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  • Critique- "Monsieur Klein" de Joseph Losey avec Alain Delon, demain, sur TV5

    Je ne pouvais pas ne pas vous parler du chef d'oeuvre de Losey à l'occasion de sa diffusion, demain soir, sur TV5 à 21H (et mercredi 24 à 14H) et vous inciter à nouveau à le (re)voir. Vous trouverez ma critique ci-dessous.

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    A chaque projection ce film me terrasse littéralement tant ce chef d'œuvre est bouleversant, polysémique, riche, brillant, nécessaire. Sans doute la démonstration cinématographique la plus brillante de l'ignominie ordinaire et de l'absurdité d'une guerre aujourd'hui encore partiellement insondables.  A chaque projection, je le vois  et l'appréhende différemment. Ce fut à nouveau le cas hier soir. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore et que j'espère convaincre d'y remédier par cet article, récapitulons d'abord brièvement l'intrigue.

    Il s'agit de Robert Klein. Le monsieur Klein du titre éponyme. Enfin un des deux Monsieur Klein du titre éponyme. Ce Monsieur Klein-là, interprété par Alain Delon,  voit dans l'Occupation avant tout une occasion de s'enrichir et de racheter à bas prix des œuvres d'art à ceux qui doivent fuir ou se cacher, comme cet homme juif (Jean Bouise) à qui il rachète une œuvre du peintre hollandais Van Ostade. Le même jour, il reçoit le journal « Informations juives » adressé à son nom, un journal normalement uniquement délivré sur abonnement. Ces abonnements étant soumis à la préfecture et M.Klein allant lui-même signaler cette erreur, de victime, il devient suspect... Il commence alors à mener l'enquête et découvre que son homonyme a visiblement délibérément usé de la confusion entre leurs identités pour disparaître...

    La première scène, d'emblée, nous glace d'effroi par son caractère ignoble et humiliant pour celle qui la subit. Une femme entièrement nue est examinée comme un animal par un médecin et son assistante afin d'établir ou récuser sa judéité.  Y succède une scène dans laquelle, avec la même indifférence, M.Klein rachète un tableau à un juif obligé de s'en séparer. M.Klein examine l'œuvre avec plus de tact que l'était cette femme humiliée dans la scène précédente, réduite à un état inférieur à celui de chose mais il n'a pas plus d'égard pour son propriétaire que le médecin en avait envers cette femme même s'il respecte son souhait de ne pas donner son adresse, tout en ignorant peut-être la véritable raison de sa dissimulation affirmant ainsi avec une effroyable et sans doute inconsciente effronterie « bien souvent je préfèrerais ne pas acheter ».

    Au plan des dents de cette femme observées comme celles d'un animal s'oppose le plan de l'amie de M.Klein, Jeanine (Juliet Berto) qui se maquille les lèvres dans une salle de bain outrageusement luxueuse. A la froideur clinique du cabinet du médecin s'oppose le luxe tapageur de l'appartement de M.Klein qui y déambule avec arrogance et désinvolture, recevant ses invités dans une robe de chambre dorée. Il collectionne. Les œuvres d'art même s'il dit que c'est avant tout son travail. Les femmes aussi apparemment. Collectionner n'est-ce pas déjà une négation de l'identité, cruelle ironie du destin alors que lui-même n'aura ensuite de cesse de prouver et retrouver la sienne ?

    Cet homonyme veut-il lui  sauver sa vie ? Le provoquer ? Se venger ? M.Klein se retrouve alors plongé en pleine absurdité kafkaïenne où son identité même est incertaine. Cette identité pour laquelle les Juifs sont persécutés, ce qui, jusque-là,  l'indifférait prodigieusement et même l'arrangeait plutôt, ou en tout cas arrangeait ses affaires.

     Losey n'a pas son pareil pour utiliser des cadrages qui instaurent le malaise, instillent de l'étrangeté dans des scènes a priori banales dont l'atmosphère inquiétante est renforcée par une lumière grisâtre mettent en ombre des êtres fantomatiques, le tout exacerbé par une musique savamment dissonante...  Sa caméra surplombe ces scènes comme un démiurge démoniaque : celui qui manipule M.Klein ou celui qui dicte les lois ignominieuses de cette guerre absurde. La scène du château en est un exemple, il y retrouve une femme, apparemment la maîtresse de l'autre M.Klein (Jeanne Moreau, délicieusement inquiétante, troublante et mystérieuse) qui y avait rendez-vous. Et alors que M.Klein-Delon lui demande l'adresse de l'autre M.Klein, le manipulateur, sa maîtresse lui donne sa propre adresse, renforçant la confusion et la sensation d'absurdité.  Changement de scène. Nous ne voyons pas la réaction de M.Klein. Cette brillante ellipse ne fait que renforcer la sensation de malaise.

    Le malentendu (volontairement initié ou non ) sur son identité va amener Klein à faire face à cette réalité qui l'indifférait. Démonstration par l'absurde auquel il est confronté de cette situation historique elle-même absurde dont il profitait jusqu'alors. Lui dont le père lui dit qu'il est « français et catholique  depuis Louis XIV», lui qui se dit « un bon français qui croit dans les institutions ». M.Klein est donc  certes un homme en quête d'identité mais surtout un homme qui va être amené à voir ce qu'il se refusait d'admettre et qui l'indifférait parce qu'il n'était pas personnellement touché : « je ne discute pas la loi mais elle ne me concerne pas ». Lui qui faisait partie de ces « Français trop polis ». Lui qui croyait que « la police française ne ferait jamais ça» mais qui clame surtout : «  Je n'ai rien à voir avec tout ça. » Peu lui importait ce que faisait la police française tant que cela ne le concernait pas. La conscience succède à l'indifférence. Le vide succède à l'opulence. La solitude succède à la compagnie flatteuse de ses « amis ». Il se retrouve dans une situation aux frontières du fantastique à l'image de ce que vivent alors quotidiennement les Juifs. Le calvaire absurde d'un homme pour illustrer celui de millions d'autres.

    Et il faut le jeu tout en nuances de Delon, presque méconnaissable, perdu et s'enfonçant dans le gouffre insoluble de cette quête d'identité pour nous rendre ce personnage sympathique, ce vautour qui porte malheur et qui « transpercé d'une flèche, continue à voler ». Ce vautour auquel il est comparé et qui éprouve du remords, peut-être, enfin. Une scène dans un cabaret le laisse entendre. Un homme juif y est caricaturé comme cupide au point de  voler la mort et faisant dire à son interprète : « je vais faire ce qu'il devrait faire, partir avant que vous me foutiez à  la porte ». La salle rit aux éclats. La compagne de M.Klein, Jeanine, est choquée par ses applaudissements. Il réalise alors, apparemment, ce que cette scène avait d'insultante, bête et méprisante et  ils finiront par partir. Dans une autre scène, il forcera la femme de son avocat à jouer l'International alors que le contenu de son appartement est saisi par la police, mais il faut davantage sans doute y voir là une volonté de se réapproprier l'espace et de se venger de celle-ci qu'un véritable esprit de résistance. Enfin, alors que tous ses objets sont saisis, il insistera pour garder le tableau de Van Ostade, son dernier compagnon d'infortune et peut-être la marque de son remords qui le rattache à cet autre qu'il avait tellement méprisé, voire nié et que la négation de sa propre identité le fait enfin considérer.

    Le jeu des autres acteurs, savamment trouble, laisse  ainsi entendre que chacun complote ou pourrait être complice de cette machination, le père de M.Klein (Louis Seigner) lui-même ne paraissant pas sincère quand il dit « ne pas connaître d'autre Robert Klein », de même que son avocat (Michael Lonsdale) ou la femme de celui-ci (Francine Bergé) qui auraient des raisons de se venger, son avocat le traitant même de « minus », parfaite incarnation des Français de cette époque au rôle trouble, à l'indifférence coupable, à la lâcheté méprisable, au silence hypocrite.

    Remords ? Conviction de supériorité ? Amour de liberté ? Volonté de partager le sort de ceux dont il épouse alors jusqu'au bout l'identité ? Homme égoïste poussé par la folie de la volonté de savoir ? Toujours est-il que, en juillet 1942, il se retrouve victime de la   Raflé du Vel d'Hiv avec 15000 autres juifs parisiens. Alors que son avocat possédait le certificat pouvant le sauver, il se laisse délibérément emporter dans le wagon en route pour Auschwitz avec, derrière lui, l'homme  à qui il avait racheté le tableau et, dans sa tête, résonne alors le prix qu'il avait vulgairement marchandé pour son tableau. Scène édifiante, bouleversante, tragiquement cynique. Pour moi un des dénouements les plus poignants de l'Histoire du cinéma. Celui qui, en tout cas, à chaque fois, invariablement, me bouleverse.

    La démonstration est glaciale, implacable. Celle de la perte et de la quête d'identité poussées à leur paroxysme. Celle de la cruauté dont il fut le complice peut-être inconscient et dont il est désormais la victime. Celle de l'inhumanité, de son effroyable absurdité. Celle de gens ordinaire qui ont agi plus par lâcheté, indifférence que conviction.

    Losey montre ainsi froidement et brillamment une triste réalité française de cette époque,  un pan de l'Histoire et de la responsabilité française qu'on a longtemps préféré ignorer et même nier. Sans doute cela explique-t-il que « Monsieur Klein » soit reparti bredouille du Festival de Cannes 1976 pour lequel le film et Delon, respectivement pour la palme d'or et le prix d'interprétation, partaient pourtant favoris. En compensation, il reçut les César du meilleur film, de la meilleure réalisation et  des meilleurs décors.

    Ironie là aussi de l'histoire (après celle de l'Histoire), on a reproché à Losey de faire, à l'image de Monsieur Klein, un profit malsain de l'art en utilisant cette histoire mais je crois que le film lui-même est une réponse à cette accusation (elle aussi) absurde.

    A la fois thriller sombre, dérangeant, fascinant, passionnant ; quête de conscience et d'identité d'un homme ; mise en ombres et en lumières des atrocités absurdes commises par le régime de Vichy et de l'inhumanité des français ordinaires ; implacable et saisissante démonstration de ce que fut la barbarie démente et ordinaire,  « Monsieur Klein » est un chef d'œuvre aux interprétations multiples que la brillante mise en scène de Losey sublime et dont elle fait résonner le sens et la révoltante et à jamais inconcevable tragédie ... des décennies après. A voir et à revoir. Pour ne jamais oublier...

  • Critique- "A l'origine" de Xavier Giannoli, actuellement sur Canal +

    Canal + diffuse actuellement "A l'origine" de Xavier Giannoli, un film que je vous avais recommandé lors de sa sortie et que je vous recommande à nouveau et dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous. Première diffusion: mardi à 20h50 sur Canal+. Et aussi: sur Canal+ décalé à 22H25 et le 1er décembre à 20H45.

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     A l’origine, il y avait un film beaucoup trop long que j’avais vu à Cannes où il figurait en compétition officielle, mais malgré cela très séduisant. Depuis, le film a été amputé de 25 minutes, c’est la raison pour laquelle je souhaitais le revoir, en espérant que ces 25 minutes en moins lui feraient gagner en rythme.

     

    L’histoire est toujours la même que celle du film projeté à Cannes. Celle de Philippe Miller (François Cluzet), un escroc solitaire  qui découvre un chantier d’autoroute abandonné depuis des années, tout cela à cause d’un scarabée ! De l’arrêt des travaux avait découlé une véritable catastrophe  économique pour les habitants de la région. Si pour Philippe il s’agit d’une chance de réaliser une escroquerie aussi improbable qu’inédite en reprenant les travaux, pour les habitants de la région, il est le messie (c’est d’ailleurs ce qui lui dira le maire de la ville à son arrivée), celui qui va leur redonner espoir.  Les choses se compliquent quand Philippe prend conscience de l’importance considérable que prend son escroquerie dans la vie de ces gens surtout que dans le même temps, son passé va le rattraper.

     

    Mettons tout de suite fin au suspense : ce nouveau montage est une incontestable réussite…même si pour cela il a fallu sacrifier certains personnages (et dans le même temps certains comédiens qui ont vu leurs rôles réduits ou supprimés comme l’ex-femme de « Philippe Miller », en réalité son pseudonyme). Ce que le film perd en minutes, le personnage interprété par François Cluzet le gagne en mystère,  en densité, en intérêt, en épaisseur, en charme ; et le film également. Ce montage radicalisé fait revenir à l’essentiel,  à l’être, à ce que l’homme était « à l’origine », à cette vérité humaine que la caméra de Xavier Giannoli, une nouvelle fois, capte avec une grande sensibilité, en filmant au plus près des visages, au plus près de l’émotion, au plus près du malaise. Et même quand il filme ces machines, véritables personnages d’acier, il les fait tourner comme des danseurs dans un ballet, avec une force visuelle saisissante et captivante. Image étrangement terrienne et aérienne, envoûtante. La musique de Cliff Martinez achève de rendre poétique ce qui aurait pu être prosaïque. Une poésie aussi inattendue que la tournure que prend cette histoire pour Philippe Miller qui va finalement vivre les choses plutôt que les prévoir.

     

     A l’origine il y avait aussi ce besoin de ne pas être seul, et surtout d’être considéré. Philippe devient quelqu’un et dans le regard des autres, il prend toute la mesure de sa soudaine importance. A l’origine il y avait un scarabée. Un homme qui aurait pu aussi être ce scarabée. Là pour détruire puis, par la force des choses et des rencontres, pour aider.

     

    Il faut voir avec quel brio François Cluzet interprète cet être mal à l’aise, introverti, peu bavard, qui peu à peu va gagner en confiance. Le malaise de son imposture le dépasse, et les traits de son visage, ses gestes, tout semble témoigner de son tiraillement intérieur. Et dans cette scène où il se retrouve face au conseil municipal, son malaise est tellement palpable, crédible, que je l’ai ressenti comme si j’étais moi aussi dans cette pièce, prise dans un étau de mensonges. Et puis, il faut voir son visage s’illuminer éclairé par un soleil braqué sur lui comme un projecteur braqué sur celui dont le pouvoir est devenu quasiment démiurgique ; il faut le voir aussi patauger dans la boue en frappant dans ses mains, exalté, le voir tomber, se relever, aller au bout de lui-même pour les autres. Ce mensonge va l’étouffer, puis, le porter, puis l’enchaîner, pourtant il aura conquis un territoire, planté son drapeau.

     

    Face à lui, le maire de la ville interprété avec beaucoup de justesse par Emmanuelle Devos qui dissimule sa solitude et ses blessures derrière une belle assurance.   Tous deux, comme tous les habitants du village, vont avoir une seconde chance, tout reprendre du départ, de l’origine.

     

    Cette route qui va nulle part va les mener quelque part, à vivre une aventure humaine à se créer une famille (formidable Vincent Rottiers dans le rôle du « fils de substitution »).

     C’est aussi une belle métaphore du cinéma et du métier de comédien qui est finalement aussi une imposture, qui fait devenir quelqu’un d ‘autre, fabriquer un chemin, un univers qui ne mène pas forcément quelque part mais reste, là aussi, une belle aventure humaine.

     

    Ce film est avant tout un portrait d’homme touchant, énigmatique et dense qui porté par un acteur au sommet de son art nous emporte totalement  dans son aventure aussi improbable soit-elle (et pourtant inspirée d’une histoire vraie s’étant déroulée en 1997 dans la Sarthe), dans ses mensonges, dans ses contradictions, dans sa conquête. Un césar du meilleur acteur sinon rien.

     

     Et ce nouveau montage a su faire d’un bon film un très beau film qui nous faire revenir à l’essentiel. A l’origine. Nous fait croire à l’impossible. A une seconde chance. Aux routes qui ne mènent nulle part.  A ce que le cinéma lui aussi était à l’origine : un mensonge exaltant qui peut nous faire croire que tout est possible. Même si la réalité, un jour ou l’autre, finira par reprendre ses droits.

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  • Concours: gagnez votre exemplaire de Studio CinéLive de Décembre, spécial Harry Potter

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    Comme chaque mois, j'ai le plaisir de permettre à l'un(e) d'entre vous de remporter un exemplaire de Studio CinéLive, ce dont je suis ravie, tout particulièrement ce mois-ci puisque figurent au sommaire beaucoup d'articles qui m'ont grandement intéressée:

    -un article consacré à "Toscan" d'Isabelle Partiot-Pieri (un film que je recommande vivement et dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici),

    - un dossier très complet de 12 pages sur Harry Potter 7 avec une interview des sorciers de la saga (la couverture du Studio CinéLive illustre ainsi parfaitement la noirceur de cet Harry Potter 7) qui vous permettra aussi de découvrir le parc Harry Potter (j'en profite pour vous rappeler que vous pouvez retrouver ma critique de "Harry Potter et les reliques de la mort", en cliquant là), 

    - un article sur "Mon Pote" de Marc Esposito (dont vous pourrez retrouver ma critique en avant-première cette semaine),

    - un retour sur les films qui parlent de la gauche à l'occasion de la sortie en salles du film de Michel Leclerc,

    - les 7 raisons pour lesquelles Annette Bening devrait avoir un Oscar (je vous rappelle que vous pouvez visionner mes vidéos exlusives d'Annette Bening au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010, en cliquant ici),

    - une enquête intéressante sur l'art du placement de produits dans les films,

    - un passionnant flash-back sur "Le Cercle rouge" de Jean-Pierre Melville, un de mes films prédilection (retrouvez ici mon récit de sa projection exceptionnelle à la Cinémathèque à l'occasion de l'ouverture du cycle Melville),

     un article passionnant sur Hitchcock et bien d'autres que je vous laisse découvrir.

    Et aussi dans Studio Ciné Live, ce mois-ci :

     Portfolio, la relève anglaise : Ce sont les nouveaux Johnny Depp ou Kate Winslet, Studio Ciné Live croit en eux : ils sont 8, jeunes, british et sur le point d’exploser. Découvrez-les en images

     Succès et échecs, Les petits mouchoirs vs Donnant donnant: Les petits mouchoirs a réalisé la meilleure première semaine pour un film français en 2010, alors que les spectateurs de Donnant donnant n’étaient pas au rendez-vous d’Isabelle Mergault : explication dans Studio Ciné Live.

     Et tous ceux qui font l’actu ciné du mois : Thierry Klifa, Audrey Tautou, Gilles Lellouche, Bruce Willis, Diane Kruger,  Robert Rodriguez, Édouard Baer…

    + en cadeau : le guide des meilleurs Blu-ray

    CONCOURS

    Pour remporter cet exemplaire, vous avez jusqu'au 21 novembre à minuit pour m'envoyer un email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours Studio".  En vous servant du sommaire ci-dessus, dîtes-moi pourquoi vous désirez ardemment recevoir cet exemplaire. Le plus inventif et/ou drôle et/ou singulier et/ou convaincant remportera cet exemplaire. Seul le gagnant sera contacté, directement par email.

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  • Festival Mot à Maux: palmarès et soirée de remise des prix

     mot3.jpg300 personnes étaient invitées hier dans le cadre prestigieux de la Maison de l’Amérique Latine pour inaugurer l’édition 2010 du Festival Mot à Maux et pour découvrir des vidéos contre l’illettrisme. Cette opération est organisée par le Syndicat de la Presse Sociale (SPS).. . Parmi les invités : Yamina Benguigui, François Zimeray, Elsa Zylberstein, Pierre Grimblat, Malek Chebel, Gonzague Saint-Bris, Aïda Touhiri,  et Frédéric Taddeï, Président d’honneur du jury qui a dû quitter les lieux assez rapidement pour regarder l’interview présidentielle animant ensuite une émission en direct sur ce sujet.

     L’objectif de ce Festival est de sensibiliser l’opinion à cette réalité de l’illettrisme qui concerne plus de 3 millions de personnes en France, mais aussi de permettre à des jeunes talents de s’exprimer librement, de développer leur créativité, en abordant le sujet sous des angles et des tonalités différents.  

     Le Prix Twitter  a été décerné à Charles Barbillon pour la vidéo « ABC Correct », le Prix Facebook à Julien Stecker pour la vidéo « L’Adresse », le Grand  Prix à Julien Stecker pour la vidéo « Le Karaoke », le Prix Grand Public : Julien Flammier pour la vidéo « Mon Papa », le jury a décidé de décerné un  Prix Spécial à Marc Ory et Marion Ducamp pour la vidéo « Illettrisme tous concernés. » Découvrez ci-dessous les films lauréats !

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    LE GRAND PRIX DU JURY

    LE PRIX SPECIAL DU JURY

    LE PRIX GRAND PUBLIC

    LE PRIX FACEBOOK

    LE PRIX TWITTER

    Et d'autres qui n'ont pas été primés mais que j'ai particulièrement appréciés:

    http://fr.eyeka.com/video/view/971424-MOTS-DE-COEUR-

    http://fr.eyeka.com/video/view/971256-I-LOVE-HILETRISME

    Et pour en savoir plus, rendez-vous sur la page Facebook de Mot à maux et sur le site officiel.

     

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  • Bande-annonce et extraits de "Pieds nus sur les limaces" de Fabienne Berthaud

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    Le 1er décembre, sortira en salles "Pieds nus sur les limaces" le nouveau film de Fabienne Berthaud avec  Diane Kruger, Ludivine Sagnier, Denis Menochet, Brigitte Catillon, Jacques Spiesser, Jean-Pierre Martins, Anne Benoit, Reda Kateb…

     Je vous avais dit, ici, tout le bien que je pensais de son précèdent et premier film "Frankie". 

    Retrouvez ci-dessous, la bande-annonce et les extraits de "Pieds nus sur les limaces."

    Vous pouvez également accéder au site officiel du film, en cliquant ici.

     

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  • (Re)découvrez "Le Guépard" de Luchino Visconti à la Filmothèque du Quartier Latin

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    Je vous ai parlé à plusieurs reprises de la sortie en DVD et Blu-ray de la version restaurée du "Guépard" de Luchino Visconti.

     Vous pouvez d'ailleurs retrouver, en cliquant ici, mon dossier complet avec ma critique du film et les vidéos de l'exceptionnelle projection cannoise.

    Vous avez été plusieurs à me demander s'il serait possible de le (re)voir en salles. A Paris, le film sera ainsi projeté dans une seule salle : La Filmothèque du Quartier Latin, en copie 35mm neuve, à partir du 1er décembre.  2 copies tourneront dans plusieurs villes de province, notamment au Comoedia de Lyon. Le film sera par ailleurs projeté du 15 au 28 décembre à l'Omnia de Rouen.

    Une occasion unique de (re)voir ce chef d'oeuvre absolu!

     

  • Annette Bening présente "Mother and child" de Rodrigo Garcia: Grand prix du Festival de Deauville 2010

     

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    C'est aujourd'hui que sort en salles le Grand Prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010: "Mother and child" de Rodrigo Garcia, notamment avec Annette Bening à qui cette 36ème édition du festival rendait d'ailleurs hommage. Film sans grande originalité mais au scénario parfaitement construit (et le mieux construit de cette édition 2010) le film choral "Mother and child" vaut aussi le détour pour ses interprètes au premier rang desquels Naomi Watts et Annette Bening. Je vous propose de retrouver ici mes vidéos de la conférence de presse d'Annette Bening et Rodrigo Garcia ainsi que celles de l'hommage à Annette Bening, et celles de la remise de prix. A noter que sort également aujourd'hui en salles "La famille Jones" également en compétition à Deauville, film qui finit par faire l'apologie d'une société de consommation qu'il feint de dénoncer et qui, malgré une idée brillante, propose un dénouement sous l'influence des diktats de la bienséance télévisuelle... Dommage...