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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
C'est le journal le Parisien qui l'a annoncé hier: "W.E.", le nouveau film de Madonna (après "Obscénité et vertu"-2008) en tant que réalisatrice sera présenté au Festival de Cannes 2011 même si nous ignorons pour l'instant si le film sera en compétition.
Quelques images du film seront par ailleurs dévoilées en première mondiale dans le cadre de la Berlinale, ce qui lui permettra peut-être de trouver le distributeur qui lui fait encore défaut.
Synopsis: Le roi Edouard VIII d'Angleterre abdique quelques mois seulement après le début de son règne sur le royaume d'Uni pour pouvoir épouser Wallis Simpson, une jeune femme divorcée. Il provoque alors la plus grande crise constitutionnelle d'Angleterre de tout le vingtième siècle.
Avec: Abbie Cornish, James d'Arcy, Natalie Dormer, Oscar Isaac, Andrea Riseborough...
Dimanche dernier, vous pouviez retrouver ici mon vote pour le prix des blogueurs du concours "8 le temps presse". Mercredi dernier j'étais invitée à la remise de prix à la mairie de Paris (où je me retrouvais trois semaines à peine après les prix Lumières qui s'y déroulaient également) en attendant d'avoir le privilège de dîner avec Jan Kounen et le lauréat du prix des blogueurs, ce dont je suis ravie puisque ce dernier est celui pour lequel j'avais voté en première place: "Amal" de Ali Benkirane, lequel a précisé qu'il s'agissait d'un film sur "les talents qu'on enterre" et que la grande richesse était "le potentiel humain". Un court-métrage poétiquement cruel et bouleversant, douloureux et poétique, d’une beauté visuelle poignante, qui sonne constamment juste mais surtout qui est un plaidoyer pour la plus belle arme de la liberté et de la paix : l’éducation.
Mon deuxième choix "I Téliya" de Fatou Diarra a reçu le grand prix "8- le temps presse". Un court-métrage bouleversant qui prend le temps de nous faire éprouver que le temps presse à nous qui somme toujours pressés et si souvent aveugles, bavards et si souvent sourds à la détresse du monde.
Isabelle Agid a également reçu le prix "Cinema" pour "Ainsi soit-il" qui faisait également partie des films avec lesquels j'avais hésité pour la maîtrise de sa mise en scène et pour sa vision percutante de la fraternité.
Je vous laisse découvrir le reste du palmarès ci-dessous ainsi que les films lauréats.
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Je vous rappelle que, en 2000, 191 gouvernements se sont engagés pour réduire la pauvreté dans le monde. En 2009, 8 réalisateurs se sont mobilisés avec l’œuvre collective « 8 » qui réunissait 8 courts-métrages de grands cinéastes : Abderrahmane Sissako, Jan Kounen, Gus Van Sant, Gael Garcia Bernal, Gaspar Noe, Wim Wenders, Mira Nair et Jane Campion. L’objectif étant de défendre les 8 objectifs du Millénaire pour le Développement que sont : la pauvreté, la santé maternelle, la mortalité infantile, l’éducation, le VIH, le développement, l’égalité, l’environnement. Cette année ce sont des réalisateurs amateurs qui se sont attelés au sujet. Des réalisateurs venant de 18 pays différents. Sur les 300 courts-métrages envoyés 16 ont été retenus et tous sont liés à une ONG. C’est parmi ceux-ci que seront remis les différents prix et notamment le prix des blogueurs qui sera attribué au lauréat le 26 janvier prochain. C’est chez Danone Communities , partenaire de l'opération, que j’étais conviée par Ulike.net à regarder ces courts-métrages mais n’étant pas disponible ce soir-là, c’est sur internet que je me suis rattrapée, regardant même certains films plusieurs fois pour finalement parvenir à les départager. Vous pouvez d’ailleurs en faire de même sur la chaîne youtube "Le temps presse".
Cette cérémonie a notamment été l'occasion de rappeler à quel point "le temps presse" mais aussi pour Abderrahmane Sissako de rappeler "la nécessité de mobilisation de la société civile dans le développement économique et social" mais aussi l'importance du développement culturel (cf cinemasforafrica.com qui permet notamment de réhabiliter des salles de cinéma). L'occasion aussi d'apprendre que le site des courts-métrages a été visionné plus de 2 millions de fois et qu'ils ont été vus dans 135 festivals. Pour le concours "8 le temps presse", les organisateurs ont reçu 309 films de 18 pays.
PALMARES "8 - LE TEMPS PRESSE"
GRAND PRIX "8 - LE TEMPS PRESSE" : I Téliya de Fatou Diarra
Sans doute le court-métrage qui illustre le mieux le thème « Le temps presse », dans toute sa tragique ironie. L’idée judicieuse a été de diviser le film en deux parties. La première, à Paris, où un avocat visiblement très stressé met beaucoup d’énergie à défendre des dossiers obscurs dans un cabinet d’avocats aussi gris, terne, désincarné que ceux qui l’occupent. Il travaille là avec une femme qui est apparemment sa compagne et qui, pour sa semaine de congés impromptue, décide de l’emmener au Mali, dans un dispensaire. Un Mali coloré, vivant et qui se meurt. Un dispensaire que nous ne verrons pas mais dont nous verrons le trajet qui y mène dans un bus chaotique où sur les visages s’écrivent les drames et toute l’horreur de la mortalité infantile. Une mortalité qui lui explose là en pleine face, sans cri, en silence, en douleurs, le temps d’un trajet qui voit une vie s’éteindre. Quel contraste entre ces deux mondes qui s’épuisent dans la même urgence rageuse. Le premier souvent pour des raisons fallacieuses. Le second pour des raisons vitales. Qui plus que tout autre a besoin d’un avocat, un avocat qui reprend la parole pour nous livrer un vibrant plaidoyer dramatiquement réel et qui nous glace le sang, un avocat qui prend conscience de cet autre monde prisonnier de sa lenteur et sa tragédie mais où le temps presse, vraiment et tragiquement, un autre monde mais qui est aussi le nôtre, celui où des millions d’enfants meurent… Un court-métrage bouleversant qui prend le temps de nous faire éprouver que le temps presse à nous qui somme toujours pressés et si souvent aveugles, bavards et si souvent sourds à la détresse du monde.
PRIX ARTE ET PRIX DU PUBLIC : Dimanche de Oscar Lalo
PRIX DES BLOGUEURS ET PRIX DES NOUVELLES SOLIDARITES : Amal de Ali Benkirane
Si le choix des 3 films a été difficile, en revanche pour moi la première place était une évidence. Cela commence par une fenêtre qui s’ouvre. Cela s’achève par une bougie qui s’éteint. Entre les deux, une vie sacrifiée, celle d’une petite fille qui rêvait d’être médecin mais qui doit rester chez elle pour travailler et se trouver un mari. Dès les premiers plans, j’ai été happée par la richesse de la réalisation, de la narration, du jeu, de la technique (qualité du son…) mais surtout par la beauté picturale absolument sidérante (et même la composition photographique des plans) qui tantôt rappelle un Rembrandt, tantôt rappelle un Monet, toute la beauté du monde à laquelle l’éducation permet d’accéder et à laquelle cette petite fille va devoir renoncer. La fenêtre qui s’ouvre au début, c’est l’océan de rêves et de possibles qu’elle croit avoir devant elle. La bougie qui s’éteint, c’est cette flamme et ce rêve qui l’animaient à jamais plongés dans l’obscurité. Cette scène où on lui apprend qu’elle va devoir cesser d’aller à l’école, avec un gros plan sur son visage qui passe de la joie à la détresse, de l’espoir au désespoir, est absolument bouleversante. Le cadre et ses mains enserrent son visage, métaphore de la prison dans laquelle est enfermé son avenir. A ce plan succède celui d’un ciel en feu, cruellement beau, comme ce rêve qui brûle et s’éloigne. Un court-métrage poétiquement cruel et bouleversant, douloureux et poétique, d’une beauté visuelle poignante, qui sonne constamment juste mais surtout qui est un plaidoyer pour la plus belle arme de la liberté et de la paix : l’éducation. Pour que jamais plus personne ne puisse dire « à quoi cela va lui servir tout ça ? ». Une belle leçon aussi quand dans certaines sociétés certains n’aspirent qu’à être sous les feux des projecteurs quand d’autres désirent ardemment avoir la liberté de pouvoir apprendre des métiers essentiels, dans l’ombre. Un vrai regard de cinéaste que celui d’Ali Benkirane que j’espère voir à l’avenir posé sur de nombreuses autres histoires et sujets !
PRIX ALLOCINE DE L'ANIMATION : Replay de Zakaria Boumediane, Anthony Voisin, Fabien Félicité Zulma et Camille Delmeule
PRIX CINEMA : Ainsi soit-il de Isabelle Agid
PRIX DES ONG : Passage de Noémie Shraer-Monnier
Pour voir les films du projet "8" mais également les 22 courts métrages de la sélection : http://www.youtube.com/letempspresse
Toujours dans le cadre du partenariat entre le Gaumont Parnasse et inthemoodforcinema.com, et également toujours dans le cadre des rendez-vous 100% cinéma, j'étais hier soir invitée à la master class de Nathalie Baye présentée par François Bégaudeau (brillamment, sans fiches et avec une vraie connaissance du cinéma, il faudrait d'ailleurs suggérer à France 5 de le prendre pour remplacer Serge Moati dans "Cinémas" mais cela risque d'être compliqué puisqu'il me semble que ce dernier est producteur de l'émission en question) . Une master class de presque 2H30 émaillée de longs extraits judicieusement choisis. Compte rendu ...comme si vous y étiez. J'en profite pour vous recommander ces master class. Les prochaines seront consacrées à Christophe Honoré puis Karin Viard. Je vous en reparle prochainement.
La master class commence par un extrait de "Cliente" de Josiane Balasko, l'occasion pour Nathalie Baye de débuter cette master class en évoquant ses personnages de femmes libres. Elle a d'ailleurs répèté plusieurs fois pendant la soirée que son vrai luxe était sa liberté.
L'évocation de ces personnages de femmes libres a été aussi l'occasion pour Nathalie Baye de parler de "Absolument fabuleux", tournage pendant lequel elle dit s'être sentie "très malheureuse" car elle ne se sentait "pas à sa place."
Elle a également évoqué sa deception quant au petit succès du film de Salvadori "De vrais mensonges" (que je partage d'ailleurs, une vraie bonne comédie que je vous recommande).
Dans cette deuxième vidéo, elle donne sa vision de son métier, de ce qui est pour elle un "voyage":
A plusieurs reprises Nathalie Baye a également évoqué l'importance de sa formation de danseuse classique, la discipline et la notion de travail en amont que cela lui a apporté, et que, à côté de ses professeurs de danse des réalisateurs comme Pialat que d'autres redoutaient étaient "des agneaux".
Dans cette troisième vidéo , vous l'entendrez parler de Steven Spielberg et Leonardo DiCaprio (avec qui elle a tourné dans "Attrape-moi si tu peux") mais aussi de Truffaut.
A ensuite été diffusé un deuxième extrait( de "La chambre verte" de François Truffaut) puis un extrait de "Une étrange affaire" de Pierre Granier-Deferre, l'occasion pour elle de parler de son travail avec Piccoli et de constater que "avec les grands acteurs, c'est très simple. C'est avec les moyens que c'est plus compliqué."
Dans cette 4ème vidéo, vous l'entendrez parler de son travail avec Jean-Luc Godard.
En 4ème extrait a été projetée une scène de "Notre histoire", sa rencontre avec Delon dans le film de Blier, l'occasion aussi pour elle de parler de ce sourire auquel on l'associe souvent (en contradiction avec ce rôle dans lequel elle ne sourit jamais) pour elle une protection, un masque de timidité.
Dans ce 5ème extrait vous la verrez ainsi parler de Blier et Delon.
Le 5ème extrait projeté était celui de son fou rire dans "Un week end sur deux" , le premier film de Nicole Garcia, l'occasion pour elle de raconter que cette scène n'était pas écrite, que son fou rire était réelle et que Nicole Garcia a eu la judicieuse idée de la conserver.
Le 6ème extrait projeté : "Vénus beauté" de Tonie Marshall
Le 7ème extrait projeté: "Le petit Lieutenant" de xavier Beauvois
Enfin, concernant le type de rôle qu'elle aimerait interprétér, elle a cité "All about Eve" de Mankiewicz, et son personnage "fort sympathique et abominablement manipulateur", un personnage à double facette tout en spécifiant que ce qui compte avant tout pour elle c'est néanmoins le scénario.
Filmographie de Nathalie Baye:
1972 : Brève rencontre à Paris de Robert Wise
1972 : Faustine et le Bel Été de Nina Companeez
1973 : La nuit américaine de François Truffaut
1974 : La Gueule ouverte de Maurice Pialat
1974 : La Gifle de Claude Pinoteau
1975 : Le Voyage de noces de Nadine Trintignant
1975 : Un jour, la fête de Pierre Sisser
1976 : Mado de Claude Sautet
1976 : La Dernière Femme de Marco Ferreri
1976 : Le Plein de super d'Alain Cavalier
1977 : L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut
1977 : Monsieur papa de Philippe Monnier
1977 : La Communion solennelle de René Féret
1978 : Mon premier amour de Elie Chouraqui
1978 : La Chambre verte de François Truffaut
1979 : La Mémoire courte de Eduardo de Gregorio
1979 : Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard
1980 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier
1980 : La Provinciale de Claude Goretta
1980 : Je vais craquer de François Leterrier
1981 : L'Ombre rouge de Jean-Louis Comolli
1981 : Une étrange affaire de Pierre Granier-Deferre
1981 : Beau-père de Bertrand Blier
1981 : Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne
1982 : La Balance de Bob Swaim
1982 : J'ai épousé une ombre de Robin Davis
1984 : Notre histoire de Bertrand Blier
1984 : Rive droite, rive gauche de Philippe Labro
1984 : Détective de Jean-Luc Godard
1985 : Le Neveu de Beethoven de Paul Morrissey
1985 : Lune de miel de Patrick Jamain
1987 : En toute innocence de Alain Jessua
1987 : De guerre lasse de Robert Enrico
1989 : Le Roi blessé de Damiano Damiani
1989 : L'Affaire Wallraff de Bobby Roth
1989 : Gioco al massacro de Damiano Damiani
1990 : Le Pinceau à lèvres de Bruno Chiche
1990 : La Baule-les-Pins de Diane Kurys
1990 : Un week-end sur deux de Nicole Garcia
1991 : La Voix de Pierre Granier-Deferre
1992 : Mensonge de François Margolin
1992 : Le Visionarium de Jeff Blyth
1992 : Les Contes sauvages de Gérald Calderon
1994 : La Machine de François Dupeyron
1995 : La Mère de Caroline Bottaro
1996 : Enfants de salaud de Tonie Marshall
1997 : Paparazzi de Alain Berbérian
1998 : Food of Love de Stephen Poliakoff
1998 : Si je t'aime, prends garde à toi de Jeanne Labrune
1999 : Vénus beauté (institut) de Tonie Marshall:Angèle
1999 : Une liaison pornographique de Frédéric Fonteyne
2000 : Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune
2000 : Selon Matthieu de Xavier Beauvois
2000 : Barnie et ses petites contrariétés de Bruno Chiche
2000 : Absolument fabuleux de Gabriel Aghion
2002 : Arrête-moi si tu peux (Catch Me if You Can) de Steven Spielberg:la mère de Léonardo Di Carprio
2002 : La Fleur du mal de Claude Chabrol
2002 : France Boutique de Tonie Marshall
2002 : Les Sentiments de Noémie Lvovsky
2003 : Une vie à t'attendre de Thierry Klifa
2004 : 36, avenue des acacias de Martial Fougeron
2005 : L'Un reste, l'autre part de Claude Berri
2005 : Le Petit Lieutenant de Xavier Beauvois
2006 : The Ant Bully de John A. Davis : voix
2006 : Acteur de Jocelyn Quivrin
2006 : La Californie de Jacques Fieschi
2006 : Ne le dis à personne de Guillaume Canet
2007 : Michou d'Auber de Thomas Gilou
2007 : Mon fils a moi de Martial Fougeron
2007 : Le Prix à payer d'Alexandra Leclère:
2008 : Passe-passe de Tonie Marshall
2008 : Les Bureaux de Dieu de Claire Simon
2008 : Cliente de Josiane Balasko : Judith
2009 : Visages de Tsai Ming-liang
2010 : Ensemble, c'est trop de Léa Fazer:Marie-France
Après les César, ce sont les nominations aux Oscars qui viennent d'être dévoilées. D'abord, la bonne nouvelle c'est la présence de "Hors-la-loi" tant décrié (et sans fondement) à Cannes et donc cette présence comme meilleur film étranger est d'ores et déjà une revanche, Rachid Bouchareb se retrouve ainsi pour la 3ème fois nommé aux Oscars. Il devra néanmoins affronter notamment le poignant "Biutiful" et le tout aussi fort et émouvant "Incendies" (dont je vous reparlerai).
Avec 12 nominations "Le discours d'un roi" part en tête (je ne l'ai pas encore vu mais vous trouverez ici ma critique dès que ce sera le cas). Vient ensuite "True grit" des frères Coen avec 10 nominations. Puis ex-aequo, avec 8 nominations, "The social network" et Inception". 4 nominations pour le sublime "Black swan" et 7 pour le désolant "127 heures".
Le cinéma français sera représenté par "L'Illusionniste" de Sylvain Chomet et Alexandre Desplat pour "Le discours d'un roi" , "Hors-la-loi" étant considéré comme film algérien.
Quelques surprises moins réjouissantes: l'absence de Christopher Nolan dans la catégorie réalisateur, et l'absence une nouvelle fois de Leonardo Di Caprio remarquable en 2010 dans "Inception" et dans le meilleur film de 2010 "Shutter island" (qui patit de sa date de sortie). Les Oscars semblent ne pas beaucoup aimé celui qui de films en films, de par la qualité de ses choix et de ses interprétations confirme être le meilleur acteur de sa génération.
Je vous livrerai mes pronostics et propres choix à la veille des Oscars qui auront lieu le 27 février et dont vous pourrez bien entendu retrouver le palmarès commenté ici.
Meilleur Film :
BLACK SWAN LE DISCOURS D’UN ROI INCEPTION THE FIGHTER THE SOCIAL NETWORK TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT 127 HEURES TOY STORY 3 TRUE GRIT WINTER'S BONE
Meilleure Actrice :
Nicole Kidman dans RABBIT HOLE Jennifer Lawrence dans WINTER'S BONE Natalie Portman dans BLACK SWAN Michelle Williams dans BLUE VALENTINE Annette Bening dans TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT
Meilleur Acteur :
Jesse Eisenberg dans THE SOCIAL NETWORK Colin Firth dans LE DISCOURS D’UN ROI James Franco dans 127 HEURES Jeff Bridges dans TRUE GRIT Javier Bardem dans BIUTIFUL
Meilleure Actrice dans un Second Rôle :
Amy Adams dans THE FIGHTER Helena Bonham-Carter dans LE DISCOURS D’UN ROI Hailee Steinfeld dans TRUE GRIT Melissa Leo dans THE FIGHTER Jacki Weaver dans ANIMAL KINGDOM
Meilleur Acteur dans un Second Rôle :
Christian Bale dans THE FIGHTER Jeremy Renner dans THE TOWN Geoffrey Rush dans LE DISCOURS D’UN ROI Mark Ruffalo dans TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT John Hawkes dans WINTER'S BONE
Meilleur Film Etranger (en langue non anglaise) :
BIUTIFUL d’Alejandro Gonzales Innaritu (Mexique) REVENGE de Susanne Bier (Danemark) INCENDIES de Denis Villeneuve (Canada) CANINE de Yorgos Lanthimos (Grèce) HORS-LA-LOI de Rachid Bouchareb (Algérie)
Meilleur Réalisateur :
Darren Aronofsky pour BLACK SWAN David Fincher pour THE SOCIAL NETWORK Tom Hooper pour LE DISCOURS D’UN ROI Ethan et Joel Coen pour TRUE GRIT David O. Russell pour THE FIGHTER
Meilleur Film d’Animation :
DRAGONS L’ILLUSIONNISTE TOY STORY 3
Meilleur Scénario original :
Danny Boyle et Simon Beaufoy pour 127 HEURES Lisa Cholodenko et Stuart Blumberg pour TOUT VA BIEN ! THE KIDS ARE ALL RIGHT Christopher Nolan pour INCEPTION David Seidler pour LE DISCOURS D’UN ROI Mike Leigh pour ANOTHER YEAR Scott Silver, Paul Tamasy et Eric Johnson pour THE FIGHTER
Meilleur Scénario adapté :
Danny Boyle, Simon Beaufoy pour 127 HEURES Aaron Sorkin pour THE SOCIAL NETWORK Michael Arndt, John Lasseter, Andrew Stanton, Lee Unkrich pour TOY STORY 3 Joel Coen, Ethan Coen pour TRUE GRIT Debra Granik, Anne Rosellini pour WINTER'S BONE
Meilleur montage :
127 HEURES BLACK SWAN THE FIGHTER LE DISCOURS D'UN ROI THE SOCIAL NETWORK
Meilleure direction artistique :
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - 1ERE PARTIE INCEPTION LE DISCOURS D'UN ROI TRUE GRIT
Meilleurs costumes :
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES AMORE THE TEMPEST LE DISCOURS D'UN ROI TRUE GRIT
Meilleur maquillage :
BARNEY'S VERSION LES CHEMINS DE LA LIBERTE WOLFMAN
Meilleure Musique Originale :
Alexandre Desplat pour LE DISCOURS D’UN ROI A.R. Rahman pour 127 HEURES Trent Reznor et Atticus Ross pour THE SOCIAL NETWORK Hans Zimmer pour INCEPTION John Powell pour DRAGONS
Meilleure Chanson Originale :
“Coming Home” dans COUNTRY STRONG “I See The Light” dans RAIPONCE "If I rise" dans 127 HEURES "We belong together" dans TOY STORY 3
Meilleur montage son :
INCEPTION TOY STORY 3 TRON-L'HERITAGE TRUE GRIT UNSTOPPABLE
Meilleurs effets spéciaux :
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - 1ERE PARTIE AU-DELA INCEPTION IRON MAN 2
Meilleur documentaire :
FAITES LE MUR GASLAND INSIDE JOB RESTREPO WASTE LAND
Meilleur court documentaire :
KILLING IN THE NAME POSTER GIRL STRANGERS NO MORE SUN COMES UP THE WARRIORS OF QIUGANG
Meilleur court d'animation :
JOUR NUIT THE GRUFFALO LET'S POLLUTE THE LOST THING MADAGASCAR, CARNET DE VOYAGE
Meilleur court métrage :
THE CONFESSION THE CRUSH GOD OF LOVE NA WEWE WISH 143
La Berlinale 2011 aura lieu du 10 au 20 février. Le jury sera présidé par Isabella Rossellini. A ses côtés: la productrice australienne Jan Chapman, l'actrice allemande Nina Hoss, la costumière Sandy Powell, le cinéaste iranien Jafar Panahi ( interdit de quitter le territoire iranien, en signe de solidarité, son film "Offside" sera d'ailleurs présenté le 11 février, jour anniversaire de la révolution iranienne ),la star de Bollywood Aamir Khan et le réalisateur canadien Guy Maddin.
C'est le nouveau film des frères Coen "True Grit" qui fera l'ouverture.
Sélection officielle:
Almanya, de Yasemin Samdereli avec Vedat Erincin, Fahri Yardin, Aylin Tezel,Lilay Huser, Demet Gül sera projeté en première mondiale ( hors competition)
Bizim Büyük Çaresizliğimiz (Our Grand Despair),de Seyfi Teoman sera présenté - première mondiale.
Cave of forgotten dreams (documentaire en 3D de Werner Herzog)
Les Contes de la nuit, film d’animation français en 3D de Michel Ocelot sera présenté - première mondiale.
Coriolanus, premier film de Ralph Fiennes (hors compétition).
The Future, de Miranda July - première -
Nader And Simin, A Separation de Asghar Farhadi -première-
Les Femmes du 6ème étage de Philippe Le Guay - première - (hors compétition)
The Forgiveness Of Blood de Joshua Marston (Maria Full of Grace) -première -
Lipstikka de Jonathan Sagall -première-
La Maladie du sommeil de Ulrich Köhler -première-
Margin Call de JC Chandor -première-
Mein bester Feind (My Best Enemy) de Wolfgang Murnberger- première- (hors compétition)
El Premio (The Prize) de Paula Markovitch -première-
Saranghanda, Saranghaji Anneunda (Come Rain Come Shine)de Lee Yoon-ki -première-
Pina de Wim Wenders sera présenté-première- (hors compétition)
The Turin Horse de Béla Tarr -première-
Un Mundo Misterioso (A Mysterious World) de Rodrigo Moreno -première-
Unknown de Jaume Collet-Serra -première- (hors competition)
V Subbotu (Innocent Saturday) de Alexander Mindadze -première-
Wer wenn nicht wir (If not us, who?) de Andres Veiel - première-
Comme je ne pourrai finalement pas être à la projection privée du "Discours d'un roi" demain soir pour cause de remise de prix du jury du millénaire à la mairie de Paris, le premier qui se manifestera à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de l'email "Discours d'un roi" remportera cette place. La projection aura lieu demain, à 19H30, au Forum des images.