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ACTUALITE D'AUTEURE - Page 13

  • Mon premier roman publié aux Editions du 38 le 31.03.2016 - Episode 1 : le titre et la couverture

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    Avant, il y a eu des balbutiements, des tentatives d'écriture(s). "L'amor dans l'âme" est mon vrai premier roman. A la fin du mois de mars, il sera disponible en librairie, en papier. Il sera aussi disponible en numérique. Alors, il sera peut-être sous vos yeux et il ne m’appartiendra plus. Petite, mon rêve était déjà de publier un roman. Alors, vous comprenez, c’est un saut dans le vide et un rêve d’enfance. Très tôt, il y a eu des quantités de livres dévorés, et surtout, il y a eu le cinéma. Une autre passion de l’enfance. Qui a changé le cours de ma vie. Qui imprègne d’ailleurs ce roman. Un roman sinueux, labyrinthique, cinématographique. Dans les lieux où il se déroule, les références, la structure. Plus récemment, il y a un peu plus de deux ans, il y a eu le fracas de la réalité. Un fracas assourdissant. La mort. Ineffable. Impensable. La part de rêve que, malgré tout, elle ne sera pas parvenue à annihiler.
     
    L’écriture, la nécessité, viscérale, vitale même, d’écrire a été plus forte. Le chant fougueux des mots pour affronter le silence tétanisant de la disparition. Ecrire pour affronter l’indicible. Un cri de colère au départ.  Des coups au cœur. Des bleus à l’âme. Un élan du cœur, peut-être. Et les mots, rageurs ou langoureux, comme seul rempart, seule issue. Inéluctables.
     
    Ce bonheur-là, rien ne peut le briser : inventer un univers, ciseler une phrase, me laisser être accompagnée par elle, hantée parfois, la tordre, la déchiqueter, la reconstruire, la modeler, se reconstruire, l’effacer, s’effacer devant les mots qui s’imposent. Jusqu’à l’obsession. Jusqu’à l’oubli de soi et de ses blessures. Un pansement. Une parenthèse. Fugaces et enivrants.
     
    En dehors de ma maison d’édition, personne n’a encore lu ce roman. Un roman c’est une confiance, celle d’un éditeur, en l’occurrence une éditrice. Une confiance sans laquelle je ne pourrais et n’oserais vous le livrer. Grâce à son regard aiguisé, son empathie, sa confiance. Merci à elle à nouveau car écrire c’est aussi sans cesse repousser les doutes qui vous murmurent et vous assènent inlassablement que c’est une folie, une inconscience, une vanité. Et les miens savent être vindicatifs et bruyants.
     
    Il faut une dose de folie sans doute aussi pour livrer une part de soi. Parce que si ce sont des personnages, si c’est une fiction, un roman, c’est toujours une part de soi. Une vérité légèrement mensongère. Un espace de liberté. De vérité. D’audace peut-être. Mais sûrement pas de courage. Le vrai courage, il a dicté l’envie et la rage et la nécessité d’écrire ce roman, et il lui est dédié.
     
    J’ai hâte d’avoir le plaisir d’échanger avec vous sur ce livre et sur le sujet qui en a dicté l’écriture. Vos avis et commentaires seront toujours les bienvenus.
     
    Son titre est donc « L’amor dans l’âme ». La mort dans l’âme, au départ. "L’amor" l’emporte sur la mort, peut-être, finalement. A vous de voir.
     
    Ce roman, je l’ai aussi écrit pour des bienveillants. Il vous appartient désormais. Il va prendre son envol. Vivre sa vie. Je partagerai ici ses aventures, et celles qu’il me fera vivre. Un débat dans un festival de premier roman auquel j’ai le plaisir d’être conviée et une séance de dédicaces dans une librairie sont déjà prévus, je vous en dirai bientôt plus.
     
    En attendant, je vous en dévoile aujourd’hui le titre et la couverture. A suivre, très bientôt, le deuxième épisode, avec la quatrième de couverture qui vous en dira plus sur le sujet du roman.
     
    Pour en savoir plus sur Les éditions du 38 par lesquelles je suis ravie et fière d’être publiée (en papier ET en numérique donc) : http://www.editionsdu38.com/
  • Suivez et soutenez mon projet à partir d'aujourd'hui sur My Major Company!

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    Oyez, oyez, chers amis lecteurs d'Inthemoodforcinema! C'est ma bonne nouvelle du jour:  mon recueil de nouvelles romantiques et cruelles sur le cinéma est sur le célèbre site My Major Company!

     Son succès dépendra des premiers échos et surtout contributions qu'il recevra les premiers jours!  Je compte donc sur vous, plus que jamais, cette fois tout particulièrement, et je vais vous expliquer la marche à suivre, très simple, ci-dessous.

     Si je me (re)lance dans l'aventure avec My Major Company, c'est justement parce que c'est My Major Company en qui j'ai confiance et parce que j'ai déjà eu le plaisir de publier plusieurs fois des textes sur leur site et de gagner un concours de nouvelles avec eux en début d'année.

    Concernant le contenu de mon projet, vous saurez tout sur ma page My Major Company en question.

    Pour accéder à la page pour découvrir mon projet, c'est en cliquant  ici, vous pouvez aussi y accéder directement en cliquant sur le visuel ci-dessus.

                                                    Comment soutenir le projet:

    en le partageant via Facebook (il suffit de cliquez sur like sur ma page MyMajorcompany puis de partager sur votre page)

    -et/ou en le partageant via twitter

    -et /ou évidemment et surtout en contribuant. Pour que mon projet puisse voir le jour, la jauge doit atteindre 5000 euros en 3 mois. Non seulement les contributions vont de 1 euro à 500 euros mais en plus à chaque fois vous recevrez des contreparties en fonction de votre mise (les contreparties sont expliquées sur ma page) et par ailleurs vous pourrez récupérer votre mise à tout moment et évidemment si la jauge n'est pas atteinte.

    -en exportant le visuel du projet et en le publiant sur votre site/blog, ce qui permettra à vos lecteurs de contribuer directement (vous trouverez le code sur ma page MyMajorcompany) .

    Si vous voulez suivre le projet au jour le jour, vous pouvez aussi le suivre sur le compte consacré à celui-ci sur twitter @parallelshadows (http://twitter.com/parallelshadows ) et sur Facebook http://facebook.com/ombresparalleles . Vous pouvez aussi vous abonner à ma page My Major Company pour recevoir régulièrement les informations le concernant.

    Un grand merci d'avance pour votre soutien...! N'hésitez pas à partager, contribuer...et à me donner votre avis.

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  • Ma chronique publiée sur My Major Company Books: "Si j'étais un personnage de roman..."

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    Je vous parle désormais régulièrement de My Major Company Books,  site sur lequel je m’adonne à ma passion viscérale et irrépressible pour l’écriture (sans doute même l’est-elle plus que ma passion pour le cinéma car si je peux me passer de la seconde -enfin, je crois:-)-, la première m’est nécessaire et une journée sans jongler avec les mots, inventer, me plonger dans un ailleurs imaginaire au gré de mes mots, est une journée un peu vaine),  site qui permet de lancer des auteurs sur le principe de la participation des internautes qui deviennent alors éditeurs ou éditeurs potentiels (il s'agit en fait de la déclinaison littéraire de My Major Company Music que vous connaissez sûrement puisque plusieurs désormais célèbres artistes ont ainsi été lancés et qu'une campagne avec la chanteuse Irma, d'ailleurs très réussie, est actuellement diffusée à la télévision -cf vidéo en bas de cet article-), site sur lequel je suis inscrite en tant qu'auteur et sur lequel une de mes chroniques a déjà été publiée et sur lequel j'ai par ailleurs remporté récemment un concours d'écriture.

    Le thème de ma première chronique était alors "Qu'est-ce qu'un bon livre". Vous pouvez la retrouver, ici: http://inthemoodlemag.com/2011/12/13/ma-chronique-sur-my-major-company-books-quest-ce-quun-bon-livre/ .

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    Puis, j'ai donc ensuite remporté un concours d'écriture (dit du "Calendrier de l'Avent") avec une nouvelle intitulée "Un cadeau inestimable", ce qui m'a valu à plusieurs reprises la une du site ainsi que du site "Plume libre" qui a également publié la nouvelle en question. Vous pouvez la retrouver  en cliquant là.

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     Cette fois, je devais plancher, en 3500 caractères, sur le thème imposé "Si j'étais un personnage de roman...". Vous pourrez retrouver cette chronique sur My Major Company Books là: http://www.mymajorcompanybooks.com/#!/news(286/blog_post_id/8967) .

     

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    Vous pouvez également, si vous le souhaitez, soutenir mon projet littéraire (un recueil de 13 nouvelles "romantiques et cruelles" sur le cinéma dont le principe, précis, vous est décrit sur la page dont le lien figure plus loin) et devenir mon éditeur potentiel.

    Comment faire?

     Inscrivez-vous comme "éditeur"(gratuit et rapide) sur... My Major Company Books ici http://www.mymajorcompanybooks.com/#!/signup/editeur puis inscrivez-vous comme "fan" sur ma page My Major Company Books dont voici le lien : http://www.mymajorcompanybooks.com/meziere ( en cliquant sur le coeur sur la page en question, seulement si vous appréciez et adhérez au projet qui y est présenté, bien entendu) puis notez et éventuellement commentez et partagez (vous pouvez même utiliser le widget exportable que vous trouverez en cliquant sur "faire la promo" sur ma page).

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  • Retrouvez-moi à la une de My Major Company Books et de Plume libre

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    C'est promis: le prochain article sera à nouveau consacré au cinéma (avec la critique en avant-première de "J.Edgar" de Clint Eastwood mais aussi de beaux évènements à venir sur le blog notamment ma rencontre avec John Malkovich pour "Les liaisons dangereuses", prochainement au théâtre) mais, auparavant, je vous propose un dernier article consacré à l'écriture (même si, chaque semaine, vous continuerez de retrouver la rubrique "Ecriture" sur http://inthemoodlemag.com  avec prochainement une nouvelle inédite en ligne), pour vous dire que ma nouvelle lauréate du concours d'écriture "Calendrier de l'Avent" du site My Major Company Books m'a valu la une du site en question mais aussi de "Plume libre", un site également consacré à l'écriture que je vous recommande également.

     Si vous voulez également soutenir mon projet, je vous rappelle que vous pouvez vous inscrire sur ma page comme "fan" (http://mymajorcompanybooks.com/meziere ) sur laquelle vous en saurez plus sur le projet en question et noter mon projet.

    Et pour en savoir plus sur le concours et la nouvelle en question mais aussi ma passion pour l'écriture, retrouvez mon article en cliquant ici. 

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  • Lauréate du concours d’écriture «Calendrier de l’Avent » de My Major Company Books avec ma nouvelle « Un cadeau inestimable »

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    La semaine dernière, je vous avais parlé de la sélection et de la publication de ma nouvelle « Un cadeau inestimable » dans le cadre du concours d’écriture « Calendrier de l’Avent » du site My Major Company Books,  site d’édition et de partage de textes.

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     Vous connaissez certainement le site My Major Company qui s'est d'abord fait connaître par les artistes qu'il a lancés dans le domaine musical (Grégoire, Irma, Joyce Jonathan notamment) sur le principe de la contribution des internautes. Depuis plus d'un an, le site a ainsi développé une déclinaison dans le domaine littéraire: My  Major Company Books, site  sur lequel je suis inscrite en tant qu’ "auteur"  (vous aviez d'ailleurs peut-être déjà remarqué l'encart en haut à droite du blog vous permettant d'accéder à ma page).

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    Je vous avais d’ailleurs également déjà parlé de ce site auparavant lorsque ma chronique « Qu’est-ce qu’un bon livre? », que vous pouvez retrouver en suivant le lien ci-dessous, y avait été publiée:  

    Lire ma chronique "Qu'est-ce qu'un bon livre?" sur My Major Company Books 

     Le règlement de ce concours d’écriture « Calendrier de l’Avent » était le suivant : « Drôle ? Emouvant ? En prose ? En vers ? Sketch ? Souvenir ? Rêve ? Conte ? Racontez-nous votre Noël. Qu’il soit vrai ou inventé. Envoyez vos histoires de Noël. Nous en publierons une chaque jour jusqu’au 24 décembre. La meilleure d’entre elles sera mise en avant sur MMC Books au moment de Noël vie une re-publication avec lien vers votre page auteur et une cover en Home page ! De plus notre partenaire Plume libre publiera également la meilleure chronique sur son site.  Une seule contrainte, celle du format. Comme pour la chronique, vos textes ne devront pas excéder 3500 signes espaces compris ».

    Le 26 décembre arrivait donc mon dernier cadeau de Noël, un peu après l’heure, le moins coûteux et le plus réjouissant puisque j’étais désignée comme lauréate du concours. Un blog entier n’y suffirait pas pour vous parler de ma passion pour l’écriture que vous connaissez d’ailleurs sans doute déjà si vous suivez ce blog. Il m’est déjà arrivé de remporter des concours de nouvelles…mais aussi de participer à de nombreux concours  sans les gagner mais, à vrai dire, même si évidemment gagner est toujours appréciable, le plaisir et la jubilation d’écrire sont toujours ma motivation première (forcément d’ailleurs exacerbée quand il y a une compétition). Le plaisir de jongler avec les mots, de poser un univers, d’y embarquer des lecteurs, de dessiner des personnages, de trouver une chute, de ciseler chaque phrase pour que la fin soit d’autant plus belle et redoutable (ah la célèbre, enviable et sublime musique des mots de Sagan!), constituent à chaque fois une évasion jouissive et une jubilation indicible.

      La nouvelle présente cet avantage sur le scénario que de permettre à son auteur d’être le vrai démiurge, tout à la fois musicien des mots, scénariste de l’histoire, réalisateur…et même de pouvoir endosser les personnalités des personnages… ou encore de voyager dans le temps, et surtout de voir le résultat immédiatement. 

      Une passion qui ne date pas d’hier puisque, à l’âge où d’autres répondaient pompier ou chanteuse quand on leur demandait ce qu’ils souhaiteraient faire quand ils seraient grands ( et où je passais, déjà, pour une extraterrestre quand je me noyais délicieusement dans Balzac ou Hugo, sans doute responsables un peu de cette envie viscérale d'écrire et de mon rougissement rien que d'y songer) je répondais fièrement et timidement « écrivain », inconsciente que j’étais (mais tout de même bel et bien consciente du génie littéraire de ces derniers), mais surtout déjà amoureuse aveugle des mots, et de ce pouvoir inestimable qui me fascine toujours autant qu’est celui de créer un univers à partir d'une feuille blanche, de donner vie à des histoires et des personnages et de susciter des réflexions et des émotions si contrastées.  C’est d’ailleurs à cette passion de l’écriture que je dois d'avoir remporté des concours me permettant d'être de très  nombreuses fois jurée dans des festivals de cinéma, et de vivre des aventures palpitantes. A chaque fois, un défi ludique, une autre manière de convaincre, de jongler aussi avec les mots, et d’une certaine manière de raconter une histoire (mais pas des histoires, hein).

    Si vous voulez lire la nouvelle en question, vous pouvez vous rendre directement sur My Major Company Books ou la lire sur mon nouveau blog In the mood –Le Magazine sur lequel je consacre désormais une rubrique à l’écriture avec, à partir de la semaine prochaine, chaque semaine, une nouvelle en ligne (oui, c'est une de mes résolutions pour 2012 que d'oser un peu plus et donc d'oser un peu plus vous donner à lire ce que j'écris).

    Vous voulez soutenir mon projet littéraire mis en ligne sur le site My Major Company Books ?  M’aider à être publiée ? Cela tombe bien d’ailleurs puisqu’il s’agit d’un recueil de  nouvelles, 13 nouvelles « romantiques et cruelles » sur le cinéma -qui n’ont rien à voir donc avec ma nouvelle lauréate écrite juste pour le concours-  un recueil enrichi de mes multiples péripéties vécues au cours de 18 années de pérégrinations festivalières mais de vraies fictions, un projet au sujet duquel vous pourrez en savoir plus, ici:  http://www.mymajorcompanybooks.com/#!/meziere .

     Pour me soutenir, inscrivez-vous comme fan sur ma page My Major Company Books en question  et n’hésitez pas à m’attribuer une note et à commenter. Si, par bonheur, la jauge était ensuite ouverte, vous auriez alors la possibilité de devenir mes éditeurs...

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  • Une nouvelle publiée sur My Major Company Books

    Je vous parlais la semaine dernière de My Major Company Books, site d’édition et de partage de textes sur lequel avait été publiée ma chronique « Qu’est-ce qu’un bon livre? » que vous pouvez retrouver ici: http://inthemoodlemag.com/2011/12/13/ma-chronique-sur-my-major-company-books-quest-ce-quun-bon-livre/.

    Depuis 15 jours, le site a mis en place un Calendrier de l’Avent dont le principe est expliqué ci-dessous (cliquez sur la photo tout en bas de cet article pour lire le règlement).

    Comme ma nouvelle écrite pour l’occasion intitulé « Un cadeau inestimable » a été sélectionnée et publiée par le site aujourd’hui (vous pouvez la retrouver ici: http://www.mymajorcompanybooks.com/#!/news(286/blog_post_id/8162  ), c’est pour moi l’occasion aujourd’hui d’initier cette nouvelle rubrique consacrée à l'écriture sur http://inthemoodlemag.com  dans laquelle vous pourrez lire quelques-unes de mes nouvelles: http://inthemoodlemag.com/category/ecritures/ . J’ai une vraie passion pour ce genre littéraire parfois méconnu ou mésestimé qui se définit en général comme étant un texte court se caractérisant par une chute. En écrire est pour moi une vraie jubilation (ce que je fais depuis un petit moment maintenant avec parfois quelques nouvelles sélectionnés dans des concours), j’ai donc décidé d’en publier de temps à autre sur http://inthemoodlemag.com  en espérant qu’elles vous feront réagir.

    Et si vous voulez soutenir mon projet mis en ligne sur le site My Major Company Books ( et qui me tient particulièrement à coeur) et m’aider à être publiée (un recueil de 13 nouvelles sur le cinéma au sujet duquel vous pourrez en savoir plus, ici:  http://www.mymajorcompanybooks.com/#!/meziere ), inscrivez-vous comme fan sur ma page My Major Company Books en question  et n’hésitez pas à commenter:

    Rendez-vous très prochainement pour une autre nouvelle publiée sur http://inthemoodlemag.com !

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  • Retrouvez ma chronique sur My Major Company Books sur le thème "Qu'est-ce qu'un bon livre?"

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    mmc2.jpgVous connaissez certainement le site My Major Company qui s'est d'abord fait connaître par les artistes qu'il a lancés dans le domaine musical (Grégoire, Irma, Joyce Jonathan notamment) sur le principe de la contribution des internautes.

    Depuis plus d'un an, le site a développé une déclinaison dans le domaine littéraire: My  Major Company Books, site  sur lequel je suis inscrite en tant qu '"auteur"  et pour lequel j'ai écrit une chronique sur un thème imposé "Qu'est-ce qu'un bon livre?" (depuis un mois, le site propose à des blogueurs et/ou auteurs de rédiger une chronique sur un thème, le mois dernier "Qu'est-ce qu'un bon auteur?")...et sur lequel, accessoirement, en furetant un peu sur le site, vous pourrez me retrouver en tant qu' auteur (ou du moins utopiste aspirant à le devenir officiellement). Si vous êtes curieux et téméraires, vous pourrez aussi lire et donner votre avis...

    Je vous invite en tout cas à lire ma chronique très personnelle en cliquant sur le lien suivant et à me dire éventuellement ce que vous en pensez et ce qu'est un bon livre pour vous:

    Lire ma chronique sur My Major Company Books 

     et retrouvez-la également désormais en intégralité ci-dessous et retrouvez ma page d'auteur sur My Major Company Books, là et n'hésitez pas à devenir "fan" et à donner votre avis!

    Lettre à un Inconnu

    Cher bon livre,

    Paradoxalement, cher Inconnu, je te « connais » depuis toujours ou presque. J’espère donc que tu ne me tiendras pas rigueur de ce tutoiement plus affectueux que familier. Imagines-tu que l’on me demande de parler de toi, toi le « bon livre » ! Je suis ravie d’avoir aujourd’hui un prétexte pour t’écrire ce que je n’ai jamais osé te dire, en usant des armes qui sont les tiennes, avec toute la modestie que m’inspirent la reconnaissance et l’admiration sans bornes que j’éprouve pour toi…

    Un bon livre.  Quel euphémisme pour décrire celui dont, à chaque relecture, je découvre une nouvelle facette, un nouveau pouvoir, et qui me procure une réflexion et une jubilation presque miraculeusement renouvelées ! Mes mots seront sans doute bien impuissants et faibles face au pouvoir indicible des tiens, j’essaierai néanmoins de partager ce que j’éprouve pour l’ami très cher et indéfectible que tu es avec tout l’enthousiasme et toute la délicatesse nécessaires. Quand d’autres découvraient les joies du patin à roulettes ou de la corde à sauter, c’est avec toi que, déjà, je passais le plus clair de mon temps. Plaisir coupable (de ne pas avoir ceux des enfants de mon âge) et à la fois d’une jubilation ineffable de voir défiler les mots jusqu’à l’amnésie de leur existence, de voir s’y substituer des êtres et des lieux plus vrais que nature, de découvrir d’autres réalités, d’autres possibles, d’oublier des peines d’enfant en dévorant des pages faisant défiler des destins, souvent d’adultes, et d’en peupler mon imaginaire. Bien sûr, parfois je me suis égarée avec certains de tes semblables moins recommandables, les médiocres, les ennuyeux (même si c’est là un autre débat, le bon livre ne devant pas être à tout prix divertissant, le livre récalcitrant ou retors n’étant pas synonyme de mauvais, parfois bien au contraire), les prétentieux, les sentencieux.

    Parmi tous les visages que tu empruntes, il y en a bien sûr de plus remarquables que je revois avec plus d’enthousiasme, sans doute ce dénommé bon livre, qualifié ainsi non pas pour ta bonté (je sais à quel point tu peux être cruel parfois, je me souviens ainsi de tes « Liaisons dangereuses » et des cruautés que j’avoue sans honte avoir lu avec délectation, et même parfois relu, sans parler des misères vécues par ce pauvre Jean Valjean ou par bien d’autres victimes de ta lucidité) mais par tes qualités littéraires qui recouvrent bien des réalités.

    J’aime ainsi tout aussi passionnément la célèbre musique des mots de Sagan qui, tant de fois, m’a conduite à relire plusieurs fois le même livre ou la même phrase (je devine ton ironie qui sait être cruelle, non pas que je n’avais pas compris mais parce que je souhaitais en ressentir pleinement la beauté sensuelle et clairvoyante) que les descriptions ciselées et somptueuses de Balzac (selon moi, celui qui a le plus souvent fait honneur à ta qualification), des descriptions d’une beauté vertigineuse, à l’affût du moindre frémissement des âmes, souvent tourmentées, et des lieux qui les reflètent créant ainsi une Comédie humaine époustouflante de justesse, d’humanité, de beauté, de lucidité, de modernité, d’intemporalité. La quintessence du bon livre.

    Tu peux, cher bon livre, recouvrir des phrases très longues ou très courtes, un langage cru ou poétique mais toujours émane de toi cette sorte de magie qui donne le sentiment de s’élever. Tu es comme un bon mets qui se déguste inlassablement sans jamais nous faire parvenir à l’écœurement, métaphore bien pauvre pour te rendre hommage à toi qui en recèles tant d’étourdissantes. Combien de fois grâce à toi ai-je eu l’impression que le vol du temps était suspendu ? Combien de fois ai-je dévoré tes pages avec gourmandise, avidité, au mépris du temps qui passe, de la réalité, d’une fatigue subitement indolore, tout en réalisant que tu nous la fais aimer et redécouvrir cette réalité, et parfois, il est vrai, aussi, tout en la rendant bien fade à côté des aventures palpitantes en lesquels tu nous conduis à croire ? C’est sans doute ce qui te distingue souvent de tes semblables, le commun des mortels des livres, face à toi l’immortel : cette capacité à nous emmener ailleurs par le simple pouvoir de tes mots…  Mais te résumer à cela serait aussi réducteur, ta complexité et ta rudesse font parfois aussi ton charme.

    Tu es aussi celui qui arrive à nous faire croire à l’impossible. Parfois même, te côtoyer relève de l’expérience plus que de la lecture. Je songe ainsi à cette « Belle du Seigneur », relue chaque année ou presque,  dont la satire si acerbe et juste d’une société avide d’ascension sociale- ah le pathétisme hilarant d’Adrien Deume et de sa médiocrité !- mais dont, surtout, l’histoire d’amour qui voit la passion étouffer ceux qui la vivent (sublimes et tragiques Ariane et Solal)  font de ce roman flamboyant, éblouissant et terrifiant, une expérience inoubliable revécue et ressentie à chaque relecture, qui décrit mieux que personne la naissance et la désagrégation d’une passion et qui nous emporte dans son tourbillon échevelé.

     Tu es aussi celui qui traverse le temps et les frontières, aussi universel qu’intemporel. L’ambition des Eugène de Rastignac, Lucien de Rubempré, Georges Duroy n’ont pas pris une ride. Tu es aussi celui qui inspire les autres arts. Combien de fois, parmi tant d’autres illustres exemples, tes « Crimes et châtiments » ont-ils été cités par le cinéma ?

    Tu es celui qui se déguste ou se dévore, se lit et se relit à l’infini, se dévoile et se découvre, et nous dévoile une part du monde ou de nous-mêmes. Tu es une réminiscence inexplicable : tu as indéniablement aussi un rapport avec et à l’enfance.

    Que ceux qui disent que tu n’es que temps perdu partent à sa recherche ou lisent Rainer Maria Rilke et ses « Lettres à un jeune poète » pour voir que tu peux être aussi une édifiante leçon de vie.

    Tu es aussi celui dont l’abandon s’apparente à un déchirement…comme ce fut le cas pour moi en refermant les pages de « Martin Eden » de Jack London, roman d’un romantisme désenchanté empreint de passion puis de désillusions, roman sur la fièvre créatrice et amoureuse qui emprisonnent, aveuglent et libèrent à la fois, un roman qui me bouleverse à chaque relecture. Là est ton secret, aussi, sans doute, dans les émotions, les sentiments même, ou les réflexions qui surgissent de cet assemblage prodigieux des mots.

    Tu es celui qui m’a donné cette envie viscérale d’écrire mais qui me fait rougir rien que d’y songer.

    Tu es tellement plus que cela encore, le compagnon des nuits d’insomnie, des jours d’ennui ou de tristesse (tu sais  «  ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent » *) mais aussi le complice ou l’instigateur des évasions exquises et des escapades imaginaires. Et puis parmi toutes tes vertus, tu possèdes celle, inestimable, de l’éternité, qui nous donne parfois à nous  aussi, ce fugace sentiment d’éternité. Tu restes un mystère, celui de l’habileté de ton auteur qui a su si bien jongler avec les mots, les habiller, les ordonner, les faire résonner en moi, en nous, lecteurs.

    J’ai bien conscience que tous ces exemples s’apparentent davantage à des chefs d’œuvre (terme galvaudé mais classification à laquelle, je crois, appartient chacun des livres précités) qu’à des bons livres, mais leurs caractéristiques sont souvent similaires, avec ce supplément d’âme et d’éternité pour les premiers.

    La passion m’emporte, je pourrais continuer ainsi longtemps à faire ton éloge. Pour toi qui as donné naissance à une fameuse et une merveilleuse « Lettre d’une inconnue », j’en achève ainsi une aujourd’hui à mon tour, à un Inconnu que je côtoie si fréquemment, évidemment sans commune mesure avec celle de Stefan Zweig. J’ai écrit cette lettre pour toi le bon livre, l’Inconnu si proche, héros immortel, ami fidèle et parfois délicieusement cruel, pour te dire simplement merci d’être ce que tu es, tour à tour ou tout à la fois : énigmatique, intemporel, réjouissant, instructif, universel et immortel. Et auréolé de l’exquis et insondable mystère de l’Inconnu.

    Affectueusement.

    Une lectrice éperdument reconnaissante.

    (*Phrase extraite du début de « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan)

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