avec Jean-Dominique Bauby enserrés dans son scaphandre qu’est son corps inerte, puisque la première moitié du film est entièrement filmée en caméra subjective. Dès les premiers plans, nous épousons son regard flou et précis, incisif même, guidés par la voix off de Mathieu Amalric. Véritable métaphore du cinéma, son regard est sa fenêtre sur le monde, sa caméra. Immobile comme l’est le spectateur sur son fauteuil, il s’évade et papillonne par la mémoire et par l’imagination, de son corps et de l’hôpital maritime de Berck où il est soigné, comme le spectateur s’évade de la salle de cinéma par les images projetées sur l’écran. L’identification est donc immédiate, d’autant plus qu’il porte un regard lucide et non moins ironique sur sa situation, sans jamais s’apitoyer sur son sort.

    Auparavant aveugle et sourd à la beauté du monde, il n’a jamais aussi bien vu que d’un seul œil. Vu et ressenti. C’est en effet un film sens-uel et sens-ationnel : tout ce que Jean-Dominique Bauby  ne peut saisir, son regard s’en empare avec gourmandise, rattrapant au vol les moments de bonheur qu’il a auparavant laissés s’envoler. Ce film nous saisit, nous enlace, nous enserre, délicieux enserrement celui-là, nous arrache à sa réalité et à la nôtre, celle de spectateur, pour ne plus nous lâcher. Enserrés nous aussi, dans son regard virevoltant, qui nous fait éprouver et savourer la liberté comme rarement un film y est parvenu. Par ce qu’il voit : le vent qui s’engouffre dans une chevelure, ou par son regard qui glisse sur une peau nue qui se laisse entrevoir. Par ce dont il se souvient : son dernier voyage, en décapotable, et le frémissement des arbres au-dessus de sa tête. Par le souvenir de ses gestes précipités mais précis, lorsqu’il rasait son père, lui aussi prisonnier, alors qu’il était encore libre d’agir, alors qu’il (en) était inconscient, si pressé, trop pressé.  Par ce qu’il imagine surtout, il s’évade de son scaphandre par la puissance de son imagination débridée : il peut alors tout vivre comme même faire un dîner pantagruélique avec la jeune femme qui prend son livre en notes (Anne Consigny, décidément remarquable, à noter qu’elle retrouve ici son partenaire de Je ne suis pas là pour être aimé, Patrick Chesnais, également remarquable en médecin cassant qui suscite des répliques cinglantes de Jean-Dominique Bauby) à laquelle il n’est pas insensible, il peut aussi voir des glaciers s’effondrer puis se reconstruire. Son monde s’effondrer et le reconstruire. Parce que si son corps n’existe plus, par la pensée, il est tour à tour : séduisant, en colère, ironique voire cynique, cruel parfois mais en tout cas VIVANT. Si le scaphandre l’empêche de se mouvoir, le papillon peut l’emmener partout, là où même il n’osait aller quand il était « aveugle et sourd », avant.

    Le scaphandre et le papillon est un vibrant hymne à la vie, à la liberté, à la création surtout. L’art devient pour lui libérateur et même salvateur. Hommage à l’art, à tous les arts : à la peinture (Julian Schnabel est peintre), à l’écriture, au cinéma, à la musique aussi. Les lettres épelées mélodieusement par les différents visiteurs ne sont jamais lassantes et constituent autant de partitions différentes qui nous tiennent en haleine. Le spectateur est alors suspendu aux lèvres de celui ou celle qui parle et qui chante les lettres, à la voix vibrante de vie de Mathieu Amalric.

    A la place d’un livre sur la vengeance au féminin, une sorte de Monte-Christo au féminin qu’il projetait d’écrire avant son accident, Jean-Dominique Bauby va donc écrire sa vie. Celle d’une mort, d’un corps emprisonné à jamais. D’une renaissance aussi, celle de son esprit, si libre et alerte. Sans aucun sentiment de revanche et de vengeance. Seulement contre son orgueil et son aveuglément peut-être.

    Marie-Josée Croze, Anne Consigny, Emmanuelle Seigner toutes formidablement dirigées sont autant de preuves de  l’existence de cet esprit qui ne cesse pas de penser et séduire.  Malgré tout. A cause de cela justement.

    Julian Schnabel parvient à signer un film résolument optimiste sur une histoire tragique. Tout juste peut-on regretter deux plans trop appuyés, l’un sur son père en larmes, et un dernier plan trop appuyé sur son infirmité physique… ce bouleversant tourbillon de vie emporte néanmoins ces deux plans regrettables sur son passage dévastateur et bouleversant.

    Le scaphandre et le papillon est une déclaration d’amour poignante et ironique, lucide et poétique. A la vie. A l’art. A la mer dont parfois on oublie de savourer la beauté de ses changeants reflets d’argent. Une œuvre d’arts.

    Quelques jours après cette projection, je  retrouvais encore des papillons égarés, affolés, éblouis par les lumières impitoyablement et imperturbablement aveuglantes, agglutinés aux vitrines de la Croisette. La frontière est décidément si fragile entre le sublime et la laideur, entre un papillon et un scaphandre... Ce film nous le rappelle magnifiquement, justifiant ainsi amplement son prix de la mise en scène du 60ème Festival de Cannes.

     Sandra.M