Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Programme du Festival Paris Cinéma 2011 (suite) : rétrospective Don Siegel

    pariscinema23.jpg

    Je vous ai déjà parlé ici des premiers éléments de programmation du Festival Paris Cinéma 2011 (j'en profite aussi pour vous rappeler que vous pouvez tenter votre chance pour faire partie du jury des étudiants! Cliquez ici pour en savoir plus) dont nous savions déjà qu'il aurait lieu du 2 au 13 juillet 2011, qu'il mettrait le Mexique à l'honneur (c'est confirmé puisqu'on m'avait posé la question), qu'un hommage serait rendu à Michael Lonsdale, qu'il s'ouvrirait à nouveau par une nuit du cinéma et que, comme chaque année, il y aurait une brocante cinéma. A ce programme vient s'ajouter une rétrospective   Don Siegel.

    « Il m'a encouragé à passer à la réalisation, je l'ai encouragé à passer à l'action », se souvient Clint Eastwood. On le surnomme le prince de la série B, on le dit roi du film d'action. Don Siegel a réalisé plus de trente longs métrages, tourné et travaillé avec les plus grands studios américains, les plus grands acteurs (Peter Lorre, Ida Lupino, Robert Mitchum, John Wayne, Clint Eastwood) et a laissé derrière lui des films qui ont bouleversé l'Histoire du cinéma notamment Invasion of the Body Snatchers (1956) ou encore Dirty Harry (1971).

    Pour en savoir plus sur le Festival Paris Cinéma: http://www.pariscinema.org et cliquez ici pour lire mon compte rendu de l'édition 2010 .

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL PARIS CINEMA 2011 Pin it! 0 commentaire
  • « Faubourg 36 » de Christophe Barratier : un hommage au cinéma d’hier ( ce soir, sur France 2)

    Si vous n'avez pas TPS star et/ou que je n'ai pas réussi à vous convaincre de regarder "Les noces rebelles", vous pourrez toujours regarder "Faubourg 36" sur France 2 dont vous pouvez retrouver ma critique, publiée lors de la sortie du film, ci-dessous.

    faubourg 36.jpg

    Je l’avoue : je n’avais aucune envie de voir ce film, la bande annonce me laissait présager un film daté et artificiel mais ayant vu tous les autres films à l’affiche dans mes cinéma favoris, je me suis finalement laissée tenter. Il m’a fallu un petit bout de temps pour m’accoutumer à ce cinéma désuet, à sa succession frénétique de plans, de situations et de personnages stéréotypés et puis je me suis replongée sans déplaisir dans mes souvenirs de ce cinéma que j’aimais tant : celui de Carné, de Duvivier, de Becker (Jacques) , celui de l’avant-guerre , perdu quelque part entre les espoirs du Front populaire et la montée des extrêmes et de l’antisémitisme, avec des références aussi à celui que l’on appelait de qualité française (cinéma de studio et de scénaristes d’après-guerre. )

     Evidemment ce film n’a rien à voir avec « Entre les murs » par exemple actuellement à l’affiche et il ne prétend d’ailleurs nullement au même cinéma (si vous ne devez voir qu’un film ce mois-ci c’est évidemment celui de Laurent Cantet) mais aussi diamétralement opposés que soient leurs styles et leurs écritures (d’ailleurs ne vous y trompez pas « Entre les murs » est un film très écrit, parfaitement écrit  même au point de donner cette parfaite illusion du documentaire, de vérité prise sur le vif) je les crois portés par la même sincérité, la même envie de mener un genre à son paroxysme, le même perfectionnisme.

    Dans un faubourg populaire du nord de Paris en 1936, l'élection printanière du gouvernement de Front Populaire fait naître les plus folles espérances et favorise la montée des extrêmes. C'est là que trois ouvriers du spectacle au chômage Pigoil, Milou et Jacky  ( respectivement incarnés par Gérard Jugnot, Clovis Cornillac et Kad Merad) décident d'occuper de force le music-hall qui les employait il y a quelques mois encore, pour y monter un "spectacle à succès".

    Clovis Cornillac ressemble à s’y méprendre à Jean Gabin dans les films d’avant-guerre, Nora Arnezeder (la découverte du film comme Jean-Baptiste Maunier dans « Les Choristes » avec lequel elle a un commun une fraîcheur et un talent éclatants) à Michèle Morgan : tous deux font inévitablement penser au couple mythique Nelly et Jean du « Quai des Brumes » de Marcel Carné auquel un plan d’ailleurs fait explicitement référence. Bernard-Pierre Donnadieu (Galapiat), quant à lui,  fait penser à Pierre Brasseur (Frédérick Lemaître) dans « Les enfants du paradis » de Carné et à  Jules Berry (Valentin) dans « Le jour se lève »  du même Carné  ou  dont j’ai d’ailleurs cru reconnaître le célèbre immeuble dessiné par Alexandre Trauner dans le premier plan du film… Les décors du film entier  font d’ailleurs penser à ceux de Trauner, avec cette photographie exagérément lumineuse entre projecteurs de théâtre et réverbères sous lesquels Paris et les regards scintillent de mille feux incandescents et mélancoliques. Et l'amitié qui unit les protagonistes de ce "Faubourg 36" fait évidemment penser à celle qui unissait ceux de "La belle équipe" de Duvivier. (Voir mes critiques des films précités dans ce paragraphe en cliquant ici).

      Barratier assume donc ses références, celles d’un cinéma académique, classique et populaire, prévisible,  empreint d’une douce nostalgie. Dommage qu’il n’ait pas trouvé un dialoguiste du talent de Prévert et qu’à la fin les personnages incarnés par Clovis Cornillac et Nora Arnezeder passent au second plan mais après tout le film s’intitule « Faubourg 36 » : c’est lui le vrai héros du film, lequel n’est pas vraiment une comédie musicale (même si la fin du film s’y apparente avec une belle énergie), plutôt un film sur un music hall, ceux qui le font vivre, pour qui il est une raison de vivre. Le destin, le conte de fée  d’une « Môme » qui assume pleinement le genre du film  sans les excès mélodramatiques et les maquillages outranciers du film éponyme...auquel quelques plans font d’ailleurs étrangement songer.

     On en reste peut-être un peu trop à distance comme on regarderait un beau spectacle avec l’impression que ses artistes s’amusent beaucoup entre eux mais ne nous font pas totalement entrer dans la danse mais ce voyage dans le temps et dans le cinéma d’hier que Christophe Barratier fait revivre le temps d’un film vaut néanmoins le détour ne seraient-ce que pour la beauté des plans emportés par une caméra dynamique, et pour ses comédiens portés par une énergie admirable au premier rang desquels François Morel qui apporte ici sa fantaisie imparable, Pierre Richard et sa bonhomie clownesque, Gérard Jugnot sa touchante justesse, Kad Merad son goût du second degré et sa –belle- voix que l’on découvre, et les seconds rôles qui, à l’image de ceux du cinéma auquel Barratier rend hommage, existent réellement.

     Quatre ans après « Les Choristes » (8 million de spectateurs) Christophe Barratier avec son second film a eu l’intelligence de ne pas forcer sa nature, d’être fidèle à ses convictions cinématographiques et impose  ainsi son style joliment désuet, musical, mélancolique, sentimental, photogénique (Tom Stern, photographie de Clint Eastwood signe ici la photographie) et enthousiaste avec une résonance sociale finalement très actuelle. Le film d’un réalisateur qui aime indéniablement le cinéma, ses acteurs et ses artifices revendiqués, et rien que pour cela, pour cette sincérité ce « Faubourg 36 » vaut le détour.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Critique de "Les Noces rebelles" de Sam Mendes avec Kate Winslet et Leonardo DiCaprio (ce soir sur TPS star)

    J'emploie le terme chef d'oeuvre avec parcimonie mais je n'hésite pas pour ce film à ne manquer sous aucun prétexte, ce soir, à 20H40, sur TPS Star.

    noces.jpg

    Lorsqu’ils se rencontrent, April (Kate Winslet) et Frank Wheeler (Leonardo Di Caprio) en sont persuadés : ils sont différents, exceptionnels même. Certes ils ont emménagé sur Revolutionary road,  dans une banlieue tranquille comme il y en a tant d’autres, où les conventions sociales et la vie routinière règnent mais ils en sont certains : ils ne se laisseront pas piéger. Oui, ils sont différents et le prouveront.

    Actrice sans talent, April consacre  pourtant bientôt tout son temps à sa maison et ses enfants, en rêvant d’une vie trépidante loin de Revolutionary road.  Frank, quant à lui, fait un travail sans intérêt dans un bureau dans la même entreprise que celle où son père travaillait, et finit par tromper sa femme avec une secrétaire terriblement insignifiante et stupide.

    Un jour, celui-là même ou Frank commence à la tromper, en fouillant dans sa boîte à souvenirs, April trouve une photo de Frank à Paris et se souvient de leurs aspirations.  Elle reprend brusquement goût à la vie, surtout espoir en la vie et en l’avenir. C’est décidé : leur avenir est à Paris, elle convainc Franck de partir y vivre quelques mois plus tard. Ils l’annoncent alors à leurs proches avec l’insolence du bonheur.

    L’intrigue se déroule dans le Connecticut, dans les années 50 mais ce n’est finalement qu’un détail… tant ce film a une portée intemporelle et universelle.

    Si ces « Noces rebelles » font l’effet d’un coup de poignard dont il faudra un temps certain pour se remettre, c’est autant pour son dénouement terriblement fort et magnifiquement cruel que pour les questionnements que ce film suscite et auxquels chacun a forcément été confronté, un jour ou l’autre. Le schisme potentiel entre ce que l’on est, ce que l’on voudrait devenir ou ce que l’on a rêvé de devenir. Les idéaux de jeunesse face à la réalité de la vie familiale. Le courage d’échapper à une vie médiocre, confortable et conformiste ou la  facilité, la lâcheté même, de s’y conformer. La facilité de suivre une existence tracée ou le courage de se rebeller contre celle-ci.

    Revolutionary Road, le nom de leur rue : voilà bien tout ce que leur vie a finalement de révolutionnaire tant ils vont se faire enfermer par cette vie si éloignée pourtant de celle à laquelle ils aspiraient, tant ils vont devenir semblables aux autres, malgré tout, tant ils vont être happés par ce « vide désespérant » de l’existence qu’ils méprisent par-dessus tout.

     Avec son costume et son chapeau grisâtres, chaque matin, sur le quai de la gare Frank est anonyme et perdu dans une foule indifférenciée d’hommes vêtus de la même manière, sinistrement semblables. Son bureau est carré, gris, terne comme la cellule d’une prison. Et chaque matin April le regarde partir derrière une vitre aux lignes carcérales. Cette prison d’uniformité, de médiocrité va bientôt se refermer sur eux … jusqu’au point de non retour.

    La rencontre n’occupe qu’une très petite partie du film : le pré-générique au cours duquel April jette son dévolu sur Frank, parce qu’il porte en lui toutes les espérances d’une vie exceptionnelle, parce qu’il a l’arrogance et la beauté prometteuses, prometteuses d’un futur différent de celui des autres, d’une vie où on « ressent » les choses et où on ne les subit pas. Puis, on les retrouve mariés, se disputant suite à une représentation théâtrale dans laquelle jouait April et où son manque de talent a éclaté. Générique. Le temps du bonheur est terminé. Le reste n’en sera que le vain  espoir.

    La suite est à la fois d’une déchirante cruauté mais aussi d’une déchirante beauté : la beauté du regard aiguisé d’un cinéaste au service de ses acteurs, au service du scénario, au service de cet enfermement progressif. La justesse des dialogues, ciselés et incisifs, auxquels notre attention est suspendue. La beauté de certains plans, de certaines scènes, brefs moments de bonheur qui portent déjà en eux son impossibilité et qui les rend d’autant plus éblouissants : April lumineuse, irréelle et déjà évanescente, dans l’embrasure d’une porte  ou une danse sensuelle exprimant autant la vie que la douleur de son renoncement… Et cette scène qui succède à une dispute où tout semble devenu irrévocable et irrémédiable. Cette scène (que je ne vous décrirai pas pour vous la laisser découvrir) à la fois d’une atroce banalité et d’une rare intensité où le contraste avec la précédente et où les enjeux sont tels que notre souffle est suspendu comme lors du plus palpitant des thrillers. Quel(s) talent(s) faut-il avoir pour faire passer dans une scène en apparence aussi insignifiante autant de complexité, de possibles, d’espoir, d’horreur ? Cette scène est magistrale.

    Alors, non…la route ne les mènera nulle part. Si : en enfer peut-être.  Au grand soulagement des voisins qui raillaient hypocritement leur départ, qui redoutaient en réalité qu’ils échappent à cette vie qu’ils se sont condamnés à accepter et à suivre sans rechigner.  Le piège va se refermer sur eux. La rébellion sera étouffée. La médiocrité remportera la bataille contre la vie rêvée et idéalisée.

    La musique de Thomas Newman est parfois douloureusement douce et ne fait qu’exacerber ce sentiment de regret, de bonheur à jamais insaisissable, de même que la photographie qui, tantôt (plus rarement) d’une lumière éclatante, tantôt d’une obscurité presque inquiétante épouse les espoirs et les déchirements, les désillusions du couple.

    Onze ans après « Titanic » le couple Di Caprio / Winslet se reforme (de nouveau accompagnés de Kathy Bates) donc pour ce film qui en est l’antithèse, une adaptation du roman « Revolutionnary Road » (La Fenêtre panoramique) de Richard Yates publié en 1961. Ce choix de casting est judicieux  et très malin, non seulement parce qu’ils auraient pu choisir un blockbuster beaucoup plus « facile » et qu’avec ce sujet ce n’était pas gagné d’avance (au contraire des protagonistes du film, ils ont donc  fait preuve d’audace) mais aussi parce qu’ils représentaient alors le couple romantique par excellence, les voir ainsi se déchirer n’en est d’ailleurs que plus fort. Kate Winslet, par son jeu trouble et troublant, n’a ainsi pas son pareil pour faire passer la complexité et la douleur de ses tourments, l’ambivalence de cette femme que le conformisme étouffe progressivement et pour que chacune de ses expressions contienne une infinitude de possibles, contribuant à ce suspense et cette sensation de suffocation intolérable.  On étouffe, subit, souffre avec elle. C’est à la fois jubilatoire et insoutenable. Avec son air d’éternel adolescent maladroit, ne sachant prendre sa vie en mains, Leonardo Di Caprio, quant à lui, trouve là un de ses meilleurs rôles et prouve une nouvelle fois l’étendue de son jeu.

     Le film leur doit beaucoup tant ils rendent ce couple à la fois unique et universel et extrêmement crédible. Dommage que les seules nominations pour les Oscars ( même si Kate Winslet a obtenu le Golden Globe pour ce rôle ) soient pour Michael Shannon comme meilleur acteur dans un second rôle (qui le mérite néanmoins, qui interprète un fou de la bouche duquel sortira pourtant la vérité , rassurant finalement les voisins hypocrites qui préfèrent ne pas entendre-au sens propre comme au sens figuré, cf le mari de Kathy Bates au dénouement- qui refusent de l’admettre puisque n’étant pas sain d’esprit il aurait donc tort et eux auraient raison d’avoir choisi, plutôt suivi cette vie. C’est aussi le seul à être d’accord et à comprendre réellement les Wheeler), pour le meilleur costume et pour le meilleur décor (Kristi Zea, la chef décoratrice dit s’être inspirée des œuvres du peintre Edward Hopper donc ce film porte la beauté laconique et mélancolique).

     Un film intemporel et universel, d’une force et d’une cruauté aussi redoutables qu’admirables, servi par deux comédiens exceptionnels et une réalisation virtuose. Un film palpitant qui est aussi une réflexion sur le mensonge, l’espoir, les idéaux de jeunesse, la cruauté de la réalité, la médiocrité, l’hypocrisie et le conformisme de la société. Les vingt dernières minutes sont d’une intensité rare et font atteindre des sommets de perspicacité, de complexité à ce film dont on ressort touchés en plein cœur avec cette envie aussi de le faire battre encore plus vite et plus fort. Le pouvoir des grands films dont « Les Noces rebelles » fait indéniablement partie. Je vous invite vivement à faire un tour sur cette « revolutionary road », autre "sentier de la perdition". Vous n’en reviendrez pas indemnes… et je vous le garantis : cette rue-là vous bousculera, vous portera et vous hantera bien après l’avoir quittée. 

  • Les premières images de "Minuit à Paris" de Woody Allen, film d'ouverture du Festival de Cannes 2011

    minuit1.jpg

    minuit2.jpg

    minuit3.jpg

    Synopsis: "Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris.
    La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Vil...le-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne."

    woody.jpg

    Photographer - Roger Arpajou © 2011 Mediapro, Versátil, & Gravier Productions


     

    paris7.jpg

    Cliquez ici pour retrouver mon dossier consacré à Woody Allen

     
    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2011 Pin it! 0 commentaire
  • Ouverture du 12ème Festival du Film Francophone de Grèce par Catherine Deneuve et programme du festival

    grèce4.jpg

    Si vous suivez cet autre blog, vous connaissez sans doute mon amour immodéré pour la Grèce, et pour le cinéma français, si vous suivez celui-ci; je ne pouvais donc pas ne pas vous parler de ce festival du film francophone qui se déroule à Athènes (31 mars au 8 avril) puis à Thessalonique (du 7 au 12 avril). Ce festival est organisé par l'Institut Français d'Athènes. En 2010, 25500 spectateurs étaient présents au festival.

    Catherine Deneuve (actuellement à l'affiche des "Yeux de sa mère" de Thierry Klifa, retrouvez ici mon récit de ma rencontre avec l'actrice à l'occasion de la sortie du film) a ouvert le festival par une véritable déclaration d'amour à la Grèce: « J'aime la Grèce", a-t-elle déclaré. "Quand il y a une crise, je pense que malheureusement tout le monde est touché, mais d'une certaine façon cette crise sera peut-être l'occasion de se rendre compte que l'Europe c'est ça, la solidarité qui doit jouer pour subvenir aux difficultés des uns et des autres". "J'espère que la Grèce pourra s'en sortir avec l'aide de ses voisins" a-t-elle ajouté. Elle a aussi parlé de ses « deux heures éblouissantes » au musée de l’Acropole d’Athènes, un musée magnifique que je vous recommande  en effet (cliquez ici pour lire le compte rendu de ma visite du musée de l'Acropole à Athènes).

     Cette année, outre un hommage à Claude Chabrol, le rendez-vous a donné carte blanche à Anna Mouglalis, marraine du Festival, qui présentera ses films coups de coeur au public grec.

    Voici les temps forts du programme :

    -Un hommage sera rendu à Claude Chabrol avec la projection d’une quinzaine de films dont »la Route de Corinthe », tourné en Grèce en 1967 et celle de son dernier film « Bellamy », avec Gérard Depardieu. L’hommage sera inauguré le 1er avril à la Cinémathèque de Grèce par Costa Gavras, président de la Cinémathèque française en présence d’Anna Mouglalis, protagoniste de « Merci pour le Chocolat », qui sera projeté ce soir-là. Anna Mouglalis présentera ses films « coup de coeur » et dévoilera au public grec son dernier film « Chez Gino », de Samuel Benchetrit.

    -Le réalisateur Antony Cordier et la comédienne Élodie Bouchez seront présents pour la projection de « Happy few ».

    - Projection de « Donoma », suivie d’un master class de son réalisateur Djinn Carrenard. Film auto-produit par un collectif d’artistes, film « guérilla », « Donoma » fait écho aux aspirations du jeune cinéma grec qui s’affranchit actuellement des anciens modèles économiques de production en Grèce.

    -Le Festival accueillera par ailleurs Pierre Bergé, qui accompagnera la projection de Yves Saint-Laurent- Pierre Bergé, « l’amour fou », Catherine Deneuve pour « Potiche »

    - Nicole Garcia et Marie-José Croze qui présenteront « Un balcon sur la mer » et Fabienne Berthaud, Diane Krüger et Ludivine Sagnier seront également du voyage pour « Pieds nus sur les limaces. »

     -Claudia Cardinale se verra remettre le prix d’honneur.

    -Le Festival se conclura sur la projection de « Nicostratos » d’Olivier Horlait, en présence d’Emir Kusturica. Tourné dans les cyclades sur l’île de Sifnos, le film donne le coup d’envoi à la réforme de l’accueil de tournages en Grèce dont l’annonce sera faite par le ministre de la Culture grecque.

     Le Festival du Film francophone de Grèce est une production de l’Institut français d’Athènes avec le soutien d’Unifrance.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel du Festival du Film Francophone de Grèce 2011.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • L'hommage du 64ème Festival de Cannes à Jean-Paul Belmondo en sa présence

    belmondo.jpg

    A bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1959

    Le programme de ce 64ème Festival de Cannes commence à se dessiner tout doucement et surtout à se révèler particulièrement attractif: Robert De Niro président du jury, "Minuit à Paris" de Woody Allen en ouverture, Michel Gondry président du jury des courts métrages, Kubrick à l'honneur, Emir Kusturica président du jury Un Certain Regard, Mélanie Laurent maîtresse de cérémonie, plus que probablement Almodovar en compétition... et maintenant un hommage à Jean-Paul Belmondo, un hommage auquel je me ferai un plaisir d'assister et dont vous pourrez bien entendu retrouver le compte rendu ici et sur inthemoodforcannes.com . Cet hommage aura lieu le 17 mai, pour une soirée spéciale en l'honneur de Jean-Paul Belmondo. Ce dernier assistera ainsi à la première du documentaire de Vincent Perrotet Jeff Domenech "Belmondo, itinéraire...". Vous retrouverez, ci-dessous, le communiqué de presse du festival et la filmographie de Jean-Paul Belmondo à qui, à cette occasion, je consacrerai bientôt de nombreux articles sur inthemoodforcannes.com et inthemoodforcinema.com .


    « Nous sommes heureux qu’il ait accepté d’assister à la soirée festive donnée pour saluer son talent et son itinéraire. L’étendue de son registre, le charisme de sa personnalité, la précision de son jeu, la gouaille de ses propos, l’aisance de son allure en ont fait avec Jean Gabin et Michel Simon, l’un des plus grands comédiens français de tous les temps. De nombreux films sont là pour en porter témoignage. Nul doute que la tribu des comédiens français, Jean Rochefort, Claude Rich, Pierre Vernier et Jean-Pierre Marielle, ses amis du Conservatoire, en tête, tiendra à monter les marches cannoises pour fêter “Bébel” sous l’ovation de son public de toujours. », déclarent Gilles Jacob et Thierry Frémaux.

    Le moment est en effet venu de célébrer l’extraordinaire talent de l’acteur français. Depuis la fin des années cinquante, Jean-Paul Belmondo incarne le meilleur du cinéma populaire (Philippe de Broca, Henri Verneuil, Gérard Oury, Georges Lautner, Jacques Deray) qu’il a su concilier avec le cinéma d’auteur triomphant des années soixante et soixante-dix (Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Melville, François Truffaut, Claude Lelouch ou encore Alain Resnais, sans oublier de Vittorio Sica et Alberto Lattuada). L’Homme de Rio, A bout de souffle, Pierrot le Fou, Léon Morin Prêtre, La Sirène du Mississipi, Le Magnifique, Stavisky ou Borsalino sont autant d’illustrations parmi d’autres de son registre exceptionnel.
    Connu dans le monde entier, inspirant des générations d’acteurs, populaire de Los Angeles à Tokyo, de Mexico à Moscou, Jean-Paul Belmondo est certainement l’une des personnalités du cinéma français les plus aimées du public.

    Le Festival de Cannes souhaitait depuis longtemps le retrouver sur le tapis rouge. Entouré de ses amis et de ses admirateurs, Jean-Paul Belmondo assistera le mardi 17 mai à la première du documentaire de Vincent Perrot et Jeff Domenech, « Belmondo, Itinéraire… » et à cette projection succèderont un dîner et une fête, clôturant ainsi cette journée-hommage.

    Filmographie de Jean-Paul Belmondo (source: wikipédia)

    ]1956 : Molière court-métrage de Norbert Tildian

    1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez

    1957 : Les Copains du dimanche d'Henri Aisner

    1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret

    1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné

    1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret

    1959 : Mademoiselle Ange de Géza von Radványi

    1959 : Charlotte et son jules court-métrage de Jean-Luc Godard  (sorti en 1961)

    1959 : À double tour de Claude Chabrol

     1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard

    1960 : Classe tous risques de Claude Sautet

    1960 : Moderato cantabile de Peter Brook

    1960 : La Française et l'Amour (sketch - L'adultère) d'Henri Verneuil

    1960 : Les Distractions de Jacques Dupont

    1960 : Le Mauvais Chemin (La Viaccia) de Mauro Bolognini

    1960 :  La Paysanne aux pieds nus - (La Ciociara) de Vittorio De Sica

    1961 : La Novice d'Alberto Lattuada

    1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville

    1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Godard

    1961 : Les Amours célèbres  un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux de Michel Boisrond(sketch Lauzun)

    1961 : Chasse aux vedettes "court-métrage" de Camille Chatelot

    1961 : Riviera-Story de Wolfgang Becker

    1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker

    1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville

    1962 : Cartouche de Philippe de Broca

    1962 : Un singe en hiver d'Henri Verneuil

    1962 :  Un cœur gros comme ça documentaire de François Reichenbach

    1963 : Le jour le plus court de Sergio Corbucci

    1963 : La Mer à boire (Mare Matto) de Renato Castellani

    1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls

    1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier

    1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville

    1963 : Le Jour le plus court  de Sergio Corbucci

    1964 : Les Don Juan de la Côte d'Azur de Vittorio Sala

    1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca

    1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil

    1964 : Échappement libre de Jean Becker

    1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro

    1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil

    1965 : Par un beau matin d'été de Jacques Deray

    1965 : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard

    1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca

    1966 : Tendre Voyou de Jean Becker

    1966 : Paris brûle-t-il? de René Clément

    1966 : Le Démoniaque de René Gainville

    1967 : Casino Royale de Val Guest et John Huston

    1967 : Le Voleur de Louis Malle

    1968 : Ho ! de Robert Enrico

    1969 : Le Cerveau de Gérard Oury

    1969 : La Sirène du Mississippi de François Truffaut

    1969 : Dieu a choisi Paris documentaire de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys

    1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Henri

     1970 : Borsalino de Jacques Deray

    1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau

    1971 : Le Casse d'Henri Verneuil

    1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol

    1972 : La Scoumoune de José Giovanni

    1973 : L'Héritier de Philippe Labro

    1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca

    1974 : Stavisky... (L'empire d'Alexandre) d'Alain Resnais

    1974 : T'es fou Marcel... court-métrage de Jean Rochefort

    1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil

    1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca

    1976 : L'Alpagueur de Philippe Labro

    1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil

    1977 : L'Animal de Claude Zidi

    1979 : Flic ou voyou de Georges Lautner :

     1980 : Le Guignolo de Georges Lautner

    1980 : Balles de débutants - court métrage - de Adolphe Drey

    1981 : Le Professionnel de Georges Lautner

    1982 : L'As des as de Gérard Oury

    1983 : Le Marginal de Jacques Deray

    1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil

    1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner

    1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady

    1987 : Le Solitaire de Jacques Deray

    1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch

     1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Lautner

    1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda

    1995 : Les Misérables de Claude Lelouch

    1996 : Désiré de Bernard Murat

    1998 : 1 chance sur 2 de Patrice Leconte

    1999 : Peut-être de Cédric Klapisch

    2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier

    2000 : Amazone de Philippe de Broca

    2009 : Un homme et son chien de Francis Huster

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2011 Pin it! 0 commentaire
  • Classement wikio : top cinéma d'avril 2011

    Après une semaine loin de Paris et d'internet, retour aujourd'hui à l'actualité sur les 4 blogs inthemood avec, à venir, de nombreuses informations festivalières, la reprise des articles quotidiens sur In the mood for cinema (des critiques de films à l'affiche et en avant-première mais aussi des critiques de classiques du 7ème art un peu délaissées ces derniers temps et bien entendu toujours de nombreux évènements cinématographiques) mais aussi des articles quotidiens désormais sur In the mood for Cannes, a fortiori après l'annonce officielle du programme de ce 64ème Festival de Cannes, le 14 avril, puis en direct de Cannes, du 11 au 23 mai. En attendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville et le premiers éléments concernant son programme, je continuerai également à m'intéresser à l'actualité deauvillaise sur In the mood for Deauville et dès aujourd'hui vous pourrez retrouver des articles inédits sur In the mood for luxe.

    En attendant, pour ceux que cela intéresse, la météo bloguesque avec le top wikio cinéma d'avril qui, comme toute météo qui se respecte, est aléatoire, changeante...et forcément contestée :

    1 Filmosphère
    2 Lyricis Interactive
    3 IN THE MOOD FOR CINEMA
    4 Rob Gordon a toujours raison
    5 FilmGeek
    6 CinéBlogywood
    7 Sur la route du cinema
    8 CloneWeb
    9 Twilight-Belgium
    10 Le blog de Dasola
    11 Cinefeed
    12 CineHeroes
    13 Journal de Vance
    14 Cinéma is not dead
    15 Critiques cinémas d'hier et d'aujourd'hui
    16 IN THE MOOD FOR DEAUVILLE
    17 IN THE MOOD FOR CANNES
    18 Blog d'une ciné-Geekette
    19 MyScreens
    20 Le blog de Nicolinux

    Classement réalisé par Wikio

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 2 commentaires