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  • "Night Fishing"le tout premier film de Park Chanwook en avant-première exceptionnelle à Deauville

    Alors que les noms des jurés du Festival du Film Asiatique de Deauville n'ont pas encore été communiqués, le festival vient d'annoncer une nouvelle avant-première exceptionnelle: la première collaboration entre le cinéaste sud-coréen PARK Chan-wook et son frère PARK Chan-kyong qui marque les débuts d’un cinéma d’un nouveau genre puisque ce film a été réalisé avec un iphone.

    NIGHT FISHING Corée du Sud / Avant-première française

    De PARKing CHANce (Park Chanwook et Park Chankyong)

    Avec Oh Kwangrok, Lee Junghyun, Uhuhboo Project

    Au fin fond de la forêt, à travers un épais brouillard, un homme marche, un panier de pêcheur à la main. Il arrive au bord d’une rivière. L’homme prépare tranquillement son matériel de pêche et lance ses hameçons. Quelques heures plus tard, la nuit tombe peu à peu sur les berges tranquilles. L’homme n’a pas attrapé grand-chose mais reste assis à attendre. C’est alors qu’une de ses cannes à pêche plie sous le poids d’une prise qui semble très lourde…

    PARK CHAN-WOOK

    FILMOGRAPHIE SELECTIVE

    2000 GONGDONG GYEONGBI GUYEOK JSA (Joint Security Area)

    2002 BOK SU NEUN NA YI GEOT (Sympathy for Mr. Vengeance)

    2003 OLD BOY

    2009 BAK-JWI (Thirst, Ceci est mon sang…- Thirst)

    2011 PARANMANJANG (Night Fishing) – court métrage

    PARK CHAN-KYONG

    FILMOGRAPHIE SELECTIVE

    2010 DASI TAEERNAGO SIPFIRYO, ANYANGAE (Anyang, Paradise City)

    2011 PARANMANJANG (Night Fishing) – court métrage

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  • Diffusez en exclusivit​é le nouveau teaser de "Moi Michel G, milliardai​re, maître du monde"

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  • Teaser de "La Conquête" de Xavier Durringer avec Denis Podalydès

    Je vous propose de découvrir le teaser d'un des films les plus attendus de cette année 2011: "La conquête" de Xavier Durringer avec le rôle de Denis Podalydès dans le rôle de Nicolas Sarkozy. Sortie en salles, le 4 mai 2011.

     

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  • Le Festival de Cannes 2011 en direct

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    Venant d'avoir la confirmation de mon accréditation cannoise, je peux donc vous annoncer que vous retrouverez ici comme chaque année le Festival de Cannes en direct, du 11 au 23 mai, avec plus que jamais, des évènements inédits.

     En attendant le festival, vous pourrez donc retrouver toutes les informations sur cette 64ème édition sur mon blog qui y est entièrement consacré In the mood for Cannes et bien sûr sur inthemoodforcinema.com, mais aussi sur mon compte twitter consacré au Festival de Cannes et sur la nouvelle page Facebook d'In the mood for Cannes que je vous invite à rejoindre dès maintenant. Une édition qui s'annonce prestigieuse après une 63ème édition plus décevante que les précèdentes en raison de nombreux facteurs.

     Je vous rappelle que le jury de cette 64ème édition sera présidé par Robert De Niro, que Michel Gondry présidera le jury de la Cinéfondation et des courts-métrages, que Woody Allen fera l'ouverture avec "Minuit à Paris".

     Même si cela n'a pas été confirmé, il est fort probable que Pedro Almodovar présentera son nouveau film "La piel que habito" et que Madonna y présentera le film qu'elle a réalisé W.E., que l'équipe de "La Conquête" montera les marches.

     Bien entendu vous pourrez retrouver toutes les informations sur cette édition 2011 au fur et à mesure de leurs annonces, de même que tous les concours liés au festival et sur mon autre blog In the mood for luxe, je vous donnerai bientôt toutes les bonnes adresses cannoises.

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  • Critique de « True grit » d’Ethan et Joel Coen avec Jeff Bridges, Matt Damon, Hailee Steinfeld

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    Alors que « True Grit » est, injustement, reparti sans aucune récompense des Oscars, dimanche dernier, malgré ses 10 nominations, retour sur un des meilleurs films américains de cette année 2010 (avec « Shutter island », « Black swan », « Inception », « Le discours d’un roi », ce dernier ayant raflé les principales récompenses).

    1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Mattie Ross (Hailee Steinfeld), 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney (Josh Brolin). L'assassin s'est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver, se venger et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn (Jeff Bridges), un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf (Matt Damon), un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenaces et obstinés, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n'obéit qu'à son code d'honneur.

    Dès les premiers plans, d’une maîtrise, d’une ingéniosité et d’une beauté à couper le souffle, les Coen font une nouvelle fois preuve de leur malicieux talent de narrateurs et cinéastes. J’ai bien cru qu’il était arrivé, enfin et tardivement, ce film que j’avais attendu toute l’année 2010, enfin un film qui me scotche à mon siège, m’éblouit, me fascine, me donne envie de partager mon enthousiasme débordant, à peine sortie de la salle.

    Le début laisse même présager un très très grand film : richesses des plans et de la narration, beauté de la photographie, et incroyables personnages à commencer par  la jeune Hailee Steinfeld (retenez bien son nom, il ne serait pas étonnant de la retrouver aux Oscars avec la statuette entre les mains) dont chaque apparition est réellement bluffante. J’ignore combien de jeunes filles les Coen ont vues avant de la trouver mais elle est incroyable et stupéfiante de naturel. Son jeu est (à l’image de son personnage) d’une maturité et d’une intelligence époustouflantes transformant chacune de ses apparitions en instants réellement jubilatoires. A l’image de son nom dans le film, elle est tranchante comme une lame de rasoir, pleine d’assurance et de malice.

    J’avoue que j’étais emballée à l’idée de voir un western genre qui m’a fait aimer le cinéma mais que je le redoutais aussi tant ce genre est codifié et peut apparaître aujourd’hui comme suranné mais évidemment c’était compter sans le talent des Coen. « True Grit » est ainsi un remake de “100 dollars pour un sheriff” de Henry Hathaway, un film  de 1969 pour lequel John Wayne a obtenu l’Oscar du meilleur acteur, le seul de sa carrière d’ailleurs.  Les Coen réfutent pourtant l’appellation de remake préférant dire qu’ils se sont basés sur le roman de Charles Portis à l’origine du film.

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     « True Grit » est un magnifique hommage aux westerns (reprenant même la musique du chef d’œuvre « La nuit du chasseur » de Charles Laughton) dont il respecte et détourne les codes non sans uns certaine ironie (comme lorsque Mattie Ross sort après une magistrale traversée de la rivière à cheval, totalement sèche comme pour nous dire que cela n’est que mythe), à ses personnages aux gueules patibulaires mais au cœur d’or, à ses grandes étendues éblouissantes, à ses chevauchées fantastiques dans des plaines majestueuses au soleil levant ou couchant « dans la vallée de l’ombre et de la mort », à la mythologie américaine donc, à ses légendes.

    Et puis un film des Coen ne serait pas un film des Coen sans le second degré, l’humour noir, l’ironie caustique, un ton sarcastique qui n’appartient qu’à eux et qui convient merveilleusement au western (autour duquel ils tournent d’ailleurs depuis un moment,  « No country for old men » en étant déjà une forme) et à ce trio improbable.

    Seul bémol : un rythme qui se ralentit un peu en milieu de film et une confrontation finale (le principe même des westerns qui, souvent, revendiquent leur manichéisme) un peu décevante mais aussitôt un trait d’humour ou une chevauchée nocturne sublimement filmée à donner des frissons vous le font oublier.  Et puis leurs personnages truculents et finalement touchants dépassent le cadre de l’intrigue et ses faiblesses qui finalement importent peu.

    Matt Damon confirme qu’il peut tout interpréter, et il fallait pas mal d’humour pour interpréter ce LaBoeuf, Texas ranger, aussi léger et subtile que son prénom. Quant à Jeff Bridges, il n’aurait pas moins mérité un Oscar que John Wayne pour le rôle de ce Marshall alcoolique, téméraire et bourru.

    Avec « True Grit », les Coen rendent hommage au western en le renouvelant et transformant en  un conte désenchanté aux paysages enchanteurs, une sorte d’Alice au pays des merveilles dans un Ouest Américain aussi hostile que magnifiquement filmée, les mésaventures d’un trio improbable entre courage et désillusions. Un ton qui n’appartient qu’aux Coen et des personnages forts remarquablement interprétés font de ce western un des meilleurs films de l’année 2010…. Le nouveau partenaire des frères Coen, un certain producteur nommé Steven Spielberg, ne s’y est pas trompé.

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    Revoir aussi  « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ». chef d’oeuvre récent du genre prouvant là aussi qu’il peut être d’une grande modernité.

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      Et puisqu’il est question de western retrouvez aussi ma critique de « Johnny Guitar »de Nicholas Ray.

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  • Cérémonie des Etoiles d'or du cinéma (prix de la presse du cinéma français): les nommés

     etoilesdor.jpgAprès les Lumières et les César, c'est au tour des Etoiles d'or (prix de la presse du cinéma français, vote de 450 journalistes) de bientôt décerner leur palmarès, le 21 mars, au Gaumont Marignan. La cérémonie sera présidée par Sylvie Testud. Cette 12ème édition rendra également hommage à Daniel Toscan du Plantier. J'en profite pour vous recommender l'excellent documentaire d'Isabelle Partiot-Piéri à son sujet intitulé "Toscan".

     Liste des nommés pour les 12 catégories :

     Film

    « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois

    « Mammuth » de Benoît Delépine et Gustave Kervern

    « The ghost writer » de Roman Polanski

    « Tournée » de Mathieu Amalric

     Réalisateur

    Mathieu Amalric pour « Tournée »

    Xavier Beauvois pour « Des hommes et des dieux »

    Kim Chapiron pour « Dog pound »

    Roman Polanski pour « The ghost writer »

     Scénario

    Abdellatif Kechiche pour « Vénus noire »

    Baya Kasmi, Leclerc Michel pour « Le nom des gens »

    Bertrand Blier pour « Le bruit des glaçons »

    Géraldine Nakache, Hervé Mimran pour « Tout ce qui brille »

     Premier film

    « Belle épine » de Rebecca Zlotowski

    « L’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil

    « Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté

    « Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

    Documentaire

    « Benda Bilili » de Renaud Barret, Florent de La Tullaye

    « La vie sauvage des animaux domestiques » de Dominique Garing, Frédéric Goupil

    « Océans » de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud

    « Toscan » de Isabelle Partiot-Pieri

     Premier rôle féminin

    Catherine Deneuve dans “Potiche”

    Charlotte Gainsbourg dans “L’arbre”

    Isabelle Carré dans “Les émotifs anonymes”

    Sara Forestier dans “Le nom des gens”

     Premier rôle masculin

    Gérard Depardieu dans « Mammuth »

    Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque) »

    Lambert Wilson dans « Des hommes et des dieux »

    Romain Duris dans « L’arnacoeur »

     Révélation masculine

    Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque)»

    Grégoire Leprince-Ringuet dans « La princesse de Montpensier »

    Raphaël Personnaz dans « La princesse de Montpensier »

    Pio Marmaï dans « D’amour et d’eau fraîche »

     Révélation féminine

    Anaïs Demoustier dans « D’amour et d’eau fraîche »

    Audrey Lamy dans « Tout ce qui brille »

    Leila Bekhti dans « Tout ce qui brille »

    Yahima Torres dans « Vénus noire »

     Compositeur de musique originale de films

    Alexandre Desplat pour « The ghost writer »

    Bruno Coulais pour « Océans »

    Philippe Sarde pour « La princesse de Montpensier »

    Sonic Youth pour « Simon Werner a disparu… »

     Producteur de films

    Agat Films & Cie

    Fidélité Films, Wild Bunch, Buf Compagnie

    Les films du poisson

    Why not productions

     Distributeur de films

    ED. Distribution

    Haut et Court Dist.

    Mars Distribution

    Wild Bunch Distribution

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