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  • Avant-première - Critique de « La Rafle » de Rose Bosch

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    Il y a une dizaine de jours, un irresponsable politique ou pseudo se gargarisait de ce qu'il considérait être comme une bonne plaisanterie à propos d'une salle trop exigüe pour son meeting : « La prochaine fois, on prendre le Vel d'Hiv » se réjouissait-il béatement. Scandalisée, je me suis dit que des politiques, eux responsables, allaient réagir. Rien. Alors, bien sûr, on peut toujours se dire qu'ils ont préféré ne pas s'abaisser à répondre à la provocation mais quand la provocation méprise l'horreur innommable et la mémoire de ceux qui l'ont vécue,  je pense qu'il est coupable de ne pas réagir et qu'on s'élève au contraire à le faire. Là aussi, là déjà commence peut-être le devoir de mémoire, en ne laissant pas souiller un passé déjà tellement mis à mal, en ne laissant pas passer pour plaisanterie, certes déjà affligeante, pour ce  qui est beaucoup plus : une négation abjecte de l'Histoire comme c'était le cas ici ou une ignorance de l'Histoire, comme cela risque d'être souvent le cas si on ne fait rien pour que cette mémoire demeure vive. C'est pour cette raison qu'un film comme « La Rafle », indépendamment de ses qualités et de ses défauts cinématographiques me semble avant tout nécessaire, même indispensable.

    Rose Bosch, ancienne journaliste d'investigation, a donc décidé de réaliser un film sur la Rafle du Vel d'Hiv, un projet qu'elle porte depuis 5 ans.

    Eté 1942. 16 et 17 juillet. Joseph a 11 ans et, comme  13000 autres juifs, ils sera raflé et emmené au Vélodrome d'Hiver. Entre le Vel d'Hiv et le camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, « La Rafle » suit les destins réels des victimes et des bourreaux. Tous les personnages du film ont existé, d'Annette (Mélanie Laurent, meilleure que jamais), l'infirmière dans le film qui, assistante sociale de la Croix rouge dans la réalité, sera reconnue comme Juste, à Jo (Joseph Weismann dans la réalité -voir son témoignage poignant en bas de cet article-), arrêté avec toute sa famille.

     Rose Bosch, avec l'aide de Serge Klarsfeld est entrée en contact avec trois témoins encore vivants : l'un des pompiers du Vel d'Hiv, Joseph Weismann et Anna Traube. Tous les faits et « anecdotes » du film sont véridiques.

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    On se doute de la difficulté, de l'investissement, de l'engagement même quand on décide de traiter un tel sujet qui dépasse largement le cadre cinématographique...  Comment dire l'indicible ? Comment représenter l'inconcevable ? Comment faire comprendre l'incompréhensible ?   Comment représenter ce qui n'est pas envisageable ?

    Malgré tout, cela demeure du cinéma, il fallait donc choisir un point de vue qui revêt ici une importance d'autant plus cruciale qu'il devait être au service de la vérité historique et du devoir de mémoire. Celui de Rose Bosch a été de privilégier le hors-champ et le point de vue des enfants. Un parti pris intéressant pour tenter de nous faire appréhender l'inimaginable. Les personnages disparaissent. Brutalement. Choc fracassant et violent.  On ne sait rien ou presque de ce qu'ils adviennent comme c'était le cas à l'époque pour ces familles et ces pères de familles (très juste Gad Elmaleh) qui ne pouvaient imaginer l'impensable et l'insoutenable. Ils s'évanouissent dans un effroyable silence. Représenter l'horreur aurait de toute façon été en-deçà et infidèle à la réalité.

    L'innocence des enfants, leur ignorance de ce qui se passe renforce encore la brutalité, l'inhumanité mais aussi l'absurdité de cette tragédie d'autant que les jeunes acteurs sont tous remarquables. La promiscuité, la contagion, la terreur, les suicides qui furent la réalité du Vel d'Hiv sont là aussi essentiellement hors-champ. Tout cela est en partie invisible comme cela était incompréhensible pour ceux qui vivaient cette tragédie, a fortiori les enfants.

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    Les scènes de rafle, le déchirement des enfants séparés de leurs parents sont bouleversantes. Cette impression d'urgence, de chaos et de folie est renforcée par la caméra à l'épaule et contraste avec les scènes qui précèdent dans un Montmartre où résonnent des airs joyeux. Ces différences de dispositifs de filmage permettent aussi de bien saisir les contrastes révoltants, entre Hitler qui se goinfrait au Berghof  tandis qu'au Vel d'Hiv on ne mangeait pas à sa faim, entre Bousquet et/ou Pétain et/ou Laval qui discutaient tranquillement de milliers de vies envoyées à la mort comme d'une vulgaire question pratique et ceux qui luttaient pour vivre.

    Mais « La Rafle » c'est aussi le parti pris d'évoquer la collaboration française que l'on a si longtemps minimisé, et en particulier celle qui a conduit au Vel d'Hiv, un Vel d'Hiv méticuleusement préparé et planifié dont la contrepartie pour Vichy était notamment le contrôle de la police française. Une rafle réalisée par des fonctionnaires de police français. 7000 hommes y ont ainsi participé. Mais Rose Bosch a aussi choisi de rendre hommage aux Justes, notamment à travers le personnage de l'infirmière Annette, de montrer que l'humanité et l'inhumanité ont, l'une et l'autre, dévoilé leurs visages extrêmes. S'il ne faut pas oublier la responsabilité de la France, il ne faut pas oublier non plus que sur 25000 juifs qui étaient destinés au Vel d'Hiv et qui figuraient sur les fichiers de la préfecture, 12000 furent sauvés, sans doute avec l'aide d'autres Français.

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    Le seul vrai bémol concerne la musique excessive (en particulier à la fin) et redondante et surtout inutile quand le sujet comme celui-ci se suffit à lui-même, un bémol qui reflète la difficulté des choix quand on décide de traiter des faits réels par la fiction. La musique vient alors ajouter un élément de fiction supplémentaire, presque en contradiction avec le parti pris de la cinéaste (même défaut ou en tout cas même choix que dans « La Môme »- dont Ilan Goldman est aussi scénariste- qui force l'émotion là où elle surgit d'elle-même).  De même, les scènes  de « ceux qui ont orchestré » sont filmées et jouées avec trop d'emphase, le dispositif cinématographique venant s'ajouter à des scènes en elles-mêmes grandiloquentes et démentes de ces destins de milliers d'êtres humains décidés presque avec désinvolture par des criminels autour d'une table.

    Un film qui n'en demeure pas moins indispensable car pédagogique (et qui, je pense, nécessite d'être vu dans les écoles mais avec beaucoup d'explications pour l'accompagner, pour expliquer ce hors-champ invisible et tu), évidemment poignant, notamment grâce à une excellente distribution (même Jean Reno, dans un contre-emploi).

    Un film à l'issue de la projection duquel résonne un assourdissant silence mais qui a le grand mérite de donner de la voix à ceux qui se sont opposés mais aussi à  des responsabilités trop longtemps tues et occultées. La responsabilité de la France dans la Shoah ne fut ainsi officiellement reconnue qu'en 1995, soit 50 ans après la fin de la guerre !

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     Pour que plus personne ne puisse dire ou même laisser dire la moindre « plaisanterie » sur le Vel d'Hiv.  Pour que plus personne n'ignore ce que fut La Rafle du Vel d'Hiv. Pour que plus personne n'ignore ou ne méprise ceux qui l'ont planifié, ceux qui en ont été les victimes et ceux qui s'y sont opposés.

    En complément, je vous conseillerais :

    « Monsieur Klein »  de Joseph Losey, démonstration implacable de l'absurdité effroyable de l'holocauste et en particulier du Vel d'Hiv. Ainsi que « La liste de Schindler », l'incontournable chef d'œuvre  de Spielberg. Evidemment « Le Dictateur » de Chaplin,  « Le Chagrin et La Pitié » de Marcel Ophüls, « Au revoir les enfants » de Louis Malle, « Nuit et brouillard » d'Alain Resnais,  La vie est belle de Roberto Benigni. « Le Pianiste » de Roman Polanski.  Sur la Résistance :  « L'armée des ombres » de Jean-Pierre Melville

    Pour en savoir plus : mes vidéos de la présentation du film par sa réalisatrice Rose Bosch, hier soir.

    Sortie en salles : le 10 mars

     J'ai également retrouvé ce texte de Joseph Weismann, un témoignage bouleversant sur la Rafle du Vel d'Hiv. Cliquez sur "lire la suite" pour le lire.

    Lire la suite

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  • Concours exceptionnel: gagnez vos pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville grâce à inthemoodforcinema (8 nouveaux pass en jeu)!

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    orange2.jpgGrâce à Orange, partenaire officiel du Festival,  qui m'avait déjà permis de vous faire gagner de nombreux pass pour le dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville, j'ai aujourd'hui l'opportunité de vous inviter au Festival du Film Asiatique qui aura lieu du 10 au 14 mars 2010. (En cliquant ici vous trouverez l'intégralité de la programmation d'Orange au Festival du Film Asiatique de Deauville). 

     Ce sera la 12ème édition du festival, et pour moi peut-être la 8ème (même si je n'ai pas encore tranché entre le Forum International Cinéma et Littérature de Monaco et le Festival du Film Asiatique de Deauville qui se déroulent cette année en même temps), 5 ans après avoir fait partie de l'éminent jury de cinéphiles du festival.

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce festival, pour vous donner une idée, vous pouvez trouver mes compte rendus des éditions précédentes, ici.

    Vous pouvez d'ores et déjà trouver les premières informations sur cette programmation 2010 sur mon blog "In the mood for Deauville".

    L'un d'entre vous vient de remporter 4 pass soit l'équivalent d'un pass permanent. Comme je vous le disais la dernière fois, je dispose de 40 pass à vous faire gagner. Aujourd'hui, j'en mets 8 supplémentaires en jeu pour 4 gagnants à savoir que deux personnes remporteront deux pass (un pour le jeudi et un pour le vendredi chacun) et deux autres deux pass pour le samedi et le dimanche (un pour le samedi et un pour le dimanche chacun).

    Pour remporter ces pass, il vous suffit de répondre correctement aux questions suivantes et de m'envoyer vos réponses par email à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé "Concours Deauville", avant le 23 février prochain, à minuit. Avant de participer, assurez-vous d'être disponibles aux dates du festival et merci de me préciser si vous préférez le jeudi et vendredi ou le samedi et dimanche. Si vous avez participé au concours précédent, vous pouvez à nouveau participer, à l'exception du lauréat. Bonne chance! Et si vous ne connaissez pas toutes les réponses, tentez quand même votre chance au cas où personne ne les trouverait toutes. D'autres places seront prochainement mises en jeu.

    Pour trouver les réponses rendez-vous sur "In the mood for cinema", "In the mood for Deauville", "Orange", le site officiel du festival.

    1. D'abord une question pour récompenser les fidèles du blog: quel réalisateur asiatique ai-je récemment interviewé?

    2. Quel film a remporté le grand prix l'année où je faisais partie du jury de cinéphiles Première du festival?

    3. L'image ci-dessous a été découpée à partir d'une affiche du Festival Asiatique. De quelle année s'agit-il?

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    4. Qui a créé le Festival du Film Asiatique de Deauville?
    5. En quelle année le Festival a-t-il été repris par le Public Système Cinéma?
    6. A quel cinéaste Orange consacrera-t-il son cycle "Director's cut", cette année?
    7. Qui est-ce? En quelle année vient-il au Festival de Deauville?
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    8. De l'affiche de quel magnifique film  cette image est-elle extraite?
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    9. Qui a présidé le jury du Festival l'année où celui-ci a été repris par le Public Système Cinéma?
    10. Pour départager les gagnants, donnez-moi deux raisons (au moins, plus si vous voulez) pour lesquelles vous souhaitez et/ou rêvez de remporter ces pass et d'assister à ce festival? Montrez-vous enthousiaste...
    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • "A single man" de Tom Ford: en salles le 24 février

    singleman.jpgVous avez déjà pu lire ma critique du premier film de Tom Ford "A single man", ici, ainsi que mon compte rendu de la conférence de presse de Tom Ford, Julianne Moore et Colin Firth.

     Pour patienter en attendant la sortie du film le 24 février prochain, je vous propose aujourd'hui des photos du film et de l'avant-première ainsi que la bande-annonce.

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     © Jean-Marc Haedrich / Visual Press Agency
     
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  • Vidéo: Rose Bosch présente "La Rafle"

    rafle.jpgCe soir, dans les locaux de Gaumont était projeté le film "La Rafle" après une présentation par sa réalisatrice Roselyne Bosch, forcément émue d'évoquer un sujet (et quel sujet) qu'elle porte depuis 5 ans. Voici ma vidéo de sa présentation en attendant ma critique du film, demain:

     

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  • Réponses au concours "L'Arnacoeur"

    Comme vous avez été très très peu nombreux à trouver toutes les bonnes réponses au concours "L'Arnacoeur" (le gagnant a été contacté par email mais pour les autres , il y aura bientôt de nouveaux concours sur le blog...), donc peut-être serez-vous curieux de connaître les bonnes réponses, ci-dessous (je vous recommande tous ces films, voir aussi mon article sur "Les films romantiques incontournables"):

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    1. Dans quel film Hugh Grant interprète-t-il un premier ministre?

    "Love actually" de Richard Curtis

    2. Dans quel film entend-on "Play it again Sam"?

    "Casablanca" de Michael Curtiz

    3.Comment s'appelle le café où se déroule une grande partie du film évoqué ci-dessus?

    "Rick's café américain"

    4. Dans quel film le personnage principal s'appelle-t-il Gabor?

    "La fille sur le pont" de Patrice Leconte

    5. Dans quel film entend-on "Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un si grand amour"?

    "Les Enfants du paradis" de Marcel Carné

    6. Quel film se termine par la réplique "Demain est un autre jour"

    "Autant en emporte le vent" de Victor Fleming

    7. Quelle comédie romantique contient dans son titre un célèbre quartier d'une grande ville européenne?

    "Coup de foudre à Notting hill" de Roger Michell

    8. Dans quel film un vagabond permet-il à une aveugle de retrouver la vue?

    "Les Lumières de la ville" de Charles Chaplin

    9. A quel film pensez-vous si je vous parle du pont de Roseman?

    "Sur la route de Madison" de Clint Eastwood

    10. Dans quel film entend-on "Je peins les choses cachées derrière les choses"?

    "Le Quai des brumes" de Marcel Carné

    11. De quel film est extraite cette image?

    "La Rose pourpre du Caire" de Woody Allen

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    12.De quel film est extraite cette image?
    "Le dernier métro" de François Truffaut
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    13. De quel film est extraite cette image ? (non, ce n'est pas une pub pour apple)
    "Les poupées russes" de Cédric Klapisch
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    14. Pour départager les gagnants, donnez-moi une bonne raison pour laquelle vous souhaitez assister à cette avant-première et voir ce film?
    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • Semaine de la critique du Festival de Cannes 2010- Appel à candidatures

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    Comme je vous le disais il y a une dizaine de jours déjà, comme chaque année, je serai à Cannes pendant la totalité du festival pour vous faire un compte rendu en direct sur In the mood for Cannes et sur In the mood for cinema . Si vous avez entre 15 et 18 ans et rêvez vous aussi de partir pour la Croisette, alors lisez ce qui est dessous et qui pourrait bien vous intéresser...

    La 49e Semaine de la Critique se déroulera à Cannes du 13 au 21 mai 2010. Plus ancienne section parallèle du Festival de Cannes, la Semaine de la Critique se consacre depuis ses débuts à la découverte de nouveaux talents et favorise leur émergence.  De nombreux réalisateurs aujourd'hui reconnus ont été découverts à la Semaine de la Critique, parmi lesquels Ken Loach (Kes, 1970), Wong Kar Wai (As Tears Go By, 1989), François Ozon (Sitcom, 1998), Alejandro Gonzales Iñarritu (Amores Perros, 2000)...

    Glissez-vous dans la peau d'un critique à Cannes durant la Semaine de la Critique du 13 au 23 mai 2010!

    Durant une semaine, huit groupes de trois lycéens vont s'improviser critiques , assister à des projections  de la section parallèle de la Semaine de la Critique et rédiger seul ou à deux des critiques, dont les meilleures seront publiées dans des médias partenaires. Les lycéens vont également constituer un jury qui décernent le Prix OFAJ de la (Toute) Jeune Critique au meilleur long métrage de la Sélection. Par ailleurs, deux Prix de la Meilleure Critique récompenseront la meilleure critique française et la meilleure critique allemande parmi les contributions des lycéens.

    Conditions de participation:

    ✒ Vous êtes lycéen âgé de 15 et 18 ans

    ✒ Passionné de cinéma, vous souhaitez échanger des idées sur les _films visionnés

    ✒ Vous aimez rédiger

    ✒ Vous disposez de connaissances de base en allemand qui vous permettent de discuter avec les participants allemands

    ✒ Vous constituez un groupe de trois élèves accompagnés d'un enseignant

    Merci de faire parvenir votre candidature (non manuscrite) en français par mail en format pdf ou doc à : cannes@ofaj.org  contact : Anna Cavillan  cavillan@ofaj.org

    Date limite de dépôt de candidature :30 mars 2010

    L'OFAJ invite quatre groupes français et quatre groupes allemands à Cannes.

    Il prendra en charge les frais de voyage, d'hébergement et de repas (demi-pension) ainsi que les accréditations pour la Semaine de la Critique du 13 au 21 mai 2010. Vous pouvez télécharger le dossier de candidature directement sur le site de l'ofaj :  www.ofaj.org/cannes ou sur www.semainedelacritique.com. Les lauréats de la meilleure critique seront invités à la Berlinale en 2011.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 0 commentaire
  • Vidéos de la master class de Pascal Elbé et Roschdy Zem pour "Tête de turc"

    Hier soir, au siège de la Warner, en partenariat avec Allociné était organisée une projection de « Tête de turc », le premier film en tant que réalisateur de Pascal Elbé (déjà scénariste de films comme « Père et fils » de Michel Boujenah ou « Mauvaise foi » de Roschdy Zem) lequel Roschdy Zem interprète le rôle principal de « Tête de turc ».

     Suite à la projection, les deux acteurs/réalisateurs ont donné « une master class », un jeu de questions réponses avec les spectateurs présents après une interview de Jean-Pierre Lavoignat. Pascal Elbé a défendu son film avec  passion et enthousiasme. Parmi les nombreux sujets abordés :la frilosité de la production française,  le racisme dans le milieu du cinéma, la banlieue, les choix de réalisation et d’écriture, le politiquement correct... Tous deux sont visiblement rôdés à l’exercice mais quelques réponses sont sorties du cadre convenu . Je vous laisse en juger par vous-mêmes.

    Vous trouverez mes vidéos ci-dessous et ma critique du film prochainement.

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