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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 125

  • Liste des avant-premières d'"Avatar" de James Cameron (dans toute la France)

    avatar2.jpgEn attendant d'avoir le temps de rédiger des critiques de films ( de retour dès demain sur ce blog), une petite note juste pour vous communiquer la liste des avant-premières d'"Avatar" de James Cameron, le 15 décembre, dans toute la France.

    Cliquez ici pour avoir la liste des avant-premières d'"Avatar" dans toute la France

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  • Débat autour du film"Vincere" au cinéma Saint Germain des Prés

    vincere.jpgExceptionnellement, aujourd'hui, pour cause d'absence et de pérégrinations loin d'internet, juste une petit info pour vous signaler que le cinéma Saint Germain des Prés ( dont je vous parle souvent ici et dont la programmation est toujours intéressante) organise, ce soir, un débat autour du film "Vincere".

    Projection du film à 20H suivie d'un débat avec le journaliste spécialiste du cinéma italien Eugenio Renzi.

    Cinéma Saint Germain des Prés- 22 rue Guillaume Apollinaire- 75006 Paris -

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  • "Parlez-moi de la pluie" d'Agnès Jaoui, ce soir, sur Canal+

    Ce soir, à 20H50, Canal plus diffuse "Parlez-moi de la pluie" d'Agnès Jaoui, un film faisant partie de ceux vivement recommandés par inthemoodforcinema.com en 2008.

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     Agathe Villanova (Agnès Jaoui), féministe nouvellement engagée en politique, revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa sœur Florence (Pascale Arbillot) à ranger les affaires de leur mère, décédée un an auparavant.
    Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales.
    Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants mais aussi Mimouna (Mimouna Hadji), que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance et qui a élevé les enfants.
    Le fils de Mimouna, Karim (Jamel Debbouze), et son ami Michel Ronsard  (Jean-Pierre Bacri) entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur "les femmes qui ont réussi".
    C'est  un mois d'Août gris et pluvieux : ce n'est pas normal...mais rien ne va se passer normalement.

     « Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
    Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents
    Le bel azur me met en rage
    Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terr'
    Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
    Il me tomba d'un ciel d'orage »

     Voilà les premiers vers de la chanson « L'orage » de Georges Brassens dont le titre du film est tiré. De l'orage surgit la vérité, parfois l'amour mais avant d'en arriver là les personnages de « Parlez-moi de la pluie » auront dû affronter des humiliations ordinaires et non moins blessantes, leurs certitudes parfois erronées ou une injustice lancinante, une condescendance.

     Je revoyais le magnifique et intemporel « César et Rosalie » de Claude Sautet avant-hier, encore, pour la énième fois, avec toujours cette même envie de suivre les personnages, de les connaître même,  et même si Agnès Jaoui récuserait peut-être cette comparaison (n'aime-t-elle pas plutôt, aussi, Kusturica, où par bribes visuelles et musicales, son film m'a aussi fait songer ?), je trouve que leurs films ont cela en commun de donner vie et profondeur à des personnages à tel point qu'on imagine leur passé, leur avenir, une existence réelle, qu'on les découvre différemment à chaque visionnage, dans toute leur touchante ambivalence. Et puis Claude Sautet aussi aimait « parler de la pluie ». Dans chacun de ses films ou presque, elle cristallisait les sentiments, rapprochait les êtres.

     Ce qu'on remarque en premier, c'est donc cela : le sentiment d'être plongés dans l'intériorité des personnages, de les connaître déjà ou de les avoir rencontrés ou d'avoir envie de les rencontrer tant les scénaristes Bacri et Jaoui les humanisent. Karim et Mimouna sont victimes du racisme, d'autant plus terrible qu'insidieux, Agathe du sexisme et des préjugés concernant sa condition de femme politique,  Michel de ne pas exercer pleinement son métier ni d'avoir pleinement la garde de son fils, Florence de ne pas être assez aimée... Chaque personnage est boiteux, que son apparence soit forte ou fragile.

      La caméra d'Agnès Jaoui est plus nerveuse qu'à l'accoutumée comme si les doutes de ses personnages s'emparaient de la forme mais c'est quand elle se pose, reprend le plan séquence qu'elle est la plus poignante et drôle : vivante. Comme dans cette scène où Karim, Michel, Agathe se retrouvent chez un agriculteur qui les a « recueillis » : scène troublante de justesse, ne négligeant aucun personnage, aucun lieu commun pour mieux le désarçonner, en souligner l'absurdité.

     L'écriture de Bacri et Jaoui est toujours nuancée,  la complexité des êtres, leurs faiblesses que leur écriture précise dissèque devient ce qui fait leur force. Les dialogues sont toujours aussi ciselés, peut-être moins percutants et acerbes  que dans le caustique et si touchant  « Un air de famille » de Cédric Klapisch, plus mélancolique aussi. Jaoui et Bacri ont décidément le goût des autres à tel point qu'ils nous font aimer et comprendre leurs imperfections, et forcément nous y reconnaître. Aucun rôle n'est négligé. Le second rôle n'existe pas.  L'écriture de Jaoui et Bacri n'a pas son pareil pour faire s'enlacer pluie et soleil, émotion et rire, force et faiblesse : pour faire danser l'humanité sous nos yeux. Jaoui et Bacri n'ont pas leur pareil pour décrire la météo lunatique des âmes.

     Jamel Debbouze n'a jamais été aussi bien filmé, n'a jamais aussi bien joué : dans la retenue, l'émotion, la conviction. Adulte, enfin.

     Le personnage d'Agathe incarné par Agnès Jaoui est une salutaire réponse au poujadisme toujours régnant qui voudrait qu'ils soient « tous pourris » et rend hommage à l'engagement parfois compliqué que constitue la politique.

     Drôle, poétique, touchant, convaincant : cette pluie vous met du baume au cœur.

    On en ressort l'âme ensoleillée après que se soit dissipée la brume qui pesait sur celles de ses personnages que l'on quitte avec regrets, heureux malgré tout de les voir cheminer vers une nouvelle étape de leur existence qui s'annonce plus radieuse.

     Si comme l'écrivait Kirkegaard cité dans le film, l'angoisse est le possible de la liberté. La pluie sur les âmes sans doute est-elle le possible de son soleil, teinté d'une bienheureuse mélancolie  à l'image de ce film réconfortant, brillamment écrit et réalisé.

  • "Monsieur Klein" de Joseph Losey, ce soir, sur Arte

    klein.jpgCe soir, à 20H45, sur Arte, ne manquez sous aucun prétexte le chef d'oeuvre de Joseph Losey: "Monsieur Klein", avec Alain Delon.

    L'analyse du film sera en ligne demain sur inthemoodforcinema.com .

  • La critique d'"Avatar" , le film évènement de James Cameron, très bientôt en avant-première sur inthemoodforcinema!

    Edit du 11.12.2009: Cliquez ici pour lire ma critique d' "Avatar" de James Cameron en avant-première!

    avatar.jpg"Avatar" de James Cameron. Qui n'en a pas encore entendu parler...! Film de tous les records avant même sa sortie: film le plus cher de tous les temps  avec un budget de plus de 300 millions de dollars, plus de 1000 personnes à travailler sur le film... sans compter celui du nombre d'entrées qu'il pourrait atteindre.

    Le buzz a aussi été savamment orchestré avec 15 minutes projetées dans le monde entier, le 21 août 2009 sans compter des déclarations comme celle de Soderbergh qui parle en ces termes d' "Avatar": "le truc le plus incroyable que j'ai jamais vu". Un projet auquel James Cameron pensait déjà avant "Titanic", en 1997, depuis lequel James Cameron n'avait pas réalisé de long-métrage. "Avatar" sera ainsi son 8ème et certainement le plus attendu.

     Evidemment, je ne suis pas dupe et bien consciente à mon petit niveau de contribuer à cet énorme buzz mais je n'en suis pas moins ravie de pouvoir satisfaire mon insatiable curiosité et d'assister à l'unique projection presse, et ainsi de pouvoir vous en parler en avant-première... très bientôt sur inthemoodforcinema.com!

    En attendant, je vous laisse déguster la bande-annonce:

  • Cérémonie de remise des Prix Sopadin 2009 au cinéma l'Arlequin

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    La lauréate du Grand Prix du Meilleur Scénariste 2009, Nathalie Boutefeu, comédienne et scénariste, et Anna Mouglalis, présidente du jury (photo inthemoodforcinema.com)
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    Adrien Fourneau, lauréat du prix junior du meilleur scénario, et Anna Mouglalis (photo inthemoodforcinema.com)

    scenario.pngLes prix décernés aux scénarii de longs métrages n'ayant pas encore de producteur et signés de scénaristes n'ayant pas forcément eu de scénario déjà porté à l'écran sont suffisamment rares (voire quasiment inexistants!!) pour être signalés, c'est ce qu'aspirent à faire le Grand prix du meilleur scénariste Sopadin depuis 23 ans, et le prix junior du meilleur scénario depuis 12 ans, en mettant ainsi en lumière des scénaristes qui travaillent dans l'ombre et facilitant ainsi la recherche d'un producteur lorsque ceux-ci n'en ont pas encore. Une aide donc particulièrement précieuse surtout lorsqu'on sait que des films comme "L'Homme de chevet" d'Alain Monne, "Séraphine" de Martin Provost, "Va, vis et deviens" de Radu Mihaileanu, "L'emploi du temps" de Laurent Cantet, "Naissance des pieuvres" de Céline Sciamma, "A la folie pas du tout" de Laetitia Colombani...notamment, ont reçu ces prix. Cette année le jury était présidé par la comédienne Anna Mouglalis qui, de sa voix rauque et ses gestes néanmoins timides, a ainsi montré l'intérêt qu'elle portait au scénario, élément indispensable dont les auteurs sont souvent injustement négligés par la profession, en France en tout cas, école Nouvelle Vague oblige, notamment. Cela n'en demeure pas moins pour moi le plus beau métier du monde. Celui qui donne l'inestimable pouvoir d'émouvoir, de fasciner, de terrifier, de faire réflèchir, de plonger dans une autre (ir)réalité, de faire oublier et tant d'autres encore.... D'inventer un univers. De donner forme à des idées, des personnages, des lieux. De raconter des histoires. De faire réagir. De s'évader tout en permettant aussi aux autres de s'évader. De jongler avec les mots et les histoires. De voyager par le simple fait de mots agencés, de destins inventés entrelacés. De créer des êtres de chair et de sang à partir d'une feuille blanche. De pouvoir laisser libre cours à son imagination. Un métier de liberté et de passion et de rêves: autres pouvoirs inestimables. Tellement essentiels et précieux pour moi. Un métier d'obstination et de belles rencontres aussi.  Tout cela malgré les difficultés.  Les belles illusions. Les désillusions cruelles. Malgré l'acharnement, la patience que cela nécessite (les scénaristes primés ont ainsi tous mis des années avant que leurs projets puissent voir le bout du tunnel et un commencement de lumière d'écran sur lequel ils ne sont pas encore, 1 à 3 années en moyenne s'écoulant en plus ensuite-souvent après plusieurs années de démarches- entre la remise du prix et la finalisation du projet). Malgré le chemin sinueux, semé d'embûches que doit emprunter un projet pour voir le jour.

    Le Palmarès 2009 du 23ème Grand prix du meilleur scénariste et du 12ème Prix junior du meilleur scénario décerné par le jury présidé par Anna Mouglalis en présence notamment de Patrick Chesnais, Tonie Marshall, Alain Monne, Laetitia Colombani, Martin Provost...:

    Catégorie Grand Prix 
     Grand Prix du Meilleur Scénariste 

     Nathalie Boutefeu pour Des Bonnes
    Ce Prix est doté par France Culture d’une prime d’inédit, par l’achat des droits du scénario pour une mise en onde.

    Catégorie Prix Junior 

     Adrien Fourneau pour L'Usine à Merveilles.
    Ce Prix est doté du Prix Arlequin, remis par les Écrans de Paris.

    Un Prix spécial du jury a été attribué à Sabrina Karine pour Elles Dansent Seules qui reçoit une dotation du Groupe EICAR.

    Une Mention spéciale du jury a été décernée à Romain Cogitore pour Nos Résistances

    Je m'excuse une nouvelle fois pour la qualité des photos et vidéos... mais je vous promets que cela changera en 2010 avec de vrais reportages vidéos filmés avec une vraie caméra (et non un appareil photo comme c'était le cas jusqu'à présent) et des photos dignes de ce nom:-). Pas mal de changements en perspective sur inthemoodforcinema donc! Je vous laisse écouter et voir la belle voix... et les beaux silences gênés d'Anna Mouglalis...

     

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  • 6ème Panorama du Cinéma Grec Contemporain au Cinéma des Cinéastes

    La projection de "Canine" de Yorgos Lanthimos (dont j'essaierai de vous parler quand je m'en serai remise:-)) m'aura au moins permis d'apprendre que du 2 au 8 décembre prochain aura lieu le sixième panorama du cinéma grec contemporain, au cinéma des cinéastes (7 avenue de Clichy dans le 17ème). Evidemment, je ne manquerai pas cet évènement parrainé par Costa-Gavras et je vous en reparlerai donc sur inthemoodforcinema.com. Au programme des longs métrages et des courts métrages, grecs évidemment, et contemporains donc.

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    Liens:
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