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cinéma - Page 170

  • Etudiants parisiens: devenez membres du jury étudiant du festival Paris Cinéma 2010

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    Je vous parlerai prochainement du Festival Paris Cinéma où "In the mood for cinema" sera plus que jamais cette année même si je ne peux pas vous en dire davantage pour l'instant (mystère...:-)). En attendant, je vous propose d'envoyer votre candidature si vous êtes étudiant parisien et si vivre l'expérience intense, enrichissante et palpitante d'un jury vous tente.

    Comme chaque année, le Festival Paris Cinéma invite ainsi les étudiants parisiens à devenir membre du Jury des étudiants, et à décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale.

    Avant de vous inscrire, vérifiez que vous êtes disponible toute la durée du festival qui aura lieu cette année du 3 au 13 juillet 2010.

    Un lauréat, une responsabilité
    Les étudiants du Jury doivent décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale du Festival Paris Cinéma, véritable laboratoire du cinéma de demain. Cette responsabilité requiert de la part des étudiants une maîtrise des fondements du discours cinématographique.

     Une expérience enrichissante au contact d'une personnalité du cinéma
    Chaque année une personnalité reconnue du monde du cinéma est conviée à tenir le rôle de médiateur lors de la délibération des membres du Jury des étudiants : une occasion pour les étudiants d'échanger librement leurs opinions, dans un débat constructif et passionnant.

     Exercices critiques
    Les étudiants sont invités à rédiger de courtes critiques qui seront publiées sur le site Internet du festival.
    L'étudiant qui rédigera la meilleure critique sera invité par l'Office Franco Québécois pour la Jeunesse à participer aux Rendez-vous du Cinéma Québécois qui se dérouleront en février prochain à Montréal.

    Vous souhaitez devenir membre du Jury des étudiants ?
    Rien de plus simple, télécharge la fiche disponible ici:
    http://www.pariscinema.org/data/document/fiche-participation-2010-site-jury-etudiants.doc

    et faîtes la  parvenir par courrier avant le 28 mai 2010 à :
    FESTIVAL PARIS CINÉMA
    Jury des étudiants
    155 rue de Charonne
    75011 Paris

     

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  • Evasion "in the mood for cinema"...

    Pendant quelques jours "In the mood for cinema" fonctionnera un peu au ralenti après 6 mois sans une seule journée sans notes sur ce blog et parfois jusqu'à 6 notes par jour mais ces quelques jours d'évasion seront d'une certaine manière très "in the mood for cinema" et donneront lieu à de nouvelles notes ici ou ailleurs. Le point commun entre les deux films ci-dessous vous donnera une idée de l'endroit où je me trouve... L'actualité reviendra à son rythme normal à partir du 7 Avril sur "In the mood for cinema", "In the mood for Cannes" (avec les dernières informations et rumeurs sur la programmation du Festival de Cannes 2010), "In the mood for Deauville" et "In the mood for luxe".

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  • Programme du Festival International du Film Policier de Beaune 2010

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    Dans un peu plus d'une  semaine débutera la 2ème édition du Festival International du Film Policier de Beaune. Dix d'entre vous ont eu la chance de remporter des pass permanents grâce au concours organisé sur inthemoodforcinema.com en partenariat avec Orange. Une deuxième édition qui se déroulera du 8 au 11 avril avec une programmation exceptionnelle: un hommage à Samuel L.Jackson (à qui le Festival du Cinéma Américain de Deauville a déjà rendu hommage), une rétrospective "New York polar", une leçon de cinéma de James Gray (le 10 Avril à 16H) mais aussi un hommage au cinéaste avec la programmation de tous ses films.

    Le jury longs-métrages sera présidé par Olivier Marchal et composé de Marilyne Canto, Abdel Raoul Dafri,  François-Xavier Demaison, Marie Gillain, Catherine Jacob, Guy Lecluyse, Gilbert Melki, Steve Suissa. 

    En parallèle, un jury "spécial police" décernera également ses prix. 

     Quant au "jury sang neuf", il sera présidé par Sam Karmann et composé de Stéphane Bourgoin, Cécile Cassel, Laurent Chalumeau, Philippe Lefait, Clément Sibony

    C'est "Petits meurtres à l'Anglaise" de Jonathan Lynn qui fera l'ouverture.

    Longs-métrages en compétition

    BACKYARD (El Traspatio) Mexique de Carlos Carrera

    DANS SES YEUX (El secreto de sus ojos) Argentine/Espagne de Juan Jose Campanella

    LA DISPARITION D’ALICE CREED (The disappearance of Alice Creed) Royaume-Uni

    de J. Blakeson 1er Film

    DOSSIER K Belgique de Jan Verheyen

    THE DOUBLE HOUR (La doppia ora) Italie de Giuseppe Capotondi 1er Film

    THE KILLER INSIDE ME Royaume-Uni/Etats-Unis de Michael Winterbottom

    MONGA Taiwan de Doze, Niu Chen-Zer

     

    La compétition sang-neuf (qui met en compétition des films proposant une interprétation innovante du genre policier)

     

    IF I WANT TO WHISTLE, I WHISTLE Roumanie, Suede de Florin Serban 1er Film

    LOIN D’EDEN (Kirot) France de Danny Lerner

    SLICE Thailande de Kongkiat Komesiri

    TEHERAN (Tehroun) France de Nader T. Homayoun 1er Film

    THE KILLING ROOM Etats-Unis de Jonathan Liebesman

    Films hors-compétition

     Renouant avec le thème de ses succès « Le Grand Pardon » et « L’Union sacrée », hommages personnels au polar Américain, et l’un de ses acteurs fétiches, Patrick Bruel, le réalisateur Alexandre Arcady viendra présenter son nouveau film en présence de Francoise Fabian et Patrick Bruel : « Comme les doigts de la main." 

    Mais aussi :

    L’ELITE DE ROOKLYN (Brooklyn’s finest) Etats-Unis de Antoine Fuqua

    JAMES GRAY’S ANATOMY France de Jean-Pierre Lavoignat, Christophe d’Yvoire & Nicolas Marki- Documentaire

    QUE JUSTICE SOIT FAITE (Law Abiding Citizen) Etats-Unis de F. Gary Gray

     Séance Culte

     Comme l’année précédente, le Festival International du Film Policier de Beaune présente pour sa séance culte un film marquant de l’histoire du cinéma policier en présence de ses auteurs. En tant que grands amateurs de polar, le réalisateur Claude LELOUCH, la comédienne Francoise FABIAN et le comédien Charles Gerard seront ainsi présents cette année a Beaune pour présenter : « La bonne année » de Claude Lelouch (1973)

    Le festival rendra également hommage à la ville de New York et décernera plusieurs prix littéraires. Je vous invite à découvrir le reste de la programmation sur "le site officiel du festival".

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 2 commentaires
  • "Tête de turc" de Pascal Elbé: critique du film et vidéos de la master class de Pascal Elbé et Roschdy Zem

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    Aujourd'hui sort en salles la première réalisation de Pascal Elbé "Tête de Turc".

    Cliquez ici pour lire ma critique du film

    Cliquez ici pour voir mes vidéos de la master class de Roschdy Zem et Pascal Elbé

  • Ce soir, à 20H50 sur Canal+, ne manquez pas "La fille du RER" d'André Téchiné: critique du film

    Ce soir, à 20H50 sur Canal+, ne manquez pas "La fille du RER" d'André Téchiné.

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    Un film d’André Téchiné est pour moi toujours un rendez-vous incontournable, pourtant le sujet de son dernier film inspiré d’un fait divers (En juillet 2004, une jeune femme avait inventé avoir été victime d’une agression antisémite dans le RER. Son terrible mensonge avait provoqué un emballement médiatique et politique sans précèdent, avant même d’avoir été confirmé) m’avait laissée perplexe, d’abord parce qu’il s’agissait finalement d’un sujet assez mince pour en faire une fiction, ensuite parce que le sujet était plutôt sensible… C’était oublier l’immense talent de cinéaste et de « psychologue » d’André Téchiné, sa capacité à transcender et sublimer toute histoire, et à mettre en scène la confusion des âmes et des sentiments.

    Jeanne (Emilie Dequenne), vit dans un pavillon de banlieue plutôt coquet bercé par le bruit de la circulation et du RER, avec sa mère, Louise (Catherine Deneuve). Les deux femmes sont inséparables et s’entendent bien.  Louise garde des enfants et Jeanne cherche un emploi sans trop de conviction préférant passer et perdre son temps à déambuler en rollers. C’est lors de l’une de ces déambulations qu’elle rencontre Franck (Nicolas Duvauchelle), l’étrange et direct lutteur qui rêve de devenir champion olympique. Un jour, Louise tombe sur une annonce  d’emploi d’un cabinet d’avocats, celui de Samuel Bleistein (Michel Blanc), qu’elle a connu  dans sa jeunesse. Jeanne ne sera pas embauchée mais le terrible mensonge qu’elle va échafauder va la faire rencontrer de nouveau Bleistein, et sa famille : son fils Alex (Mathieu Demy), sa belle-fille Judith (Ronit Elkabetz), et son petit-fils Nathan (Jérémy Quaegebeur ).

    Le film est une adaptation de la pièce de Jean-Marie Besset, «  RER », lequel a également signé les dialogues du film de Téchiné. Le scénario, signé André Téchiné, a aussi été adapté par Odile Barski.

    Comme souvent chez Téchiné, il y a cette troublante lumière d’été (magnifique photographie de Julien Hirsch) qui inquiète plus qu’elle ne rassure, qui intrigue autant qu’elle fascine. Ici, elle reflète le mystère de l’insaisissable Jeanne. Sa fragilité aussi. Téchiné ne justifie pas son acte mais chaque seconde du film, tout en douceur, sans gros plans didactiques ou tapageurs, esquisse le portrait de cette jeune femme et les circonstances qui vont la conduire à un terrible mensonge dont les conséquences vont dépasser tout ce qu’elle aurait pu imaginer. D’ailleurs elle n’a probablement rien imaginé ou vraiment planifié. Jeanne ment comme elle respire. Souvent sur ce qu’elle est. Pour qu’on la regarde, pour qu’on la considère, pour se sentir exister. Dans le regard de cet avocat et sa belle-fille qui la regardent avec un certain dédain. Dans le regard de sa mère qui désapprouve sa liaison avec Franck et voudrait qu’elle trouve un travail digne de ce nom. Dans le regard de Franck qui va violemment se détourner d’elle. Et puis Jeanne agit aussi sur un coup de folie, réagissant à la violence de ce désamour, sans vraiment réfléchir, comme lorsqu’elle déambule à rollers, et glisse sur le temps qui passe, et ses mensonges qui défilent. La caméra fébrile d’André Téchiné accompagne judicieusement son glissement et son chaos intérieurs, portés par une bande originale aussi envoûtante qu’inquiétante (musique originale de Philippe Sarde, musique de Bob Dylan –voir extrait ci-dessous-).

    Et puis ce fait divers n’est finalement qu’un prétexte. Un prétexte pour de nouveau évoquer des rendez-vous manqués, des  êtres égarés dans ces "temps qui changent", aussi socialement installés semblent-ils (comme Samuel) ou aussi libres semblent-ils (Catherine Deneuve, de nouveau étonnante, et parfaitement crédible, magnifique scène où elle observe Samuel sans oser le rejoindre). Des êtres en quête d’amour et  d’identité (parallèle entre Nathan qui refuse une identité juive que Jeanne a endossée et s’est inventée). Des êtres en quête de repères dans une société où on communique sur msn, où la vie va aussi vite qu’une déambulation à rollers, où on voit sans regarder.

    Dans le regard, tellement sensible et empathique de Téchiné, Jeanne est une victime de l’emballement médiatique, de la politique qui cherche des justifications, même fallacieuses, à son action, d’une société intransigeante et impatiente qui broie les êtres égarés et plus fragiles. Reste ce terrible mensonge qui risque de banaliser les actes similaires qui, malheureusement, continuent d’exister. En témoigne la triste et périlleuse  banalisation des propos d’un « homme politique » qui, il y a quelques jours encore, dans la consternante quasi indifférence générale  assimilait à un « détail » l’horreur absolue du 20ème siècle. Cela témoigne aussi de cette société que Téchiné montre ici et qui qui zappe d’une information à une autre, sans forcément prendre le temps de s’arrêter, voire de s’indigner.

    En cinquante jours, André Téchiné a signé un film, à nouveau, d’une étonnante modernité portée par des acteurs dont il souligne une nouvelle fois le talent : Emilie Dequenne absolument sidérante qui nous emmène dans sa folie ordinaire et d’autant plus troublante, Nicolas Duvauchelle, qui excelle toujours dans ces rôles à vif, Michel Blanc qui retrouve Téchiné après son admirable dernier film « Les Témoins », et l’impériale Catherine Deneuve, qui retrouve le cinéaste pour la sixième fois, aussi crédible en mère aimante et libre vivant dans un pavillon de banlieue que dans n’importe quel rôle. (Voir ici mon article consacré à la rencontre avec Catherine Deneuve à SciencesPo).

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  • Critique - « Soul Kitchen » de Fatih Akin

     

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    Un film signé Fatih Akin est déjà une bonne raison d'aller le voir,  d'autant plus qu'avec « Soul Kitchen » ce dernier se lance pour la première fois dans la comédie.

    Zinos (Adam Bousoukos) est un jeune restaurateur d'origine grecque à Hambourg.  Il traverse une période difficile : sa copine Nadine (Pheline Roggan) est partie s'installer à Shanghai, les clients de son restaurant, le Soul Kitchen, boudent la cuisine gastronomique de son nouveau chef, aussi talentueux que caractériel, et des problèmes de dos viennent couronner le tout! Malgré tout, Zinos souhaite rejoindre Nadine en Chine, il confie donc son restaurant à son frère Illias (Moritz Bleibtreu)  , tout juste sorti de prison. Mais rien ne se passera comme prévu surtout qu'un promoteur immobilier (Birol Ünel) est prêt à tout pour acquérir le « Soul Kitchen ».

    Est-ce bien là un film signé par celui qui a écrit « De l'autre côté » ? On se le demande tant ce film, dans son écriture, en est à l'opposé, ce qui n'est certes pas un défaut en soi...

    Si l'idée d'un film à la forme désordonnée qui profite et nous fait profiter de l'instant sans se soucier de la scène suivante est en accord avec le caractère hédoniste du sujet et des personnages, ce caractère justement est censé impliquer que cela procure un certain plaisir au spectateur. Or, je me suis rarement autant ennuyée à l'exception de quelques scènes joyeusement loufoques qui franchissent néanmoins souvent la frontière du ridicule (scène du cimetière).

     Pourtant un film avec de la musique grecque, quand on connaît ma passion inconditionnelle pour ce pays partait avec un apriori plus que positif. Il faut d'ailleurs reconnaître que la bande originale est particulièrement réussie, ce qui parvient à raviver l'intérêt par intermittence. Heureusement, ce qui est rare dans les comédies : la réalisation est plutôt dynamique et inspirée, ce qui permet aussi d'oublier provisoirement les faiblesses, voir l'absence (certes assumée) de scénario (un comble pour celui qui avait obtenu le prix du scénario à Cannes en 2007). Un goût soudain pour la légèreté qui manque réellement de saveur même si on retrouve les thèmes habituels du cinéaste (ici survolés) comme l'intégration ou l'exil.

    Suite de saynètes certes déridant  par moments les zygomatiques, Soul Kitchen possédait en effet tous les ingrédients d'une bonne comédie mais malheureusement la sauce ne prend pas malgré la générosité qui émane de l'ensemble mais qui manque néanmoins de consistance et de ce petit supplément d'âme pour que la recette prenne réellement. Vivement que Fatih Akin revienne au drame!

    Si vous avez envie d'une comédie allez plutôt voir celle-ci.

    « Soul Kitchen » a reçu le prix du jury de la 66ème Mostra de Venise.

    Le reste de l'actualité sur les autres blogs « in the mood » : « In the mood for Cannes », « In the mood for Deauville », « In the mood for luxe ».

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2008 Pin it! 4 commentaires
  • Dernière chance de remporter vos pass permanents pour le Festival International du Film Policier de Beaune 2010

    beaune.jpgIl me reste deux pass permanents pour le Festival International du Film Policier de Beaune que je peux vous faire gagner, en partenariat avec Orange.

    Je félicite au passage ceux qui ont pris le temps de rédiger des critiques.

    Pour remporter ces deux derniers pass permanents, soyez parmi les deux premiers à me dire à quel cinéaste le Festival rendra hommage cette année, en m'envoyant votre réponse à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé de l'email "Concours Beaune" et en n'oubliant surtout pas de joindre vos coordonnées postales.

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