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  • Critique de LA RÉPARATION de Régis Wargnier (le 16 avril 2025 au cinéma)

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    Qui offre les caractères traditionnels du roman (aventures, sentiments, etc.). Qui a des idées, des sentiments dignes des romans. Qui rappelle l'aspect sentimental, aventureux ou merveilleux. Voilà quelques définitions du dictionnaire d’un adjectif qui m’est cher et qui est celui qui, selon moi, définit le mieux le cinéma de Régis Wargnier : romanesque. Plus intimes que ses grandes fresques historiques que sont notamment Indochine, Une Femme française et Est-Ouest, ce nouveau film du cinéaste n’en correspond pas moins à cet adjectif.

    Trente-neuf ans après son premier film, La femme de ma vie, et onze ans après Le Temps des aveux, nous le retrouvons donc (enfin !) avec plaisir pour ce nouveau long-métrage qui se déroule entre la Bretagne et Taïwan. Comme le furent chacun de ses longs-métrages, de Je suis le seigneur du château (sorte de voyage immobile, avec des personnages – et donc un spectateur - enfermés dans un château en Bretagne, avec sa forêt magique environnante) en passant par Indochine avec l’Asie (déjà), Est-Ouest avec la Russie et l’Ukraine, Man to Man avec l’Afrique du Sud et l’Écosse, Le Temps des aveux avec le Cambodge…La Réparation est une invitation au voyage.

    Bien qu’absent depuis dix ans des salles obscures en tant que réalisateur, Régis Wargnier n’avait cependant pas rompu tout lien avec le septième art. Cinéphile averti, très présent dans les festivals de cinéma, pendant quatre ans, il a aussi présidé plusieurs commissions au CNC, en charge de l’aide aux éditeurs de DVD, et aussi de l’aide à la numérisation. Il fait également partie, depuis 2009, du comité de pilotage de la fondation « culture et diversité », créée par Marc de La Charrière, et dirigée par sa fille Eléonore. Cette fondation a pour but de favoriser l’accès aux écoles de la culture des jeunes des zones défavorisées, sur le principe de l’égalité des chances. Il est également romancier (le romanesque, nous y revenons) : Les Prix d’excellence, publié en 2018, chez Grasset, et La Dernière Vie de Julia B., paru en 2022 chez Robert Laffont.

    Ce cinéma, romanesque donc, trop rare aujourd’hui (remis au goût du jour avec le succès, mérité, du Comte de Monte-Cristo, presque dix millions d’entrées en France à ce jour), auquel, avant lui, David Lean ou Sydney Pollack avaient donné ses lettres de noblesse, compte au moins un chef-d’œuvre, Indochine, qui lui permit de remporter une pluie de récompenses parmi lesquelles l’Oscar du meilleur film étranger en 1993 et le César de la meilleure actrice pour Catherine Deneuve, la même année. Ses films sont de grandes fresques qui provoquent un vertige d’émotions, dans lesquelles se déploie l’ivresse des sentiments. Un cinéma parcouru d’un souffle contagieux dans lequel les personnages sont guidés par leurs élans passionnels et donnent envie aux spectateurs d’embrasser la vie avec fougue. « Les vraies passions donnent des forces, en donnant du courage » écrivait Voltaire. Un cinéma dans lequel les impitoyables soubresauts de l’Histoire fracassent les destins individuels mais font jaillir les forces de la passion.

    Cette fois, direction la Bretagne donc. Là où, quelques heures avant l'attribution de sa troisième étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski (Clovis Cornillac) disparaît avec son second, Antoine (Julien De Saint Jean), lors d'une partie de chasse. À vingt ans, sa fille Clara (Julia de Nunez) se retrouve seule aux commandes du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une mystérieuse invitation pour Taïwan où elle décide de se rendre. Elle y croise notamment un chroniqueur gastronomique, Mangenot (Louis-Do de Lencquesaing) qui va aussi enquêter sur la disparition de son père, guidé par les saveurs d’un énigmatique chef, Tao (J.C. Lin).

    La disparition (dix mille personnes disparaissent chaque année en France !) est évidemment un sujet éminemment cinématographique par les attentes, les doutes, les questionnements, les hypothèses et les espoirs qu’elle suscite. Elle fait écho au thème de la mer et de l’océan, et plus largement de l’eau, (omni)présents dans le cinéma de Régis Wargnier. Qu’y a-t-il en effet de plus fascinant, impressionnant et mystérieux que ces grandes étendues d’eau, à l’image de ce vertige saisissant que représente une disparition ? C’est ainsi sur des plans de la mer que commencent Indochine et Est-Ouest. On se souvient aussi des plans d’une vertigineuse magnificence de la Baie d’Halong dans le premier.

    La scène d’ouverture de La Réparation joue avec ces souvenirs du spectateur, brouillant les repères des époques et des lieux : dans une nature bretonne qui préfigure les espaces verdoyants et plus exotiques de l’Asie, deux amoureux s’enlacent passionnément. Comme un clin d’œil aux histoires qui ont précédé celle-ci dans le cinéma de Régis Wargnier, profondément épiques et romantiques.

    Clara est au seuil de la vie adulte, sur le point de s’émanciper, à l’âge délicat et brûlant où le respect dû aux parents bataille avec les envies d’ailleurs, de liberté, et d’être soi. Un âge à l’image aussi de ce qu’est ce cinéma romanesque de Régis Wargnier : ardent.

    Les personnages des films de Régis Wargnier sont ainsi souvent confrontés à des tragédies qui les dépassent, historiques comme dans Est-Ouest ou Indochine, ou plus intimes comme dans La Réparation ou dans Je suis le seigneur du château dans lequel le petit Thomas Bréaud, dix ans, perd lui aussi un parent, en l’occurrence sa mère.

    Le thème universel de la filiation figure ainsi également souvent au centre du cinéma de Régis Wargnier. C’est en effet aussi un parcours initiatique pour Clara qui devra l’amener, ainsi qu’Antoine, à réparer le drame dont ils sont les protagonistes involontaires. Elle devra aussi apprendre à gérer ce pesant héritage familial et ses doutes obsédants.

    Dans Indochine, dans les années 30, Eliane Devries (Catherine Deneuve) dirige avec son père Émile (Henri Marteau) une plantation d'arbres à caoutchouc. Elle a adopté Camille (Linh-Dan Pham), une princesse annamite orpheline. Toutes les deux ne vont pas tarder à tomber amoureuses de Jean-Baptiste (Vincent Pérez), un jeune officier de la marine. Là aussi la filiation et la transmission sont au cœur du récit.

    La Réparation n’est pas seulement un film romanesque et de voyage, il se situe ainsi aux frontières de plusieurs genres dont le thriller, le mystère accompagnant la disparition du père de Clara. C’est la gastronomie qui sera le fil directeur de la quête de vérité de la jeune femme, et les saveurs qui la mèneront peut-être jusqu’à lui. Les goûts portent en eux une mémoire et suscitent souvent des réminiscences et peut-être en l’espèce les réponses à ses questions.

    Jane Birkin. Catherine Deneuve. Linh-Dan Pham. Emmanuelle Béart. Sandrine Bonnaire…Ces merveilleuses actrices incarnent des héroïnes fortes et passionnées, sublimées par la caméra aimante du réalisateur, des actrices dans la lignée desquelles s’inscrit Julia de Nunez qui crevait déjà l’écran dans le rôle de Bardot dans la série éponyme de 2023. Sa forte présence, son intensité (de jeu et de regard), son phrasé singulier, son naturel, en font déjà une grande actrice en devenir. Ici, elle est à la fois lumineuse et ombrageuse, intrépide et dévorée par les doutes. Elle incarne son personnage à deux périodes de sa vie : une jeune femme de vingt ans encore sous l’influence de son père qui n’ose lui avouer sa relation avec son second puis une femme éprouvée par un drame qui prend son destin en main pour partir à la recherche de ce dernier à Taïwan avant de prendre un nouveau départ.

    Dans le cinéma de Régis Wargnier, la passion conduit souvent les personnages à transgresser les règles. Ainsi, dans Indochine, Éliane (Catherine Deneuve) transgresse les règles de son rang social pour vivre son amour avec Jean-Baptiste (Vincent Pérez) tandis que celui-ci trahit l’armée française par amour pour Camille (Linh-Dan Pham). Dans Est-Ouest, Marie (Sandrine Bonnaire) ne cessera de lutter pour revenir en France. Dans Une femme française, Jeanne (Emmanuelle Béart) vivra sa passion au mépris des conventions. Ce long-métrage inspiré de la vie de la propre mère de Régis Wargnier explique aussi certainement pourquoi presque tous ses films mettent en scène des personnages de femmes qui bousculent les règles, des femmes libres qui puisent dans l’amour la force de lutter.

    Le scénario de La Réparation, écrit par Régis Wargnier, en collaboration avec Manon Feuvray et Thomas Bidegain, se divise ainsi en deux parties distinctes, portées par la sublime musique originale de Romano Musumarra (qui magnifie les sentiments et les paysages, apporte encore une note supplémentaire de romanesque mais aussi de mystère), et par les saveurs qui en constituent le sel et le liant.

    Le voyage s’avère aussi savoureux grâce aux lieux profondément empreints d’une âme, amoureusement filmés, comme le restaurant en Bretagne et comme le grand hôtel de Taipei et le monastère dans la montagne, grâce aussi à une photographie particulièrement soignée de Renaud Chassaing qui exhale un sentiment romanesque. Dans les deux cas, ce sont de vrais restaurants qui servent de décors au film. Le premier convivial, esthétique, chaleureux, le Moulin de Rosmadec, fait écho au second, celui du restaurant Raw qui sert de décor au film pour la partie se déroulant à Taipei.

    Clovis Cornillac incarne une présence suffisamment forte pour que son absence constitue une sorte d’ombre fantomatique et puissante qui irrigue tout le film, un questionnement permanent aussi. On devine aisément le vertige de celui qui se retrouve à la cime de sa profession après avoir tant bataillé pour gravir les échelons de la gastronomie et y parvenir. Tendre, protecteur et directif avec sa fille, il est aussi intransigeant et perfectionniste avec sa brigade.

    Pour contrebalancer cette silhouette vigoureuse et cette absence omniprésente, il fallait un acteur comme Julien De Saint Jean (déjà formidable dans le rôle d’André dans Le Comte de Monte-Cristo), plus fragile mais non moins fortement présent, au visage poignant. Face à lui, J.C. Lin  a une aura  plus énigmatique et fuyante, mais non moins captivante, comme un double de celle du père de Clara.

    Finalement père et fille seront confrontés à cette même question : comment trouver sa place ? Quel est le sens et quel est le but de cette quête (de réussite) acharnée ?

    Un film qui se savoure, aux thématiques aussi intimes qu’universelles, parcouru d’une mélancolie fascinante comme les paysages qui lui servent de cadre. Le portrait d'un magnifique personnage de femme incarné par une actrice magnétique, aussi à l’image de l’affiche du film : un personnage vulnérable qui court pour trouver la vérité, le chemin de sa vérité, et combat les affres du destin, devant des paysages vertigineux et majestueux, ceux d'une nature grandiose qui la dépasse comme l’énigme indicible à laquelle elle est confrontée.

    Le dernier plan d’un visage, lumineux et judicieusement énigmatique, m’a rappelé celui, sublime et inoubliable, d’Indochine : Catherine Deneuve de dos face au lac, face à ses souvenirs, son avenir, ses espoirs, ses émotions, après les mots bouleversants de son petit-fils.

    Au début d’Indochine, en voix off, Catherine Deneuve prononce cette phrase : « C’est peut-être ça la jeunesse. Croire que le monde est fait de choses inséparables. »  Et ce dernier plan, dans ce film précité comme dans La Réparation, nous suggère cela aussi : l’éternité des choses inséparables. Par-delà la disparition. Et un sentiment de douceur sur lequel s’achèvent ces deux films. C’est peut-être cela, aussi, la réparation…

    «Le silence, c'est laisser la porte ouverte.» Une phrase à l'image de ce film, d'un charme énigmatique, qui nous accompagne bien après la projection. Un immense coup de cœur. Ne le manquez pas !

  • Prix Henri Langlois 2010: Régis Wargnier, Marisa Berenson, Clovis Cornillac

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    La remise des Prix Henri-Langlois a eu lieu ce lundi 1er février, lors de la clôture du 5ème Festival du cinéma de Vincennes - qui a accueilli cette année plus de 12.000 visiteurs en 4 jours - en présence de nombreuses personnalités du 7ème Art.

    Claudia Cardinale, présidente des Rencontres de Cinéma de Vincennes, a remis, avec Laurent Lafon, Maire de Vincennes et Mario Luraschi, célèbre cascadeur équestre, le Prix Henri-Langlois du comédien à Clovis Cornillac pour sa "carrière riche et variée".

    Le réalisateur Régis Wargnier a eu la grande surprise de recevoir un Prix Henri-Langlois d'honneur, des mains de la comédienne Linh-Dan Pham qu'il a révélée au grand public dans son film "Indochine".

    La comédienne Marisa Berenson, qui a tourné avec les plus grands cinéastes dont Stanley Kubrick a reçu des mains du réalisateur américain Bob Swaim, un Prix Henri-Langlois.

    La cérémonie a été dédiée à la mémoire du comédien Jocelyn Quivrin,  parrain du Prix Henri-Langlois Révélation, depuis sa création.

  • Cérémonie et Palmarès des Prix Lumières 2009 à l’Hôtel de Ville de Paris

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    lumieres1.jpgAprès  France 2 hier midi (récit à suivre sur le blog), direction l'hôtel de ville pour la remise des Prix Lumières du cinéma 2009 dans ses somptueux salons servant pour la première fois de cadre à la cérémonie qui célébrait sa quinzième édition. Pour l'occasion, un générique prestigieux avait été réuni : Régis Wargnier (président d'honneur de la cérémonie), la très et trop rare Isabelle Adjani, Xavier Giannoli, Patrick Poivre d'Arvor, Charles Berling, Firat Ayverdi (la découverte de « Welcome » de Philippe Lioret), Mathilda May...

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    A l'instar des Golden globes américains (dont vous pourrez retrouver le palmarès sur inthemoodforcinema.com), les Lumières récompensent les meilleurs artistes du cinéma français et francophone de l'année écoulée. Egalement à l'instar des Golden Globes, ces prix préfigurent en général les César. A n'en pas douter la tonalité en sera donc engagée et politique (Haïti, l'identité nationale- Régis Wargnier a ainsi évoqué un « débat truqué et tronqué »- se sont invitées à la cérémonie...) et « Un Prophète » sera sans aucun doute à l'honneur.  Pour son très beau film "Un Prophète" (dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici) Jacques Audiard a ainsi reçu le prix du meilleur réalisateur et le jeune Tahar Rahim (absent tout comme Jacques Audiard pour cause de Golden globes) a reçu le prix du meilleur acteur, des acteurs reconnus aux carrières prestigieuses étaient ainsi nommés pour ce prix alors que la sienne débute tout juste (ce qu'il a reconnu avec beaucoup d'humilité, voire vidéo ci-dessous, un prix non moins mérité): Vincent Lindon (particulièrement convaincant dans « Welcome » pour lequel il était nommé mais davantage encore à mon avis dans « Melle Chambon »), Yvan Attal (sidérant dans « Rapt »), François Cluzet (bluffant dans « A l'origine" ), Romain Duris (nommé pour « Persécution » que je n'ai pas encore vu) .

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    Mia Hansen-Love a reçu le prix du scénario pour "Le Père de mes enfants" (prouvant ainsi, contrairement à une remarque initiale du remettant de son prix, Frédéric Beigbeder, qu'un scénario peut être écrit seul, même si elle était l'unique nommée dans cette catégorie à avoir écrit son scénario seule), un prix mérité pour un film que je vous recommande à nouveau. 

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     La surprise est venue de « Welcome » de Philippe Lioret récompensé du prix du meilleur film, sans doute autant pour ses qualités (certaines) que pour son sujet...

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    Le moment d'émotion pendant lequel la salle a suspendu son souffle  est évidemment venu d'Isabelle Adjani (voir ma vidéo dans l'article ci-dessous ou en cliquant ici).

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    Des récompenses qui ont une nouvelle fois montré à quel point le cinéma est un métier de passion, de liberté, d'obstination, voire de déraison...et parfois même de « courage » pour reprendre le terme d'Isabelle Adjani.

    La seule faute de goût de cette cérémonie s'étant jusque-là parfaitement déroulée et sans trop de formalités malgré son lieu chargé d'Histoire et d'apparats est sans doute « Danse macabre » de Pedro Pires ,  le court-métrage mis à l'honneur (projeté lors de la cérémonie) un cheminement funeste certes très esthétique qui fait danser le cinéma avec la mort mais au sujet d'un réalisme déprimant qui aurait difficilement pu être plus angoissant... (si vous voulez commencer votre journée avec optimisme et entrain, rengardez-donc la bande-annonce  de ce ballet macabre ci-dessous...).

    La cérémonie a été ponctuée de deux hommages : l'un à Jocelyn Quivrin (lauréat 2007 du prix Lumières du meilleur espoir masculin), l'autre à Eric Rohmer. Le court-métrage écrit et réalisé par Jocelyn Quivrin  « Acteur » a ainsi été projeté (voir sa bande annonce ci-dessous), un film qui, selon Frédéric Beigbeder qui lui a rendu hommage, montre combien l'acteur en question ne « voulait pas séparer le cinéma de la vie » et qu'il savait « rester naturel dans des conditions qui ne sont pas naturelles. » Ironie du sort, Jocelyn Quivrin devait réaliser « Maestro », un long-métrage inspiré de sa rencontre avec...Eric Rohmer.


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    La soirée s'est terminée par un cocktail dans les salons dorés de l'hôtel de ville en présence des lauréats et remettants, l'occasion de passer une excellente soirée en compagnie de mes collègues blogueuses de Esprit paillettes et Cinémaniac sur les blogs desquelles vous trouverez également un compte rendu de la cérémonie et de cette fin de soirée qui a davantage ressemblé à une danse joyeuse dans les dédales majestueux de la mairie de Paris... qu'à une "danse macabre".

     PALMARES « LES LUMIERES 2009 »

    Meilleur Film - « Welcome » de Philippe Lioret

    Meilleur Réalisateur - Jacques AUDIARD pour « Un prophète »

    Meilleur Scénario - Mia HANSEN-LOVE pour « Le Père de mes enfants »

    Meilleur Acteur - Tahar RAHIM pour « Un prophète » de Jacques Audiard

    Meilleure Actrice - Isabelle ADJANI pour « La Journée de la jupe » Jean-Paul Lilienfeld

    Meilleur Espoir Féminin - Pauline ETIENNE pour « Qu'un seul tienne et les autres suivront » de Léa Fehner.

    Meilleur Espoir Masculin - Vincent LACOSTE et Anthony SONIGO pour « Les Beaux Gosses » de Riad Sattouf

    Meilleur Film Francophone - « J'ai tué ma mère » de Xavier Dolan (Québec)

    Prix du Public mondial TV5Monde - « Où est la main de l'homme sans tête » de Stéphane et Guillaume MALANDRIN (Belgique, Pays-Bas, France)

    Prix de la CST (Commission supérieure technique de l'image et son) - Glynn SPEECKAERT directeur photo pour « À l'origine » de Xavier Giannoli.

    D'autres photos et vidéos viendront prochainement enrichir cet article...