Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

deauville - Page 23

  • Concours 80 pass pour le 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : les résultats

    deauville9.jpg

    Comme promis, voici les résultats du concours vous permettant de remporter des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010. Les participations  on été très nombreuses et j'aurais aimé pouvoir offrir des pass à tout le monde, ce qui n'était malheureusement pas possible. Certains ont trouvé le questionnaire difficile, le nombre de participants ayant trouvé la totalité des bonnes réponses a pourtant été largement supérieur au nombre de pass. 

    Je contacterai les gagnants par email dans le courant de la semaine prochaine. Les pass leur seront envoyés directement par Orange (merci de me confirmer que vous les aurez bien reçus). Merci à tous les autres d'avoir participé, ce qui leur a sans doute demandé pas mal de temps, j'en suis parfaitement consciente... Au plaisir néanmoins de vous croiser pendant le festival. N'hésitez pas à vous manifester.Quant au gagnant du séjour à l'hôtel du Golf, il sera également contacté dans le courant de la semaine prochaine.

     D'autres concours vous seront prochainement proposés sur le blog avec bientôt des romans, des places de cinéma ou encore des dvds à gagner. J'en profite pour vous rappeler que vous pourrez suivre ce qui sera mon 17ème Festival du Cinéma Américain en direct, du premier au dernier jour, sur In the mood for Deauville et sur In the mood for cinema. Je vous invite également à découvrir mes deux autres blogs "In the mood for Cannes" et le petit dernier "In the mood for luxe".

    Pour avoir toutes les informations en direct je vous invite également à me suivre sur twitter, sur le compte http://twitter.com/moodfdeauville (@moodfdeauville ) et à vous inscrire sur la page Facebook d'In the mood for Deauville.

    N'hésitez pas non plus à me faire part, dans les commentaires ou par email, de vos attentes quant aux sujets que vous souhaitez voir traités sur mes blogs pendant le festival.

    Bon festival à tous!

    Question n°1: Donnez-moi les titres des 5 films suivants dont des morceaux d’affiches ont été découpés (tous ces films ont un lien plus ou moins proche avec l’édition 2010 du Festival)

    Affiche n°1:

    “Couvre-feu” avec Annette Bening (à qui le Festival rend hommage cette année) de Edward Zwick

    afficheconcours1 bis.jpg
    couvre-feu.jpg
    Affiche n°2:
    afficheconcours2-bis.jpg
    afficheconcours2.jpg
    Affiche n°3:

    « Les Egarés » d’André Téchiné avec Emmanuelle Béart (présidente du jury longs-métrages du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010)

    concoursaffiche3bis.jpg
    concoursaffiche3.jpg
    Affiche n°4:

    Réponse 4 : « Brazil » de Terry Gilliam à qui le Festival 2010 rend hommage, lequel Terry Gilliam donnera également une master class

    concoursaffiche4bis.jpg
    concoursaffiche4.jpg
    Affiche n°5:

    « Twelve » de Joel Schumacher présenté en avant-première dans le cadre du Festival 2010

    concoursaffiche5bis.jpg
    twelve.jpg

    Question n°2: Trouvez les titres des 5 films américains dont les photos ci-dessous sont extraites (des films que j’apprécie donc il est possible qu’il en soit question sur le blog)

    Photo n°1:

    « Bienvenue à Gattaca » d’Andrew Niccol

    concoursphoto1.jpg
    Photo n°2:
    Réponse 2 : « Eve » de Joseph L. Mankiewicz

    Question n°3: Trouvez les titres des 5 films suivants ET leur point commun grâce aux indices (c’est très facile si vous trouvez le point commun).

    Le point commun à trouver était Emmanuelle Béart, présidente du jury longs-métrages du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 qui a tourné dans tous ces films.

    Film n°1. Indices: Ravel-Daniel-Claude  "Un coeur en hiver" de Claude Sautet

    Film n°2. Indices : Pagnol-Claude pas Richard- la deuxième partie "Manon des Sources" de Claude Berri

    Film n°3. Indices : Encore un Claude (comme le premier) et un titre avec un prénom en guise de nom "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude Sautet

    Film n°4. Indices Régis-Nationalité "Une femme française" de Régis Wargnier

    Film n°5 Indice  Bois-pâtisserie "La Bûche" de Danièle Thompson

     Question n°4: En quelle année ai-je fait partie d’un jury de cinéphiles dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    En 2000 j'ai fait partie du jury CinéLive du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Question n°5: En quelle année a eu lieu le 35ème anniversaire du Festival ?

    Le festival fêtera cette année sa 36ème édition. Le 35ème anniversaire a donc eu lieu l'an passé, en 2009.

    Question n°6: Citez une des nouveautés dans l'organisation du Festival 2010.

    Les nouveautés sont assez nombreuses cette année. Parmi celles-ci, l'instauration de la section "Deauville saison 1" consacrée au série ou encore un changement de planning puisque la compétition commencera un jour plus tôt.

     

    Question n°7: Ci-dessous une affiche du Festival du Cinéma Américain de Deauville a été découpée. De quelle édition s’agit-il ?

    Il s'agissait de l'affiche de 1982.

    affichedeauvilletrouver.jpg
    affichedeauvilletrouverbis.jpg

    Question n°8 (facultative): Afin de départager les gagnants en cas d’égalités, dîtes-moi en 500 caractères maximum pourquoi vous souhaitez assister au Festival et/ou ce que représente le Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous.

    deauvillesaison1.jpg
    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire
  • 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville: programme de l'intégrale et du rendez-vous avec Terry Gilliam

    Terry Gilliam1.jpg
    Terry Gilliam2.jpg

    Il y a quelques mois j'ai eu la chance de faire partie des quelques privilégiés qui ont assisté à la master class Allociné de Terry Gilliam à Paris. Vous pouvez retrouver mes vidéos et mon compte rendu en cliquant ici et la vidéo Allociné de cette rencontre ci-dessous. (Voir également ma critique de "L'Imaginarium du Docteur Parnassus" en bas de cet article).

    Terry Gilliam aime décidément la France et donner des master class puisqu'il succède ainsi à Andy Garcia qui avait égelement donné une master class dans le cadre du festival l'an passé.

     2009_0911garcia0091.JPG

    Après Andy Garcia, Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter et Charlie Kaufman, le Festival du Cinéma Américain de Deauville propose ainsi cette année un rendez-vous avec Terry Gilliam qui parlera de son travail et répondra aux questions des personnes présentes.

    Cette rencontre aura lieu dans la salle Lexington, située dans l’enceinte du CID, le dimanche 5 septembre. L'accès est gratuit, dans la limite des places disponibles.

    Par ailleurs, le festival propose une rétrospective de l'intégrale de ses films dont voici le programme:

    1975 – MONTY PYTHON AND THE HOLY GRAIL (Monty Python, sacré Graal) de Terry Gilliam & Terry Jones avec Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Terry Gilliam, Terry Jones, Michael Palin

    Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal et vont devoir passer de nombreuses épreuves.

    1977 – JABBERWOCKY de Terry Gilliam avec Michael Palin, Terry Jones, Max Wall, Deborah Fallender, Harry H. Corbett

    Une bête sanguinaire, le Jabberwocky, ravage le royaume de Bruno le Contestable. Le roi promet la main de sa fille à celui qui anéantira le monstre.

    1981 – TIME BANDITS (Bandits, bandits) de Terry Gilliam avec Craig Warnock, Sean Connery, John Cleese, David Warner, Shelley Duvall

    Un petit garçon part pour un voyage à travers l’Histoire, accompagné d’une troupe de nains qui a dérobé à l'Être Suprême la carte du Temps.

    1985 – BRAZIL de Terry Gilliam avec Jonathan Pryce, Robert de Niro, Kim Greist, Katherine Helmond, Ian Holm

    Sam Lowry est un employé de bureau peu ambitieux qui rêve chaque nuit de libérer une femme au visage angélique. Un jour, en tentant de réparer les dégâts causés par une erreur informatique, il rencontre celle qu'il a tant désirée.

    1988 – THE ADVENTURES OF BARON MUNCHAUSEN (Les aventures du baron de Munchausen) de Terry Gilliam avec John Neville, Eric Idle, Sarah Polley, Oliver Reed, Jonathan Pryce, Uma Thurman

    Fin du 18ème siècle. Dans une ville assiégée par les Turcs, les comédiens du théâtre royal jouent "Les Aventures du Baron de Munchausen" quand un vieillard se lève et prétend être le vrai Baron de Munchausen.

    1991 – THE FISHER KING (Fisher King, le roi pêcheur) de Terry Gilliam avec Robin Williams, Jeff Bridges, Amanda Plummer, Mercedes Ruehl

    Un animateur radio, en rupture de ban suite à une grave erreur qu’il a commise, suit la voie de la rédemption en aidant un sans-abri mentalement instable qui en fut la victime.

    1995 – TWELVE MONKEYS (L’armée des 12 singes) de Terry Gilliam avec Bruce Willis, Madeleine Stowe, Brad Pitt, Christopher Plummer

    2035. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d'un virus ayant décimé 99% de la population. Des scientifiques désignent un détenu pour voyager dans le passé afin de réunir les informations nécessaires à la prévention de la contagion.

    1998 – FEAR AND LOATHING IN LAS VEGAS (Las Vegas Parano) de Terry Gilliam avec Johnny Depp, Benicio Del Toro, Tobey Maguire, Ellen Barkin, Christina Ricci

    En 1971, l'épopée tragi-comique du journaliste Raoul Duke et de son avocat le Dr. Gonzo en route vers Las Vegas.

    2002 – LOST IN LA MANCHA de Keith Fulton & Louis Pepe avec Terry Gilliam, Johnny Depp, Jean Rochefort, Vanessa Paradis

    Les coulisses d'un film inachevé de Terry Gilliam, intitulé « L'homme qui tua Don Quichotte » et du combat désespéré du cinéaste pour sauver un projet qu'il développait depuis plus de dix ans.

    2005 – THE BROTHERS GRIMM (Les frères Grimm) de Terry Gilliam avec Matt Damon, Heath Ledger, Monica Bellucci, Jonathan Pryce, Peter Stormare

    En 1811, dans la France occupée par les Allemands, les frères Grimm prétendent pouvoir lutter contre les esprits maléfiques et les créatures en tous genres. Ce sont en fait des escrocs.

    2005 – TIDELAND de Terry Gilliam avec Jodelle Ferland, Jeff Bridges, Jennifer Tilly, Janet McTeer, Brendan Fletcher

    Lorsque sa mère meurt d'une overdose, la petite Jeliza-Rose part s'installer dans une ferme avec son père. Afin d'échapper à la solitude, la fillette s'évade dans un monde imaginaire.

    2009 – THE IMAGINARIUM OF DOCTOR PARNASSUS (L’imaginarium du Docteur Parnassus) de Terry Gilliam avec Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell, Lily Cole, Christopher Plummer (voir ma critique du film ci-dessous)

    Avec sa troupe de théâtre ambulant, « L’Imaginarium », le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité d'entrer dans un univers merveilleux en traversant un miroir magique.

    Critique de "L'imaginarium du docteur Parnassus":

    imaginarium2.jpg

     Ce Docteur Parnassus-là et sa troupe voyagent de ville en ville dans leur roulotte d'un autre temps. Cet homme sans âge possède l'inestimable pouvoir de projeter les gens dans leur propre imaginaire, un fascinant voyage qui se conclut toujours par un choix déterminant. Suite à un pari gagné contre le diable, Parnassus devient éternel, mais par amour pour une femme, il demande la jeunesse en échange de son immortalité. Le diable accepta, à condition que le jour de ses seize ans, le premier des enfants de Parnassus à naître lui appartienne. La jeune Valentina atteindra l'âge fatidique dans quelques jours et le diable rôde. Dans une tentative désespérée pour sauver son unique enfant, Parnassus va à nouveau jouer avec le feu : le premier de lui ou du diable qui séduira cinq âmes aura gagné. Avec Percy, Anton et le mystérieux Tony surgi de nulle part, le docteur va se lancer dans une extraordinaire course contre la montre. Le diable a tous les pouvoirs mais Parnassus possède l'Imaginarium.

    Présenté hors compétition du dernier festival de Cannes, « L'Imaginarium du Docteur Parnassus » est d'abord le film dont on a parlé parce qu'il a été endeuillé par la disparition d'Heath Ledger, décédé en plein tournage, une disparition qui a paradoxalement nourri le film grâce à l'imagination du cinéaste (dont le synopsis ci-dessus témoigne qu'il regorge de bonnes idées), avec l'aide de trois acteurs (Colin Farrell, Jude Law, Johnny Depp) le remplaçant à tour de rôle et apportant ainsi un nouveau souffle et une autre dimension au film.

    L'imagination salvatrice. Dans la réalité comme dans la fiction donc.  Parce que c'est ce qu'est avant tout ce film : un hymne à l'imagination. Débordante. Précieuse. Rare. Protégée. Avec Terry Gilliam, l'imagination s'envole, les rêves sont une richesse inestimable et convoitée.  Pour y accéder il faut traverser le miroir. Miroir qui peut aussi bien refléter l'au-delà, les peurs et les fantasmes que nous y projetons que le propre visage du cinéaste qui se mire et se reconnaît dans ce marginal qui nous embarque dans une imagination échevelée. Qui rive nos yeux à l'écran, éblouis, lorsqu'ils traversent le miroir du moins, dans l'Imaginarium. Le reste du temps, c'est une frustration, les scènes s'étirant en longueur (mais après tout le rêve se mérite...) et le cinéaste semblant lui-même victime des débordements de sa propre imagination.

    imaginarium1.jpg

    Malgré ces faiblesses scénaristiques, son univers féérique, foisonnant, fantaisiste, effrayant et fascinant suffit à nous embarquer du paradis aux abîmes de l'enfer. Ce film regorge d'idées visuelles et scénaristiques qui n'auraient été que plus époustouflantes si elles avaient été canalisées, mais après tout l'imagination ne se canalise pas forcément, dans l'univers de Terry Gilliam comme dans l'Imaginarium du Docteur Parnassus et c'est aussi ce qui fait leur charme. Peut-être est-ce là aussi sa manière de ne pas vendre son âme au diable (à l'industrie cinématographique).

    Il faut avant tout voir ce film comme une expérience cinématographique sensorielle, véritable ode à l'inventivité, à l'originalité, à la beauté singulière. Comment ne pas être envoûté par un film qui vous fait toucher les nuages, par une telle flamboyance poétique où le monde se dérobe sous vos pieds et le  dérobe à sa banalité !

    Avec ce film qui est issu d'un scénario original, Terry Gilliam ambitionnait de synthétiser tout ce qu'il avait fait jusqu'ici. C'est qui l'enrichit et l'alourdit à la fois ; l'enrichit d'idées et d'effervescence, l'alourdit pour les mêmes causes. Avec ce conte initiatique il n'ambitionnait pas seulement de nous faire voyager dans le temps, le paradis, l'enfer, l'imagination mais aussi de nous faire voir le monde avec un nouvel œil, selon notre propre imagination et pas seulement ce que nous disent les médias. Bref d'ouvrir l'œil et de regarder au-delà du miroir ou de cette fenêtre (et ce miroir !) ouvert sur le monde qu'est aussi l'écran de télévision.

     Et puis il y a les acteurs : la voix envoûtante de Tom Waits au service de ce personnage diabolique , la candeur et le teint de porcelaine de la prometteuse Lily Cole et Johnny Depp et Jude Law dont j'avoue avoir préféré les prestations à celles de Heath Ledger et Colin Farrell.

     Alors, si vous aussi avez envie de voir le monde féérique et ensorcelant qui se dissimule derrière le miroir, si comme moi vous vénérez le pouvoir inestimable de l'imagination grâce à laquelle « rien n'est définitif pas même la mort », il ne vous reste plus qu'à acheter votre ticket pour « L'Imaginarium » et à vous plonger dans ce bouillonnement visuel ! Peut-être que vous vous y égarerez un temps, mais je ne pense pas que vous le regretterez !

    imaginarium3.jpg

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 2 commentaires
  • Dates du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010: 36ème édition

    deauville20104.jpg

    Alors que le Festival du Film Asiatique de Deauville vient de s'achever, je vous donne d'ores et déjà rendez-vous sur "In the mood for Deauville" pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 qui aura lieu du vendredi 3 au dimanche 12 septembre, la 36ème édition du festival qui sera pour moi la 17ème (à moins que je ne cède à la tentation vénitienne...)

     D'ici là, vous pourrez y  retrouver de nombreuses informations sur le 150ème anniversaire de la ville de Deauville dont je vous reparle très bientôt.

    En attendant le 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, je vous donne bien entendu rendez-vous sur "In the mood for Cannes" pour le Festival de Cannes 2010 que vous pourrez également suivre ici en direct, de l'ouverture à la clôture.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Palmarès complet et bilan du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

    C'est avec un peu de retard que je vous livre mon bilan du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010, la trépidante vie parisienne ayant déjà repris son cours et m'ayant déjà entraînée dans son tourbillon.
    Deauvilleclôture 079.JPG
    Deauvilleclôture 071.JPG
    Deauvilleclôture 069.JPG
    Deauvilleclôture 080.JPG
    Deauvilleclôture 062.JPG
    Deauvilleclôture 042.JPG
    Deauvilleclôture 049.JPG

     

    Dans l'un des films en compétition, « The Eternal», son réalisateur Rituparno Ghosh fait dire à l'un de ses personnages que le cinéma ce sont des « moments fugaces ». Si je ne devais donc que garder les meilleurs moments fugaces de ce festival je me souviendrais des instants de pérégrinations amicales et cinématographiques qui ont une nouvelle fois contribué à faire de ce festival une douce et revigorante parenthèse. J'espère d'ailleurs qu'il perdurera et que cette 12ème édition ne sera pas la dernière malgré la baisse des partenaires ( baisse de 35% dit-on après une baisse déjà de 20% l'an passé et la disparition du village asiatique) et malgré le peu de public à certains films en compétition pourtant de grande qualité, et surtout particulièrement diversifiés qui ont constitué pour moi, comme chaque année, une promenade instructive dans la cinématographie et la culture asiatique, un éclairage sans concessions sur le visage de l'Asie contemporaine.

    Avec le film chinois  « Judge » de Liu Jie mon premier coup de cœur (lotus du meilleur film 2010) je me suis engouffrée dans les couloirs de la mort et de l'absurdité de la justice chinoise (cliquez ici pour lire ma critique du film), un film jalonné de plans fixes d'une acuité implacable.  Avec le film coréen « Paju » de Park Chan-ok (mon autre coup de cœur), prix du jury ex-æquo, j'ai accompagné  des destins déconstruits comme un puzzle à l'image d'une Corée écartelée entre le Nord et le Sud. Un film dont la construction habile ne nuit jamais à l'émotion mais au contraire fait qu'elle s'immisce peu à peu en vous (voir ma critique ici). Un petit bijou d'intelligence scénaristique. J'ai découvert l'atrocité du « Massacre de Nankin » dans « City of life and death » de Lu Chuan (hors compétition) aussi visuellement brillant qu'humainement insoutenable (pour moi en tout cas). J'ai eu envie de découvrir le cinéma de Mendoza, suite à sa Master class où il s'est révélé aussi prolixe que passionnant (voir mon résumé, ici).  J'ai vu deux films japonais aussi loufoques qu'inclassables, l'un (« Symbol » de Matsumoto Hitoshi) dont je vous ai déjà parlé ici qui aurait pu faire un splendide court-métrage là où la version longue le rend présomptueux et agaçant. L'autre ( « The king of jail breakers » de Itao Itsuji) dont les scènes répétitives d'un prisonnier qui s'échappe systématiquement de la prison dans laquelle il est incarcéré trouve son originalité dans une autre évasion (du ventre maternel !) filmée en caméra subjective et un final aussi ironique et diaboliquement réjouissant que le reste du film était glauque. Un film qui aurait sans aucun doute mérité le prix de la dérision. Avec « The Eternal » de Rituparno Ghosh, j'ai découvert un cinéma venu d'Inde qui sait être réflexif (réflexion sur le cinéma, la filiation) mais sans oublier Bollywood auquel quelques scènes chantées rendent hommage.  J'ai vu la première production tadjike depuis 18 ans avec « True noon »  (dont je vous ai parlé ici), film dans lequel le réalisateur Nosir Saidov a su donner des accents d'universalité  à un drame local.

    Certes, je me suis parfois ennuyée, j'ai parfois été agacée mais comme chaque année cette promenade s'est avérée enrichissante. Deauville a su montrer un visage d'une Asie hétérogène même si les différents films en compétition (qu'ils viennent d'Inde, de Corée du Sud, du Japon, de Chine, de Malaisie...) avaient  en commun de nous montrer des personnages englués dans une réalité suffocante, cherchant à échapper à leur situation et à s'évader (au propre comme au figuré) mais aussi cherchant à nous montrer leurs vrais visages même si on tente de le dissimuler derrière une frontière, des barbelés, les barreaux d'une prison. On retrouve enfin  ce même sentiment d'enfermement et cette difficulté à communiquer (que ce soit entre l'Etat et les citoyens, ou entre les citoyens).

     Je vous laisse découvrir le palmarès ci-dessous, pas vraiment surprenant, « Judge », lotus du meilleur film 2010 surpassant le reste de la sélection, le festival prouvant son indépendance en mettant en avant un film plutôt critique avec la Chine, Chine par ailleurs à l'honneur cette année (ce qui lui a par ailleurs été parfois reproché). « Paju » pouvait difficilement être écarté du palmarès pour toutes les raisons précédemment évoquées. Je n'ai malheureusement pas vu « Au revoir Taïpei » (prix du jury ex-aequo avec « Paju »). Le contemplatif et prétentieux film malaisien de Charlotte Lim Lay Kuen « My daughter » disposait de toutes les « qualités » pour remporter le prix de la critique internationale. Comme chaque année, je me suis concentrée sur la compétition et n'ai donc vu aucun film de la section Action Asia (d'ailleurs une petite requête auprès du festival, il serait bien que les films repassent davantage de fois pour permettre aux spectateurs de profiter de toutes les sélections et que reviennent les séances de deuxième partie de soirée) dont le jury présidé par Florent Emilio Siri a récompensé « The sword with no name » de Kim Yong-kyun.

    Un grand merci à notre partenaire Orange pour les 40 pass et les séjours de rêve qu'ils m'ont permis de faire gagner, et à mes  joyeux acolytes de salles obscures et d'escapades gastronomiques qui se reconnaîtront.

    Deauvilledernierjour 023.JPG

    Pour voir mes vidéos de la clôture, cliquez ici.

     Le Jury Longs Métrages présidé par Pascal Bonitzer, entouré de Raja Amari, Elie Chouraqui, Anne Consigny, Sara Forestier, Safy Nebbou, Clémence Poésy, Frédéric Schoendoerffer et Bruno Todeschini a décerné les prix suivants:

    LOTUS DU MEILLEUR FILM - Grand Prix

    JUDGE de Liu Jie (Chine )

    Deauvilleclôture 067.JPG
    Deauvilleclôture 065.JPG

    LOTUS DU JURY - Prix du Jury ex-aequo

    AU REVOIR TAIPEI de Arvin Chen (Taïwan/Etats-Unis/Allemagne / ) & PAJU de/by PARK Chan-ok (Corée du Sud )

    Deauvilleclôture 058.JPG
    Deauvilleclôture 060.JPG

    Le jury composé de journalistes internationaux a décerné le prix suivant:

    LOTUS AIR FRANCE - Prix de la Critique Internationale

    MY DAUGHTER de Charlotte Lim Lay Kuen (Malaisie )

    Deauvilleclôture 053.JPG
    Deauvilleclôture 052.JPG

    Le Jury Action Asia présidé par Florent Emilio Siri, entouré de Vikash Dhorasoo, Thierry Frémont, Samuel Le Bihan, Cécile Telerman et Malik Zidi a décerné son prix au film:

    Deauvilleclôture 034.JPG
    Deauvilleclôture 038.JPG

    LOTUS ACTION ASIA - Grand Prix Action Asia

    THE SWORD WITH NO NAME de Kim Yong-gyun (Corée du Sud)

    Deauvilleclôture 037.JPG
    Deauvilleclôture 039.JPG

    A suivre: l'actualité deauvillaise continue sur "In the mood for Deauville" en attendant les premières informations sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010.

    Deauvilleclôture 022.JPG
    Deauvilledernierjour 025.JPG
    Deauvilleclôture 002.JPG
    Deauvilleclôture 012.JPG
    Deauvilleclôture 013.JPG
    Deauvilleclôture 016.JPG
    Deauvilleclôture 096.JPG
    Deauvilleclôture 095.JPG
    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 1 commentaire
  • La clôture du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 en vidéos

    En attendant mon bilan écrit de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 avec le palmarès complet et de nombreuses photographies (dès que j'aurai un peu de temps mais je préfère le publier un peu en retard plutôt que de le bâcler et que celui-ci ne reflète pas complètement mon enthousiasme), voici quelques unes de mes vidéos de la clôture.

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Palmarès du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

    Comme je suis toujours à Deauville et qu'il m'est un peu difficile de me connecter ce soir, il faudra attendre demain pour lire mon bilan de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010, mes commentaires sur le palmarès dont je me réjouis ("Paju" et " Judge", les lauréats ayant été mes coups de coeur de ce festival dont je vous avais parlé le premier jour), mes photos et vidéos de la clôture. Alors, à demain pour le dernier compte rendu deauvillais... et à après-demain pour le retour des articles quotidiens et de l'actualité cinématographique.

    Deauvilleclôture 076.JPG
    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire
  • 3ème jour en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010: Master class de Brillante Ma. Mendoza

    deauvilleasia20103 012.JPG
    deauvilleasia20103 007.JPG
    deauvilleasia20103 009.JPG

    Une journée aussi chargée que passionnante mais vue l'heure tardive, je me contenterai ce soir de vous parler de la passionnante master class de Brillante Ma.Mendoza. J'avoue humblement n'avoir jamais vu aucun de ses films mais la passion et la précision avec lesquelles il a évoqué son métier m'ont donné envie de me plonger dans sa filmographie.

    Après le cinéaste Lee Chang-dong en 2009, c’est Brillante Ma. Mendoza qui a partagé avec les Festivaliers sa vision du cinéma et ses techniques de création lors d’une Master Class exceptionnelle après l'hommage rendu au cinéaste philippin en ouverture du festival. La master class a été entrecoupée de 3 extraits: du "Masseur", de "Serbis" et de "Lola".

    Brillante Mendoza a commencé par évoquer son dernier film" Lola" présenté en avant-première au festival dont l'idée remonte à il y a 3 ans. "A l'époque les producteurs n'avaient pas jugé cela assez commercial." Il avait envie de situer l'action au moment de la saison des pluies car pou lui cette période de l'année  révèle quelque chose de dramatique dans l'atmosphère générale qu'il voulait "récupérer".

     Brillante Mendonza a insisté sur l'idée fausse selon laquelle ses films seraient tournés "à l'arrache".

     Il a précisé que pour tous es films il essayait d'avoir une petite équipe et qu'il tournait et filmait le film en parallèle.

    Il a ainsi expliqué avoir monté un bureau à Manille. "Toute l'année il y a une recherche permanente sur mes idées de films. 

     Poursuivant sur sa méthode de travail et son travail en amont, il a pris l'exemple de "Serbis" pour lequel il a emmené ses acteurs et décorateurs  dans le cinéma où a été tourné le film mais bien avant le tournage. Brillante Mendoza a également précisé avoir travaillé dans la production cinéma, d'où sa capacité à déterminer ce qui est important dans un tournage. "Tourner vite pour moi c'est sauvegarder l'énergie au tournage et pas seulement pour raisons économiques."

      Suite à un questionnaire de Télérama, Mendoza avait été le seul cinéaste à dire que les repérages constituaient son étape préféré de la construction du film, se sentant "autant journaliste que cinéaste".  "Je ne peux pas imaginer une histoire qui ne s'est pas vraiment déroulée. Un réalisateur peut avoir plusieurs objectifs en réalisant un film: raconter une histoire, amuser, informer. Pour moi l'objectif est de raconter la vérité, être le plus vrai possible. Pour moi l'important est de m'imprégner des lieux et des gens. Je ne me vois pas créer une histoire que je n'aurais pas vécue moi-même, c'est pourquoi le repérage est le plus important pour moi."

     Brillante Mendoza a également évoqué sa manière de porter la caméra pour mettre en forme l'immersion et la volonté de plonger dans un monde et de nous y faire plonger. "Je voudrais que le public ressente en même temps que les personnages".

     Il a également évoqué l'importance du son dans son travail, pour lui aussi important que l'image. Pour lui le son est un "personnage à part entière de l'histoire". "Le son donne une perspective différente."

     Brillante Mendoza a terminé en évoquant son dernier projet, le film sur lequel il travaille actuellement: un documentaire autour d'un homme à Manille qui est gay et interprète Jésus Christ chaque année lors de la semaine sainte à l'occasion d'un spectacle cru et violent.

    La journée s'est achevée par le dîner de gala traditionnel au non moins traditionnel Salon des Ambassadeurs dont vous pouvez constater l'ambiance de folie ci-dessous.

    deauvilleasia20103 015.JPG

     

    Demain, le palmarès que vous pourrez bien entendu retrouver sur ce blog. Je m'abstiendrai de tout pronostic n'ayant vu "que" 6 films sur 9 de la compétition.  Je vous en reparlerai ultérieurement. Mes coups de coeur restent "Paju" et "Judge"...

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire