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  • Demain, ne manquez pas "Quelques jours avec moi " de Claude Sautet avec Daniel Auteuil, Sandrine Bonnaire, à 20H35, sur France 2

    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de Claude Sautet (notamment ici à l'occasion de la projection de "César et Rosalie" aux Cinoches) alors si demain soir vous n'allez pas aux Cinoches voir "Plein soleil" de René Clément comme je vous le recommandais ici, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas regarder "Quelques jours avec moi", à 20H35, sur France 2. Sans doute le film de Claude Sautet le moins connu. Le plus surprenant aussi. Le plus irrévérencieux. Un film particulièrement jubilatoire. Cet extrait vous en donnera un aperçu. Vous pourrez bien entendu retrouver la critique du film sur inthemoodforcinema.

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  • "Plein soleil" de René Clément avec Alain Delon et Maurice Ronet demain au ciné club du restaurant "Les Cinoches"

    Je continue à choisir la programmation du ciné club du restaurant "Les Cinoches" avec, demain soir, à 21H, le chef d'oeuvre de René Clément  de 1960: "Plein Soleil". Pour les informations pratiques rendez-vous sur http://www.lescinoches.com . Critique du film ci-dessous.

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    Après les critiques de « La Piscine », « Borsalino », « Le Guépard », « Monsieur Klein »,  « Le Cercle rouge », "Le Professeur", je poursuis donc aujourd'hui le cycle consacré à Alain Delon sur inthemoodforcinema.com avec « Plein soleil » de René Clément, l'un des films que j'ai choisis dans le cadre de la programmation du ciné club du restaurant Les Cinoches.

    Dans ce film de 1960, Alain Delon est Tom Ripley, qui, moyennant  5000 dollars, dit être chargé par un milliardaire américain, M.Greenleaf, de ramener son fils Philippe (Maurice Ronet) à San Francisco, trouvant que ce dernier passe de trop longues vacances en Italie auprès de sa maîtresse Marge (Marie Laforêt). Tom est constamment avec eux, Philippe le traite comme son homme à tout faire, tout en le faisant participer à toutes ses aventures sans cesser de le mépriser. Mais Tom n'est pas vraiment l'ami d'enfance de Philippe qu'il dit être et surtout il met au point un plan aussi malin que machiavélique pour usurper l'identité de Philippe.

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    « Plein soleil » est une adaptation d'un roman de Patricia Highsmith (écrite par Paul Gégauff et René Clément) et si cette dernière a été très souvent adaptée (et notamment   le roman le « Talentueux  Monsieur Ripley » titre originel du roman de Patricia Highsmith qui a fait l'objet de très nombreuses adaptations et ainsi en 1999 par Anthony Minghella avec Matt Damon dans le rôle de Tom Ripley), le film de René Clément était selon elle le meilleur film tiré d'un de ses livres.

    Il faut dire que le film de René Clément, remarquable à bien des égards, est bien plus qu'un thriller. Par l'évocation de la jeunesse désinvolte, oisive, désœuvrée, égoïste, en Italie, il fait même penser à la « Dolce vita » de Fellini.

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     Cette réussite doit beaucoup à la complexité du personnage de Tom Ripley et à celui qui l'incarne. Sa beauté ravageuse, son identité trouble et troublante, son jeu polysémique en font un être insondable et fascinant dont les actes et les intentions peuvent prêter à plusieurs interprétations. Alain Delon excelle dans ce rôle ambigu, narcissique, où un tic nerveux, un regard soudain moins assuré révèlent l'état d'esprit changeant du personnage. Un jeu double, dual comme l'est Tom Ripley et quand il imite Philippe (Ronet) face au miroir avec une ressemblance à s'y méprendre, embrassant son propre reflet, la scène est d'une ambivalente beauté. Si « Plein soleil » est le cinquième film d'Alain Delon, c'est aussi son premier grand rôle suite auquel Visconti le choisit pour « Rocco et ses frères ». Sa carrière aurait-elle était la même s'il avait joué le rôle de Greenleaf qui lui avait été initialement dévolu et s'il n'avait insisté pour interpréter celui de Tom Ripley ? En tout cas, avec « Plein soleil » un mythe était né et Delon depuis considère toujours Clément comme son « maître absolu ». Ils se retrouveront d'ailleurs peu après pour les tournages de « Quelle joie de vivre » (1960), « Les Félins » (1964) et enfin « Paris brûle-t-il ? » en 1966.

     Face à lui, Ronet est cynique et futile à souhait. Le rapport entre les deux personnages incarnés par  Delon et Ronet est d'ailleurs similaire à celui qu'ils auront dans « La Piscine » de Jacques Deray 9 ans plus tard, le mépris de l'un conduisant pareillement au meurtre de l'autre. Entre les deux, Marge se laisse éblouir par l'un puis par l'autre, victime de ce jeu dangereux mais si savoureux pour le spectateur qui ne peut s'empêcher de prendre fait et cause pour l'immoral Tom Ripley.

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    L'écriture et la réalisation de Clément procurent un caractère intemporel à ce film de 1960 qui apparaît alors presque moins daté et plus actuel que celui de Minghella qui date pourtant de 1999 sans compter la modernité du jeu des trois acteurs principaux qui contribue également à ce sentiment de contemporanéité. « Plein soleil » c'est aussi "la confrontation entre l'éternité et l'éphémère, la beauté éternelle et la mortalité"*, la futilité pour feindre d'oublier la finitude de l'existence et la fugacité de cette existence. Les couleurs vives avec lesquelles sont filmés les extérieurs renforcent cette impression de paradoxe, les éléments étant d'une beauté criminelle et trompeuse à l'image de Tom Ripley. La lumière du soleil, de ce plein soleil, est à la fois élément de désir, de convoitise et  le reflet de ce trouble et de ce mystère. Une lumière si bien mise en valeur par le célèbre chef opérateur Henri Decaë. L'éblouissement est celui exercé par le personnage de Tom Ripley  qui est lui-même fasciné par celui dont il usurpe l'identité et endosse la personnalité. Comme le soleil qui à la fois éblouit et brûle, ils sont  l'un et l'autre aussi fascinants que dangereux.

    Acte de naissance d'un mythe, thriller palpitant, personnage délicieusement ambigu, lumière d'été trompeusement belle aux faux accents d'éternité, « Plein soleil » est un chef d'œuvre du genre dans lequel la forme coïncide comme rarement avec le fond, les éléments étant la métaphore parfaite du personnage principal. « Plein soleil », un film trompeusement radieux par lequel je vous conseille vivement de vous laisser éblouir !

    *Phrase extraite de l'ouvrage de de D. Bantcheva, René Clément, de même que les citations d'Alain Delon extraites de l'interview publiée dans le livre en question.

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  • Bande-annonce et extrait de "L'autre monde " de Gilles Marchand avec Louise Bourgoin, Melvil Poupaud, Grégoire Leprince-Ringuet

    autremonde7.jpgEn attendant de vous faire part de ma critique du film que je verrai demain (un film également sélectionné en séance spéciale à Cannes) et en attendant sa sortie officielle le 14 juillet, je vous propose donc un extrait et la bande annonce et vous rappelle également que vous pouvez participer à sa coproduction sur touscoprod.com .

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  • Luc Besson, Christine Albanel, Xavier Couture lancent weareproducteurs.com, projet participatif, ludique et pédagogique

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    Ce matin avait lieu le lancement de weareproducteurs.com, un site communautaire lancé par Orange en partenariat avec Europacorp.  Je vous ai souvent parlé de touscoprod (et vous en reparlerai, dès demain d'ailleurs, puisque je verrai « L'Autre monde » coproduit par touscoprod) qui permet aux internautes de devenir producteurs de films et de s'investir dans leur promotion. Les deux initiatives sont à mon avis complémentaires et différentes à la fois dans la démarche et dans le nombre de films présentés puisque touscoprod produit de nombreux films (longs et courts) et que weareproducteurs se destine pour l'instant à la production d'un seul film.

    Présentation du projet

    L'objectif de weareproducteurs.com est à la fois ludique et pédagogique puisqu'il permet aux internautes de découvrir le métier de producteur et de voir les différentes étapes de l'élaboration d'un film et d'y participer, le tout dans un délai très bref puisque le film sortira normalement en novembre 2011. Pendant un an, les internautes pourront donc participer à toutes les étapes de la fabrication d'un film Europacorp, de sa conception à sa sortie en salles.  A partir d'aujourd'hui, 5 synopsis sont ainsi dévoilés : comédie romantique, comédie «jeune et fraîche », drame sentimental, thriller, film policier. Début juillet les internautes éliront leur projet préféré. Les internautes effectueront ensuite des choix aux étapes clefs : options de réalisation, casting, bande sonore... Europacorp proposera également aux internautes une contribution financière et de percevoir un intéressement sur une partie des recettes du film. Un collège d'experts (acteurs, scénaristes, décorateurs...) accompagnera également les internautes dans leurs votes.

    Conférence de presse de Christine Albanel, Xavier Couture, Luc Besson

    Selon Luc Besson l'objectif premier de weareproducteurs.com est de « retisser une relation positive avec les internautes. La pédagogie est le meilleur moyen ». L'objectif est donc aussi de mettre fin à la mésentente entre internautes et créateurs à cause du piratage.

     Il a été précisé que les internautes pourraient investir à partir de 10 euros et que la limite sera de 500 parts par personne sachant également que les internautes interviendront dans une limite de 25% du budget du film. Ils n'auront pas de statut juridique mais des parts de recettes. Sachez encore que vous pourrez participer  aux étapes de l'élaboration sans participer financièrement. Vous investir sans investir.

    Parmi les 1500 projets reçus par an par Europacorp, 5 ont ainsi été sélectionnés pour être soumis aux internautes. Une cinquantaine de personnes travaillent ainsi sur le projet.

    Un journaliste a ainsi  demandé si le film sera disponible gratuitement en téléchargement dès sa sortie, il sera en effet amusant de constater l'évolution des avis du public (parfois tranchés sur cette question) lorsqu'il passera du côté de la production et n'y verra sans doute pas les mêmes intérêts.

    Xavier Couture en a profité pour rappeler que « L'Arnacoeur » avait été préacheté par Orange Cinéma Séries alors qu'il ne trouvait pas diffuseur.

    Le grand intérêt de ce projet est avant tout son aspect ludique mais surtout pédagogique comme l'a souligné lui-même Luc Besson. D'une certaine manière cela peut faire office de cours de cinéma et être un autre moyen pour les passionnés d'en savoir davantage sur les coulisses de fabrication d'un film.

     Reste à voir comment il sera possible de respecter le délai de 16 mois qui me paraît très court, et si cet interventionnisme constant laissera encore un peu de place à la liberté créatrice, à des projets pas forcément formatés et si le public ne se transformera pas d'une certaine manière en un producteur à l'image de ce que cette notion signifiait dans le cinéma américain des années 1950 : omnipotent et omniscient.

    Si l'aventure vous tente sachez enfin que les 10000 premiers inscrits figureront au générique du film.

    Pour en savoir plus : http://www.weareproducteurs.com

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  • Reprises des films de la Semaine de la Critique 2010 à la Cinémathèque Française

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    Jeudi 3 juin

    20H: séance d'ouverture

    "Native son" de Scott Graham (Royaume Uni)

    suivi de "Belle épine" de Rebecca Zlotowski (France) en présence de la réalisatrice et de Léa Seydoux

    Vendredi 4 juin

    19H: "Love patate" de Gilles Cuvelier (France)

    suivi de "Sandcastle" de Boo Junfeng (Singapour)

    21h : "Vasco" de Sébastion Laudenbach (France)

    suivi de "Bedevilled" de Cheol-soo Jang (Corée du sud)

    Samedi 5 juin

    17H30: "Berik" de Deniel Joseph Borgman (Danemark) Grand Prix Canal+ du meilleur court-métrage

    suivi d'"Armadillo" de Janus Metz (Danemark) Grand Prix de la semaine de la critique

    19H30: "The boy who wanted to be a lion" d'Alois di Leo (Royaume-Uni)

    suivi de "The myth of the american sleepover" de David Robert Mitchell (Etats-Unis)

    21H30: "Deeper than yesterday" d'Ariel Kleiman (Australie) Prix Découverte Kodak

    suivi de "Sound of noise" d'Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson (Suède) Prix OFAJ de la (toute) jeune critique

    Dimanche 6 juin:

    19H30 : Séance spéciale moyens métrages en présence des réalisateurs

    "L'amour propre" de Nicolas Silhol (France)

    "Fracture" de Nicolas Sarkissian (France)

    Cynthia "Todavia tiene las llaves" de Gonzalo Tobal (Argentine) (Film sous-titré en Anglais uniquement)

    21H30: "A distraçao"  de Ivan de Cavi Borges et Gustavo Melo (Brésil)

    suivi de "Bi, dung so!" de Phan Dang Di (Vietnam, France, Allemagne)

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  • Festival du Film de Cabourg 2010: journées romantiques, journées russes

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    Je vous parle de ce festival chaque année, un festival que je connais bien pour y être retournée à plusieurs reprises depuis ma participation à son jury de courts-métrages en 2002 que je vous recommande pour son cadre, sa convivialité, la qualité de sa sélection (ici romantique s'entend au sens large et non dans le sens mièvre ou fleur bleue). Le festival aura lieu cette année du 9 au 1" juin 2010.

    La sélection 2010 sera révelée sur le site officiel du festival à partir du 2 juin. Vous pourrez également la retrouver ici.

     Le Jury longs-métrages sera co-présidé par Tonie Marshall et Pascal Bonitzer.À leurs côtés : Frédérique Bel (actrice), Pascal Bonitzer (scénariste, réalisateur), Eric Heumann (producteur, réalisateur), Luc Jacquet (réalisateur), Jean-Pierre Martins (acteur), et Marie-José Nat (actrice).

    Le Jury Jeunesse sera parrainé par : Virginie Efira (actrice) et Lionel Baier (acteur, réalisateur

    Le Jury courts-métrages sera composé de Wallès Kotra (Président du FIFO et Directeur des programmes de France Ô), Maria de Medeiros (actrice, réalisatrice), Serge Rezvani (auteur-compositeur), Govinda Van Maele (producteur), la comédienne Michèle Simmonet, représentant l'ADAMI, Isabelle Frilley représentant Titra Film, et de deux cinéphiles recrutés par nos partenaires France Bleu et Studio Magazine.

    Le Coup de coeur du festival sera dédié à Christophe Lambert.

     Une nouvelle section va naître, et donnera chaque année un coup de projecteur sur le cinéma d'un pays en particulier. Pour la toute première fois, la Russie sera l'invitée d'honneur, dans le cadre de l'Année France-Russie 2010.

     Une soirée russe se prépare le vendredi 11 juin... Tous les détails en bas de cet article.

     Une section documentaire verra le jour en 2010, en partenariat avec le Festival International du Film d'Océanie (FIFO), qui tendra à prouver qu'être romantique, c'est aussi porter un regard solidaire et durable sur les nouvelles questions de sociologie et d’écologie posées à notre planète.

    Programme de la soirée russe du 11 juin:

    En 2010, une nouvelle section va naître, et donnera chaque année un coup de projecteur sur le cinéma romantique d'un pays invité. Pour la toute première fois, la Fédération de Russie sera à l'honneur, dans le cadre de l'Année France-Russie. Afin d'honorer la venue d'invités russes, une soirée se tiendra le vendredi 11 juin, en présence d’une délégation d'officiels, des représentants de l’association du festival (Sandrine Bonnaire, Emmanuelle Béart, Guillaume Laurant - sous réserve de modification d’emploi du temps), des jurys du festival, de cinéphiles venus de toute la France, et d'autres surprises... Les convives assisteront à la projection d’un grand film russe sous-titré (programmation en cours), puis se rendront au Grand Hôtel de Cabourg pour un dîner-dégustation, autour de la gastronomie des Tsars. Cette soirée sera ponctuée de chansons à l'âme romantique et slave. Vous pourrez découvrir la voix envoûtante de Veronika Bulycheva, chanteuse russe venue de l’Oural. Son univers musical s’inspire des chants traditionnels russes, de la musique classique et du jazz. Les chansons de Veronika Bulycheva sont des miroirs sonores dans lesquels se superposent les reflets d’une âme russe et d’une âme française, l’une riant de l’autre sans pouvoir s’en défaire… Un subtil alliage qui dévoile une personnalité rare !
     Le groupe Ruski Kabak viendra vous enchanter au son des guitares, des violons et de la balalaïka. Une expérience musicale personnelle et pleine d’énergie qui vous fera découvrir leur univers : la passion de la musique russe et tzigane traditionnelle, à travers un parcours est-ouest.
    Vous souhaitez vivre une soirée inoubliable et romantique en leur compagnie ?  Réservez dès aujourd'hui: Participation aux frais pour la séance, le dîner-dégustation et les concerts : 90€, dans la limite des places disponibles, sur réservation uniquement auprès de Irina Berezina, par courriel (irina.berezina@festival-cabourg.com), par courrier (Association du Festival du Film de Cabourg / 161 rue Saint Honoré / 75001 PARIS), ou par téléphone (01 58 62 56 08). Le règlement devra impérativement nous parvenir avant le 30 mai 2010

    Informations pratiques pour assister aux séances:

    Face au succès de la journée supplémentaire remporté l'année dernière, le Festival du Film de Cabourg proposera à nouveau, pour sa 24e édition, 5 jours de projections, du mercredi 9 au dimanche 13 juin 2010.

     Les projections du festival sont accessibles à l'achat d'un laissez-passer (donnant droit à 5 places de cinéma), remis dans un kit-festivalier comprenant le catalogue et la grille-horaire. Muni de ce laissez-passer, chaque spectateur doit ensuite retirer les places pour les films de son choix en billetterie. Aucun ticket n'est donc vendu à l'unité.

     Avant l'ouverture du festival, la vente des laissez-passer et des produits dérivés (affiches et cartes postales) sera assurée à l’Office du Tourisme de Cabourg les week-ends du 22-24 mai et du 29-30 mai, ainsi que du 5 au 8 juin.

     A partir du mercredi 9 juin, l'espace billetterie ouvrira ses portes, jusqu'au dimanche 13 juin, au pavillon Charles Bertrand sur les Jardins du Casino (ouverture à 8h30 du matin, fermeture à la dernière séance du soir). Les ventes de laissez-passer y seront dès lors assurées, ainsi que le retrait des places. Attention, ces retraits ne pourront s'effectuer que pour les séances du jour même et du lendemain : le mercredi 9 juin seules les places des séances du mercredi et du jeudi seront disponibles, le jeudi 10 juin, seront uniquement distribuées les places du jeudi et du vendredi, et ainsi de suite...

     Le prix du laissez-passer n'augmentera pas en 2010, et restera d'un montant de 25 euros pour 5 séances.

    Renseignements à l'Office du Tourisme : 02 31 06 20 00

    Site officiel du festival: http://www.festival-cabourg.com

    Blog du festival: http://festivalcabourg.blogspot.com/

    Mon compte rendu du Festival de Cabourg 2007: http://www.inthemoodforcinema.com/festival_du_film_romantique_de_cabourg_2007/

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  • Interview de Bernard Blancan (prix d’interprétation du Festival de Cannes 2006 pour « Indigènes »)

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    Ce Festival de Cannes 2010 aura été pour moi particulièrement mouvementé et avant tout riche de belles rencontres. Derrière la superficialité, la frénésie, le bal des vanités et des masques que Cannes est aussi, il y a tous ceux qui font leur métier avec enthousiasme, le défendent avec passion, humilité, conviction à l'image de Bernard Blancan, présent cette année à Cannes pour « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb.

    Je vous ai déjà dit ce que Cannes évoquait pour moi (ici) mais à cette définition il faudrait aussi ajouter la versatilité et le caractère souvent grégaire des médias traditionnels. Ainsi, vous vous souvenez sans doute du prix d'interprétation collectif reçu par les acteurs d' « Indigènes » en 2006 (Jamel Debbouze, Samy Naceri, Sami Bouajila, Roschdy Zem et Bernard Blancan). Qui a oublié ce grand moment d'émotion de la clôture 2006 quand ils entonnèrent le chant des tirailleurs sénégalais ?

    J'aime autant et aussi passionnément le cinéma et Cannes que j'en exècre d'autres aspects comme cette capacité à se laisser éblouir par un miroir aux alouettes, des personnalités excentriques dissimulant par cette esbroufe la vacuité de leur talent mais c'est aussi le jeu, parfois cruel, absurde, et injuste, de Cannes.

     Pourquoi Bernard Blancan qui a au moins autant de talent que les autres, a reçu le prix d'interprétation exactement au même titre, a au moins autant de choses à dire et de l'avis général est exceptionnel dans « Hors-la-loi » comme il l'était dans « Indigènes », a-t-il été privé de conférence de presse et de montée des marches avec ses acolytes ? Pourquoi aucun journaliste ou presque n'a-t-il eu la curiosité de s'intéresser à son travail ?  Pourquoi le festival, la production et la distribution du film ont-ils permis qu'il soit ainsi évincé de la promotion ? Mystère... Certes il ne répète pas deux fois la même plaisanterie douteuse pour attirer l'attention (ceux qui auront suivi Le Grand Journal et la conférence de presse comprendront). C'est d'autant plus absurde que son rôle est essentiel, qu'il en « impose » dans ce rôle du colonel Faivre (notamment lors d'un dialogue passionnant et une scène particulièrement forte avec Sami Bouajila) et qu'il l'impose avec beaucoup de force, de rigueur, de droiture. L'humilité et la simplicité ne font pas toujours bon ménage avec l'exubérance cannoise où Paris Hilton est précédée d'une nuée de photographes quand un acteur talentueux les voit l'ignorer.

     Je vous reparlerai de « Hors-la-loi » dont j'ai écrit une première courte critique, ici et qui mérite beaucoup mieux que cette polémique absurde (le massacre sujet à polémique fait 6 minutes dans le film et se justifie par le point de vue qui est celui des Algériens).

    Enfin avant de laisser place à l'interview, je voulais remercier l'équipe de touscoprod, une autre belle rencontre de ce festival dont je vous conseille vraiment de regarder les excellents reportages souvent faits (dans le cadre de tousàCannes) dans l'urgence mais avec enthousiasme et un vrai souci de bien faire et de s'intéresser REELLEMENT au cinéma et aux talents dans la lumière mais aussi dans l'ombre.

     De mon côté, je pense renouveler sur le blog ces interviews pour donner la parole à ceux qui ne l'ont pas suffisamment et le méritent.

      Je vous recommande également le blog de Bernard Blancan sur lequel vous pourrez notamment lire son point de vue sur son expérience cannoise mais aussi sur son métier de comédien pour lequel il vit et vibre et sur lequel vous constaterez là aussi une nouvelle fois que l'humilité est la marque du talent mais aussi la diversité de ce talent (one man show etc).

     Alors que le marché du film commençait à être démonté, que Bernard Blancan repartait aussitôt après pour un tournage en Corse  (je le remercie à nouveau de nous avoir accordé cette interview), rencontre sur une plage cannoise et sous un soleil éblouissant.

    FILMOGRAPHIE  DE BERNARD BLANCAN (vous avez également pu le voir dans de nombreuses séries tv ) :

     Les Nuits de Sister Welsh  de Jean-Claude Janer - Prochainement

     Quand la guerre sera loin (TV)de Olivier Schatzky - 2010

     Carmen  2010

     Hors-la-loi  de Rachid Bouchareb - 2010

    La Robe du soir  de Myriam Aziza - 2010  

     Louise Michel la rebelle  de Solveig Anspach - 2010

     London River  de Rachid Bouchareb - 2009

     No Pasaran  de Emmanuel Caussé, Eric Martin - 2009

    Léger tremblement du paysage  de Philippe Fernandez - 2009

     Partir  de Catherine Corsini - 2009

    Adieu Gary  de Nassim Amaouche - 2009

     Charlotte Corday (TV)  de Henri Helman - 2008

     Le Voyage de la Veuve (TV)  de Philippe Laik - 2008

     Le Voyage aux Pyrénées  de Jean-Marie Larrieu, Arnaud Larrieu - 2008

     Les Insoumis  de Claude-Michel Rome - 2008  

     Capitaine Achab  de Philippe Ramos - 2008

     Les Hauts murs  de Christian Faure - 2008

     Résistance aux tremblements  de Olivier Hems - 2007

     Tel père, telle fille  de Sylvie Ballyot - 2007

      Indigènes  de Rachid Bouchareb - 2006

     Un jour d'été (TV)  de Franck Guérin - 2006

    La Chasse à l'homme (Mesrine) (TV)  de Arnaud Selignac - 2006

    Lettres de la mer rouge (TV)  de Eric Martin, Emmanuel Caussé - 2006

    Un an  de Laurent Boulanger - 2006

     Cache-cache  de Yves Caumon - 2006

     Les Mâtines  de Annick Raoul - 2005

     La Maison de Nina  de Richard Dembo - 2005

      La Ravisseuse  de Antoine Santana - 2005

     Connaissance du monde (drame psychologique)  de Philippe Fernandez - 2004  

     Je suis un assassin  de Thomas Vincent - 2004

    Inguelezi  de François Dupeyron - 2004

     Rencontre avec le dragon  de Hélène Angel - 2003

      L'Etang  2002

     A cause d'un garçon  de Fabrice Cazeneuve - 2002

     Le Chignon d'Olga  de Jérôme Bonnell - 2002

     Un moment de bonheur  de Antoine Santana - 2002

     Fais-moi des vacances  de Didier Bivel - 2002

     Amour d'enfance  de Yves Caumon - 2001

     Un dérangement considérable  de Bernard Stora - 2000

     Peau d'homme, coeur de bête  de Hélène Angel - 1999

    Réflexion  de Philippe Fernandez - 1999

      La Beauté du monde de Yves Caumon - 1998

     Conte philosophique (la caverne)  de Philippe Fernandez - 1998

      Le Cri de Tarzan  de Thomas Bardinet - 1996

      Antonin  de Yves Caumon - 1989

     

     

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