Diffusez en exclusivité le nouveau teaser de "Moi Michel G, milliardaire, maître du monde"
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Je vous propose de découvrir le teaser d'un des films les plus attendus de cette année 2011: "La conquête" de Xavier Durringer avec le rôle de Denis Podalydès dans le rôle de Nicolas Sarkozy. Sortie en salles, le 4 mai 2011.
Venant d'avoir la confirmation de mon accréditation cannoise, je peux donc vous annoncer que vous retrouverez ici comme chaque année le Festival de Cannes en direct, du 11 au 23 mai, avec plus que jamais, des évènements inédits.
En attendant le festival, vous pourrez donc retrouver toutes les informations sur cette 64ème édition sur mon blog qui y est entièrement consacré In the mood for Cannes et bien sûr sur inthemoodforcinema.com, mais aussi sur mon compte twitter consacré au Festival de Cannes et sur la nouvelle page Facebook d'In the mood for Cannes que je vous invite à rejoindre dès maintenant. Une édition qui s'annonce prestigieuse après une 63ème édition plus décevante que les précèdentes en raison de nombreux facteurs.
Je vous rappelle que le jury de cette 64ème édition sera présidé par Robert De Niro, que Michel Gondry présidera le jury de la Cinéfondation et des courts-métrages, que Woody Allen fera l'ouverture avec "Minuit à Paris".
Même si cela n'a pas été confirmé, il est fort probable que Pedro Almodovar présentera son nouveau film "La piel que habito" et que Madonna y présentera le film qu'elle a réalisé W.E., que l'équipe de "La Conquête" montera les marches.
Bien entendu vous pourrez retrouver toutes les informations sur cette édition 2011 au fur et à mesure de leurs annonces, de même que tous les concours liés au festival et sur mon autre blog In the mood for luxe, je vous donnerai bientôt toutes les bonnes adresses cannoises.
Alors que « True Grit » est, injustement, reparti sans aucune récompense des Oscars, dimanche dernier, malgré ses 10 nominations, retour sur un des meilleurs films américains de cette année 2010 (avec « Shutter island », « Black swan », « Inception », « Le discours d’un roi », ce dernier ayant raflé les principales récompenses).
1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Mattie Ross (Hailee Steinfeld), 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney (Josh Brolin). L'assassin s'est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver, se venger et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn (Jeff Bridges), un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf (Matt Damon), un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenaces et obstinés, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n'obéit qu'à son code d'honneur.
Dès les premiers plans, d’une maîtrise, d’une ingéniosité et d’une beauté à couper le souffle, les Coen font une nouvelle fois preuve de leur malicieux talent de narrateurs et cinéastes. J’ai bien cru qu’il était arrivé, enfin et tardivement, ce film que j’avais attendu toute l’année 2010, enfin un film qui me scotche à mon siège, m’éblouit, me fascine, me donne envie de partager mon enthousiasme débordant, à peine sortie de la salle.
Le début laisse même présager un très très grand film : richesses des plans et de la narration, beauté de la photographie, et incroyables personnages à commencer par la jeune Hailee Steinfeld (retenez bien son nom, il ne serait pas étonnant de la retrouver aux Oscars avec la statuette entre les mains) dont chaque apparition est réellement bluffante. J’ignore combien de jeunes filles les Coen ont vues avant de la trouver mais elle est incroyable et stupéfiante de naturel. Son jeu est (à l’image de son personnage) d’une maturité et d’une intelligence époustouflantes transformant chacune de ses apparitions en instants réellement jubilatoires. A l’image de son nom dans le film, elle est tranchante comme une lame de rasoir, pleine d’assurance et de malice.
J’avoue que j’étais emballée à l’idée de voir un western genre qui m’a fait aimer le cinéma mais que je le redoutais aussi tant ce genre est codifié et peut apparaître aujourd’hui comme suranné mais évidemment c’était compter sans le talent des Coen. « True Grit » est ainsi un remake de “100 dollars pour un sheriff” de Henry Hathaway, un film de 1969 pour lequel John Wayne a obtenu l’Oscar du meilleur acteur, le seul de sa carrière d’ailleurs. Les Coen réfutent pourtant l’appellation de remake préférant dire qu’ils se sont basés sur le roman de Charles Portis à l’origine du film.
« True Grit » est un magnifique hommage aux westerns (reprenant même la musique du chef d’œuvre « La nuit du chasseur » de Charles Laughton) dont il respecte et détourne les codes non sans uns certaine ironie (comme lorsque Mattie Ross sort après une magistrale traversée de la rivière à cheval, totalement sèche comme pour nous dire que cela n’est que mythe), à ses personnages aux gueules patibulaires mais au cœur d’or, à ses grandes étendues éblouissantes, à ses chevauchées fantastiques dans des plaines majestueuses au soleil levant ou couchant « dans la vallée de l’ombre et de la mort », à la mythologie américaine donc, à ses légendes.
Et puis un film des Coen ne serait pas un film des Coen sans le second degré, l’humour noir, l’ironie caustique, un ton sarcastique qui n’appartient qu’à eux et qui convient merveilleusement au western (autour duquel ils tournent d’ailleurs depuis un moment, « No country for old men » en étant déjà une forme) et à ce trio improbable.
Seul bémol : un rythme qui se ralentit un peu en milieu de film et une confrontation finale (le principe même des westerns qui, souvent, revendiquent leur manichéisme) un peu décevante mais aussitôt un trait d’humour ou une chevauchée nocturne sublimement filmée à donner des frissons vous le font oublier. Et puis leurs personnages truculents et finalement touchants dépassent le cadre de l’intrigue et ses faiblesses qui finalement importent peu.
Matt Damon confirme qu’il peut tout interpréter, et il fallait pas mal d’humour pour interpréter ce LaBoeuf, Texas ranger, aussi léger et subtile que son prénom. Quant à Jeff Bridges, il n’aurait pas moins mérité un Oscar que John Wayne pour le rôle de ce Marshall alcoolique, téméraire et bourru.
Avec « True Grit », les Coen rendent hommage au western en le renouvelant et transformant en un conte désenchanté aux paysages enchanteurs, une sorte d’Alice au pays des merveilles dans un Ouest Américain aussi hostile que magnifiquement filmée, les mésaventures d’un trio improbable entre courage et désillusions. Un ton qui n’appartient qu’aux Coen et des personnages forts remarquablement interprétés font de ce western un des meilleurs films de l’année 2010…. Le nouveau partenaire des frères Coen, un certain producteur nommé Steven Spielberg, ne s’y est pas trompé.
Revoir aussi « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ». chef d’oeuvre récent du genre prouvant là aussi qu’il peut être d’une grande modernité.
Et puisqu’il est question de western retrouvez aussi ma critique de « Johnny Guitar »de Nicholas Ray.
Après les Lumières et les César, c'est au tour des Etoiles d'or (prix de la presse du cinéma français, vote de 450 journalistes) de bientôt décerner leur palmarès, le 21 mars, au Gaumont Marignan. La cérémonie sera présidée par Sylvie Testud. Cette 12ème édition rendra également hommage à Daniel Toscan du Plantier. J'en profite pour vous recommender l'excellent documentaire d'Isabelle Partiot-Piéri à son sujet intitulé "Toscan".
Liste des nommés pour les 12 catégories :
Film
« Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois
« Mammuth » de Benoît Delépine et Gustave Kervern
« The ghost writer » de Roman Polanski
« Tournée » de Mathieu Amalric
Réalisateur
Mathieu Amalric pour « Tournée »
Xavier Beauvois pour « Des hommes et des dieux »
Kim Chapiron pour « Dog pound »
Roman Polanski pour « The ghost writer »
Scénario
Abdellatif Kechiche pour « Vénus noire »
Baya Kasmi, Leclerc Michel pour « Le nom des gens »
Bertrand Blier pour « Le bruit des glaçons »
Géraldine Nakache, Hervé Mimran pour « Tout ce qui brille »
Premier film
« Belle épine » de Rebecca Zlotowski
« L’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil
« Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté
« Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran
Documentaire
« Benda Bilili » de Renaud Barret, Florent de La Tullaye
« La vie sauvage des animaux domestiques » de Dominique Garing, Frédéric Goupil
« Océans » de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud
« Toscan » de Isabelle Partiot-Pieri
Premier rôle féminin
Catherine Deneuve dans “Potiche”
Charlotte Gainsbourg dans “L’arbre”
Isabelle Carré dans “Les émotifs anonymes”
Sara Forestier dans “Le nom des gens”
Premier rôle masculin
Gérard Depardieu dans « Mammuth »
Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque) »
Lambert Wilson dans « Des hommes et des dieux »
Romain Duris dans « L’arnacoeur »
Révélation masculine
Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque)»
Grégoire Leprince-Ringuet dans « La princesse de Montpensier »
Raphaël Personnaz dans « La princesse de Montpensier »
Pio Marmaï dans « D’amour et d’eau fraîche »
Révélation féminine
Anaïs Demoustier dans « D’amour et d’eau fraîche »
Audrey Lamy dans « Tout ce qui brille »
Leila Bekhti dans « Tout ce qui brille »
Yahima Torres dans « Vénus noire »
Compositeur de musique originale de films
Alexandre Desplat pour « The ghost writer »
Bruno Coulais pour « Océans »
Philippe Sarde pour « La princesse de Montpensier »
Sonic Youth pour « Simon Werner a disparu… »
Producteur de films
Agat Films & Cie
Fidélité Films, Wild Bunch, Buf Compagnie
Les films du poisson
Why not productions
Distributeur de films
ED. Distribution
Haut et Court Dist.
Mars Distribution
Wild Bunch Distribution
Merci à Chopard (crédit photos : Joaillerie Chopard) de nous avoir transmis ces photos du tapis rouge des Oscars que je vous laisse découvrir sur inthemoodforluxe.com en cliquant ici.
Cliquez ici pour lire mon article complet consacré aux Oscars (palmarès commenté).
Habituellement, je ne fais pas de rubrique nécrologique sur ce blog mais cette actrice représentait tout un pan de l'Histoire du cinéma (et du cinéma que j'aimais), a joué dans un de mes films préférés (dont vous pourrez retrouver un extrait ci-dessous et ma critique ).
Triste ironie du sort que son décès au lendemain des César où, il y a quelques années (en 1996), recevant son César du meilleur second rôle pour "Les Misérables" de Claude Lelouch, elle avait été si bouleversante, déclarant son amour au et du cinéma et émouvant une assistance qui, pourant, l'avait tant négligée (revoyez les images en cliquant ici et retrouvez également un extrait des "Misérables" ci-dessous).
Retrouvez également son impressionnante fimographie, en bas de cet article.
Synopsis : Après le décès de son mari, Rosaria Parondi (Katina Paxinou), mère de cinq fils, arrive à Milan accompagnée de quatre de ses garçons : Rocco (Alain Delon) Simone, (Renato Salvatori), Ciro (Max Cartier) et Luca (Rocco Vidolazzi), le benjamin. C’est chez les beaux-parents de son cinquième fils, Vincenzo (Spyros Fokas) qu’ils débarquent. Ce dernier est ainsi fiancé à Ginetta (Claudia Cardinale). Une dispute éclate. Les Parondi se réfugient dans un logement social. C’est là que Simone fait la connaissance de Nadia (Annie Girardot), une prostituée rejetée par sa famille. Simone, devenu boxeur, tombe amoureux de Nadia. Puis, alors qu’elle est séparée de ce dernier depuis presque deux ans, elle rencontre Rocco par hasard. Une idylle va naitre entre eux. Simone ne va pas le supporter…
Ce qui frappe d’abord, ce sont, au-delà de la diversité des styles (mêlant habilement Nouvelle Vague et néo-réalisme ici, un mouvement à l’origine duquel Visconti se trouve –« Ossessione » en 1942 est ainsi considéré comme le premier film néo-réaliste bien que les néoréalistes aient estimé avoir été trahis par ses films postérieurs qu’ils jugèrent très et trop classiques), les thématiques communes aux différents films de Visconti. Que ce soit à la cour de Bavière avec Ludwig, ou au palais Donnafigata avec le Prince Salina, c’est toujours d’un monde qui périclite et de solitude dont il est question mais aussi de grandes familles qui se désagrègent, d’être promis à des avenirs lugubres qui, de palais dorés en logements insalubres, sont sans lumière et sans espoir.
Ce monde où les Parondi, famille de paysans, émigre est ici celui de l’Italie d’après-guerre, en pleine reconstruction et industrialisation, où règnent les inégalités sociales. Milan c’est ainsi la ville de Visconti et le titre a ainsi été choisi en hommage à un écrivain réaliste de l'Italie du Sud, Rocco Scotellaro.
Avant d’être le portrait successif de cinq frères, « Rocco et ses frères » est donc celui de l’Italie d’après-guerre, une sombre peinture sociale avec pour cadre des logements aux formes carcérales et sans âme. Les cinq frères sont d’ailleurs chacun une illustration de cette peinture : entre ceux qui s’intègrent à la société (Vincenzo, Luca, Ciro) et ceux qu’elle étouffe et broie (Simone et Rocco). Une société injuste puisqu’elle va désagréger cette famille et puisque c’est le plus honnête et naïf qui en sera le martyr. Dans la dernière scène, Ciro fait ainsi l’éloge de Simone (pour qui Rocco se sacrifiera et qui n’en récoltera pourtant que reproches et malheurs) auprès de Luca, finalement d’une certaine manière désigné comme coupable à cause de sa « pitié dangereuse ».
Nadia ; elle, porte la trace indélébile de son passé. Son rire si triste résonne sans cesse comme un vibrant cri de désespoir. Elle est une sorte de double de « Rocco », n’ayant d’autre choix que de vendre son corps, Rocco qui est sa seule raison de vivre. L’un et l’autre, martyrs, devront se sacrifier. Rocco en boxant, en martyrisant son corps. Elle en vendant son corps (et le martyrisant déjà), puis, dans une scène aussi terrible que splendide, en le laissant poignarder, les bras en croix puis enserrant son meurtrier en une ultime et fatale étreinte.
Annie Girardot apporte toute sa candeur, sa lucidité, sa folie, son désespoir à cette Nadia, personnage à la fois fort et brisé qu’elle rend inoubliable par l’intensité et la subtilité de son jeu.
Face à elle, Alain Delon illumine ce film sombre de sa beauté tragique et juvénile et montre ici toute la palette de son jeu, du jeune homme timide, fragile et naïf, aux attitudes et aux craintes d’enfant encore, à l’homme déterminé. Une palette d’autant plus impressionnante quand on sait que la même année (1960) sortait « Plein soleil » de René Clément, avec un rôle et un jeu si différents.
La réalisation de Visconti reprend le meilleur du néoréalisme et le meilleur de la Nouvelle Vague avec une utilisation particulièrement judicieuse des ellipses, du hors-champ, des transitions, créant ainsi des parallèles et des contrastes brillants et intenses.
Il ne faudrait pas non plus oublier la musique de Nino Rota qui résonne comme une complainte à la fois douce, cruelle et mélodieuse.
« Rocco et ses frères » : encore un chef d’œuvre de Visconti qui prend le meilleur du pessimisme et d’une paradoxale légèreté de la Nouvelle Vague, mais aussi du néoréalisme qu’il a initié et qui porte déjà les jalons de ses grandes fresques futures. Un film d’une beauté et d’une lucidité poignantes, sombres et tragiques porté par de jeunes acteurs (Delon, Girardot, Salvatori…), un compositeur et un réalisateur déjà au sommet de leur art.
Filmographie d'Annie Girardot (source: wikipédia)
« Rocco et ses frères » a obtenu le lion d’argent à la Mostra de Venise 1960.
1950 : Pigalle, Saint-Germain-des-Prés d' André Berthomieu : Figuration
1950 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : Apparition en jeune femme demandant si le taxi est libre
1955 : Treize à table d' André Hunebelle : Véronique Chambon
1956 : L'Homme aux clés d'or de Léo Joannon : Gisèle
1956 : Reproduction interdite ou Meurtre à Montmartre de Gilles Grangier : Viviana
1956 : Le Pays d'où je viens de Marcel Carné : Apparition
1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Hélène, l'amie de Pierre
1957 : L'Amour est en jeu ou Ma femme, mon gosse et moi de Marc Allégret : Marie-Blanche Fayard
1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : Yvonne Maurin, la femme de Marcel
1958 : Le Désert de Pigalle de Léo Joannon : Josy
1959 : La Corde raide de Jean-Charles Dudrumet : Cora
1960 : Recours en grâce de László Benedek : Lilla
1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, sketch : Le Divorce : Danielle, la femme de Michel
1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Nadia
1961 : La Proie pour l'ombre d'Alexandre Astruc : Anna
1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, sketch : Les Comédiennes : Mlle Duchesnois
1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy : Madeleine
1961 : Le Bateau d'Émile (Le Homard flambé) de Denys de La Patellière : Fernande
1961 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury, sketch : L'Affaire Fenayrou : Gabrielle Fenayrou
1961 : 21, rue Blanche de Quinto Albicocco : la narratrice du film
1962 : Smog de Franco Rossi
1962 : Le Vice et la vertu de Roger Vadim : Juliette Morand, « le vice »
1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière
1963 : Le Jour le plus court (Il giorno piu corto) de Bruno Corbucci (inédit) : L'infirmière
1963 : Les Camarades (I compagni) de Mario Monicelli : Niobe
1963 : Les hors la loi du mariage (I Fuorilegge del matrimonio) des frères Taviani et Valentino Orsini : Margherita
1963 : Le Mari de la femme à barbe (La donna scimmia) de Marco Ferreri : Maria
1963 : L'Autre Femme de François Villiers : Agnès Denis
1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Marie-Paule (2)
1964 : La Ragazza in prestito d'Alfredo Giannetti
1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : Clara
1964 : Ah ! Les belles familles (Le belle famiglie) de Ugo Gregoretti, sketch : Il principe d'azzuro : Maria
1964 : Une volonté de mourir (Una voglia da morire) de Duccio Tessari
1964 : Déclic...et des claques (L'Esbroufe) de Philippe Clair : Sandra
1965 : Guerre secrète (The Dirty Game), sketch de Christian-Jaque : Monique
1965 : Trois chambres à Manhattan de Marcel Carné : Kay Larsi
1965 : Une femme disponible (La ragazza in prestito) d' Alfredo Giannetti : Clara
1966 : Les Sorcières (Le streghe) de Luchino Visconti, sketch : La Sorcière brûlée vive (La strega bruciata viva) : Valeria
1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Catherine Collonbs
1967 : Le Journaliste (Zhurnalist) de Serguei Guerassimov
1968 : Les Gauloises bleues de Michel Cournot : La mère
1968 : Une histoire de femme (Story of a woman/Storia di una donna) de Leonardo Bercovici : Liliana
1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié : Marie, la Belge
1968 : Il pleut dans mon village (Bice skoro propast sveta) d' Aleksandar Petrovic
1968 : Disons, un soir à dîner (Metti una sera a cena) de Giuseppe Patroni Griffi : Giovanna
1969 : Erotissimo de Gérard Pirès : Annie
1969 : La Vie, l'Amour, la Mort de Claude Lelouch : Juste une apparition
1969 : La Semence de l'homme (Il seme dell'uomo) de Marco Ferreri : La femme étrangère
1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Françoise
1969 : Clair de Terre de Guy Gilles : Maria
1969 : Dillinger est mort (Dillinger è morto) de Marco Ferreri : La fille
1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause de Michel Audiard : Germaine
1970 : Les Novices de Guy Casaril : Mona-Lisa, la prostituée
1971 : Mourir d'aimer d'André Cayatte : Danièle Guénot
1971 : La Mandarine d'Edouard Molinaro : Séverine
1972 : La Vieille Fille de Jean-Pierre Blanc : Muriel Bouchon
1972 : Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber : Marie-Louise
1972 : Traitement de choc d'Alain Jessua : Hélène Masson
1972 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte : Sylvie Peyrac
1972 : Elle cause plus, elle flingue de Michel Audiard : Rosemonde du Bois de La Faisanderie
1973 : Juliette et Juliette de Rémo Forlani : Juliette "1" Vidal
1974 : Ursule et Grelu de Serge Korber : Ursule
1974 : Le Soupçon (Missione nell'Italia facista) de Francesco Maselli : Teresa
1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Hélène Douleau
1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski : Léone
1975 : Il pleut sur Santiago de Helvio Soto : Maria Olivarès
1975 : Le Gitan de José Giovanni : Nini
1975 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli : Le docteur Françoise Gailland
1975 : D'amour et d'eau fraîche de Jean-Pierre Blanc : Mona
1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret : Jacqueline
1976 : À chacun son enfer d'André Cayatte : Madeleine Girard
1976 : Jambon d'Ardenne de Benoît Lamy : Mme Simone, la patronne de Beauséjour
1977 : Le Dernier Baiser de Dolorès Grassian : Annie
1977 : Le Point de mire de Jean-Claude Tramont : Danièle Gaur
1977 : Tendre Poulet de Philippe de Broca : Lise Tanquerelle, commissaire de police
1978 : La Zizanie de Claude Zidi : Bernadette Daubray-Lacaze, la femme de Guillaume
1978 : Vas-y maman de Nicole Buron : Annie
1978 : L'Amour en question d'André Cayatte (parfois distribué sous le titre Justices) : Suzanne Corbier
1978 : La Clé sur la porte d' Yves Boisset : Marie Arnault
1978 : Le Grand Embouteillage (L'ingorgo) de Luigi Comencini : Irène
1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Lucienne, la première épouse
1978 : Cause toujours, tu m'intéresses d'Édouard Molinaro : Christine Clément
1979 : Bobo Jacco de Walter Bal : Magda
1980 : On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca : Lise Tanquerelle, commissaire de police
1980 : Le Cœur à l'envers de Franck Apprederis : Laure Rivière
1981 : Une robe noire pour un tueur de José Giovanni : Florence Nat
1981 : La vie en mauve / All night long de Jean-Claude Tramont : L'institutrice Française
1981 : La vie continue de Moshé Mizrahi : Jeanne Lemaire
1981 : La Revanche de Pierre Lary : Jeanne Jouvert
1984 : Liste Noire d' Alain Bonnot : Jeanne Dufour
1984 : Souvenirs, souvenirs d' Ariel Zeitoun : Emma Boccara
1985 : Partir, revenir de Claude Lelouch : Hélène Rivière
1985 : Adieu Blaireau de Bob Decout : Colette
1988 : Prisonnières de Charlotte Silvera : Marthe
1988 : Dear América de Bill Couture : Elle prête sa voix dans la version Française
1988 : Ruf (Ruth) de Valéry Akhadov
1989 : Cinq jours en Juin de Michel Legrand : Marcelle
1989 : Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson : Le Fléau
1990 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch : Une femme seule
1990 : Au bal des grenouilles (Faccia di lepre) de Liliana Gianneschi : Marlène
1990 : Merci la vie de Bertrand Blier : Evangeline Pelleveau, la mère vieille
1991 : Toujours seuls de Gérard Mordillat : Mme Chevillard, la mère
1993 : Alibi perfetto d' Aldo Lado : La comtesse
1993 : Portagli i mei saluti "Avanzi di galera" de Gian-Maria Garbelli et Alessandro Bader : Laura Albani
1994 : Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé : La mère de Cécile
1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : La Thénardier "1942"
1996 : Les Bidochon de Serge Korber : La mère de Robert
1998 : Préférence de Grégoire Delacourt : Blanche
1998 : L'Âge de braise de Jacques Leduc : Caroline Bonhomme
2000 : Ainsi soit nous - court métrage : de Nathalie Tocque
2000 : T'aime de Patrick Sébastien : Emma
2000 : Visconti (The life and time of count Luchino Visconti) (documentaire) d'Adam Low : Apparition
2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi : Mamie
2001 : La Pianiste (Die Klavierspielerin) de Michael Haneke : La mère
2002 : La nuit d'Epstein (Epstein nacht / Finkelstein) d'Urs Egger : Hannah
2003 : La marquise est à Bicêtre de Paul Vecchiali
2005 : Je préfère qu'on reste amis... d' Éric Toledano et Olivier Nakache : Mme Mendelbaum
2005 : Caché de Michael Haneke : La mère de George
2006 : Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval : Alphonsine
2006 : C'est beau une ville la nuit de Richard Bohringer : La grand-mère
2007 : Boxes de Jane Birkin : Joséphine
2007 : Christian d'Élisabeth Löchen : Odile