Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cannes - Page 21

  • Kristin Scott Thomas, maîtresse de cérémonie de l'ouverture et de la clôture du Festival de Cannes 2010

    kristin.jpgJe vous l'annonçais dès hier soir sur "In the mood for Cannes" : c'est Kristin Scott Thomas qui présentera les cérémonies d'ouverture (le 12 mai) et de clôture (le 23 mai) du 63ème Festival de Cannes. Nul doute qu'elle apportera classe, élégance et intelligence à cet exercice périlleux. Elle succède ainsi à Edouard Baer, maître de cérémonie des éditions 2008 et 2009 et elle reprend une place qu'elle avait déjà occupée en 1999. Je peux d'ores et déjà vous annoncer qu'Inthemoodforcinema  sera (fort probablement) à ces deux cérémonies et je vous promets une immersion cannoise toute particulière cette année, je vous en dis prochainement plus. En attendant, je vous propose ci-dessous deux critiques de films avec Kristin Scott Thomas "Il y a longtemps que je t'aime", bouleversante peinture des âmes grises" signée Philippe Claudel (pour lequel elle a reçu le César de la meilleure actrice 2009 et le prix de la meilleure actrice européenne 2008) et "Partir" de Catherine Corsini, deux films dans lesquels elle est exceptionnelle et que je vous recommande. En fin d'article vous trouverez également une filmographie de Kristin Scott Thomas.

    "Il y a longtemps que je t'aime" de Philippe Claudel: critique du film

    65ac8f39ddfb68b4d2c7cd6960c52370.jpgHier matin avait lieu la projection presse d’ « Il y a  longtemps que je t’aime » de Philippe Claudel, à l‘UGC Normandie.

    Le film s’ouvre sur le regard bleu et absent et glacial de Kristin Scott Thomas (Juliette), ce regard qui va nous happer dans les abysses de ses douleurs et ses secrets et ne plus nous lâcher jusqu’à la dernière seconde du film. Ses traits sont tirés, sa démarche maladroite, ses réactions sont brutales. Elle vient de sortir de prison après 15 ans d’enfermement.  15 années pendant lesquelles sa famille l’a rejetée. Sa jeune sœur, Léa (Elsa Zylberstein), vient la chercher pour l’héberger et l’accueillir chez elle auprès de son mari Luc (Serge Hazanavicius) et ses deux filles, adoptives (ce qui n’est évidemment pas anodin). L’une et l’autre vont alors reconstruire leur relation et reconstruire le passé, panser cette plaie à vif, ce gouffre béant. Juliette va devoir se faire « adopter ».

    78c6f923d22bbf6d767494e0cca2be92.jpgA la manière d’un tableau qui l’on jugerait rapidement, s’arrêtant à notre premier regard, vue d’ensemble imparfaite et simpliste et finalement rassurante dans nos certitudes illusoires, c’est d’abord le mal être, la violence des réactions de Juliette qui nous apparaît, filmée en plongée, si fragile, brisée par la vie, l’absence de vie. Le cinéaste distille les informations retenant judicieusement notre attention par cette soif de comprendre, accroissant notre curiosité pour cette femme aux contours de moins en moins flous mais de plus en plus complexes. On apprend ensuite qu’elle a commis l’impardonnable : elle a tué son enfant. Elle devrait être détestable mais l’humanité avec laquelle elle est filmée, son égarement, son mutisme obstiné sur les circonstances du drame, la violence des réactions qu’elle provoque suscitent notre empathie puis notre sympathie.  « Crime et châtiment ». Dostoïevski. (Probablement le livre le plus cité au cinéma, non ? Ici, aussi.) Le tableau nous apparaît d’abord très noir. Et puis les nuances apparaissent peu à peu. Juliette « Raskolnikov » s’humanise. Nous voyons le monde à travers son regard : faussement compassionnel,  un monde qui aime enfermer dans des cases, un monde qui juge sans nuances. Un monde dont Philippe Claudel, peintre des âmes grises (Juliette est d’ailleurs presque toujours vêtue de gris) et des souffrances enfouies, nous dépeint la cruauté et la fragilité avec acuité.

    123d0f153ac881bcd7bc96b0868d006a.jpgIl y a des films comme ça, rares, qui vous cueillent, vous embarquent, vous emprisonnent délicieusement dans leurs univers, douloureux et, puis, lumineux, dès la première seconde, pour ne plus vous lâcher.  C’est le cas d’ « Il y a longtemps que je t’aime », premier film en tant que réalisateur de l’auteur des « Ames grises » (Prix Renaudot 2003 adapté par Yves Angelo) et du « Rapport de Brodeck » qui a également signé le scénario.  La bienveillance de son regard sur ces âmes grises, blessées, insondables, parcourt tout le film. Tous ces personnages, libres en apparence, sont enfermés à leur manière : le grand-père muet à la suite de son accident cérébral est muré dans son silence, la mère de Juliette et Léa est enfermée dans son oubli après l’avoir été dans son aveuglement, le capitaine est enfermé dans sa solitude, Michel –Laurent Grévil- (un professeur qui enseigne dans la même faculté que Léa et qui va s’éprendre de Juliette) est enfermé dans ses livres, Léa est enfermée dans ce passé qu’on lui a volé, et Juliette est encore enfermée dans cette prison à laquelle on ne cesse de l’associer et la réduire. La caméra ne s’évade que très rarement des visages pour mieux les enfermer, les scruter, les sculpter aussi, les disséquer dans leurs frémissements, leurs fléchissements, leurs fragilités : leur humanité surtout. La ville de Nancy où a été tourné le film est quasiment invisible. Nous sommes enfermés. Enfermés pour voir. Pour distinguer les nuances, dans les visages et les regards. Comme cette jeune fille que Michel vient sans cesse voir au musée, enfermée dans son cadre, et qui ressemble à un amour déçu et dont il se venge ainsi parce qu’elle ne peut pas s’échapper. Nous ne pouvons nous enfuir guidés et hypnotisés par le regard captivant, empli de douleur et de détermination, de Juliette. Nous n’en avons pas envie.

    Ne vous méprenez pas, ne soyez pas effrayés par le sujet. Si le tableau est sombre en apparence, ses couleurs sont multiples, à l’image de la vie : tour à tour cruel, très drôle aussi, l’ironie du désespoir peut-être, l’ironie de l’espoir aussi,  les deux parfois (scène du dîner), bouleversant aussi, ce film vous poursuit très longtemps après le générique à l’image de la rengaine qui lui sert de titre.  Il est parfois plus facile de chanter ou d’esquisser que de dire. « Il y a longtemps que ».  Tout juste peut-on regretter que les traits de la personnalité du personnage de Luc ne soient qu’esquissés. (néanmoins interprété avec beaucoup de justesse par Serge Hazanavicius). Mais à l’image du verdict improbable, cela importe finalement peu.

    ef7396aca26c62ce0118fae3b1ff799a.jpgKristin Scott Thomas trouve là un personnage magnifique à la (dé)mesure de son talent, au prénom d'héroïne romantique qu'elle est ici finalement, aimant inconiditionnellement, violemment. A côté d’elle le jeu d’Elsa Zylberstein nous paraît manquer de nuances mais après tout la violence de la situation (le passé qui ressurgit brusquement) justifie celle de ses réactions.  Au contact l’une de l’autre elles vont reconstituer le fil de l’histoire, elles vont renaître, revivre, et illuminer la toile.

    Jusqu’à cet instant paroxystique où le regard, enfin, n’est plus las mais là, où des larmes sublimes, vivantes, ostensibles, coulent sur la vitre,  de l’autre côté, inlassablement, et les libèrent. Un hymne à la vie. Bouleversant. De ces films dont on ressort avec l’envie de chanter, de croquer la vie (dans le sens alimentaire et dans le sens pictural du terme) et la musique du générique, de Jean-Louis Aubert, achève de nous conquérir. Irréversiblement.

    "Partir" de Catherine Corsini: critique du film

    partir.jpg

    N'ayant été enthousiasmée ni par « La Nouvelle Eve » ni par le caricatural « Les Ambitieux », l'idée de « partir » me faisait redouter le pire...

     Ici, Suzanne (Kristin Scott Thomas) mène une vie bien (trop) tranquille avec son mari médecin (Yvan Attal) dans une belle maison, glaciale, comme ce dernier.  Après une dizaine d'années passées à élever ses enfants, elle a décidé de recommencer à travailler et de faire construire un cabinet de kinésithérapie attenant à la maison familiale. C'est Ivan (Sergi Lopez), un ouvrier espagnol employé au noir, qui vit de petits boulots et a fait de la prison, qui est chargé des travaux. Un accident va les rapprocher et bientôt une passion irrépressible. Plus rien d'autre ne comptant alors pour elle, Suzanne n'a alors plus qu'une idée en tête : partir. Oui, mais voilà : le mari va s'y opposer férocement. Et va alors commencer un odieux chantage et la descente aux Enfers...

    Le mari, la femme, l'amant. L'épouse d'un bourgeois de province qui s'ennuie et qui s'éprend violemment d'un autre homme. Un synopsis de vaudeville classique voire caricatural que Catherine Corsini parvient à transcender grâce à la personnalité de ses protagonistes et des acteurs qui les incarnent, grâce à l'atmosphère pesante alors palpitante pour le spectateur, grâce à l'odieux chantage pécuniaire qui ajoute un élément supplémentaire et inédit à ce schéma classique.

    Les acteurs et les personnages d'abord et évidemment au premier rang de ceux-ci : Kristin Scott Thomas qui de « 4 mariages et un enterrement » à « Il y a longtemps que je t'aime » en passant par « Le Patient Anglais » jongle avec les styles et les rôles avec un talent déconcertant. Et puis quel regard, tour à tour celui d'une enfant perdue,  celui désarçonné d'une femme séduite puis tombant amoureuse, celui lumineux de femme éperdument amoureuse, celui d'une femme dévorée par la passion et sa violence ravageuse, celui d'une épouse blessée, humiliée, mais déterminée, celui d'une femme aux frontières de la folie et au-delà. Celui d'une grande actrice aux multiples facettes. Face à elle, Sergi Lopez impose sa séduisante et rassurante  force. Reste Yvan Attal. Si l'acteur est ici plus que convaincant dans son rôle de mari obséquieux devenant l'odieux maître d'un ignoble chantage pécuniaire parce qu'il perd « sa » femme, sa possession, et sa parfaite image d'homme établi et respecté par la société, le film aurait probablement gagné en ambiguïté et en tension à ce qu'il soit plus nuancé et à ce qu'il ne soit pas détestable dès les premières minutes du film. Mais de cela, Yvan Attal, absolument parfait dans ce rôle qui ne l'est pas, n'en est nullement responsable.

    Ces deux raisons qui s'égarent (l'une par la passion, l'autre parce qu'il perd sa possession et d'une certaine manière son statut), -Ivan étant finalement le plus raisonnable des trois-, vont inéluctablement aboutir au drame que l'on sait dès les premières minutes par le retentissement d'un coup de feu qui précède le flashback, bombe à retardement qui contribue à créer un climat de tension qui va crescendo tout au long du film. Le vaudeville frôle alors le suspense à la Hitchcock (frôle seulement, la réalisation, malgré quelques tentatives n'atteignant évidemment pas son degré de perfection et de « double sens ») avec Kristin Scott Thomas dans le rôle de la blonde hitchcockienne au tempérament de feu derrière une apparence glaciale. Le tout assaisonné de l'immoralité jubilatoire  de François Ozon, Emmanuelle Bernheim, scénariste de ce dernier ayant aussi contribué à l'écriture du scénario (avec Gaëlle Macé et Antoine Jacoud, et bien sûr Catherine Corsini).

    Enfin, l'idée du chantage pécuniaire ajoute un élément matériel et original qui devient un moyen de contrôle et un obstacle judicieux à leur immatérielle et incontrôlable passion, et par conséquent la clef du drame.

    La lumière du Midi, sublimée par la photographie d'Agnès Godard qui souligne aussi la beauté crue de certaines scènes,  ajoute au climat de folie ambiant et contribue à faire de ce  faux vaudeville un vrai, attrayant et tragique thriller, malgré ses quelques faiblesses scénaristiques.

    Filmographie de Kristin Scott Thomas

    Bel Ami  de Declan Donnellan, Ormerod Nick - Prochainement

    The Woman in the Fifth  de Pawel Pawlikowski - Prochainement

     Contre toi  de Lola Doillon - Prochainement

    Nowhere Boy  de Sam Taylor-Wood - 2010

    Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner - 2010

    Confessions d'une accro du shopping  de P.J. Hogan - 2009

    Partir  de Catherine Corsini - 2009

    Un mariage de rêve  de Stephan Elliott - 2009

    Largo Winch  de Jérôme Salle - 2008

    Deux soeurs pour un roi  de Justin Chadwick - 2008

    Seuls Two  de Eric Judor, Ramzy Bedia - 2008

    A la croisée des mondes : la boussole d'or  de Chris Weitz - 2007

    The Walker  de Paul Schrader - 2007

    Ne le dis à personne de Guillaume Canet - 2006

    Chromophobia  de Martha Fiennes - 2006

    Secrets de famille de Niall Johnson - 2006

    La Doublure de Francis Veber - 2006

    Man to man de Régis Wargnier - 2005

    Arsène Lupin  de Jean-Paul Salomé - 2004

    Petites coupures  de Pascal Bonitzer - 2003

    Absolutely Fabulous - Saison 5  2003

    Gosford Park  de Robert Altman - 2002

    La Maison sur l'océan  de Irwin Winkler - 2002

    Play de Anthony Minghella - 2000

    Il suffit d'une nuit  de Philip Haas - 2000

    L'Ombre d'un soupçon  de Sydney Pollack - 1999

    Amour, vengeance & trahison  de Malcolm Mowbray - 1999

    L'Homme qui murmurait a l'oreille des chevaux  de Robert Redford - 1998

    Souvenir  de Michael Shamberg (II)- 1998

    Le Patient anglais  de Anthony Minghella - 1997

    Amour et confusions  de Patrick Braoudé - 1997

    Mission : Impossible  de Brian De Palma - 1996

    Richard III  de Richard Loncraine - 1996

    The Pompatus of love  de Richard Schenkman - 1996

    Les Voyages de Gulliver (TV) de Charles Sturridge- 1996

    Microcosmos, le peuple de l'herbe  de Claude Nuridsany, Marie Pérennou - 1996  Des anges et des insectes

    Les Milles  de Sebastien Grall - 1995

    Plaisir d'offrir  de François Morel - 1995

     Belle Epoque  de Gavin Millar - 1995

    Le Confessionnal de Robert Lepage - 1995

    En mai fais ce qu'il te plait  de Pierre Grange - 1995

    Un Eté inoubliable  de Lucian Pintilie - 1994

    Quatre mariages et un enterrement  de Mike Newell - 1994

    Lunes de fiel de Roman Polanski - 1992

    Mio Caro Dottor Gräsler  de Roberto Faenza - 1991

    Aux yeux du monde  de Eric Rochant - 1990

    Le Bal du gouverneur  de Marie-France Pisier - 1990

    Force majeure  de Pierre Jolivet - 1989

    Bille en tête  de Carlo Cotti - 1989

    A Handful of Dust de Charles Sturridge - 1988

    La Méridienne  de Jean-Francois Amiguet - 1988

    Le Dixième homme (TV)  de Jack Gold- 1988  Under the cherry moon  de Prince - 1986

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 0 commentaire
  • L'affiche de la Semaine de la Critique 2010

    semaine.jpg

    Après la Quinzaine des Réalisateurs, c'est au tour de la Semaine de la Critique de dévoiler son affiche, une photo de Matthieu Deluc avec pour modèles Hortense Gélinet et Etienne Barbero. Toujours en quête de nouveaux talents,  la Semaine de la Critique a choisi une affiche qui reflète sa quête d'un nouveau souffle, un élan, un envol, une envie de liberté et de sortir du cadre (de la ville ici, des cadres cinématographiques en réalité). La sélection de la Semaine de la Critique 2010 sera annoncée le 19 avril et vous la retrouverez bien entendu sur inthemoodforcannes mais aussi sur inthemoodforcinema.com .

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 0 commentaire
  • L'affiche de la Quinzaine des Réalisateurs 2010

    quinzaine2.jpg
    quinzaine.jpgFrondeuse, joyeuse, légère, politique, irrévérencieuse, impertinente, lumineuse, juvénile, originale: une affiche 2010 à l'image de ce que représente la Quinzaine des Réalisateurs dont nous connaîtrons le programme le 20 avril. A suivre évidemment sur inthemoodforcannes.com  et dès 15h sur le site officiel de la Quinzaine.
    Communiqué officiel:
    "De 1993 à 2003, la photographe Claudine Doury s'est rendue plusieurs fois en Crimée, sur les bords de la mer Noire, dans le camp de vacances pour adolescents Artek, symbole de la réussite du régime communiste en son temps.C’est une photo tirée de cette série que Frédéric Boyer, nouveau Délégué général, a retenu pour illustrer la Quinzaine des Réalisateurs 2010, séduit par la luminosité joyeuse de ces jeunes filles et le jeu des regards, admiratifs, ravis ou curieux. La conception graphique a été réalisée par Michel Welfringer."
    Suivez le Festival de Cannes 2010 en direct, de l'ouverture à la clôture sur "In the mood for Cannes".

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Le Carrosse d'or 2010 pour Agnès Varda

    agnès.jpg

    quinzaine.jpgAlors que la date de la conférence de presse du 63ème Festival de Cannes, le 15 avril, se rapproche à grands pas, la Société des réalisateurs de films (SRF) qui, depuis 2002, remet "le carrosse d'or" à un metteur en scène reconnu pour "les qualités novatrices de ses films, pour son courage et son intransigeance dans la mise en scène et la production" a décidé, après la cinéaste japonaise Naomi Kawase en 2009, de couronner cette année la cinéaste française Agnès Varda qui se verra remettre le trophée le 13 mai prochain, lors de la soirée d'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs. Cette soirée sera aussi l'occasion de redécouvrir sur grand écran LIONS LOVE... (AND LIES) de Agnès Varda tourné en 1969.

    Découvrez aussi les autres blogs "in the mood": In the mood for Cannes, In the mood for luxe , In the mood for Deauville .

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Pour tout savoir sur le Festival de Cannes 2010

    cannes20102.jpgAprès 9 années de badge professionnel (pass Grand Ecran puis Festival), c'est cette année pour la première fois accréditée presse grâce à mes blogs "in the mood" que j'assisterai au Festival de Cannes, pour la 10ème année consécutive, 10 ans après ma sélection au prix de la jeunesse. Même s'il sera pour moi difficile de rivaliser avec la trépidante édition 2009, ce nouveau badge devrait me permettre de vivre le festival encore différemment.

    Vous pourrez ainsi le suivre en direct, de l'ouverture à la clôture, sur "In the mood for Cannes " (sur lequel vous pouvez trouver d'ores et déjà de nombreuses informations pratiques mais aussi des informations sur la programmation 2010) bien entendu mais aussi sur "In the mood for cinema".  Comme chaque année, la priorité sera la compétition officielle mais vous pourrez également trouver de nombreuses informations sur les sélections parallèles mais aussi sur tout ce qui fait la vie du festival.

     Le 15 avril, date de la conférence de presse officielle du 63ème Festival de Cannes, vous retrouverez ici et sur In the mood for Cannes, la programmation détaillée et d'ici là de nombreux articles sur les rumeurs de la programmation et de nombreuses informations pour profiter au mieux du festival.

    Vous pouvez aussi suivre "In the mood for Cannes" sur twitter (compte différent de celui d'In the mood for cinéma: cliquez ici pour vous abonner au twitter d'In the mood for Cannes), j'y commenterai le Festival de Cannes en direct à partir du 12 mai et je vous y livre d'ores et déjà de nombreuses informations.

    Rejoignez également la Page Facebook d'In the mood for Cannes et la page de l'événement Festival de Cannes 2010 pour recevoir toutes les informations en avant-première.

    Pour toute demande de partenariat ou de publicité pour le Festival de Cannes 2010 sur les blogs in the mood, contactez-moi à inthemoodforcannes@gmail.com .

    bannierecannes (2)3.jpg
    Découvrez les autres blogs in the mood: In the mood for Cannes , In the mood for Deauville, In the mood for luxe .
    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 0 commentaire
  • L'affiche officielle du Festival de Cannes 2010: l'écriture moderne dont l'encre est la lumière...

    cannes20102.jpg

    Pour l'affiche 2009 avait été choisie une  photo  extraite de « L'Avventura » (1960) de Michelangelo Antonioni, un film considéré comme un des actes de naissance du cinéma moderne. Créée par Annick Durban, cette affiche s’ouvrait sur  une un horizon mystérieux et mêlait intelligemment les divers aspects du festival.

    Cette année, l'affiche est plus dépouillée, il s'agit de Juliette Binoche tenant un stylo lumineux sur fond bleu qui me rappelle la citation de Cocteau "Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière." Une affiche qui s'affirme une nouvelle fois dans la modernité mais aussi à la confluence des arts et des cultures avec une actrice dont le parcours dépasse largement les frontières de l'hexagone mais aussi celles du cinéma. On se souvient ainsi notamment de son spectacle de danse avec Akram Khan.

      Cette photographie est signée Brigitte Lacombe qui a d'ailleurs commencé sa carrière de photographe au Festival de Cannes 1975, elle s'est ensuite spécialisée dans les photos d'acteurs et de tournages. Elle réalisera ainsi des affiches de films et des portraits d'acteurs. Elle a travaillé pendant plus de 20 ans pour le magazine Condé Nast Traveler. Elle collabore ainsi à de nombreuses publications : Vanity Fair, The New Yorker, New York Magazine, Time, GQ, Glamour, Vogue Paris, et The New York Times Magazine. Pour la publicité et les producteurs, elle travaille pour :  Prada, Hermés, Nespresso, Lancôme, Movado, Omega, Rolex, The Metropolitan Opera, HBO, Universal Pictures, Paramount, The Weinstein Company.

    Devant et derrière l'objectif, deux femmes aux parcours riches et éclectiques et derrière ce portrait individuel, c'est donc à nouveau la richesse et la diversité du cinéma qui sont mises en valeur. Un cinéma qui peut être d'auteur mais qui peut aussi étinceler de mille feux hollywoodiens (comme Juliette Bincohe qui tourne aussi bien pour des réalisateurs méconnus que pour des grandes productions hollywoodiennes). Un cinéma et un festival qui rayonnent au-delà de nos frontières aussi à l'image de la carrière de l'actrice. Une affiche finalement moins sage et plus iconoclaste qu'elle pourrait le sembler de prime abord... à l'image d'un Festival qui ne cesse jamais de nous surprendre et de jouer avec son image et les images, tellement multiples.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre le Festival de Cannes 2010 en direct sur "In the mood for cinema " et sur mon blog entièrement consacré au Festival "In the mood for Cannes".

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 2 commentaires
  • "Robin des bois" de Ridley Scott, film d'ouverture du 63ème Festival de Cannes

    robindesbois.jpg
    robin1.jpg
    robin2.jpg
    robin3.jpg
    robin4.jpg
    robin5.jpg
    robin6.jpg
    robin7.jpg

    En attendant la conférence de presse officielle du 63ème Festival de Cannes, le 15 avril, les informations commencent à tomber avec, aujourd'hui, l'annonce officielle du film d'ouverture.

    Le 63e Festival de Cannes s'ouvrira ainsi le 12 mai avec "Robin des Bois" qui réunit Russell Crowe et Cate Blanchett, un film d'aventures signé par le Britannique Ridley Scott, qui sera présenté hors compétition. Ce "récit épique à grand spectacle", dont la distribution compte aussi les comédiens William Hurt, Max Von Sydow, Vanessa Redgrave et Lea Seydoux, "sortira en salles en France le jour de sa présentation à Cannes et le 14 mai dans le monde entier", précise  le communiqué.

    Produit par le studio américain Universal, Robin Hood (titre original) repose sur un scénario de Brian Helgeland - auteur de L.A Confidential ou Mystic River - et relate la naissance de la légende de Robin des Bois. "Pour revisiter la légende, Ridley Scott a choisi Russell Crowe dans un rôle précédemment tenu à l'écran par Errol Flynn, Sean Connery ou encore Kevin Costner", rappellent les organisateurs du festival.

    À 72 ans, Ridley Scott sera donc pour la troisième fois sur la Croisette où son film Les Duellistes avec Harvey Keitel avait été primé en 1977 et où son road movie  Thelma et Louise  avait été présenté hors compétition en 1991.

    Vous pourrez bien entendu retrouver la critique de ce film d'ouverture en direct de la Croisette sur "In the mood for Cannes" et sur "In the mood for cinema".

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 2 commentaires