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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
Comme chaque année, j'ai eu le plaisir de vous faire gagner 27 pass pour le Festival du cinéma Américain de Deauville 2014. Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour accéder aux réponses. Vous avez été très nombreux à participer...et à trouver toutes les bonnes réponses. Bravo à vous! Les lauréats tirés au sort parmi les personnes ayant trouvé toutes les bonnes réponses seront contactés dans le courant de la semaine prochaine.
Pour le lancement de la nouvelle version de mon site Inthemoodforhotelsdeluxe.com qui, en quelques semaines accède déjà à la 7ème place du classement ebuzzing des blogs sur le tourisme, je vous fais gagner une nuit dans un hôtel 4 étoiles à Paris. Cliquez sur la photo ci-dessous pour en savoir plus. Vous pourrez aussi y trouver ma sélection de 10 endroits paradisiaques en Grèce, un article très complet sur mes bons plans à Deauville et de très nombreux tests d'hôtels et restaurants de luxe dans toute l'Europe.
Tout juste revenue du 67ème Festival de Cannes (dont vous pouvez retrouver mon bilan, ici), je vous propose aujourd'hui de remporter deux pass illimités pour le Champs-Elysées Film Festival dont j'aurai cette année le plaisir de faire partie du jury.
Vous pouvez retrouver le programme détaillé du festival et le compte rendu de la conférence de presse (complété avec les compléments de sélection) ci-dessous.
CONCOURS
Remportez votre pass illimité pour le Champs-Elysées Film Festival d'une valeur de 50 euros. Deux pass sont à gagner. Si vous souhaitez l'acheter, sachez que le pass sera disponible à partir du 11 juin à la boutique du festival, située dans le Wifi Café d’Orange (Hall du Publicis Groupe, 133 avenue des Champs-Élysées 75 008 Paris). Il est également en vente dès maintenant sur le site du Festival et sur Fnac.com. Au total, ce sont plus de 60 films et près de 100 séances qui auront lieu dans les salles des Champs-Élysées: le Balzac, le Gaumont Champs-Élysées, le Lincoln, le MK2 Grand Palais, le Publicis Cinémas et l’UGC George V.
Répondez aux 5 questions suivantes avant le 8 juin 2014 à minuit et envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé, "Concours Champs-Elysées Film Festival". Les lauréats seront tirés au sort parmi les bonnes réponses.
1. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous? Quel est le lien entre ce film et le Champs-Elysées Film Festival 2014?
2. Quel est le titre de ce film? Quel est le lien avec le Champs-Elysées Film Festival 2014?
3. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous? En partenariat avec quelle (formidable) association sera-t-il projeté au Champs-Elysées Film Festival 2014?
4. Quel est le titre de ce chef d'œuvre? Quel est le rapport avec le Champs-Elysées Film Festival 2014?
5.
Quel est le titre de ce film? Quel est le rapport avec le Champs-Elysées Film Festival 2014?
COMPTE RENDU DE CONFERENCE DE PRESSE ET PROGRAMME COMPLET
Hier matin, sur le toit du Drugstore Publicis depuis lequel la vue est aussi vertigineuse qu’envoûtante, avait lieu la conférence de presse de la 3ème édition du Champs-Elysées Film Festival. Troisième édition déjà pour ce festival, qui en trois petites années, a réussi à s’imposer comme un évènement incontournable de l’année cinématographique. Le festival à la fois cinéphile, glamour et grand public qui manquait à Paris, ville du septième art, a fortiori sur la plus belle avenue du monde, véritable décor de film qui a d’ailleurs inspiré tant de cinéastes.
C’est en effet dans les cinémas de la célèbre avenue que se déroule le festival éponyme ( le Balzac, le Gaumont Champs-Elysées, le Lincoln, le MK2 Grand Palais, le Publicis Cinémas et l’UGC George V) dont je peux d’ores et déjà vous annoncer que sa programmation 2014 est aussi éclectique que réjouissante. Un menu alléchant dont je suis impatiente de dévorer tous les mets filmiques d’autant plus que, après avoir été blog partenaire du festival l’an passé, j’aurai cette année le grand plaisir (et l’honneur) de faire partie de son jury blogueurs. Belle ironie du destin puisque ma 15ème participation à un jury de festival de cinéma aura lieu dans la ville et sur la même avenue que la première il y a 16 ans, alors grâce à un concours d’écriture comme pour les 9 suivantes d’ailleurs mais c’est une autre histoire dont je me suis inspirée pour écrire mon recueil de nouvelles au cœur des festivals »Ombres parallèles » disponible ici et dans toutes les librairies numériques (fnac, amazon etc). Revenons donc au programme du festival…
L’édition 2014 du Champs-Elysées Film Festival aura lieu du 11 au 17 juin avec une ouverture le 10 juin (nous ignorons pour l’instant quel sera le film d’ouverture qui sera annoncé le 15 Mai en même temps que celui de clôture, d’autres éléments du programme seront également prochainement annoncés).
C’est la Présidente du festival, Sophie Dulac qui a annoncé ce joyeux programme. J’en profite pour rappeler d’emblée que le festival est accessible à tous et que, en plus, cette année, les organisateurs ont eu la bonne idée de mettre en place un pass festival (35 euros pour les -de 26 ans et un pass Premium à 20 euros) pour vous permettre de donner libre cours à votre frénésie et avidité de cinéma. Je ne m’en priverai pas non plus: en plus des films en compétition que j’aurai la lourde et passionnante tâche de départager avec mes collègues du jury, j’irai voir les classiques du cinéma que propose le festival (là aussi vous n’aurez que l’embarras du choix, je vous propose d’ailleurs la critique de « Playtime » en bonus, en bas de cet article, le célèbre film de Tati sera ainsi projeté en copie restaurée ainsi que de nombreux autres chefs d’œuvre comme « La mort aux trousses » et « Le jour se lève »), les avant-premières et les master classes qui sont chaque années de beaux moments de cinéma et là aussi, comme vous le verrez ci-dessous, le Champs-Elysées Film Festival nous gâtera cette année en nous permettant de rencontrer (et d’écouter) Agnès Varda, Keanu Reaves, Bertrand Tavernier, Mike Figgis…
Le festival aura par ailleurs cette année pour prestigieux présidents, le cinéphile et enthousiaste cinéaste Bertrand Tavernier et l’élégante comédienne Jacqueline Bisset, un duo de choc qui succédera ainsi à Olivier Martinez.
Vous pourrez également profiter des nombreuses avant-premières, françaises et américaines, avec les nouvelles œuvres de Clint Eastwood (« Jersey boys »), John Krokidas (« Kill your darlings »), Steven Knight (« Locke »), Nick Cassavetes (« Triple alliance »), Jonathan Glazer (« Under th skin »), Pascal Rabaté (« Du goudron et des plumes »), Robert Guédiguian ( « Au fil d’Ariane »), Anne Le Ny (« On a failli être amies »), Jonathan Nossiter (« Résistance naturelle »)…parmi de très nombreuses autres!
Et une dernière information avant de vous laisser dévorer des yeux le menu à votre tour : n’oubliez pas la soirée caritative au profit des Toiles Enchantées (formidable association qui apporte le cinéma aux enfants malades) le 16 juin avec l’avant-première d’un film en présence de l’équipe du film (nous ignorons pour l’heure de quel film il s’agira, je vous le dirai bien entendu).
- une compétition de longs métrages américains indépendants totalement inédits, dont le meilleur film sera récompensé par le Prix du Public et le Prix des Blogueurs. La compétition offrira cette année un focus sur la cinématographie afro-américaine.
- une compétition de plus de 35 courts métrages français et américains, avec une sélection de films d’écoles
- des avant-premières françaises et américaines prestigieuses avec tapis rouge, en présence des équipes des films,
- une série de Master classes et de rencontres avec cette année en invités d’honneur Agnès Varda, Keanu Reeves, Whit Stillman et Mike Figgis.
- les Grands Classiques du Cinéma Français, des chefs-d’oeuvre du répertoire en version restaurée. Cette section rendra hommage à Henri Langlois à l’occasion de son centenaire,
- les Incontournables TCM Cinéma, une sélection de classics américains en version restaurée, ré- compensés par le Prix des Lycéens,
- les projections « Jeune Public » qui proposeront aux enfants des avant-premières animées par de nombreuses surprises,
- une grande soirée caritative le 16 juin en présence d’invités d’exception au profit de l’association Les Toiles Enchantées,
- des journées professionnelles avec les US in Progress et, nouveauté de cette édition, le Paris Coproduction Village,
- et des soirées évènements comme la soirée Vendredi 13 placée sous le signe de l’horreur et un karaoké géant à l’occasion de la sortie de Peau d’Âne en version restaurée.
La Sélection Officielle Long-Métrages
Films indépendants américains
Le Champs-Elysées Film Festival proposera une sélection de films inédits offrant au public un panorama exceptionnel des dernières productions indépendantes outre-Atlantique.
Au total, dix films seront en compétition, dont deux seront récompensés à l’issue du Festival par le Prix du Public et le Prix des Blogueurs. Les spectateurs seront invités à voter après chaque séance pour leur film favori.
Les films seront présentés par leurs réalisateurs et il sera possible d’échanger avec eux à l’issue des projections.
1982
En 1982, dans la ville de Philadelphie, un père de famille doit s’occuper seul de sa fille de 10 ans alors que sa femme sombre peu à peu dans l’addiction au crack.
AMERICAN PROMISE
Documentaire retraçant 13 ans de la vie d’Idris, le petit garçon de 5 ans de Brewster et Stephenson, et de son meilleur ami et camarade de classe Seun, alors que ces deux familles se fraient un chemin à travers le processus rigoureux des prépas scolaires.
FORT BLISS
Après une longue mission en Afghanistan, une femme médecin décorée par l’U.S. Army et mère célibataire rentre chez elle.
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OBVIOUS CHILD
Que se passe-t-il quand la comédienne Donna Stern se fait larguer, virer, et découvre qu’elle est enceinte juste à temps pour la pire/meilleure Saint-Valentin de sa vie ?
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RICH HILL
Chronique de la vie de trois adolescents : Andrew, Harley et Appachey, vivant à Rich Hill, une petite ville du Missouri. Quotidiennement confrontés à l’isolation et la dure réalité du milieu rural Américain, ces garçons espèrent …
Avec sa dépression nerveuse, une fille enceinte plutôt étrange perturbe la vie de sa mère, ancienne alcoolique farfelue et de sa soeur lesbienne névrosée.
Erik Sparrow a un bon boulot et une relation de couple stable, mais est ce qu’il le mérite vraiment ? Sans doute pas. Quand sa copine le demande en mariage, il n’a pas le bon sens d’accepter. A partir de là, sa vie bascule ;
Viré pour avoir plagié le travail d’un étudiant, Allen King retrouve un petit poste d’enseignant au Mexique. Afin de payer la pension alimentaire de sa fille, Allen s’est lancé dans le business de l’immigration clandestine …
Nous suivons le destin de trois jeunes filles dans un quartier sensible de Miami, Liberty City. Un été, Amiya, adolescente réservée d’un quartier aisé, part vivre chez sa tante après avoir été abandonnée par sa mère.
Les avant-premières françaises
Chaque soir, Champs-Elysées Film Festival proposera des avant-premières françaises en présence des équipes des films. Ce sera l’occasion pour le public de découvrir de nombreux films inédits.
A TOUTE ÉPREUVE
Lycée Robespierre, un lycée quelconque ou presque… Greg passe son bac cette année et c’est loin d’être gagné. Pour continuer à vivre son grand amour avec Maeva, il envisage un casse improbable…
Un homme se réveille dans un terrain vague, sans aucun souvenir de la veille, une cicatrice au bas du dos. Une ancienne maîtresse, chirurgienne, lui apprend qu’on lui a volé un rein.
C’est le jour de son anniversaire et Ariane est plus seule que jamais dans sa jolie maison. Les bougies sont allumées sur le gâteau. Mais les invités se sont excusés… Ils ne viendront pas.
Olivier et Léon, deux frères qui sont montés à Paris et que la vie a éloignés… Si le premier se voit comme un journaliste sans concessions, le second est un communicant ambitieux et opportuniste. Noémie,n’arrive pas, au fil des ans, à choisir entre eux.
Paris, début des années 2000. Damien et Pierre partagent un secret : à quelques semaines du Bac, ils ont assassiné une femme repérée au hasard dans la rue.
Léo, 14 ans, sort d’un hôpital psychiatrique où il a fait un court séjour. Orphelin depuis son jeune âge, il s’est réfugié dans l’écriture et a toujours rêvé de rencontrer son idole : Claude Lelouch.
Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse. Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n’est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari.
Ariane, une jeune violoniste française, accepte la demande en mariage enflammée de Christen, un irrésistible chef d’orchestre. Seul hic : elle est encore un tout petit peu… mariée !
Marithé travaille dans un centre de formation pour adultes. Sa mission : aider les autres à changer de métier et à trouver leur vocation. Se présente alors Carole, qui vit et travaille dans l’ombre de Sam, son mari, énergique et talentueux chef étoilé.
Quatre vignerons italiens révolutionnaires se battent pour leur rêve culturel et écologique. En utilisant le pouvoir magique du cinéma, ils veulent réveiller le rebelle caché en chacun de nous.
Un portrait intime et insolite du réalisateur américain Jim Jarmusch sur le tournage de son dernier film Only lovers left alive. Une immersion totale au cœur de la prise de vue…
Les Avant-premières américaines
Parallèlement à la sélection française, Champs-Élysées Film Festival proposera des avant premières de films américains. Un regard sur la cinématographie américaine dans toute sa diversité.
À LA RECHERCHE DE VIVIAN MAIER
Née à New York d’une mère française, avant de résider à Chicago, Vivian Maier était inséparable de son Rolleiflex et prit tout au long de son existence plus de 100 000 photographies sans jamais les montrer.
En 1944, un meurtre commis par l’un de leurs amis rassemble les chefs defile de la Beat Generation, les poètes Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William S. Burroughs.
Paulo ne souhaite qu’une chose : renoncer à sa nature humaine et vivre avec sa bien-aimée Djuna et sa communauté chic de vampires aspirant pour la plupart au « politiquement correct ».
Obsédée par la ressemblance entre sa nouvelle voisine et sa mère décédée, une jeune fille perturbée accepte de faire du babysitting pour la poupée très réaliste de cette femme d’à côté, qui a elle perdu sa fille récemment.
Last Summer raconte l’histoire de deux amoureux de lycée, Luke et Jonah, qui passent leurs derniers mois ensemble au cours d’un été long et tranquille dans le Sud rural, en contemplant leur avenir incertain et l’avenir incertain de l’Amérique.
Sara doit apprendre à être une femme pieuse et conserver sa pureté émotionnelle et physique intactes jusqu’au mariage. Lorsque Sara rencontre Colby, un jeune rodéo amateur, elle remet en question le seul mode de vie qu’elle n’ait jamais connu.
Projection en présence de Frédérick Wiseman. « National Gallery » s’immerge dans le musée londonien et propose un voyage au cœur de cette institution peuplée de chefs d’oeuvre de la peinture occidentale du moyen-âge au XIXe siècle.
Jeune adolescent solitaire mais sympathique, Rad est obsédé par le ping-pong, le hip-hop… et Stacy Summers, la fille populaire sur laquelle il a flashé dès son arrivée.
1985. Frankie est la dernière recrue d’une compagnie de danse prometteuse de San Francisco. Quand l’un des danseurs se blesse, Frankie doit le remplacer. Avec l’aide de Todd, son unique ami de la troupe, il se prépare au test de compétences.
1962. Un couple de touristes américains très élégants arrive à Athènes. Les MacFarland se révèlent moins lisses qu’il n’y paraît : le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d’ombre.
Carly découvre que son nouveau petit ami Marc est un imposteur, lorsqu’elle rencontre accidentellement sa femme, Kate. Carly va se prendre d’affection pour elle, et leur improbable amitié va se renforcer …
On plonge dans la vie de Vito Russo, un des activistes gays les plus marquants de l’histoire américaine, qui fut à la fois critique cinématographique, scénariste et militant de la première heure.
Les incontournables TCM Cinéma
TCM Cinéma et Champs-Élysées Film Festival s’associent pour la deuxième année consécutive et présentent au public de grands classiques du cinéma américain en version restaurée.
Le Jury Lycéen
Dans l’optique de faire connaître les grands classiques du cinéma aux jeunes, et de leur permettre de participer activement à la promotion de ce patrimoine cinématographique, Champs-Élysées Film Festival constitue pour la deuxième fois un jury lycéen, qui sera chargé d’attribuer le Prix du Jury Lycéen à l’un des douze films « Les Incontournables TCM Cinéma » projetés lors du festival. Ce label est destiné à aider le film élu à sa ressortie en salle.
CHAÎNES CONJUGALES
Deborah Bishop, Rita Phipps et Laura May Hollingsway partent en croisière, laissant leurs maris respectifs.
Une nuit, Richard Bone, un vendeur de bateaux séduisant et taciturne, se retrouve coincé dans une ruelle de Los Angeles et manque de se faire écraser par une voiture quittant les lieux à toute vitesse.
Un homme politique reconnu, Ransom Stoddad, assiste à l’enterrement de son ami Tom Doniphon avec sa femme. C’est pour lui l’occasion de revenir avec un journaliste sur les moments importants de sa vie…
Tony Manero, jeune New-Yorkais d’origine italienne, vit à Brooklyn et travaille dans un petit magasin de peinture. Il se rend chaque samedi soir dans une boîte disco où il se fait une réputation.
Le publiciste Roger Tornhill se retrouve par erreur dans la peau d’un espion. Pris entre une mystérieuse organisation qui cherche à le supprimer, et la police qui le poursuit, Tornhill est dans une situation bien délicate.
Sol Nazeman a vu disparaître sa femme et son fils dans les camps de la mort. Rescapé de la Shoah, il a quitté l’Allemagne et vit aujourd’hui à Harlem où il exerce le métier de prêteur sur gage.
Deux jeunes voyous font irruption dans un wagon bondé du métro new-yorkais. Ils vont humilier et terroriser tour à tour les passagers. Au cours de cet « incident », le courage des uns et la lâcheté des autres se révèlent…
Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d’un minibus. Ils s’aperçoivent bien vite qu’ils sont entrés dans un territoire étrange et malsain, à l’image du personnage qu’ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions …
Dans le quartier des immigrés italiens, la mafia a pris ses marques. Johnny Boy, tête brûlée et bagarreur, a emprunté de l’argent à un parrain, sans intention de le rembourser.
Une jeune femme fête le départ de conscrits pour la guerre et, neuf mois plus tard, met au monde des sextuplés. Elle réussit à persuader son fiancé de les reconnaître. Mais son père est en rage et l’affaire devient nationale.
Les Grands Classiques du Cinéma Français
Champs-Élysées Film Festival proposera dans le cadre de sa troisième édition cette nouvelle sélection inédite de films de répertoire français en version restaurée et invite le public français à redécouvrir ces grands films de patrimoine.
Le centenaire d’Henri Langlois
Champs-Elysées Film Festival rendra hommage au créateur de la Cinémathèque Française en lui dédiant cette sélection de films de répertoire français en version restaurée inédite. Le Festival organisera une soirée spéciale en son hommage avec la projection du documentaire « Le Fantôme d’Henri Langlois », en présence de son réalisateur Jacques Richard.
LE FANTÔME D’HENRY LANGLOIS
Ce documentaire fait le point sur la vie, la carrière et l’influence d’Henri Langlois, créateur de la Cinémathèque Française, qui fut récompensé à plusieurs titres au cours de son existence.
Dans un immeuble, un coup de feu, un corps roule dans l’escalier. L’assassin, François, s’enferme dans sa chambre pendant que la police se déploie, attendant l’aube pour donner l’assaut.
Des touristes américaines débarquent à Orly pour visiter Paris en à peine plus d’un jour. Monsieur Hulot, de son côté, paraît décidé à trouver un emploi.
Soirée Spéciale Vendredi 13
Champs- Élysées Film Festival organise cette année une soirée spéciale pour fêter Vendredi 13.
Placée sous le signe de l’horreur elle sera l’occasion de découvrir, en première partie de soirée le dernier filmde Xan Cassavetes, Kiss of the Damned, pour la première fois en France et de redécouvrir le classique d’épouvante Massacre à la Tronçonneuse de Tobe Hooper en version restaurée.
Karaoké Géant
Un karaoké géant est organisé à l’occasion de la sortie de Peau d’Âne en version restaurée.
Les Séances Jeune Public
À l’occasion de sa troisième édition, Champs-Élysées Film Festival proposera pour le jeune public des projections inédites et de nombreuses surprises !
DRAGON 2
Tandis qu’Astrid, Rustik et le reste de la bande se défient durant des courses sportives de dragons devenues populaires sur l’île, notre duo désormais inséparable parcourt les cieux, à la découverte de territoires inconnus et de nouveaux mondes.
Le roi bleu promet à sa reine mourante de ne se remarier qu’avec une femme plus belle qu’elle. Des années plus tard, il décide d’épouser sa fille car elle seule est capable de rivaliser en beauté avec son épouse adorée.
Il viendra présenter Side by Side, documentaire qu’il a produitet dans lequel il interviewe des figures majeures du cinéma, réalisateurs comme Cameron, Scorcese, Soderbergh, sur le passagede l’argentique au numérique.Sera également présenté Man of Tai-Chi, son premier film derrière la caméra.
MAN OF TAI CHI
Tiger, un talentueux combattant de Tai Chi, livreur en dehors du ring, se voit offrir des combats excessivement rémunérés par un riche entrepreneur à Hong-Kong.
Le documentaire explore l’histoire ainsi que le processus de la création cinématographique numérique et photochimique.
Rencontre avec Whit Stillman
A l’occasion du tournage de son nouveau projet dans la capitale, « The Cosmopolitans », et de la ressortie de son premier film « Metropolitan », Champs-Elysées Film Festival revient sur plusieurs films de l’ œuvre de cet auteur francophile et incontournable du cinéma indépendant américain.
DAMSELS IN DISTRESS
Heather, Violet et Rose ont décidé de faire bouger les choses à Seven Oaks, une université de la côte Est à l’ambiance un peu trop masculine à leur goût.
Tom Townsend rejoint le cercle restreint de la bande d’amis de Sally Folwler. New-Yorkais, bourgeois et cultivés, toutes les nuits ils se réunissent pour tromper l’ennui, parler politique, deviser sur leurs histoires d’amour et autres problématiques …
Deux jeunes femmes viennent de décrocher leur premier emploi dans une maison d’édition de Manhattan. La blonde Alice et la brune Charlotte entretiennent une amitié incertaine, teintée de secrètes rivalités.
Rencontre avec Mike Figgis
CARTE BLANCHE À MIKE FIGGIS EN PARTENARIAT AVEC LE FESTIVAL A SHADED VIEW ON FASHION FILM Dans sa volonté d’explorer des territoires nouveaux, Mike Figgis s’est lancé dans la réalisation de projets en lien avec la mode. Parmi eux, le documentaire « On Liberty » rendant hommage à la créatrice Vivienne Westwood. Puis, il a réalisé des courts-métrages pour des Maisons comme « Agent Provocateur » mettant en scène Kate Moss ou bien en signant des campagnes comme celle autour de la collaboration Lanvin pour H&M. Mike Figgis viendra nous expliquer les manières selon lesquelles mode et film dialoguent aujourd’hui.
Rencontre avec Bertrand Tavernier
LA MORT EN DIRECT
C’est l’histoire d’un homme qui a une caméra greffée dans le cerveau et qui filme donc tout ce qu’il regarde. C’est l’histoire d’une femme, Katherine Mortenhoe, qui s’enfuit pour «mourir libre».
CARTE BLANCHE À MIKE FIGGIS
Mike Figgis viendra nous expliquer les manières selon lesquelles mode et film dialoguent aujourd’hui.
Rencontre avec Agnès Varda
Champs-Élysées Film Festival proposera une rencontre avec la réalisatrice autour de ses films Made in U.S.A. et Sans toit ni loi.
BLACK PANTHERS
Black Panthers a été tourné à Oakland (Californie) au cours des manifestations autour du procès de Huey Newton, leader des activistes noirs…
Documenteur raconte l’histoire d’une Française à Los Angeles, Émilie, séparée de l’homme qu’elle aime, qui cherche un logement pour elle et son fils de 8 ans, Martin. Elle en trouve un, y installe des meubles récupérés dans les déchets jetés à la rue.
Trois acteurs (Viva, Jim et Jerry) sur le chemin de la « staricité » et sur celui non moins difficile de la maturité vivent dans une maison louée sur une colline de Hollywood.
Une jeune fille errante est trouvée morte de froid : c’est un fait d’hiver. Était-ce une mort naturelle ? C’est une question de gendarme ou de sociologue.
« Dans les faubourgs aquatiques de San Francisco, vit un Grec sur une péniche. Il peint des villes célestes et byzantines. Il navigue sur une barque à la voile latine. Il reçoit des hippies et des contestataires dans son bateau-maison.
Autres Rencontres
Frédérick Wiseman
Frédérick Wiseman viendra présenter son film « National Gallery ».
Jacky Goldberg
Unique projection parisienne du film LÉGENDES VIVANTES qui sera suivie d’un échange avec Jacky Goldberg, journaliste, réalisateur et producteur.
Projection organisée en partenariat avec l’ACRIF.
Compléments de programmation:
Un hommage sera rendu à Jacqueline Bisset, présidente du festival, avec la projection spéciale le 17 juin de "Riches et Célèbres", le dernier film de George Cukor (1981).
Le Festival se clôturera mardi 17 juin, avec la projection, en présence de l’équipe et en avant-première, du film de Ronit et Shlomi Elkabetz "Le Procès de Viviane Amsalem", avec Ronit Elkabetz, Simon Abkarian, Menashe Noy, Sasson Gabai.
La soirée caritative au profit des Toiles Enchantées aura lieu lundi 16 juin, avec la projection en avant-première du nouveau film de Jean Becker, "Bon Rétablissement !" en présence de Jean Becker, Gérard Lanvin, de l’équipe du film ainsi que celles des personnalités soutenant l’association.
De belles avant-premières françaises et américaines viennent s’ajouter à la programmation :
• "Nos pires voisins", la comédie n° 1 au printemps aux États-Unis, réalisée par Nicholas Stoller avec Seth Rogen, Zac Efron, Rose Byrne. Sortie le 6 août- Universal Picture
• "Albert à l’Ouest", comédie/western de Seth Macfarlane, le réalisateur de Ted , avec Seth Macfarlane, Charlize Theron et Amanda Seyfried. Sortie le 2 juillet- Universal Picture
• "Fast Life", de l’humoriste et acteur Thomas Ngijol, connu pour ses succès au box-office avec Le Crocodile du Botswanga et Case départ (co-réalisé avec Fabrice Eboué). Sortie le 16 juillet- Europacorp
• "Hippocrate" de Thomas Lilti, présenté en clôture de la Semaine de la Critique 2014, avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Félix Moati, Jacques Gamblin et Marianne Denicourt. Sortie le 10 septembre- Le Pacte.
• "This is comedy Judd Apatow & Co", documentaire de Jacky Goldberg, dans lequel il revient sur le parcours d’un producteur-réalisateur d’exception, qui a su porter le rire à sa plus émouvante expression. Inédit au cinéma, la séance sera présentée par le réalisateur.
Infos pratiques / Accueil & Tarifs
Le Pass Festival
Lieux de vente des pass :
- Sur le site du Champs Elysées Film Festival à partir du 15 mai 2014 – ICI
- Boutique du Festival dans le Wifi Café Orange du 11 au 17 Juin 2014
Entrée RDC Publicis Group/Salon Eisenhower > 133, avenue des Champs-Élysées – 75008 Paris
Tarifs
Tarifs habituels des salles
Places en vente dans les salles participantes des Champs-Élysées *
* La carte UGC illimité et le Pass Gaumont Pathé sont acceptés.
ou
Pass moins de 26 ans : 35 €
Pass Premium : 50 €
Information & Accueil
Bureau du festival au Wifi Café
Entrée RDC Publicis Group/Salon Eisenhower
133, avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
Les accréditations professionnelles et presse seront à retirer au bureau du festival.
Prix du Public
Un bulletin de vote sera remis à chaque séance de la sélection officielle et devra ensuite être déposé dans une urne à la sortie de la salle.
Critique de « PlayTime » de Jacques Tati
« Playtime », tourné entre 1964 et 1967 et sorti en 1967, est organisé en six séquences qui nous emmènent successivement à Orly, dans un dédale de bureaux, au salon des arts ménagers, dans des appartements ultramodernes, au royal garden et dans un manège urbain. Ces scènes sont reliées entre elles grâce à l’utilisation de deux personnages qui se croiseront au cours du récit : Barbara, une jeune touriste américaine en visite à Paris et M. Hulot (Jacques Tati), qui a un rendez-vous avec un personnage important.
Si le film a été un retentissant échec à sa sortie et un véritable gouffre financier pour Tati (il dut hypothéquer sa propre maison ainsi que les droits des « Vacances de Monsieur Hulot » et de « Mon oncle » ), il est aujourd’hui considéré comme un chef d’œuvre de l’histoire du cinéma qui a par ailleurs influencé de nombreux cinéastes : : de Truffaut (qui lui rend hommage dans « Domicile conjugal » reprenant le gag du fauteuil de « PlayTime ») à Lynch ou Kaurismaki. Prévu pour 2,5 millions de francs, le budget de Playtime est ainsi passé de 6 millions en 1964 à plus de 15 millions en 1967. Pour l’occasion Tati avait fait reconstituer une ville moderne entière « Tativille ».
Peut-être comme moi la première fois où je l’ai vu serez-vous déconcertés par le refus de la narration classique, par cette sollicitation permanente de l’ouïe et surtout du regard, par cette responsabilisation du spectateur mais le monde de Tati mérite un deuxième voyage, une deuxième chance et surtout un deuxième regard.
« PlayTime » qui est pourtant sorti en 1967, il y a donc plus de 40 ans, pourrait ainsi avoir été réalisé aujourd’hui tant il reflète notre époque contemporaine : une époque avide de transparence, d’exhibition (« nous appartenons à une génération qui éprouve le besoin de se mettre en vitrine » disait-il déjà) et souvent aveugle à ce qui l’entoure. Une époque tonitruante et sourde. Une époque utra « communicationnel » et parfois tellement égocentrique voire égoïste. Une époque ouverte et cloisonnée. Une époque où les technologies compliquent parfois les rapports humains alors qu’elles devraient les faciliter. Une époque d’une modernité aliénante (de l’uniformisation de l’architecture au rôle de la télévision en passant par l’influence de la société de consommation), déshumanisante et parfois inhumaine. C’est tout ce que Tati savait déjà si bien tourner en dérision et envelopper dans un vaste manège parfois (contrairement à ce qu’on pourrait croire) plus désenchanté qu’enchanté, en tout cas enchanteur. Le premier plan sur l’immeuble gigantesque, en contre-plongée est ainsi le reflet, à la fois inquiétant et fascinant, de ce que représente la modernité pour Tati.
Quelle clairvoyance, quand il y a plus de 40 ans, Tati nous montre une société aseptisée, uniformisée, qui perd son identité et sa convivialité mais qui perd aussi la notion d’intimité (même si ici la transparence est un leurre, au propre comme au figuré), des vies standardisées, une société monochrome, un monde moderne qui aliène dans lequel « la vedette est avant tout le décor ». Les corps et décors sont alors pareillement soumis à la standardisation et à la répétition. « Playtime » a ainsi été tourné en 70mm pour montrer la démesure de l’architecture par rapport à l’homme.
Quel cinéaste arrive aujourd’hui à construire des plans (souvent des plans séquence et des plans d’ensemble) d’une telle richesse, d’une telle densité, d’une telle polysémie avec un tel travail sur le son, les couleurs, l’organisation en apparence désorganisée de l’espace, créant un univers tellement singulier à la fois absurde et clairvoyant, tendre et mélancolique ?
PlayTime est un bijou burlesque, héritier de Keaton mais aussi de Chaplin avec ses objets métonymiques (canne, chapeau), d’une beauté inégalée et qui nous embarque dans son univers aussi gris que fantaisiste, aussi absurde que réaliste : Tati met ainsi en lumière les paradoxes de notre société par un cinéma lui-même en apparence paradoxal, mais savamment orchestré.
Ah, la séquence du Royal Garden! Quelle lucidité. Quelle drôlerie ! Quel discernement ! Quelle folie savante et poétique ! Quel sens du détail ! 45 minutes d’une inventivité et d’une intelligence jubilatoires et incomparables ! Et quelle confiance accordée au spectateur qu’on cherche si souvent aujourd’hui à infantiliser et quelle confiance accordée à son regard qu’on cherche si souvent à dicter… Un tourbillon spectaculaire, une récréation savoureuse dont le spectateur fait partie intégrante.
Tati se fait chorégraphe et maître de ballet de son univers labyrinthique si particulier et fascinant, tout en folie, déplacement et transparence, avec ses mouvements qui épousent d’abord les lignes architecturales puis qui prennent leur liberté, leur envol et deviennent plus audacieux comme une invitation à ne pas se laisser emprisonner par les lignes du décor et donc à se désaliéner de la modernité dans laquelle Paris n’est plus qu’un reflet inaccessible et nostalgique. L’artiste prend alors le pas sur les lignes rectilignes et glaciales de l’architecture. Tati s’inspire lui-même de plusieurs peintres : Mondrian, Klee, Bruegel…Il tente alors de décloisonner et perturber l’espace.
Au milieu de cette modernité intrigante, inquiétante, faîte de tant d’incongruités, le spectateur est en permanence sollicité, surtout responsabilisé. Tati nous déconcerte et nous ensorcelle, nous interpelle et nous responsabilise, donc, et nous invite à voir la poésie, certes parfois désespérée, qui se cache derrière (et parfois émane de) l’absurdité de la société et de l’existence modernes. Une invitation à un ballet de la modernité, lucide et ludique, d’une drôlerie burlesque et caustique, auquel vous pourrez assister au ciné club des Cinoches dimanche 13 juin à 21H.
Le film a été restauré en 2002 pour plus de 800000 euros…
BANDE ANNONCE DE PLAYTIME DE TATI
FILMOGRAPHIE DE JACQUES TATI
Né Jacques Tatischeff, le 9 octobre 1908 à Le Pecq (Yvelines ) et décédé le 5 novembre 1982 à Paris d’une embolie pulmonaire. Il a obtenu l’Oscar du meilleur film étranger pour « Mon Oncle » en 1959 et un César pour l’ensemble de son œuvre en 1977.
En tant qu’acteur :
Parade (1974), de Jacques Tati
Trafic (1971), de Jacques Tati
Playtime (1967), de Jacques Tati
Mon oncle (1958), de Jacques Tati
Les Vacances de M. Hulot (1953), de Jacques Tati
Jour de fête (1949), de Jacques Tati
Le Diable au corps (1947), de Claude Autant-Lara
L’Ecole des facteurs (1947), de Jacques Tati
Sylvie et le Fantôme (1945), de Claude Autant-Lara
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Si vous voulez en savoir plus sur la genèse de ces blogs et donc la genèse d'Inthemoodlemag.com, rendez-vous dans la rubrique "En savoir +" et "Mes blogs dans les médias".
Je vous parle chaque année de cette belle opération qu'est le Printemps du cinéma. Ainsi, pour la 10ème année consécutive, BNP Paribas est le partenaire du Printemps du Cinéma et c'est grâce à BNP Paribas que j'ai aujourd'hui le plaisir de vous proposer de remporter ici 300 lots de 2 contremarques. Cette année, le Printemps du cinéma aura lieu du 16 au 18 mars 2014: trois jours de cinéma au tarif unique de 3,50 euros* la séance pour tous les spectateurs, tous les films, toutes les séances et dans tous les cinémas participants.
BNP Paribas, partenaire exclusif des opérations de promotion de cinéma en salles, prolongera cette opération du 19 au 25 mars 2014 inclus, en offrant plus de 330 000 contremarques à ses clients et prospects.
Les détenteurs de contremarques BNP Paribas pourront bénéficier pendant 7 jours supplémentaires d'un tarif unique de 3,50 euros* la séance.
Bref, une occasion idéale de plonger "in the mood for cinema" sans modération. Bonne chance et bonnes séances à tous!
* Tarif unique de 3,50 € la séance pour tous, pour tous les films, dans tous les cinémas participant à l'opération, et à toutes les séances (hors majoration pour les films en 3D, en Imax, séances spéciales et prestations complémentaires). Offre non cumulable avec d'autres offres tarifaires.
Je vous parle ici souvent d'Univers Ciné qui permet de voir ou revoir des pépites cinématographiques en VOD. UniversCiné est une initiative d'une cinquantaine de producteurs et distributeurs indépendants français de cinéma, née en 2001. L'objectif de cette organisation est d'établir un modèle ouvert, fédérateur et collaboratif d'exploitation de films indépendants en vidéo à la demande (VoD) et l'on moins qu'on puisse dire est que l'offre est alléchante!
Le choix est vraiment cornélien. Pour ma part, je vous conseille "Elle s'en va", "Grand Central", "Syngué Sabour", "Monsieur Klein", "La Leçon de piano", "Garde à vue", "Camille Claudel", "Le Pianiste"...
A cette occasion, je vous propose d'ailleurs mes critiques de "Elle s'en va" d'Emmanuelle Bercot et "Monsieur Klein" de Joseph Losey, ci-dessous, les deux que je choisirais si j'en avais également deux à sélectionner.
Concours:
Pour faire partie des gagnants, soyez parmi les dix premiers à me donner les titres des trois films suivants, en envoyant vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé "Concours VOD César".
1.
2.
3.
Critique de "Monsieur Klein" de Joseph Losey
A chaque projection ce film me terrasse littéralement tant ce chef d'œuvre est bouleversant, polysémique, riche, brillant, nécessaire. Sans doute la démonstration cinématographique la plus brillante de l'ignominie ordinaire et de l'absurdité d'une guerre aujourd'hui encore partiellement insondables. A chaque projection, je le vois et l'appréhende différemment. Ce fut à nouveau le cas hier soir. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore et que j'espère convaincre d'y remédier par cet article, récapitulons d'abord brièvement l'intrigue.
Il s'agit de Robert Klein. Le monsieur Klein du titre éponyme. Enfin un des deux Monsieur Klein du titre éponyme. Ce Monsieur Klein-là, interprété par Alain Delon, voit dans l'Occupation avant tout une occasion de s'enrichir et de racheter à bas prix des œuvres d'art à ceux qui doivent fuir ou se cacher, comme cet homme juif (Jean Bouise) à qui il rachète une œuvre du peintre hollandais Van Ostade. Le même jour, il reçoit le journal « Informations juives » adressé à son nom, un journal normalement uniquement délivré sur abonnement. Ces abonnements étant soumis à la préfecture et M.Klein allant lui-même signaler cette erreur, de victime, il devient suspect... Il commence alors à mener l'enquête et découvre que son homonyme a visiblement délibérément usé de la confusion entre leurs identités pour disparaître...
La première scène, d'emblée, nous glace d'effroi par son caractère ignoble et humiliant pour celle qui la subit. Une femme entièrement nue est examinée comme un animal par un médecin et son assistante afin d'établir ou récuser sa judéité. Y succède une scène dans laquelle, avec la même indifférence, M.Klein rachète un tableau à un juif obligé de s'en séparer. M.Klein examine l'œuvre avec plus de tact que l'était cette femme humiliée dans la scène précédente, réduite à un état inférieur à celui de chose mais il n'a pas plus d'égard pour son propriétaire que le médecin en avait envers cette femme même s'il respecte son souhait de ne pas donner son adresse, tout en ignorant peut-être la véritable raison de sa dissimulation affirmant ainsi avec une effroyable et sans doute inconsciente effronterie « bien souvent je préfèrerais ne pas acheter ».
Au plan des dents de cette femme observées comme celles d'un animal s'oppose le plan de l'amie de M.Klein, Jeanine (Juliet Berto) qui se maquille les lèvres dans une salle de bain outrageusement luxueuse. A la froideur clinique du cabinet du médecin s'oppose le luxe tapageur de l'appartement de M.Klein qui y déambule avec arrogance et désinvolture, recevant ses invités dans une robe de chambre dorée. Il collectionne. Les œuvres d'art même s'il dit que c'est avant tout son travail. Les femmes aussi apparemment. Collectionner n'est-ce pas déjà une négation de l'identité, cruelle ironie du destin alors que lui-même n'aura ensuite de cesse de prouver et retrouver la sienne ?
Cet homonyme veut-il lui sauver sa vie ? Le provoquer ? Se venger ? M.Klein se retrouve alors plongé en pleine absurdité kafkaïenne où son identité même est incertaine. Cette identité pour laquelle les Juifs sont persécutés, ce qui, jusque-là, l'indifférait prodigieusement et même l'arrangeait plutôt, ou en tout cas arrangeait ses affaires.
Losey n'a pas son pareil pour utiliser des cadrages qui instaurent le malaise, instillent de l'étrangeté dans des scènes a priori banales dont l'atmosphère inquiétante est renforcée par une lumière grisâtre mettent en ombre des êtres fantomatiques, le tout exacerbé par une musique savamment dissonante... Sa caméra surplombe ces scènes comme un démiurge démoniaque : celui qui manipule M.Klein ou celui qui dicte les lois ignominieuses de cette guerre absurde. La scène du château en est un exemple, il y retrouve une femme, apparemment la maîtresse de l'autre M.Klein (Jeanne Moreau, délicieusement inquiétante, troublante et mystérieuse) qui y avait rendez-vous. Et alors que M.Klein-Delon lui demande l'adresse de l'autre M.Klein, le manipulateur, sa maîtresse lui donne sa propre adresse, renforçant la confusion et la sensation d'absurdité. Changement de scène. Nous ne voyons pas la réaction de M.Klein. Cette brillante ellipse ne fait que renforcer la sensation de malaise.
Le malentendu (volontairement initié ou non ) sur son identité va amener Klein à faire face à cette réalité qui l'indifférait. Démonstration par l'absurde auquel il est confronté de cette situation historique elle-même absurde dont il profitait jusqu'alors. Lui dont le père lui dit qu'il est « français et catholique depuis Louis XIV», lui qui se dit « un bon français qui croit dans les institutions ». M.Klein est donc certes un homme en quête d'identité mais surtout un homme qui va être amené à voir ce qu'il se refusait d'admettre et qui l'indifférait parce qu'il n'était pas personnellement touché : « je ne discute pas la loi mais elle ne me concerne pas ». Lui qui faisait partie de ces « Français trop polis ». Lui qui croyait que « la police française ne ferait jamais ça» mais qui clame surtout : « Je n'ai rien à voir avec tout ça. » Peu lui importait ce que faisait la police française tant que cela ne le concernait pas. La conscience succède à l'indifférence. Le vide succède à l'opulence. La solitude succède à la compagnie flatteuse de ses « amis ». Il se retrouve dans une situation aux frontières du fantastique à l'image de ce que vivent alors quotidiennement les Juifs. Le calvaire absurde d'un homme pour illustrer celui de millions d'autres.
Et il faut le jeu tout en nuances de Delon, presque méconnaissable, perdu et s'enfonçant dans le gouffre insoluble de cette quête d'identité pour nous rendre ce personnage sympathique, ce vautour qui porte malheur et qui « transpercé d'une flèche, continue à voler ». Ce vautour auquel il est comparé et qui éprouve du remords, peut-être, enfin. Une scène dans un cabaret le laisse entendre. Un homme juif y est caricaturé comme cupide au point de voler la mort et faisant dire à son interprète : « je vais faire ce qu'il devrait faire, partir avant que vous me foutiez à la porte ». La salle rit aux éclats. La compagne de M.Klein, Jeanine, est choquée par ses applaudissements. Il réalise alors, apparemment, ce que cette scène avait d'insultante, bête et méprisante et ils finiront par partir. Dans une autre scène, il forcera la femme de son avocat à jouer l'International alors que le contenu de son appartement est saisi par la police, mais il faut davantage sans doute y voir là une volonté de se réapproprier l'espace et de se venger de celle-ci qu'un véritable esprit de résistance. Enfin, alors que tous ses objets sont saisis, il insistera pour garder le tableau de Van Ostade, son dernier compagnon d'infortune et peut-être la marque de son remords qui le rattache à cet autre qu'il avait tellement méprisé, voire nié et que la négation de sa propre identité le fait enfin considérer.
Le jeu des autres acteurs, savamment trouble, laisse ainsi entendre que chacun complote ou pourrait être complice de cette machination, le père de M.Klein (Louis Seigner) lui-même ne paraissant pas sincère quand il dit « ne pas connaître d'autre Robert Klein », de même que son avocat (Michael Lonsdale) ou la femme de celui-ci (Francine Bergé) qui auraient des raisons de se venger, son avocat le traitant même de « minus », parfaite incarnation des Français de cette époque au rôle trouble, à l'indifférence coupable, à la lâcheté méprisable, au silence hypocrite.
Remords ? Conviction de supériorité ? Amour de liberté ? Volonté de partager le sort de ceux dont il épouse alors jusqu'au bout l'identité ? Homme égoïste poussé par la folie de la volonté de savoir ? Toujours est-il que, en juillet 1942, il se retrouve victime de la Raflé du Vel d'Hiv avec 15000 autres juifs parisiens. Alors que son avocat possédait le certificat pouvant le sauver, il se laisse délibérément emporter dans le wagon en route pour Auschwitz avec, derrière lui, l'homme à qui il avait racheté le tableau et, dans sa tête, résonne alors le prix qu'il avait vulgairement marchandé pour son tableau. Scène édifiante, bouleversante, tragiquement cynique. Pour moi un des dénouements les plus poignants de l'Histoire du cinéma. Celui qui, en tout cas, à chaque fois, invariablement, me bouleverse.
La démonstration est glaciale, implacable. Celle de la perte et de la quête d'identité poussées à leur paroxysme. Celle de la cruauté dont il fut le complice peut-être inconscient et dont il est désormais la victime. Celle de l'inhumanité, de son effroyable absurdité. Celle de gens ordinaire qui ont agi plus par lâcheté, indifférence que conviction.
Losey montre ainsi froidement et brillamment une triste réalité française de cette époque, un pan de l'Histoire et de la responsabilité française qu'on a longtemps préféré ignorer et même nier. Sans doute cela explique-t-il que « Monsieur Klein » soit reparti bredouille du Festival de Cannes 1976 pour lequel le film et Delon, respectivement pour la palme d'or et le prix d'interprétation, partaient pourtant favoris. En compensation, il reçut les César du meilleur film, de la meilleure réalisation et des meilleurs décors.
Ironie là aussi de l'histoire (après celle de l'Histoire), on a reproché à Losey de faire, à l'image de Monsieur Klein, un profit malsain de l'art en utilisant cette histoire mais je crois que le film lui-même est une réponse à cette accusation (elle aussi) absurde.
A la fois thriller sombre, dérangeant, fascinant, passionnant ; quête de conscience et d'identité d'un homme ; mise en ombres et en lumières des atrocités absurdes commises par le régime de Vichy et de l'inhumanité des français ordinaires ; implacable et saisissante démonstration de ce que fut la barbarie démente et ordinaire, « Monsieur Klein » est un chef d'œuvre aux interprétations multiples que la brillante mise en scène de Losey sublime et dont elle fait résonner le sens et la révoltante et à jamais inconcevable tragédie ... des décennies après. A voir et à revoir. Pour ne jamais oublier...
Critique de "Elle s'en va" d'Emmanuelle Bercot
Un film avec Catherine Deneuve est en soi déjà toujours une belle promesse, une promesse d’autant plus alléchante quand le film est réalisé par Emmanuelle Bercot dont j’avais découvert le cinéma avec « Clément », présenté à Cannes en 2001, dans le cadre de la Section Un Certain Regard, alors récompensé du Prix de la jeunesse dont je faisais justement partie cette année-là, l’histoire poignante et délicate (et délicatement traitée) de l’amour d’un adolescent pour une femme d’âge plus mûr (d’ailleurs interprétée avec beaucoup de justesse par Emmanuelle Bercot). Une histoire intense dont chaque plan témoignait, transpirait de la ferveur amoureuse qui unissait les deux protagonistes. Puis, il y a eu « Backstage », et l’excellent scénario de « Polisse » dont elle était coscénariste.
L’idée du road movie avec Catherine Deneuve m’a tout d’abord fait penser au magistral « Je veux voir » de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige dans lequel le dernier regard de Catherine Deneuve à la fois décontenancé et ébloui puis passionné, troublé, troublant est un des plus beaux plans qu’il me soit arrivé de voir au cinéma contenant une multitude de possibles et toute la richesse de jeu de l’actrice. « Elle s’en va » est un road movie centré certes aussi sur Catherine Deneuve mais très différent et né du désir « viscéral » de la filmer (elle n’est sans doute pas la seule mais nous comprenons rapidement pourquoi l’actrice a accepté ici) comme l’a précisé la réalisatrice avant la projection.
L’actrice incarne ici Bettie (et non Betty comme celle de Chabrol), restauratrice à Concarneau, veuve (je vous laisse découvrir comment…), vivant avec sa mère (Claude Gensac !) qui la traite encore comme une adolescente. L’amant de Bettie vient de quitter sa femme… pour une autre qu’elle. Sa mère envahissante, son chagrin d’amour, son restaurant au bord de la faillite vont la faire quitter son restaurant, en plein service du midi, pour aller « faire un tour » en voiture, puis pour acheter des cigarettes. Le tour du pâté de maisons se transforme bientôt en échappée belle. Elle va alors partir sur les routes de France, et rencontrer toute une galerie de personnages dans une France qui pourrait être celle des « sous-préfectures » du « Journal de France » de Depardon. Et surtout, son voyage va la mener sur une voie inattendue…et nous aussi tant ce film est une surprise constante.
Après un premier plan sur Catherine Deneuve, au bord de la mer, éblouissante dans la lumière du soleil, et dont on se demande si elle va se « jeter à l’eau » (oui, d’ailleurs, d’une certaine manière), se succèdent des plans montrant des commerces fermées et des rues vides d’une ville de province, un chien à la fenêtre, une poésie décalée du quotidien aux accents de Depardon. Puis Bettie apparaît dans son restaurant. Elle s’affaire, tourbillonne, la caméra ne la lâche pas…comme sa mère, sans cesse après elle. Bettie va ensuite quitter le restaurant pour ne plus y revenir. Sa mère va la lâcher, la caméra aussi, de temps en temps : Emmanuelle Bercot la filme sous tous les angles et dans tous les sens ( sa nuque, sa chevelure lumineuse, même ses pieds, en plongée, en contre-plongée, de dos, de face, et même à l’envers) mais alterne aussi avec des plans plus larges qui la placent dans des situations inattendues dans de « drôle[s] d’endroit[s] pour une rencontre », y compris une aire d’autoroute comme dans le film éponyme.
Si l’admiration de la réalisatrice pour l’actrice transpire dans chaque plan, en revanche « Elle s’en va » n’est pas un film nostalgique sur le « mythe » Deneuve mais au contraire ancré dans son âge, le présent, sa féminité, la réalité. Emmanuelle Bercot n’a pas signé un hommage empesé mais au contraire un hymne à l’actrice et à la vie. Avec son jogging rouge dans « Potiche », elle avait prouvé (à ceux qui en doutaient encore) qu’elle pouvait tout oser, et surtout jouer avec son image d’icône. « Elle s’en va » comme aurait pu le faire craindre son titre (le titre anglais est « On my way ») ne signifie ainsi ni une révérence de l’actrice au cinéma (au contraire, ce film montre qu’elle a encore plein de choses à jouer et qu’elle peut encore nous surprendre) ni un film révérencieux, mais au contraire le film d’une femme libre sur une autre femme libre. Porter une perruque improbable, se montrer dure puis attendrissante et s’entendre dire qu’elle a dû être belle quand elle était jeune » (dans une scène qui aurait pu être glauque et triste mais que la subtilité de l’écriture et de l’interprétation rendent attendrissante )…mais plus tard qu’elle sera « toujours belle même dans la tombe. » : elle semble prendre un malin plaisir à jouer avec son image.
Elle incarne ici un personnage qui est une fille avant d’être une mère et une grand-mère, et surtout une femme libre, une éternelle amoureuse. Au cours de son périple, elle va notamment rencontrer un vieil agriculteur (scène absolument irrésistible tout comme sa rencontre d’une nuit, belle découverte que Paul Hamy qui incarne l’heureux élu). Sa confrontation avec cette galerie de personnages incarnés par des non professionnels pourrait à chaque fois donner lieu à un court-métrage tant ce sont de savoureux moments de cinéma, mais une histoire et un portrait se construisent bel et bien au fil de la route. Le film va ensuite prendre une autre tournure lorsque son petit-fils l’accompagnera dans son périple. En découvrant la vie des autres, et en croyant fuir la sienne, elle va au contraire lui trouver un nouveau chemin, un nouveau sens, être libérée du poids du passé.
Si le film est essentiellement interprété par des non professionnels (qui apportent là aussi un naturel et un décalage judicieux), nous croisons aussi Mylène Demongeot (trop rare), le peintre Gérard Garouste et la chanteuse Camille (d’ailleurs l’interprète d’une chanson qui s’intitule « Elle s’en va » mais qui n’est pas présente dans le film) dans le rôle de la fille cyclothymique de Bettie et enfin Nemo Schiffman, irréprochable dans le rôle du petit-fils. Ajoutez à cela une remarquable BO et vous obtiendrez un des meilleurs films de l’année 2013.
Présenté en compétition officielle de la Berlinale 2013 et en compétition du Champs-Elysées Film Festival 20013, « Elle s’en va » a permis à Catherine Deneuve de recevoir le prix coup de cœur du Festival de Cabourg 2013.
« Elle s’en va » est d’abord un magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout. C’est aussi une bouffée d’air frais et d’optimisme qui montre que soixante ans ou plus peut être l’âge de tous les possibles, celui d’un nouveau départ. En plus d’être tendre (parfois caustique mais jamais cynique ou cruel grâce à la subtilité de l’écriture d’Emmanuelle Bercot et le jeu nuancé de Catherine Deneuve), drôle et émouvant, « Elle s’en va » montre que , à tout âge, tout peut se (re)construire, y compris une famille et un nouvel amour. « Elle s’en va » est de ces films dont vous ressortez émus et le sourire aux lèvres avec l’envie d’embrasser la vie . Un bonheur ! Et un bonheur rare.
Chaque année, je vous parle de cette cérémonie qui eut lieu pendant plusieurs années à la Mairie de Paris et qui se déroulera cette année à l’Espace Pierre Cardin, à 21H, le 20 janvier 2014 et qui récompense les meilleurs films français et francophones de l’année, des récompenses décernées par la presse étrangère et qui préfigurent souvent les résultats des César qui ont lieu un mois plus tard, devenant au fil des années un évènement incontournable et la première remise de prix majeure de la nouvelle année en France. Je suis donc particulièrement ravie de pouvoir permettre à dix (chanceux) d'entre vous de remporter leurs invitations (valables pour une personne).
Organisés par l’Académie des Lumières qui a vu le jour en 1995 à l'initiative de Daniel Toscan du Plantier et du journaliste américain Edward Behr, les Prix Lumières récompensent le cinéma français et francophone.
À l'image des Golden Globe Awards décernés chaque année par l'Association de la presse étrangère de Hollywood, l'Académie des Lumières veut souligner le grand intérêt que porte au cinéma français la presse internationale largement représentée à Paris.
« Quai d’Orsay » de Bertrand Tavernier est en tête des nominations avec 5 nominations devant « La vie d’Adèle » et « 9 mois ferme » avec 4 nominations.
C'est Carole Bouquet qui présidera cette année la cérémonie.
La cérémonie rendra hommage aux cinéastes Georges Lautner et Patrice Chéreau.
Les cinémas belge et tunisien seront également à l'honneur de cette 19ème cérémonie.
C'est "Amour" de Michael Haneke qui, l'an passé avait reçu le prix du meilleur film. Il nous faut donc patienter dix jours avant de savoir qui aura l'honneur de lui succéder entre "9 mois ferme" d'Albert Dupontel, "Grand Central" de Rebecca Zlotowski, "La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2" d'Abdellatif Kechiche, "L’ Ecume des jours" de Michel Gondry, "Quai d’Orsay" de Bertrand Tavernier, "Renoir" de Gilles Bourdos.
Je vous ferai vivre cette cérémonie en direct (twitter : @moodforcinema , hashtag : #PDL2014, #PrixLumieres ) et bien entendu vous pourrez retrouver ici mon compte rendu complet et le palmarès détaillé ainsi que sur mes sites http://inthemoodlemag.com et http://inthemoodforfilmfestivals.com . Pour en savoir plus, vous pouvez également consulter le site officiel ou retrouver mes récits des cérémonies des années précédentes.
Règlement: Cette année, j'ai le grand plaisir de pouvoir vous faire gagner dix invitations individuelles pour la 19ème cérémonie des prix Lumières du 20 janvier 2014, à l'Espace Pierre Cardin (ouverture des portes à 20H, début de la cérémonie à 21H). Pour faire partie des heureux élus qui profiteront de cette belle soirée en présence de tous ceux qui ont contribué de manière remarquable au cinéma français et au cinéma francophone l'an passé (le générique est chaque année impressionnant avec, toujours, de beaux moments de cinéma), soyez parmi les 10 premiers à envoyer vos réponses aux questions suivantes à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours Lumières". Seuls les gagnants seront contactés. Vous trouverez les réponses aux questions dans mes articles précités sur les éditions précédentes.
1. Quel est le titre de ce (très beau film) dont est extrait ce (sublime) plan d'un cinéaste à qui la cérémonie des Lumières 2011 a rendu hommage?
2. Qui a obtenu le prix Lumières de la Révélation masculine en 2013?
3. Où se déroulait la cérémonie des Lumières 2013?
4. Quel évènement historique s'est déroulé il y a trois ans à l'heure même à laquelle avait lieu la cérémonie des Lumières?
5. Comment s'appelait le court-métrage d'un grand cinéaste projeté lors de l'édition 2011 et de quel grand cinéaste s'agissait-il?
NOMINATIONS
MEILLEUR FILM
9 mois ferme de Albert Dupontel
Grand Central de Rebecca Zlotowski
La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche
L’ Ecume des jours de Michel Gondry
Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier
Renoir de Gilles Bourdos
MEILLEUR REALISATEUR
Gilles Bourdos
Albert Dupontel
Michel Gondry
Abdellatif Kechiche
Bertrand Tavernier
Rebecca Zlotowski
MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL OU ADAPTATION
Le Passé de Asghar Farhadi
Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier
9 mois ferme Albert Dupontel
La Marche de Nabil Ben Yadir
La Vénus à la fourrure de Roman Polanski
Arrêtez-moi de Jean-Paul Lilienfeld
MEILLEURE ACTRICE
Juliette Binoche dans Camille Claudel, 1915 de Bruno Dumont
Catherine Deneuve dans Elle s’en va d’Emmanuelle Bercot
Sandrine Kiberlain dans 9 mois ferme de Albert Dupontel
Emmanuelle Seigner dans La Vénus à la fourrure de Roman Polanski
Christa Theret dans Renoir de Gilles Bourdos
Léa Seydoux dans Grand Central de Rebecca Zlotowski et La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche
MEILLEUR ACTEUR
Michel Bouquet dans Renoir de Gilles Bourdos
Guillaume Canet dans Jappeloup de Christian Duguay
Romain Duris dans L’ Ecume des jours de Michel Gondry
Guillaume Gallienne dans Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne
Thierry Lhermitte dans Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier
Tahar Rahim dans Grand Central de Rebecca Zlotowski
REVELATION FEMININE DE L’ANNEE
Pauline Etienne dans La Religieuse de Guillaume Nicloux
Adèle Exarchopoulos dans La Vie d’Adèle – Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche
Alice de Lencquesaing dans La Tête la première d’Amélie van Elmbt
Miss Ming dans Henri de Yolande Moreau
Vimala Pons dans La fille du 14 juillet de Antonin Peretjatko
Marine Vacth dans Jeune & Jolie de François Ozon
REVELATION MASCULINE DE L’ANNEE
Pierre Deladonchamps dans L’ inconnu du lac de Alain Guiraudie
Paul Hamy dans Suzanne de Katell Quillévéré
Tewfik Jallab dans La Marche de Nabil Ben Yadir
Vincent Macaigne dans La fille du 14 juillet de Antonin Peretjatko
Raphaël Personnaz dans Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier et Marius de Daniel Auteuil
Niels Schneider dans Désordres d’ Etienne Faure
PRIX Heike Hurst du MEILLEUR PREMIER FILM
Au-Delà Du Sang de Guillaume Tauveron
Comme un lion de Samuel Collardey
En Solitaire de Christophe Offenstein
Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne
La Tête la première d’Amélie van Elmbt
Nous irons vivre ailleurs de Nicolas Karolszyk
MEILLEUR FILM FRANCOPHONE HORS DE FRANCE
Aujourd’hui de Alain Gomis (France, Sénégal)
Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (France, Maroc, Belgique)
Le Démantèlement de Sébastien Pilote (Québec)
Dead Man Talking de Patrick Ridremont (Belgique, France, Luxembourg)