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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 542

  • Cycle François Truffaut (suite) : « Baisers volés » (1968)

    baisersvolés.jpgFaute de sorties cinématographiques inédites, c’est avec plaisir que, pour poursuivre le cycle consacré à François Truffaut commencé avec « La femme d’à côté » il y a quelques semaines, je continue aujourd’hui avec « Baisers volés », en remontant donc dans le temps et dans la filmographie de Truffaut puisque ce film est sorti en 1968 (et « La femme d’à côté » en 1981).

    Réformé de son service militaire (dans une scène dont la drôlerie à elle seule mérite de voir ce film), Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) s'empresse d'aller revoir

    Christine Darbon (Claude Jade), dont il était amoureux.  Comme tout ce qui lui arrive, presque par hasard, alors qu’il commence tout juste à chercher du travail, le père de Christine (Daniel Ceccaldi) lui trouve un emploi de veilleur de nuit dans un hôtel mais  il se fait renvoyer pour n'avoir su empêcher un détective privé de faire un constat d'adultère…et même pour l’avoir aidé malgré lui ! Monsieur Blady (André Falcon), le détective privé, lui propose alors de travailler dans son agence.

    Un riche marchand de chaussures, Monsieur Tabard, (Michael Lonsdale, extraordinaire en misanthrope irascible !) demande à l'agence de faire une enquête afin de savoir pourquoi sa femme et ses employés le détestent. Antoine se voit confier cette délicate mission. Il s'éprend de Fabienne Tabard (Delphine Seyrig), l’épouse inaccessible (à la voix inimitable !) du marchand de chaussures qui accepte de se donner à lui à condition qu'il ne cherche jamais à la revoir. Antoine doit alors quitter l’agence  et  devient réparateur de postes de télévision. Par hasard, il percute le véhicule du père de Christine.  Christine casse délibérément son téléviseur... Ils passeront enfin leur première nuit ensemble. Puis ils se marièrent et … :la suite dans « Domicile conjugal » et « L’amour en fuite ».

    « Baisers volés » est sans aucun doute de tous les films de Truffaut, celui qui allie le plus tendresse et drôlerie, légèreté et mélancolie, très différent donc du très sombre « La femme d’à côté ». « Baisers volés » est en effet le plus léger des films de Truffaut. Il le doit essentiellement au contexte qui, lui, ne l’était pas. En témoigne le générique qui se déroule sur l’image des portes de la Cinémathèque fermées par des grilles. Le 9 février 1968, Langlois avait en effet été limogé  de la Cinémathèque (à laquelle le film est d’ailleurs dédié) dont il était alors fondateur et directeur alors que Truffaut souhaitait son maintien et comme il le disait lui-même il tourna alors le film en menant une « double vie de cinéaste et de militant », le tout trois mois avant mai 1968. (Langlois sera d’ailleurs réintégré, le 22 avril 1968). Le film est alors « devenu un jeu que l’on jouait quand on en avait le temps» d’après son réalisateur. De ces conditions particulières de tournage résulte cette impression d’insouciance, d’imprévisibilité,  de légèreté, les séquences ayant été tournées comme autant de sketchs et surtout improvisées, ce qui explique aussi que le film soit aussi découpé. Il compterait ainsi environ 700 plans ! Le scénario signé François Truffaut, Claude de Givray,  Bernard Revon n’en est pas moins le résultat d’une enquête minutieuse. Ces derniers menèrent diverses enquêtes, un peu comme des journalistes passant ainsi beaucoup de temps dans une agence de détectives privés.

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    baisersvoles4.jpg Neuf ans après « Les 400 coups », nous retrouvons avec plaisir Antoine Doinel, (il réapparaît entre temps dans le sketch de « L’amour à 20 ans », un peu à part) alors âgé de 24 ans, sa démarche dégingandée, son air d’éternel adolescent rêveur, lunaire, parfois même absent, d’autant plus attachant. Antoine a grandi, du moins physiquement, mais ses gestes et ses actions sont plus que jamais empreints de maladresse. Si Antoine est un personnage anachronique et romantique, le film l’est aussi. Ce film est aussi un récit initiatique qui le voit passer d’inadapté pour qui tout est incertain et provisoire qui vit au gré de ses désirs à un être socialisé.

    L’incertitude et l’instabilité concernent ainsi autant son travail que sa vie amoureuse : Antoine hésite entre la sage Christine et la sublime « apparition » Fabienne Tabard. Doinel n’est en effet pas un révolutionnaire mais un inadapté à la société dans laquelle il a dû mal à s’installer, ce qui le rend d’autant plus touchant et sympathique. Le « surjeu » de Jean-Pïerre Léaud s’accorde ( dans ce film plus que dans tout autre) parfaitement  à Antoine qui se compose alors un personnage. Il faut le voir répéter un nombre incalculable de fois, devant son miroir, son nom, et celui de Fabienne Tabard et Christine Darbon. Sans doute une des scènes les plus célèbres et significatives du film, Doinel y scandant le refrain de sa vie, celui de son incertitude obsessionnelle, portant en elle les germes de la folie qui s’emparera de nombre des personnages de Truffaut dans ses autres films, scène qui nous fait passer du rire, à l’étonnement, de l’attendrissement à la perplexité à l’inquiétude peut-être même. Truffaut dira lui-même que la seule raison initiale de ce film était de tourner  à nouveau avec Jean-Pierre Léaud alors qu’en général un film était pour lui la concordance d’un livre, une ambiance, un acteur.

    L’improvisation contribue pour beaucoup à la fraîcheur et au caractère burlesque du film : beaucoup de scènes sont ainsi muettes et nous comprenons souvent les dialogues par la gestuelle. Les dialogues sont donc eux aussi souvent improvisés (comme cette scène où Claude Jade cherche le métier d’Antoine) et les acteurs avouent eux-mêmes qu’ils jouaient quand ils avaient le temps !

    Si ce film est très drôle, il est aussi nostalgique.  Il doit ainsi son titre au refrain de la chanson de Charles Trenet « Que reste-t-il de nos amours » (« Bonheur fané, cheveux au vent, Baisers volés, rêves mouvants) qui sert de générique. C’est une éducation sentimentale aussi comique que mélancolique.

    Malgré son caractère improvisé, « Baisers volés » n’en paraît pas moins maitrisé, notamment par la limpidité des mouvements de caméra comme dans la scène frénétique où Antoine s’enfuit de chez Fabienne Tabard après l’avoir appelée « Monsieur » (scène pour laquelle Truffaut dit avoir retenu les leçons d’Hitchcock, le plus difficile ne consistant pas à créer la tension mais la maintenir).

    baisersvolés5.jpgDe ce caractère improvisé émane un charme ensorcelant, à la fois suranné et intemporel, contribuant à un film inclassable mêlant admirablement les genres, ne cessant jamais de nous dérouter comme cette scène qui fait référence au « Lys dans la vallée » de Balzac. Lorsqu’il écrit à Fabienne, Antoine compare ainsi son histoire avec Fabienne Tabard à celle entre Mme de Mortsauf et Félix de Vendenesse, ce à quoi Fabienne répondra, dans une scène à la fois sublime, drôle, touchante que « Mme de Mortsauf aimait Félix de Vendenesse. C’est une histoire lamentable. Elle est morte de n’avoir pu partager cet amour avec lui. Je ne suis pas une apparition ».

    Le dénouement  de « Baisers volés » est annonciateur de thèmes chers à Truffaut (que l’on retrouve notamment dans « La femme d’à côté » mais aussi « L’histoire d’Adèle H…) : la folie et la passion. Un homme énigmatique que l’on entrevoit au cours du film, et qui suit régulièrement Christine, lui fait une déclaration alors qu’elle est aux côtés d’Antoine, une déclaration à l’image de l’ensemble du film : drôle, touchante, surprenante, agrémentée d’une dose de suspense, voire d’absurde : « Je hais le provisoire. Tout le monde trahit tout le monde.[…]Moi, je suis définitif ». Truffaut disait lui-même « Avec les années qui passent, je crois que cette dernière scène de « Baisers volés », qui a été faite avec beaucoup d’innocence sans savoir moi-même ce qu’elle voulait dire, devient presque une clef pour toutes les histoires que je raconte. »

    Pour moi, impossible donc de choisir entre « La femme d’à côté » et « Baisers volés », deux chefs d’œuvre de Truffaut, très différents, mais portant chacun la marque inimitable et si reconnaissable du talent et des thèmes chers au cinéaste.  Je crois néanmoins que je leur préfère encore le film dont je vous parlerai la fois prochaine dans le cadre de ce cycle consacré à Truffaut. A vous de deviner celui dont il s’agit…

    « Baisers volés a reçu : le Grand prix du cinéma français, le Prix Méliès, le Prix Louis-Delluc 1969, le Prix femina belge 1969, le Prix de l’Academy Motion Picture Arts and Sciences, le prix du British Film Institute, le prix de la Hollywood Foreign Association, et enfin il a été sélectionné pour représenter la France aux Oscars.

     Sandra.M

  • Les « In the mood for cinema awards” de l’année 2008 (épisode 1)

    inthemood.jpgJe vous propose aujourd'hui ma sélection de films, scénarii et acteurs favoris de cette année 2008, sachant que tous les films situés dans la colonne de gauche de ce blog intitulée « Les films de l’année 2008 à ne pas manquer » vous sont tous recommandés par In the mood for cinema (mais plus particulièrement encore ceux cités ci-dessous) et que vous pouvez en lire les critiques en cliquant sur le titre du film sous le nom de l’affiche.

    Je regrette d’avoir manqué quelques incontournables de cette année : Wall-E, Gomorra, Séraphine, Le chant des mariées, Les plages d’Agnès. J’essaierai d’y remédier dès que possible.

     Je vous rappelle que vous pouvez également lire mon bilan complet de l’année cinéma 2008, en cliquant ici. Je dresserai un bilan plus émotionnel de cette année, le 31 décembre.

    Je revendique l’entière subjectivité des choix ci-dessous, bien souvent liés à un moment particulier de mes pérégrinations festivalières…  Comme il m’était impossible d’en choisir un seul par catégorie, j’en ai choisi six ou sept.

     Acteurs de l’année

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    Joaquin Phoenix dans « Two lovers »

    Vincent Lindon dans “Pour elle”

    Michael Fassbender dans « Hunger »

    François Bégaudeau dans « Entre les murs »

    Nicolas Duvauchelle dans « Secret Défense »

    Richard Jenkins dans « The visitor »

    Ed Harris et Viggo Mortensen dans « Appaloosa » 

    Actrices de l’année

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    Kristin Scott Thomas dans « Il y a longtemps que je t’aime »

    Arta Dobroshi dans « Le silence de Lorna »

    Catherine Frot dans « Le crime est notre affaire »

    Juliette Binoche dans « Coup de foudre à Rhode Island »

    Meryl Streep dans « Mamma mia ! »

    Catherine Deneuve dans « Je veux voir » 

    Films de l’année

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    « Je veux voir » de Khalil Joreige et Joana Hadjithomas

    « Two lovers » de James Gray

    “Valse avec Bachir” d’Ari Folman

    « Into the wild » de Sean Penn

    « Le silence de Lorna » de Jean-Pierre et Luc Dardenne

    « It’s a free world » de Ken Loach 

    Réalisateurs de l’année

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    Woody Allen pour « Vicky Christina Barcelona »

    Ken Loach pour « It’s a free world »

    Philippe Garrel pour “La frontière de l’aube”

    Agnès Jaoui pour « Parlez-moi de la pluie »

    Sean Penn pour « Into the wild »

    James Gray pour “Two lovers”  

    Scénarii de l’année

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    « Vicky Christina Barcelona » de Woody Allen ( scénario de Woody Allen)

    « Deux jours à tuer » de Jean Becker (scénario d’Eric Assous et Jérôme Beaujour)

    « Le silence de Lorna » de Luc et Jean-Pierre Dardenne (scénario de Luc et Jean-Pierre Dardenne)

    « Le premier jour du reste de ta vie » de Rémi Bezançon (scénario de Rémi Bezançon)

    « Secret Défense » de Philippe Haïm ( scénario de Philippe Haïm, Julien Sibony et Nathalie Carter)

    « Une histoire italienne » de Marco Tullio Giordana (scénario de Leone Colonna, Marco Tullio Giordana, Enzo Ungari)

    « Les trois singes » de Nuri Bilge Ceylan (scénario d’Ebru Ceylan, Ercan Kessal, Nuri Bilge Ceylan)

    Meilleurs premiers films de l’année

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    « Une histoire de famille » d’Helen Hunt

    « Hunger » de Steve McQueen

    « Il y a longtemps que je t’aime » de Philippe Claudel

    “I feel good” de Stephen Walker

    « American son » de Neil Abramson (Film en compétition du 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, pas encore de date de sortie prévue en France)

    « Pour elle » de Fred Cavayé

     Vos avis, commentaires, contestations et vos propres classements sont les bienvenus, à la suite de cette note.

    Je vous rappelle que vous pouvez trouver toutes les critiques des films précités sur « In the mood for cinema » soit dans la catégorie « Critiques des films à l’affiche en 2008 » soit en cliquant sur le titre du film sous l’affiche  du film concerné dans la colonne « Les films de l’année 2008 à ne pas manquer » (colonne de gauche du blog).

    Et évidemment…joyeux noël à tous!

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  • Demain, ne manquez pas: "I feel good" de Stephen Walker, mon dernier coup de coeur cinématographique de l'année 2008

    i feel good.jpgJe vous en parlais en avant-première la semaine dernière: "I feel good" de Stephen Walker est mon dernier coup de coeur de cette année cinématographique. Il sort en salles demain. Je vous le recommande vivement!

    Cliquez ici pour lire ma critique d" I feel good" de Stephen Walker

    Lien permanent Imprimer Catégories : CRITIQUES DES FILMS A L'AFFICHE EN 2008 Pin it! 1 commentaire
  • "Australia" de Baz Luhrmann en avant-première et Hugh Jackman présentateur des Oscars 2009

    fox3.jpgAlors que nous venons d'apprendre que Hugh Jackman présentera la cérémonie des Oscars 2009 qui aura lieu le 22 février prochain et dont je vous reparlerai bien entendu, je vous rappelle que depuis plusieurs semaines déjà vous pouvez retrouver sur "In the mood for cinema", la critique en avant-première d' "Australia" de Baz Luhrmann, le conte de noël de cette fin d'année qui sortira en salles ce 24 décembre et dans lequel Nicole Kidman et Hugh Jackman interprètent les rôles principaux.

    Cliquez ici pour accéder à ma critique en avant-première intitulée "Australia de Baz Luhrmann: un conte de noël"

    Pour cause de vacances, "In the mood for cinema" fonctionnera au ralenti jusqu'à début janvier (malheureusement, à mon grand désarroi, là où je me trouve actuellement ne passent ni le film d'Agnès Varda, "Les plages d'Agnès", ni celui de Karin Albou, "Le chant des mariées",  dont je vous recommande néanmoins le très réussi premier film intitulé "La petite Jérusalem").

  • Bande annonce du Salon du cinéma 2009

    Je vous ai déjà parlé, ces derniers jours, du Salon du Cinéma 2009  dont "In the mood for cinema" sera partenaire ciné blogreporter et dont Jean-Pierre Jeunet sera le parrain. Voici, ci-dessous, la bande annonce de cette édition 2009.

  • Jean-Pierre Jeunet, parrain du Salon du Cinéma 2009

    Je vous en parlais hier: "In the mood for cinema" sera ciné-reporter au Salon du Cinéma 2009 dont vous venons d'apprendre que le parrain sera Jean-Pierre Jeunet.

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    FILMOGRAPHIE DE JEAN-PIERRE JEUNET- réalisateur

    Life of Pi (Prochainement)

    Micmacs à tire-larigot (2009)  

    Un Long dimanche de fiançailles (2004)  

    Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001)  

    Alien, la résurrection (1997)  

    La Cité des Enfants Perdus (1995)  

    Delicatessen (1991)  

    Foutaises (1989)  

    Pas de repos pour Billy Brakko (1983)  

    Le Bunker de la dernière rafale (1981)  

    Le Manège (1979)  

    L'Evasion (1978)

  • "In the mood for cinema", partenaire du Salon du Cinéma 2009

    salon du cinéma.jpgAprès avoir assisté aux deux premières éditions du Salon du Cinéma, In the mood for cinema sera partenaire ciné-reporter de cette 3ème édition qui aura lieu du 16 au 18 janvier 2009.  Ce salon, dans une démarche à la fois pédagogique et ludique, aspire à être « un lieu de divertissement, d’information, d’apprentissage, de découvertes et de partage et à apporter un regard éclairé sur tous les métiers du cinéma et les orientations pour y accéder ».

    Nouveauté de cette édition 2009 : le salon déménage du Parc des Expositions à la Grande Halle de la Villette où les espaces devraient être davantage séparés et permettre que les rencontres et débats soient plus audibles (mon grand reproche concernant les deux premières éditions).

     

    Le Salon se transformera en immense plateau de tournage. La décoration aura pour thème l’Inde, pays à l’honneur cette année. Parmi les nombreuses animations : la comédie musicale Bharati qui plongera le visiteur au cœur de la culture indienne, les Yamakasi, un spectacle et  une initiation aux cascades, la criée au scénario, une exposition d’armes et de costumes, une démonstration de pyrotechnie, le salon proposera de venir déguisé en héros de films (avec une réduction à la clef), un grand jeu concours à l’occasion des 10 ans de Kirikou, un studio de tournage,  un village de l’animation, des ateliers de maquillage, des ateliers  de création sonore et d’initiation à la critique pour les enfants, des expositions…

     

    z.jpgUn des temps forts des années précédentes sera reconduit cette année : les conférences et leçons de cinéma sur le Grand Forum. Je peux d’ores et déjà vous annoncer la venue de : Francis Huster (pour une Master Class), Costa Gavras ( pour une Master Class et une rencontre avec des réalisateurs européens), Emma De Caunes, Gérard Krawczyk, Alexandre Desplat et les invités indiens (Aishwarya Rai-Bachchan, Amitabh Bachchan…). Une énorme surprise est par ailleurs actuellement en négociation. Je vous en tiendrai informés lorsque ce sera confirmé.

     

    les_100_plus_beaux_films_du_cinema_affiche_du_festival_[1].jpg Dans la salle des Frères Lumière figurent aux programme des rencontres : des rencontres avec les équipes techniques des films (Faubourg 36, Mesrine, Les Enfants de Timpelbach, Largo Winch, Le Voyage d’Inuk), les conférences des Cahiers du Cinéma (« Les Films de Science-fiction» avec Michel Chion et « Les 100 plus grands Films » avec Claude-Jean Philippe et d’autres auteurs…), la rencontre avec le cascadeur Alain Figlarz (la Mémoire dans la peau, le Transporteur 3, Largo Winch, Babylon AD…).

     

     La Salle de projection, comme les années précédentes projettera les bandes annonces et making-of des films à venir en 2009, les courts métrages sélectionnés pour les César 2009, et de grandes rencontres sur les coulisses du cinéma. L’Académie des César organise par ailleurs pour la deuxième année consécutive les Leçons de cinéma. Cinq techniciens dont le travail a été récompensé par un César (meilleur son, photo, costumes, montage et décors) viendront parler au public de leur travail.

     

    devdas.jpgPour célébrer l’Inde, à l’honneur cette année, au programme : master class, conférences, leçons de cinéma, shows et initiations à la danse indienne, exposition et projection de « Camera Kids »  (Oscar 2005 du meilleur documentaire). Des rencontres indiennes exceptionnelles sont également prévues avec la famille Bachchan au grand complet : Amitabh, accompagné de sa femme Jaya (célèbre actrice indienne qui a débuté auprès du maître Satyajit Ray) et Abishek Bachchan (lui aussi acteur à succès) ainsi que sa belle-fille Aishwarya Rai-Bachchan, l’actrice indienne la plus connue au monde (Devdas, Coup de foudre à Bollywood, Guru…). Bien souvent le cinéma indien est associé exclusivement à Bollywood (combinaison de Bombay et Hollywood) mais le Salon du Cinéma mettra un point d’honneur à accueillir le cinéma indien dans son ensemble.

     

    Le Salon rendra également hommage au grand cinéaste égyptien Youssef Chahine décédé en juillet dernier.

     

    Si l’objectif premier du Salon est de s’adresser à tous les publics et en particulier au jeune public, il s’adresse également aux professionnels avec notamment l’espace Ciné Connexion réservé aux jeunes professionnels du cinéma. En 2008 le festival avait ainsi accueilli 70000 personnes dont 10000 professionnels. Cet espace permet de favoriser les échanges entre jeunes professionnels et de provoquer des rencontres avec des professionnels aguerris. Cet espace aide à la mise en place de projets.

     

    Au programme : des Ciné Consulting (consultations personnalisées de 20 minutes avec des experts juridiques ou financiers), des rencontres avec des producteurs qui viennent expliquer leur métier, ainsi que des conférences semi-professionnelles le vendredi sur le thème de l’économie du cinéma (aides au tournage, aides à la production…).

     

    Figurent également au programme  des conférences semi-professionnelles: les possibilités de stage offertes par les industries techniques ; les premiers pas au sein des entreprises : le premier emploi.

     

     Une conférence de la Commission du film d’Ile de France viendra également compléter la thématique sur l’Inde en offrant un état des lieux des enjeux croisés des tournages entre Paris et Bombay.

     

     Une conférence sur les stratégies de marketing des films est organisée avec la production La Petite Reine, autour du film Mesrine.

     

    Des workshops sont aussi organisés avec Collectif Prod pour permettre aux jeunes pros d’approfondir leurs connaissances sur le passage à la professionnalisation dans le domaine de l’audiovisuel et du cinéma.

     

    Des sessions de speed-dating permettront aux jeunes auteurs/réalisateurs de rencontrer des producteurs, pour bénéficier de conseils.

     

    En plus, des sessions spéciales, mises en place en partenariat avec le Festival du court métrage de Saint-Maur, permettront aux jeunes professionnels de rencontrer les lauréats du dernier festival autour de leurs films.

     

    Le jeudi après-midi est réservé aux professionnels. Trois conférences sont organisées, en partenariat avec les industries techniques : Eclair animera une conférence sur le panorama de la post-production de long métrage et le passage au numérique ; TSF présentera son nouveau laboratoire numérique ; Panavision se focalisera sur la captation d’images dans des conditions extrêmes.

     

     Informations pratiques :

    salon2.JPG

     

    Ouverture aux professionnels le jeudi 15 janvier, dès 14h

    Ouverture au public du vendredi 16 au dimanche 18 janvier 2008, de 9h30 à 19h30.

     

    Pass 3 jours : 24 €

    Billet 1 jour : 12 €

    Billet tarif réduit : 9 € pour les 12-18 ans, étudiants et chômeurs – 6 € pour les enfants de 6-12 ans.

    Gratuit pour les moins de 6 ans.

     

    Les billets sont en vente sur le site internet du Salon du Cinéma et dans les circuits traditionnels : Virgin, Fnac,

    Carrefour, Leclerc, Casino, etc.

     

    Grande Halle de La Villette : 211 avenue Jean Jaurès / 75019 Paris

     

    Accès :

     Métro ligne 5, Porte de Pantin (Grande Halle)

     Bus lignes 75, 151, PC 2 et 3

     

     Parkings Parking Sud « Cité de la musique » Accès par l’avenue Jean Jaurès

     

    Vous pouvez réserver en ligne dès maintenant. Dès le 5 janvier 2008, le programme complet des animations, des exposants, etc sera en

    ligne.

     

    Prochainement sur « In the mood for cinema » : l’annonce du nom du parrain du Salon 2009, la bande annonce du salon, et toute l’actualité du salon avec de nombreuses surprises.

     

    Liens internet :

     

    Site officiel du Salon

     

    Blog du Salon

     

    Groupe Facebook du Salon du Cinéma 2009

     

    Mon compte rendu du Salon du cinéma 2007

    Mon compte rendu du Salon du cinéma 2008