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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 360

  • La (toute) jeune critique à Cannes: devenez critique au Festival de Cannes 2011 pour la 50ème édition de la Semaine de la Critique

    critiques4.jpgC'est grâce à un concours similaire à celui-ci (le prix de la jeunesse) que je suis allée au Festival de Cannes la première fois, en 2001. Alors, pourquoi pas vous?

    Retrouvez le règlement ci-dessous:

    Par ailleurs, je vous récapitulerai bientôt ici tous les concours permettant d'assister au Festival de Cannes et dès que j'aurai les informations concernant le prix de la jeunesse 2011, je vous les communiquerai ici.

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  • Teaser - "Le Marquis" de Dominique Farrugia avec Franck Dubosc, Richard Berry, Jean-Hugues Anglade

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    Synopsis: Thomas Gardesse, VRP en système d’alarme, est arrêté pour un fait mineur et envoyé en prison pour 6 mois.
    Afin de gagner le respect des détenus il se fait passer pour Le Marquis, un génie du casse dont personne ne connaît le visage.
    Quinze jours avant sa sortie, un braqueur du nom de Quentin Tasseau le fait évader pour l’emmener à Manille afin qu’il participe à un casse dont le commanditaire a besoin des talents du Marquis.

    Sortie en salles: le 9 mars

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  • 6ème cérémonie des Globes de Cristal 2011 ce soir en direct sur France 3 : nommés et jury

    globes.jpgC'est ce soir, en direct du Lido, que sera retransmise sur France 3 (en deuxième partie de soirée), la 6ème cérémonie des Globes de cristal , animée par Yves Lecoq.

    Les Globes de Cristal  sont les prix de la presse française pour les arts et la culture. Ils sont décernés par les journalistes des rubriques culturelles.

    Un jury de 30 journalistes, présidé par une personnalité de la presse, établit une liste de 5 nommés dans 12 catégories.

    Retrouvez les noms des jurés (jury présidé par Franz-Olivier Giesbert) et des nommés ci-dessous et dès demain retrouvez le palmarès sur inthemoodforcinema.com .

    GLOBE D’HONNEUR: Pierre Arditi

    CINÉMA

    Meilleur Film

     Des hommes et des Dieux de Xavier Beauvois

     Potiche de François Ozon

     L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil

     Tournée de Mathieu Almaric

     Le Nom des gens de Michel Leclerc

    Meilleure Actrice

     Kristin Scott Thomas dans « Elle s’appelait Sarah » de Gilles Paquet Brenner

     Géraldine Nakache dans « Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

     Leila Bekhti dans « Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

     Vanessa Paradis dans « L’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil

     Sara Forestier dans « Le Nom des gens » de Michel Leclerc

    Meilleur Acteur

     Romain Duris dans « L’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil

     Gérard Depardieu dans « Mammuth » de Gustave Kaervern et Benoît Delépine

     Eric Elmosnino dans « Gainsbourg, vie héroïque » de Joann Sfar

     François Cluzet dans « Les Petits mouchoirs » de Guillaume Canet

     Michael Lonsdale dans « Des hommes et des Dieux » de Xavier Beauvois

    Meilleure Pièce de théâtre

     Nono de Sacha Guitry, mise en scène de Michel Fau (Théâtre de la Madeleine)

     Kramer contre Kramer d’après le roman de Avery Corman, mise en scène de Didier Caron et Stéphane Boutet (Théâtre des Bouffes Parisiens)

     Le Prénom de Mathieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, mise en scène Bernard Murat (Théâtre Edouard VII)

     Jules et Marcel adaptation de Pierre Tré-Hardy, mise en espace de Jean-Pierre Bernard (Théâtre du Petit Marigny)

     Miam Miam textes et mise en scène d’Edouard Baer (Théâtre Marigny)

    Meilleur One Man Show

    Audrey Lamy « Dernière avant Vegas » (Comédie de Paris)

     Sophia Aram « Crise de foi » (Théâtre de Trévise)

     Gaspard Proust (La Cigale)

     Fabrice Luchini lit Philip Murray (Théâtre de l’Atelier)

     Mickaël Grégorio « Pirate les chanteurs » (Bataclan)

    Meilleure Comédie musicale

     Mamma Mia de Benny Andersson et Björn Ulvaeus, mise en scène de Phyllida Lloyd (Théâtre Mogador)

    Mozart, l’Opéra Rock mise en scène Olivier Dahan (Palais des Sports)

     My Fair Lady de Frederick Loewe et Alan Jay Lerner, mise en scène de Robert Carsen (Théâtre du Châtelet)

     Showboat de Jérôme Kern et Oscar Hammerstein II (Théâtre du Châtelet)

     Vocapeople de Lior Kalfo et Shai Fishman (Bonin’o)

    Meilleur Roman-Essai

    Les derniers jours de Stefan Zweig de Laurent Seksik (Flammarion)

    Le Quai de Ouistreham de Florence Aubenas (Edition de l’Olivier)

     Même le silence a une fin d’Ingrid Betancourt (Gallimard)

     Le Dernier Mort de Mitterrand de Raphäëlle Bacqué (Grasset)

     L’Homme qui arrêta d’écrire de Marc-Edouard Nabé (Marc-Edouard Nabé)

    Meilleure Interprète féminine

    Camélia Jordana « Camélia Jordana » (Jive Epic – Sony Music)

    Zaz « Zaz » (Play On)

     Vanessa Paradis « Une nuit à Versailles » (Barclay)

    Anne Ducros « Ella my dear » (Plus Loin Music)

     Yaël Naim « She was a boy » (Tôt ou Tard)

    Meilleur Interprète masculin

     Ben L’Oncle Soul « Ben L’Oncle Soul » (Motown)

     Gaëtan Roussel « Ginger » (Barclay)

    Philippe Katerine « Philippe Katerine » (Barclay)

     Jean-Louis Aubert « Roc Eclair » (Emi Music)

    Stromae « Cheese » (Mercury)

    Meilleur Téléfilm – Série télévisée

     Maison Close crée par Jacques Ouaniche, réalisés par Mabrouck El Mechri (episodes 1-4 et 7/8) et Jacques Ouaniche et Calors Da Fonceca

    Parsotam (episodes 5/6) (Canal +)

     Engrenages, Saison 3 crée par Alexandra Clert, saison écrite par Anne Landois et Eric de Barahir, Scénarios dialogués par Anne Landois, Eric

    de Barahir, Kristel Mudry, Laurent Vivier, Sébastien Vitoux, Simon Jablonka, avec la collaboration de Noël Sisinni et Eric Prungnaud.

    Réalisée par Manuel Boursinhac (épisodes 1-6) et Jean-Marc Brondolo (épisodes 7-12) (Canal +)

     Fais pas ci, fais pas ça d’Anne Giafferi et Thierry Bizot ( France 2)

     Carlos d’Olivier Assayas ( Canal +)

     Au siècle de Maupassant: Contes et Nouvelles du XIXème siècle (France 2)

    Meilleure Exposition

     Basquiat (Musée d’Art Moderne )

     Monet (Le Grand Palais)

     Yves Saint-Laurent (Petit Palais)

     Raymond Depardon (Bibliothèque Nationale de France)

     David Hockney (Fondation Yves Saint-Laurent)

    Meilleur Créateur de mode

     Jean Paul Gaultier

     Phoebe Philo (Céline)

     Nicolas Ghesquière (Balenciaga)

     Karl Lagerfeld (Chanel)

     Dries Van Noten

    Membres du jury (*= nouveaux membres):

    Président du jury Franz-Olivier Giesbert

    Florence Ben Sadoun ELLE

     Philippe Bourbeillon VSD *

     Alain Chouffan LE NOUVEL OBSERVATEUR

     Bruno Cras EUROPE 1

     Laurent Fialaix QUESTIONS DE FEMMES *

     Bruno Fraioli STRATEGIES *

    Fabrice Gaignault MARIE-CLAIRE

     Christine Goguet LA PARISIENNE *

     Carlos Gomez LE JOURNAL DU DIMANCHE

     François-Xavier Guillerm LA PROVENCE *

     Loïc Guilloux FEMME ACTUELLE/PRIMA *

     Thomas Hugues FRANCE 5 *

    Anne Kerloc'h 20 MINUTES *

     Philippe Labi GALA

     Nadia Le Brun FRANCE SOIR *

     Hubert Lizé LE PARISIEN

     Benjamin Locoge PARIS MATCH

     Candice Mahout BFM TV *

     Jean-Marc Morandini DIRECT 8 *

     Thierry Moreau TELE 7 JOURS

     Isabelle Morini-Bosc RTL

     Christophe Ono-Dit-Biot LE POINT

     Dominique Parravano GROUPE HERSANT MEDIA

     Catherine Rambert TELE STAR

     Claire Sassonia AUFEMININ.COM *

    Nicolas Vollaire TV MAGAZINE

     Jean-Luc Wachthausen LE FIGARO

    Patricia Wagner MODES & TRAVAUX *

     Yasmine Youssi LA TRIBUNE

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  • Cérémonie de clôture et de remise des prix du Mobile Film Festival 2011

    Ce sera jeudi et j'y serai pour vous en faire un compte rendu détaillé. En attendant vous pouvez toujours visionner les films sur le site du Mobile Film  Festival.

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  • Palmarès du Festival International du Premier Film d'Annonay 2011: "If I want to whistle, I whistle" de Florin Serban, grand prix du jury

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    Si, cette année encore, je n'ai pas tenu ma promesse (renouvelée chaque année depuis ma participation au jury du festival en 2007) de retourner dans ce festival cher à mon coeur de cinéphile, je n'en suis pas moins l'actualité avec assiduité. Pour tout savoir sur l'édition 2011, je vous recommande bien entendu le  (tout nouveau tout beau) site officiel du festival mais aussi le blog qu'on ne présente plus d'une autre ex-jurée (qu'on ne présente plus non plus) qui y partage ses mésaventures, sa passion du cinéma et pour ce festival. En attendant que j'y retourne, un jour, peut-être, et en attendant, comme chaque année, de vous parler du concours vous permettant peut-être à votre tour de devenir juré(e)s, voici le palmarès de cette édition 2011, 28ème du nom. Je me réjouis que le Grand prix du jury ait été attribuer à "Si je veux siffler, je siffle" ("If I want to whistle, I whistle"), mon chouchou du Festival Paris Cinéma 2010 dont je faisais d'ailleurs également partie du jury( d'ailleurs également avec la blogueuse précitée, décidément...) et donc vous pouvez retrouver ma critique en bas de cet article

    Grand Prix du Jury
    Si Je Veux Siffler, Je Siffle (Roumanie) de Florin Serban

    Prix Spécial du Jury
    80 Jours (Espagne) de Jon Garano et Jose Mari Goenaga

    Prix du Public
    La Petite Chambre (Suisse) de Véronique Reymond et Stéphanie Chuat

    Prix des Lycéens
    Oxygène (Belgique / Pays-Bas) de Hans Van Nuffel

    Prix de la Meilleure Musique de film
    Contracorriente (Pérou) de Javier Fuentes Leon

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     « If I want to whistle, I whistle »est un film roumain de Florin Serban dans lequel Silviu, un jeune délinquant de 18 ans, attend sa libération de la maison de redressement où il termine sa quatrième et dernière année d’emprisonnement.  Seulement, après une longue absence, sa mère est rentrée d’Italie pour emmener son petit frère avec elle. Il la tient pour responsable de sa situation et ne veut pas que son frère vive la même chose. Son enfermement devient insupportable. Pris de panique, il kidnappe Ana la jeune assistance sociale dont il est tombé amoureux.

     Il y a des films, comme celui-ci, et plutôt rares, qui captent votre attention pour ne plus la lâcher. La caméra à l’épaule au plus près de Silviu, au plus près de sa fébrilité, de sa rage qui affleure, des tourments qui le hantent, de la déraison qui le menace, nous plonge entre ces quatre murs qui l’oppressent, face à cette liberté qu’il enrage de retrouver.

     Le film doit beaucoup à son acteur principal, George Pistireanu au mélange de force, de fragilité, de tension qui émanent de son regard et de ses gestes. Florin Serban le filme comme un animal sauvage, apeuré, dont la violence est, à ses yeux, une question de survie.

    La tension culmine lors de la scène de la prise d’otage, lorsque Silviu et Ana se retrouvent seuls. Notre souffle est suspendu à chacun de ses gestes, à ce corps-à-corps presque fiévreux, au souffle saccadé d’Ana, au regard à la fois déterminé et perdu de Silviu. Puis, le cadre, les couleurs, le décor changent. Le décor champêtre procure à cette liberté chèrement payée et éphémère une tension encore plus palpable alors que le calme règne et que pourtant le piège qu’il s’est construit se referme sur lui.  Les longs silences et regards entre Ana et Silviu sont alors riches de sens, de douleurs, de regrets, de pardons après ce corps-à-corps intense, d’une violence presque sensuelle.

     Un huis-clos haletant et fiévreux, tout en forces et fragilités, sur la fureur de vivre et d’être libre que la caméra de Florin Serban sait si bien débusquer dans le regard de son talentueux acteur principal. Après « Un Prophète » de Jacques Audiard, la prison et le sentiment de révolte qui l’anime n’a visiblement pas fini d’inspirer les cinéastes et de procurer à leurs films une rage fascinante.

     

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  • Critique – « Le discours d’un roi » de Tom Hooper avec Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter…

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    C’est avec pas mal de retard que j’ai découvert « Le discours d’un roi » d’autant plus qu’il était  précédé de  la réputation de ses 12 nominations aux Oscars, soit bien plus que l’envoûtant « Black swan » de Darren Aronofsky.

    Le roi en question, c’est George VI (Colin Firth), à la fois fragile et colérique, qui n’avait d’ailleurs pas vocation à le devenir puisque c’est sont frère Edouard VIII (Guy Pierce) qui était destiné au trône à la mort de leur père.  Seulement Edouard VIII préféra abdiquer pour vivre son amour avec une femme, Wallis Simpson, à la réputation légère (du moins pour un monarque) car notamment divorcée deux fois, histoire à laquelle est d’ailleurs consacré le prochain film de Madonna W.E, dont la rumeur court qu’il pourrait être présenté dans le cadre du prochain Festival de Cannes. George VI que toute la famille royale appelle « Bertie » va donc devoir surmonter son handicap, un bégaiement qui l’empêche de s’exprimer en public. Pour cela, il pourra compter sur le soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et sur l’aide d’un thérapeute du langage aux méthodes peu orthodoxes, Lionel Rogue (Geoffrey Rush). Alors qu’il mène cette guerre contre lui-même, une autre guerre beaucoup moins intime se fait de plus en plus menaçante…

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    A priori, cela s’annonçait donc comme un énième biopic avec reconstitution historique spectaculaire de rigueur et c’est sans doute d’abord le choix de prendre le contrepied de ce à quoi nous aurions pu nous attendre qui fait de ce film une grande réussite. Tom Hooper et son scénariste David Seidler ont ainsi fait le judicieux choix de l’intime, de l’histoire sans nier son implication sur l’Histoire mais vue telle que la voyait George VI, relativement lointaine. Le monde extérieur et ses rumeurs sont étouffés par l’atmosphère ouatée et non moins redoutable des allées du pouvoir.

    Plutôt que de  filmer George VI comme un personnage historique distant, Tom Hooper le filme à portée d’homme avec ses angoisses et ses faiblesses. Il n’apparait alors pas comme le puissant lointain (éloigné de nous historiquement et humainement) mais comme un homme qui doit affronter ses faiblesses en lequel chacun peut se reconnaître. La caméra de Tom Hooper le suit au plus près de son visage, de ses doutes, de son angoisse qui s’amorce. Le jeu en nuances de Colin Firth et la caméra sensible de Tom Hooper qui l’enferme ans son cadre, (il est tantôt filmé à gauche ou à droite, à son image, en marge) comme il l’est dans son handicap, nous donne la sensation asphyxiante d’éprouver nous aussi son angoisse si bien que notre souffle est  suspendu à ses lèvres hésitantes. La maîtrise du langage devient alors le véritable enjeu du suspense du film, haletant comme un thriller. Arrivera-t-il à prononcer ce fameux discours qui fera entrer le Royaume-Uni dans la guerre contre l’Allemagne nazie ?

     Un sujet qui n’a rien d’anachronique et qui est même particulièrement actuel à une époque (la nôtre)  où le contenant, la forme, la communication priment sur le contenu et le message, où celui ou celle qui recevra le plus de suffrages ne sera pas forcément le ou la plus apte à gouverner mais le ou la plus apte à délivrer son message et à maîtriser la communication et le langage. Un ancien premier ministre français au phrasé si particulier en a ainsi souvent fait les frais revendiquant et regrettant lui-même que son message qu’il ne veut pas lapidaire, expéditif, ou résumable à un slogan ne puisse être développé dans des médias toujours plus avides d’images chocs que de pensées profondes. Un peu la génération twitter aussi qui recherche le choc de la formule et qui pousse souvent à l’exagération, quitte à piétiner quelques personnes voire la réalité au passage. Plutôt que le pouvoir des mots, c’est donc celui de la communication que doit donc maîtriser le monarque. Un pouvoir qu’il était d’autant plus urgent de détenir quand un dictateur outre-Rhin en faisait un des instruments de sa propagande et l’utilisait pour haranguer, galvaniser et endormir les foules.  

    Sans tomber dans la psychologie de comptoir, le scénario montre habilement et par petites touches comment le poids de l’enfance et de l’Histoire (son père, ceux qui l’ont précédé, tous ceux dont les regards pèsent sur lui) sont responsables de son handicap. Mais, au-delà du combat personnel, c’est aussi une très belle histoire d’amitié entre deux hommes à la fois très différents et en quête de reconnaissance. Rogue demande constamment à être sur un pied d’égalité avec George VI, lui qui toujours à été à distance : du peuple, des autres, des mots. Prendre la parole c’est prendre sa place et exister. Le langage, dans le titre même, a d’ailleurs toute son importance : il ne s’agit pas du discours du roi mais d’un roi, qui n’a pas encore son identité propre, écrasé  par le poids de l’Histoire et  de ses prédécesseurs.

    La richesse des dialogues saupoudrés d’un humour so british participe amplement de la réussite du film. Il est vrai que le langage d’un film dont le sujet est justement le langage se devait d’être exemplaire mais ce n’était pas pour autant gagné d’avance.

    Enfin, le grand atout du film ce sont ses acteurs principaux : Colin Firth (absolument remarquable, ne forçant pas trop le trait comme c’est souvent le cas dans ces rôles à Oscars mais reflétant le bégaiement essentiellement par l’angoisse qu’il générait , Colin Firth d’ailleurs qui interprétait déjà pour moi un des meilleurs rôles de 2010  dans le très beau « A single man » de Tom Ford pour lequel il était déjà nommé à l’Oscar du meilleur acteur), Geoffrey Rush( impeccable en médecin peu conventionnel et malicieux ) et Helena Bonham Carter ( parfaite en future reine, à la fois cinglante et épouse aimante. )

    Si « Le discours d’un roi » n’est pas un film exceptionnel,  c’est un beau film en raison du degré de raffinement de chacun des éléments qui le constituent (musique –du Français Alexandre Desplat, d’ailleurs très belle mais parfois un peu trop présente pour un film sur le langage même si elle en est une autre forme-, scénario, interprétation, mise en scène), un film à résonance universelle autant de par le combat qu’il met en scène (un homme, fut-il roi, qui surpasse ses faiblesses et ses peurs) que de par le langage qu’il emploie et dont il souligne le poids historique.

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  • Festival du Film romantique de Cabourg 2011: 25ème édition

    Cabourg, Festival, romantique, cinéma, film

    C'est un peu tôt vous direz-vous sans doute pour vous parler d'un festival qui se déroule en juin alors même que l'hiver n'a pas dit son dernier mot mais un peu de romantisme ne fait jamais de mal et il n'est jamais trop tôt pour (bien) préparer une belle escapade festivalière. Je n'y suis allée que trois fois depuis ma participation au jury de courts-métrages en 2002 (ah oui, si loin que ça , déjà...) et j'avoue que cela me tenterait bien d'y refaire  un tour cette année d'autant que je travaille sur un projet pour lequel il pourrait m'être utile d'aller là-bas. Pour l'instant tout ce que nous savons c'est que le festival fêtera ses 25 ans, qu'il aura lieu du 15 au 19 juin et que, en plus des "journées romantiques", vous pourrez vous plonger dans les "journées mexicaines".  Vous pourrez bien entendu trouver ici toutes les informations concernant le festival ainsi que sur son site officiel: Site offficiel du Festival de Cabourg. En attendant Cabourg, pour moi il y aura peut-être Berlin la semaine prochaine, si une très sympathique invitation se confirme. A suivre...

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