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CONCOURS - Page 10

  • Concours - Gagnez 10 locations de "Au bout du conte" d'Agnès Jaoui et visionnez le film gratuitement!

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    En partenariat avec Universciné, j'ai le plaisir de vous faire gagner aujourd'hui 10 locations pour vous permettre de visionner le film d'Agnès Jaoui "Au bout du conte".

    Synopsis: Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
    Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
    Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.

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    Je suis d'autant plus contente de vous faire gagner ces 10 locations qu'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri sont pour moi de remarquables scénaristes écrivant des films avec toujours des dialogues savoureux, reflètant un don d'observation rare, ce dont témoigne une nouvelle fois ce film même si, pour moi, "Le Goût des autres" reste inégalé, d'ailleurs sans doute inégalable. Pour l'occasion je vous propose également ma critique de "On connaît la chanson" (en bas de cet article), petit bijou d'Alain Resnais dont ils sont les auteurs du scénario.

    Pour gagner ces 10 locations, soyez parmi les 10 premiers à me dire quels sont les titres des films dont vous pouvez voir les images ci-dessous, légèrement modifiées. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours UniversCiné".

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    CRITIQUE - "On connaît la chanson" d'Alain Resnais

     

    Commençons par le premier film projeté dans le cadre du festival qui est aussi le plus ancien des trois « On connaît la chanson ». Toute la malice du cinéaste apparaît déjà dans le titre de ce film de 1997, dans son double sens, propre et figuré, puisqu’il fait à la fois référence aux chansons en playback interprétées dans le film mais parce qu’il sous-entend à quel point les apparences peuvent être trompeuses et donc que nous ne connaissons jamais vraiment la chanson…

     

    Suite à un malentendu, Camille (Agnès Jaoui), guide touristique et auteure d’une thèse sur « les chevaliers paysans de l’an mil au lac de Paladru » s’éprend de l’agent immobilier Marc Duveyrier (Lambert Wilson). Ce dernier est aussi le patron de Simon (André Dussolier), secrètement épris de Camille et qui tente de vendre un appartement à Odile (Sabine Azéma), la sœur de Camille. L’enthousiaste Odile est décidée à acheter cet appartement malgré la désapprobation muette de Claude, son mari velléitaire (Pierre Arditi). Celui-ci supporte mal la réapparition après de longues années d’absence de Nicolas (Jean-Pierre Bacri), vieux complice d’Odile qui devient le confident de Simon et qui est surtout très hypocondriaque.

     

    Ce film est pourtant bien plus que son idée de mise en scène, certes particulièrement ludique et enthousiasmante, à laquelle on tend trop souvent à le réduire. A l’image de ses personnages, le film d’Alain Resnais n’est pas ce qu’il semble être. Derrière une apparente légèreté qui emprunte au Boulevard et à la comédie musicale ou du moins à la comédie (en) »chantée », il débusque les fêlures que chacun dissimule derrière de l’assurance, une joie de vivre exagérée, de l’arrogance ou une timidité.

     

    C’est un film en forme de trompe-l’œil qui commence dès la première scène : une ouverture sur une croix gammée, dans le bureau de Von Choltitz au téléphone avec Hitler qui lui ordonne de détruire Paris. Mais Paris ne disparaîtra pas et sera bien heureusement le terrain des chassés-croisés des personnages de « On connaît la chanson », et cette épisode était juste une manière de planter le décor, de nous faire regarder justement au-delà du décor, et de présenter le principe de ces extraits chantés. La mise en scène ne cessera d’ailleurs de jouer ainsi avec les apparences, comme lorsqu’Odile parle avec Nicolas, lors d’un dîner chez elle, et que son mari Claude est absent du cadre, tout comme il semble d’ailleurs constamment « absent », ailleurs.

     

    Resnais joue habilement avec la mise en scène mais aussi avec les genres cinématographiques, faisant parfois une incursion dans la comédie romantique, comme lors de la rencontre entre Camille et Marc. L’appartement où ils se retrouvent est aussi glacial que la lumière est chaleureuse pour devenir presque irréelle mais là encore c’est une manière de jouer avec les apparences puisque Marc lui-même est d’une certaine manière irréel, fabriqué, jouant un personnage qu’il n’est pas.

     

    Le scénario est signé Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri et témoigne déjà de leur goût des autres et de leur regard à la fois acéré et tendre sur nos vanités, nos faiblesses, nos fêlures. Les dialogues sont ainsi des bijoux de précision et d’observation mais finalement même s’ils mettent l’accent sur les faiblesses de chacun, les personnages ne sont jamais regardés avec condescendance mais plutôt lucidité et indulgence. Une phrase parfois suffit à caractériser un personnage comme cette femme qui, en se présentant dit, « J’suis une collègue d’Odile. Mais un petit cran au-dessus. Mais ça ne nous empêche pas de bien nous entendre ! ». Tout est dit ! La volonté de se montrer sous son meilleur jour, conciliante, ouverte, indifférente aux hiérarchies et apparences…tout en démontrant le contraire. Ou comme lorsque Marc répète à deux reprises à d’autres sa réplique adressée à Simon dont il est visiblement très fier « Vous savez Simon, vous n’êtes pas seulement un auteur dramatique, mais vous êtes aussi un employé dramatique ! » marquant à la fois ainsi une certaine condescendance mais en même temps une certaine forme de manque de confiance, et amoindrissant le caractère a priori antipathique de son personnage.

     

    Les personnages de « On connaît la chanson » sont avant tout seuls, enfermés dans leurs images, leurs solitudes, leur inaptitude à communiquer, et les chansons leur permettent souvent de révéler leurs vérités masquées, leurs vrais personnalités ou désirs, tout en ayant souvent un effet tendrement comique. De « J’aime les filles » avec Lambert Wilson au « Vertige de l’amour » avec André Dussolier (irrésistible ) en passant par le « Résiste » de Sabine Azéma. C’est aussi un moyen de comique de répétition dont est jalonné ce film : blague répétée par Lambert Wilson sur Simon, blague de la publicité pour la chicorée lorsque Nicolas montre la photo de sa famille et réitération de certains passages chantés comme « Avoir un bon copain ».

     

    Chacun laissera tomber son masque, de fierté ou de gaieté feinte, dans le dernier acte où tous seront réunis, dans le cadre d’une fête qui, une fois les apparences dévoilées (même les choses comme l’appartement n’y échappent pas, même celui-ci se révèlera ne pas être ce qu’il semblait), ne laissera plus qu’un sol jonché de bouteilles et d’assiettes vides, débarrassé du souci des apparences, et du rangement (de tout et chacun dans une case) mais la scène se terminera une nouvelle fois par une nouvelle pirouette, toute l’élégance de Resnais étant là, dans cette dernière phrase qui nous laisse avec un sourire, et l’envie de saisir l’existence avec légèreté.

     

    Rien n’est laissé au hasard, de l’interprétation (comme toujours chez Resnais remarquable direction d’acteurs et interprètes judicieusement choisis, de Dussolier en amoureux timide à Sabine Azéma en incorrigible optimiste en passant par Lambert Wilson, vaniteux et finalement pathétique et presque attendrissant) aux costumes comme les tenues rouges et flamboyantes de Sabine Azéma ou d’une tonalité plus neutre, voire fade, d’Agnès Jaoui.

     

    « On connaît la chanson » a obtenu 7 César dont celui du meilleur film et du meilleur scénario original. C’est pour moi un des films les plus brillants et profonds qui soient malgré sa légèreté apparente, un mélange subtile –à l’image de la vie - de mélancolie et de légèreté, d’enchantement et de désenchantement, un film à la frontière des émotions et des genres qui témoigne de la grande élégance de son réalisateur, du regard tendre et incisif de ses auteurs et qui nous laisse avec un air à la fois joyeux et nostalgique dans la tête. Un film qui semble entrer dans les cadres et qui justement nous démontre que la vie est plus nuancée et que chacun est forcément plus complexe que la case à laquelle on souhaite le réduire, moins lisse et jovial que l’image « enchantée » qu’il veut se donner. Un film jubilatoire enchanté et enchanteur, empreint de toute la richesse, la beauté, la difficulté, la gravité et la légèreté de la vie. Un film tendrement drôle et joyeusement mélancolique à voir, entendre et revoir sans modération…même si nous connaissons déjà la chanson !

     

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  • CONCOURS - GAGNEZ VOS PASS POUR LE FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2013

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    Cette année, le Festival du Cinéma Américain de Deauville, pour cette 39ème édition qui aura lieu du 30 Août 2013 au 8 septembre 2013, aura pour moi une saveur particulière, tout d'abord parce qu'il s'agira de ma 20ème (oui, j'ai commencé très tôt mes pérégrinations festivalières, c'est même là que tout a commencé...) et ensuite parce que j'ai eu le plaisir de voir mon roman "Les Orgueilleux", qui se déroule entièrement dans le cadre du Festival du Cinéma Américain et dans lequel je partage ma passion pour ce festival, publié en Mai dernier (j'en profite d'ailleurs pour vous -re-dire que, vous pouvez trouver toutes les informations sur le roman en cliquant, ici, ainsi que sur le concours avec également mon interview dans laquelle je vous parle longuement de ma passion pour ce festival,  un concours en partenariat avec mon éditeur permettant aux lecteurs du roman de remporter une liseuse électronique Kobo) et parce que, prochainement, sera publié mon recueil de nouvelles sur les festivals de cinéma intitulé "Ombres parallèles" dont plusieurs sur Deauville et ses festivals de cinéma..

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      Et évidemment, enfin, parce que, malgré les années écoulées, ce festival est un rendez-vous toujours aussi délectable, a fortiori après la formidable édition 2012 .

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     Photos ci-dessus : copyright blogs Inthemood - Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

     

    Je vous rappelle que le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est http://festival-deauville.com, que le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville est @DeauvilleUS (et @lpscinema) avec pour hashtag officiel #Deauville2013 et que vous pouvez accéder à sa page Facebook officielle en cliquant ici. Je vous recommande également celle de la ville de Deauville, @Deauvilletwitts sur twitter.

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    Pour ma part, je vous ferai suivre le festival en direct comme chaque année sur ce blog dédié http://www.inthemoodfordeauville.com  (sur lequel vous trouverez toutes mes archives sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville) ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com , et  surtout sur mon nouveau site consacré aux festivals de cinéma http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville est à l'honneur à partir de maintenant, jusqu'en septembre. Vous pourrez aussi me suivre sur mon compte twitter principal @moodforcinema ainsi que sur celui que je consacre à Deauville @moodfdeauville et sur ma page Facebook principale http://facebook.com/inthemoodforcinema et a fortiori sur celle que je consacre à ce festival http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

     En attendant l'édition, 2013, vous pouvez également retrouver mon best of de l'édition 2012 en cliquant ici avec de nombreuses critiques, photos, vidéos. Un tout petit aperçu ci-dessus.

     

     

    PROGRAMME DU FESTIVAL ET CONFERENCE DE PRESSE

     

    C'est le 19 juillet prochain qu'aura lieu la conférence de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013. Vous pourrez bien entendu retrouver le programme détaillé ici.

    Pour l'instant nous savons que:

     -Vincent Lindon présidera le jury de ce 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

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    - C'est l'actrice réalisatrice Valérie Donzelli qui présidera le jury Révélation Cartier.

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    - "Ma vie avec Liberace" de Steven Soderbergh fera l'ouverture du festival,  vendredi 30 août 2013, en présence de ses interprètes exceptionnels, Michael Douglas et Matt Damon. Ayant eu le plaisir de découvrir ce film à Cannes (le grand oublié du palmarès), et même si je vous vous en reparlerai plus longuement, je vous le recommande d'ores et déjà, pour la réalisation inspirée de Soderbergh mais aussi et surtout pour les prestations exceptionnelles de Michael Douglas et Matt Damon.

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    -Steven Soderbergh donnera une master class (qui s'annonce passionnante!) le samedi 31 août

    -La ville de Deauville permettra au public de remettre son prix institué lors du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville.

    - sur la très belle affiche 2013, on retrouve les couleurs de la bannière étoilée, les étoiles, les planches, le(s) parasol(s), référence à la paradoxale joyeuse mélancolie deauvillaise, référence aussi au cinéma d'hier que met également à l'honneur le festival, et évidemment à un classique du cinéma américain "Singing in the rain" de Stanley Donen et Gene Kelly.

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     CONCOURS 

     

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    Pour la 6ème année consécutive, j’ai le plaisir de vous faire gagner vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2013 (  grâce au Centre International de Deauville).

    Régulièrement, je mettrai ici des pass en jeu pour le 39ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

     REGLEMENT DU CONCOURS :


    Cette semaine, je mets en jeu 3 lots de pass (valeur unitaire du pass journée : 30 euros) :

    1er prix (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : samedi 31 août 2013/dimanche 1er septembre 2013/lundi 2 sepembre 2013

    2ème prix (3 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : vendredi 6 septembre 2013/samedi 7 septembre 2013/dimanche 8 septembre 2013

    3ème prix (4 pass d'une valeur unitaire de 30 euros) : lundi 2 septembre 2013/mardi 3 septembre 2013/mercredi 4 septembre/jeudi 5 septembre


    1 seul prix par nom de famille. En cas d’égalités, les personnes n’ayant jamais gagné de pass les années précédentes seront délibérément privilégiées ainsi que les plus rapides à répondre.

    Ne vous inquiétez si vous ne comptez pas parmi les lauréats: d’autres pass seront en jeu prochainement. Fin de ce premier concours : le 25 juillet. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email: "1er concours pass Deauville 2013″. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées (nom réel -pas de pseudo- adresse et numéro de téléphone) sans lesquelles votre participation sera caduque. Vous ne pourrez pas changer les dates de vos pass donc ne participez que si vous êtes certains d’être libres à ces différentes dates. Seuls les 3 lauréats seront contactés, par email, après le 25 juillet.

    Pour faire partie des heureux lauréats, répondez correctement aux 11 questions suivantes avant le 25 juillet à minuit.

    QUESTIONS DU CONCOURS

    1. Comment s'appelle le personnage féminin principal du (magnifique) film dont est extraite l'image suivante?

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    2.  En quelle année le réalisateur du film dont l'image a été découpée ci-dessous est-il venu à Deauville pour la dernière fois ? Quel est ce réalisateur?

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    3. De quel classique du cinéma américain est extraite l'image ci-dessous?

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    4. Si je vous dis à propos de la photo ci-dessous "il n'y en eut que trois", à quels films pensez-vous?

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    5. Quel est le film américain ci-dessous dont a été extraite une image légèrement modifiée?

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    6.  Quel rapport entre les deux images suivantes extraites de deux films différents (la première découpée et l'autre intacte) et le 39 ème Festival du Cinéma Américain de Deauville?

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    7. Quel acteur est à droite sur cette photo (dont cet élément sur la photo ci-dessous devrait aisément vous faire trouver le titre du film dont il s'agit)?

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    8. Ce fut un de mes grands coups de coeur du Festival du Cinéma Américain de Deauville ces dernières années. De quel film est extraite l'image ci-dessous?

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    9. L'année 1995 a marqué un tournant dans l'histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Pourquoi? Donnez-moi le nom du film qui en a été le "symbole".

    10. En une phrase, quels sont pour vous les atouts de ce festival, que vous connaissez si vous y êtes déjà allé ou que vous imaginez dans le cas contraire?

     11. Regardez cette photo. Quel est le nom du personnage principal du roman éponyme (mais qui n'a aucun lien avec le film dont est extraite l'image ci-dessous) dont je vous ai parlé dans cette page?

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  • CONCOURS - Gagnez vos places pour l'avant-première du film "Le Congrès" d'Ari Folman, en présence du réalisateur

    Ce film figure sans aucun doute dans le top 3 de mon palmarès du Festival de Cannes 2013 où il était présenté, en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs 2013. Vous aussi pouvez avoir la chance de le voir en avant-première, le Samedi 29 juin au Mk2 Bibliothèque en présence du réalisateur, Ari Folman. Ce film sortira en salles en France le 3 juillet 2013.

    Pour achever de vous convaincre, je vous propose ma critique du film ci-dessous. Après celle-ci, retrouvez le concours vous permettant de remporter une des trois places mises en jeu.

    CRITIQUE – « Le Congrès » d’Ari Folman – Ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs 2013

     

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    Cinq ans après « Valse avec Bachir » qui, déjà, avait su surprendre et éblouir la Croisette (en compétition officielle, il était reparti sans un prix), Ari Folman est donc de retour avec un film en trompe l’œil, en trompe l’œil puisque la réalité n’y est pas ce qu’elle semble être, en trompe l’œil parce qu’il débute comme un film classique pour ensuite nous plonger dans un tourbillon visuel et émotionnel  éblouissant et d’une inventivité rare. On se souvient du début de « Valse avec Bachir » (comment l’oublier ?), qui commençait par la course d’une meute de chiens face caméra. L’image nous heurtait de plein fouet : féroce, effrayante, belle et terrifiante. Ici, cela commence avec un plan sur le visage de Robin Wright, un visage d’une belle gravité sur lequel coule une larme tandis qu’une voix off, celle d’Harvey Keitel, son agent, lui assène ses « mauvais films, mauvais mecs »…lui reprochant même sa mère, laissant déjà entrevoir le ton décalé que le film (brillamment écrit) utilisera parfois. Et cette image est tout aussi féroce, belle et terrifiante, que l’était celle du début de « Valse avec Bachir ».

     « Le Congrès » est tout d’abord une adaptation d’un roman des années 1960 de l’écrivain de science-fiction Stanislas Lem intitulé « Le Congrès de futurologie » dans lequel se met en place une dictature chimique mondiale contrôlée par quelques grandes firmes pharmaceutiques. Dans le film d’Ari Folman, une firme nommée Nagasaki ( !) s’allie à une major hollywoodienne, la Miramount (toute ressemblance…).

     Robin Wright qui porte ici son nom  joue « à être elle-même », ou plutôt une Robin Wright dont la carrière n’est plus qu’un lointain souvenir, vivant avec ses deux enfants dans un ancien hangar au bout de la piste d’un aéroport en plein désert. Son fils, malade, s’évade en jouant avec un cerf volant rouge, frôlant dangereusement la zone sécurisée de l’aéroport. Le monde du cinéma s’est détourné d’elle. La seule proposition qu’elle reçoit :  se faire scanner,  être dépossédée totalement de son image et permettre ainsi à la Miramount de jouer avec comme ils l’entendent et de créer des films à partir des émotions de cette Robin Wright à jamais figée dans le temps enregistrées, tandis que l’autre continuer à vieillir inexorablement. Déjà une très belle idée…

     Dans la 2ème partie, et sans crier gare, le film bascule ensuite dans un monde animé, foisonnant, fascinant, effrayant parfois, surtout, aussi, en ce qu’il montre à quel point cette quête effrénée de virtualité, d’éternité, de spectacle, peut aboutir à un nouveau totalitarisme dans lequel les personnages et surtout les personnalités sont même consommés et finalement broyés.

    Cela manque certes parfois un peu de clarté mais  c’est aussi ce que j’aime dans le cinéma et qu’il nous propose trop rarement, lorsqu’il nous emmène totalement ailleurs, au risque de nous perdre. J’aime être entraînée dans un autre univers, étrange et mystérieux, et c’est d’autant plus intéressant ici que ce monde imaginaire est avant tout un reflet de notre propre monde, et de ses périlleuses tentations, même si les termes abordés sont peut-être trop nombreux : nostalgie du cinéma d’hier, course à la technologie, contre le temps, contre la réalité, au mépris d’autres recherches beaucoup plus vitales qui mériteraient cette même obsession.

    Le film est aussi jalonné de références cinématographiques qui vous feront croiser un Clint Eastwood inattendu, l’ombre d’Hitchcock et de Kubrick, apportant un aspect ludique à cette fable d’anticipation étourdissante.

    Robin Wright qui a déjà eu le courage de jouer avec son image en acceptant ce rôle, certes en or mais qui sans doute exige aussi pas mal de recul sur ce qui obsède les acteurs/trices, est bouleversante, notamment dans cette scène au cours de laquelle ses expressions sont scannées et qui dévoile l’étonnante palette de son jeu, par un habile stratagème de son agent.

    Avec ce film très (trop?) riche, empreint de pessimisme et de nostalgie, une nouvelle fois, Ari Folman s’affranchit des règles  cinématographiques qui veulent qu’un film soit cantonné à un genre pour nous embarquer dans un labyrinthe visuel et émotionnel dont on ressort bousculé, ému, ébloui, terrifié . La beauté formelle et la poésie cruelle qui en émane accroche notre attention même si la deuxième partie s’égare et nous égare parfois dans ses méandres (comme, après tout, le virtuel risque de nous égarer, faisant finalement et ainsi résonner la forme et le fond).  Une œuvre atypique, unique qui, comme « Valse avec Bachir », allie intelligemment forme et force du propos, où la forme, sublime, est au service du fond, brutal. Premier coup de cœur et de poignard de cette édition. Un film à voir et revoir dont je vous reparlerai .

    CONCOURS

    Comme il n’y a pas eu de concours ici depuis longtemps, deux petites questions très faciles auxquelles vous devrez répondre en envoyant vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email « Concours Le Congrès ». Seuls les 3 gagnants (les 3 plus rapides à répondre) seront contactés. N'oubliez pas de mentionner vos coordonnées.

    1.  Dans quel pays se déroule l’action de « Valse avec Bachir »?

    2. Quel est le titre du film dont est extraite l’image ci-dessous et quel est son lien avec « Le Congrès »?

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  • Concours - Gagnez vos places pour le Champs-Elysées Film Festival 2013

    Comme le temps imparti pour ce concours est très court, pour une fois les questions sont très faciles. Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour savoir comment gagner vos places pour les films indépendants américains du Champs-Elysées Film Festival ou pour la master class de Cédric Klapisch.

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  • Concours - The Voice - Gagnez des places pour la tournée THE VOICE TOUR

     

     

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    Petite pause dans mes directs du Festival de Cannes que je vous invite à suivre sur mon autre site http://inthemoodforfilmfestivals.com pour vous faire gagner des places pour une des très rares émissions de divertissement que je regarde très régulièrement et que j’apprécie tout particulièrement essentiellement parce  qu’elle met en valeur le talent des artistes et ne cherche pas à les rabaisser ni à les forcer à se livrer sur leur vie privée. Juste le talent. Et il faut dire que les 4 finalistes en ont. Entre Olympe qui, pour moi, possède ce qui distingue les stars (mot galvaudé mais que j’emploie rarement): la grâce; Yoann qui a une voix d’une beauté et d’une force à couper le souffle et qui est d’autant plus touchant qu’il a réussi à faire de sa fragilité une force; Nuno qui incarne la perfection vocale et qui a un charisme indéniable et enfin la jeune Loïs qui a une surprenante maitrise pour son jeune âge, un quelque chose en plus. Si je devais choisir, peut-être opterais-je pour le premier qui a ce supplément d’âme qui fait que n’importe quel morceau qu’il interprète est personnalisé et sublimé (il a même réussi à me faire aimer des artistes que je n’appréciais pas particulièrement). Chacune de ses prestations est électrique et magnétique. Même s’il ne gagne pas, je pense et j’espère que sa carrière est toute tracée.

    Olympe

     

    Nuno, Dièse, Emmanuel, Yoann, Louane, Loïs, Anthony et Olympe seront donc sur les routes de France à partir du 30 mai 2013 et à Paris-Bercy le 29 juin. L’ensemble des dates de la tournée « The Voice Tour » est à retrouver ici : http://bit.ly/121iezc

    Pour en savoir plus, je vous recommande également le site officiel de « The Voice Tour ». Je remercie au passage l’Agence Rise Up pour ce concours.

    Comment participer et gagner 2 places pour « The Voice » à Dijon, le jeudi 4 juillet à 20H30?

    Pour gagner ces places, répondez aux deux questions suivantes en envoyant vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avant le 30 ju, avec pour intitulé de votre email « Concours The voice »: Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses à la première question. La seconde étant destinée à récompenser les vrais amoureux de l’émission.

    1. Qui a chanté une chanson d’Edith Piaf lors de la demie-finale de The Voice et quelle était cette chanson

    2. En une phrase, pourquoi aimez-vous « The Voice »?

    Je vous rappelle enfin que, pour la sortie de mon roman « Les Orgueilleux » , ici (qui se déroule d’ailleurs dans le cadre d’un festival de cinéma), je vous fais gagner une liseuse électronique.

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  • Concours Trophée Influenceurs 2013 by Tribway : gagnez un ipad en votant pour Inthemood

    Oui, je sais, je sais, à chaque fois je dis qu'on ne m'y reprendra plus, que je ne participerai plus à ce type de concours n'étant jamais très douée pour mobiliser les troupes...mais comme cette fois, un simple vote peut vous permettre de remporter un ipad, je me suis dit que cela valait la peine de vous en parler donc si cela vous tente...

    Cliquez sur l'image ci-dessous pour vous rendre sur la page du concours puis cliquez sur "Voter pour Sandra Mézière et tenter de remporter un ipad Mini" et n'hésitez pas à relayer...

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    Si vous avez l'âme joueuse, je vous rappelle également que je vous fais gagner une liseuse avec mon roman "Les Orgueilleux". Cliquez ici pour connaître le règlement du concours.

    Enfin, vous pouvez gagner une nuit et un dîner dans un hôtel 5 étoiles grâce à un autre concours que j'organise, ici.

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  • Concours : votez pour mon blog et participez au tirage au sort pour gagner un ipad mini

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    Je m'étais promis de ne plus participer à ce genre de concours: je ne suis pas très douée pour mobiliser et des petits malins trouvent toujours la parade pour multiplier les votes de manière plus ou moins licite mais je trouve le site qui organise le concours et qui m'a sollicitée plutôt sympa et puis ça vous permettra peut-être de gagner un ipad mini. Enfin, bref, rien ni personne ne vous y oblige mais si vous avez envie de tenter votre chance, il suffit de vous inscrire en deux  temps/ trois mouvements et de voter ( pour moi, de préfèrence:), enfin pour mon blog http://inthemoodforfilmfestivals.com qui est celui en lice pour l'occasion ) sur la page à laquelle vous accéderez en cliquant sur l'image ci-dessus puis en cliquant sur "Voter pour Sandra Mézière et tenter de remporter un ipad mini".

     Mais si vous ne deviez participer qu'à un concours, ce serait à celui dont je vais vous parler dans les jours prochains et qui sera en exclusivité sur ce blog. En effet, en téléchargeant mon roman "Les Orgueilleux" qui sort cette semaine, vous aurez l'opportunité de remporter une liseuse. Je vous en dis bientôt plus!

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